L’automobile européenne dans une situation “très préoccupante”, selon un représentant de la filière

L’industrie automobile européenne n’est “pas éternelle” et se trouve dans une situation “très préoccupante”, a jugé mercredi matin Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA), qui représente constructeurs et grands équipementiers automobiles français, réclamant de la “souplesse” face aux obligations de décarbonation.   “Je suis très inquiet de l’évolution de notre industrie (automobile) en Europe parce qu’elle n’est pas éternelle” et “pas à l’abri” face aux industriels “chinois qui font des voitures de grande qualité, qui sont à bas coûts, qui vont nous envahir”, a estimé Luc Chatel au micro de RMC. En mai, le marché des voitures neuves s’est replié de 12% en France, en baisse pour le cinquième mois consécutif. “On s’enfonce un peu dans une crise structurelle”, décrit le président de PFA, “parce que les consommateurs sont dans l’incertitude (et) reportent leur décision d’achat.”Une situation selon lui “très préoccupante”, que le secteur doit conjuguer avec la “difficulté de la transition” vers le tout électrique. L’échéance de 2035 pour l’interdiction de la vente dans l’Union Européenne de voitures neuves à moteur thermique, “aujourd’hui nous ne la tenons pas” au regard des ventes de véhicules électriques, assure-t-il. Pour y arriver, “il faut remettre de la souplesse” et “faire confiance à l’innovation, à la technologie”, préconise M. Chatel. L’Europe “a pris une décision réglementaire qu’elle a imposé à l’ensemble des industriels de la filière, alors qu’eux-mêmes avaient engagé des gros efforts en matière de réduction des émissions de CO2” mais a “juste oublié qu’à la fin, si on voulait y arriver, il fallait qu’il y ait des consommateurs qui achètent des voitures. On n’a pas pensé à eux et on s’est aperçu que finalement, les consommateurs, il leur fallait du temps pour changer leurs habitudes”, abonde-t-il. “On va avoir, au cours du deuxième semestre 2025 et 2026, ce qu’on appelle une clause de révision” à l’occasion de laquelle “on va faire un point sur le règlement voté en 2022 :  Est ce qu’on maintient en l’état ? Est-ce qu’on assouplit ? On va tout mettre sur la table”, assure le représentant. Au Parlement européen, certains élus ont fait savoir qu’ils préconiseraient également une révision de cette obligation. Début mai, les députés européens ont validé un assouplissement des règles imposées aux constructeurs automobiles en matière d’émissions de CO2, afin de leur éviter des amendes en 2025. 

