Kohli ‘lost for words’ after 11 die celebrating Bengaluru IPL win

Virat Kohli said he was lost for words after celebrations of a dream IPL title turned to tragedy when 11 mainly young cricket fans were crushed to death in Bengaluru.Hundreds of thousands had packed the streets Wednesday to welcome home their hero Kohli and the Royal Challengers Bengaluru (RCB) after they had beaten Punjab Kings a day earlier in a thrilling Indian Premier League final.But the euphoria of the vast crowds in the southern tech city of Bengaluru ended in disaster, with Prime Minister Narendra Modi calling it “absolutely heartrending”.Karnataka state Chief Minister Siddaramaiah said most of the 11 dead were young people and there were 47 others injured in the crush after a stampede near the city’s M. Chinnaswamy cricket stadium, where the players were parading the trophy for fans.Kohli, who top scored in the final, said earlier it had been “as much for the fans” after the 36-year-old finally celebrated winning the IPL at his 18th attempt.Later, Kohli wrote on social media: “At a loss for words. “Absolutely gutted,” he added, alongside a statement from the RCB team saying they were “deeply anguished” at what had unfolded.One of the people injured described to AFP how a “huge crowd” had crushed her.”They stamped on me,” said the woman, who did not give her name, from a wheelchair. “I was not able to breathe. I fell unconscious.”Most of the dead were young fans who had gone out just to catch a glimpse of their sporting heroes.- ‘He died in an RCB shirt’ -Street food vendor Manoj Kumar mourned the death of his 18-year-old son, killed in the stampede, who he said he had stopped from working on his stall so he could study.”I wanted him to go to college,” Kumar told the Indian Express newspaper. “I brought him up with a lot of care. Now, he is gone.”A grieving mother outside a city mortuary said her 22-year-old engineering student son had also died in the crush.”He was crazy about RCB,” she was quoted as saying by the Indian Express on Thursday.”He died in an RCB shirt. They danced when RCB won and now he is gone. Can RCB give him back to us?”Authorities had already called off RCB’s proposed open-top bus victory parade through the streets after anticipating vast crowds.But organisers pressed ahead with the welcome ceremony and celebrations inside the stadium.RCB’s social media account posted a video of cheering crowds lining the streets as the players waved back from their team bus on their way to the stadium.The team said they cut short the celebrations “immediately upon being made aware of the situation”.Siddaramaiah said that the stadium had a capacity of “only 35,000 people, but 200,000-300,000 people came”.

Privés de moutons, les Marocains fêtent un Aïd terni par la sécheresse

Cette année, Fatima Kharraz peine à retrouver la ferveur de l’Aïd. Pour la première fois en près de 30 ans au Maroc, le roi a appelé à renoncer au sacrifice des moutons,  en raison d’une sécheresse persistante ayant provoqué une baisse du cheptel.Au marché hebdomadaire de Khémisset, près de Rabat, les étals débordent de fruits et légumes, les enclos abritent vaches et chevaux… Mais aucun mouton à l’horizon. Une scène inhabituelle à quelques jours de l’Aïd, que les Marocains célébreront samedi.L’Aïd Al-Adha (fête du sacrifice), très populaire au Maroc comme dans tous les pays musulmans, suit d’environ deux mois l’Aïd El-Fitr qui marque la fin du mois de jeûne sacré de ramadan. Même si le sacrifice n’est pas une obligation religieuse stricte, il reste très suivi au Maroc.Le 26 février, le roi du Maroc Mohammed VI – qui a le statut de “commandeur des croyants” musulmans dans son pays – a appelé la population à renoncer au sacrifice, évoquant des “défis climatiques et économiques” ayant entraîné une “régression substantielle” du cheptel. Son père, Hassan II, avait pris une décision similaire en 1996.”Nous ne ressentons pas l’enthousiasme habituel (…) C’est comme si la fête n’existait pas”, confie à l’AFP Fatima, 52 ans, à Khémisset. “Les prix (du mouton) étaient déjà élevés l’an passé” et “ça nous aurait coûté encore plus cher” cette année, admet-elle. “On n’aurait pas pu se le permettre.”Le Maroc fait face à sa septième année consécutive de sécheresse et le déficit pluviométrique accumulé a entraîné une baisse de 38% du cheptel par rapport au dernier recensement réalisé en 2016, selon le ministère de l’Agriculture.La diminution du nombre de têtes de bétail a provoqué une flambée des prix de la viande rouge, le gouvernement subventionnant les importateurs mais pas directement ce produit.Les pâturages ont diminué d’année en année, alors qu’ils font vivre “environ 70% des éleveurs”, selon Abderrahman Majdoubi, président de l’Association nationale des éleveurs de moutons et de chèvres.- “Un vide” -Appuyé sur la barrière d’un enclos vide, Marouane Haizoun, 24 ans, propose deux vaches à la vente. Il a laissé ses moutons à la ferme familiale: “Si (le sacrifice de) l’Aïd avait eu lieu cette année, le prix (des animaux) aurait été exorbitant”, dit-il. Il aurait pu atteindre “6.000 ou 7.000 dirhams”, soit 600 à 700 euros, précise Mustapha Mastour, 52 ans, éleveur de chevaux et de moutons.Une somme lourde pour les foyers modestes et moyens où le salaire minimum ne dépasse pas 300 euros.”Certaines familles sont obligées d’emprunter” pour acheter un mouton, affirme Mona Hajjami, 28 ans, avant d’accompagner sa famille acheter des légumes.A défaut, beaucoup se sont tournés vers l’achat de plus petites quantités de viande et de foie de mouton, ingrédients phares des plats traditionnels de l’Aïd.”Nous avons constaté une hausse de la demande (de viande), mais cela n’aura pas d’impact sur l’opération” visant à reconstituer le cheptel, assure Mohamed Jebli, président de la Fédération marocaine des acteurs de la filière élevage.En mars, le ministre marocain de l’Agriculture, Ahmed Bouari, rappelait qu’en moyenne, cinq à six millions de moutons sont sacrifiés chaque année dans ce pays de 37 millions d’habitants.Mustapha Mastour et Marouane Haizoun plaident eux pour une répartition plus équitable de l’aide publique, arguant que ce sont principalement les grands éleveurs qui en bénéficient.Le 22 mai, le gouvernement a annoncé un plan sur un an de 6,2 milliards de dirhams (environ 620 millions d’euros) prévoyant notamment des subventions pour l’alimentation animale et une réduction partielle des dettes des éleveurs.A l’approche de cet Aïd particulier, de fausses informations ont circulé sur les réseaux sociaux: amendes pour les personnes qui sacrifieraient un mouton, drones de surveillance… Mais l’appel royal ne semble pas susciter de polémique notable au Maroc.Mona Hajjami, elle, dit soutenir cette décision. Mais son ton laisse transparaître une pointe de perplexité: “C’est normal de sentir un vide sans l’ambiance des grillades.”

