Stock markets rise amid geopolitical unrest

Global stock markets rose Wednesday, with some Asian indices reaching record heights, as expectations of more cuts to US interest rates offset escalating geopolitical tensions.The dollar steadied ahead of US inflation figures Wednesday that are set to play a part in guiding Federal Reserve decision-making on rates for the rest of the year.Tokyo’s stock market ended at an all-time high, as did Seoul where South Korean traders were hopeful the government will not implement plans to lower the capital gains tax threshold for stocks.Wall Street indices had rocketed to fresh highs Tuesday as markets digested weak US jobs data that added to expectations of lower American borrowing costs. In Europe, the Paris CAC 40 gained in early afternoon trading as France welcomed a new prime minister.President Emmanuel Macron on Tuesday appointed Sebastien Lecornu as prime minister, one day after his predecessor Francois Bayrou lost a confidence vote in parliament over planned austerity measures to reduce France’s debt.”The failure of… (the) austerity push signals that compromise will be needed, but for now, investors are focusing on the near-term boost to sentiment rather than the longer-term fiscal risks,” noted Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets.Kathleen Brooks, research director at XTB trading group, said “financial markets are once again defying gravity as we move through September, which is seasonally a weak month for stocks”. Wall Street’s “S&P 500 hit a record on Tuesday and brushed off concerns about an Israeli attack on Qatar”, she added.Traders appeared also to look past Russia’s overnight violation of Polish airspace. Gains for oil prices were relatively modest, while gas futures were unmoved after Israel’s strikes Tuesday against Hamas in gas-rich Qatar.Gold, a traditional safe haven investment, traded close to its recent record highs. Elsewhere, Jakarta’s stock market clawed back a large part of Tuesday’s heavy losses that came after President Prabowo Subianto removed finance minister Sri Mulyani Indrawati following deadly anti-government protests.While London was up overall, gains were capped slightly by a 10-percent plunge in the share price of Primark owner ABF following a poorly-received trading update regarding its clothing and food businesses.- Key figures at around 1045 GMT -London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 9,280.75 pointsParis – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,791.46Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 23,774.00Tokyo – Nikkei 225: UP 0.9 percent at 43,837.67 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.0 percent at 26,200.26 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,812.22 (close)New York – Dow: UP 0.4 percent at 45,711.34 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1700 from $1.1707 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3538 from $1.3527 Dollar/yen: UP at 147.46 from 147.42 yen Euro/pound: DOWN at 86.44 pence from 86.57 penceBrent North Sea Crude: UP 0.8 percent at $66.94 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $63.17 per barrel