Stocks build on gains after jobs data, Seoul surges on Lee’s win

Shares extended a global rise Wednesday following data indicating the US economy remained resilient, with South Korean equities and the won standing out as the election of a new president ended months of political paralysis.Speculation that presidents Donald Trump and Xi Jinping will speak this week stoked optimism for a soothing of US-China tensions, though the Republican indicated in a social media post his counterpart was “hard to make a deal with”.The US leader’s ramped-up tariffs on aluminium and steel imports — announced Friday — kicked in Wednesday, highlighting the uncertainty caused by the White House’s off-the-cuff policies.Traders in Asia took the baton from a positive Wall Street, where all three main indexes were lifted by data showing US job openings unexpectedly rose in April, calming worries about the impact of Trump’s tariff blitz on the world’s number one economy.The reading came ahead of crucial non-farm payrolls figures Friday, which are closely followed by the US Federal Reserve as it maps monetary policy in light of weak growth and fears of tariff-fuelled inflation.”Growth is sputtering, the second half looks increasingly cloudy, and everyone knows the Fed’s rate-cut cavalry will ride in eventually. It’s already priced, already scripted — no one’s shocked by the plot twist unless, of course, inflation proves stickier than expected,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”But what’s genuinely keeping equities ticking higher is the soft hum of hope — that US-China tensions could thaw into something warmer than their current frosty detente,” Innes said.He added that the risk of tariffs, “once a terrifying monster, now looks more like a toothless terrier’s wag, comforting investors enough to hold their ground despite the global economy’s chills”.Traders are awaiting further developments on the China-US front after White House officials said the two nations’ leaders could talk this week, even after Trump accused Beijing of violating last month’s detente that slashed tit-for-tat tariffs.However, the US president wrote on social media in a late-night post that while he was fond of Xi, he suggested he was a tough negotiator.”I like President XI of China, always have, and always will, but he is VERY TOUGH, AND EXTREMELY HARD TO MAKE A DEAL WITH!!!” he posted on his Truth Social platform.Tokyo, Hong Kong, Shanghai, Sydney, Singapore, Wellington, Taipei, Mumbai and Jakarta all rose, while Paris and Frankfurt continued their Tuesday advances. London was flat.Seoul rallied more than two percent — pushing into a bull market after rising more than 20 percent from its recent low in April — as Lee Jae-myung won South Korea’s snap presidential election. The won gained around 0.8 percent.The poll was called after the impeachment of predecessor Yoon Suk Yeol over his brief martial law attempt and ended six months of political turmoil in the country.It has also raised hopes that Lee will introduce fresh measures to boost the export-dependent economy, which faces a hefty hit from Trump’s tariffs, particularly the huge levies on steel and aluminium.In Lee’s inauguration speech on Wednesday, the new president warned protectionism posed a threat to the country’s “survival”.On the campaign trail, Lee said Seoul needed to start tariff negotiations with Washington “immediately” but also stressed there was no need to “rush” a deal.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.8 percent at 37,747.45 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 23,654.03 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,376.20 (close)London – FTSE 100: FLAT at 8,787.60 Euro/dollar: UP at $1.1390 from $1.1371 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3539 from $1.3518Dollar/yen: UP at 144.06 yen from 144.03 yenEuro/pound: UP at 84.15 pence from 84.11 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $63.37 per barrelBrent North Sea Crude: FLAT at $65.61 per barrelNew York – Dow: UP 0.5 percent at 42,519.64 (close)

La Bourse de Paris en légère hausse

La Bourse de Paris évolue en légère hausse mercredi, sur un marché dynamique mais gardant un Å“il sur les tensions commerciales entre Washington et ses partenaires, au premier jour d’une nouvelle surtaxe douanière américaine sur l’acier et l’aluminium.Le CAC 40 prenait 0,29% vers 09H40 (heure de Paris), en hausse de 23,01 points. La veille, l’indice vedette parisien a gagné 0,34% à 7.763,84 points. “L’ambiance s’améliore peu à peu, car le ralentissement redouté de la croissance économique dû aux droits de douane ne se reflète pas dans les données conjoncturelles”, note Jochen Stanzl, chez CMC MarketsSuivant Wall Street, les indices sont portés par “l’espoir qui entoure le futur de la croissance américaine après un rapport sur l’emploi de bonne facture”, abonde John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Toutefois, “la mise en place aujourd’hui (mercredi) d’un doublement des droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium laisse entendre que la Chine et l’Union européenne pourraient répliquer”, a-t-il ajouté.Ce mouvement haussier “reste très fragile”, relève Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.Le président américain Donald Trump a doublé la mise mercredi sur les importations d’acier et d’aluminium, en portant les surtaxes sectorielles à 50%, alors que des négociations avec plusieurs de ses partenaires doivent se tenir dans la journée à Paris.Dans un décret publié mardi et entré en vigueur à 04H01 GMT, cette hausse a été justifiée par la volonté de “s’assurer que (les importations) ne mettront pas en péril la sécurité nationale”.La Commission européenne a d’ores et déjà regretté “vivement” ces nouvelles taxes, qui “sapent les efforts en cours pour parvenir à une solution négociée” avec les Etats-Unis, menaçant de “contre-mesures”.Les investisseurs seront aussi à l’affut de la publication, au cours de la séance, des indices PMI dans les services en zone euro et aux Etats-Unis.Côté obligataire, le taux de l’emprunt à dix ans français de référence atteignait 3,18%, au même niveau que la veille.Carrefour cède des parts dans CarmilaLe géant français de la grande distribution  (-0,41% à 13,23 euros vers 09H40) a annoncé mardi la cession de 7% de ses parts dans le capital du groupe de centres commerciaux français Carmila, qui reculait de 4,73% à 17,74 euros à Paris.Le groupe conservera toutefois “environ 29,8%” des actions dans l’entreprise, et assure vouloir “rester l’actionnaire de référence” de Carmila.