Privés de moutons, les Marocains fêtent un Aïd terni par la sécheresse

Cette année, Fatima Kharraz peine à retrouver la ferveur de l’Aïd. Pour la première fois en près de 30 ans au Maroc, le roi a appelé à renoncer au sacrifice des moutons,  en raison d’une sécheresse persistante ayant provoqué une baisse du cheptel.Au marché hebdomadaire de Khémisset, près de Rabat, les étals débordent de fruits et légumes, les enclos abritent vaches et chevaux… Mais aucun mouton à l’horizon. Une scène inhabituelle à quelques jours de l’Aïd, que les Marocains célébreront samedi.L’Aïd Al-Adha (fête du sacrifice), très populaire au Maroc comme dans tous les pays musulmans, suit d’environ deux mois l’Aïd El-Fitr qui marque la fin du mois de jeûne sacré de ramadan. Même si le sacrifice n’est pas une obligation religieuse stricte, il reste très suivi au Maroc.Le 26 février, le roi du Maroc Mohammed VI – qui a le statut de “commandeur des croyants” musulmans dans son pays – a appelé la population à renoncer au sacrifice, évoquant des “défis climatiques et économiques” ayant entraîné une “régression substantielle” du cheptel. Son père, Hassan II, avait pris une décision similaire en 1996.”Nous ne ressentons pas l’enthousiasme habituel (…) C’est comme si la fête n’existait pas”, confie à l’AFP Fatima, 52 ans, à Khémisset. “Les prix (du mouton) étaient déjà élevés l’an passé” et “ça nous aurait coûté encore plus cher” cette année, admet-elle. “On n’aurait pas pu se le permettre.”Le Maroc fait face à sa septième année consécutive de sécheresse et le déficit pluviométrique accumulé a entraîné une baisse de 38% du cheptel par rapport au dernier recensement réalisé en 2016, selon le ministère de l’Agriculture.La diminution du nombre de têtes de bétail a provoqué une flambée des prix de la viande rouge, le gouvernement subventionnant les importateurs mais pas directement ce produit.Les pâturages ont diminué d’année en année, alors qu’ils font vivre “environ 70% des éleveurs”, selon Abderrahman Majdoubi, président de l’Association nationale des éleveurs de moutons et de chèvres.- “Un vide” -Appuyé sur la barrière d’un enclos vide, Marouane Haizoun, 24 ans, propose deux vaches à la vente. Il a laissé ses moutons à la ferme familiale: “Si (le sacrifice de) l’Aïd avait eu lieu cette année, le prix (des animaux) aurait été exorbitant”, dit-il. Il aurait pu atteindre “6.000 ou 7.000 dirhams”, soit 600 à 700 euros, précise Mustapha Mastour, 52 ans, éleveur de chevaux et de moutons.Une somme lourde pour les foyers modestes et moyens où le salaire minimum ne dépasse pas 300 euros.”Certaines familles sont obligées d’emprunter” pour acheter un mouton, affirme Mona Hajjami, 28 ans, avant d’accompagner sa famille acheter des légumes.A défaut, beaucoup se sont tournés vers l’achat de plus petites quantités de viande et de foie de mouton, ingrédients phares des plats traditionnels de l’Aïd.”Nous avons constaté une hausse de la demande (de viande), mais cela n’aura pas d’impact sur l’opération” visant à reconstituer le cheptel, assure Mohamed Jebli, président de la Fédération marocaine des acteurs de la filière élevage.En mars, le ministre marocain de l’Agriculture, Ahmed Bouari, rappelait qu’en moyenne, cinq à six millions de moutons sont sacrifiés chaque année dans ce pays de 37 millions d’habitants.Mustapha Mastour et Marouane Haizoun plaident eux pour une répartition plus équitable de l’aide publique, arguant que ce sont principalement les grands éleveurs qui en bénéficient.Le 22 mai, le gouvernement a annoncé un plan sur un an de 6,2 milliards de dirhams (environ 620 millions d’euros) prévoyant notamment des subventions pour l’alimentation animale et une réduction partielle des dettes des éleveurs.A l’approche de cet Aïd particulier, de fausses informations ont circulé sur les réseaux sociaux: amendes pour les personnes qui sacrifieraient un mouton, drones de surveillance… Mais l’appel royal ne semble pas susciter de polémique notable au Maroc.Mona Hajjami, elle, dit soutenir cette décision. Mais son ton laisse transparaître une pointe de perplexité: “C’est normal de sentir un vide sans l’ambiance des grillades.”

