Les Bourses européennes ouvrent en petite hausse

Les Bourses européennes ont ouvert dans le vert jeudi, avant la publication de l’indice CPI des prix à la consommation américain qui devrait affiner les attentes des marchés sur les perspectives de baisses des taux de la banque centrale américaine (Fed).Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris prenait 0,23%, Londres 0,33%, tandis que Francfort (+0,03%) et Milan (+0,02%) restaient à l’équilibre.

La Chine sanctionne le réseau social RedNote pour sa gestion des contenus

Les autorités chinoises ont annoncé jeudi avoir ordonné des mesures “punitives” contre le réseau social RedNote, employé par des centaines de millions de personnes en Chine, pour des contenus jugés inappropriés ou “triviaux”.Appelée en mandarin “Xiaohongshu”, souvent surnommée l'”Instagram chinois”, la plateforme est présente sur les smartphones de nombreux Chinois. Ses utilisateurs partagent généralement des contenus apolitiques sur la cuisine, les tendances, le sport, la mode, le voyage ou les vedettes.Les mesures “disciplinaires et punitives” prises contre l’application “incluent des convocations, une injonction à corriger les manquements dans un délai imparti, des avertissements, ainsi que des sanctions strictes de responsables”, a indiqué dans un communiqué l’Administration chinoise du cyberespace (CAC).Elle n’a pas donné plus de détail sur ces sanctions.La CAC reproche à RedNote son “manque de diligence” à “assumer sa responsabilité principale dans la gestion du contenu” diffusé en ligne – les plateformes internet en Chine étant responsables de leur modération et de leur censure.Le régulateur critique “la présence fréquente, dans les sections clés de la liste des tendances, de multiples entrées faisant la promotion excessive de l’actualité personnelle de célébrités et de contenus triviaux, portant ainsi atteinte à l’écosystème internet”, a indiqué le régulateur.- Voyage et LGBTQ -Il ne précise pas quels cas en particulier ont déclenché ces mesures punitives. “Un cyberespace clair et respirable, doté d’un écosystème sain, sert les intérêts de la population”, justifie le régulateur dans son communiqué.Dans un pays où l’actualité est soumise à une stricte censure, les réseaux sociaux regorgent souvent d’informations et de potins sur les célébrités du cinéma ou de la musique, des sujets généralement jugés moins subversifs par les autorités.Lancée à Shanghai en 2013, la plateforme est devenue une référence pour les amateurs de voyages, qui peuvent y trouver de nombreux conseils de visites de sites touristiques, de restaurants et de points d’intérêt.Elle permet également la diffusion de modes de vie alternatifs, avec des utilisateurs publiant du contenu LGBTQ, discutant du mérite du célibat ou proposant de vivre dans des communautés féminines, des sujets parfois sensibles ou polémiques en Chine.- “Petit livre rouge” -A l’instar d’autres applications chinoises, le contenu publié peut toutefois être effacé par les équipes de censure de la plateforme.La page “explorer” de RedNote est similaire à celle des recommandations de l’application de vidéos TikTok. Toutes deux fonctionnent avec un algorithme qui suggère des contenus en fonction des intérêts des utilisateurs et de leurs interactions.Comme sur TikTok, il est également possible pour les utilisateurs d’acheter des articles directement sur la plateforme, vêtements, chaussures, maquillage et autres produits en tout genre.Le nom de la plateforme en mandarin, Xiaohongshu (prononcer “Siao Rongue Chou”) se traduit littéralement par “Petit livre rouge”, mais n’est pas une référence au recueil de citations de l’ex-dirigeant communiste chinois Mao Tsé-toung (1893-1976).En dehors de Chine continentale, l’application est utilisée par les populations de nombreux territoires et pays sinophones (Hong Kong, Macao, Malaisie, Singapour, Taïwan).