Disparition de Maddie: les opérations de recherche ont repris mercredi

Les enquêteurs portugais et allemands ont repris mercredi leurs investigations près du lieu où a disparu en 2007 la fillette britannique Maddie McCann, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des véhicules de police portugais et allemands se sont engagés mercredi, comme la veille, sur un chemin de terre à l’accès barré non loin de la station balnéaire de Praia da Luz, sur la commune de Lagos. Les opérations de fouille ont repris à 09H00 (08H00 GMT), selon une porte-parole de la police portugaise.Mardi, les enquêteurs, dont environ 25 Allemands, avaient notamment mené des investigations autour d’un bâtiment en ruines, dans une zone boisée et pleine de broussailles.Ces nouvelles recherches, qui devraient durer jusqu’à jeudi ou vendredi, sont menées dans le cadre d’un mandat émis par le ministère public de Brunswick (nord de l’Allemagne), qui dirige une enquête préliminaire contre Christian Brückner, un Allemand déjà condamné pour viol notamment, soupçonné par la justice allemande d’avoir tué Madeleine McCann.Dans ce dossier, les dernières fouilles, infructueuses, avaient eu lieu en mai 2023, près d’un lac situé à Silves, dans l’arrière-pays de la région touristique de l’Algarve, à une cinquantaine de kilomètres du lieu de la disparition de Maddie.La justice allemande avait fait sensation en 2020 en disant être convaincue de l’implication de Christian Brückner dans la disparition de la fillette, une énigme criminelle au retentissement mondial et pour laquelle il n’a toujours pas été inculpé.En 2007, Maddie, trois ans, a disparu de l’appartement où elle passait des vacances avec ses parents pendant que ceux-ci dînaient à proximité. Sa disparition a donné lieu à une campagne internationale et une mobilisation médiatique hors du commun.A l’époque des faits, Christian Brückner vivait sur la côte portugaise de l’Algarve, à proximité du lieu de villégiature des McCann, et un téléphone portable à son nom a borné près de leur logement le soir de la disparition. Christian Brückner purge actuellement une condamnation à sept ans de prison pour le viol en 2005 d’une septuagénaire américaine à Praia da Luz, où a disparu Madeleine McCann. Il doit sortir de prison en septembre prochain. Il a par ailleurs été acquitté en octobre 2024 en Allemagne dans un procès pour deux agressions sexuelles et trois viols commis entre 2000 et 2017, encore au Portugal.