“Bloquons tout”: des centaines d’actions mais pas de France à l’arrêt

Lycées, routes… Des centaines de blocages ou de tentatives, rapidement contrés par des forces de l’ordre en nombre, ont essaimé mercredi en France, mais le mouvement “Bloquons tout” peine à mettre le pays à l’arrêt pour exiger une autre politique.”Les manifs, ça sert à rien alors il faut bloquer. Contre les milliards donnés aux riches, le budget de la guerre qui double, et pour la retraite à 60 ans”, a déclaré une jeune militante qui se fait appeler Camille, sur un barrage filtrant à l’entrée de Dijon, qui a provoqué un embouteillage monstre sous les yeux impuissants des policiers municipaux.Pour la plupart, les actions se sont déroulées dans un calme relatif mais il y a eu quelques débordements comme sur la rocade de Rennes où un bus a été saccagé et incendié par des manifestants, a rapporté Star, le réseau de transports en commun de la ville.Le ministre de l’Intérieur démissionnaire et président Les Républicains (LR) Bruno Retailleau a dénoncé cette action et a de nouveau accusé “la mouvance de l’extrême gauche” d’avoir “confisqué” cette mobilisation née sur les réseaux sociaux et soutenue par la gauche, de LFI au PS.Visant La France Insoumise, il a condamné les députés qui ont “des mots d’ordre d’appel à l’insurrection, au soulèvement, ou bien à la violence”. Il a opposé la “France du courage, celle de ces hommes et de ces femmes en bleu, et de l’autre côté, la France du sabotage en noir”.- une centaine de lycées perturbés -En fin de matinée, près de 200 personnes avaient été arrêtées dont 159 en agglomération parisienne. Les gendarmes décomptaient 241 actions dans leur zone, rassemblant environ 10.000 manifestants.Un peu partout sur le territoire, y compris à La Réunion, des actions ont été lancées mais sans atteindre des cibles stratégiques. Elles se sont heurtées le plus souvent à l’action préventive des forces de l’ordre, comme à Marseille, où, prépositionnées à l’avance, elles ont empêché 200 personnes d’accéder à l’autoroute venant de Toulon.A la gare du Nord à Paris, la situation était tendue en fin de matinée avec les forces de l’ordre qui filtraient les entrées. Des manifestants assez jeunes arboraient des pancartes comme “le mépris déclenche la colère” tout en reprenant l’hymne des gilets jaunes “on est là, on est là, même si Macron ne veut pas nous, on est là !”, a constaté l’AFP.Une centaine de lycées étaient perturbés et 27 bloqués, selon le ministère de l’Education nationale, notamment à Paris, à Montpellier, Rennes et Lille.”Bloquer notre lycée, c’est bloquer l’Education nationale, ça représente l’éducation comme la veut Macron”, témoigne Lucia, 17 ans et en première au lycée Claude Monet dans le 13e.Des mobilisations étudiantes ont été recensées à Paris, Rennes, Grenoble, Montpellier, Toulouse, Lyon, Mulhouse et Nice, selon l’Union étudiante et l’Unef. Côté transports, la circulation des trains est coupée par des occupations de voies à Cherbourg et Valence, selon la SNCF qui a aussi mentionné une tentative d’intrusion dans la Gare du Nord à Paris et des “actes de malveillance”. A Paris et en Ile-de-France, les transports en commun connaissent quelques perturbations, “conformes aux prévisions” selon les opérateurs de transport. Le musée du Louvre à Paris a prévenu sur X qu'”en raison d’un mouvement social, certaines salles sont exceptionnellement fermées”.- “Budget mal géré” -Signe toutefois que les blocages restaient limités à la mi-journée: dans les raffineries TotalEnergies, où la CGT avait appelé à faire grève, la mobilisation était “très faible”, selon un responsable syndical à l’AFP.Ce mouvement horizontal, sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une enquête de la fondation Jean Jaurès.”Il y a un budget de l’Etat qui a été mal géré et on nous accuse d’être à l’origine de cette dette, et c’est à nous de travailler plus pour rembourser”, a déclaré à l’AFP Juliette, travailleuse sociale à Clermont-Ferrand âgée de 30 ans, qui n’a “pas l’habitude” de manifester et n’est pas syndiquée.Cette journée d’actions disparates est soutenu par certains syndicats. La CGT et Solidaires ont appelé à s’y joindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18.La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation. 

