Far right Proud Boys sue over US Capitol riot convictions

Five members of the far right Proud Boys convicted of orchestrating the US Capitol riot filed a lawsuit on Friday seeking $100 million in damages for alleged violations of their constitutional rights.The suit, filed in a federal court in Florida, claims the five were victims of “corrupt and politically motivated persecution” intended to punish political allies of President Donald Trump.Among the five plaintiffs is former Proud Boys leader Enrique Tarrio, who was sentenced to 22 years in prison for directing the January 6, 2021 assault on the Capitol by Trump supporters seeking to overturn the results of the 2020 election won by Democrat Joe Biden.Tarrio, whose sentence for seditious conspiracy was the longest doled out to Capitol rioters, was among the more than 1,500 Trump supporters pardoned by the Republican president on his first day in office.In their suit, the Proud Boys members said they were victims of “egregious and systemic abuse of the legal system and the United States Constitution to punish and oppress political allies of President Trump.”They accused government prosecutors of “evidence tampering, witness intimidation, violations of attorney-client privilege, and placing spies to report on trial strategy.”It said their convictions were “the modern equivalent of placing one’s enemies’ heads on a spike outside the town wall as a warning to any who would think to challenge the status quo.”The Proud Boys members demanded a jury trial and punitive damages of $100 million.The Trump administration agreed last month to pay nearly $5 million to the family of a woman shot dead by a police officer during the January 6 attack on the Capitol.Ashli Babbitt, 35, was shot as she tried to climb through a window leading to the House Speaker’s lobby during the assault on Congress by Trump supporters.Babbitt’s estate filed a wrongful death suit last year seeking $30 million.The case had been scheduled to go on trial, but the Justice Department reversed course after Trump won the November 2024 election and entered into settlement talks.The Capitol assault, which left more than 140 police officers injured, followed a fiery speech by then-president Trump to tens of thousands of his supporters near the White House in which he repeated his false claims that he won the 2020 race.He then encouraged the crowd to march on Congress.

Le gouvernement dévoile sans convaincre ses propositions pour les quartiers populaires

Le gouvernement a dévoilé vendredi à Montpellier quarante-deux propositions visant à renforcer l’égalité des chances pour les enfants et adolescents des quartiers populaires, et à mieux les accompagner psychologiquement, mais sans annonce forte et sans parvenir à convaincre les élus. Plus de la moitié des annonces correspondent à des programmes existants, plébiscités par les élus.Près de deux ans après les émeutes qui ont en partie enflammé les quartiers populaires, le chef du gouvernement et huit de ses ministres ont détaillé leurs propositions à l’occasion d’un comité interministériel des villes (CIV) placé sous le signe de “l’enfant dans la ville”.”Tout le monde voit qu’il y a des difficultés qui sont énormes et en même temps ces difficultés, on peut arriver à les surmonter au moins en partie”, a déclaré François Bayrou devant la presse à l’issue du comité.Trois axes ont été retenus: le soutien à l’enfance et à l’émancipation de la jeunesse, l’amélioration du cadre de vie des habitants et le développement économique, notamment en faveur de l’entrepreneuriat féminin.Sur l’enfance, les objectifs de scolarisation des moins de trois ans seront ainsi “doublés dès la rentrée 2026” dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) — la France en compte 1.600, soit six millions d’habitants.Cela correspond à 100 nouvelles classes de très petite section de maternelle par an pour favoriser la socialisation précoce et lutter contre les inégalités scolaires “à la racine”.Cent nouvelles crèches seront également créées d’ici 2029.Pour renforcer la prise en charge psychologique des jeunes, un accueil psychologique sera mis en place là où existent déjà des programmes de lutte contre le décrochage scolaire, en mobilisant le dispositif Mon soutien psy. Rien n’a été précisé en revanche sur la façon dont seraient mobilisés ces spécialistes dans un contexte de forte pénurie dans les quartiers.- Dispositifs évaluables -D’autres programmes seront par ailleurs amplifiés, telles les cités éducatives, aujourd’hui au nombre de 250 dans 600 QPV. De source gouvernementale, 60% des mesures présentées sont “reconduites, parce qu’elles marchent”.Des formations de l’enseignement supérieur “d’excellence” seront également fléchées pour des lycéens, et les jeunes pourront être préparés dès le lycée à des concours de catégorie A et B de la fonction publique.”Nous nous sommes efforcés de constituer un socle de dispositifs crédibles (…) évaluables, avec des objectifs qui ont une échéance”, a précisé une source gouvernementale, ajoutant que les crédits votés en 2025 “seront exécutés” et les nouvelles actions “financées”.Environ 70% des mesures du dernier CIV sont “réalisées ou en cours de déploiement” et 30% ont été “retravaillées” ou abandonnées faute de budget. Deuxième grand axe: l’amélioration du cadre de vie des habitants, avec le doublement à près de 500 du nombre de “délégués à la cohésion police/population”, souvent d’anciens policiers ou gendarmes qui assurent une présence sur le terrain.Le gouvernement entend également résoudre, d’ici janvier 2026, “l’ensemble des difficultés d’entretien des parties communes” des immeubles sociaux, en privant certains bailleurs défaillants de l’abattement fiscal dont ils bénéficient aujourd’hui. Mesure innovante, mille offres de stage d’internat dans les QPV seront proposées aux jeunes médecins.Enfin une batterie de mesures pour favoriser le développement économique, notamment au bénéfice des femmes, prévoient la création d’un fonds d’investissement de 60 millions d’euros en 2025 et une enveloppe de 150 millions d’euros de microcrédit. Pour attirer les investisseurs privés et dynamiser l’économie des quartiers, des incitations fiscales remplaceront le dispositif des zones franches urbaines-territoire entrepreneur (ZFU-TE).”Nous allons cibler les entreprises et les secteurs sous-représentés”, a expliqué à l’AFP Juliette Méadel, qui souhaite notamment faire revenir dans les quartiers du “commerce artisanal de qualité comme un salon de thé, une librairie ou un marchand de légumes”. Ce rendez-vous se tient dans un contexte budgétaire particulièrement tendu, alors que le gouvernement cherche 40 milliards d’économies pour 2026.”Les mesures ne sont pas au niveau des souffrances vécues par les habitants”, a taclé Gilles Leproust, président de l’association Ville et Banlieue, qui regrette l’absence de propositions “pour les associations, qui sont en train de crever”.”Des outils parfois intéressants, parfois insuffisants et certains insignifiants” a réagi Philippe Rio, maire PCF de Grigny (Essonne), alors que Driss Ettazaoui, vice-président de la communauté d’agglomération d’Évreux (MoDem), estime qu’il n’y a “rien de nouveau ou d’innovant”.”Le CIV a mis en avant l’enfance et l’éducation comme priorités. Pourtant, des centaines de fermetures de classes sont programmées pour la rentrée prochaine, y compris dans les quartiers populaires”, a relevé Mélody Tonolli, adjointe à la maire de Paris à la politique de la Ville.