La Chine sanctionne le réseau social RedNote pour sa gestion des contenus

Les autorités chinoises ont annoncé jeudi avoir ordonné des mesures “punitives” contre le réseau social RedNote, employé par des centaines de millions de personnes en Chine, pour des contenus jugés inappropriés ou “triviaux”.Appelée en mandarin “Xiaohongshu”, souvent surnommée l'”Instagram chinois”, la plateforme est présente sur les smartphones de nombreux Chinois. Ses utilisateurs partagent généralement des contenus apolitiques sur la cuisine, les tendances, le sport, la mode, le voyage ou les vedettes.Les mesures “disciplinaires et punitives” prises contre l’application “incluent des convocations, une injonction à corriger les manquements dans un délai imparti, des avertissements, ainsi que des sanctions strictes de responsables”, a indiqué dans un communiqué l’Administration chinoise du cyberespace (CAC).Elle n’a pas donné plus de détail sur ces sanctions.La CAC reproche à RedNote son “manque de diligence” à “assumer sa responsabilité principale dans la gestion du contenu” diffusé en ligne – les plateformes internet en Chine étant responsables de leur modération et de leur censure.Le régulateur critique “la présence fréquente, dans les sections clés de la liste des tendances, de multiples entrées faisant la promotion excessive de l’actualité personnelle de célébrités et de contenus triviaux, portant ainsi atteinte à l’écosystème internet”, a indiqué le régulateur.- Voyage et LGBTQ -Il ne précise pas quels cas en particulier ont déclenché ces mesures punitives. “Un cyberespace clair et respirable, doté d’un écosystème sain, sert les intérêts de la population”, justifie le régulateur dans son communiqué.Dans un pays où l’actualité est soumise à une stricte censure, les réseaux sociaux regorgent souvent d’informations et de potins sur les célébrités du cinéma ou de la musique, des sujets généralement jugés moins subversifs par les autorités.Lancée à Shanghai en 2013, la plateforme est devenue une référence pour les amateurs de voyages, qui peuvent y trouver de nombreux conseils de visites de sites touristiques, de restaurants et de points d’intérêt.Elle permet également la diffusion de modes de vie alternatifs, avec des utilisateurs publiant du contenu LGBTQ, discutant du mérite du célibat ou proposant de vivre dans des communautés féminines, des sujets parfois sensibles ou polémiques en Chine.- “Petit livre rouge” -A l’instar d’autres applications chinoises, le contenu publié peut toutefois être effacé par les équipes de censure de la plateforme.La page “explorer” de RedNote est similaire à celle des recommandations de l’application de vidéos TikTok. Toutes deux fonctionnent avec un algorithme qui suggère des contenus en fonction des intérêts des utilisateurs et de leurs interactions.Comme sur TikTok, il est également possible pour les utilisateurs d’acheter des articles directement sur la plateforme, vêtements, chaussures, maquillage et autres produits en tout genre.Le nom de la plateforme en mandarin, Xiaohongshu (prononcer “Siao Rongue Chou”) se traduit littéralement par “Petit livre rouge”, mais n’est pas une référence au recueil de citations de l’ex-dirigeant communiste chinois Mao Tsé-toung (1893-1976).En dehors de Chine continentale, l’application est utilisée par les populations de nombreux territoires et pays sinophones (Hong Kong, Macao, Malaisie, Singapour, Taïwan).

