Stock markets rise as traders eye possible Trump-Xi talks

Major stock markets rose and the dollar climbed Tuesday as investors kept tabs on the China-US trade war, with speculation swirling that the countries’ leaders will soon hold talks.After a period of relative calm on tariffs, US President Donald Trump accused Beijing last week of violating an earlier deal to temporarily lower staggeringly high tit-for-tat levies and unveiled plans to double tolls on steel and aluminium.”Trade tensions threatened a sharp sell-off on Monday, before news that President Trump and President Xi (Jinping) would speak on the phone helped to ease fears,” said Kathleen Brooks, research director at XTB. Hong Kong and Shanghai stock markets closed higher Tuesday, and Wall Street made solid gains.Trade Nation analyst David Morrison noted that investors had been largely brushing off negative news about the economy linked to Trump’s tariffs.”Many remain convinced that Mr Trump’s trade wars will soon come to an end, perhaps basing this view on ‘TACO’, or Trump Always Chickens Out,” he said.Europe’s main indices also pushed higher despite the collapse of the Dutch government.Far-right Dutch leader Geert Wilders withdrew his party from the government in a row over immigration, bringing down a shaky coalition and likely ushering in snap elections.It opens up a period of political uncertainty in the Netherlands — the European Union’s fifth-largest economy and a major exporter — as far-right parties make gains across the continent.The Netherlands is part of the eurozone, where official data on Tuesday showed the area’s inflation eased in May to its lowest level in eight months, back below the European Central Bank’s two-percent target.The ECB had already been widely expected to cut eurozone interest rates this week, putting pressure on the euro.Among companies, Nvidia shares gained 2.8 percent as it overtook Microsoft as the biggest US company by market value.- Growth downgrade -Overall, investors were focused on the United States and China.Officials from both sides are set for talks on the sidelines of an Organisation for Economic Cooperation and Development ministerial meeting Wednesday in Paris.The OECD on Tuesday slashed its 2025 growth outlook for the global economy to 2.9 percent from 3.1 percent previously expected.It also said the US economy would expand by 1.6 percent, down from an earlier estimate of 2.2 percent.The group noted that “substantial increases” in trade barriers, tighter financial conditions, weaker business and consumer confidence, as well as heightened policy uncertainty would all have “marked adverse effects on growth” if they persist.”For everyone, including the United States, the best option is that countries sit down and get an agreement,” OECD chief economist Alvaro Pereira told AFP.Data on Tuesday indicated Chinese factory activity shrinking at its fastest pace since September 2022.Also in focus was Trump’s signature “big, beautiful bill,” headlined by tax cuts slated to add up to $3.0 trillion to the nation’s debt at a time of heightened worries over the country’s finances.US senators have started what is certain to be fierce debate over the policy package, which partially covers an extension of Trump’s 2017 tax relief through budget cuts projected to strip health care from millions of low-income Americans.Crude prices rose on concerns that Canadian wildfires could impact oil supplies.- Key figures at around 2015 GMT -New York – Dow: UP 0.5 percent at 42,519.64 points (close)New York – S&P 500: UP 0.6 percent at 5,970.37 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.8 percent at 19,398.96 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,787.02 (close)Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 7,763.84 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 24,091.62 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 37,446.81 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.5 percent at 23,512.49 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,361.98 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1371 from $1.1443 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3518 from $1.3548Dollar/yen: UP at 144.03 yen from 142.71 yenEuro/pound: DOWN at 84.11 pence from 84.46 penceBrent North Sea Crude: UP 1.6 percent at $65.63 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.4 percent at $63.41 per barrelburs-rl-bys/mlm