“Bloquons tout”: des centaines d’actions mais pas de France à l’arrêt

Lycées, routes… Des centaines de blocages ou de tentatives, rapidement contrés par des forces de l’ordre en nombre, ont essaimé mercredi en France, mais le mouvement “Bloquons tout” peine à mettre le pays à l’arrêt pour exiger une autre politique.”Les manifs, ça sert à rien alors il faut bloquer. Contre les milliards donnés aux riches, le budget de la guerre qui double, et pour la retraite à 60 ans”, a déclaré une jeune militante qui se fait appeler Camille, sur un barrage filtrant à l’entrée de Dijon, qui a provoqué un embouteillage monstre sous les yeux impuissants des policiers municipaux.Pour la plupart, les actions se sont déroulées dans un calme relatif mais il y a eu quelques débordements comme sur la rocade de Rennes où un bus a été saccagé et incendié par des manifestants, a rapporté Star, le réseau de transports en commun de la ville.Le ministre de l’Intérieur démissionnaire et président Les Républicains (LR) Bruno Retailleau a dénoncé cette action et a de nouveau accusé “la mouvance de l’extrême gauche” d’avoir “confisqué” cette mobilisation née sur les réseaux sociaux et soutenue par la gauche, de LFI au PS.Visant La France Insoumise, il a condamné les députés qui ont “des mots d’ordre d’appel à l’insurrection, au soulèvement, ou bien à la violence”. Il a opposé la “France du courage, celle de ces hommes et de ces femmes en bleu, et de l’autre côté, la France du sabotage en noir”.- une centaine de lycées perturbés -En fin de matinée, près de 200 personnes avaient été arrêtées dont 159 en agglomération parisienne. Les gendarmes décomptaient 241 actions dans leur zone, rassemblant environ 10.000 manifestants.Un peu partout sur le territoire, y compris à La Réunion, des actions ont été lancées mais sans atteindre des cibles stratégiques. Elles se sont heurtées le plus souvent à l’action préventive des forces de l’ordre, comme à Marseille, où, prépositionnées à l’avance, elles ont empêché 200 personnes d’accéder à l’autoroute venant de Toulon.A la gare du Nord à Paris, la situation était tendue en fin de matinée avec les forces de l’ordre qui filtraient les entrées. Des manifestants assez jeunes arboraient des pancartes comme “le mépris déclenche la colère” tout en reprenant l’hymne des gilets jaunes “on est là, on est là, même si Macron ne veut pas nous, on est là !”, a constaté l’AFP.Une centaine de lycées étaient perturbés et 27 bloqués, selon le ministère de l’Education nationale, notamment à Paris, à Montpellier, Rennes et Lille.”Bloquer notre lycée, c’est bloquer l’Education nationale, ça représente l’éducation comme la veut Macron”, témoigne Lucia, 17 ans et en première au lycée Claude Monet dans le 13e.Des mobilisations étudiantes ont été recensées à Paris, Rennes, Grenoble, Montpellier, Toulouse, Lyon, Mulhouse et Nice, selon l’Union étudiante et l’Unef. Côté transports, la circulation des trains est coupée par des occupations de voies à Cherbourg et Valence, selon la SNCF qui a aussi mentionné une tentative d’intrusion dans la Gare du Nord à Paris et des “actes de malveillance”. A Paris et en Ile-de-France, les transports en commun connaissent quelques perturbations, “conformes aux prévisions” selon les opérateurs de transport. Le musée du Louvre à Paris a prévenu sur X qu'”en raison d’un mouvement social, certaines salles sont exceptionnellement fermées”.- “Budget mal géré” -Signe toutefois que les blocages restaient limités à la mi-journée: dans les raffineries TotalEnergies, où la CGT avait appelé à faire grève, la mobilisation était “très faible”, selon un responsable syndical à l’AFP.Ce mouvement horizontal, sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une enquête de la fondation Jean Jaurès.”Il y a un budget de l’Etat qui a été mal géré et on nous accuse d’être à l’origine de cette dette, et c’est à nous de travailler plus pour rembourser”, a déclaré à l’AFP Juliette, travailleuse sociale à Clermont-Ferrand âgée de 30 ans, qui n’a “pas l’habitude” de manifester et n’est pas syndiquée.Cette journée d’actions disparates est soutenu par certains syndicats. La CGT et Solidaires ont appelé à s’y joindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18.La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation. 

Varsovie et ses alliés dénoncent une “provocation” russe après l’intrusion de drones en Pologne