Le gouvernement dévoile sans convaincre ses propositions pour les quartiers populaires

Le gouvernement a dévoilé vendredi à Montpellier quarante-deux propositions visant à renforcer l’égalité des chances pour les enfants et adolescents des quartiers populaires, et à mieux les accompagner psychologiquement, mais sans annonce forte et sans parvenir à convaincre les élus. Plus de la moitié des annonces correspondent à des programmes existants, plébiscités par les élus.Près de deux ans après les émeutes qui ont en partie enflammé les quartiers populaires, le chef du gouvernement et huit de ses ministres ont détaillé leurs propositions à l’occasion d’un comité interministériel des villes (CIV) placé sous le signe de “l’enfant dans la ville”.”Tout le monde voit qu’il y a des difficultés qui sont énormes et en même temps ces difficultés, on peut arriver à les surmonter au moins en partie”, a déclaré François Bayrou devant la presse à l’issue du comité.Trois axes ont été retenus: le soutien à l’enfance et à l’émancipation de la jeunesse, l’amélioration du cadre de vie des habitants et le développement économique, notamment en faveur de l’entrepreneuriat féminin.Sur l’enfance, les objectifs de scolarisation des moins de trois ans seront ainsi “doublés dès la rentrée 2026” dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) — la France en compte 1.600, soit six millions d’habitants.Cela correspond à 100 nouvelles classes de très petite section de maternelle par an pour favoriser la socialisation précoce et lutter contre les inégalités scolaires “à la racine”.Cent nouvelles crèches seront également créées d’ici 2029.Pour renforcer la prise en charge psychologique des jeunes, un accueil psychologique sera mis en place là où existent déjà des programmes de lutte contre le décrochage scolaire, en mobilisant le dispositif Mon soutien psy. Rien n’a été précisé en revanche sur la façon dont seraient mobilisés ces spécialistes dans un contexte de forte pénurie dans les quartiers.- Dispositifs évaluables -D’autres programmes seront par ailleurs amplifiés, telles les cités éducatives, aujourd’hui au nombre de 250 dans 600 QPV. De source gouvernementale, 60% des mesures présentées sont “reconduites, parce qu’elles marchent”.Des formations de l’enseignement supérieur “d’excellence” seront également fléchées pour des lycéens, et les jeunes pourront être préparés dès le lycée à des concours de catégorie A et B de la fonction publique.”Nous nous sommes efforcés de constituer un socle de dispositifs crédibles (…) évaluables, avec des objectifs qui ont une échéance”, a précisé une source gouvernementale, ajoutant que les crédits votés en 2025 “seront exécutés” et les nouvelles actions “financées”.Environ 70% des mesures du dernier CIV sont “réalisées ou en cours de déploiement” et 30% ont été “retravaillées” ou abandonnées faute de budget. Deuxième grand axe: l’amélioration du cadre de vie des habitants, avec le doublement à près de 500 du nombre de “délégués à la cohésion police/population”, souvent d’anciens policiers ou gendarmes qui assurent une présence sur le terrain.Le gouvernement entend également résoudre, d’ici janvier 2026, “l’ensemble des difficultés d’entretien des parties communes” des immeubles sociaux, en privant certains bailleurs défaillants de l’abattement fiscal dont ils bénéficient aujourd’hui. Mesure innovante, mille offres de stage d’internat dans les QPV seront proposées aux jeunes médecins.Enfin une batterie de mesures pour favoriser le développement économique, notamment au bénéfice des femmes, prévoient la création d’un fonds d’investissement de 60 millions d’euros en 2025 et une enveloppe de 150 millions d’euros de microcrédit. Pour attirer les investisseurs privés et dynamiser l’économie des quartiers, des incitations fiscales