Israël pilonne violemment Gaza-ville, Rubio lance un ultimatum au Hamas

L’armée israélienne a mené mardi des bombardements intenses et meurtriers contre la ville de Gaza, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avertissant le Hamas qu’il restait peu de temps pour trouver une solution diplomatique.Avant de quitter Israël pour le Qatar, M. Rubio a promis le “soutien indéfectible” de son pays à Israël pour éliminer le Hamas dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.  “Gaza brûle. L’armée frappe d’une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de l’armée se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas”, a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz.Un habitant, Ahmed Ghazal, a fait état à l’AFP de “bombardements massifs et incessants sur la ville de Gaza”, décrivant une “explosion qui a violemment secoué le sol du quartier” dans les premières heures de mardi.”J’ai couru dans la rue, sur le site de la frappe”, “trois maisons” d’un bloc résidentiel “ont été complètement rasées. De nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris et on peut entendre leurs cris”, a-t-il ajouté.Le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’AFP qu’il y avait “des morts, des blessés et des personnes disparues sous les décombres après des frappes aériennes israéliennes visant un bloc résidentiel près de la place Al-Shawa à Gaza-ville”.Il a fait état de 17 morts à travers le territoire palestinien assiégé par le troupes israéliennes et affamé, en grande majorité à Gaza-ville, d’où les habitants ont fui en grand nombre depuis des semaines.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.- “Des sauvages” -Depuis un mois, l’armée israélienne a intensifié ses attaques à Gaza-ville avec l’objectif de s’emparer de cette agglomération qu’elle présente comme l’un des derniers bastions du Hamas dan le territoire.”Les Israéliens ont commencé à mener des opérations là-bas (Gaza-ville). Nous pensons que nous avons une très courte fenêtre de temps pour qu’un accord puisse être conclu” avec le Hamas, a dit M. Rubio, en évoquant “probablement quelques jours et peut-être quelques semaines”.Il a déclaré que les Etats-Unis préfèreraient une solution diplomatique qui verrait une démilitarisation du Hamas, avant d’ajouter: “parfois, lorsqu’on traite avec un groupe de sauvages comme le Hamas, ce n’est pas possible, mais nous espérons que cela puisse arriver.”Le secrétaire d’Etat, qui a rencontré lundi à Jérusalem des familles des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre, a reconnu que le Hamas disposait d’un moyen de pression en les retenant.”S’il n’y avait pas d’otages (…) cette guerre aurait pris fin il y a un an et demi”, a-t-il estimé.Le Forum des familles des otages a déclaré dans un communiqué que celles-ci étaient “terrifiées” pour leurs proches après l’intensification des frappes à Gaza. M. Netanyahu “fait tout pour qu’il n’y ait pas d’accord et pour ne pas les ramener”.Le déplacement de M. Rubio dans la région est intervenu après une attaque israélienne inédite le 9 septembre à Doha contre des chefs du Hamas qui ont survécu selon le mouvement.- “Un génocide à Gaza” -Après Jérusalem, M. Rubio est arrivé mardi à Doha pour exprimer à l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani le soutien américain après la frappe israélienne au Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas et un allié des Etats-Unis.Le président américain Donald Trump, qui a critiqué cette attaque, a assuré lundi qu’Israël “ne frappera (plus) au Qatar”.M. Rubio a affirmé que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour parvenir à un accord à Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.L’ONU y a déclaré la famine, ce qu’Israël dément.Mardi, Israël a “rejeté catégoriquement le rapport biaisé et mensonger” d’une commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU qui l’accuse de commettre un “génocide” dans la bande de Gaza.La commission est arrivée “à la conclusion qu’un génocide se produit à Gaza et continue de se produire”, a déclaré à l’AFP sa présidente, Navi Pillay. “La responsabilité incombe à l’Etat d’Israël.”