Varsovie et ses alliés ont dénoncé mercredi une “provocation” russe après l’intrusion de drones dans l’espace aérien de la Pologne lors d’une attaque contre l’Ukraine et l’interception de plusieurs de ces aéronefs par les armées polonaises et l’Otan.”Dix neuf violations ont été identifiées” et “nous avons actuellement confirmé que trois drones ont été abattus”, a déclaré le Premier ministre Donald Tusk devant le Parlement polonais, donnant un premier bilan de l’opération qui a duré “toute la nuit”.Ni les drones, dont on ignore à ce stade si leur tir vers la Pologne était intentionnel, ni leur destruction n’ont apparemment fait de victimes, a assuré Donald Tusk au sujet de l”‘action russe” qu’il a qualifiée de “provocation à grande échelle”.Sept drones et les débris d’un projectile encore indéterminé ont été retrouvés, selon le ministère polonais de l’Intérieur, qui a précisé qu’une maison et une voiture ont été endommagées dans l’est du pays.Varsovie a demandé à l’Otan d’activer l’Article 4 du traité Atlantique qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace contre l’un de ses membres.Le Conseil de l’Atlantique nord — principal organe de décision politique de l’Organisation –s’est retrouvé mercredi matin au niveau des ambassadeurs des 32 pays de l’Otan, pour une réunion prévue de longue date. Les Alliés ont décidé que cette réunion se tiendrait dans le cadre de l’article 4 du traité de l’Alliance.Cet article stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”.”De nombreux drones ont pénétré l’espace aérien polonais pendant la nuit et ont été confrontés aux défenses aériennes polonaises et de l’Otan”, a affirmé la porte-parole de l’Alliance atlantique Allison Hart sur le réseau social X.Ces incursions “sans précédent” selon la Pologne, pays membre de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique, surviennent à la veille de grandes manoeuvres militaires conjointes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre.Le Bélarus, une ancienne république soviétique frontalière de la Pologne, est un allié clé de la Russie, qui s’est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l’Ukraine en février 2022.Varsovie a décrété la fermeture de sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et annoncé en réponse aux manoeuvres Zapad un exercice militaire sur son sol qui doit au total rassembler 30.000 soldats, dont ceux de pays alliés. – Pas de “preuves” -Evoquant un “ciblage délibéré”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’au moins huit drones russes avaient été “dirigés vers la Pologne”. Simultanément, la Russie a lancé 458 drones et missiles contre l’Ukraine, selon l’armée ukrainienne.”L’Ukraine propose depuis longtemps à ses partenaires la création d’un système commun de défense aérienne afin de garantir la destruction” des drones et missiles russes, a expliqué M. Zelensky sur X.Alors que le Kremlin restait silencieux, le chargé d’affaires de la Russie en Pologne a été convoqué au ministère polonais des Affaires étrangères.”J’ai été convié au ministère des Affaires étrangères à 12H00 (10H00 GMT)”, a déclaré Andreï Ordach. Il a ajouté que Varsovie n’avait pas fourni pour l’heure de “preuves” sur l’origine russe présumée de ces drones et a dénoncé des accusations “infondées”.Le Bélarus a lui-même affirmé mercredi avoir abattu des drones au-dessus de son territoire dans la nuit, sans en préciser la provenance. D’après son ministère de la Défense, des drones ayant “perdu leur trajectoire” ont été détruits, sans dire s’il s’agissait de drones russes ou ukrainiens. – “Un acte intentionnel” -Plusieurs alliés de Varsovie ont vivement réagi. Le président français Emmanuel Macron a appelé Moscou à “mettre fin à cette fuite en avant” tandis que la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a fustigé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”.”Les indications suggèrent qu’il s’agissait d’un acte intentionnel, non accidentel”, a-t-elle déclaré sur X.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit, lui, “profondément inquiet” devant “un acte extrêmement dangereux de la part de la Russie, qui ne fait que nous rappeler le mépris flagrant du président (russe Vladimir) Poutine pour la paix”.En août, Varsovie avait adressé à Moscou une note de protestation après la chute et l’explosion d’un drone dans l’est du pays. En 2023, un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais en survolant sa frontière avec l’Ukraine.Dimanche, la Russie avait lancé la plus grande vague de drones et missiles sur l’Ukraine depuis le début de la guerre qui a fait plusieurs morts et blessés, frappant pour la première fois le siège du gouvernement.

