Nintendo dépoussière “Mario Kart” pour la sortie de la Switch 2

Monde ouvert, discussions en ligne…: pour l’épisode inédit de Mario Kart qui accompagne la sortie de la Switch 2 jeudi, le géant des jeux vidéo Nintendo a ajouté les ingrédients qui ont fait le succès de titres comme “Fortnite”.Principale nouveauté de “Mario Kart World”: un monde ouvert, entre montagnes enneigées et plages paradisiaques, à explorer librement au volant d’un bolide et qui sert également de terrain de course entre deux circuits.”Nous avons voulu changer complètement le concept pour le rendre jouable dans un monde plus vaste”, a expliqué le producteur du jeu, Yabuki Kosuke, dans une interview publiée sur le site du groupe japonais.Pour lui, le dernier opus en date, “Mario Kart 8”, avait “réussi à perfectionner la formule que nous suivions jusqu’alors dans la série, où les joueurs font la course sur des parcours individuels”.Développée depuis 2017 et initialement conçue pour la première Switch, cette nouvelle mouture a finalement basculé sur sa remplaçante pour bénéficier de ses avancées technologiques.En plus de son monde ouvert, le jeu propose un mode “battle royale”, où les joueurs sont éliminés les uns après les autres, un concept popularisé par des titres comme “Fortnite” et “Call of Duty: Warzone”.Les courses se font désormais à 24 joueurs, contre 12 jusqu’alors, affichent une alternance jour-nuit et des effets de météo dynamique (neige, pluie…) et multiplient les obstacles à l’écran.L’arrivée sur la Switch 2 permet également aux joueurs de discuter en direct. Ils peuvent aussi apparaître dans des bulles à l’écran, s’ils sont équipés d’une caméra vendue séparément.Locomotive d’une offre de jeux au lancement plutôt maigre, “Mario Kart World” prolonge une série lancée en 1992 sur Super Nintendo et qui puise une partie de son succès dans sa longévité, traversant plusieurs génération de joueurs.Ecoulé à plus de 76,6 millions d’exemplaires dans le monde, “Mario Kart 8”, sorti il y a plus de dix ans, figurait toujours à la 4e place des jeux les plus vendus en France en 2024, selon le bilan du Sell (marché physique uniquement, Nintendo ne donnant pas les chiffres de ventes de jeux en dématérialisé).Un jeu sur téléphone, “Mario Kart Tour”, a également vu le jour en 2018, ainsi qu’une version dotée de vraies voitures radiocommandées, “Mario Kart Live”, en 2020 sur Switch.

Gaza: les secours font état de 27 morts dans des tirs israéliens près d’un site d’aide

