Papillomavirus et méningocoques: campagne de vaccination dans les collèges de janvier à juin 2026

La campagne de vaccination gratuite au collège contre le papillomavirus, désormais combinée avec celle contre certaines infections invasives à méningocoques, se déroulera de janvier à juin 2026, selon les régions, ont annoncé mercredi les ministères de la Santé et de l’Education.L’objectif est de “poursuivre l’augmentation de la couverture vaccinale déjà engagée contre les HPV et de renforcer la protection contre les infections invasives à méningocoque (méningites) ACWY, qui augmentent significativement depuis plusieurs années”, expose un communiqué commun des ministères et de l’Institut national du cancer (Inca).”Sûres et efficaces, ces vaccinations sont fortement recommandées” et possibles dans une même séance, soulignent-ils, ajoutant que, “comme pour tous les vaccins”, des effets “secondaires bénins” peuvent survenir dans “la très grande majorité des cas”. L’accord écrit des deux parents est obligatoire, comme la présentation du carnet de santé le jour de la vaccination.Cette année, les élèves de 5e et de 4e peuvent ainsi bénéficier en même temps de la vaccination contre les papillomavirus humains (ou HPV), avec le Gardasil 9 et de celle contre les infections invasives à méningocoques A, C, W, Y. Ces dernières peuvent laisser de lourdes séquelles (surdité, retard mental, amputation d’un membre…), voire être mortelles, et bondissent ces dernières années chez les adolescents.Cette première campagne combinée, dont le financement figure au budget 2025 de la Sécurité sociale, est proposée dans tous les collèges publics et les collèges privés sous contrat volontaires, ainsi que dans les établissements médico-sociaux accueillant des 11-14 ans en situation de handicap. La volonté du gouvernement est de “réduire les inégalités d’accès à la prévention et de protéger durablement la santé des jeunes”, déclare Stéphanie Rist, ministre de la Santé, des Familles et des Personnes handicapées, citée dans le communiqué.Depuis l’année scolaire 2023-2024, les élèves de 5e peuvent être vaccinés contre le papillomavirus, sous réserve d’autorisation parentale, dans les collèges publics et certains établissements privés.Si la vaccination anti-HPV (également possible chez des soignants en ville mais moins bien remboursée dans ce cas par l’Assurance maladie) a globalement progressé ces dernières années, la France reste loin de ses objectifs.Des disparités territoriales demeurent, qui peuvent être “liées aux inégalités socioéconomiques”, a pointé Santé publique France en février, évoquant aussi “des freins culturels, notamment autour de la sexualité”.Ainsi, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, “sur l’année scolaire 2024/2025, seuls 9,8% des élèves ont été vaccinés contre le HPV, contre 10,6% à l’échelle nationale”, a noté récemment l’Agence régionale de santé.

