Législatives en Irak: la liste du Premier ministre remporte une large victoire, selon son entourage

La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue.Le prochain gouvernement irakien, dont la formation doit donner lieu à d’intenses tractations, devra répondre aux demandes de la société pour des emplois, ainsi que de meilleurs infrastructures, services éducatifs et de santé, dans un pays miné par la corruption et la mauvaise gestion.Il devra aussi préserver le fragile équilibre entre les deux principaux alliés de l’Irak, l’Iran et les États-Unis, alors que le Moyen-Orient traverse une période de profonds bouleversements. La liste chiite Coalition pour la reconstruction et le développement de M. Soudani a remporté “une victoire majeure”, a affirmé mercredi auprès de l’AFP un responsable proche du Premier ministre. Deux autres sources proches ont indiqué qu’elle s’était assurée environ 50 sièges au Parlement, y devenant ainsi le principal bloc. La commission électorale irakienne devrait annoncer les premiers résultats officiels de ce sixième scrutin depuis la chute de Saddam Hussein dans le courant de la soirée.- Alliance nécessaire -M. Soudani s’est imposé sur la scène politique irakienne après avoir été porté au pouvoir en 2022 grâce au soutien d’une alliance regroupant des partis et factions chiites tous liés à l’Iran, le Cadre de coordination,Les élections ouvrent la voie à la désignation d’un nouveau président, poste largement honorifique réservé à un Kurde, et d’un Premier ministre traditionnellement chiite. Un sunnite occupera le poste de président du Parlement.Une majorité absolue étant de fait impossible à obtenir pour une seule liste, M. Soudani, si sa victoire est confirmée, devra à nouveau fédérer les factions chiites pour assurer sa reconduction.Les partis sunnites se sont présentés séparément au scrutin, marqué par une participation de plus de 55% selon la commission électorale, l’ancien président du Parlement Mohamed al-Halboussi étant donné favori.Dans la région autonome du Kurdistan, la rivalité entre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) reste vive. L’Irak a connu une stabilité inhabituelle ces dernières années, après plusieurs décennies de guerre et de répression sous Saddam Hussein et depuis l’invasion menée par les Etats-Unis en 2003 qui l’a renversé.Les électeurs étaient appelés à départager plus de 7.700 candidats, dont près d’un tiers de femmes, pour occuper 329 sièges de députés aux mandats de quatre ans.Le taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% en 2021, malgré un sentiment général d’apathie et de scepticisme, ainsi que le boycott du scrutin par l’influent leader chiite Moqtada Sadr, qui a dénoncé une “élection bancale, dominée par les intérêts sectaires, ethniques et partisans”.- Développement et équilibrisme -M. Soudani s’est pendant la campagne engagé à poursuivre sa politique de reconstruction et de développement.Durant ses trois années de mandat, Bagdad s’est métamorphosée en un vaste chantier, avec la construction de nouveaux tunnels et ponts à travers la capitale.Il affirme par ailleurs que son gouvernement a préservé l’Irak des turbulences régionales au cours des deux dernières années.L’issue de cette échéance électorale est suivie de près par l’Iran et les Etats-Unis. L’Iran espère préserver son influence chez son voisin après avoir vu ses autres alliés régionaux (Hezbollah libanais, Hamas palestinien, Houthis yéménites) affaiblis depuis deux ans par leurs conflits avec Israël. Téhéran a en outre perdu un allié majeur avec la chute de Bachar al-Assad en Syrie fin 2024.Et l’Irak est sous pression des Etats-Unis (qui maintiennent quelque 2.500 soldats dans le pays) pour désarmer les groupes pro-iraniens.L’administration du président Donald Trump a nommé un envoyé spécial pour le pays, Mark Savaya, d’origine irakienne, qui a insisté sur la nécessité de voir l’Irak “libéré des ingérences étrangères malveillantes, notamment celles de l’Iran et de ses supplétifs”.

En Ethiopie, le fléau du prosopis, l’arbre qui a “tout envahi”

“A cause de cette plante, nous sommes devenus pauvres”, s’émeut l’éleveuse Khadija Humed. Introduit pour lutter contre la désertification, le prosopis se répand désormais en Ethiopie, menaçant l’écosystème et la survie des communautés locales.Ce petit arbre épineux originaire d’Amérique latine a été planté pour la première fois dans les années 1970 dans la région de …

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Johannesburg se fait propre pour le G20, ses habitants grincent des dents

