A Toulouse, Emmanuel Macron veut “sonner le tocsin” sur les risques des réseaux sociaux

Au lancement d’un cycle de débats citoyens avec la presse quotidienne régionale, le président Emmanuel Macron a voulu mercredi à Toulouse “sonner le tocsin” sur le risque que font peser les réseaux sociaux sur la démocratie française.”Il n’y a pas de liberté sans responsabilité”, a-t-il martelé, n’hésitant pas à comparer les réseaux sociaux au “far west” devant 300 personnes réunies au siège de La Dépêche du Midi, avant un prochain débat similaire, le 19 novembre, à La Voix du Nord. “L’objectif, c’est d’aller vers des décisions concrètes au début de l’année 2026”, a souligné le président de la République, le jour où la suspension de sa réforme phare des retraites doit être entérinée à l’Assemblée nationale.A la manière des débats de l’époque des gilets jaunes, le chef de l’Etat, au centre d’un cercle de six rangées de sièges, a même admis qu’il n’excluait pas de sortir de certains réseaux, dont X, mais précisé qu’il ne le ferait pas “demain matin” car “la priorité c’est d’abord de mener la bataille en interne”.- “Non très ferme” au Mercosur -A l’occasion de cette visite, quelque 250 agriculteurs à bord d’une soixantaine de tracteurs avaient convergé sur Toulouse pour exiger “des engagements clairs et fermes” d’Emmanuel Macron, après le tollé provoqué par ses propos sur l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur. Après s’être déclaré “plutôt positif” mais “vigilant” sur la possibilité d’accepter l’accord de libre échange, le chef de l’Etat a dit clairement mercredi à une délégation d’agriculteurs que le projet “tel qu’il existe aujourd’hui, recueillera un non très ferme de la France”, a rapporté la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, à la fin de l’entretien auquel elle a également participé.Les agriculteurs mobilisés ont accueilli de manière relativement positive la clarification des exigences de la France sur le projet d’accord, tout en restant très critiques sur son contenu. D’autres mesures, sur les engrais par exemple ou sur les questions spécifiquement régionales, ont été saluées par la FRSEA qui avec les JA avaient appelé à manifester.- “Majorité numérique” et “levée d’anonymat” -Le président Macron, en retrait sur la scène politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, entend faire des effets néfastes des écrans et des réseaux sociaux son nouveau cheval de bataille dans la dernière ligne droite du quinquennat avant les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027.Au siège de La Dépêche du Midi, M. Macron a estimé que “nos réseaux sociaux, c’est comme une agora où on serait tous avec des cagoules et où celui qui crie le plus fort a plutôt raison”.Il a jugé insuffisant ce qui avait déjà été réalisé pour “réguler et changer” les choses. C’est pourquoi il a tenu “à sonner le tocsin”, afin de prendre “les bonnes décisions collectives”. Le chef de l’Etat a notamment estimé qu’il fallait aller “vers un âge de majorité numérique”, vers 15 ans en France.Il a aussi déclaré que “la levée de l’anonymat” des internautes faisait à ses yeux “partie des réponses”, pour permettre la responsabilisation judiciaire notamment de ceux qui “profèrent des contenus antisémites, racistes, discriminants.”Au cours des échanges, le président de la République n’a pas été épargné par certains intervenants, le médecin généraliste Jérôme Marty lui reprochant d’avoir “adoubé” le Pr Didier Raoult, qui avait mis en avant des traitements à l’efficacité très contestée lors de la pandémie de Covid-19, et l’enseignant-youtubeur Yann Bouvier lui lançant: “Attention aux propos qui accuseraient le monde universitaire d’être coupable de +casser la République en deux+, comme vous l’avez dit, M. le président, en 2020”.- L’espace, “endroit de contestation” -Emmanuel Macron inaugurera ensuite des bâtiments du Commandement de l’espace (CDE) où il dévoilera la stratégie nationale spatiale française à l’horizon 2040 pour faire face à la compétition mondiale, tant civile que militaire.”L’espace n’est plus un endroit paisible, c’est un endroit de contestation”, dont certaines “extrêmement agressives de la part de nos compétiteurs, parmi lesquels la Russie”, fait valoir l’Elysée.Le président doit donc, selon l’Elysée, donner mercredi après-midi “une vision”, “un calendrier” et “fixer un objectif” pour cette stratégie, qu’il devrait décliner selon cinq piliers: la “souveraineté en matière d’accès à l’espace”, les compétences industrielles, la défense, “la science et l’exploration”, ainsi que la coopération, tant intra-européenne qu’avec les alliés non-européens.