L’explosion d’un camion-citerne à Mexico fait quatre morts et 90 blessés

Quatre personnes ont été tuées et 90 blessées, dont certaines grièvement, mercredi par l’explosion d’un camion-citerne transportant du gaz dans un quartier très peuplé de Mexico, a annoncé la mairie.L’explosion, survenue alors que le véhicule circulait près d’un pont d’Iztapalapa, une zone très peuplée de l’est de la capitale, a également provoqué d’importants dégâts matériels.”Malheureusement, le nombre de personnes décédées est de quatre”, a annoncé la maire de Mexico, Clara Brugada, sur le réseau social X, tout en annonçant un bilan de 90 blessés, dont 10 ont ensuite pu quitter l’hôpital.Certains des blessés ont été évacués par hélicoptère, des centaines de secouristes et de militaires participant aux secours d’urgence.Des proches de victimes se sont rassemblés devant les hôpitaux de la ville, pour tenter d’obtenir des nouvelles des leurs, dont certains présentent des brûlures sur presque tout le corps.”Qu’on nous donne des informations, car ce qui s’est passé est très grave”, a déclaré aux journalistes un jeune homme qui cherchait à obtenir des nouvelles de sa mère dans l’un des hôpitaux de la région. Devant les centres médicaux, des gestes de solidarité abondent de la part des riverains qui viennent apporter du café et du pain aux familles des victimes, âgées de un à 60 ans.La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a exprimé sur X sa “solidarité” et son “soutien” aux proches des victimes.- “Vêtements en feu” -Le parquet a ouvert une enquête sur les causes de l’accident. Selon les premiers éléments de l’enquête, le camion-citerne, qui transportait 50.000 litres de gaz, n’était pas assuré pour ce genre de transport.Des images diffusées par la télévision et sur les réseaux sociaux montrent le moment de l’explosion. Puissante, elle a produit d’énormes flammes visibles de loin. Sur ces images, on peut voir une femme tenant un bébé dans les bras, des blessures apparentes aux bras et au visage. On aperçoit également deux hommes aux vêtements en partie brûlés. Une autre vidéo montre des dizaines de personnes fuyant le lieu de l’accident, terrifiées, les flammes derrière elles. “Les caméras de vidéosurveillance ont montré des personnes dont les vêtements étaient en feu sortant de leur véhicule”, a déclaré à la presse Pablo Vazquez, secrétaire à la sécurité de la capitale. Le camion-citerne s'”est renversé” sur la chaussée, a indiqué la maire de Mexico, Clara Brugada. Les pompiers ont réussi à maîtriser les flammes, selon des images tournées sur les lieux.Quelque 28 véhicules ont été touchés par l’explosion, certains pratiquement calcinés.La fumée provoquée par l’incendie a atteint une station de trolleybus, l’un des principaux moyens de transport de cette mégapole de 9,2 millions d’habitants. Quelque 1,8 million de personnes vivent à Iztapalapa, l’une des zones les plus peuplées du pays. Les accidents sont fréquents au Mexique, pays de quelque 130 millions d’habitants aux normes de sécurité parfois mal respectées.Lundi, dix personnes avaient été tuées et 41 blessées dans une collision entre un train et un bus sur un passage à niveau à Atlacomulco, à une soixantaine de kilomètres du centre de Mexico.L’explosion de mercredi a ravivé le souvenir d’accidents impliquant des véhicules de transport de combustibles et des infrastructures d’hydrocarbures. En janvier 2019, l’incendie puis l’explosion d’un pipeline avait fait 137 morts à Tlahuelilpan, dans l’Etat central d’Hidalgo.

Chasse à l’homme aux Etats-Unis pour retrouver le tueur de Charlie Kirk, un allié de Donald Trump

Les autorités américaines ont lancé une chasse à l’homme pour retrouver le tueur présumé du jeune militant conservateur américain Charlie Kirk, un fidèle allié du président Donald Trump, assassiné par balle mercredi pendant une réunion publique sur le campus d’une université de l’Utah.Le président Trump a d’ores et déjà mis en cause “la gauche radicale” dans l’assassinat de celui qu’il a qualifié de “martyr de la vérité et de la liberté”.Le podcasteur conservateur, porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, âgé de 31 ans, a été tué d’une balle dans le cou alors qu’il participait à une réunion devant environ 3.000 personnes sur le thème du “comeback” (le retour) américain. Les motivations du tueur restent pour l’heure inconnues.”Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement”, a accusé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.”Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent”, a-t-il lancé.Avant lui, plusieurs figures trumpistes avaient qualifié Charlie Kirk de “martyr” tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes.Un suspect a été arrêté, avant d’être relâché plus tard dans la journée, selon le patron de la police fédérale (FBI). “Notre enquête se poursuit”, a posté le patron du FBI Kash Patel sur les réseaux sociaux.La mort de Charlie Kirk a été captée par des vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.Selon les autorités américaines, le tueur aurait tiré d’un toit situé à environ une centaine de mètres du lieu de l’événement.Le président a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle. L’immense étendard de la Maison Blanche a été abaissé.- “Violence politique” -Friand de joutes oratoires avec les étudiants, Charlie Kirk participait à un événement en plein air sur le campus de l’Utah Valley University, dans l’ouest du pays.Vers midi heure locale, “on a tiré un coup de feu sur Charlie Kirk” qui a été “évacué des lieux par ses gardes du corps”, a écrit l’université sur X.Des vidéos le montrent, touché au cou, s’effondrant sur sa chaise, des cris de panique se faisant entendre dans le public.”Je veux être bien clair, il s’agit d’un assassinat politique”, a souligné le gouverneur républicain de l’Utah Spencer Cox lors d’une conférence de presse.Selon les enquêteurs, la seule balle tirée l’a été depuis le toit d’un bâtiment du campus, par un homme habillé de noir, dans ce qui semble être un assassinat ciblé.A gauche, l’ancienne candidate démocrate malheureuse à l’élection de 2024, Kamala Harris, a estimé que “la violence politique n’a(vait) pas de place en Amérique”. L’ancien président Joe Biden a aussi appelé à ce que ce type de violence “cesse immédiatement”, à l’unisson d’autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom.- “Fontaine de sang” -Sophie Anderson, 45 ans, a raconté au Daily Mail qu’elle se trouvait à 30 mètres de la scène: “Il a été touché au cou et s’est effondré, il n’était plus qu’une fontaine de sang.”Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, ce père de deux enfants avait abandonné ses études pour se dévouer au militantisme.Il était à la tête d’un mouvement de jeunesse: Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l’influenceur, alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l’invasion du Capitole.Avec ses 6,9 millions d’abonnés sur Instagram et 3,8 millions sur YouTube, son influence avait largement servi Donald Trump pour séduire les jeunes hommes américains en promouvant une conception ultratraditionnelle de la famille.

