What we know about Israel’s attack on Hamas in Qatar

In a stunning development, Israel launched a surprise air raid targeting Hamas leaders in Qatar’s capital Doha Tuesday, killing six people including the son of the group’s lead negotiator in ceasefire talks.While Israel has not disclosed the results of the operation, Hamas said its senior officials survived the barrage, while several others were killed.  Here is a breakdown of the details of the strike on the tiny Gulf state that has served as a key mediator in the Gaza war. – What happened? -The attack occurred at 3:46 pm (1246 GMT) in a residential neighbourhood in north Doha, which is also home to diplomats, foreign dignitaries, embassies, schools and a daycare centre. Witnesses reported hearing several explosions and seeing thick smoke rising from the area. The strikes targeted a villa complex housing Hamas members, which was quickly sealed off by police. Access to the area remained restricted on Wednesday.Qatar has hosted Hamas’s political bureau since 2012 — with the blessing of the United States that has sought to maintain a communication channel with the group. Former Hamas leader Ismail Haniyeh was buried in the emirate after his assassination in Tehran in July 2024 in an attack attributed to Israel. His predecessor Khaled Meshaal, along with Khalil al-Hayya — the movement’s lead negotiator in the Gaza ceasefire talks — are based in the emirate. – Who were the targets? -According to sources close to the movement, six Hamas leaders — including Hayya, former leader Meshaal and Zaher Jabarin, who heads the movement in the Israeli-occupied West Bank — were in the building targeted by Israel at the time of the strikes. AFP has been unable to reach any of them since. A Hamas official, Souheil al-Hindi, stated Tuesday evening that the group was meeting to discuss President Donald Trump’s latest ceasefire proposal aiming to end the war in Gaza. The movement’s leaders survived the attack, he added. However, five other members were killed, along with a member of Qatar’s security forces, he added. – Who was killed? -The Qatari interior ministry has confirmed the deaths of three people so far — Qatari officer Badr Saad Mohammed al-Humaidi al-Dosari, who was on the premises, Hamam Khalil al-Hayya, son of Hamas’s chief negotiator, and Mumen Hassoun, described by the movement as a bodyguard. Hamas announced that three other people were also killed — Jihad Labad, who was director of Khalil al-Hayya’s office, as well as bodyguards Ahmad Mamlouk and Abdallah Abdelwahd. – How has Qatar reacted? -In short, Qatar is furious.Qatar, a key Western ally that hosts a large US military base, said it was caught off guard by the strike and slammed the attack, calling it a “blatant violation” of its sovereignty. The strike marked the second time the Gulf state had been targeted with a barrage in recent months. In June, Iran fired a barrage of missiles at the US base following a US attack on Iran’s nuclear facilities. “Qatar’s air defences responded with precision to the waves of Iranian missiles, but the Israeli enemy used weapons that were undetectable by radar,” said Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani. He went on to emphasise that his country was informed by its US allies only after the attack had begun. President Trump said he was only informed of the air raid at the last minute.  “I immediately directed special envoy Steve Witkoff to inform the Qataris of the impending attack, which he did, however, unfortunately, too late to stop the attack,” he said.  

Foot: Turbulences en vue pour Vincent Labrune?