La Défense civile de Gaza a fait état de 27 personnes tuées mardi par des tirs israéliens près d’un centre d’aide humanitaire dans le sud du territoire palestinien, l’armée indiquant avoir ouvert le feu en direction de “suspects”.Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé des “crimes de guerre”, deux jours après un drame similaire au même endroit, au cours duquel 31 personnes ont été tuées, selon les secours.Outre les 27 morts mardi à Rafah, la Défense civile a indiqué que 19 Palestiniens avaient été tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza dévastée, où les quelque 2,4 millions d’habitants assiégés par Israël sont menacés de famine, selon l’ONU.Le gouvernement du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.A l’aube, “27 personnes ont été tuées et plus de 90 blessées lors du massacre de civils qui attendaient l’aide américaine dans la zone d’Al-Alam à Rafah”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.”Les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu à l’aide de chars et de drones sur des milliers de civils qui s’étaient rassemblés près du rond-point”, dit-il.A l’hôpital Nasser, le mari et les enfants de Rim al-Ahkras, parmi les morts, étaient submergés par le chagrin.”Comment puis-je te laisser partir, maman?”, lâche son fils Zein, en enlaçant le corps recouvert d’un linceul blanc à l’extérieur de l’établissement. Une fillette saisit une main de la mère et l’embrasse, d’autres petits enfants autour sont en larmes au moment des adieux empreints d’une forte émotion.- “Tirer sur la foule” -Le rond-point où le drame est survenu se trouve à environ un kilomètre d’un centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.La GHF a débuté ses opérations il y a un peu plus d’une semaine, après la levée très partielle d’un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois, privant la population de Gaza de toute aide humanitaire. L’ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.L’armée israélienne a indiqué avoir été confrontée à des “suspects” lors d’un mouvement de foule le long des routes menant au site de distribution d’aide.A environ un demi-kilomètre de là, “des soldats ont effectué des tirs d’avertissement et, alors que les suspects ne reculaient pas, ils ont de nouveau tiré en direction de quelques suspects qui s’approchaient d’eux”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Rania al-Astal, une déplacée de 30 ans, est partie tôt le matin avec son mari pour essayer de récupérer de la nourriture au centre GHF.”Les tirs ont commencé par intermittence vers 05H00 du matin. Chaque fois que les gens s’approchaient du rond-point d’Al-Alam, ils étaient la cible de tirs”, a-t-elle raconté à l’AFP: “Mais ils ne s’en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C’est à ce moment-là que l’armée a commencé à tirer intensément”.Mohammed al-Chaer, 44 ans, également présent sur les lieux, raconte lui qu'”un hélicoptère et des drones ont commencé à tirer sur la foule pour l’empêcher de s’approcher des chars. Il y a eu des blessés et des morts”, a-t-il dit à l’AFP.- “Inacceptable” -Dans son communiqué, l’armée a affirmé “n’avoir pas empêché l’arrivée de civils gazaouis sur les sites de distribution d’aide humanitaire”.La Fondation GHF a affirmé dans un communiqué que les opérations sur son site s’étaient déroulées en toute sécurité mardi.Lundi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à une enquête indépendante sur les tirs dimanche près du centre d’aide géré par GHF, dénonçant un drame “inacceptable”.Mardi, l’armée israélienne a par ailleurs annoncé la mort de trois soldats dans le nord de Gaza.Le 17 mai, Israël a intensifié son offensive dans la bande de Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages, prendre le contrôle de l’ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, et d’anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 57 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.510 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: les secours font état de 27 morts dans des tirs israéliens près d’un site d’aide

La Défense civile de Gaza a fait état de 27 personnes tuées mardi par des tirs israéliens près d’un centre d’aide humanitaire dans le sud du territoire palestinien, l’armée indiquant avoir ouvert le feu en direction de “suspects”.Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé des “crimes de guerre”, deux jours après un drame similaire au même endroit, au cours duquel 31 personnes ont été tuées, selon les secours.Outre les 27 morts mardi à Rafah, la Défense civile a indiqué que 19 Palestiniens avaient été tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza dévastée, où les quelque 2,4 millions d’habitants assiégés par Israël sont menacés de famine, selon l’ONU.Le gouvernement du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.A l’aube, “27 personnes ont été tuées et plus de 90 blessées lors du massacre de civils qui attendaient l’aide américaine dans la zone d’Al-Alam à Rafah”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.”Les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu à l’aide de chars et de drones sur des milliers de civils qui s’étaient rassemblés près du rond-point”, dit-il.A l’hôpital Nasser, le mari et les enfants de Rim al-Ahkras, parmi les morts, étaient submergés par le chagrin.”Comment puis-je te laisser partir, maman?”, lâche son fils Zein, en enlaçant le corps recouvert d’un linceul blanc à l’extérieur de l’établissement. Une fillette saisit une main de la mère et l’embrasse, d’autres petits enfants autour sont en larmes au moment des adieux empreints d’une forte émotion.- “Tirer sur la foule” -Le rond-point où le drame est survenu se trouve à environ un kilomètre d’un centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.La GHF a débuté ses opérations il y a un peu plus d’une semaine, après la levée très partielle d’un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois, privant la population de Gaza de toute aide humanitaire. L’ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.L’armée israélienne a indiqué avoir été confrontée à des “suspects” lors d’un mouvement de foule le long des routes menant au site de distribution d’aide.A environ un demi-kilomètre de là, “des soldats ont effectué des tirs d’avertissement et, alors que les suspects ne reculaient pas, ils ont de nouveau tiré en direction de quelques suspects qui s’approchaient d’eux”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Rania al-Astal, une déplacée de 30 ans, est partie tôt le matin avec son mari pour essayer de récupérer de la nourriture au centre GHF.”Les tirs ont commencé par intermittence vers 05H00 du matin. Chaque fois que les gens s’approchaient du rond-point d’Al-Alam, ils étaient la cible de tirs”, a-t-elle raconté à l’AFP: “Mais ils ne s’en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C’est à ce moment-là que l’armée a commencé à tirer intensément”.Mohammed al-Chaer, 44 ans, également présent sur les lieux, raconte lui qu'”un hélicoptère et des drones ont commencé à tirer sur la foule pour l’empêcher de s’approcher des chars. Il y a eu des blessés et des morts”, a-t-il dit à l’AFP.- “Inacceptable” -Dans son communiqué, l’armée a affirmé “n’avoir pas empêché l’arrivée de civils gazaouis sur les sites de distribution d’aide humanitaire”.La Fondation GHF a affirmé dans un communiqué que les opérations sur son site s’étaient déroulées en toute sécurité mardi.Lundi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à une enquête indépendante sur les tirs dimanche près du centre d’aide géré par GHF, dénonçant un drame “inacceptable”.Mardi, l’armée israélienne a par ailleurs annoncé la mort de trois soldats dans le nord de Gaza.Le 17 mai, Israël a intensifié son offensive dans la bande de Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages, prendre le contrôle de l’ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, et d’anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 57 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.510 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Wilders provoque la chute du gouvernement aux Pays-Bas

