Deal avec Trump: von der Leyen attendue au tournant au Parlement européen

Les eurodéputés attendent des explications de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen mercredi à Strasbourg sur l’accord commercial avec Donald Trump qui laisse nombre d’entre eux amers.Elle devrait aussi s’exprimer sur la situation géopolitique particulièrement tendue, après des opérations de la Pologne d’interception de drones “hostiles” entrés dans son espace aérien au cours d’une attaque russe contre l’Ukraine voisine.Sur l’accord commercial avec Trump, la cheffe de l’exécutif européen aura fort à faire pour rassurer les parlementaires lors de ce traditionnel “discours sur l’état de l’Union” durant lequel elle doit présenter ses grandes orientations politiques.”C’est une rentrée difficile. L’Europe est perçue comme assez faible”, convient une source au sein de la Commission. Mais “sur Trump, le juge de paix, ce n’est pas l’accord, c’est l’après. S’il ne respecte pas l’accord, il faudra être très dur”, insiste ce responsable, sous couvert d’anonymat.La fébrilité reste de mise à Strasbourg comme à Bruxelles plus d’un mois après la poignée de main entre Donald Trump et Ursula von der Leyen.D’autant que le milliardaire américain multiplie les menaces contre la législation européenne sur le numérique, dont l’amende géante infligée par la Commission européenne à Google vendredi, qu’il a fustigée.Ursula von der Leyen aura “probablement un ton plus offensif” pour “essayer de faire passer la pilule, de vendre son accord” aux eurodéputés, grince Marina Mesure, membre du groupe de la gauche radicale.- “Humiliation” -Le Parlement européen a très mal accueilli ce “deal” avec Donald Trump scellé fin juillet: 15% de taxes américaines avec des exceptions pour des produits de l’UE comme l’aéronautique, assorties de promesses de l’Europe d’acheter massivement de l’énergie américaine et de réduire des taxes sur une série de produits made in USA.”Tout le monde s’accorde sur le fait que c’est un mauvais deal” qui “traduit la faiblesse de l’Europe”, tranche la cheffe du groupe centriste Valérie Hayer. Mais Ursula von der Leyen avait un “mandat” d’Etats membres comme l’Allemagne et l’Italie, et les industriels voulaient de la prévisibilité pour les mois qui viennent, reconnaît-elle.Plus de la moitié des Européens (52%) ont ressenti de “l’humiliation” avec cet accord, selon un sondage publié dans le média Le Grand Continent et réalisé par l’institut Cluster17 dans cinq pays.Les eurodéputés devront se prononcer dans les semaines qui viennent sur l’un des volets de l’accord, la baisse des taxes européennes. Les centristes entretiennent le suspense et les sociaux-démocrates menacent de voter contre.L’argument “selon lequel un mauvais accord vaut mieux que rien du tout est totalement inacceptable”, a tonné mardi la cheffe du groupe social-démocrate, Iratxe Garcia Pérez.La droite, dont est issue Ursula von der Leyen, assume quant à elle un vote en faveur de cet accord, même à contrecœur. Les droits de douane, “ça ne nous fait pas plaisir”, mais il faut de la stabilité et s’adapter à la “réalité” voulue par le président américain, a défendu le chef du Parti populaire européen (PPE), Manfred Weber.Même position chez les eurodéputés italiens du parti de Giorgia Meloni, qui siègent dans l’un des trois groupes d’extrême droite du Parlement.En matière diplomatique, Ursula von der Leyen sera également très attendue sur la guerre à Gaza, au lendemain de raids israéliens au Qatar visant des responsables du Hamas, mouvement islamiste palestinien.Depuis des mois, l’Union européenne semble paralysée diplomatiquement tant ses divisions sont nombreuses.Les dissonances se manifestent jusqu’au sein de la Commission, où la socialiste espagnole Teresa Ribera a qualifié la situation à Gaza de “génocide”, déplorant l’inaction des 27 Etats membres.”Débattre des mots divise l’Europe. Ca ne nous aide pas, ça ne nous apporte pas plus de crédibilité”, lui a rétorqué Manfred Weber.Sur le dossier ukrainien, Ursula von der Leyen ne manquera pas à l’inverse de souligner la mobilisation des Européens.Une série de pays dont la France et l’Allemagne ont promis des garanties de sécurité à Kiev si le conflit avec la Russie s’arrête: un soutien militaire au sol, en mer ou dans les airs afin de dissuader Moscou d’attaquer à nouveau.En attendant, l’UE prépare un 19e paquet de sanctions, qui pourrait cibler certains pays achetant des hydrocarbures russes, selon des diplomates à Bruxelles.