Wall Street fait fi des inquiétudes commerciales

La Bourse de New York a terminé en hausse mardi, mettant de côté ses inquiétudes quant à la guerre commerciale lancée par Trump, et profitant de premières données sur l’emploi aux Etats-Unis jugées rassurantes.Le Dow Jones a avancé de 0,51%, l’indice Nasdaq a pris 0,81% et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,58%.”Parfois, les émotions prennent le dessus. Et (alors) la logique s’efface” sur le marché boursier, assure auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.En l’occurrence, “les investisseurs ont le sentiment que le marché peut aller plus haut” et “s’attendent à ce qu’un accord commercial soit conclu” entre la Chine et les Etats-Unis malgré le regain de tensions des derniers jours, estime l’analyste.La Maison Blanche a indiqué lundi que les présidents américain Donald Trump et chinois Xi Jinping se parleraient “probablement” cette semaine, des propos que Pékin n’a toutefois pas corroborés, dans un contexte de tensions commerciales plus vives que jamais.Le président américain, qui a fait prendre aux Etats-Unis un virage résolument protectionniste depuis son retour au pouvoir en janvier, avait suscité vendredi un nouvel accès de tension avec Pékin, en accusant la Chine de ne pas respecter les termes de la trêve commerciale négociée le 12 mai entre les deux pays à Genève.Les Etats-Unis et la Chine étaient parvenus à un accord afin de suspendre temporairement une folle surenchère qui avait porté les droits de douane sur les produits américains à 125% et ceux appliqués aux produits chinois à 145%.L’absence de baisse importante des principaux indices de Wall Street montre qu’il “est très clair que le marché accorde à Trump et à l’économie le bénéfice du doute”, estime Adam Sarhan.Par ailleurs, “les investisseurs ne prêtent pas attention aux perspectives économiques négatives de l’OCDE et choisissent de se concentrer sur le rapport JOLTS de ce matin, plus fort que prévu, pour le mois d’avril”, écrit dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Ce rapport du ministère américain du Travail a mis en évidence une hausse surprise des offres d’emplois en avril, qui ont été plus nombreuses qu’au mois précédent.D’autres données sur l’emploi aux Etats-Unis sont attendues tout au long de la semaine, dont les inscriptions au chômage jeudi, puis le taux de chômage vendredi.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans était quasi stable par rapport à la veille, à 4,45%.Au tableau des valeurs, le géant des semiconducteurs Nvidia (+2,80% à 141,22 dollars) a profité de l’enthousiasme général et a repris la place de première capitalisation mondiale à Microsoft (+0,22% à 462,97 dollars).La chaîne de magasins d’articles à bas prix Dollar General s’est envolée (+15,85% à 112,57 dollars), portée par des résultats supérieurs aux attentes, et à des prévisions annuelles revues à la hausse. L’application de rencontres Bumble a reculé de 6,45% à 5,37 dollars en raison d’un abaissement de la recommandation d’achat des analystes de JPMorgan, qui soulignent que l’entreprise peine à résister à ses concurrents.Le laboratoire allemand BioNTech (+2,25% à 115,64 dollars) a de nouveau profité de son accord avec le laboratoire américain Bristol Myers Squibb (BMS) pour développer conjointement un nouvel anticorps pour le traitement du cancer.