Released Epstein emails allege Trump ‘knew about the girls’

Democrats released emails Wednesday in which Jeffrey Epstein suggested Donald Trump was aware of the disgraced financier’s sexual abuse and had “spent hours” with one of his victims at his house.Trump has denied any knowledge of the sex-trafficking activities of his former friend, who died by suicide in 2019 as he was in prison awaiting trial, and the White House accused Democrats of pushing a “fake narrative” by sharing the mails.But Democrats on the House Oversight Committee said the messages “raise serious questions about Donald Trump and his knowledge of Epstein’s horrific crimes.”The furor around the disgraced financier is still roiling Trump’s administration four months after his Justice Department effectively closed the case, announcing there was no more information to share.Democrats in the House — keen to capitalize on the simmering controversy — have been trying to force a vote that would compel publication of the full Epstein case files. The newly released emails were written to longtime associate Ghislaine Maxwell, who was convicted of sex trafficking after Epstein’s death, and the author Michael Wolff. In the messages, Epstein asserts Trump spent significant time with a woman whom Oversight Democrats describe as a victim of Epstein’s sex trafficking.In one email to Wolff shared by Democrats and dated January 31, 2019, Epstein allegedly wrote: “Trump said he asked me to resign, never a member ever… of course he knew about the girls as he asked ghislaine to stop.”In another message from April 2011, Epstein told Maxwell: “I want you to realize that that dog that hasn’t barked is Trump.” He added that an unnamed victim “spent hours at my house with him ,, he has never once been mentioned.”Maxwell replied: “I have been thinking about that…”Democrats on the House Oversight Committee obtained the emails after subpoenaing Epstein’s estate earlier this year. Trump has not been accused of any criminal wrongdoing in connection with Epstein or Maxwell. “The Democrats selectively leaked emails to the liberal media to create a fake narrative to smear President Trump,” his spokeswoman Karoline Leavitt said in a statement.”These stories are nothing more than bad-faith efforts to distract from President Trump’s historic accomplishments, and any American with common sense sees right through this hoax and clear distraction,” she added.- Conspiracy theories -In a July 7 memo, the Justice Department said the Epstein “client list” that Attorney General Pam Bondi claimed to have been reviewing did not in fact exist, and reaffirmed that he died by suicide in his prison cell. It sparked a furious backlash from Trump’s “MAGA” support base, who have for years been told by their leaders that a “deep state” cover-up was protecting figures in the Democratic Party whom they accused of being Epstein’s clients.Trump’s MAGA lieutenants — including two allies who have since been hired to run the FBI — made careers of fanning the conspiracy theories, including that Epstein’s suicide was actually a murder ordered by his powerful clients.Prominent online influencers and media figures in the movement — as well as ordinary voters — have spoken of feeling betrayed after Trump began publicly castigating them for wanting answers. Trump’s ties to Epstein are extensive. The pair were pictured partying together during a 15-year friendship before they reportedly fell out in 2004 over a property deal, and when Trump subsequently denounced his former ally.Epstein admitted to two state felony prostitution charges in 2008 as part of a plea deal — arranged by a prosecutor who would go on to serve in Trump’s cabinet — that was widely criticized as being too lenient. 

S.Africa’s Ramaphosa says US skipping G20 ‘their loss’Wed, 12 Nov 2025 16:20:42 GMT

President Cyril Ramaphosa said Wednesday the United States boycott of the G20 summit in South Africa later this month would not prevent the meeting of the world’s leading economies from going ahead.Pretoria and Washington have clashed over a range of policy issues, including South Africa’s summit agenda, culminating in President Donald Trump announcing at the …

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L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal gracié et bientôt transféré en Allemagne