Le deuil ultramédiatisé et militant de la veuve de Charlie Kirk

Erika Kirk, la veuve de l’influenceur conservateur américain Charlie Kirk, tué en pleine réunion publique la semaine passée, a choisi de vivre son deuil de manière ultramédiatisée, déterminée à porter le combat idéologique que le couple partageait.Agée de 36 ans, mariée depuis 2021 et mère de deux jeunes enfants, sacrée Miss Arizona en 2012 et installée en famille dans cet Etat de l’ouest du pays, la jeune veuve aux yeux bleus perçants et à la longue chevelure blonde, croix autour du cou, défend la vision de Charlie Kirk, chantre d’une Amérique chrétienne et traditionaliste.Deux jours après que le porte-drapeau de la jeunesse trumpiste, à la tête du mouvement conservateur Turning Point USA, a été tué par balle sur un campus universitaire américain, elle a pris la parole sur les réseaux sociaux pour une déclaration aux airs de profession de foi.”Le mouvement que mon mari a construit ne mourra pas”, a-t-elle promis, debout à côté du fauteuil depuis lequel il animait son podcast très écouté.”Ceux qui font le mal et sont responsables de l’assassinat de mon mari n’ont aucune idée de ce qu’ils ont fait, a-t-elle martelé. Ils ont tué Charlie parce qu’il prêchait un message de patriotisme, de foi, et d’amour miséricordieux de Dieu.”- Foi imprégnée -“Vous n’avez aucune idée de ce que vous venez de déclencher. Vous n’avez aucune idée du feu que vous avez allumé à l’intérieur de cette femme. Les larmes de cette veuve vont résonner dans le monde entier comme un cri de guerre”, a-t-elle poursuivi, en appelant les jeunes sensibles à son message à rejoindre le mouvement cofondé par son époux et en remerciant personnellement Donald Trump pour son soutien.Le président républicain a annoncé qu’il serait présent à la cérémonie d’hommage organisée dimanche en Arizona, à Glendale, dans un stade de plus de 60.000 places.Les activités d’entrepreneuse et podcasteuse d’Erika Kirk sont imprégnées de sa foi chrétienne revendiquée. Sa ligne de vêtements baptisée “Proclaim” affiche citations de la Bible et imagerie religieuse. Avec “Biblein365”, elle propose un accompagnement quotidien pour lire la Bible en un an. Son podcast hebdomadaire ambitionne de “vous permettre de respirer profondément en vous disant +Dieu s’en charge+”, décrit-elle sur son site internet.Diplômée en droit, et en science politique et relations internationales, elle dit actuellement faire un doctorat en études bibliques dans une université évangélique.Suivie par plus de 5 millions d’abonnés sur Instagram, Erika Kirk y partage son deuil au plus près. Dans un ensemble de photos et de vidéos posté vendredi, elle s’expose tenant et embrassant la main de son mari décédé, penchée sur son cercueil à demi ouvert. Elle se montre aussi courbée de chagrin sur le tarmac d’un aéroport aux côtés de JD Vance et de sa femme Usha, avant que la dépouille de Charlie Kirk ne soit transportée à bord de l’avion du vice-président américain.- Couple modèle -L’image publique de leur couple a pu être utilisée par Charlie et Erika Kirk comme produit d’appel pour le mouvement conservateur de l’influenceur proche de Donald Trump.A Dallas en juin, elle accompagnait son époux sur scène au plus grand rassemblement de jeunes femmes conservatrices du pays, organisé par Turning Point USA.”Vous ne gâchez pas votre diplôme quand vous élevez vos enfants dans la sagesse, l’amour et la vérité. Je ne veux pas que vous couriez après un salaire”, leur avait adressé Erika Kirk, citée par le New York Times, en considérant que se marier “après trente ans” n’était “pas idéal”.”Dieu est tellement merveilleux. Quand j’ai rencontré Charlie, avoir une carrière est devenu le cadet de mes soucis”, s’était-elle confiée.”Notre combat n’est pas seulement politique, il est avant tout spirituel”, a souligné la veuve de Charlie Kirk vendredi, en s’engageant à ce que son mouvement devienne “plus fort, plus sonore, plus ambitieux, et plus grand que jamais”.Signe de la résonance de leur cause commune, des millions de dollars de dons ont été accumulés par diverses initiatives de soutien depuis le jour où le populaire influenceur a été tué.