Fighter pilot takes next giant step for India’s space plans

Astronaut Shubhanshu Shukla blasts off into space next week as the first Indian to join the International Space Station (ISS), bearing with him New Delhi’s dreams of its own manned space flight.An airforce fighter pilot, 39-year-old Shukla is joining a four-crew mission launching from the United States with private company Axiom Space, aboard a SpaceX Crew Dragon capsule.He will become the first Indian to join the ISS, and only the second ever in orbit — an achievement that the world’s most populous nation hopes will be a stepping stone for its own human flight.”I truly believe that even though, as an individual, I am travelling to space, this is the journey of 1.4 billion people,” Shukla was quoted as saying by The Hindu newspaper this year.Shukla said he hopes to “ignite the curiosity of an entire generation in my country”, and “drive the innovation that will make many such projects possible for us in the future”.The airforce group captain — equivalent to an army colonel or navy captain — will pilot the commercial mission slated to launch June 10 from the Kennedy Space Center in Florida, a joint team between NASA and ISRO, the Indian Space Research Organisation.- ‘New era’ -India’s Department of Space calls it a “defining chapter” in its ambitions, naming Shukla as “among the top contenders” for its maiden human spaceflight mission, Gaganyaan, “sky craft” in Hindi, scheduled for launch in 2027.”His journey is more than just a flight — it’s a signal that India is stepping boldly into a new era of space exploration,” the Department of Space said ahead of the launch.New Delhi has paid more than $60 million for the mission, according to Indian media reports.Prime Minister Narendra Modi has announced plans to send a man to the Moon by 2040.India’s ISRO said in May that it planned to launch an uncrewed orbital mission later this year, before its first human spaceflight in early 2027.Shukla’s voyage comes four decades after Indian astronaut Rakesh Sharma joined a Russian Soyuz spacecraft in 1984.”What sets Shukla’s mission apart is its strategic importance,” the department added.”Unlike the symbolic undertones of India’s first human spaceflight, this time the focus is on operational readiness and global integration.”Shukla also trained in Russia, in 2020 along with three other astronaut hopefuls, at the Yuri Gagarin Cosmonaut Training Center — before further training at ISRO’s centre in the southern city of Bengaluru.He has said the journey aboard the Axiom Mission 4 — and then the expected 14 days on the ISS — will provide “invaluable” lessons to bring back home.- Space yoga -Shukla will be led by mission commander Peggy Whitson, a former NASA astronaut, and joined by European Space Agency project astronaut Slawosz Uznanski-Wisniewski of Poland, and Tibor Kapu of Hungary.The son of a government ministry official, from Lucknow in the northern state of Uttar Pradesh, Shukla is a veteran fighter pilot experienced in flying Russian Sukhoi and MiG jets.He has promised to perform yoga poses in the ISS.If he is unable to fly on Tuesday, fellow airforce pilot Group Captain Prasanth Balakrishnan Nair, 48, is expected to take his place.India has flexed its ambitions in the last decade with its space programme growing considerably in size and momentum, matching the achievements of established powers at a much cheaper price tag.In August 2023, it became just the fourth nation to land an unmanned craft on the Moon after Russia, the United States and China.Waiting at home will be Shukla’s family, including his wife and son.”I’ve been having goosebumps by just thinking that soon my brother will be in space,” his older sister Suchi, a school teacher, told the Times of India newspaper.