Ligue des nations: la France et Baltimore terminent sur un sans faute en Islande

Six sur six pour la France, cinq sur cinq pour Sandy Baltimore, encore buteuse lors de la victoire en Islande (2-0) pour boucler un parcours parfait en Ligue des nations féminine, mardi à Reykjavík.A deux jours de la liste pour l’Euro-2025, la meilleure joueuse de la soirée a fini par concrétiser la domination des Bleues, dans le vent et le froid. Elle avait déjà marqué à chacun des quatre matches précédents.Qualifiée depuis le printemps, l’équipe de France retrouvera dans la finale à quatre en octobre l’Allemagne, l’Espagne et la Suède, qui ont décroché leurs billets mardi.Pour parachever ce sans faute, Baltimore a marqué en deux temps sur un bon centre de Melvine Malard (74e), bien décalée par une déviation de Marie-Antoinette Katoto.La joueuse de Chelsea était mardi soir la plus active d’une sélection tricolore un peu figée dans le faux rythme des Islandaises avant d’accélérer en seconde période.Grace Geyoro a donné plus d’ampleur à la victoire avec son 19e but en 97 sélections (85e).Dans l’optique de la préparation de l’Euro (2-27 juillet), les Bleues alignaient une équipe largement remaniée comme annoncé par Laurent Bonadei pour donner du temps de jeu à tout le monde.- La liste pour l’Euro jeudi -Le sélectionneur, qui a surpris en écartant trois cadres, la capitaine emblématique Wendie Renard, la meilleure buteuse Eugénie Le Sommer et Kenza Dali, a changé deux joueuses par ligne par rapport à la victoire contre la Suisse (4-0) vendredi à Nancy.Il a aligné en défense Melween N’Dongala, pour sa deuxième sélection, et Thiniba Samoura à la place d’Elisa De Almeida et Alice Sombath, et ainsi qu’il l’avait annoncé a titularisé Amel Majri et Oriane Jean-François au milieu de terrain, laissant sur le banc au coup d’envoi des cadres comme Sakina Karchaoui et Grace Geyoro.L’arrière-garde a encore été un des points forts des Bleues, qui n’ont encaissé que deux buts dans cette phase de poule, “et sur coups de pied arrêtés, pas dans le jeu”, souligne Bonadei.En attaque,comme prévu, Katoto a démarré dès le coup d’envoi, après avoir joué la dernière demi-heure contre les Suisses au relais de Clara Mateo.La buteuse qui a annoncé son départ du Paris SG était accompagnée de Kessya Bussy, l’attaquante du Paris FC.Kadidiatou Diani, titulaire à Nancy, avait été ménagée et avait quitté le groupe comme Maëlle Lakrar et comme Delphine Cascarino, suspendue pour ce match et rentrée dans son club américain de San Jose Wave.Le prochain rendez-vous est jeudi, annonce de la liste pour l’Euro-2025, dévoilée jeudi au journal de 13h de TF1.Les Bleues poursuivront leur préparation contre la Belgique, le 20 juin à Valenciennes, et le Brésil, le 27 juin à Grenoble, avant de débuter leur Championnat d’Europe le 5 juillet contre la redoutable Angleterre à Zurich. Pour poursuivre le sans-faute ?

La guerre commerciale de Trump va fragiliser la croissance mondiale, avertit l’OCDE