A Cuba, nager contre le temps qui passe

Il n’est jamais trop tard pour se faire du bien: ils ont 70 ans ou plus et plongent plusieurs fois par semaine avec délectation dans la mer des Caraïbes pour une séance de natation, avec pour certains plusieurs médailles à leur actif.”Juventud acumulada” (Jeunesse accumulée): le nom de leur club en dit long sur l’état d’esprit de ces séniors qui se retrouvent dans une piscine d’eau de mer du littoral de La Havane. Orestes Quintana, 87 ans, un des plus âgés, vient nager tous les jours de la semaine pendant deux heures. Pour cet ancien combattant de la Sierra Maestra, qui a lutté contre la dictature de Fulgencio Batista (1952-1959), cette passion est pourtant née sur le tard. Il avait plus de soixante ans quand il s’est joint au club et a appris à nager. “Je savais flotter, je bougeais dans l’eau comme tout le monde. Mais pratiquer les différentes nages, je ne savais pas”, explique l’octogénaire, yeux bleus perçants et cheveux argentés. L’ancien militaire a depuis gagné plusieurs médailles d’or lors de compétitions nationales amateur. “Je n’ai presque pas d’adversaires. Dans ma catégorie, il y a peu de personnes qui savent nager”, sourit-il. Lazaro Diaz, 75 ans, a aussi appris à nager avec le club. “Je commençais à ressentir la vieillesse”, confie cet ancien ingénieur qui a vu dans la natation sa meilleure alliée pour affronter des problèmes cardiaques et de dos. Et même si cela lui en coûte quotidiennement six kilomètres à pied aller-retour sous la chaleur.A 74 ans, Eunice Lore, ancienne professeure d’éducation physique, ne peut pas non plus se passer de ce moment. “Après tant d’années à travailler, à transpirer, qu’il est agréable de faire de l’exercice sans sentir la sueur”, rigole-t-elle, maillot noir et peau bronzée.Le Cercle social Otto Parellada, où se retrouvent les papys-nageurs, fait partie d’un chapelet de complexes de loisirs construits à partir des années 1930 sur le littoral ouest de La Havane. Longtemps réservés à une élite, ils ont été nationalisés après la révolution castriste de 1959 et transformés en “cercles sociaux ouvriers”. La crise économique et les pénuries récurrentes qui frappent Cuba leur ont fait perdre leur lustre d’antan, sans compter les assauts de la nature. Récemment, l’échelle qui permettait aux nageurs de sortir de l’eau a été emportée par un ouragan et n’a toujours pas été remplacée. Depuis lors, la remontée sur les digues de béton rongées par le sel est plus périlleuse pour les anciens, mais ils ne renoncent pas.- Johnny Weissmuller -“Juventud acumulada” existe depuis plus de 25 ans, fondé par Ramon Cordovés, un Cubain ayant connu une petite célébrité pour sa participation à de nombreuses compétitions jusqu’à l’âge de 97 ans, raconte à l’AFP sa fille Maria Cristina. Amateur, Ramon Cordovés avait appris à nager dans des piscines naturelles à La Havane avant de se perfectionner en lisant dans une revue les conseils du légendaire champion olympique Johnny Weissmuller (1904-1984), connu aussi au cinéma pour son rôle de Tarzan.A la mort de son père, Maria Cristina, aujourd’hui âgée de 78 ans, a repris le flambeau du club, qu’elle a ouvert aux plus jeunes, même si une quinzaine de vétérans continuent de porter haut ses couleurs. Comme Fernando Paneque, 84 ans, qui a remporté une cinquantaine de médailles dans diverses catégories au cours des 20 dernières années. Ou encore la doyenne, Maria Antonia Cendoya, 88 ans, qui a fini première sur 50 mètres lors d’une compétition en avril.Mais la fondation du club en 1999 ne fut pas une évidence sur l’île communiste. A l’époque “parler d’un club, c’était parler de capitalisme”, se rappelle Maria Cristina Cordovés. “Il y a eu des débats sur le fait que les vétérans devaient être des athlètes retraités, pas des gens comme nous. Alors nous avons bataillé, bataillé et encore bataillé jusqu’à ce que l’on nous reconnaisse”, raconte-t-elle.Et pour tous, la victoire a un goût savoureux, que résume Orestes Quintana: “la mer te rajeunit, la mer te donne de l’énergie, elle te rend heureux, la mer est merveilleuse”.