Varsovie et ses alliés dénoncent une “provocation” russe après l’intrusion de drones en Pologne

Varsovie et ses alliés ont dénoncé mercredi une “provocation” russe après l’intrusion de drones dans l’espace aérien de la Pologne lors d’une attaque contre l’Ukraine et l’interception de plusieurs de ces aéronefs par les armées polonaises et l’Otan.”Dix neuf violations ont été identifiées” et “nous avons actuellement confirmé que trois drones ont été abattus”, a déclaré le Premier ministre Donald Tusk devant le Parlement polonais, donnant un premier bilan de l’opération qui a duré “toute la nuit”.Ni les drones, dont on ignore à ce stade si leur tir vers la Pologne était intentionnel, ni leur destruction n’ont apparemment fait de victimes, a assuré Donald Tusk au sujet de l”‘action russe” qu’il a qualifiée de “provocation à grande échelle”.Sept drones et les débris d’un projectile encore indéterminé ont été retrouvés, selon le ministère polonais de l’Intérieur, qui a précisé qu’une maison et une voiture ont été endommagées dans l’est du pays.Varsovie a demandé à l’Otan d’activer l’Article 4 du traité Atlantique qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace contre l’un de ses membres.Le Conseil de l’Atlantique nord — principal organe de décision politique de l’Organisation –s’est retrouvé mercredi matin au niveau des ambassadeurs des 32 pays de l’Otan, pour une réunion prévue de longue date. Les Alliés ont décidé que cette réunion se tiendrait dans le cadre de l’article 4 du traité de l’Alliance.Cet article stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”.”De nombreux drones ont pénétré l’espace aérien polonais pendant la nuit et ont été confrontés aux défenses aériennes polonaises et de l’Otan”, a affirmé la porte-parole de l’Alliance atlantique Allison Hart sur le réseau social X.Ces incursions “sans précédent” selon la Pologne, pays membre de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique, surviennent à la veille de grandes manoeuvres militaires conjointes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre.Le Bélarus, une ancienne république soviétique frontalière de la Pologne, est un allié clé de la Russie, qui s’est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l’Ukraine en février 2022.Varsovie a décrété la fermeture de sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et annoncé en réponse aux manoeuvres Zapad un exercice militaire sur son sol qui doit au total rassembler 30.000 soldats, dont ceux de pays alliés. – Pas de “preuves” -Evoquant un “ciblage délibéré”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’au moins huit drones russes avaient été “dirigés vers la Pologne”. Simultanément, la Russie a lancé 458 drones et missiles contre l’Ukraine, selon l’armée ukrainienne.”L’Ukraine propose depuis longtemps à ses partenaires la création d’un système commun de défense aérienne afin de garantir la destruction” des drones et missiles russes, a expliqué M. Zelensky sur X.Alors que le Kremlin restait silencieux, le chargé d’affaires de la Russie en Pologne a été convoqué au ministère polonais des Affaires étrangères.”J’ai été convié au ministère des Affaires étrangères à 12H00 (10H00 GMT)”, a déclaré Andreï Ordach. Il a ajouté que Varsovie n’avait pas fourni pour l’heure de “preuves” sur l’origine russe présumée de ces drones et a dénoncé des accusations “infondées”.Le Bélarus a lui-même affirmé mercredi avoir abattu des drones au-dessus de son territoire dans la nuit, sans en préciser la provenance. D’après son ministère de la Défense, des drones ayant “perdu leur trajectoire” ont été détruits, sans dire s’il s’agissait de drones russes ou ukrainiens. – “Un acte intentionnel” -Plusieurs alliés de Varsovie ont vivement réagi. Le président français Emmanuel Macron a appelé Moscou à “mettre fin à cette fuite en avant” tandis que la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a fustigé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”.”Les indications suggèrent qu’il s’agissait d’un acte intentionnel, non accidentel”, a-t-elle déclaré sur X.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit, lui, “profondément inquiet” devant “un acte extrêmement dangereux de la part de la Russie, qui ne fait que nous rappeler le mépris flagrant du président (russe Vladimir) Poutine pour la paix”.En août, Varsovie avait adressé à Moscou une note de protestation après la chute et l’explosion d’un drone dans l’est du pays. En 2023, un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais en survolant sa frontière avec l’Ukraine.Dimanche, la Russie avait lancé la plus grande vague de drones et missiles sur l’Ukraine depuis le début de la guerre qui a fait plusieurs morts et blessés, frappant pour la première fois le siège du gouvernement.