Deal avec Trump: von der Leyen attendue au tournant au Parlement européen

Les eurodéputés attendent des explications de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen mercredi à Strasbourg sur l’accord commercial avec Donald Trump qui laisse nombre d’entre eux amers.Elle devrait aussi s’exprimer sur la situation géopolitique particulièrement tendue, après des opérations de la Pologne d’interception de drones “hostiles” entrés dans son espace aérien au cours d’une attaque russe contre l’Ukraine voisine.Sur l’accord commercial avec Trump, la cheffe de l’exécutif européen aura fort à faire pour rassurer les parlementaires lors de ce traditionnel “discours sur l’état de l’Union” durant lequel elle doit présenter ses grandes orientations politiques.”C’est une rentrée difficile. L’Europe est perçue comme assez faible”, convient une source au sein de la Commission. Mais “sur Trump, le juge de paix, ce n’est pas l’accord, c’est l’après. S’il ne respecte pas l’accord, il faudra être très dur”, insiste ce responsable, sous couvert d’anonymat.La fébrilité reste de mise à Strasbourg comme à Bruxelles plus d’un mois après la poignée de main entre Donald Trump et Ursula von der Leyen.D’autant que le milliardaire américain multiplie les menaces contre la législation européenne sur le numérique, dont l’amende géante infligée par la Commission européenne à Google vendredi, qu’il a fustigée.Ursula von der Leyen aura “probablement un ton plus offensif” pour “essayer de faire passer la pilule, de vendre son accord” aux eurodéputés, grince Marina Mesure, membre du groupe de la gauche radicale.- “Humiliation” -Le Parlement européen a très mal accueilli ce “deal” avec Donald Trump scellé fin juillet: 15% de taxes américaines avec des exceptions pour des produits de l’UE comme l’aéronautique, assorties de promesses de l’Europe d’acheter massivement de l’énergie américaine et de réduire des taxes sur une série de produits made in USA.”Tout le monde s’accorde sur le fait que c’est un mauvais deal” qui “traduit la faiblesse de l’Europe”, tranche la cheffe du groupe centriste Valérie Hayer. Mais Ursula von der Leyen avait un “mandat” d’Etats membres comme l’Allemagne et l’Italie, et les industriels voulaient de la prévisibilité pour les mois qui viennent, reconnaît-elle.Plus de la moitié des Européens (52%) ont ressenti de “l’humiliation” avec cet accord, selon un sondage publié dans le média Le Grand Continent et réalisé par l’institut Cluster17 dans cinq pays.Les eurodéputés devront se prononcer dans les semaines qui viennent sur l’un des volets de l’accord, la baisse des taxes européennes. Les centristes entretiennent le suspense et les sociaux-démocrates menacent de voter contre.L’argument “selon lequel un mauvais accord vaut mieux que rien du tout est totalement inacceptable”, a tonné mardi la cheffe du groupe social-démocrate, Iratxe Garcia Pérez.La droite, dont est issue Ursula von der Leyen, assume quant à elle un vote en faveur de cet accord, même à contrecœur. Les droits de douane, “ça ne nous fait pas plaisir”, mais il faut de la stabilité et s’adapter à la “réalité” voulue par le président américain, a défendu le chef du Parti populaire européen (PPE), Manfred Weber.Même position chez les eurodéputés italiens du parti de Giorgia Meloni, qui siègent dans l’un des trois groupes d’extrême droite du Parlement.En matière diplomatique, Ursula von der Leyen sera également très attendue sur la guerre à Gaza, au lendemain de raids israéliens au Qatar visant des responsables du Hamas, mouvement islamiste palestinien.Depuis des mois, l’Union européenne semble paralysée diplomatiquement tant ses divisions sont nombreuses.Les dissonances se manifestent jusqu’au sein de la Commission, où la socialiste espagnole Teresa Ribera a qualifié la situation à Gaza de “génocide”, déplorant l’inaction des 27 Etats membres.”Débattre des mots divise l’Europe. Ca ne nous aide pas, ça ne nous apporte pas plus de crédibilité”, lui a rétorqué Manfred Weber.Sur le dossier ukrainien, Ursula von der Leyen ne manquera pas à l’inverse de souligner la mobilisation des Européens.Une série de pays dont la France et l’Allemagne ont promis des garanties de sécurité à Kiev si le conflit avec la Russie s’arrête: un soutien militaire au sol, en mer ou dans les airs afin de dissuader Moscou d’attaquer à nouveau.En attendant, l’UE prépare un 19e paquet de sanctions, qui pourrait cibler certains pays achetant des hydrocarbures russes, selon des diplomates à Bruxelles.