Chasse à l’homme aux Etats-Unis pour retrouver le tueur de Charlie Kirk, un allié de Donald Trump

Les autorités américaines ont lancé une chasse à l’homme pour retrouver le tueur présumé du jeune militant conservateur américain Charlie Kirk, un fidèle allié du président Donald Trump, assassiné par balle mercredi pendant une réunion publique sur le campus d’une université de l’Utah.Le président Trump a d’ores et déjà mis en cause “la gauche radicale” dans l’assassinat de celui qu’il a qualifié de “martyr de la vérité et de la liberté”.Le podcasteur conservateur, porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, âgé de 31 ans, a été tué d’une balle dans le cou alors qu’il participait à une réunion devant environ 3.000 personnes sur le thème du “comeback” (le retour) américain. Les motivations du tueur restent pour l’heure inconnues.”Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement”, a accusé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.”Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent”, a-t-il lancé.Avant lui, plusieurs figures trumpistes avaient qualifié Charlie Kirk de “martyr” tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes.Un suspect a été arrêté, avant d’être relâché plus tard dans la journée, selon le patron de la police fédérale (FBI). “Notre enquête se poursuit”, a posté le patron du FBI Kash Patel sur les réseaux sociaux.La mort de Charlie Kirk a été captée par des vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.Selon les autorités américaines, le tueur aurait tiré d’un toit situé à environ une centaine de mètres du lieu de l’événement.Le président a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle. L’immense étendard de la Maison Blanche a été abaissé.- “Violence politique” -Friand de joutes oratoires avec les étudiants, Charlie Kirk participait à un événement en plein air sur le campus de l’Utah Valley University, dans l’ouest du pays.Vers midi heure locale, “on a tiré un coup de feu sur Charlie Kirk” qui a été “évacué des lieux par ses gardes du corps”, a écrit l’université sur X.Des vidéos le montrent, touché au cou, s’effondrant sur sa chaise, des cris de panique se faisant entendre dans le public.”Je veux être bien clair, il s’agit d’un assassinat politique”, a souligné le gouverneur républicain de l’Utah Spencer Cox lors d’une conférence de presse.Selon les enquêteurs, la seule balle tirée l’a été depuis le toit d’un bâtiment du campus, par un homme habillé de noir, dans ce qui semble être un assassinat ciblé.A gauche, l’ancienne candidate démocrate malheureuse à l’élection de 2024, Kamala Harris, a estimé que “la violence politique n’a(vait) pas de place en Amérique”. L’ancien président Joe Biden a aussi appelé à ce que ce type de violence “cesse immédiatement”, à l’unisson d’autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom.- “Fontaine de sang” -Sophie Anderson, 45 ans, a raconté au Daily Mail qu’elle se trouvait à 30 mètres de la scène: “Il a été touché au cou et s’est effondré, il n’était plus qu’une fontaine de sang.”Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, ce père de deux enfants avait abandonné ses études pour se dévouer au militantisme.Il était à la tête d’un mouvement de jeunesse: Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l’influenceur, alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l’invasion du Capitole.Avec ses 6,9 millions d’abonnés sur Instagram et 3,8 millions sur YouTube, son influence avait largement servi Donald Trump pour séduire les jeunes hommes américains en promouvant une conception ultratraditionnelle de la famille.