“Il n’y a rien ici”, faute d’emplois, les jeunes Népalais contraints à l’exil

“Il n’y aura bientôt plus de jeunes pour porter nos cercueils”, se lamente l’élu d’un village népalais frappé par l’exode de la “Génération Z”, qui a manifesté la semaine dernière pour protester contre la corruption et le chômage.”Au moins 25% de nos jeunes sont déjà partis, laissant derrière eux des maisons vides (…) les personnes âgées se retrouvent seules”, explique Shyam Bahadur Khatri, 69 ans. A une heure de route de Katmandou, Pharphing concentre les difficultés qui ont conduit la jeunesse népalaise à laisser éclater sa colère.Selon le dernier bilan officiel, la répression des manifestations puis les émeutes qui ont causé la chute, la semaine dernière, du gouvernement se sont soldées par au moins 72 morts.Des nombreuses revendications des protestataires, l’accès à l’emploi arrive en tête.Les dernières estimations de la Banque mondiale révèlent que plus de 20% des 15-24 ans étaient au chômage en 2024.Faute d’usines, les jeunes de Pharping travaillent dans l’agriculture comme saisonniers, guère plus de deux mois par an. “Ils n’ont pas d’autre choix que de s’exiler”, résume M. Khatri.Agé de 31 ans, Santosh Sunar a déjà travaillé un temps à Bangalore, dans le sud de l’Inde. Faute d’avoir trouvé un emploi au pays, il sait qu’il devra sûrement repartir à l’étranger.”C’est difficile de vivre loin de ma femme”, serveuse à Dubaï, “et ce sera encore plus dur de quitter ma mère et ma fille”, anticipe déjà le père de famille.   “Mais il n’y a aucune opportunité ici, même après des études”, insiste Santosh Sunar, “partir n’est pas un choix mais une question de survie”.- “Pas d’autre choix” -Chaque année, des centaines de milliers de Népalais sont contraints de s’expatrier pour trouver du travail en Inde ou au Moyen-Orient. L’an dernier, ce nombre a atteint 839.000, selon les statistiques du gouvernement népalais.Les transferts de fonds depuis l’étranger sont devenus vitaux pour l’économie du Népal.En 2024, ils ont représenté un tiers de son produit intérieur brut, soit le quatrième taux le plus élevé au monde, selon la Banque mondiale.A la tête du nouveau gouvernement provisoire chargé de mener le pays à des élections en mars prochain, l’ex-cheffe de la Cour suprême, Sushila Karki, s’est engagée à répondre aux revendications des jeunes contestataires. “Je ne suis pas allé à Katmandou (pour manifester) mais je soutiens pleinement leurs revendications”, affirme Santosh Sunar.Sa mère, Maiya Sunar, 48 ans, ne cache pas sa tristesse à l’idée de voir son fils repartir. “Je comprends”, s’empresse-t-elle d’ajouter, “les jeunes n’ont pas d’autre choix”.Kamala Sunar, sa voisine de 40 ans, s’apprête elle aussi à voir sa fille aînée Rakshya, 27 ans, mère célibataire d’une fillette de deux ans, prendre la route de l’exil.Sa cadette, Diksha, 24 ans, vit déjà à Dubaï où elle est femme de ménage.”Elle m’a conseillé de ne pas suivre son exemple car les horaires sont très lourds et les conditions de vie difficiles”, explique Rakshya. “Mais quelle vie puis-je offrir à ma fille ici ? Il n’y a rien”.”Si je travaille dur quelques années et que j’économise de l’argent pour lui payer des études”, veut croire la jeune femme, “elle aura peut-être un avenir meilleur”.

“Il n’y a rien ici”, faute d’emplois, les jeunes Népalais contraints à l’exil

“Il n’y aura bientôt plus de jeunes pour porter nos cercueils”, se lamente l’élu d’un village népalais frappé par l’exode de la “Génération Z”, qui a manifesté la semaine dernière pour protester contre la corruption et le chômage.”Au moins 25% de nos jeunes sont déjà partis, laissant derrière eux des maisons vides (…) les personnes âgées se retrouvent seules”, explique Shyam Bahadur Khatri, 69 ans. A une heure de route de Katmandou, Pharphing concentre les difficultés qui ont conduit la jeunesse népalaise à laisser éclater sa colère.Selon le dernier bilan officiel, la répression des manifestations puis les émeutes qui ont causé la chute, la semaine dernière, du gouvernement se sont soldées par au moins 72 morts.Des nombreuses revendications des protestataires, l’accès à l’emploi arrive en tête.Les dernières estimations de la Banque mondiale révèlent que plus de 20% des 15-24 ans étaient au chômage en 2024.Faute d’usines, les jeunes de Pharping travaillent dans l’agriculture comme saisonniers, guère plus de deux mois par an. “Ils n’ont pas d’autre choix que de s’exiler”, résume M. Khatri.Agé de 31 ans, Santosh Sunar a déjà travaillé un temps à Bangalore, dans le sud de l’Inde. Faute d’avoir trouvé un emploi au pays, il sait qu’il devra sûrement repartir à l’étranger.”C’est difficile de vivre loin de ma femme”, serveuse à Dubaï, “et ce sera encore plus dur de quitter ma mère et ma fille”, anticipe déjà le père de famille.   “Mais il n’y a aucune opportunité ici, même après des études”, insiste Santosh Sunar, “partir n’est pas un choix mais une question de survie”.- “Pas d’autre choix” -Chaque année, des centaines de milliers de Népalais sont contraints de s’expatrier pour trouver du travail en Inde ou au Moyen-Orient. L’an dernier, ce nombre a atteint 839.000, selon les statistiques du gouvernement népalais.Les transferts de fonds depuis l’étranger sont devenus vitaux pour l’économie du Népal.En 2024, ils ont représenté un tiers de son produit intérieur brut, soit le quatrième taux le plus élevé au monde, selon la Banque mondiale.A la tête du nouveau gouvernement provisoire chargé de mener le pays à des élections en mars prochain, l’ex-cheffe de la Cour suprême, Sushila Karki, s’est engagée à répondre aux revendications des jeunes contestataires. “Je ne suis pas allé à Katmandou (pour manifester) mais je soutiens pleinement leurs revendications”, affirme Santosh Sunar.Sa mère, Maiya Sunar, 48 ans, ne cache pas sa tristesse à l’idée de voir son fils repartir. “Je comprends”, s’empresse-t-elle d’ajouter, “les jeunes n’ont pas d’autre choix”.Kamala Sunar, sa voisine de 40 ans, s’apprête elle aussi à voir sa fille aînée Rakshya, 27 ans, mère célibataire d’une fillette de deux ans, prendre la route de l’exil.Sa cadette, Diksha, 24 ans, vit déjà à Dubaï où elle est femme de ménage.”Elle m’a conseillé de ne pas suivre son exemple car les horaires sont très lourds et les conditions de vie difficiles”, explique Rakshya. “Mais quelle vie puis-je offrir à ma fille ici ? Il n’y a rien”.”Si je travaille dur quelques années et que j’économise de l’argent pour lui payer des études”, veut croire la jeune femme, “elle aura peut-être un avenir meilleur”.