Les surtaxes douanières imposées par Donald Trump à ses partenaires vont fortement peser sur la croissance américaine et mondiale, a averti l’OCDE au cours d’une conférence à Paris à l’occasion de laquelle des négociations commerciales se tiennent entre Américains et Européens.”L’environnement économique mondial est devenu beaucoup plus difficile”, a reconnu mardi le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques Mathias Cormann au cours d’une conférence de presse au siège de l’institution à Paris, citant la nouvelle donne des droits de douane.Du fait de la politique commerciale américaine, “nous avons revu en baisse la croissance de quasiment chaque économie dans le monde”, a indiqué à l’AFP l’économiste en chef de l’institution, Alvaro Pereira, à l’occasion d’un entretien à la veille de la publication des prévisions économiques de l’OCDE.Cette organisation, qui rassemble 38 pays développés, tient une réunion ministérielle mardi et mercredi à Paris. Des discussions entre le représentant américain au Commerce (USTR) Jamieson Greer et le Commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic sur les droits de douane devraient aussi avoir lieu mardi en marge de cette rencontre, avant un G7 centré sur le commerce mercredi matin.Mardi soir, M. Greer s’est entretenu avec le ministre du Commerce britannique Jonathan Reynolds pour “discuter de leur volonté commune d’aboutir à un accord de prospérité économique, qui inclus de mettre en oeuvre dès que possible des accords quant à des droits de douane sectoriels”, a détaillé le ministère britannique dans un communiqué.Les deux hommes ont aussi échangé sur les “prochaines étapes de la mise en oeuvre de l’accord commercial plus large entre le Royaume-Uni et les États-Unis et de la poursuite des négociations sur les droits de douane réciproques”, précise le communiqué.Du côté de l’Allemagne, la ministre de la première économie de l’Union européenne, Katherina Reiche, a affirmé qu’il fallait “parvenir à des solutions négociées et ce, le plus rapidement possible, car le temps presse”, en marge de cette conférence, à la veille d’un potentiel doublement des surtaxes américaines sur l’acier et l’aluminium importés, à 50%.Un avis partagé par l’institution parisienne dont font partie les Etats-Unis et la plupart des pays de l’UE: “la meilleure option c’est +asseyez-vous, passez un accord et tout le monde s’en portera mieux+”, a exhorté Alvaro Pereira.A peine revenu à la Maison Blanche, en janvier, le président américain a lancé un bigbang douanier, imposant un climat d’incertitude pour les entreprises en raison de ses annonces, alternant pauses mais aussi brutaux durcissements.- L’Amérique souffre -La croissance mondiale va souffrir, attendue à 2,9% cette année et l’an prochain, en baisse respectivement de 0,2 et 0,1 point de pourcentage par rapport aux précédentes estimations de l’OCDE en mars.Il s’agirait de la plus faible progression annuelle depuis la pandémie de Covid-19.La croissance américaine va “nettement ralentir”, prévoit l’OCDE: le produit intérieur brut (PIB) devrait progresser en 2025 de 1,6% contre 2,2% anticipé en mars. Le ralentissement est plus modeste pour 2026 avec 1,5% contre 1,6% prévu en mars.”Il faut garder son sang froid et démontrer toujours que la mise en place de ces droits de douane n’est dans l’intérêt de personne, à commencer par l’économie américaine”, a dit mardi le ministre français délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, à l’OCDE.Outre la guerre commerciale, “une nouvelle contraction de l’immigration nette et une réduction du nombre de fonctionnaires du gouvernement fédéral des Etats-Unis devraient affaiblir la croissance” américaine, poursuit l’OCDE en référence à la politique appliquée par Donald Trump.”Grâce aux droits de douane, notre économie est EN PLEIN ESSOR”, s’est pourtant vanté sur son réseau Truth Social le président américain mardi peu avant la présentation de l’OCDE.L’inflation aux Etats-Unis devrait par ailleurs rester à un niveau élevé, ajoute l’OCDE qui prévoit 3,2% cette année et 2,8% l’an prochain, soit environ un point de plus qu’en zone euro.

Moscou ne s’attend à aucune “avancée” rapide dans le règlement du conflit en Ukraine