Anger, fear as gang violence explodes in Cape TownWed, 10 Sep 2025 06:34:22 GMT

A streak of killings in South Africa’s dangerous ganglands in Cape Town has led communities to demand protection as city officials say they lack the resources to stop the violence.”One gangster, one bullet,” scores chanted at a recent march led by an anti-gang group in the sprawling Cape Flats area after authorities recorded 59 murders …

Anger, fear as gang violence explodes in Cape TownWed, 10 Sep 2025 06:34:22 GMT Read More »

Promising growth, Nigeria shea nut export ban pinches producersWed, 10 Sep 2025 06:26:56 GMT

While sorting through the brown nuts she had collected from the leafy shea trees near her home in Saki, southwestern Nigeria, Adija Rahman was scathing of the government’s plans to transform her industry.Africa’s most populous country produces roughly 40 percent of the world’s supply of shea nuts, used to make shea butter, a key ingredient …

Promising growth, Nigeria shea nut export ban pinches producersWed, 10 Sep 2025 06:26:56 GMT Read More »

The factors behind violent unrest in Nepal

Nepali youth, digitally savvy but bowed down by unemployment and limited opportunities, hit a breaking point this week, furious at an elderly ruling class they see as out of touch.Dissatisfaction has grown at political instability, corruption, and slow economic development in the Himalayan nation of 30 million people.That escalated into street anger on Monday, triggered by a government ban on social media — later overturned — with at least 19 people killed as police sought to crush protests.The resignation of 73-year-old Prime Minister KP Sharma Oli failed to quell the anger of protesters, who set fire to parliament and a string of other government and political party buildings.Many said that the social media ban was only the spark for protests.Here are some of the factors that toppled the government.- Economic woes -The World Bank says a “staggering” 82 percent of Nepal’s workforce is in informal employment, “far higher than global and regional averages”.Remittances are crucial for Nepal’s economy, equalling a third of the country’s GDP last year and the fourth-highest rate globally, according to the World Bank.Social media is a key tool in keeping in touch with relatives abroad.”Nepal’s reliance on remittances… has been central to the country’s growth but has not translated into quality jobs at home, reinforcing a cycle of lost opportunities and the continued departure of many Nepalis abroad in search of employment,” the World Bank said in its latest country report.The economy has picked up; real GDP grew by 4.9 percent in the first half of the 2025 financial year — from 4.3 percent in the same period in 2024, mainly due to the agricultural and industrial sectors.Nepal categorises young people as aged between 16-40, totalling more than 12 million people or nearly 43 percent overall, according to government statistics.”With around 500,000 young people joining the workforce every year in Nepal, the urgency to create jobs that lift families out of poverty and drive sustainable development has never been more critical,” said World Bank Vice President for South Asia, Johannes Zutt, after a visit last week.- Corruption -The rights group Transparency International ranks Nepal 107 out of 180 countries.Videos contrasting the struggles of ordinary Nepalis with the children of politicians flaunting luxury goods and expensive vacations have gone viral on TikTok.Puja Manni, a 23-year-old woman who has worked abroad, said the excesses of the ruling elite had been “exposed through social media”.Among the young, there was widespread dissatisfaction with leaders who have held power for decades.The country became a federal republic in 2008 after a decade-long civil war and a peace deal that saw the Maoists brought into government and the abolishment of the monarchy. Since then, a revolving door of ageing prime ministers and a culture of horse-trading have fuelled public perception that the government is out of touch.- Fear at loss of rights – Nepal’s National Human Rights Commission warned the social media ban undermined “the spirit of democratic governance”.Santosh Sigdel, of Digital Rights Nepal, said the ban was a “slippery slope”, while the Kathmandu Post said it “touched a raw nerve” with an angry youth.”They use these platforms to vent pent-up frustrations, connect with friends, and keep abreast with the rest of the world,” wrote the newspaper, whose offices were torched by a mob Tuesday.”They were already antsy, fed up with the country’s woeful health and education systems, and rampant corruption and nepotism — so much so that many of them saw no future in the country.” 