Lorsque les dirigeants du G20 se retrouveront la semaine prochaine en sommet à Johannesburg, ils apercevront de leurs cortèges une ville aux trottoirs balayés, aux nids-de-poule comblés et même des fleurs à certains endroits, un effort de dernière minute pour tenter de cacher des années de négligence.”Comment pouvez-vous balayer votre maison uniquement lorsque vous avez …

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“On est déjà dans la science-fiction”: la discrète révolution des neurotechnologies

Traduire directement la pensée en mots, faire remarcher des paralytiques… Autant d’avancées déjà permises par les neurotechnologies, un champ de recherche qui pourrait s’avérer aussi révolutionnaire que l’intelligence artificielle (IA) et, comme elle, soulever de graves préoccupations éthiques.”Les gens ignorent à quel point on est déjà dans la science-fiction”, explique à l’AFP Anne Vanhoestenberghe, chercheuse …

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Trump estime avoir “l’obligation” de poursuivre la BBC

Le président américain Donald Trump a “l’obligation” de poursuivre la BBC qui a “trompé le public”, a-t-il affirmé mardi soir, justifiant de menacer de réclamer un milliard de dollars de dommages et intérêts à la chaîne britannique.”Je pense que j’ai l’obligation de le faire parce qu’on ne peut pas permettre aux gens de faire cela”, …

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Réforme des retraites: les députés vont enfin voter

Exigée par les socialistes pour ne pas censurer le gouvernement Lecornu, la suspension de la réforme des retraites est enfin débattue mercredi à l’Assemblée et devrait être approuvée en première lecture, même si les échanges s’annoncent houleux à gauche.Peu après 15H00, les députés débattront de l’article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.Concrètement, la génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Ces assurés partiraient avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171.Si aucune autre réforme n’était votée après la présidentielle, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Pour s’assurer du vote des socialistes, voire de certains écologistes et communistes, le gouvernement a déposé un amendement pour élargir cette suspension, notamment aux carrières longues, aux catégories “actives” et “superactives” de la fonction publique (pompiers, aides-soignantes…) et aux personnes nées au premier trimestre 1965.Une ouverture qui a un coût : évaluée à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard en 2027 par le gouvernement, la suspension coûterait avec l’élargissement 300 millions en 2026 et 1,9 milliard en 2027. Elle pourrait être financée par une hausse de la CSG sur les revenus du capital votée dans le même budget.Et si les socialistes ne boudent pas leur plaisir d’avoir réussi à faire bouger Emmanuel Macron sur sa principale réforme du second quinquennat, les Insoumis restent vent debout contre “une trahison” du PS sur “l’abrogation” de la réforme, revendiquée par le Nouveau Front populaire aux législatives-2024.”Nous ne voterons pas cette compromission PS-Lecornu !”, dénonce Eric Coquerel (LFI) selon qui voter “ce décalage de 3 mois” revient à valider de facto aussi pour la première fois l’âge légal de 64 ans.Le “rapport de force, il porte ses fruits”, se réjouit au contraire Jérôme Guedj (PS).Une ligne de partage qui divise aussi les syndicats, la CFDT ayant salué une “vraie victoire”, quand la CGT fustige un “simple décalage”.De quoi susciter des interrogations à gauche. “Je suis sensible à ce que dit la CGT” mais voter contre serait “difficilement compréhensible pour les travailleurs”, confie Alexis Corbière, dont le groupe écologiste se réunit à 13H00 pour trancher.- “On peut continuer” -Pour des raisons diamétralement opposées, une majorité du groupe LR devrait s’opposer à cette suspension, à l’instar des députés Horizons d’Édouard Philippe, qui a désapprouvé une concession “trop importante” au PS.Ces oppositions ne suffiront pas car “tous les députés RN” voteront pour la suspension, selon leur leur cheffe de file Marine Le Pen. Et les députés Renaissance s’abstiendront majoritairement, souvent à contrecœur, pour ne pas faire dérailler l’accord avec les socialistes. “Cinq ou six députés” devraient voter contre, selon une source au groupe.Le chemin sera de toute façon encore long pour l’adoption finale de cette suspension, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, probablement à partir de samedi.En raison du retard accumulé, les députés n’auront peut-être pas la possibilité de voter en première lecture sur l’ensemble du budget de la Sécurité sociale, dont l’examen doit s’achever à ce stade mercredi à minuit, avec près de 400 amendements encore à examiner.Y’a-t-il encore une chance d’aller au vote ? “Non”, estimait sobrement un député PS mercredi matin. “On peut continuer” les débats au-delà de minuit, insistait quelques heures plus tard le député LFI Hadrien Clouet, interpellant le gouvernement, arguant que ce dernier peut à partir de minuit transmettre le texte au Sénat, mais n’est pas obligé de le faire.Les Insoumis estiment que socialistes et gouvernement se sont entendus pour jouer la montre pour ne pas prendre le risque d’un rejet du budget dans l’hémicycle.Car, si le RN vote pour la suspension de la réforme des retraites, il entend voter contre le texte dans son ensemble avec la suspension incluse.Cela pourrait contraindre les socialistes à voter avec les macronistes en faveur du texte global alors qu’ils préfèreraient s’abstenir, n’en cautionnant pas toutes les mesures.En l’absence de vote, le texte sera quoi qu’il arrive transmis au Sénat et le gouvernement s’est engagé à envoyé la copie de l’Assemblée, dans son état au moment de l’interruption des débats.parl-far-sac/hr/asm