Emmanuel Macron vient à Toulouse “sonner le tocsin” sur les réseaux sociaux

Au milieu d’un cercle de quelque 300 personnes, le président Emmanuel Macron est venu mercredi à Toulouse “sonner le tocsin” sur le risque que font peser les réseaux sociaux sur la démocratie française.”L’objectif, c’est d’aller vers des décisions concrètes au début de l’année 2026″, a-t-il déclaré au début d’un débat au siège de la Dépêche du Midi, le premier d’un cycle de discussions avec les lecteurs de la presse quotidienne régionale. A la manière des débats de l’époque des gilets jaunes, le chef de l’Etat, au centre d’un cercle de six rangées de sièges installés dans l’imprimerie du journal, a souligné que “nos réseaux sociaux, c’est comme une agora où on serait tous avec des cagoules et où celui qui crie le plus fort a plutôt raison”.Le jour où la suspension de sa réforme phare des retraites doit être entérinée à l’Assemblée nationale, le président de la République vient à Toulouse pour échanger sur la “démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux” mais aussi, dans l’après-midi, pour présenter la stratégie spatiale nationale.A l’occasion de cette visite, quelque 250 agriculteurs à bord d’une soixantaine de tracteurs se sont rassemblés pour “exiger des engagements clairs et fermes du président de la République en faveur de l’agriculture française”, selon la FNSEA à l’initiative du mouvement. Le syndicat agricole est ulcéré par les propos du chef de l’État, qui s’est dit “plutôt positif” mais “vigilant” sur la possibilité d’accepter l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur.Une délégation, comprenant l’ensemble des organisations syndicales agricoles, doit être reçue à 13H30 par le président pour une entrevue, organisée dans les locaux de l’Ecole nationale d’aviation civile (ENAC), non loin du Centre national d’études spatiales (CNES) où M. Macron doit ensuite se rendre.L’Élysée n’a pas confirmé dans l’immédiat, se bornant à dire à l’AFP que des discussions étaient en cours avec les représentants agricoles. Mais la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annulé tous ses rendez-vous du jour pour rejoindre le président Macron à Toulouse, selon le ministère. – Complotisme, infox et éducation -Au siège de La Dépêche du Midi, dans l’ouest de la Ville rose, M. Macron a déclaré que “les réseaux sociaux bousculent notre rapport à la formation de nos opinions publiques, aux élections et donc à notre vie démocratique.””On a vu ces derniers temps, dans les élections qui se sont tenues, comment les réseaux sociaux devenaient des agents soit d’interférence, soit de dégénérescence”, a-t-il dit à propos des élections en Moldavie et en Roumanie.Il a jugé insuffisant ce qui avait déjà été réalisé pour “réguler et changer” les choses. C’est pourquoi il a tenu “à sonner le tocsin”, afin de prendre “les bonnes décisions collectives pour faire face à ces défis, à la fois pour nos jeunes et pour le bon fonctionnement démocratique”. Il a notamment estimé qu’il fallait aller “vers une interdiction des réseaux sociaux jusqu’à un certain âge”.Le président, en retrait sur la scène politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, entend faire des effets néfastes des écrans et des réseaux sociaux son nouveau cheval de bataille dans la dernière ligne droite du quinquennat avant les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027.- L’espace, “endroit de contestation” -Le président de la République doit ensuite inaugurer des bâtiments du Commandement de l’espace (CDE) où il dévoilera la stratégie nationale spatiale française à l’horizon 2040 pour faire face à la compétition mondiale, tant civile que militaire.”L’espace n’est plus un endroit paisible, c’est un endroit de contestation”, dont certaines “extrêmement agressives de la part de nos compétiteurs, parmi lesquels la Russie”, fait valoir l’Elysée.”Dans l’espace, le mot d’ordre est d’accélérer immédiatement. (…) Face à la militarisation de l’espace, le temps n’est plus celui des politesses de la défense active mais bien des actions offensives”, jugeait jeudi le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, le général Jérôme Bellanger.Emmanuel Macron doit donc, selon l’Elysée, donner mercredi après-midi “une vision”, “un calendrier” et “fixer un objectif” pour cette stratégie, qu’il devrait décliner selon cinq piliers: la “souveraineté en matière d’accès à l’espace”, les compétences industrielles, la défense, “la science et l’exploration”, ainsi que la coopération, tant intra-européenne qu’avec les alliés non-européens.