Le dirigeant d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a provoqué la chute du gouvernement néerlandais mardi en se retirant d’une coalition fragile sur fond de désaccord sur l’immigration, ouvrant la voie à de nouvelles élections.Ce retrait ouvre une période d’incertitude politique dans le pays, cinquième économie de l’Union européenne, alors que les partis d’extrême droite progressent sur tout le continent.Les Pays-Bas accueillent par ailleurs le prochain sommet de l’Otan dans seulement quelques semaines.Après des négociations houleuses de dernière minute visant à sauver la coalition quadripartite, M. Wilders a déclaré qu’il n’avait d’autre choix que de retirer ses ministres du gouvernement.”J’ai signé pour la politique d’asile la plus stricte, pas pour la chute des Pays-Bas”, a affirmé M. Wilders, 61 ans, dont le Parti pour la liberté (PVV) est sorti grand vainqueur des élections en novembre 2023, à la surprise générale.Le Premier ministre Dick Schoof a jugé “irresponsable” la décision du dirigeant d’extrême droite, et a indiqué qu’il allait présenter au roi la démission des ministres du PVV.”Je continuerai à assurer l’intérim… jusqu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement. Car la vie continue aux Pays-Bas et à l’étranger”, a déclaré M. Schoof devant les journalistes. M. Wilders estime que le gouvernement prenait trop de temps à mettre en place la “politique d’immigration la plus stricte jamais vue” aux Pays-Bas voulue par la coalition.Les sondages indiquent que le PVV reste en première position, mais l’écart avec ses plus proches rivaux se réduit. Il est suivi de près par l’alliance entre les Verts et les sociaux-démocrates de l’ancien vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.Le parti libéral VVD, traditionnellement un acteur majeur de la politique néerlandaise, figure également dans le haut du classement. Toute élection serait donc probablement très disputée.Dilan Yesilgoz, leader du VVD, s’est dite “très énervée” et a qualifié la décision de M. Wilders d'”irresponsable”, ajoutant qu’elle craignait qu’elle n’ouvre la porte aux partis de gauche.La tenue de nouvelles élections est “probable” mais après les vacances d’été, observe Sarah de Lange, professeure de pluralisme politique à l’Université d’Amsterdam. “Les élections anticipées aux Pays-Bas ne sont pas aussi rapides que dans d’autres pays”, explique-t-elle à l’AFP.- Patience “à bout” -Fin mai, M. Wilders a convoqué une conférence de presse impromptue pour annoncer que sa patience était “à bout” envers le gouvernement du Premier ministre Dick Schoof.M. Wilders a menacé de torpiller la coalition si un nouveau plan en dix points visant à limiter l’immigration n’était pas mis en Å“uvre dans les semaines à venir.Son plan prévoyait la fermeture des frontières aux demandeurs d’asile, le renforcement des contrôles aux frontières et l’expulsion des personnes ayant la double nationalité et reconnues coupables d’un crime.Des experts politiques et juridiques ont aussitôt qualifié ces plans d’impraticables ou d’illégaux, certains suggérant que M. Wilders créait une crise pour faire tomber le gouvernement.M. Wilders a souvent été surnommé le “Trump néerlandais” en raison de ses opinions anti-immigrés et de sa coiffure blond platine.Ses ambitions de diriger son pays ont été contrariées après sa victoire électorale, ses partenaires de coalition ayant bloqué sa candidature au poste de Premier ministre, choisissant M. Schoof comme candidat du compromis.Les dirigeants des quatre partenaires de coalition ont convenu de ne pas occuper de postes ministériels, préférant diriger leurs partis à la tête du Parlement.M. Wilders a souvent déclaré que la seule façon de mettre en Å“uvre sa politique anti-immigrés était pour lui de devenir Premier ministre.Cependant, dans un système politique néerlandais fracturé, aucun parti ne peut obtenir la majorité absolue au Parlement, qui compte 150 sièges, et M. Wilders a besoin de partenaires.