Réforme des retraites: les députés vont enfin voter

Exigée par les socialistes pour ne pas censurer le gouvernement Lecornu, la suspension de la réforme des retraites est enfin débattue mercredi à l’Assemblée et devrait être approuvée en première lecture, même si les échanges s’annoncent houleux à gauche.Peu après 15H00, les députés débattront de l’article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.Concrètement, la génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Ces assurés partiraient avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171.Si aucune autre réforme n’était votée après la présidentielle, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Pour s’assurer du vote des socialistes, voire de certains écologistes et communistes, le gouvernement a déposé un amendement pour élargir cette suspension, notamment aux carrières longues, aux catégories “actives” et “superactives” de la fonction publique (pompiers, aides-soignantes…) et aux personnes nées au premier trimestre 1965.Une ouverture qui a un coût : évaluée à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard en 2027 par le gouvernement, la suspension coûterait avec l’élargissement 300 millions en 2026 et 1,9 milliard en 2027. Elle pourrait être financée par une hausse de la CSG sur les revenus du capital votée dans le même budget.Et si les socialistes ne boudent pas leur plaisir d’avoir réussi à faire bouger Emmanuel Macron sur sa principale réforme du second quinquennat, les Insoumis restent vent debout contre “une trahison” du PS sur “l’abrogation” de la réforme, revendiquée par le Nouveau Front populaire aux législatives-2024.”Nous ne voterons pas cette compromission PS-Lecornu !”, dénonce Eric Coquerel (LFI) selon qui voter “ce décalage de 3 mois” revient à valider de facto aussi pour la première fois l’âge légal de 64 ans.Le “rapport de force, il porte ses fruits”, se réjouit au contraire Jérôme Guedj (PS).Une ligne de partage qui divise aussi les syndicats, la CFDT ayant salué une “vraie victoire”, quand la CGT fustige un “simple décalage”.De quoi susciter des interrogations à gauche. “Je suis sensible à ce que dit la CGT” mais voter contre serait “difficilement compréhensible pour les travailleurs”, confie Alexis Corbière, dont le groupe écologiste se réunit à 13H00 pour trancher.- “On peut continuer” -Pour des raisons diamétralement opposées, une majorité du groupe LR devrait s’opposer à cette suspension, à l’instar des députés Horizons d’Édouard Philippe, qui a désapprouvé une concession “trop importante” au PS.Ces oppositions ne suffiront pas car “tous les députés RN” voteront pour la suspension, selon leur leur cheffe de file Marine Le Pen. Et les députés Renaissance s’abstiendront majoritairement, souvent à contrecœur, pour ne pas faire dérailler l’accord avec les socialistes. “Cinq ou six députés” devraient voter contre, selon une source au groupe.Le chemin sera de toute façon encore long pour l’adoption finale de cette suspension, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, probablement à partir de samedi.En raison du retard accumulé, les députés n’auront peut-être pas la possibilité de voter en première lecture sur l’ensemble du budget de la Sécurité sociale, dont l’examen doit s’achever à ce stade mercredi à minuit, avec près de 400 amendements encore à examiner.Y’a-t-il encore une chance d’aller au vote ? “Non”, estimait sobrement un député PS mercredi matin. “On peut continuer” les débats au-delà de minuit, insistait quelques heures plus tard le député LFI Hadrien Clouet, interpellant le gouvernement, arguant que ce dernier peut à partir de minuit transmettre le texte au Sénat, mais n’est pas obligé de le faire.Les Insoumis estiment que socialistes et gouvernement se sont entendus pour jouer la montre pour ne pas prendre le risque d’un rejet du budget dans l’hémicycle.Car, si le RN vote pour la suspension de la réforme des retraites, il entend voter contre le texte dans son ensemble avec la suspension incluse.Cela pourrait contraindre les socialistes à voter avec les macronistes en faveur du texte global alors qu’ils préfèreraient s’abstenir, n’en cautionnant pas toutes les mesures.En l’absence de vote, le texte sera quoi qu’il arrive transmis au Sénat et le gouvernement s’est engagé à envoyé la copie de l’Assemblée, dans son état au moment de l’interruption des débats.parl-far-sac/hr/asm