A Cuba, nager contre le temps qui passe

Il n’est jamais trop tard pour se faire du bien: ils ont 70 ans ou plus et plongent plusieurs fois par semaine avec délectation dans la mer des Caraïbes pour une séance de natation, avec pour certains plusieurs médailles à leur actif.”Juventud acumulada” (Jeunesse accumulée): le nom de leur club en dit long sur l’état d’esprit de ces séniors qui se retrouvent dans une piscine d’eau de mer du littoral de La Havane. Orestes Quintana, 87 ans, un des plus âgés, vient nager tous les jours de la semaine pendant deux heures. Pour cet ancien combattant de la Sierra Maestra, qui a lutté contre la dictature de Fulgencio Batista (1952-1959), cette passion est pourtant née sur le tard. Il avait plus de soixante ans quand il s’est joint au club et a appris à nager. “Je savais flotter, je bougeais dans l’eau comme tout le monde. Mais pratiquer les différentes nages, je ne savais pas”, explique l’octogénaire, yeux bleus perçants et cheveux argentés. L’ancien militaire a depuis gagné plusieurs médailles d’or lors de compétitions nationales amateur. “Je n’ai presque pas d’adversaires. Dans ma catégorie, il y a peu de personnes qui savent nager”, sourit-il. Lazaro Diaz, 75 ans, a aussi appris à nager avec le club. “Je commençais à ressentir la vieillesse”, confie cet ancien ingénieur qui a vu dans la natation sa meilleure alliée pour affronter des problèmes cardiaques et de dos. Et même si cela lui en coûte quotidiennement six kilomètres à pied aller-retour sous la chaleur.A 74 ans, Eunice Lore, ancienne professeure d’éducation physique, ne peut pas non plus se passer de ce moment. “Après tant d’années à travailler, à transpirer, qu’il est agréable de faire de l’exercice sans sentir la sueur”, rigole-t-elle, maillot noir et peau bronzée.Le Cercle social Otto Parellada, où se retrouvent les papys-nageurs, fait partie d’un chapelet de complexes de loisirs construits à partir des années 1930 sur le littoral ouest de La Havane. Longtemps réservés à une élite, ils ont été nationalisés après la révolution castriste de 1959 et transformés en “cercles sociaux ouvriers”. La crise économique et les pénuries récurrentes qui frappent Cuba leur ont fait perdre leur lustre d’antan, sans compter les assauts de la nature. Récemment, l’échelle qui permettait aux nageurs de sortir de l’eau a été emportée par un ouragan et n’a toujours pas été remplacée. Depuis lors, la remontée sur les digues de béton rongées par le sel est plus périlleuse pour les anciens, mais ils ne renoncent pas.- Johnny Weissmuller -“Juventud acumulada” existe depuis plus de 25 ans, fondé par Ramon Cordovés, un Cubain ayant connu une petite célébrité pour sa participation à de nombreuses compétitions jusqu’à l’âge de 97 ans, raconte à l’AFP sa fille Maria Cristina. Amateur, Ramon Cordovés avait appris à nager dans des piscines naturelles à La Havane avant de se perfectionner en lisant dans une revue les conseils du légendaire champion olympique Johnny Weissmuller (1904-1984), connu aussi au cinéma pour son rôle de Tarzan.A la mort de son père, Maria Cristina, aujourd’hui âgée de 78 ans, a repris le flambeau du club, qu’elle a ouvert aux plus jeunes, même si une quinzaine de vétérans continuent de porter haut ses couleurs. Comme Fernando Paneque, 84 ans, qui a remporté une cinquantaine de médailles dans diverses catégories au cours des 20 dernières années. Ou encore la doyenne, Maria Antonia Cendoya, 88 ans, qui a fini première sur 50 mètres lors d’une compétition en avril.Mais la fondation du club en 1999 ne fut pas une évidence sur l’île communiste. A l’époque “parler d’un club, c’était parler de capitalisme”, se rappelle Maria Cristina Cordovés. “Il y a eu des débats sur le fait que les vétérans devaient être des athlètes retraités, pas des gens comme nous. Alors nous avons bataillé, bataillé et encore bataillé jusqu’à ce que l’on nous reconnaisse”, raconte-t-elle.Et pour tous, la victoire a un goût savoureux, que résume Orestes Quintana: “la mer te rajeunit, la mer te donne de l’énergie, elle te rend heureux, la mer est merveilleuse”.