Emmanuel Macron vient à Toulouse “sonner le tocsin” sur les réseaux sociaux

Au milieu d’un cercle de quelque 300 personnes, le président Emmanuel Macron est venu mercredi à Toulouse “sonner le tocsin” sur le risque que font peser les réseaux sociaux sur la démocratie française.”L’objectif, c’est d’aller vers des décisions concrètes au début de l’année 2026″, a-t-il déclaré au début d’un débat au siège de la Dépêche du Midi, le premier d’un cycle de discussions avec les lecteurs de la presse quotidienne régionale. A la manière des débats de l’époque des gilets jaunes, le chef de l’Etat, au centre d’un cercle de six rangées de sièges installés dans l’imprimerie du journal, a souligné que “nos réseaux sociaux, c’est comme une agora où on serait tous avec des cagoules et où celui qui crie le plus fort a plutôt raison”.Le jour où la suspension de sa réforme phare des retraites doit être entérinée à l’Assemblée nationale, le président de la République vient à Toulouse pour échanger sur la “démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux” mais aussi, dans l’après-midi, pour présenter la stratégie spatiale nationale.A l’occasion de cette visite, quelque 250 agriculteurs à bord d’une soixantaine de tracteurs se sont rassemblés pour “exiger des engagements clairs et fermes du président de la République en faveur de l’agriculture française”, selon la FNSEA à l’initiative du mouvement. Le syndicat agricole est ulcéré par les propos du chef de l’État, qui s’est dit “plutôt positif” mais “vigilant” sur la possibilité d’accepter l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur.Une délégation, comprenant l’ensemble des organisations syndicales agricoles, doit être reçue à 13H30 par le président pour une entrevue, organisée dans les locaux de l’Ecole nationale d’aviation civile (ENAC), non loin du Centre national d’études spatiales (CNES) où M. Macron doit ensuite se rendre.L’Élysée n’a pas confirmé dans l’immédiat, se bornant à dire à l’AFP que des discussions étaient en cours avec les représentants agricoles. Mais la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annulé tous ses rendez-vous du jour pour rejoindre le président Macron à Toulouse, selon le ministère. – Complotisme, infox et éducation -Au siège de La Dépêche du Midi, dans l’ouest de la Ville rose, M. Macron a déclaré que “les réseaux sociaux bousculent notre rapport à la formation de nos opinions publiques, aux élections et donc à notre vie démocratique.””On a vu ces derniers temps, dans les élections qui se sont tenues, comment les réseaux sociaux devenaient des agents soit d’interférence, soit de dégénérescence”, a-t-il dit à propos des élections en Moldavie et en Roumanie.Il a jugé insuffisant ce qui avait déjà été réalisé pour “réguler et changer” les choses. C’est pourquoi il a tenu “à sonner le tocsin”, afin de prendre “les bonnes décisions collectives pour faire face à ces défis, à la fois pour nos jeunes et pour le bon fonctionnement démocratique”. Il a notamment estimé qu’il fallait aller “vers une interdiction des réseaux sociaux jusqu’à un certain âge”.Le président, en retrait sur la scène politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, entend faire des effets néfastes des écrans et des réseaux sociaux son nouveau cheval de bataille dans la dernière ligne droite du quinquennat avant les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027.- L’espace, “endroit de contestation” -Le président de la République doit ensuite inaugurer des bâtiments du Commandement de l’espace (CDE) où il dévoilera la stratégie nationale spatiale française à l’horizon 2040 pour faire face à la compétition mondiale, tant civile que militaire.”L’espace n’est plus un endroit paisible, c’est un endroit de contestation”, dont certaines “extrêmement agressives de la part de nos compétiteurs, parmi lesquels la Russie”, fait valoir l’Elysée.”Dans l’espace, le mot d’ordre est d’accélérer immédiatement. (…) Face à la militarisation de l’espace, le temps n’est plus celui des politesses de la défense active mais bien des actions offensives”, jugeait jeudi le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, le général Jérôme Bellanger.Emmanuel Macron doit donc, selon l’Elysée, donner mercredi après-midi “une vision”, “un calendrier” et “fixer un objectif” pour cette stratégie, qu’il devrait décliner selon cinq piliers: la “souveraineté en matière d’accès à l’espace”, les compétences industrielles, la défense, “la science et l’exploration”, ainsi que la coopération, tant intra-européenne qu’avec les alliés non-européens.

Législatives en Irak: la liste du Premier ministre remporte une large victoire, selon son entourage