Trois nouveaux présidents de club de L1 doivent être élus mercredi au conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP), des arrivées qui pourraient modifier le rapport de forces au sein de l’instance et déstabiliser l’assise de son président Vincent Labrune, de plus en plus contesté.Vincent Labrune pourrait perdre quelques plumes mercredi. La question est de savoir s’il pourrait en perdre jusqu’à être renversé dans les semaines à venir. “Je ne le crois pas, il a quand même quelques soutiens au sein du conseil d’administration”, pronostique pour l’AFP une source proche de l’instance. Il n’empêche, ce changement à venir est loin d’être anodin et pourrait au minimum rebattre quelques cartes.Le conseil d’administration de la LFP doit renouveler le collège des représentants des clubs de L1 à la suite de la descente en L2 de Reims, dont le président Jean-Pierre Caillot était membre, et aux départs de Damien Commoli de la présidence de Toulouse pour celle de la Juventus Turin et de Jean-Pierre Rivère de Nice. – “Diminuer l’influence de Labrune” -Quatre candidats sont en lice pour ces trois postes vacants: Fabrice Bocquet (Nice), Loïc Féry (Lorient), Waldemar Kita (Nantes) et Jean-Michel Roussier (Le Havre). Le cas du président du Havre est quelque peu à part, puisque il a déjà exprimé à plusieurs reprises son opposition à la gouvernance actuelle de la LFP avec laquelle il est en contentieux juridique. Le positionnement des autres n’est pas aussi net concernant Vincent Labrune, qui avait été largement réélu à la présidence de la LFP en septembre 2024, avec 14 voix pour sur 17 votants au CA. Mais il semble que tous ne soient pas des pro-Labrune.”En tout cas vous pouvez être sûrs que ces changements vont faire diminuer l’influence de Labrune, et aussi celle de Nasser Al-Khelaifi, le président du Paris SG, les deux sont évidemment très liés”, estime cette même source. Vincent Labrune a souvent été critiqué pour sa proximité avec le président du Paris SG, également président de beIN Media Group dont la branche française diffuse un match de L1 par journée pour 100 millions d’euros annuels.Depuis sa réélection, le sol est devenu un peu plus mouvant pour Vincent Labrune, considéré par certains comme responsable de la crise financière qui frappe le football professionnel français en raison de la baisse drastique des droits TV. La nomination de Nicolas de Tavernost à la tête de LFP Media a vidé de sa substance son rôle effectif. Le lancement réussi de Ligue 1+, avec au moins 600.000 abonnés annoncés pour la première semaine de championnat, a probablement aussi convaincu les dirigeants de clubs que cette solution aurait pu être mise en place bien plus tôt et éviter l’épisode DAZN, même si les perspectives de recettes pour la LFP sont très incertaines.Les opposants déclarés à Labrune ont en tout cas saisi le rendez-vous de mercredi pour engager le fer, y voyant l’occasion d’enclencher une dynamique pour se débarrasser de l’ancien président de Marseille. Dans un entretien au vitriol accordé vendredi au Figaro, Franck McCourt, le propriétaire de l’OM, et son homologue de Lens Joseph Oughourlian, ont lâché leurs coups. Ils décrivent une LFP gérée “de manière irrationnelle”, une gouvernance “opaque et inefficace”, une ligue “qui ne représente plus les clubs”, “un fiasco” autour des droits TV, et des frais de fonctionnement qui “ont explosé”… – “Une honte ” -“C’est une honte que nous en soyons arrivés là”, s’est insurgé Joseph Oughourlian qui, trois jours plus tard sur RMC, a estimé que “beaucoup de présidents de clubs (…) n’ont pas envie de s’exprimer. Mais ils n’en pensent pas moins”. “Il ne s’agit pas d’une vendetta personnelle vis-à-vis de Vincent Labrune (…) Son départ n’est pas le but de toute notre stratégie”, a-t-il malgré tout assuré.L’entourage du président de la LFP a répondu, dénonçant “une fausse polémique” initiée par ceux “qui n’ont jamais digéré l’élection de 2024”. “Il est ainsi assez étonnant de voir Joseph Oughourlian, après avoir martelé pendant deux ans que la Ligue 1+ était la solution, nous expliquer aujourd’hui que ça ne rapporte finalement pas assez ! Dans toute organisation, il y a une majorité qui travaille et une minorité qui s’agite”, a également estimé son entourage auprès de l’AFP.Pour que Vincent Labrune soit destitué, il faudrait qu’une majorité de clubs demandent la tenue d’une assemblée générale extraordinaire pour pouvoir voter son départ. Un scénario encore toutefois loin d’être écrit.

