Syrian jailed for life over deadly knife attack at German festival

A Syrian man was sentenced to life in prison on Wednesday for killing three people in an Islamist-motivated knife attack at a summer festival in the German city of Solingen last year.The court in Duesseldorf said Issa Al Hasan, 27, was a member of the Islamic State group and had acted out of “treacherous and base motives”.The stabbing spree in August 2024, in which another eight people were seriously wounded, took place on the opening night of a three-day “festival of diversity”.It was one of a series of attacks attributed to asylum seekers and migrants that pushed immigration to the top of the political agenda ahead of a general election in Germany early this year.When prosecutors charged him in February, they said they believed Hasan had been in contact with representatives of the Islamic State group ahead of the attack.The suspect set out to harm “non-believers” at the festival because “he saw them as representatives of Western society”, said prosecutors — but also “to take revenge against them for the military actions of Western states”.IS later said in a statement by its Amaq news agency on the Telegram messaging app that “a soldier” of the group had carried out the attack in “revenge” for Muslims “in Palestine and everywhere”.Hasan made a full confession during his trial, which was held under tight security in Duesseldorf.In a statement read out by his lawyer, he admitted having “committed a grave crime”. “Three people died at my hands. I seriously injured others,” he said.”Some of them survived only by luck. They could have died, too… I deserve and expect a life sentence.”

Indonésie: au moins six morts dans des inondations à Bali et Florès

Des inondations sur les îles indonésiennes touristiques de Bali et Florès ont fait au moins six morts et quatre disparus, a indiqué mercredi l’Agence nationale de gestion des catastrophes.Des pluies torrentielles depuis mardi soir ont provoqué des inondations dans quatre districts de Bali, forçant l’évacuation de 85 personnes, a précisé le porte-parole de l’agence (BNPB), Abdul Muhari, dans un communiqué.Les intempéries ont également touché l’île de Florès, dans la province de Nusa Tenggara Est, isolant 18 villages alors que l’accès routier et les services de télécommunications ont été coupés, selon la même source.”A Bali, notamment dans le district de Jembrana (…) deux personnes sont mortes. Et à Nusa Tenggara Est, dans le district de Nagekeo, quatre personnes sont décédées et quatre sont toujours portées disparues”, a déclaré Suharyanto, chef de la BNPB, qui, comme beaucoup d’Indonésiens, ne porte qu’un seul nom.Il n’a pas pu préciser si des étrangers se trouvaient parmi les victimes.Certaines parties de l’île de Bali étaient encore inondées mercredi en milieu de journée, tandis que les crues se sont résorbées sur l’île de Florès, a-t-il ajouté.L’Indonésie est sujette aux crues soudaines et aux glissements de terrain pendant la saison des pluies, généralement de novembre à avril. Mais de fortes précipitations peuvent également se produire en dehors de cette période.Le changement climatique a également accru l’intensité des tempêtes, entraînant des pluies plus abondantes, des crues soudaines et des rafales plus violentes.En mars, des inondations provoquant des glissements de terrain sur l’île de Java ont fait trois morts et cinq disparus après de fortes pluies.En janvier, au moins 25 personnes sont mortes à la suite d’inondations et de glissements de terrain dans le centre de Java.