Népal: tractations autour de l’armée pour la formation d’un gouvernement provisoire

Après les émeutes meurtrières, les tractations vont bon train au Népal pour organiser la transition ouverte par la démission du Premier ministre KP Sharma Oli, qui pourrait être confiée à l’ancienne cheffe de la Cour suprême.Les discussions ouvertes par l’armée, qui a repris le contrôle de la capitale Katmandou, ont fait émerger le nom de la magistrate Sushila Karki, 73 ans, a confié jeudi à l’AFP une représentante des manifestants.”Le nom de Sushila Karki arrive en tête de ceux cités pour diriger le gouvernement provisoire”, a déclaré Rakshya Bam, qui a participé aux négociations.”Nous attendons que le président (du pays) prenne une décision”, a-t-elle poursuivie.Les troubles, les plus meurtriers qu’ait connus le pays depuis 20 ans, ont débuté lundi, lorsque la police a brutalement réprimé des manifestations dénonçant un blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés.Malgré le rétablissement de Facebook, X et YouTube, la promesse d’une enquête sur les violences policières et le départ de M. Oli, des manifestants réunis sous une bannière “Génération Z” ont mis à sac mardi de nombreux bâtiments publics, résidences de dirigeants et autres symboles du pouvoir.Le Parlement a été incendié, ainsi que le domicile du Premier ministre démissionnaire.L’armée a repris mardi soir le contrôle des rues de Katmandou et y fait depuis respecter un strict couvre-feu, jusqu’à nouvel ordre.Mercredi, le chef d’état-major de l’armée, le général Ashok Raj Sigdel, a entamé un dialogue avec diverses personnalités, dont des représentants des manifestants, pour trouver une issue à la grave crise qui agite la petite république himalayenne.”Nous avons discuté de l’avenir (…) la conversation a porté sur les moyens d’avancer en préservant la paix et la sécurité du pays”, a rapporté la représentante des jeunes manifestants, Rakshya Bam.Les négociations devaient se poursuivre jeudi.Mercredi soir, des milliers de jeunes ont participé à une réunion virtuelle pour discuter de leurs revendications et du choix de leurs porte-parole.- Elections anticipées -Présenté comme l’un des acteurs clé de la transition, Balendra Shah, l’ancien rappeur élu maire de Katmandou en 2022, a exprimé son soutien à Sushila Karki.”Je soutiens totalement votre candidature pour prendre la tête d’un gouvernement provisoire”, a assuré M. Shah sur Facebook. “Le travail de ce gouvernement sera d’organiser des élections pour donner un nouveau mandat” aux dirigeants du pays, a-t-il ajouté.L’ancienne plus haute magistrate du pays n’a pour sa part pas évoqué, pour l’heure, l’idée d’élections anticipées. “Le Parlement reste”, a-t-elle dit mercredi à l’AFP.Son nom ne semble pas encore faire l’unanimité parmi les jeunes qui sont descendus dans les rues.”Il y a des divisions, ce qui est naturel dans un mouvement décentralisé comme celui-là, avec des voix et des intérêts divergents”, a commenté pour l’AFP la journaliste Pranaya Rana. “L’important pour eux est de se réunir (…) pour empêcher que leur mouvement soit détourné par des opportunistes”.Revenu au pouvoir en 2024, KP Sharma Oli a expliqué mardi qu’il démissionnait “afin que des mesures puissent être prises en vue d’une solution politique”.Agé de 73 ans, le chef du Parti communiste népalais, qui a dirigé quatre fois le gouvernement depuis 2015, incarne ces dirigeants dont la jeunesse du pays, privée d’emploi et lassée de la corruption, exige le départ.Dans la capitale Katmandou, l’armée a brièvement levé jeudi matin le couvre-feu pour permettre aux habitants de se ravitailler dans les commerces ou d’effectuer des tâches jugées indispensables, ont constaté des journalistes de l’AFP.Largement vides, les rues et les principaux carrefours du centre-ville restent quadrillés par de nombreux soldats en armes, escortés de véhicules blindés ou de chars.Le bilan des émeutes de mardi reste très parcellaire. L’armée a annoncé une trentaine d’arrestations et la police fait état de trois morts dans ses rangs.Plus de 13.500 détenus se sont également évadés des prisons du pays à la faveur des émeutes, a-t-elle ajouté.