L’Otan a aidé à intercepter des drones “russes” envoyés contre la Pologne pour “tester” les Occidentaux

L’Otan a aidé à intercepter des drones que les Occidentaux jugent délibérément envoyés dans la nuit par la Russie contre la Pologne pour les “tester”, les Etats-Unis assurant se tenir aux côtés de leurs alliés.”Il n’y avait aucune intention d’attaquer des cibles sur le territoire polonais”, a répondu  mercredi à ces accusations le ministère russe de la Défense, dans un message portant sur de nouvelles frappes nocturnes contre l’Ukraine, sans pour autant confirmer que ces aéronefs sans pilote étaient bien entrés dans l’espace aérien polonais. “Nous sommes prêts à mener des consultations à ce sujet avec le ministère polonais de la Défense”, a-t-il ajouté.Et ce alors que le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a martelé que ces drones avaient “manifestement été dirigés” dans ce but, y voyant une nouvelle “provocation des forces armées russes”. “Il n’y a absolument aucune raison de supposer qu’il s’agit d’erreurs de trajectoire ou d’incidents similaires”, a-t-il insisté.”Il s’agit d’un incident très, très sérieux. (…) Cela montre encore une fois à quelle menace nous sommes confrontés et à quel point nous sommes testés par la Russie”, a renchéri un porte-parole du gouvernement allemand, Sebastian Hille.”Nous soutenons nos alliés de l’Otan face à ces violations de l’espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire” de l’Alliance, a quant à lui déclaré l’ambassadeur américain auprès de cette organisation Matthew Whitaker.- Une première pour l’Otan -“De nombreux drones ont pénétré dans l’espace aérien polonais pendant la nuit et ont été confrontés aux défenses antiaériennes polonaises et de l’Otan”, selon sa porte-parole Allison Hart.L’Alliance a été “très efficace” pour contrer cette “dangereuse” intrusion, “intentionnelle ou non”, s’est à cet égard félicité son secrétaire général Mark Rutte avant d’avertir Moscou que “nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’Otan”.C’est d’ailleurs “la première fois que des avions de l’Otan ont affronté des menaces potentielles dans l’espace aérien allié”, a souligné un porte-parole du Shape, le quartier général des forces de cette organisation en Europe.”Dix-neuf violations ont été identifiées” et “nous avons actuellement confirmé que trois drones ont été abattus”, a dit le Premier ministre Donald Tusk devant le Parlement polonais, donnant un premier bilan de l’opération qui a duré “toute la nuit”.Ni les drones ni leur destruction n’ont apparemment fait de victimes, a-t-il souligné au sujet de l”‘action russe” qu’il a qualifiée de “provocation à grande échelle”.Sept drones et les débris d’un projectile encore indéterminé ont été retrouvés, selon le ministère polonais de l’Intérieur, qui a précisé qu’une maison et une voiture avaient été endommagées dans l’est de la Pologne.Varsovie a demandé à l’Otan d’activer l’article 4 du traité de l’Atlantique Nord qui stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”.- “Sans précédent” -Ces intrusions “sans précédent”, d’après la Pologne, à la fois membre de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique, surviennent à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre.Le Bélarus, une ancienne république soviétique et un allié clé de la Russie, qui s’est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l’Ukraine en février 2022, a à ce sujet affirmé mercredi avoir abattu des drones au-dessus de son territoire dans la nuit, sans en préciser la provenance. D’après son ministère de la Défense, de tels aéronefs sans pilote ayant “perdu leur trajectoire” ont été détruits, sans dire s’ils étaient russes ou ukrainiens. La Pologne a décrété la fermeture de sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et annoncé en réponse aux manoeuvres Zapad un exercice militaire avec des alliés sur son sol qui doit au total rassembler 30.000 soldats. Evoquant un “ciblage délibéré”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu’au moins huit drones russes avaient été “dirigés vers la Pologne”. Simultanément, la Russie a envoyé 458 drones et missiles contre l’Ukraine, selon l’armée ukrainienne.”L’Ukraine propose depuis longtemps à ses partenaires la création d’un système commun de défense antiaérienne afin de garantir la destruction” de ces engins, a expliqué M. Zelensky sur X.Plusieurs alliés de Varsovie ont vivement réagi. Le président français Emmanuel Macron a ainsi appelé Moscou à “mettre fin à cette fuite en avant”.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a pour sa part dénoncé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”. “Je pense que ce que (Vladimir) Poutine veut montrer, ce qu’il veut vraiment faire, c’est tester jusqu’où il peut aller”, a-t-elle encore dit.En août, Varsovie avait adressé à Moscou une note de protestation après la chute et l’explosion d’un drone dans l’est de la Pologne. En 2023, un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais en survolant sa frontière avec l’Ukraine.