Five things to know about the St Catherine monastery in Egypt’s Sinai

Nestled in the Sinai mountains, the ancient St Catherine’s Monastery has been the centre of recent tensions after an Egyptian court ruled last week that it sat on state-owned land.Dating back to the sixth century BC, the UNESCO World Heritage Site is the world’s oldest continuously inhabited monastery, attracting hundreds of pilgrims and tourists every year.Following warnings from the authorities and Orthodox Church in Greece that the ruling threatens the monastery’s status, a government delegation is travelling from Athens to Cairo on Wednesday to discuss the situation.- World’s oldest monastery -The monastery was founded by Byzantine Emperor Justinian in the sixth century at the biblical site of the burning bush at the foot of Mount Sinai, where Moses was believed to have received the 10 commandments, according to the world’s three major monotheistic religions.It was named for Saint Catherine of Alexandria, whose remains are housed in the church, along with rare iconography and manuscripts.It is headed by the Archbishop of Mount Sinai and Raithu, under the ecclesiastical jurisdiction of the Greek Orthodox Patriarchate of Jerusalem.According to UNESCO, “the entire area is of immense spiritual significance” to Christianity, Islam and Judaism.The organisation says the monastery is “the property of the Greek Orthodox Church and belongs to the Archdiocese of Sinai”.- Ownership dispute -Last Wednesday, an Egyptian appeals court ruled that the monastery “is entitled to use” the land and the archaeological religious sites dotting the area, all of which “the state owns as public property”.The ruling, only a brief of which has been published by Egyptian media, has drawn criticism from the Orthodox patriarchates in Athens, Jerusalem and Istanbul.Archbishop Ieronymos, head of the Greek Orthodox church in Athens, warned the monastery’s property could now be “seized and confiscated”.Egypt has defended the court ruling, saying it “consolidates” the site’s sacred status.President Abdel Fattah al-Sisi said Egypt was “fully committed to preserving the unique and sacred religious status of Saint Catherine’s monastery”, in a phone call with Greek Prime Minister Kyriakos Mitsotakis.Mitsotakis meanwhile emphasised the importance of “preserving the pilgrimage and Greek Orthodox character of the monastery”.The delegation from Athens is expected to lay out its position on Wednesday.According to Greece’s state news agency, that position “is supported by a UNESCO document, which proves that Egypt had acknowledged in writing since 2002 that the ownership of the land and buildings belongs to the Greek Orthodox Church and the Archdiocese of Sinai”.- Megaproject -Construction began in March 2021 in the Saint Catherine area, which includes the eponymous town and a nature reserve, for a government megaproject known as the ‘Great Transfiguration’ of Saint Catherine.The project aims to bring upwards of a million tourists a year to the serene mountain village.Its many construction projects include an events hall, hundreds of hotel rooms and a new residential area housing hundreds of units.Observers say the project has harmed the reserve’s ecosystem and threatened both the monastery and the local community.According to a report by World Heritage Watch, the project has “destroyed the integrity of this historical and biblical landscape”.UNESCO in 2023 requested that Egypt “halt the implementation of any further development projects”, conduct an impact evaluation and develop a conservation plan.The government, which is campaigning for former tourism and antiquities minister Khaled al-Enany to head UNESCO from October, said in January that 90 percent of the project was complete.- Visitors -The peaks and valleys around Saint Catherine attract large groups of hikers, peaking at 2,000 visitors to Mount Sinai in a single day last December, local authorities reported.The area, 1.5 kilometres (one mile) above sea level, is particularly popular with both Egyptians and foreign tourists seeking a reprieve from overcrowded Red Sea resorts elsewhere in Sinai.- Bedouin tribe – The area is home to the Jabaliya tribe, whose name derives from the Arabic word for “mountain”.Said to be the descendants of the Roman soldiers who came to guard the monastery in its early days, they maintain a close connection to Saint Catherine, with many working as tour guides today.For decades, they have been calling for better infrastructure, including reliable water supply, emergency services and telecommunications coverage to improve their work and daily life.According to World Heritage Watch, they are currently outnumbered by the thousands of labourers building the megaproject.