Allemagne: l’auteur syrien de l’attaque au couteau de Solingen condamné à perpétuité

L’auteur syrien de l’attaque jihadiste au couteau dans la ville allemande de Solingen, qui avait fait trois morts lors de festivités en août 2024, a été condamné à la prison à perpétuité mercredi par le tribunal de Düsseldorf.Cet attentat, et d’autres commis par des ressortissants étrangers, avait pesé sur les élections législatives de l’hiver suivant, qui ont vu un essor record du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD).Le tribunal a retenu la motivation islamiste de l’attaque, revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), qui avait également fait huit blessés graves.Selon le président du tribunal, Issa al Hasan, âgé de 27 ans, “approuvait les objectifs de l’État islamique” et a agi “en raison de ses convictions islamistes radicales”.Il voulait “répondre à l’appel des dirigeants de l’EI à commettre des attentats en Europe de l’Ouest”, et ce afin notamment de “se venger pour les combattants de l’EI morts au combat”, a-t-il aussi déclaré.Le condamné est originaire de la région de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, bastion de cette organisation jihadiste pendant la guerre civile ayant démarré en 2011.Issa al Hasan était passé aux aveux à l’ouverture de son procès fin mai, admettant dans une déclaration lue par son avocat avoir “commis un crime grave”.”J’ai tué et blessé des innocents, pas des infidèles”, avait-il déclaré.En plus de la prison à vie, le tribunal a retenu la reconnaissance de la “gravité particulière de sa culpabilité”, ce qui rend peu probable une éventuelle libération.C’est la peine qu’avait requise le parquet fédéral, compétent pour les affaires de terrorisme.- Failles du règlement -Au premier soir du festival d’été de Solingen, l’agresseur avait frappé au hasard devant la scène où se déroulait un concert, visant “le cou et le haut du corps” des spectateurs, “principalement par derrière”, selon l’accusation.Il a ensuite pris la fuite, avant de se rendre le lendemain aux autorités. Le même jour, l’organisation Etat Islamique a revendiqué l’attaque.Celle-ci avait aussi mis en lumière les failles du règlement européen de Dublin, selon lequel le premier pays de l’Union dans lequel est entré un étranger est responsable de sa demande d’asile.Issa Al Hassan se trouvait en situation illégale en Allemagne et aurait dû être expulsé vers la Bulgarie où son arrivée avait été enregistrée en 2022, selon les lois européennes.Mis sous pression par l’extrême droite et les conservateurs, le gouvernement de centre-gauche d’Olaf Scholz avait, après l’attentat, durci la législation sur le port de couteaux et rétabli des contrôles à l’ensemble de ses frontières pour lutter contre l’immigration illégale.L’immigration et la sécurité ont été des thèmes majeurs de la campagne législative qui a suivi. Selon un sondage pour le compte de la chaîne publique WDR, près d’un habitant de Solingen sur quatre assure avoir durci ses positions sur l’immigration de réfugiés après l’attaque.- Vent favorable pour l’AfD -Depuis un an, d’autres attaques au couteau ou à la voiture-bélier ont choqué l’Allemagne et favorisé les discours anti-immigration.Pour les attaques au couteau visant un rassemblement anti-Islam à Mannheim (ouest), qui a fait un mort en mai 2024, et celle visant un groupe d’écoliers, qui avait fait deux morts en janvier 2025 à Aschaffenbourg (sud), les suspects sont des ressortissants afghans.Si les conservateurs (CDU) du chancelier Friedrich Merz ont remporté les législatives de février, le scrutin a été marqué par le score record du parti d’extrême droite AfD, arrivé deuxième avec un cinquième des voix.Aujourd’hui, la formation anti-immigration fait quasiment jeu égal avec la CDU dans les sondages.Pour enrayer cette ascension, Friedrich Merz a opéré un nouveau tour de vis sur la politique migratoire, instaurant notamment le refoulement des demandeurs d’asile aux frontières.En juillet, sa coalition a organisé le rapatriement de 81 condamnés afghans dans leur pays, malgré la présence au pouvoir des talibans. L’initiative a aussitôt été dénoncée par l’ONU.