L’Otan a aidé à intercepter des drones “russes” envoyés contre la Pologne pour “tester” les Occidentaux

L’Otan a aidé à intercepter des drones que les Occidentaux jugent délibérément envoyés dans la nuit par la Russie contre la Pologne pour les “tester”, les Etats-Unis assurant se tenir aux côtés de leurs alliés.”Il n’y avait aucune intention d’attaquer des cibles sur le territoire polonais”, a répondu  mercredi à ces accusations le ministère russe de la Défense, dans un message portant sur de nouvelles frappes nocturnes contre l’Ukraine, sans pour autant confirmer que ces aéronefs sans pilote étaient bien entrés dans l’espace aérien polonais. “Nous sommes prêts à mener des consultations à ce sujet avec le ministère polonais de la Défense”, a-t-il ajouté.Et ce alors que le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a martelé que ces drones avaient “manifestement été dirigés” dans ce but, y voyant une nouvelle “provocation des forces armées russes”. “Il n’y a absolument aucune raison de supposer qu’il s’agit d’erreurs de trajectoire ou d’incidents similaires”, a-t-il insisté.”Il s’agit d’un incident très, très sérieux. (…) Cela montre encore une fois à quelle menace nous sommes confrontés et à quel point nous sommes testés par la Russie”, a renchéri un porte-parole du gouvernement allemand, Sebastian Hille.”Nous soutenons nos alliés de l’Otan face à ces violations de l’espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire” de l’Alliance, a quant à lui déclaré l’ambassadeur américain auprès de cette organisation Matthew Whitaker.- Une première pour l’Otan -“De nombreux drones ont pénétré dans l’espace aérien polonais pendant la nuit et ont été confrontés aux défenses antiaériennes polonaises et de l’Otan”, selon sa porte-parole Allison Hart.L’Alliance a été “très efficace” pour contrer cette “dangereuse” intrusion, “intentionnelle ou non”, s’est à cet égard félicité son secrétaire général Mark Rutte avant d’avertir Moscou que “nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’Otan”.C’est d’ailleurs “la première fois que des avions de l’Otan ont affronté des menaces potentielles dans l’espace aérien allié”, a souligné un porte-parole du Shape, le quartier général des forces de cette organisation en Europe.”Dix-neuf violations ont été identifiées” et “nous avons actuellement confirmé que trois drones ont été abattus”, a dit le Premier ministre Donald Tusk devant le Parlement polonais, donnant un premier bilan de l’opération qui a duré “toute la nuit”.Ni les drones ni leur destruction n’ont apparemment fait de victimes, a-t-il souligné au sujet de l”‘action russe” qu’il a qualifiée de “provocation à grande échelle”.Sept drones et les débris d’un projectile encore indéterminé ont été retrouvés, selon le ministère polonais de l’Intérieur, qui a précisé qu’une maison et une voiture avaient été endommagées dans l’est de la Pologne.Varsovie a demandé à l’Otan d’activer l’article 4 du traité de l’Atlantique Nord qui stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”.- “Sans précédent” -Ces intrusions “sans précédent”, d’après la Pologne, à la fois membre de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique, surviennent à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre.Le Bélarus, une ancienne république soviétique et un allié clé de la Russie, qui s’est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l’Ukraine en février 2022, a à ce sujet affirmé mercredi avoir abattu des drones au-dessus de son territoire dans la nuit, sans en préciser la provenance. D’après son ministère de la Défense, de tels aéronefs sans pilote ayant “perdu leur trajectoire” ont été détruits, sans dire s’ils étaient russes ou ukrainiens. La Pologne a décrété la fermeture de sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et annoncé en réponse aux manoeuvres Zapad un exercice militaire avec des alliés sur son sol qui doit au total rassembler 30.000 soldats. Evoquant un “ciblage délibéré”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu’au moins huit drones russes avaient été “dirigés vers la Pologne”. Simultanément, la Russie a envoyé 458 drones et missiles contre l’Ukraine, selon l’armée ukrainienne.”L’Ukraine propose depuis longtemps à ses partenaires la création d’un système commun de défense antiaérienne afin de garantir la destruction” de ces engins, a expliqué M. Zelensky sur X.Plusieurs alliés de Varsovie ont vivement réagi. Le président français Emmanuel Macron a ainsi appelé Moscou à “mettre fin à cette fuite en avant”.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a pour sa part dénoncé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”. “Je pense que ce que (Vladimir) Poutine veut montrer, ce qu’il veut vraiment faire, c’est tester jusqu’où il peut aller”, a-t-elle encore dit.En août, Varsovie avait adressé à Moscou une note de protestation après la chute et l’explosion d’un drone dans l’est de la Pologne. En 2023, un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais en survolant sa frontière avec l’Ukraine.