Les dirigeants océaniens appellent à respecter la souveraineté régionale

Les dirigeants des îles du Pacifique ont appelé mercredi au respect de la souveraineté régionale, lors d’un sommet aux îles Salomon marqué par des accusations d’ingérence visant la Chine, qui cherche à accroître son influence en Océanie.Au terme d’une journée d’entretiens essentiellement à huis clos, les représentants des 18 membres du Forum des îles du Pacifique (FIP) – dont l’Australie, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française – ont soutenu une proposition fidjienne proclamant un “océan de paix” et exempt de militarisation dans la région.”La proclamation d’un +océan de paix+” constitue “un vœu solennel”, celui que “nos mers, notre air et nos terres ne soient jamais plus entraînées dans le tourbillon de la rivalité entre grandes puissances”, a déclaré Jeremiah Manele, Premier ministre des îles Salomon.D’après le Premier ministre australien Anthony Albanese, il s’agit d’appeler “la communauté internationale à respecter la souveraineté nationale et les approches adoptées dans le Pacifique concernant la paix et la sécurité”.Jeudi, les dirigeants océaniens doivent se rendre ensemble à Munda, une ville côtière à plus de 300 km de la capitale, Honiara, pour poursuivre leurs discussions.- “Eléphant dans la pièce” -Les îles Salomon, alliées de Pékin, ont interdit cette année à la plupart des acteurs non-membres, dont Taïwan, d’assister comme d’ordinaire aux réunions du FIP. Selon certains observateurs, Honiara agit sur demande de Pékin pour exclure Taïwan, dont la Chine revendique la souveraineté.La Chine cherche à renforcer son influence dans le Pacifique Sud. Elle compte parmi les partenaires les plus importants des îles Salomon, avec lesquelles elle a signé un pacte de sécurité en 2022.Pékin a même fait don de véhicules et d’équipements de police en amont du forum. Et c’est dans un stade de 10.000 places construit et financé par le pouvoir chinois à Honiara qu’a eu lieu lundi une cérémonie de bienvenue pour les dirigeants.Les observateurs craignent que des dissensions au sujet de la Chine lors du sommet ne compromettent la coopération régionale, essentielle dans tous les domaines, du changement climatique à la santé, en passant par la sécurité.”Des influences extérieures nous dictent désormais qui nous pouvons inviter”, a accusé auprès de l’AFP le chef de la diplomatie néo-zélandaise, Winston Peters, le mois dernier.Le président de Palaos, Surangel Whipps Jr, dont le pays doit accueillir l’an prochain le sommet océanien, a promis une future édition “inclusive”, où “tous les partenaires” pourraient être présents.La Chine est devenue “l’éléphant dans la pièce”, explique à l’AFP Mihai Sora, ex-diplomate australien aujourd’hui directeur du programme des îles du Pacifique au Lowy Institute.Les points de tension ne manquent pas, comme le changement climatique, une thématique majeure après la victoire du Vanuatu devant la Cour internationale de justice, établissant que les Etats sont tenus de lutter contre le changement climatique, faute de quoi ils doivent accorder des réparations.Certains partenaires du forum s’inquiètent de voir des membres s’ouvrir à l’exploitation minière en eaux profondes ou à l’exploration pétrolière et gazière.