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis un an en Algérie et au coeur d’une grave crise diplomatique entre Alger et Paris, a été gracié et va être transféré en Allemagne pour des soins médicaux.Le président algérien Abdelmadjid Tebboune “a répondu favorablement” à une demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, “concernant l’octroi d’une grâce en faveur de Boualem Sansal”, a indiqué mercredi un communiqué officiel.”Cette demande a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires”, a ajouté la présidence algérienne, en précisant que “l’Etat allemand prendra en charge le transfert et le traitement” de M. Sansal.S’exprimant à l’Assemblée, le premier ministre français Sébastien Lecornu a exprimé son “soulagement” et les avocats français de M. Sansal se sont dits “heureux que l’humanité ait prévalu sur toute autre considération” plaidant que son sort “devait être dissocié des aléas diplomatiques”.Le 1er juillet, la Cour d’appel d’Alger avait confirmé une peine de cinq ans de prison pour l’écrivain, prononcée en première instance le 27 mars.M. Sansal était accusé d'”atteinte à l’unité nationale” après des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de régions de l’ouest du pays comme Oran et Mascara, appartenant précédemment, selon lui, au Maroc.M. Sansal avait renoncé à se pourvoir en Cassation, ce qui le rendait éligible à une grâce du président algérien.M. Steinmeier avait demandé lundi qu’il soit gracié et bénéficie de soins en Allemagne “compte tenu de son âge avancé et de son état de santé fragile”.- Visite de Tebboune en Allemagne -Sa famille a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude pour la santé du romancier et essayiste de 81 ans, traité pour un cancer de la prostate. La France réclamait depuis des mois un “geste d’humanité” en sa faveur.”J’y ai toujours cru”, a réagi auprès de l’AFP l’une de ses filles Sabeha Sansal, affirmant toutefois avoir été “un petit peu pessimiste” car, malade, “il pouvait mourir là-bas”.Pour convaincre son homologue algérien, le président allemand avait insisté sur le fait qu'”un tel geste serait l’expression d’une attitude humanitaire et d’une vision politique à long terme”.”Il refléterait ma relation personnelle de longue date avec le président Tebboune et les bonnes relations entre nos deux pays”, a-t-il dit. Dans une longue interview accordée en septembre dernier, le président algérien avait évoqué la possibilité de se rendre en Allemagne fin 2025 ou début 2026. Aucune date n’a depuis été avancée. M. Tebboune a été soigné en Allemagne lors de séjours d’un total de trois mois après avoir contracté le Covid-19 entre fin 2020 et début 2021.Figure primée de la littérature francophone nord-africaine, M. Sansal est connu pour ses critiques à l’égard des autorités algériennes et des islamistes. Il a obtenu la nationalité française en 2024.Ces dernières semaines, la France a de nouveau demandé avec force la libération de l’écrivain, arrêté à l’aéroport d’Alger le 16 novembre 2024, ainsi que du journaliste sportif Christophe Gleizes en attente de son procès en appel le 3 décembre après avoir été condamné fin juin à sept ans de prison pour “apologie du terrorisme”. M. Lecornu a exprimé le souhait qu’il “puisse rejoindre ses proches au plus vite” et “remercié du fond du coeur celles et ceux qui ont contribué à cette libération, fruit d’une méthode faite de respect et de calme”.L’incarcération de M. Sansal avait envenimé une brouille entre Paris et Alger déclenchée en juillet 2024 lorsque la France avait reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.Ce territoire, considéré comme “non autonome” par les Nations unies, est l’objet d’un conflit depuis 50 ans entre Rabat et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger.Depuis plus d’un an, Paris et Alger sont empêtrés dans une crise diplomatique sans précédent qui s’est traduite par des expulsions de fonctionnaires de part et d’autre, le rappel des ambassadeurs des deux pays et des restrictions sur les porteurs de visas diplomatiques.L’Allemagne et l’Italie étaient considérés comme des médiateurs qui travaillaient en coulisses en faveur de l’écrivain. Des rumeurs avaient déjà circulé ces derniers mois sur un éventuel transfert en Allemagne.Berlin a une longue tradition d’accueil de dissidents, despotes et dirigeants malades dans son hôpital de la Charité, l’un des plus réputés d’Europe.Il y a cinq ans, il avait accueilli l’opposant russe Alexeï Navalny, victime d’un empoisonnement. Avant lui, l’ancienne Première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko y avait été soignée pour des douleurs dorsales.ad-bou-clp-fka/cab/anr