Népal: tractations autour de l’armée pour la formation d’un gouvernement provisoire

Après les émeutes meurtrières, les tractations vont bon train au Népal pour organiser la transition ouverte par la démission du Premier ministre KP Sharma Oli, qui pourrait être confiée à l’ancienne cheffe de la Cour suprême.Les discussions ouvertes par l’armée, qui a repris le contrôle de la capitale Katmandou, ont fait émerger le nom de la magistrate Sushila Karki, 73 ans, a confié jeudi à l’AFP une représentante des manifestants.”Le nom de Sushila Karki arrive en tête de ceux cités pour diriger le gouvernement provisoire”, a déclaré Rakshya Bam, qui a participé aux négociations.”Nous attendons que le président (du pays) prenne une décision”, a-t-elle poursuivie.Les troubles, les plus meurtriers qu’ait connus le pays depuis 20 ans, ont débuté lundi, lorsque la police a brutalement réprimé des manifestations dénonçant un blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés.Malgré le rétablissement de Facebook, X et YouTube, la promesse d’une enquête sur les violences policières et le départ de M. Oli, des manifestants réunis sous une bannière “Génération Z” ont mis à sac mardi de nombreux bâtiments publics, résidences de dirigeants et autres symboles du pouvoir.Le Parlement a été incendié, ainsi que le domicile du Premier ministre démissionnaire.L’armée a repris mardi soir le contrôle des rues de Katmandou et y fait depuis respecter un strict couvre-feu, jusqu’à nouvel ordre.Mercredi, le chef d’état-major de l’armée, le général Ashok Raj Sigdel, a entamé un dialogue avec diverses personnalités, dont des représentants des manifestants, pour trouver une issue à la grave crise qui agite la petite république himalayenne.”Nous avons discuté de l’avenir (…) la conversation a porté sur les moyens d’avancer en préservant la paix et la sécurité du pays”, a rapporté la représentante des jeunes manifestants, Rakshya Bam.Les négociations devaient se poursuivre jeudi.Mercredi soir, des milliers de jeunes ont participé à une réunion virtuelle pour discuter de leurs revendications et du choix de leurs porte-parole.- Elections anticipées -Présenté comme l’un des acteurs clé de la transition, Balendra Shah, l’ancien rappeur élu maire de Katmandou en 2022, a exprimé son soutien à Sushila Karki.”Je soutiens totalement votre candidature pour prendre la tête d’un gouvernement provisoire”, a assuré M. Shah sur Facebook. “Le travail de ce gouvernement sera d’organiser des élections pour donner un nouveau mandat” aux dirigeants du pays, a-t-il ajouté.L’ancienne plus haute magistrate du pays n’a pour sa part pas évoqué, pour l’heure, l’idée d’élections anticipées. “Le Parlement reste”, a-t-elle dit mercredi à l’AFP.Son nom ne semble pas encore faire l’unanimité parmi les jeunes qui sont descendus dans les rues.”Il y a des divisions, ce qui est naturel dans un mouvement décentralisé comme celui-là, avec des voix et des intérêts divergents”, a commenté pour l’AFP la journaliste Pranaya Rana. “L’important pour eux est de se réunir (…) pour empêcher que leur mouvement soit détourné par des opportunistes”.Revenu au pouvoir en 2024, KP Sharma Oli a expliqué mardi qu’il démissionnait “afin que des mesures puissent être prises en vue d’une solution politique”.Agé de 73 ans, le chef du Parti communiste népalais, qui a dirigé quatre fois le gouvernement depuis 2015, incarne ces dirigeants dont la jeunesse du pays, privée d’emploi et lassée de la corruption, exige le départ.Dans la capitale Katmandou, l’armée a brièvement levé jeudi matin le couvre-feu pour permettre aux habitants de se ravitailler dans les commerces ou d’effectuer des tâches jugées indispensables, ont constaté des journalistes de l’AFP.Largement vides, les rues et les principaux carrefours du centre-ville restent quadrillés par de nombreux soldats en armes, escortés de véhicules blindés ou de chars.Le bilan des émeutes de mardi reste très parcellaire. L’armée a annoncé une trentaine d’arrestations et la police fait état de trois morts dans ses rangs.Plus de 13.500 détenus se sont également évadés des prisons du pays à la faveur des émeutes, a-t-elle ajouté.