La Bourse de Paris en hausse, à l’unisson des autres places financières

La Bourse de Paris a ouvert en hausse mercredi, à l’unisson des autres places financières, au lendemain de records à Wall Street, dans un marché soutenu par la perspective de baisses des taux de la banque centrale américaine (Fed).Vers 09h50, l’indice vedette CAC 40 prenait 0,81%, soit 62,82 points à 7.812,21 points. La veille, le CAC 40 a grignoté 14,55 points (+0,19%), pour s’établir à 7.749,39 points à la clôture.La hausse des marchés européens et asiatiques est alimentée par les records en clôture des trois principaux indices de la Bourse de New York mardi soir, portés par les anticipations des baisses de taux de la Fed d’ici la fin de l’année après une forte révision de données sur l’emploi aux Etats-Unis.Selon le Bureau des statistiques du travail (BLS), les entreprises américaines ont finalement créé quasiment deux fois moins d’emplois que rapporté initialement entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025.L’attention se tournera mercredi vers l’évolution des prix du côté des producteurs (PPI) aux Etats-Unis.En ce qui concerne les actifs français, les investisseurs se tournent vers le nouvel épisode politique. Après la chute du gouvernement lundi, le président français Emmanuel Macron a nommé le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, dans la soirée mardi, et une passation de pouvoir avec son prédécesseur François Bayrou se tiendra mercredi à midi à Matignon.Sébastien Lecornu est le troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution en juin 2024, cinquième depuis le début du second quinquennat d’Emmanuel Macron en 2022. C’est dans ce contexte d’instabilité politique que l’agence de notation Fitch Ratings doit publier vendredi soir son évaluation de la qualité du crédit français.”La note actuelle est AA- avec une perspective négative. Une confirmation avec perspective négative serait un signe de prudence, renforçant les inquiétudes du marché, tandis qu’une dégradation – en raison d’une incertitude politique prolongée – serait significative, pouvant entraîner des ventes automatiques de la part d’investisseurs institutionnels soumis à des seuils de qualité de crédit minimum”, explique Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.Sur le marché obligataire du Vieux continent, l’emprunt allemand à dix ans était à 2,64% à la veille de la réunion monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), qui devrait laisser ses taux directeurs inchangés.Le taux français à dix ans s’établissait à 3,47% vers 09H45, maintenant l’écart avec son équivalent allemand à un niveau jugé élevé par les observateurs financiers, à plus de 80 points de base.Le taux français à dix ans a dépassé l’italien à même échéance mardi “pour la première fois depuis le début des années 2000”, rappelle Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank. Le rendement de l’emprunt italien était aussi mercredi à 3,47%.Alstom annonce un contrat à un milliard d’eurosLe constructeur ferroviaire français Alstom bondissait de 5,68% à 20,84 euros après avoir annoncé une commande la société des transports du New-Jersey (NJ Transir), aux Etats-Unis, que le groupe chiffre à 1 milliard d’euros.

Asian markets enjoy record day as new US jobs data fans rate cut hopes

Asian markets extended gains on Wednesday, with Tokyo and Seoul emulating a record day on Wall Street as fresh data pointing to a weakening US jobs market ramped up expectations for a series of Federal Reserve rate cuts.Eyes are now on the release of inflation figures that could help guide the US central bank’s decision-making for the rest of the year.Figures on Tuesday showed that the Bureau of Labor Statistics had revised down the number of new jobs in the 12 months through March by a record 911,000, suggesting the economy was slowing quicker than thought.The reading came after news Friday of another big miss on August’s non-farm payrolls report.Fed boss Jerome Powell last month indicated cuts were in the pipeline, having batted away long-running pressure from US President Donald Trump to do so owing to worries about stubbornly high inflation.Analysts said the only question was now how big a reduction would be made at the bank’s policy meeting next week.”The punchy revision will only accelerate the pressure on the Fed to ease in September, and throughout the balance of 2025,” said Chris Weston at Pepperstone.”While expectations could evolve if we get a benign core (consumer price index) print, at this stage, the Fed is far more likely to cut by 25 basis points and to guide with a strong bias that more cuts are to come in the months ahead.”After all three main indexes on Wall Street ended at record highs, Asia continued the positive run on Wednesday with tech firms among the best performers.Tokyo ended at an all-time high, as did Seoul where South Korean traders were hopeful the government will not implement a proposal to lower the capital gains tax threshold for stocks.Hong Kong hit a four-year peak, while Sydney, Singapore, Taipei, Wellington, Bangkok and Mumbai were also in the green. Jakarta clawed back a large part of Tuesday’s heavy losses that came after President Prabowo Subianto removed finance minister Sri Mulyani Indrawati in a cabinet reshuffle following deadly anti-government protests.Shanghai rose even after data showed the Chinese CPI fell back into negative territory, indicating leaders in the world’s number two economy were still struggling to reignite consumer spending.Still, Fidelity International economist Peiqian Liu remained upbeat in light of last year’s stimulus measures by Beijing and a string of other developments including the emergence of the DeepSeek AI platform, improving exports and AI investment.”The extension of the US-China trade truce until early November offers additional breathing room, steadying immediate trade outlooks and supporting the credibility of this year’s growth targets,” she wrote.”In response, recent economists’ surveys saw consensus GDP forecasts for 2025 have been raised close to the government’s target of five percent.”London, Paris and Frankfurt were all higher in the morning.There was little negative reaction to news Trump had told Brussels he would hit China and India with new tariffs for their purchases of Russian oil if EU nations also did so.Meanwhile, crude extended Tuesday’s gains on renewed fears over the Middle East after Israel’s strikes on Hamas in Qatar.- Key figures at around 0830 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.9 percent at 43,837.67 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.0 percent at 26,200.26 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,812.22 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,255.86Euro/dollar: UP at $1.1709 from $1.1707 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3536 from $1.3527 Dollar/yen: UP at 147.46 from 147.42 yen Euro/pound: DOWN at 86.49 pence from 86.57 penceWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $63.12 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $66.88 per barrelNew York – Dow: UP 0.4 percent at 45,711.34 (close)