Pas de solution “immédiate” à l’horizon: le Kremlin a écarté mardi tout règlement à court terme du conflit armé en Ukraine, au lendemain de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens peu fructueux à Istanbul.L’Ukraine a de son côté accusé Moscou d’avoir présenté lors de ces négociations des demandes maximalistes, estimant qu’il s’agissait d'”ultimatums déjà connus” qui “ne font pas avancer la situation vers une paix véritable”.Alors que l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, a l’avantage, Kiev accuse depuis des mois la Russie de faire traîner les négociations de paix, car Moscou refuse sa demande d’une trêve inconditionnelle, estimant qu’elle permettrait à l’Ukraine de reprendre des forces avec l’aide de ses alliés occidentaux.”Il serait erroné d’attendre des décisions et des avancées immédiates”, a tranché mardi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. “La question du règlement est extrêmement complexe et comporte de nombreuses nuances”, a-t-il ajouté, rappelant que Moscou souhaitait avant tout “éliminer les causes profondes du conflit” pour parvenir à la paix.La Russie campe sur ses positions, à savoir la cession par Kiev de quatre régions qu’elle occupe partiellement, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine renonce à intégrer l’Otan. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a parallèlement annoncé que l’Ukraine avait été invitée à un sommet de l’Alliance fin juin à La Haye.  Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a regretté mardi que “le format d’Istanbul se soit transformé en réunions sur les échanges de prisonniers de guerre”, sans “résultat tangible” sur une fin de l’offensive russe lancée en février 2022.- Exigences inconciliables -Lundi, Russes et Ukrainiens s’étaient retrouvés pour la deuxième fois en deux semaines à Istanbul pour des discussions de paix directes, sous médiation turque.Lors de cette réunion, la Russie a une nouvelle fois rejeté la proposition de Kiev et des Européens d’instaurer un cessez-le-feu “inconditionnel” de 30 jours. Elle a proposé en retour une trêve partielle de 2 ou 3 jours dans certains secteurs du front.Russes et Ukrainiens ont toutefois convenu d’échanger tous leurs prisonniers de guerre de moins de 25 ans ou grièvement blessés, ainsi que des milliers de corps de soldats tués.En revanche, les exigences de chaque camp, sur le fond, semblent toujours aussi inconciliables.La délégation russe a remis aux Ukrainiens un mémorandum, publié par les agences de presse russes. Moscou y demande à Kiev de retirer ses troupes des quatre régions d’Ukraine dont la Russie revendique l’annexion, avant tout cessez-le-feu global.Ces conditions sont inacceptables pour l’Ukraine, qui demande un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire, ainsi que des garanties de sécurité concrètes des Occidentaux.Kiev appelle Washington à sanctionner davantage Moscou pour la “contraindre” à accepter une trêve globale, mais Donald Trump a refusé pour l’heure de prendre de telles mesures, disant ne pas vouloir faire échouer un potentiel accord.En l’état, une rencontre entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et Donald Trump est “peu probable” dans un avenir “proche”, selon M. Peskov.Une délégation de hauts responsables ukrainiens se trouve mardi à Washington pour discuter avec l’administration Trump du “soutien à la défense” de leur pays et de dossiers économiques, notamment le renforcement des sanctions contre Moscou, a annoncé Kiev.- Ponts et trains visés -Sur le terrain, les frappes et attaques se poursuivent.Selon les autorités ukrainiennes, un bombardement russe a tué mardi deux civils dans un village de la région de Kharkiv (nord-est), tandis qu’au moins quatre autres sont morts lors d’une frappe de roquettes sur la ville de Soumy (nord), qui a fait au moins 20 blessés.La région de Soumy, frontalière de la Russie, est soumise à une pression accrue depuis des semaines, Moscou disant vouloir y constituer une “zone tampon” pour prévenir des incursions ukrainiennes.Mardi, l’armée russe y a revendiqué la prise d’une nouvelle localité.L’Ukraine continue de son côté d’entreprendre des opérations en territoire russe. Mardi, elle a revendiqué une attaque à l’explosif contre le pont de Crimée, ouvrage gigantesque déjà visé à deux reprises par Kiev.Moscou a aussi accusé mardi l’Ukraine d’être à l’origine des explosions qui ont provoqué le week-end dernier l’effondrement de deux ponts et des accidents de trains en Russie, qui ont fait sept morts et 113 blessés, dont des enfants.Dimanche, l’Ukraine avait mené une attaque coordonnée de drones contre plusieurs aérodromes russes, jusqu’en Sibérie, assurant avoir touché de nombreux avions russes, dont des bombardiers stratégiques. Après cette attaque d’une complexité inédite, les autorités russes n’ont fait quasiment aucune déclaration.Interrogé mardi sur le sujet, Dmitri Peskov a botté en touche, se contentant d’appeler à attendre les “résultats de l’enquête” et à se référer aux communiqués du ministère russe de la Défense.