Wilders provoque la chute du gouvernement aux Pays-Bas

Le dirigeant d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a provoqué la chute du gouvernement néerlandais mardi en se retirant d’une coalition fragile sur fond de désaccord sur l’immigration, ouvrant la voie à de nouvelles élections.Ce retrait ouvre une période d’incertitude politique dans le pays, cinquième économie de l’Union européenne, alors que les partis d’extrême droite progressent sur tout le continent.Les Pays-Bas accueillent par ailleurs le prochain sommet de l’Otan dans seulement quelques semaines.Après des négociations houleuses de dernière minute visant à sauver la coalition quadripartite, M. Wilders a déclaré qu’il n’avait d’autre choix que de retirer ses ministres du gouvernement.”J’ai signé pour la politique d’asile la plus stricte, pas pour la chute des Pays-Bas”, a affirmé M. Wilders, 61 ans, dont le Parti pour la liberté (PVV) est sorti grand vainqueur des élections en novembre 2023, à la surprise générale.Le Premier ministre Dick Schoof a jugé “irresponsable” la décision du dirigeant d’extrême droite, et a indiqué qu’il allait présenter au roi la démission des ministres du PVV.”Je continuerai à assurer l’intérim… jusqu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement. Car la vie continue aux Pays-Bas et à l’étranger”, a déclaré M. Schoof devant les journalistes. M. Wilders estime que le gouvernement prenait trop de temps à mettre en place la “politique d’immigration la plus stricte jamais vue” aux Pays-Bas voulue par la coalition.Les sondages indiquent que le PVV reste en première position, mais l’écart avec ses plus proches rivaux se réduit. Il est suivi de près par l’alliance entre les Verts et les sociaux-démocrates de l’ancien vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.Le parti libéral VVD, traditionnellement un acteur majeur de la politique néerlandaise, figure également dans le haut du classement. Toute élection serait donc probablement très disputée.Dilan Yesilgoz, leader du VVD, s’est dite “très énervée” et a qualifié la décision de M. Wilders d'”irresponsable”, ajoutant qu’elle craignait qu’elle n’ouvre la porte aux partis de gauche.La tenue de nouvelles élections est “probable” mais après les vacances d’été, observe Sarah de Lange, professeure de pluralisme politique à l’Université d’Amsterdam. “Les élections anticipées aux Pays-Bas ne sont pas aussi rapides que dans d’autres pays”, explique-t-elle à l’AFP.- Patience “à bout” -Fin mai, M. Wilders a convoqué une conférence de presse impromptue pour annoncer que sa patience était “à bout” envers le gouvernement du Premier ministre Dick Schoof.M. Wilders a menacé de torpiller la coalition si un nouveau plan en dix points visant à limiter l’immigration n’était pas mis en Å“uvre dans les semaines à venir.Son plan prévoyait la fermeture des frontières aux demandeurs d’asile, le renforcement des contrôles aux frontières et l’expulsion des personnes ayant la double nationalité et reconnues coupables d’un crime.Des experts politiques et juridiques ont aussitôt qualifié ces plans d’impraticables ou d’illégaux, certains suggérant que M. Wilders créait une crise pour faire tomber le gouvernement.M. Wilders a souvent été surnommé le “Trump néerlandais” en raison de ses opinions anti-immigrés et de sa coiffure blond platine.Ses ambitions de diriger son pays ont été contrariées après sa victoire électorale, ses partenaires de coalition ayant bloqué sa candidature au poste de Premier ministre, choisissant M. Schoof comme candidat du compromis.Les dirigeants des quatre partenaires de coalition ont convenu de ne pas occuper de postes ministériels, préférant diriger leurs partis à la tête du Parlement.M. Wilders a souvent déclaré que la seule façon de mettre en Å“uvre sa politique anti-immigrés était pour lui de devenir Premier ministre.Cependant, dans un système politique néerlandais fracturé, aucun parti ne peut obtenir la majorité absolue au Parlement, qui compte 150 sièges, et M. Wilders a besoin de partenaires.