Faure demande à Lecornu de “renoncer au 49.3” pour démontrer un changement de méthode 

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a demandé mercredi au nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu de renoncer à utiliser l’article 49.3 de la Constitution, permettant l’adoption d’un texte sans vote de l’Assemblée, pour démontrer “que la méthode change” par rapport aux précédents gouvernements.Sur franceinfo, M. Faure a affirmé qu’il n’y avait “aucun scénario où le Parti socialiste participe à l’équipe gouvernementale”, et a affirmé qu’il ne refusait pas de discuter avec le nouveau chef de gouvernement, mais qu’il refusait de lui donner “un chèque en blanc” sans savoir ce qu’il fera notamment en matière budgétaire.”Je ne veux pas une plateforme commune qui nous amènerait à gouverner ensemble. Nous ne gouvernerons pas ensemble”, a-t-il répété. S’il a “le sentiment que nous sommes baladés” et si la réponse du gouvernement “est une réponse qui est la même que celle qui est formulée depuis huit ans, alors je censurerai et donc nous irons vraisemblablement vers une dissolution”, a-t-il prévenu.Le premier secrétaire a estimé que c’était au Premier ministre “de dire ce qu’il prend dans ce que nous avons proposé”. Le Parti socialiste a présenté fin août à Blois un budget alternatif, proposant notamment de revenir sur la réforme des retraites et de mettre en place une taxe Zucman sur les plus hauts patrimoines.”Je refuse toute forme de budget qui irait chercher à prélever des économies sur les malades, sur les chômeurs, sur les travailleurs, sur les jeunes, sur les retraités, comme c’était le cas précédemment”, a insisté M. Faure, estimant que la taxe Zucman sur les hauts patrimoines faisait partie “des réponses possibles” que pouvait donner M. Lecornu.Olivier Faure, qui réclamait un Premier ministre de gauche pour remplacer François Bayrou, renversé lundi lors d’un vote de confiance, a estimé que la nomination de Sébastien Lecornu n’était “pas une surprise, même s’il y a de l’incompréhension”. “Au fond, Sébastien Lecornu à Matignon, c’est Emmanuel Macron à Matignon, c’est les mêmes”, a-t-il asséné, rappelant qu’ils ont “tout entrepris ensemble depuis huit ans”. 