27 killed as Israeli army opens fire near Gaza aid point

Twenty-seven people were killed in southern Gaza on Tuesday as Israeli troops opened fire near a US-backed aid centre, with the military saying the incident was under investigation.United Nations Secretary-General Antonio Guterres decried the deaths of Palestinians seeking food aid as “unacceptable”, and the world body’s rights chief condemned attacks on civilians as “a war crime” following a similar shooting near the same site on Sunday.Gaza’s civil defence agency said that “27 people were killed and more than 90 injured in the massacre targeting civilians who were waiting for American aid in the Al-Alam area of Rafah”, in the territory’s south.Civil defence spokesman Mahmud Bassal earlier told AFP the deaths occurred “when Israeli forces opened fire with tanks and drones”, while Israel said troops fired towards “suspects” who had ignored warning shots.The International Committee of the Red Cross gave the same death toll but without mentioning the Israeli forces.The organisation said Gazans face an “unprecedented scale and frequency of recent mass casualty incidents”.The latest shooting occurred about a kilometre (just over half a mile) from a centre run by the US-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF), which Israel has worked with to implement a new aid distribution mechanism.The United Nations and major aid groups have refused to cooperate with the group over concerns it was designed to cater to Israeli military objectives.At a hospital in southern Gaza, the family of Reem al-Akhras, who was killed in the shooting at Rafah’s Al-Alam roundabout, were beside themselves with grief.”She went to bring us some food, and this is what happened to her,” her son Zain Zidan said, his face streaked with tears.Akhras’s husband, Mohamed Zidan, said “every day unarmed people” were being killed.”This is not humanitarian aid; it’s a trap.”The Israeli military maintains that its forces do not prevent Gazans from collecting aid.Army spokesman Effie Defrin said the Israeli soldiers had fired towards suspects who “were approaching in a way that endangered” the troops, adding that the “incident is being investigated”.- ‘Unconscionable’ -Rania al-Astal, 30, said she had gone to Al-Alam with her husband to try to get food.”Every time people approached Al-Alam roundabout, they were fired upon,” she told AFP.”But people didn’t care and rushed forward all at once — that’s when the army began firing heavily.”Fellow witness Mohammed al-Shaer, 44, said at first “the Israeli army fired shots into the air, then began shooting directly at the people”.GHF said the operations at its site went ahead safely on Tuesday, but acknowledged the army’s investigation.A military statement said troops saw some people “deviating from the designated access routes” to the Al-Alam aid point, and fired warning shots.When “the suspects failed to retreat, additional shots were directed near a few individual suspects”, it added.The previous shooting on Sunday killed at least 31 people at the Al-Alam roundabout, rescuers said. A military source acknowledged “warning shots were fired towards several suspects”.Guterres urged an independent investigation into that shooting, with his spokesman on Tuesday saying it was “unacceptable civilians are risking and in several instances losing their lives just trying to get food”.UN human rights chief Volker Turk called such attacks “unconscionable”.”Attacks directed against civilians constitute a grave breach of international law and a war crime,” he said.The White House said it was “looking into the veracity” of the reports from Rafah.- Soldiers killed -Israel has come under mounting pressure to improve the humanitarian situation in Gaza, where people are facing severe shortages after Israel imposed a more than two-month blockade.The blockade was recently eased, but the aid community has urged Israel to allow in more food, faster.GHF’s first week of operations, in which it said it had distributed more than seven million meals’ worth of food, has been marred by criticism.State Department spokeswoman Tammy Bruce said GHF was “succeeding in getting the meals distributed”, adding that Washington would also look at “how we can further improve”.Israel has stepped up its offensive in what it says is a renewed push to defeat Hamas, whose October 2023 attack sparked the war.The health ministry in Hamas-run Gaza said at least 4,240 people have been killed since Israel resumed its offensive on March 18, taking the war’s overall toll to 54,510, mostly civilians.Apart from the aid centre incident, the civil defence agency reported 19 killed on Tuesday.Hamas’s 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, also mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.The army said three of its soldiers had been killed in northern Gaza, bringing the number of Israeli troops killed in the territory since the start of the war to 424.