Lebanese say Israel preventing post-war reconstruction

When engineer Tarek Mazraani started campaigning for the reconstruction of war-battered southern Lebanon, Israeli drones hovered ominously overhead — their loudspeakers sometimes calling him out by name.Despite a ceasefire struck last November aiming to put an end to more than a year of fighting with Hezbollah, Israel has kept up near-daily strikes on Lebanon. In addition to hitting alleged militants, it has recently also targeted bulldozers, excavators and prefabricated houses, often saying they were part of efforts to restore Hezbollah infrastructure.The bombing has prevented tens of thousands of people from returning to their homes, and has made rebuilding heavily-damaged border villages — like Mazraani’s Hula — almost impossible.”For us, the war has not ended,” Mazraani, 61, told AFP.”We can’t return to our villages, rebuild or even check on our homes.”In cash-strapped Lebanon, authorities have yet to begin reconstruction efforts, and have been hoping for international support, particularly from Gulf countries.They have also blamed Israeli strikes for preventing efforts to rebuild, which the World Bank estimates could cost $11 billion.Eager to go back home, Mazraani established the “Association of the Residents of Border Villages” to call for the return of displaced people and the start of reconstruction.He even started making plans to rebuild homes he had previously designed.But in October, Israeli drones flew over southern villages, broadcasting a message through loudspeakers. They called out Mazraani by name and urged residents to expel him, implicitly accusing him of having ties with Hezbollah, which he denies.Asked by AFP, the Israeli army would not say on what basis they accuse Mazraani of working with Hezbollah.”They are bombing prefabricated houses, and not allowing anyone to get close to the border,” said Mazraani, who has moved to Beirut for fear of Israel’s threats.”They are saying: no reconstruction before handing over the weapons,” he added, referring to Israel’s demand that Hezbollah disarm.- ‘Nothing military here’ -Amnesty International has estimated that “more than 10,000 structures were heavily damaged or destroyed” between October of last year — when Israel launched a ground offensive into southern Lebanon — and late January.It noted that much of the destruction followed the November 2024 truce that took effect after two months of open war.Just last month, Israeli strikes destroyed more than 300 bulldozers and excavators in yards in the Msaileh area, one of which belonged to Ahmed Tabaja, 65.Surrounded by burned-out machinery, his hands stained black, Tabaja said he hoped to repair just five of his 120 vehicles destroyed in the strikes — a devastating loss amounting to five million dollars.”Everyone knows there is nothing military here,” he insisted. The yards, located near the highway, are open and visible. “There is nothing to hide,” he said.In a nearby town, Hussein Kiniar, 32, said he couldn’t believe his eyes as he surveyed the heavy machinery garage his father built 30 years ago.He said Israel struck the family’s yard twice: first during the war, and again in September after it was repaired.The first strike cost five million dollars, and the second added another seven million in losses, he estimated.”I watched everything burn right before my eyes,” Kiniar said.The Israeli army said that day it had targeted “a Hezbollah site in the Ansariyah area of southern Lebanon, which stored engineering vehicles intended to rebuild the terrorist organisation’s capabilities and support its terrorist activity.” Kiniar denied that he or the site were linked to Hezbollah. “We are a civilian business,” he said.- Disarmament disagreements -In October, Israel killed two engineers working for a company sanctioned by the United States over alleged Hezbollah ties.Under US pressure and fearing an escalation in strikes, the Lebanese government has moved to begin disarming Hezbollah, a plan the movement and its allies oppose.But Israel accuses Beirut of acting too slowly and, despite the stipulation in the ceasefire that it withdraw, it maintains troops in five areas in southern Lebanon.Hezbollah, meanwhile, insists Israel pull back, stop its attacks and allow reconstruction to begin before it can discuss the fate of its weapons.In the aftermath of the 2006 war with Israel, Hezbollah spearheaded rebuilding in the south, with much of the effort financed by Iran.But this time, the group’s financial dealings have been under heightened scrutiny.It has insisted the state should fund post-war reconstruction, and it has only paid compensation for its own associates’ rent and repairs.For three long seasons, olive grower Mohammed Rizk, 69, hasn’t been able to cultivate his land.He now lives with his son just outside the city of Nabatiyeh, having been forced out of his border village where his once-vibrant grove lies neglected.”The war hasn’t ended,” he said. “It will only be over when we return home.”