Lieux juifs aspergés de peinture verte: les suspects sont des ressortissants serbes

Les trois étrangers soupçonnés d’avoir aspergé de peinture de couleur verte dans la nuit de vendredi à samedi à Paris cinq lieux juifs dont le Mémorial de la Shoah sont des hommes, tous trois ressortissants serbes, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.Les trois hommes ont été interpellés dans les Alpes-Maritimes, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information du journal Le Figaro.Les suspects s’apprêtaient à quitter le territoire au moment de leur arrestation, avait précisé lundi à l’AFP une source proche de l’enquête.Dans la nuit de vendredi à samedi, le mur des Justes du Mémorial de la Shoah, deux synagogues et un restaurant de la communauté juive, situés dans le IVe arrondissement de la capitale, ont été aspergés de peinture de couleur verte, ainsi qu’une synagogue dans le XXe arrondissement.Les faits ont été découverts au petit matin par des policiers en patrouille et l’enquête confiée par le parquet de Paris à la Sûreté territoriale pour “dégradations commises en raison de la religion”.Les caméras de surveillance du Mémorial ainsi que de deux synagogues ont capté des images de plusieurs hommes vêtus de noir.Aucun message ni revendication n’a été trouvé sur les lieux pris pour cible.La piste d’une opération de déstabilisation venue de l’étranger à l’image de celle des “mains rouges” de mai 2024 est envisagée par les enquêteurs, selon une source proche du dossier.Dans cette affaire, trois Bulgares, soupçonnés de les avoir peintes, ont été mis en examen et placés en détention provisoire en fin d’année dernière.Les tags de “mains rouges”, symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d’ingérence de la part de Russophones.A l’automne 2023, deux Moldaves ont été interpellés pour avoir tagué des étoiles de David sur des façades d’immeubles parisiens, dans une autre opération présumée d’ingérence.