Corée du Sud: le nouveau président promet de “panser les plaies” avec Pyongyang

Le nouveau président sud-coréen, Lee Jae-myung, a promis mercredi, lors de son discours d’investiture, de “panser les plaies” et de tendre la main à la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire.Le dirigeant de centre gauche a également averti que “la montée du protectionnisme” constituait une menace existentielle pour la quatrième économie d’Asie, fortement axée sur les exportations et secouée par les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump.Ces bouleversements commerciaux, ainsi que les tensions avec le voisin du Nord, font partie des défis que va devoir affronter cet ancien ouvrier de 60 ans qui a largement remporté la présidentielle anticipée déclenchée par l’éphémère proclamation de la loi martiale par son prédécesseur.Après six mois de profonde crise politique, il a recueilli mardi 49,42% des voix contre 41,15% pour son adversaire Kim Moon-soo du Parti du pouvoir au peuple (PPP, droite) — l’ancienne formation du président destitué Yoon Suk Yeol – qui a concédé sa défaite dans la nuit, selon les résultats définitifs publiés par la Commission.La première journée de M. Lee en tant que président et chef des armées a débuté par un briefing téléphonique avec le commandement militaire, confirmant officiellement le transfert du contrôle opérationnel du pays.Durant cet entretien, il a exhorté l’armée sud-coréenne à maintenir son “état de préparation” en cas de provocations de Pyongyang, mais a affirmé dans son premier discours de président être prêt à discuter.”Nous panserons les plaies de la division et de la guerre et établirons un avenir de paix et de prospérité”, a-t-il déclaré. “Quel que soit le coût, la paix est préférable à la guerre.”Il a également assuré que le pays “dissuaderait les provocations nucléaires et militaires nord-coréennes tout en ouvrant des voies de communication et en poursuivant le dialogue et la coopération pour construire la paix dans la péninsule coréenne”.Les marchés financiers ont réagi favorablement à l’élection, la Bourse de Séoul et le won progressant, même si Lee Jae-Myung a pris ses fonctions quelques heures seulement avant l’entrée en vigueur des droits de douane américains de 50% sur les exportations cruciales d’acier et d’aluminium, des secteurs dans lesquels est présente la Corée du Sud.- “Rupture significative” -Les propos de Lee Jae-Myung sur la Corée du Nord marquent une “rupture significative” avec ceux de son prédécesseur Yoon Suk Yeol, plus belliciste, car il n’a pas immédiatement posé de conditions préalables au dialogue avec Pyongyang, a relevé Hong Min, analyste principal à l’Institut coréen pour l’unification nationale.Le nouveau président a tenu une modeste cérémonie d’investiture à l’Assemblée nationale, là même où M. Yoon a déployé des troupes armées la nuit de début décembre où il a tenté de suspendre le régime civil.M. Lee a ensuite annoncé les nominations de certains membres-clés de son administration, dont Kim Min-seok, conseiller de longue date, au poste de Premier ministre et Lee Jong-seok, ancien ministre de l’Unification, en tant que chef des services de renseignement.Sur le plan diplomatique, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, n’a pas tardé à féliciter M. Lee et a exprimé son espoir de collaborer avec le nouveau président qui avait auparavant cherché à se distancer des Etats-Unis. Dans une déclaration transmise à l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, la Maison Blanche a qualifié l’élection de “libre et équitable”. Mais a toutefois ajouté que “les Etats-Unis restent préoccupés et opposés à l’ingérence et à l’influence chinoises dans les démocraties du monde entier”.Le président chinois Xi Jinping a félicité Lee Jae-Myung, soulignant la “grande importance du développement des relations sino-sud-coréennes”, ont rapporté des médias d’Etat.”La Chine est disposée à collaborer avec la Corée du Sud pour (…) maintenir fermement la voie de l’amitié et du bon voisinage, et adhérer à l’objectif de bénéfice mutuel”, a déclaré M. Xi.Des théories du complot ont circulé en Corée du Sud ces derniers mois concernant une prétendue ingérence chinoise dans la politique du pays.Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a dit vouloir “dynamiser” la relation entre Séoul et Tokyo tandis que le Premier ministre indien Narendra Modi a dit vouloir “renforcer” les liens entre son pays et la Corée du Sud.- “Direction plus positive” -Lee Jae-Myung arrive au pouvoir alors que son parti détient déjà la majorité parlementaire – assurée pour les trois prochaines années –, ce qui signifie qu’il pourrait mener à bien son programme législatif. Dans les rues de Séoul, les Sud-Coréens ont salué l’ouverture diplomatique évoquée par M. Lee à l’égard de la Corée du Nord.”Notre économie et de nombreux autres aspects de la société étant étroitement liés à l’état des relations intercoréennes, j’espère que nous pourrons adopter une perspective à long terme et évoluer dans une direction plus positive”, déclare auprès de l’AFP Choi Ki-ho, 55 ans. Le nouveau président doit “se consacrer à l’unification de notre nation divisée”, abonde Lee Ju-yeon, une employée de 42 ans.