Au Malawi, des élections désenchantées sur fond de détresse économique

Au Malawi, le duel électoral indécis prévu la semaine prochaine entre le président sortant et son prédécesseur laisse peu d’espoirs de changement aux habitants de ce pays d’Afrique australe emporté dans une spirale d’inflation, de pénuries et de chômage.Parmi les 17 candidats à la présidentielle de mardi figurent trois présidents, dont l’actuel chef d’Etat Lazarus Chakwera, et même son vice-président. Les Malawiens voteront le même jour pour élire le parlement et les parlements locaux.”Les gens ont le sentiment d’être coincés”, estime auprès de l’AFP Michael Jana professeur de sciences politiques malawien à l’université du Witwatersrand en Afrique du Sud. “L’économie est en crise, les hommes politiques sont toujours les mêmes et la plupart des gens ne pensent pas que cette élection va changer leur vie”, dépeint-il.En quête d’un deuxième mandat, Lazarus Chakwera, prêtre évangélique de 70 ans, avait accédé au pouvoir après l’annulation des résultats des élections de 2019 pour des irrégularités.Lors du nouveau scrutin en 2020, le leader du Parti du Congrès du Malawi (MCP) avait obtenu près de 59% des voix et privé d’un second mandat Peter Mutharika, du Parti démocrate-progressiste.L’optimisme charrié par la transition s’est depuis longtemps dissipé sous l’effet d’une inflation démesurée d’environ 30%, des pénuries de carburant, du manque de devises et des scandales de corruption ayant compromis des figures du gouvernement.”Je voterai pour Chakwera parce qu’il a amélioré les infrastructures routières et soutenu les jeunes entrepreneurs”, livre Mervis Bodole, petit commerçant de 20 ans du centre du pays. “Mais le coût de la vie reste trop élevé. On est beaucoup à galérer”, témoigne-t-il.- “Bonnet blanc et blanc bonnet” -A 85 ans, Peter Mutharika espère capitaliser sur le mécontentement pour engranger une victoire politique.Même si stagnation économique, pénuries de biens essentiels et accusations de népotisme avaient marqué son mandat (2014-2020).S’il devait y avoir un faiseur de roi, ce pourrait être le troisième homme, l’ex-gouverneur de la banque centrale Dalitso Kabambe, lui aussi candidat.”Que ce soit Chakwera ou Mutharika, pour nous, rien ne changera. C’est bonnet blanc et blanc bonnet”, regrette dans la capitale Lilongwe Victor Shawa, 23 ans et au chômage.Un sondage paru la semaine passée donne une avance de dix points à Peter Mutharika (41%) sur Lazarus Chakwera (31%). Cette enquête conduite par l’Institut de l’opinion publique et de la recherche (IPOR) a été menée sur un échantillon de 2.400 personnes inscrites sur les listes électorales.”A moins d’alliances au-delà des clivages territoriaux profonds du Malawi, une victoire dès le premier tour est improbable”, juge Michael Jana.Et les chances de l’ex-présidente Joyce Banda (2012-2014) comme de l’actuel vice-président Michael Usi sont très faibles.L’enjeu de ce scrutin se résume à une seule chose: “L’économie, l’économie et l’économie”, martèle Boniface Dulani, professeur de sciences politiques à l’université du Malawi.”L’inflation, les pénuries de carburant et la corruption ont érodé la confiance du grand public dans Chakwera, dont la cote de popularité a été divisée par deux depuis 2020″, ajoute-t-il.Son mandat a souffert de la pandémie de Covid-19, du passage en 2023 du cyclone Freddy ayant coûté la vie à 1.200 personnes au Malawi et d’une série de sécheresses.”On nous dit que nous les jeunes, nous sommes le futur”, grince Victor Shawa, âgé de moins de 25 ans comme deux tiers des quelque 21 millions de Malawiens, avant d’ajouter: “mais dans ces élections, tout ce qu’on voit ce sont les visages habituels se battant pour le pouvoir pendant que nous, on peine à survivre”.