Allemagne: l’auteur syrien de l’attaque au couteau de Solingen condamné à perpétuité

L’auteur syrien de l’attaque jihadiste au couteau dans la ville allemande de Solingen, qui avait fait trois morts lors de festivités en août 2024, a été condamné à la prison à perpétuité mercredi par le tribunal de Düsseldorf.Cet attentat, et d’autres commis par des ressortissants étrangers, avait pesé sur les élections législatives de l’hiver suivant, qui ont vu un essor record du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD).Le tribunal a retenu la motivation islamiste de l’attaque, revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), qui avait également fait huit blessés graves.Selon le président du tribunal, Issa al Hasan, âgé de 27 ans, “approuvait les objectifs de l’État islamique” et a agi “en raison de ses convictions islamistes radicales”.Il voulait “répondre à l’appel des dirigeants de l’EI à commettre des attentats en Europe de l’Ouest”, et ce afin notamment de “se venger pour les combattants de l’EI morts au combat”, a-t-il aussi déclaré.Le condamné est originaire de la région de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, bastion de cette organisation jihadiste pendant la guerre civile ayant démarré en 2011.Issa al Hasan était passé aux aveux à l’ouverture de son procès fin mai, admettant dans une déclaration lue par son avocat avoir “commis un crime grave”.”J’ai tué et blessé des innocents, pas des infidèles”, avait-il déclaré.En plus de la prison à vie, le tribunal a retenu la reconnaissance de la “gravité particulière de sa culpabilité”, ce qui rend peu probable une éventuelle libération.C’est la peine qu’avait requise le parquet fédéral, compétent pour les affaires de terrorisme.- Failles du règlement -Au premier soir du festival d’été de Solingen, l’agresseur avait frappé au hasard devant la scène où se déroulait un concert, visant “le cou et le haut du corps” des spectateurs, “principalement par derrière”, selon l’accusation.Il a ensuite pris la fuite, avant de se rendre le lendemain aux autorités. Le même jour, l’organisation Etat Islamique a revendiqué l’attaque.Celle-ci avait aussi mis en lumière les failles du règlement européen de Dublin, selon lequel le premier pays de l’Union dans lequel est entré un étranger est responsable de sa demande d’asile.Issa Al Hassan se trouvait en situation illégale en Allemagne et aurait dû être expulsé vers la Bulgarie où son arrivée avait été enregistrée en 2022, selon les lois européennes.Mis sous pression par l’extrême droite et les conservateurs, le gouvernement de centre-gauche d’Olaf Scholz avait, après l’attentat, durci la législation sur le port de couteaux et rétabli des contrôles à l’ensemble de ses frontières pour lutter contre l’immigration illégale.L’immigration et la sécurité ont été des thèmes majeurs de la campagne législative qui a suivi. Selon un sondage pour le compte de la chaîne publique WDR, près d’un habitant de Solingen sur quatre assure avoir durci ses positions sur l’immigration de réfugiés après l’attaque.- Vent favorable pour l’AfD -Depuis un an, d’autres attaques au couteau ou à la voiture-bélier ont choqué l’Allemagne et favorisé les discours anti-immigration.Pour les attaques au couteau visant un rassemblement anti-Islam à Mannheim (ouest), qui a fait un mort en mai 2024, et celle visant un groupe d’écoliers, qui avait fait deux morts en janvier 2025 à Aschaffenbourg (sud), les suspects sont des ressortissants afghans.Si les conservateurs (CDU) du chancelier Friedrich Merz ont remporté les législatives de février, le scrutin a été marqué par le score record du parti d’extrême droite AfD, arrivé deuxième avec un cinquième des voix.Aujourd’hui, la formation anti-immigration fait quasiment jeu égal avec la CDU dans les sondages.Pour enrayer cette ascension, Friedrich Merz a opéré un nouveau tour de vis sur la politique migratoire, instaurant notamment le refoulement des demandeurs d’asile aux frontières.En juillet, sa coalition a organisé le rapatriement de 81 condamnés afghans dans leur pays, malgré la présence au pouvoir des talibans. L’initiative a aussitôt été dénoncée par l’ONU.