remplaceront le dispositif des zones franches urbaines-territoire entrepreneur (ZFU-TE).”Nous allons cibler les entreprises et les secteurs sous-représentés”, a expliqué à l’AFP Juliette Méadel, qui souhaite notamment faire revenir dans les quartiers du “commerce artisanal de qualité comme un salon de thé, une librairie ou un marchand de légumes”. Ce rendez-vous se tient dans un contexte budgétaire particulièrement tendu, alors que le gouvernement cherche 40 milliards d’économies pour 2026.”Les mesures ne sont pas au niveau des souffrances vécues par les habitants”, a taclé Gilles Leproust, président de l’association Ville et Banlieue, qui regrette l’absence de propositions “pour les associations, qui sont en train de crever”.”Des outils parfois intéressants, parfois insuffisants et certains insignifiants” a réagi Philippe Rio, maire PCF de Grigny (Essonne), alors que Driss Ettazaoui, vice-président de la communauté d’agglomération d’Évreux (MoDem), estime qu’il n’y a “rien de nouveau ou d’innovant”.”Le CIV a mis en avant l’enfance et l’éducation comme priorités. Pourtant, des centaines de fermetures de classes sont programmées pour la rentrée prochaine, y compris dans les quartiers populaires”, a relevé Mélody Tonolli, adjointe à la maire de Paris à la politique de la Ville.

L’animateur Jean-Marc Morandini de retour sur Europe 1

Condamné en appel en début d’année pour corruption de mineurs et harcèlement sexuel, Jean-Marc Morandini a fait son retour vendredi sur Europe 1, neuf ans après avoir été évincé de la station, tombée depuis dans le giron de Vincent Bolloré.Selon Europe 1, il remplace Cyril Hanouna pour deux numéros de l’émission “On marche sur la tête”, ce vendredi et le suivant de 16H à 18H. On ne sait pas à ce stade si cet intérim perdurera.”Très heureux de vous retrouver sur Europe 1, quel bonheur d’être sur cette radio, la radio bleue que j’adore”, a lancé Jean-Marc Morandini à l’antenne.Jusqu’alors, Eliot Deval, présentateur de CNews, comme Jean-Marc Morandini, prenait le relais de M. Hanouna le vendredi.Cyril Hanouna avait annoncé ce changement la veille sur la station du groupe Lagardère, où Jean-Marc Morandini a officié pendant 13 ans.En 2016, il en avait été mis en retrait après une enquête des Inrocks l’accusant d’avoir profité des castings d’une web-série érotique pour pousser des comédiens, majeurs, à s’exhiber nus.Cette affaire lui a valu fin janvier une condamnation en appel à 18 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l’encontre d’un jeune comédien.Dans un autre dossier, la cour d’appel de Paris l’a condamné en mars à deux ans de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende pour corruption de mineurs sur trois adolescents entre 2009 et 2016.Dans les deux cas, M. Morandini a fait savoir qu’il allait se pourvoir en cassation.L’animateur de 59 ans, qui aussi officié de 2012 à 2022 sur NRJ12, apparaît quotidiennement dans l’émission “Morandini Live” sur CNews. L’annonce en 2016 de son recrutement sur i-Télé (ancien nom de CNews) avait motivé une grève d’un mois des salariés, qui protestaient aussi contre l’ingérence de leur actionnaire, le milliardaire ultra-conservateur Vincent Bolloré.Un an après, la quasi-totalité des journalistes d’iTELE était partie, soit une centaine sur 120 au total, pigistes compris, avaient alors affirmé les grévistes, tandis que CNews a assuré vendredi que 90 journalistes avaient quitté la chaîné à ce moment-là, soit 55% d’entre eux.Le groupe Lagardère a été absorbé en novembre 2023 par Vivendi, le groupe de M. Bolloré. Il fait désormais partie de Louis Hachette Group, né fin 2024 de la scission de Vivendi.En partance pour le groupe M6, Cyril Hanouna sera remplacé à la rentrée sur Europe 1 par Pascal Praud, qui quittera ainsi la case 11h-13h, toujours à pourvoir. 