Harris slams Biden reelection bid as ‘recklessness’

Former US vice president Kamala Harris said it was “recklessness” to let Joe Biden run for a second term as president, in an excerpt released Wednesday from her upcoming memoir.Harris — who replaced Biden as the 2024 Democratic presidential candidate but lost to Donald Trump — admitted that the then-81-year-old got “tired” and was prone to stumbles that showed his age.She also lashed out at White House staff whom she accused of failing to support her — and sometimes actively hindering her — while she was Biden’s deputy, “‘It’s Joe and Jill’s decision.’ We all said that, like a mantra, as if we’d all been hypnotized. Was it grace, or was it recklessness? In retrospect, I think it was recklessness,” Harris said in the first extract from “107 Days”, published by The Atlantic magazine.”The stakes were simply too high. This wasn’t a choice that should have been left to an individual’s ego, an individual’s ambition. It should have been more than a personal decision.”Biden stunned the world by dropping out of the race in July 2024 after a disastrous debate with Trump sparked questions about his age and mental acuity.Harris denied that there had been any conspiracy to hide Biden’s condition but said it was clear there were issues with his age.”On his worst day, he was more deeply knowledgeable, more capable of exercising judgment, and far more compassionate than Donald Trump on his best,” she wrote. “But at 81, Joe got tired. That’s when his age showed in physical and verbal stumbles.”Harris also lashed out at White House staff whom she said failed to support her when she was vice president, saying that Biden’s team did not want her to outshine her boss.”When the stories were unfair or inaccurate, the president’s inner circle seemed fine with it. Indeed, it seemed as if they decided I should be knocked down a little bit more,” Harris wrote.She added that she had “shouldered the blame” for Biden’s border policy, which Trump capitalized on in the election.Harris lost comprehensively to Republican Trump after the shortest presidential campaign in modern US history lasting just over three months — the 107 days in the title of her memoir.

Loin d’Abidjan, des jeunes choisissent d’entreprendre dans l’ouest rural de la Côte d’Ivoire