Boualem Sansal, écrivain dissident symbole des fractures franco-algériennes

Écrivain dissident admirateur de Camus et Orwell, polémiste révéré par les droites françaises, le romancier Boualem Sansal, gracié mercredi après un an en détention dans son pays natal, est devenu un visage marquant des fractures entre Paris et Alger.La vie de cet ex-fonctionnaire algérien octogénaire bascule le 16 novembre 2024 quand il est arrêté à son arrivée à Alger en provenance de Paris, avant d’être emprisonné.Son sort émeut aussitôt en France où une campagne se lance en faveur de cet auteur franco-algérien, athée revendiqué, adversaire acharné des jihadistes et critique féroce du pouvoir à Alger.Malgré ces soutiens, Boualem Sansal sera condamné à cinq ans de prison, accusé d'”atteinte à l’unité nationale” après des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de régions comme Oran et Mascara, appartenant précédemment, selon lui, au Maroc.”Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi il était emprisonné”, a déclaré mercredi à l’AFP sa fille Sabeha après l’annonce de sa grâce en Algérie. “Il est malade, il est vieux, il pouvait mourir là-bas”. – “Disgrâce” -La condamnation de Boualem Sansal avait aggravé les tensions entre la France et l’Algérie et confirmé sa disgrâce dans son pays natal, débutée il y a de longues années. Dès 1999, son entrée en littérature avec “Le Serment des barbares” le voit relater l’influence des intégristes en Algérie dans une société où règneraient violence et corruption. En 2003, ses prises de position contre le pouvoir algérien et contre l’arabisation de l’enseignement sont mal accueillies dans son pays natal, où il est peu connu du grand public.Un autre de ses romans, “Le Village de l’Allemand”, est même censuré en Algérie car il dresse un parallèle entre islamisme et nazisme.En revanche, en France, “Rue Darwin” lui vaut le Prix du roman arabe en 2012 et l’Académie française lui décerne en 2015 le Grand Prix du roman pour “2084”. S’inspirant du chef-d’œuvre de George Orwell “1984”, il y décrit la montée de l’islamisme en Abistan, pays imaginaire où on doit prier neuf fois par jour.Encore très récemment, il a reçu en France le prix Renaudot poche pour “Vivre”.L’une des lectures préférées de cet auteur de 81 ans est Albert Camus, avec qui il partage des racines algéroises. “Le hasard de la vie, c’est que, quand j’étais gamin, j’habitais son quartier (…) Je voyais sa maman. C’était mon premier écrivain, le premier que j’ai lu”, expliquait-il en 2010 au quotidien l’Humanité.Affirmant qu’il est né en 1949, Boualem Sansal s’est en fait retranché cinq ans par coquetterie, selon son éditeur Antoine Gallimard.- “Sphères du pouvoir” -Il a donc 18 ans quand l’Algérie devient indépendante, en 1962. Formé à Polytechnique à Alger, docteur en économie, il participe à la construction du jeune État et il devient haut fonctionnaire au ministère de l’Industrie.”C’est un homme qui a été dans les hautes sphères du pouvoir algérien”, rappelle l’écrivain franco-algérien Kamel Bencheikh, qui a plusieurs fois appelé à la libération de son “ami”.Un autre de ses confrères, Kamel Daoud, prix Goncourt 2024, a aussi pris fait et cause pour lui. “Boualem Sansal, c’est un Franco-Algérien, un lien vivant entre les deux pays. Si on l’emprisonne, c’est aussi pour punir ce lien”, a-t-il estimé début novembre sur Radio Classique.Dans son pays natal, l’auteur est très critiqué dans les milieux intellectuels, considéré comme aligné sur les positions de l’extrême droite française sur l’immigration ou l’islam, et les revendications du Maroc, grand rival régional.Boualem Sansal n’a par ailleurs jamais hésité à froisser le pouvoir algérien qui, selon ses déclarations au Figaro en 2019, “dispose de tous les moyens et d’abord de la détermination pour abattre quiconque approcherait la ligne rouge”.En octobre 2024, Boualem Sansal va plus loin en remettant en cause la vision de l’Histoire promue par le pouvoir algérien. Quand une question lui est posée sur le Maroc, pays d’origine de son père et celui avec lequel la France vient de se rapprocher, il répond : “La France n’a pas colonisé le Maroc, pourquoi? Mais parce que c’est un grand État. C’est facile de coloniser des petits trucs qui n’ont pas d’histoire”.

JFK’s grandson launches Congress bid for New York seat

John F. Kennedy’s grandson Jack Schlossberg will seek a seat in the US House of Representatives, he said in a social media announcement that highlighted the soaring cost of living while attacking the White House.The former president’s only grandson will seek in midterm elections on November 3, 2026 to replace Jerry Nadler of New York’s solidly Democratic 12th Congressional district, who is retiring.Schlossberg, 32, known for his quirky social media clips, is seen as a progressive on the left of the Democratic Party and has vocally called for it to change, backing leftists like New York mayor-elect Zohran Mamdani, 34. He could face a crowded field to reach the election as the Democratic Party’s anointed candidate depending on potential primary challenges.In the clip posted to Instagram late Tuesday, Schlossberg called out a “crisis at every level,” pointing to cuts to education, health care and social programs, as well as alleged corruption.He announced in September that he had formed an exploratory committee after Nadler said he would step down from representing the district that includes the middle portion of Manhattan. “This district should have a representative who can harness the creativity, energy and drive of this district and translate that into political power in Washington,” he said in his announcement video. “I’m not running because I have all the answers to our problems. I’m running because the people of New York 12 do.”He previously told The New York Times that “if Zohran Mamdani and I have anything in common, it’s that we are both trying to be authentic versions of ourselves.”Schlossberg has also used his significant social media following to attack President Donald Trump.”The President has made almost $1 billion this year. He’s picking winners and losers from inside the Oval Office. It’s cronyism, not capitalism,” he said in his announcement.