“Bloquons tout”: quelques premières actions, la colère sociale au révélateur

Au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, des premières actions ont débuté à l’appel de “Bloquons tout”, une mobilisation citoyenne née sur les réseaux sociaux et devant permettre de jauger la colère sociale.C’est dans l’Ouest du pays que les premières actions ont été recensées, avec des manifestants qui ont mis le feu à des objets sur le viaduc de Calix près de Caen, a constaté une photographe de l’AFP. A Bordeaux, les forces de l’ordre ont rapidement débloqué l’un des dépôts du réseau de tramways de la ville.Mercredi en début de matinée, la gendarmerie recensait 10 actions de blocage d’axes en particulier sur l’A10 dans les deux sens au niveau de Poitiers. Dans de nombreuses villes de l’Ouest, des premières tentatives de blocages ont lieu sur des rond-points habituellement très fréquentés, notamment à Nantes à hauteur du viaduc de Cheviré qui enjambe la Loire.Et à Toulouse, environ 200 manifestants ont bloqué moins d’une heure un rond-point dans le quartier de Jolimont, à l’aide de barrières, de pneus et tout ce qu’il pouvait trouver aux alentours. En travers de la route, une banderole noire portant l’inscription “Macron explosion” avait été tendue. Une myriade d’actions sont prévues dès l’aube dans les métropoles, les petites villes et les campagnes. Mais l’étendue de la mobilisation reste incertaine à huit jours d’une mobilisation syndicale.Depuis Rungis où il se trouvait ce matin, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a rappelé la forte mobilisation des forces de l’ordre, “80.000 gendarmes et policiers” en France, dont 6.000 à Paris, avec la consigne “de ne pas tolérer de violence, de dégradation, de blocage, d’occupation des infrastructures essentielles de notre nation”.  A Paris, 51 interpellations ont eu lieu, selon un décompte de la préfecture de police à 07H30. Huit arrestations ont également été menées ailleurs en province, selon la porte-parole de la police nationale interrogée sur RMC. Un dépôt de bus a été débloqué dans le 18e arrondissement et plusieurs personnes descendues sur le périphérique ont été interpellées, selon l’AFP.Ce mouvement horizontal, né sur les réseaux sociaux et sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une enquête de la fondation Jean Jaurès.Il conteste les mesures d’économie annoncées mi-juillet par François Bayrou (suppression de deux jours fériés, allongement du délai de carence en cas d’arrêt-maladie, doublement des franchises médicales, monétisation de la cinquième semaine de congés payés…) et rejette les classes dirigeantes, en particulier Emmanuel Macron.Dès lundi soir, des pots de départ de François Bayrou, avaient rassemblé 11.000 personnes devant des mairies dans toute la France, selon une source policière, donnant un avant-goût de la mobilisation.Pour parer aux blocages, le patron du Groupement Mousquetaires/Intermarché, Thierry Cotillard, a ordonné des livraisons plus importantes qu’habituellement et dénoncé comme “vol” les appels aux “chariots gratuits”.Les transports en commun connaissent quelques perturbations à Paris, “conformes aux prévisions”, ont indiqué à l’AFP la RATP et la SNCF.Dès mardi après-midi, des messages sur les panneaux du périphérique de la capitale indiquaient ainsi “Manifestation 10/09 – éviter Paris”.Les autorités surveillent particulièrement les “points d’intérêts vitaux”, comme les raffineries.- “Position de force” -L’une des inconnues tient à la visibilité que parviendra à atteindre ce mouvement, partiellement soutenu par les syndicats. La CGT et Solidaires ont appelé à le rejoindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18, ce qui n’empêche pas certaines sections de se mobiliser le 10.Pour la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, “les travailleurs et les travailleuses sont en position de force” et doivent se mobiliser “le 10 et surtout le 18 septembre”.La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation.  “Je suis très en colère de la politique qui a été menée”, confie le porte-parole de la Confédération paysanne en Côte-d’Or, Thomas Maurice, qui manifestera mercredi après-midi à Dijon. Cet éleveur de chèvres dénonce la paupérisation des agriculteurs et “un système cadenassé au service d’une caste de la FNSEA”, le premier syndicat agricole.Bérénice (prénom d’emprunt), cofondatrice de l’association des mères isolées, participera à des actions à Paris. “Les mères isolées sont très fortement attaquées depuis plusieurs années, avec la loi plein emploi et le RSA sous conditions” et “le budget va encore plus nous mettre à genoux”, dénonce-t-elle.Le mouvement se poursuivra-t-il au-delà du 10 jusqu’à la journée syndicale du 18 ?”Il faut une action de masse, s’il faut une semaine de grève on la mettra, l’objectif c’est que Macron dégage”, s’enflamme Sylvain Chevalier, secrétaire CGT du CSE à la centrale de Paluel (Seine-Maritime) où un piquet de grève se tient mercredi.