Etudiant, Abou Fofana a connu le tumulte incessant d’Abidjan, capitale économique ivoirienne de quelque 6 millions d’habitants. Le temps d’obtenir un BTS agricole et ce fermier de 33 ans est retourné vivre dans son village natal de l’ouest: Sangouiné, 63.000 âmes et des montagnes.L’AFP a rencontré plusieurs jeunes qui, à rebours de l’exode rural, ont choisi de se réinstaller dans l’ouest ivoirien, une des zones les plus pauvres de ce pays où 75% de la population a moins de 35 ans.Sangouiné est situé entre Man, la plus grande ville de l’ouest et Danané, proche de la Guinée. Dans cette région particulièrement touchée par les crises politiques meurtrières ayant miné la Côte d’Ivoire dans les années 2000, le réseau routier, en travaux par endroits, reste difficilement praticable.Pas de quoi décourager Abou Fofana qui s’est installé il y a sept ans sur le terrain de deux hectares que son père lui a légué. Marié et père d’un enfant, il y élève des volailles nourries de maïs local, dans une ferme alimentée uniquement par l’énergie solaire.”Abidjan, j’y suis allé pour acquérir de la connaissance mais ma base et ma vision, c’est vraiment d’aider cette population rurale”, explique-t-il à l’AFP.”Quand je suis venu en 2019, il n’y avait pas d’éleveurs expérimentés dans la région, dans notre département”, se souvient-il.Son chiffre d’affaires a plus que quadruplé depuis qu’il s’est lancé, autour de 40 millions de francs CFA l’an dernier (60.000 euros).Sur son temps libre, Abou Fofana forme des agriculteurs, fait partie de la chefferie traditionnelle, préside une association de jeunesse… Une “jeunesse qui est ambitieuse, occupée, ça peut l’éloigner des crises, de la colère, de la frustration”, dit-il, sans toutefois s’inquiéter pour la présidentielle d’octobre, malgré les crises qui ont secoué la région dans le passé.Fin 2010 – début 2011, l’élection de l’actuel président Alassane Ouattara contestée par son rival historique Laurent Gbagbo avait plongé la Côte d’Ivoire dans des mois d’affrontements aux quelque 3.000 morts, dont un tiers dans l’ouest.Mais “nous avons encore assez de potentialités pour que les jeunes puissent venir” et ainsi “rendre un service à cette région”, assure-t-il.Zephirin Foro confirme. Lui aussi a quitté Abidjan pour s’installer à Sangouiné et se dit “satisfait de sa vie professionnelle et personnelle”.Il a ouvert il y a une dizaine d’années des débits de boissons et alimente les maquis du coin, des bars informels.”C’est une région fertile, tout marche. Souvent on entend la jeunesse qui dit qu’il n’y a pas de travail, alors qu’il y a beaucoup de choses à faire ici”, assure-t-il.- Pauvreté -Dans cette zone agricole, on vit majoritairement de la culture du riz, du manioc et du cacao, dont le pays est le premier producteur mondial.La région du Tonkpi, qui abrite Sangouiné, reste l’une des plus pauvres de Côte d’Ivoire avec la moitié des habitants qui vivent avec moins de 30.700 francs CFA par mois (46,8 euros), même si le chiffre est en recul d’environ 20% par rapport à 2018 selon les statistiques officielles.A quelque 200 km, dans la commune agricole de Bloléquin, Danielle Massandjé Bakayoko, 35 ans, a installé son atelier de menuiserie en 2023 après avoir, elle aussi, étudié et travaillé à Abidjan en tant qu’assistante de direction.”Je n’ai plus envie de repartir à Abidjan (…) à part pour des vacances, ou des raisons familiales”, confie-t-elle. “Les sorties sont coûteuses”, regrette-t-elle. A Bloléquin “avec 2.000 francs (3,20 euros), tu manges convenablement”.Un de ses apprentis, Lanciné Bamba, 22 ans, ne connaît pas la capitale économique. “Ca ne m’attire pas”, lance-t-il, “quand j’aurais fini, ce que je compte faire c’est ouvrir mon propre atelier”, ici ou dans une autre ville de l’ouest.Autour de Mme Bakayoko, “beaucoup de jeunes hommes et femmes entreprennent dans la restauration, l’élevage, le commerce”, constate-t-elle, “la région est en train de se reconstruire”.En parallèle de son travail, elle préside l’association de menuisiers qu’elle a créée et occupe un siège de conseillère régionale.Le ministère de la Jeunesse a annoncé en 2023 l’ouverture de centres d’aide à l’entrepreneuriat dans cinq villes du pays, dont Man.