Corée du Sud: le nouveau président promet de “panser les plaies” avec Pyongyang

Le nouveau président sud-coréen, Lee Jae-myung, a promis mercredi, lors de son discours d’investiture, de “panser les plaies” et de tendre la main à la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire.Le dirigeant de centre gauche a également averti que “la montée du protectionnisme” constituait une menace existentielle pour la quatrième économie d’Asie, fortement axée sur les exportations et secouée par les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump.Ces bouleversements commerciaux, ainsi que les tensions avec le voisin du Nord, font partie des défis que va devoir affronter cet ancien ouvrier de 60 ans qui a largement remporté la présidentielle anticipée déclenchée par l’éphémère proclamation de la loi martiale par son prédécesseur.Après six mois de profonde crise politique, il a recueilli mardi 49,42% des voix contre 41,15% pour son adversaire Kim Moon-soo du Parti du pouvoir au peuple (PPP, droite) — l’ancienne formation du président destitué Yoon Suk Yeol – qui a concédé sa défaite dans la nuit, selon les résultats définitifs publiés par la Commission.La première journée de M. Lee en tant que président et chef des armées a débuté par un briefing téléphonique avec le commandement militaire, confirmant officiellement le transfert du contrôle opérationnel du pays.Durant cet entretien, il a exhorté l’armée sud-coréenne à maintenir son “état de préparation” en cas de provocations de Pyongyang, mais a affirmé dans son premier discours de président être prêt à discuter.”Nous panserons les plaies de la division et de la guerre et établirons un avenir de paix et de prospérité”, a-t-il déclaré. “Quel que soit le coût, la paix est préférable à la guerre.”Il a également assuré que le pays “dissuaderait les provocations nucléaires et militaires nord-coréennes tout en ouvrant des voies de communication et en poursuivant le dialogue et la coopération pour construire la paix dans la péninsule coréenne”.Les marchés financiers ont réagi favorablement à l’élection, la Bourse de Séoul et le won progressant, même si Lee Jae-Myung a pris ses fonctions quelques heures seulement avant l’entrée en vigueur des droits de douane américains de 50% sur les exportations cruciales d’acier et d’aluminium, des secteurs dans lesquels est présente la Corée du Sud.- “Rupture significative” -Les propos de Lee Jae-Myung sur la Corée du Nord marquent une “rupture significative” avec ceux de son prédécesseur Yoon Suk Yeol, plus belliciste, car il n’a pas immédiatement posé de conditions préalables au dialogue avec Pyongyang, a relevé Hong Min, analyste principal à l’Institut coréen pour l’unification nationale.Le nouveau président a tenu une modeste cérémonie d’investiture à l’Assemblée nationale, là même où M. Yoon a déployé des troupes armées la nuit de début décembre où il a tenté de suspendre le régime civil.M. Lee a ensuite annoncé les nominations de certains membres-clés de son administration, dont Kim Min-seok, conseiller de longue date, au poste de Premier ministre et Lee Jong-seok, ancien ministre de l’Unification, en tant que chef des services de renseignement.Sur le plan diplomatique, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, n’a pas tardé à féliciter M. Lee et a exprimé son espoir de collaborer avec le nouveau président qui avait auparavant cherché à se distancer des Etats-Unis. Dans une déclaration transmise à l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, la Maison Blanche a qualifié l’élection de “libre et équitable”. Mais a toutefois ajouté que “les Etats-Unis restent préoccupés et opposés à l’ingérence et à l’influence chinoises dans les démocraties du monde entier”.Le président chinois Xi Jinping a félicité Lee Jae-Myung, soulignant la “grande importance du développement des relations sino-sud-coréennes”, ont rapporté des médias d’Etat.”La Chine est disposée à collaborer avec la Corée du Sud pour (…) maintenir fermement la voie de l’amitié et du bon voisinage, et adhérer à l’objectif de bénéfice mutuel”, a déclaré M. Xi.Des théories du complot ont circulé en Corée du Sud ces derniers mois concernant une prétendue ingérence chinoise dans la politique du pays.Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a dit vouloir “dynamiser” la relation entre Séoul et Tokyo tandis que le Premier ministre indien Narendra Modi a dit vouloir “renforcer” les liens entre son pays et la Corée du Sud.- “Direction plus positive” -Lee Jae-Myung arrive au pouvoir alors que son parti détient déjà la majorité parlementaire – assurée pour les trois prochaines années –, ce qui signifie qu’il pourrait mener à bien son programme législatif. Dans les rues de Séoul, les Sud-Coréens ont salué l’ouverture diplomatique évoquée par M. Lee à l’égard de la Corée du Nord.”Notre économie et de nombreux autres aspects de la société étant étroitement liés à l’état des relations intercoréennes, j’espère que nous pourrons adopter une perspective à long terme et évoluer dans une direction plus positive”, déclare auprès de l’AFP Choi Ki-ho, 55 ans. Le nouveau président doit “se consacrer à l’unification de notre nation divisée”, abonde Lee Ju-yeon, une employée de 42 ans.