La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue.Le prochain gouvernement irakien, dont la formation doit donner lieu à d’intenses tractations, devra répondre aux demandes de la société pour des emplois, ainsi que de meilleurs infrastructures, services éducatifs et de santé, dans un pays miné par la corruption et la mauvaise gestion.Il devra aussi préserver le fragile équilibre entre les deux principaux alliés de l’Irak, l’Iran et les États-Unis, alors que le Moyen-Orient traverse une période de profonds bouleversements. La liste chiite Coalition pour la reconstruction et le développement de M. Soudani a remporté “une victoire majeure”, a affirmé mercredi auprès de l’AFP un responsable proche du Premier ministre. Deux autres sources proches ont indiqué qu’elle s’était assurée environ 50 sièges au Parlement, y devenant ainsi le principal bloc. La commission électorale irakienne devrait annoncer les premiers résultats officiels de ce sixième scrutin depuis la chute de Saddam Hussein dans le courant de la soirée.- Alliance nécessaire -M. Soudani s’est imposé sur la scène politique irakienne après avoir été porté au pouvoir en 2022 grâce au soutien d’une alliance regroupant des partis et factions chiites tous liés à l’Iran, le Cadre de coordination,Les élections ouvrent la voie à la désignation d’un nouveau président, poste largement honorifique réservé à un Kurde, et d’un Premier ministre traditionnellement chiite. Un sunnite occupera le poste de président du Parlement.Une majorité absolue étant de fait impossible à obtenir pour une seule liste, M. Soudani, si sa victoire est confirmée, devra à nouveau fédérer les factions chiites pour assurer sa reconduction.Les partis sunnites se sont présentés séparément au scrutin, marqué par une participation de plus de 55% selon la commission électorale, l’ancien président du Parlement Mohamed al-Halboussi étant donné favori.Dans la région autonome du Kurdistan, la rivalité entre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) reste vive. L’Irak a connu une stabilité inhabituelle ces dernières années, après plusieurs décennies de guerre et de répression sous Saddam Hussein et depuis l’invasion menée par les Etats-Unis en 2003 qui l’a renversé.Les électeurs étaient appelés à départager plus de 7.700 candidats, dont près d’un tiers de femmes, pour occuper 329 sièges de députés aux mandats de quatre ans.Le taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% en 2021, malgré un sentiment général d’apathie et de scepticisme, ainsi que le boycott du scrutin par l’influent leader chiite Moqtada Sadr, qui a dénoncé une “élection bancale, dominée par les intérêts sectaires, ethniques et partisans”.- Développement et équilibrisme -M. Soudani s’est pendant la campagne engagé à poursuivre sa politique de reconstruction et de développement.Durant ses trois années de mandat, Bagdad s’est métamorphosée en un vaste chantier, avec la construction de nouveaux tunnels et ponts à travers la capitale.Il affirme par ailleurs que son gouvernement a préservé l’Irak des turbulences régionales au cours des deux dernières années.L’issue de cette échéance électorale est suivie de près par l’Iran et les Etats-Unis. L’Iran espère préserver son influence chez son voisin après avoir vu ses autres alliés régionaux (Hezbollah libanais, Hamas palestinien, Houthis yéménites) affaiblis depuis deux ans par leurs conflits avec Israël. Téhéran a en outre perdu un allié majeur avec la chute de Bachar al-Assad en Syrie fin 2024.Et l’Irak est sous pression des Etats-Unis (qui maintiennent quelque 2.500 soldats dans le pays) pour désarmer les groupes pro-iraniens.L’administration du président Donald Trump a nommé un envoyé spécial pour le pays, Mark Savaya, d’origine irakienne, qui a insisté sur la nécessité de voir l’Irak “libéré des ingérences étrangères malveillantes, notamment celles de l’Iran et de ses supplétifs”.

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Lorsque les dirigeants du G20 se retrouveront la semaine prochaine en sommet à Johannesburg, ils apercevront de leurs cortèges une ville aux trottoirs balayés, aux nids-de-poule comblés et même des fleurs à certains endroits, un effort de dernière minute pour tenter de cacher des années de négligence.”Comment pouvez-vous balayer votre maison uniquement lorsque vous avez …

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Trump estime avoir “l’obligation” de poursuivre la BBC

Le président américain Donald Trump a “l’obligation” de poursuivre la BBC qui a “trompé le public”, a-t-il affirmé mardi soir, justifiant de menacer de réclamer un milliard de dollars de dommages et intérêts à la chaîne britannique.”Je pense que j’ai l’obligation de le faire parce qu’on ne peut pas permettre aux gens de faire cela”, …

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