“Bloquons tout”: des premières actions mais des forces de l’ordre très présentes

Des premières actions ont essaimé mercredi, à l’appel de “Bloquons tout”, une mobilisation citoyenne née sur les réseaux sociaux, mais elles semblent contenues, en raison notamment de la forte mobilisation des forces de l’ordre.Réforme des retraites, budget, choix du Premier ministre… “Il n’y a rien qui va”, lâche Chloé, étudiante en master de 25 ans qui n’a pas souhaité donner son nom, devant un point de blocage à l’entrée du campus Paul-Sabatier de l’Université de Toulouse.”Les classes populaires sont celles qui prennent le plus et des gens qui se tuent au travail doivent encore plus rogner sur leur bien-être pour pouvoir faire passer le budget alors qu’il y aurait eu d’autres alternatives”, explique-t-elle. Un peu partout sur le territoire, des actions ont été lancées mais sans toucher des cibles stratégiques mais elles se sont heurtées le plus souvent à l’action préventive des forces de l’ordre, comme par exemple à Marseille, où, prépositionnées à l’avance, elles ont empêché 200 personnes d’accéder à l’autoroute venant de Toulon.Dès 5h30 ce matin, une trentaine de personnes ont ainsi bloqué un rond-point d’accès à une zone commerciale, sur la commune de Petite Forêt près de Valenciennes dans le Nord.- “Plus de révolutionnaires sur Facebook” -“Évidemment, l’opération était un peu secrète pour ne pas être pris de vitesse par les forces de l’ordre. L’idée, c’était de surprendre aussi”, explique Cédric Brun, tourneur-fraiseur et secrétaire général CGT chez PSA Valenciennes, âgé de 46 ans.Mais le rassemblement n’a pas eu le succès espéré: “On pensait être plus nombreux”, regrette-t-il. “Ce qui est malheureux, c’est qu’il y a plus de révolutionnaires sur Facebook que dans la réalité”.Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau avait annoncé la couleur tôt depuis Rungis, rappelant que “80.000 gendarmes et policiers” étaient sur le pont en France, dont 6.000 à Paris, avec la consigne “de ne pas tolérer de violence, de dégradation, de blocage, d’occupation des infrastructures essentielles de notre nation”.A 09H30, la gendarmerie nationale décomptait 154 actions dans sa zone, pour environ 4.000 manifestants. La préfecture de police de Paris a fait état de 95 interpellations dans l’agglomération parisienne, selon le dernier bilan disponible. Huit arrestations ont été menées en province. Une cellule interministérielle de crise (CIC) se tient depuis 09H00 au ministère de l’Intérieur.Une première action spectaculaire s’est déroulée à Caen, où des manifestants ont mis le feu à des objets sur le viaduc de Calix près de Caen, a constaté une photographe de l’AFP. Pour le reste, les forces de l’ordre ont le plus souvent procédé à de rapides déblocages, comme à Bordeaux sur l’un des dépôts du réseau de tramways.- Lycées bloqués -Plusieurs lycées ont ponctuellement été touchés par des blocages, notamment à Paris, à Montpellier à et Rennes. Des mobilisations étudiantes ont été recensées à Paris, Rennes, Grenoble, Montpellier, Lyon, Mulhouse et Nice, selon l’Union étudiante. “Bloquer notre lycée, c’est bloquer l’Education nationale, ça représente l’éducation comme la veut Macron”, témoigne Lucia, 17 ans et en première au lycée Claude Monet dans le 13e.Côté transports, la gendarmerie décomptait 18 actions de blocages d’axes mais les perturbations dans les transports en commun de la capitale, sont “conformes aux prévisions”, ont indiqué à l’AFP la RATP et la SNCF.Ce mouvement horizontal, né sur les réseaux sociaux et sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une enquête de la fondation Jean Jaurès.Il conteste les mesures d’économie annoncées mi-juillet par François Bayrou et rejette les classes dirigeantes, en particulier Emmanuel Macron. Il est partiellement soutenu par les syndicats. La CGT et Solidaires ont appelé à le rejoindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18, ce qui n’empêche pas certaines sections de se mobiliser notamment à La Rochelle où des agents territoriaux bloquent le dépôt de la propreté urbaine ou à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) où la CGT tient un piquet de grève devant Dassault.La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation.  “Je suis très en colère de la politique qui a été menée”, confie le porte-parole de la Confédération paysanne en Côte-d’Or, Thomas Maurice, qui manifestera mercredi après-midi à Dijon.