Olivier Faure réélu à la tête d’un PS à “rassembler” et à crédibiliser pour 2027

Réélu de justesse à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure va devoir s’atteler à la lourde tâche de “rassembler” le parti, toujours divisé sur la ligne stratégique, et lui permettre de se poser en alternative crédible pour 2027, sur le projet et le candidat.Le patron des socialistes, réélu sur le fil dans la nuit de jeudi à vendredi, avec 50,9% des voix, contre 49,1% pour Nicolas Mayer-Rossignol, a dit sur TF1 vouloir “rassembler” sa famille politique, après plusieurs mois de campagne qui ont étalé de profondes divisions internes, mais aussi “rassembler la gauche et les écologistes” et “renverser la table” face à “l’internationale réactionnaire”. Un peu plus tôt, Nicolas Mayer-Rossignol l’a exhorté à répondre aux attentes de “changement”, d'”affirmation” et de “clarté” dans les alliances avec LFI, exprimées par une partie des électeurs.Le score serré oblige la direction sortante à donner “des gages”, a-t-il martelé lors d’une conférence de presse. Le député Philippe Brun a assuré qu’ils étaient “ouverts au rassemblement”, mais “nous n’irons pas dans une direction s’il n’y a pas de discussions sur le fond, ni de motion de synthèse”.Dans le camp d’Olivier Faure, on se dit disposé à travailler avec Boris Vallaud et Nicolas Mayer-Rossignol, mais “sur la base de la ligne qui a gagné le congrès”.Une gageure, d’autant que Nicolas Mayer-Rossignol a régulièrement accusé Olivier Faure de “gestion clanique”, de manque de travail et d'”ambiguïté” vis-à-vis de LFI.Le premier secrétaire a promis, comme ses concurrents, qu’il n’y aurait pas d’accords nationaux avec la formation mélenchoniste pour les prochaines échéances électorales. – Accords au cas par cas avec LFI-Mais le PS pourrait à nouveau discuter d’accords “au cas par cas” avec LFI pour contrer le Rassemblement national, a nuancé vendredi la maire de Nantes Johanna Rolland, proche d’Olivier Faure. M. Mayer-Rossignol a exigé “une clarté absolue sur le refus de ce type d’alliance”. Olivier Faure a répondu sur TF1 qu’il existait déjà des coalitions avec LFI dans certaines villes. “Partout où ça existe, je vois pas pourquoi on y renoncerait”.En début de nuit, les résultats provisoires avaient donné lieu à une querelle de chiffres, laissant craindre le même pugilat qu’au congrès de Marseille en 2023. Mais les deux concurrents ont eu à cÅ“ur de ne pas rejouer le même scénario, et Olivier Faure a finalement été annoncé vainqueur vers 4H00 du matin, son concurrent reconnaissant sa défaite. Les résultats seront officiellement validés lors d’un congrès à Nancy du 13 au 15 juin. Olivier Faure a bénéficié du soutien de Boris Vallaud, le troisième homme du congrès, qui n’avait pas donné de consigne de vote mais indiqué qu’il voterait pour lui. Le premier secrétaire doit désormais réconcilier un parti divisé notamment sur la stratégie pour la présidentielle.Lui, tout comme Boris Vallaud, prônent une candidature commune de la gauche non-mélenchoniste pour 2027, allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l’ex-député LFI François Ruffin.Nicolas Mayer-Rossignol défend pour sa part une candidature issue d'”un grand Parti socialiste” réunissant les socialistes et ceux qui gravitent autour, comme Bernard Cazeneuve ou Raphaël Glucksmann.       Sur LCI, le leader de Place Publique a adressé ses félicitations à Olivier Faure – avec qui il nourrit une relation en dents de scie – en rappelant qu’il était “allié” avec le PS. Bernard Cazeneuve, de son côté, a profité de ce scrutin pour inviter vendredi soir dans une vidéo ceux qui le souhaitent à le rejoindre, plaidant pour retrouver “l’esprit de responsabilité” pour gouverner.- Faire émerger un candidat –      A 56 ans, Olivier Faure va devoir donner un nouvel élan en vue des élections municipales puis présidentielle, alors qu’il dirige le parti depuis 2018.Il a déjà annoncé que les axes programmatiques seraient dévoilés lors des journées d’été du parti à Blois fin août, avant la présentation d’un projet fin novembre. Le camp Mayer-Rossignol réclame “une phase de six mois pour préparer un vrai programme”, qui ne sera pas “l’actualisation de celui du Nouveau Front populaire”.  Dans un parti de seulement 40.000 adhérents, et où ses concurrents ont répété à l’envi que le PS ne produisait plus d’idées, Olivier Faure devra en outre faire émerger un candidat socialiste potentiel.Beaucoup en interne sont persuadés qu’il souhaite endosser le costume, même s’il s’est gardé d’exprimer toute ambition. Tout juste a-t-il concédé qu’il ne se “déroberait” pas.”Sa légitimité pour une éventuelle candidature n’est pas renforcée par le résultat” du scrutin, a remarqué M. Mayer-Rossignol.