Un Coran brûlé dans une mosquée près de Lyon, l’auteur recherché

Un Coran a été brûlé dans une mosquée de Villeurbanne, près de Lyon, et la police a ouvert mardi une enquête pour identifier “au plus vite” l’auteur de cet acte qualifié “d’islamophobe” par des responsables musulmans et des élus locaux.Dans la nuit de dimanche à lundi, peu avant la première prière du matin, “un individu à visage découvert s’est introduit dans la salle de prière, s’est emparé d’un exemplaire du Coran, l’a incendié puis l’a déposé à l’extérieur de l’édifice avant de prendre la fuite”, a annoncé le Conseil des mosquées du Rhône (CMR) dans un communiqué.Cet homme est entré dans la mosquée vers 03H45 et a eu un échange avec un fidèle qui lui a demandé d’enlever ses chaussures, a précisé à l’AFP une source policière. Il n’y a pas eu de violence mais en ressortant, il s’est emparé d’un Coran mis à disposition des fidèles et “l’aurait brûlé dans la rue”, a-t-elle ajouté.Il n’y a pas eu d’appel à la police, qui a découvert les faits parce que le trésorier de la mosquée a porté plainte mardi, selon cette source.Le fidèle témoin de l’incendie avait éteint les flammes sans donner l’alerte parce qu’il n’avait pas réalisé ce qui s’était passé, a expliqué Kamel Kabtane, le recteur de la Grande mosquée de Lyon. Il en a finalement parlé aux responsables qui ont consulté ce mardi les images de vidéosurveillance et porté plainte, a-t-il précisé.Une enquête a été confiée à la police pour identifier l’auteur et pour “dégradation ou détérioration par un moyen dangereux pour les personnes, commise en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion”, a indiqué le parquet de Lyon à l’AFP.En fin d’après-midi mardi, deux policiers en civil sont sortis de la mosquée Errahma (La Miséricorde, en arabe), un grand bâtiment moderne aux murs beige clair ornés de fenêtres à moucharabieh, ont constaté des journalistes de l’AFP. A l’intérieur, la salle des prières, d’un blanc immaculé, était vide à moins d’une heure de la prière du coucher du soleil.- “Acte islamophobe”-Il s’agit d’un “acte islamophobe d’une extrême gravité (…) dans un contexte déjà marqué par les violences à l’encontre de notre communauté”, ont dénoncé les responsables de la mosquée Errahma sur son site internet.Les députés LFI du Rhône Idir Boumertit et Gabriel Amard, comme le maire socialiste de Villeurbanne Cédric Van Styvendael, ont également condamné “un acte islamophobe”. “Nous assurons nos concitoyens musulmans dans le Rhône de toute l’attention de l’Etat et de son soutien face aux actes haineux dont ils sont la cible”, a déclaré dans un communiqué la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio, en assurant être en contact “avec les représentants de la communauté pour prendre les mesures de sécurité nécessaires”.Invoquant une “profanation odieuse” et une “atteinte grave à la dignité des fidèles et aux principes fondamentaux de notre république”, le CMR, instance fédérative qui regroupe les lieux de culte musulmans du département du Rhône, appelle les autorités à “tout mettre en oeuvre pour identifier l’auteur de cet acte et engager des poursuites exemplaires”.Le CMR évoque “une série d’agressions haineuses” et un “climat de plus en plus hostile aux citoyens de confession musulmane”, en faisant référence au meurtre du jeune Malien Aboubakar Cissé, tué de 57 coups de couteau le 25 avril dans la mosquée Khadidja de la Grande-Combe, dans le Gard, et celui samedi d’un Tunisien tué par balles à Puget-sur-Argens, dans le Var.Un crime “prémédité”, “clairement raciste” et “probablement antimusulman”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Le Parquet national antiterroriste (Pnat)  s’est d’ailleurs saisi de l’enquête, menant pour la première fois des investigations sur un homicide raciste lié à l’ultradroite.Les trois premiers mois de 2025 ont enregistré une augmentation des actes antimusulmans de 72% par rapport à la même période en 2024, avec 79 cas recensés, selon un décompte du ministère de l’Intérieur.cob-gir/chp/vk