“Bloquons tout”: des premières actions mais des forces de l’ordre très présentes

Des premières actions ont essaimé mercredi, à l’appel de “Bloquons tout”, une mobilisation citoyenne née sur les réseaux sociaux, mais elles semblent contenues, en raison notamment de la forte mobilisation des forces de l’ordre.Réforme des retraites, budget, choix du Premier ministre… “Il n’y a rien qui va”, lâche Chloé, étudiante en master de 25 ans qui n’a pas souhaité donner son nom, devant un point de blocage à l’entrée du campus Paul-Sabatier de l’Université de Toulouse.”Les classes populaires sont celles qui prennent le plus et des gens qui se tuent au travail doivent encore plus rogner sur leur bien-être pour pouvoir faire passer le budget alors qu’il y aurait eu d’autres alternatives”, explique-t-elle. Un peu partout sur le territoire, des actions ont été lancées mais sans toucher des cibles stratégiques mais elles se sont heurtées le plus souvent à l’action préventive des forces de l’ordre, comme par exemple à Marseille, où, prépositionnées à l’avance, elles ont empêché 200 personnes d’accéder à l’autoroute venant de Toulon.Dès 5h30 ce matin, une trentaine de personnes ont ainsi bloqué un rond-point d’accès à une zone commerciale, sur la commune de Petite Forêt près de Valenciennes dans le Nord.- “Plus de révolutionnaires sur Facebook” -“Évidemment, l’opération était un peu secrète pour ne pas être pris de vitesse par les forces de l’ordre. L’idée, c’était de surprendre aussi”, explique Cédric Brun, tourneur-fraiseur et secrétaire général CGT chez PSA Valenciennes, âgé de 46 ans.Mais le rassemblement n’a pas eu le succès espéré: “On pensait être plus nombreux”, regrette-t-il. “Ce qui est malheureux, c’est qu’il y a plus de révolutionnaires sur Facebook que dans la réalité”.Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau avait annoncé la couleur tôt depuis Rungis, rappelant que “80.000 gendarmes et policiers” étaient sur le pont en France, dont 6.000 à Paris, avec la consigne “de ne pas tolérer de violence, de dégradation, de blocage, d’occupation des infrastructures essentielles de notre nation”.A 09H30, la gendarmerie nationale décomptait 154 actions dans sa zone, pour environ 4.000 manifestants. La préfecture de police de Paris a fait état de 95 interpellations dans l’agglomération parisienne, selon le dernier bilan disponible. Huit arrestations ont été menées en province. Une cellule interministérielle de crise (CIC) se tient depuis 09H00 au ministère de l’Intérieur.Une première action spectaculaire s’est déroulée à Caen, où des manifestants ont mis le feu à des objets sur le viaduc de Calix près de Caen, a constaté une photographe de l’AFP. Pour le reste, les forces de l’ordre ont le plus souvent procédé à de rapides déblocages, comme à Bordeaux sur l’un des dépôts du réseau de tramways.- Lycées bloqués -Plusieurs lycées ont ponctuellement été touchés par des blocages, notamment à Paris, à Montpellier à et Rennes. Des mobilisations étudiantes ont été recensées à Paris, Rennes, Grenoble, Montpellier, Lyon, Mulhouse et Nice, selon l’Union étudiante. “Bloquer notre lycée, c’est bloquer l’Education nationale, ça représente l’éducation comme la veut Macron”, témoigne Lucia, 17 ans et en première au lycée Claude Monet dans le 13e.Côté transports, la gendarmerie décomptait 18 actions de blocages d’axes mais les perturbations dans les transports en commun de la capitale, sont “conformes aux prévisions”, ont indiqué à l’AFP la RATP et la SNCF.Ce mouvement horizontal, né sur les réseaux sociaux et sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une enquête de la fondation Jean Jaurès.Il conteste les mesures d’économie annoncées mi-juillet par François Bayrou et rejette les classes dirigeantes, en particulier Emmanuel Macron. Il est partiellement soutenu par les syndicats. La CGT et Solidaires ont appelé à le rejoindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18, ce qui n’empêche pas certaines sections de se mobiliser notamment à La Rochelle où des agents territoriaux bloquent le dépôt de la propreté urbaine ou à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) où la CGT tient un piquet de grève devant Dassault.La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation.  “Je suis très en colère de la politique qui a été menée”, confie le porte-parole de la Confédération paysanne en Côte-d’Or, Thomas Maurice, qui manifestera mercredi après-midi à Dijon.