Olivier Faure réélu à la tête d’un PS à “rassembler” et à crédibiliser pour 2027

Réélu de justesse à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure va devoir s’atteler à la lourde tâche de “rassembler” le parti, toujours divisé sur la ligne stratégique, et lui permettre de se poser en alternative crédible pour 2027, sur le projet et le candidat.Le patron des socialistes, réélu sur le fil dans la nuit de jeudi à vendredi, avec 50,9% des voix, contre 49,1% pour Nicolas Mayer-Rossignol, a dit sur TF1 vouloir “rassembler” sa famille politique, après plusieurs mois de campagne qui ont étalé de profondes divisions internes, mais aussi “rassembler la gauche et les écologistes” et “renverser la table” face à “l’internationale réactionnaire”. Un peu plus tôt, Nicolas Mayer-Rossignol l’a exhorté à répondre aux attentes de “changement”, d'”affirmation” et de “clarté” dans les alliances avec LFI, exprimées par une partie des électeurs.Le score serré oblige la direction sortante à donner “des gages”, a-t-il martelé lors d’une conférence de presse. Le député Philippe Brun a assuré qu’ils étaient “ouverts au rassemblement”, mais “nous n’irons pas dans une direction s’il n’y a pas de discussions sur le fond, ni de motion de synthèse”.Dans le camp d’Olivier Faure, on se dit disposé à travailler avec Boris Vallaud et Nicolas Mayer-Rossignol, mais “sur la base de la ligne qui a gagné le congrès”.Une gageure, d’autant que Nicolas Mayer-Rossignol a régulièrement accusé Olivier Faure de “gestion clanique”, de manque de travail et d'”ambiguïté” vis-à-vis de LFI.Le premier secrétaire a promis, comme ses concurrents, qu’il n’y aurait pas d’accords nationaux avec la formation mélenchoniste pour les prochaines échéances électorales. – Accords au cas par cas avec LFI-Mais le PS pourrait à nouveau discuter d’accords “au cas par cas” avec LFI pour contrer le Rassemblement national, a nuancé vendredi la maire de Nantes Johanna Rolland, proche d’Olivier Faure. M. Mayer-Rossignol a exigé “une clarté absolue sur le refus de ce type d’alliance”. Olivier Faure a répondu sur TF1 qu’il existait déjà des coalitions avec LFI dans certaines villes. “Partout où ça existe, je vois pas pourquoi on y renoncerait”.En début de nuit, les résultats provisoires avaient donné lieu à une querelle de chiffres, laissant craindre le même pugilat qu’au congrès de Marseille en 2023. Mais les deux concurrents ont eu à cÅ“ur de ne pas rejouer le même scénario, et Olivier Faure a finalement été annoncé vainqueur vers 4H00 du matin, son concurrent reconnaissant sa défaite. Les résultats seront officiellement validés lors d’un congrès à Nancy du 13 au 15 juin. Olivier Faure a bénéficié du soutien de Boris Vallaud, le troisième homme du congrès, qui n’avait pas donné de consigne de vote mais indiqué qu’il voterait pour lui. Le premier secrétaire doit désormais réconcilier un parti divisé notamment sur la stratégie pour la présidentielle.Lui, tout comme Boris Vallaud, prônent une candidature commune de la gauche non-mélenchoniste pour 2027, allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l’ex-député LFI François Ruffin.Nicolas Mayer-Rossignol défend pour sa part une candidature issue d'”un grand Parti socialiste” réunissant les socialistes et ceux qui gravitent autour, comme Bernard Cazeneuve ou Raphaël Glucksmann.       Sur LCI, le leader de Place Publique a adressé ses félicitations à Olivier Faure – avec qui il nourrit une relation en dents de scie – en rappelant qu’il était “allié” avec le PS. Bernard Cazeneuve, de son côté, a profité de ce scrutin pour inviter vendredi soir dans une vidéo ceux qui le souhaitent à le rejoindre, plaidant pour retrouver “l’esprit de responsabilité” pour gouverner.- Faire émerger un candidat –      A 56 ans, Olivier Faure va devoir donner un nouvel élan en vue des élections municipales puis présidentielle, alors qu’il dirige le parti depuis 2018.Il a déjà annoncé que les axes programmatiques seraient dévoilés lors des journées d’été du parti à Blois fin août, avant la présentation d’un projet fin novembre. Le camp Mayer-Rossignol réclame “une phase de six mois pour préparer un vrai programme”, qui ne sera pas “l’actualisation de celui du Nouveau Front populaire”.  Dans un parti de seulement 40.000 adhérents, et où ses concurrents ont répété à l’envi que le PS ne produisait plus d’idées, Olivier Faure devra en outre faire émerger un candidat socialiste potentiel.Beaucoup en interne sont persuadés qu’il souhaite endosser le costume, même s’il s’est gardé d’exprimer toute ambition. Tout juste a-t-il concédé qu’il ne se “déroberait” pas.”Sa légitimité pour une éventuelle candidature n’est pas renforcée par le résultat” du scrutin, a remarqué M. Mayer-Rossignol.