Drug cheats put India Olympic bid and careers at risk

Indian sport is battling to shake off its reputation for being one of the world’s worst doping offenders as the country pushes an ambitious bid to host the 2036 Olympics.The International Olympic Committee (IOC) has raised concerns about the number of Indian competitors taking performance-enhancing drugs and so too has the country’s best-known athlete.The 2021 Olympic javelin champion Neeraj Chopra made a blunt admission earlier this year.”Doping is a big problem in India among our athletes,” he told local media, saying they instead should “eat well, rest well and work hard”.The Indian Olympic Association (IOA) last month formed a new anti-doping panel after the IOC flagged India’s poor record.The government has passed a new national anti-doping bill aiming to tighten enforcement, expand testing facilities and “ensure the highest standards of integrity” in sports.”Obviously the IOC would want to make sure that in awarding the Games to a country, the host has a robust doping policy and governance,” Michael Payne, former IOC marketing director, told AFP.The World Anti-Doping Agency (WADA) lists India among the worst offenders among nations submitting more than 1,000 samples.India’s national anti-doping agency, NADA, insists the figures reflect more aggressive testing in the nation of 1.4 billion people.From 5,606 samples collected in 2023, 213 came back positive.The synthetic steroid stanozolol is the most widely used banned substance taken by Indian athletes, experts say.                                      – Careers at stake -Despite its vast population India has won only 10 Olympic golds in its history. Experts say desperation to add to that and escape poverty is one reason why some Indian athletes are prepared to risk doping.Success in sports can be a ticket to coveted government jobs, often with the police or armed forces.That provides life-long financial security after their sporting careers end.”Athletes know that they can be punished but still put their careers at stake,” lawyer Saurabh Mishra, who has defended athletes in doping scandals, said.”(They know that) getting a medal will help them clinch a government job.”Athletics leads India’s doping violations, followed by wrestling, where 19 athletes were recently banned.In July under-23 wrestling champion and Paris Olympics quarter-finalist Reetika Hooda tested positive and was provisionally suspended.Mishra said some athletes are victims of ignorance, consuming banned substances through supplements or medicines, but others take risks knowingly.Sometimes they are encouraged by their coaches to dope.Sports medicine expert Saranjeet Singh, who has written extensively on doping in India, said a recent surge in violations was only partly due to stricter testing.”They cannot achieve the level of performance that they want at international level and use banned drugs for a short cut,” Singh told AFP.- Bigger hurdles -India now faces a race to prove its credibility, as it competes with the likes of Indonesia, Turkey, Chile and Qatar for the 2036 Games.The former IOC marketing director Payne noted that many past Olympic hosts had chequered doping histories.While doping is an issue, India’s greater obstacle to staging an Olympics lies elsewhere, he said.”The bigger issue is confidence in the overall operational delivery capabilities of the host, and there India has a lot of work to do,” Payne said.He was referring to the corruption-riddled 2010 Commonwealth Games in New Delhi, memories of which still linger. “That is the biggest hurdle facing India’s bid,” Payne said.