Israël promet de frapper le Hamas partout après l’attaque au Qatar

Israël a prévenu mercredi que ses ennemis n’avaient “nulle part” où se cacher, au lendemain de frappes israéliennes à Doha visant des responsables du Hamas, une attaque ayant suscité une rare réprimande du président américain Donald Trump.Ce n’est pas la première fois qu’Israël affirme qu’il éliminera les responsables du mouvement islamiste palestinien, dont l’attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.Israël a annoncé avoir frappé mardi de “hauts responsables” de la direction du Hamas réunis à Doha. Les frappes ont fait six morts, mais les dirigeants visés ont survécu, a affirmé le mouvement palestinien.Selon des sources proches du mouvement, six dirigeants du Hamas, parmi lesquels Khalil al-Hayya, négociateur en chef, Khaled Mechaal, ancien numéro un, et Zaher Jabarine, responsable du mouvement en Cisjordanie, étaient dans le bâtiment visé au moment de l’attaque. L’AFP n’est parvenu à joindre aucun d’eux depuis lors.Le représentant permanent d’Israël au siège des Nations unies à New York, Danny Danon, a déclaré à la radio israélienne 103 FM qu’il était “trop tôt pour se prononcer sur le résultat” de la frappe.- “Où qu’ils soient” -“La politique sécuritaire d’Israël est claire: son bras long agira contre ses ennemis, où qu’ils soient. Ils n’ont nulle part où se cacher”, a déclaré mercredi le ministre israélien de la Défense Israël Katz sur X, après un avertissement similaire aux dirigeants du Hamas la semaine dernière. “Si les meurtriers et les violeurs du Hamas n’acceptent pas les conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre, en premier lieu la libération de tous les otages, et leur désarmement, ils seront détruits et Gaza sera détruite”, a-t-il ajouté.Lors de l’attaque du 7-Octobre, 251 personnes ont été enlevées. Parmi elles, 47 sont toujours retenues dans le territoire palestinien, dont 25 sont décédées selon l’armée israélienne.Défendant la décision de frapper les responsables du Hamas au Qatar, M. Danon a dit que son pays n’agissait “pas toujours selon les intérêts des Etats-Unis”, grand allié d’Israël. “Je suis très mécontent”, avait dit mardi soir M. Trump après l’attaque. Le Qatar, qui abrite une importante base militaire américaine, a condamné les frappes qui ont visé selon lui les domiciles de plusieurs membres du bureau politique du Hamas résidant dans l’émirat. Il a dit qu’il se réservait le droit d’y répondre, tout en disant qu’il continuerait de jouer le rôle de médiateur dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Un responsable du Hamas ayant requis l’anonymat a affirmé que l’attaque avait “ciblé une réunion des négociateurs du Hamas à Doha, où ils discutaient de la proposition du président Trump pour un cessez-le-feu”.Le mouvement palestinien a affirmé que “l’ennemi n’avait pas réussi à assassiner les membres de la délégation chargée des négociations” mais a fait état de six morts: le fils, trentenaire, de M. Hayya, le chef de son bureau et trois gardes du corps, ainsi qu’un policier qatari.- “Mauvais message” -Malgré les pressions internationales face aux risques encourus par les civils, l’armée israélienne a poursuivi mercredi son offensive contre la ville de Gaza, considérée comme le dernier grand bastion du groupe armé, et frappé une nouvelle tour d’habitations, d’après un journaliste de l’AFP.Le porte-parole arabophone de l’armée, Avichay Adraee, avait plus tôt émis un nouvel ordre d’évacuation aux habitants de la ville de Gaza, en particulier ceux habitant dans une tour et dans ses environs. L’armée a dit plus tard avoir frappé un grand immeuble, “utilisé par l’organisation terroriste Hamas”.Des images de l’AFP prises après la frappe montraient d’énormes colonnes de fumée s’élevant dans le ciel tandis que l’immeuble, situé dans l’ouest de Gaza, s’effondrait.Des photos de l’AFP montraient également des Palestiniens fouillant les décombres à la recherche d’objets récupérables.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.L’offensive de représailles israéliennes a fait au moins 64.656 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. Elle a dévasté le territoire palestinien, dont les quelque deux millions d’habitants assiégés font face à une catastrophe humanitaire.Face à la situation “inacceptable” à Gaza, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a proposé mercredi des sanctions contre les ministres “extrémistes” en Israël et une suspension partielle de l’accord d’association UE-Israël.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, lui a reproché d’envoyer “un mauvais message, qui renforce le Hamas”.