Lecornu et son homologue américain Hegseth célèbrent les 81 ans du débarquement à Omaha Beach

Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu et le secrétaire à la Défense des Etats-Unis Pete Hegseth ont salué les “hommes ordinaires au courage extraordinaire” qui ont débarqué le 6 juin 1944 en Normandie lors de deux cérémonies vendredi sur les plages du Débarquement, a constaté l’AFP.M. Lecornu, qui a fait chevalier de la légion d’honneur un vétéran centenaire du Débarquement, a célébré à Utah Beach en fin de journée les soldats de la dizaine de pays qui ont participé à l’invasion amphibie, ainsi que “l’armée des ombres” de la résistance.Il a appelé les Etats-Unis, le Royaume-uni, l’Europe et le Canada à “oeuvrer pour la paix” et imiter ceux qui, il y a 81 ans, ont “vaincu l’idéologie de la haine”.La journée de commémorations, initiée avec les forces spéciales des bérets verts à Colleville-Montgomery tôt le matin, s’est poursuivie pour le ministre français des armées par une cérémonie au cimetière américain de Colleville-sur-mer (Calvados) en compagnie de son homologue Pete Hegseth.Elle s’est achevée par la cérémonie internationale regroupant tous les pays qui ont participé au Débarquement, au musée Utah Beach de Sainte-Marie-du-Mont (Manche).Le secrétaire d’Etat à la défense britannique John Healey s’est ému durant la cérémonie internationale en évoquant cette jeunesse qui s’est “battue pour un futur auquel elle n’aurait pas accès”, animée par “la foi en la démocratie et la liberté”.”Aujourd’hui nous ne devons rien oublier face aux dangers d’un monde marqué par le retour (…) des idéologies de haine”, avait déclaré M. Lecornu dans la matinée devant les plus de 9.000 tombes de soldats américains morts lors de la bataille de Normandie enterrés dans le cimetière surplombant la plage d’Omaha Beach.Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a lui salué “des hommes ordinaires au courage extraordinaire” qui se sont battus “pour que nos enfants et petits-enfants n’aient pas à le faire”.M. Hegseth a souligné “qu’aujourd’hui encore, la France et les Etats-Unis s’allient pour faire face à ces menaces” (sur la liberté, NDLR).Après des prises de paroles d’officiels polonais, danois, néerlandais ou encore norvégien, l’attaché de défense allemand en France Markus Reinhardt a parlé à Utah Beach du 6 juin comme d’un “tournant historique”.C’était selon lui “la libération du joug d’un régime totalitaire inhumain”, et il a exprimé sa gratitude pour ceux qui ont “choisi la réconciliation plutôt que la vengeance” après la guerre. Interrogé par l’AFP avant le début de la cérémonie américaine, Wilbur “Jack” Myers, un canonnier chasseur de chars vétéran de la bataille de Normandie, arrivé “quelques jours après le Débarquement”, s’est dit “très heureux” d’assister aux commémorations.Retourné vivre aux Etats-Unis, il s’est souvenu de combats “âpres”.Lui qui est venu combattre parce qu’en 1944 “les Européens ne pouvaient pas être ce qu’ils souhaitaient être”, libres, a tenu à adresser un message “d’amour et de fraternité”. “Nous aimons les Allemands, nous aimons tout le monde parce que Dieu nous l’a demandé”, a-t-il conclu, “nous sommes venus nous battre pour la liberté et ces soldats (morts au combat, NDLR) étaient très courageux”.