Trump issues rare rebuke to Netanyahu over Qatar strikes

US President Donald Trump gave Benjamin Netanyahu a rare slap on the wrist Tuesday over Israel’s strikes against Hamas in Qatar, as he insisted he played no role in the attack by one close US ally against another.Trump said he was not notified in advance of the Israeli attack on the Gulf state, a crucial broker in the negotiations between Israel and Hamas on ending the Gaza war and securing the release of hostages held by Palestinian militants.”I’m not thrilled about the whole situation,” Trump told reporters during a rare outing to a Washington restaurant. “We want the hostages back, but we are not thrilled about the way that went down today.”The Israeli attack on Doha could hardly be more sensitive as Qatar, in addition to its role in the Gaza negotiations, is home to a huge US airbase and hosted Trump during a Middle East swing this year.The fossil fuel-rich emirate also recently gave the United States a luxury Boeing 747-8 jet for Trump to use as his presidential plane, a move that sparked major ethical questions.”This was a decision made by Prime Minister Netanyahu, it was not a decision made by me,” Trump said in a post on social media.”I view Qatar as a strong Ally and friend of the U.S., and feel very badly about the location of the attack,” he said — although adding that eliminating Hamas was still a “worthy goal.”In a statement that largely echoed one issued earlier by White House Press Secretary Karoline Leavitt, Trump focused on the possible damage to his efforts to end the war in Gaza.”Unilaterally bombing inside Qatar, a Sovereign Nation and close Ally of the United States, that is working very hard and bravely taking risks with us to broker Peace, does not advance Israel or America’s goals,” Trump said.- ‘Too late’ -The US president was at pains to point out that Washington was caught unawares by the Israeli attack.He said the White House was “notified by the United States Military that Israel was attacking Hamas which, very unfortunately, was located in a section of Doha.””I immediately directed Special Envoy Steve Witkoff to inform the Qataris of the impending attack, which he did, however, unfortunately, too late to stop the attack.”Trump said he had spoken to Netanyahu in the aftermath, and tried to put a positive gloss on the affair.”The Prime Minister told me that he wants to make Peace. I believe this unfortunate incident could serve as an opportunity for PEACE,” he said.Leavitt told reporters earlier that Trump had given Netanyahu a “very clear” message about his “concerns.”Trump’s rebuke of Netanyahu was uncommon, as the US president has given the Israeli leader almost unstinting backing since returning to the Oval Office in January.Israel’s ambassador to Washington Yechiel Leiter said in a Fox News interview Tuesday that the United States and Israel were “united in the effort of eliminating Hamas as being a threat to peace in the Middle East.””We have acted together in the past, we’ll act together in the future,” Leiter added.As Qatar complained about the attack, Trump said he had now directed US Secretary of State Marco Rubio to finalize a defense cooperation agreement with Doha.Trump added that he had assured Qatari Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani in a phone call that “such a thing will not happen again on their soil.”Doha had earlier insisted it had no warning of the attack.”The call received from an American official came as explosions sounded from the Israeli attack in Doha,” Qatari foreign ministry spokesman Majed al-Ansari said on social media.Qatar has once again found itself caught in the crossfire of the turmoil in the Middle East. Iran fired missiles at the US Al Udeid airbase in June in retaliation for US strikes on Iranian nuclear sites.