Un incendie dans une tour HLM fait quatre morts dont deux adolescents à Reims

Quatre personnes, dont deux adolescents, sont morts dans l’incendie d’un immeuble HLM de dix étages dans la nuit de jeudi à vendredi à Reims, un drame pour lequel la piste accidentelle est jugée “très probable”.Parmi les victimes se trouvent “probablement” deux frères âgés de 13 et 15 ans, qui vivaient dans un appartement avec leur beau-père, selon le procureur de Reims François Schneider.Le corps du plus jeune, qui s’était défenestré face à la furie des flammes, a été reconnu par sa famille. Un second corps, retrouvé calciné dans l’appartement, est probablement celui de son frère aîné mais n’a pas encore pu être “formellement identifié” pour l’instant, a détaillé le procureur.”Les deux autres victimes sont un homme âgé de 59 ans et sa mère de 87 ans asphyxiés tous les deux” a ajouté le magistrat, précisant que ces deux personnes habitaient aux étages supérieurs, aux 7e et au 10e.Deux blessés se trouvaient en urgence absolue: “possiblement” le beau-père des deux adolescents, “atteint de brûlures graves”, et une autre personne asphyxiée, toujours selon M. Schneider, qui a prévu une conférence de presse samedi matin à Reims.Selon les premiers éléments de l’enquête, une origine accidentelle de cet incendie est “très probable”, a-t-il encore déclaré.- “Les flammes étaient énormes” -Quatorze autres personnes ont été plus légèrement touchées, indique la préfecture, le tribunal judiciaire et la Ville de Reims dans un communiqué à 20H00. “Demain (samedi) un point complet sera réalisé pour toutes les familles ne disposant pas d’une solution d’hébergement durable”, précisent les autorités.L’incendie s’est déclaré vers 00H30 au quatrième étage de cette tour HLM et s’est rapidement propagé aux étages supérieurs, notamment par la façade, selon la même source. “On voyait tout le monde qui criait, qui était sur les fenêtres de l’immeuble en train d’appeler à l’aide, jusqu’au dernier étage, il y avait des personnes en danger, c’était assez impressionnant”, raconte un lycéen témoin du début de l’incendie, Yael Coché. “Au bout d’un moment, il y avait des explosions (…) qui ont retenti et là, les flammes étaient énormes, ça montait jusqu’en haut des arbres, c’était impressionnant”.Michèle, 38 ans, qui habitait au 8e étage, a pu fuir avec ses filles de 15 et 18 ans et son chien au début de l’incendie. Elle été réveillée par son aînée, qui “dort fenêtre ouverte et a vu que ça sentait le feu”.Elle se sent “sonnée” mais “tant que moi, mes filles et mon chien sommes en vie, le reste est du matériel (…). On a de la chance”, souffle-t-elle.Situé dans le quartier Croix-Rouge, au sud-ouest de Reims, l’immeuble où le drame s’est produit compte 11 niveaux. Des fenêtres étaient entièrement noircies vendredi sur trois niveaux du milieu, a constaté l’AFP sur place.- Un immeuble “salubre” -Selon le maire de Reims, Arnaud Robinet, la tour ne posait pas de problème de salubrité et avait fait l’objet d’un programme de rénovation thermique. L’immeuble voisin avait été touché par un incendie en février, causé par un feu de cuisine, mais sans conséquences dramatiques.Des policiers patrouillant dans ce quartier populaire pendant la nuit sont intervenus les premiers après le départ de feu et ont évacué des personnes qui se trouvaient dans les escaliers “avec un énorme courage”, a rapporté M. Robinet. Les pompiers sont ensuite arrivés rapidement sur les lieux.Mais malgré la mobilisation d’importants moyens de secours, leur intervention a été “difficile”, a souligné Henri Prévost, le préfet de la Marne. “Il y avait beaucoup de vent sur Reims dans la nuit, et les fumées avaient tendance à se rabattre vers l’intérieur”, ce qui compliquait l’évacuation des habitants, a-t-il expliqué.Plusieurs dizaines de personnes sinistrées ont été prises en charge par la Croix-Rouge dans un gymnase mis à disposition par la municipalité.L’essentiel est de “reloger le plus rapidement possible les gens”, souligne Mikaël Cornolti, directeur de l’urgence et du secourisme de la Marne, évoquant un “élan de solidarité impressionnant”.Il y a “41 logements qui ont été touchés, avec 41 familles”, a précisé à l’AFP Johnny Huat, le directeur général du bailleur social Plurial Novilia, gestionnaire de l’immeuble dévasté. “Toutes ont une solution de relogement” a-t-il assuré.Selon M. Huat, “l’immeuble était parfaitement salubre”, avec un million d’euros investis dans son entretien depuis sa réhabilitation en 2012 dans le cadre de l’Anru 1, le premier programme de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.cor-bj-bbr-zl-lg/abl

Un incendie dans une tour HLM fait quatre morts dont deux adolescents à Reims

Quatre personnes, dont deux adolescents, sont morts dans l’incendie d’un immeuble HLM de dix étages dans la nuit de jeudi à vendredi à Reims, un drame pour lequel la piste accidentelle est jugée “très probable”.Parmi les victimes se trouvent “probablement” deux frères âgés de 13 et 15 ans, qui vivaient dans un appartement avec leur beau-père, selon le procureur de Reims François Schneider.Le corps du plus jeune, qui s’était défenestré face à la furie des flammes, a été reconnu par sa famille. Un second corps, retrouvé calciné dans l’appartement, est probablement celui de son frère aîné mais n’a pas encore pu être “formellement identifié” pour l’instant, a détaillé le procureur.”Les deux autres victimes sont un homme âgé de 59 ans et sa mère de 87 ans asphyxiés tous les deux” a ajouté le magistrat, précisant que ces deux personnes habitaient aux étages supérieurs, aux 7e et au 10e.Deux blessés se trouvaient en urgence absolue: “possiblement” le beau-père des deux adolescents, “atteint de brûlures graves”, et une autre personne asphyxiée, toujours selon M. Schneider, qui a prévu une conférence de presse samedi matin à Reims.Selon les premiers éléments de l’enquête, une origine accidentelle de cet incendie est “très probable”, a-t-il encore déclaré.- “Les flammes étaient énormes” -Quatorze autres personnes ont été plus légèrement touchées, indique la préfecture, le tribunal judiciaire et la Ville de Reims dans un communiqué à 20H00. “Demain (samedi) un point complet sera réalisé pour toutes les familles ne disposant pas d’une solution d’hébergement durable”, précisent les autorités.L’incendie s’est déclaré vers 00H30 au quatrième étage de cette tour HLM et s’est rapidement propagé aux étages supérieurs, notamment par la façade, selon la même source. “On voyait tout le monde qui criait, qui était sur les fenêtres de l’immeuble en train d’appeler à l’aide, jusqu’au dernier étage, il y avait des personnes en danger, c’était assez impressionnant”, raconte un lycéen témoin du début de l’incendie, Yael Coché. “Au bout d’un moment, il y avait des explosions (…) qui ont retenti et là, les flammes étaient énormes, ça montait jusqu’en haut des arbres, c’était impressionnant”.Michèle, 38 ans, qui habitait au 8e étage, a pu fuir avec ses filles de 15 et 18 ans et son chien au début de l’incendie. Elle été réveillée par son aînée, qui “dort fenêtre ouverte et a vu que ça sentait le feu”.Elle se sent “sonnée” mais “tant que moi, mes filles et mon chien sommes en vie, le reste est du matériel (…). On a de la chance”, souffle-t-elle.Situé dans le quartier Croix-Rouge, au sud-ouest de Reims, l’immeuble où le drame s’est produit compte 11 niveaux. Des fenêtres étaient entièrement noircies vendredi sur trois niveaux du milieu, a constaté l’AFP sur place.- Un immeuble “salubre” -Selon le maire de Reims, Arnaud Robinet, la tour ne posait pas de problème de salubrité et avait fait l’objet d’un programme de rénovation thermique. L’immeuble voisin avait été touché par un incendie en février, causé par un feu de cuisine, mais sans conséquences dramatiques.Des policiers patrouillant dans ce quartier populaire pendant la nuit sont intervenus les premiers après le départ de feu et ont évacué des personnes qui se trouvaient dans les escaliers “avec un énorme courage”, a rapporté M. Robinet. Les pompiers sont ensuite arrivés rapidement sur les lieux.Mais malgré la mobilisation d’importants moyens de secours, leur intervention a été “difficile”, a souligné Henri Prévost, le préfet de la Marne. “Il y avait beaucoup de vent sur Reims dans la nuit, et les fumées avaient tendance à se rabattre vers l’intérieur”, ce qui compliquait l’évacuation des habitants, a-t-il expliqué.Plusieurs dizaines de personnes sinistrées ont été prises en charge par la Croix-Rouge dans un gymnase mis à disposition par la municipalité.L’essentiel est de “reloger le plus rapidement possible les gens”, souligne Mikaël Cornolti, directeur de l’urgence et du secourisme de la Marne, évoquant un “élan de solidarité impressionnant”.Il y a “41 logements qui ont été touchés, avec 41 familles”, a précisé à l’AFP Johnny Huat, le directeur général du bailleur social Plurial Novilia, gestionnaire de l’immeuble dévasté. “Toutes ont une solution de relogement” a-t-il assuré.Selon M. Huat, “l’immeuble était parfaitement salubre”, avec un million d’euros investis dans son entretien depuis sa réhabilitation en 2012 dans le cadre de l’Anru 1, le premier programme de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.cor-bj-bbr-zl-lg/abl