Rescuers say Israeli fire kills at least 27 near Gaza aid point

Rescuers said the Israeli military killed at least 27 people near a US-backed aid centre in Gaza on Tuesday, with the army reporting it had fired on “suspects who advanced toward the troops”.The UN human rights chief condemned such attacks on civilians as “a war crime” after a similar shooting in the same area on Sunday killed and wounded scores of Palestinians seeking aid, according to the civil defence agency.Tuesday’s deaths in the southern city of Rafah came as rescuers reported 19 people killed in other Israeli attacks in the territory, and as the Israeli army announced three soldiers had been killed in northern Gaza.”Twenty-seven people were killed and more than 90 injured in the massacre targeting civilians who were waiting for American aid in the Al-Alam area of Rafah,” said civil defence spokesman Mahmud Bassal, who earlier told AFP the deaths occurred “when Israeli forces opened fire with tanks and drones”.The Al-Alam roundabout is about a kilometre (just over half a mile) from a centre run by the US-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF), a recently formed group that Israel has worked with to implement a new aid distribution mechanism in the territory.The United Nations and major aid groups have refused to cooperate with the group over concerns it was designed to cater to Israeli military objectives.The military said a crowd was moving towards the aid centre when troops saw them “deviating from the designated access routes”. “The troops carried out warning fire, and after the suspects failed to retreat, additional shots were directed near a few individual suspects who advanced toward the troops,” it said, adding it was looking into reports of casualties.At Nasser Hospital, the husband and children of Reem Al-Akhras, who was killed at Al-Alam, were beside themselves with grief.”How can I let you go, mum?” her son Zain Zidan said through tears as he cradled her white-shrouded head outside the hospital.”She went to bring us some food, and this is what happened to her.”Akhras’s husband, Mohamed Zidan, said “every day, unarmed people” were being killed. “They carry no weapons or knives — just bags to collect aid.”This is not humanitarian aid; it’s a trap,” he said.- ‘Unconscionable’ -Rania al-Astal, 30, said she had gone to Al-Alam with her husband to try to get food.”The shooting began intermittently around 5:00 am. Every time people approached Al-Alam roundabout, they were fired upon,” she told AFP. “But people didn’t care and rushed forward all at once — that’s when the army began firing heavily.”Fellow witness Mohammed al-Shaer, 44, said at first “the Israeli army fired shots into the air, then began shooting directly at the people”.In the end, he said, “I didn’t reach the centre, and we didn’t get any food.”The army maintained it was “not preventing the arrival of Gazan civilians to the humanitarian aid distribution sites”.GHF said the operations at its site went ahead safely on Tuesday, but added it was aware the military was “investigating whether a number of civilians were injured”. “This was an area well beyond our secure distribution site and operations area,” it added, advising “all civilians to remain in the safe corridor when travelling to our distribution sites”.The previous shooting on Sunday killed at least 31 people at the Al-Alam roundabout as they congregated before heading to the aid centre, rescuers said.A military source later acknowledged “warning shots were fired towards several suspects” about a kilometre from the aid site on Sunday. UN chief Antonio Guterres urged an independent investigation into that shooting, calling it “unacceptable that Palestinians are risking their lives for food”.”Deadly attacks on distraught civilians trying to access the paltry amounts of food aid in Gaza are unconscionable,” UN human rights chief Volker Turk said after Tuesday’s deaths. “Attacks directed against civilians constitute a grave breach of international law and a war crime.”- Soldiers killed -Israel has come under mounting pressure to improve the humanitarian situation in Gaza, where people are facing severe shortages after Israel imposed a more than two-month blockade on supplies.The blockade was recently eased, but the aid community has urged Israel to allow in more food, faster.The US-backed GHF says it has distributed more than seven million meals’ worth of food.Israel has stepped up its offensive in what it says is a renewed push to defeat Hamas, whose October 2023 attack on Israel sparked the war.The army said three of its soldiers had been killed in combat in northern Gaza, bringing the number of Israeli troops killed in the territory since the start of the conflict to 424.The health ministry in Hamas-run Gaza said at least 4,240 people have been killed in the territory since Israel resumed its offensive on March 18, taking the war’s overall toll to 54,510, mostly civilians.Hamas’s 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, also mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.

L’ONU s’inquiète d’une hausse “alarmante” des expulsions de familles afghanes par l’Iran

L’Iran a expulsé deux fois plus de familles afghanes en mai que le mois précédent, a alerté l’ONU mardi, s’inquiétant d’une “tendance nouvelle et préoccupante” qui intervient simultanément à la campagne d’expulsions massives lancée par un autre pays voisin, le Pakistan.Depuis début mai, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a enregistré “une forte augmentation des retours forcés de ressortissants afghans”: 15.675 familles sont rentrées, contre 6.879 en avril 2025.De même, le nombre “de familles sans-papiers expulsées” a triplé entre mai 2024 et mai 2025 (4.402 contre 15.675), a indiqué l’organisation onusienne dans un communiqué.”L’augmentation significative du nombre de familles expulsées est particulièrement alarmante”, a-t-elle alerté.Selon elle, il s’agit d'”une tendance nouvelle et préoccupante car les personnes expulsées au cours des mois précédents étaient majoritairement de jeunes hommes seuls”.Pour la seule journée du 29 mai, l’OIM a recensé 955 familles rentrant en Afghanistan, pays plongé dans l’une des pires crises humanitaires au monde, selon l’ONU.Au total de janvier à mai, plus de 450.000 Afghans sont rentrés d’Iran.  – Pressions “accablantes” -“Cette hausse fait suite à des annonces récentes des autorités iraniennes faisant état de projets pour intensifier les expulsions de ressortissants afghans”, a noté l’OIM, qui estime que jusqu’à quatre millions de personnes pourraient être concernées.L’Iran a été une terre d’accueil pour des millions d’Afghans fuyant quatre décennies de guerre, puis le régime taliban ou le chômage. Mais, comme le Pakistan, autre grande terre d’asile, l’Iran pousse ces réfugiés à partir en masse: ils sont accusés de faire monter le chômage et les prix dans le pays sous sanctions internationales, mais aussi la criminalité.Le Pakistan accuse de son côté les Afghans sur son sol, qui y sont parfois nés ou y résident depuis des décennies, d’être “liés au terrorisme et au narcotrafic”.Environ trois millions d’Afghans y vivent: 800.000 ont vu leur carte de résidence pakistanaise annulée en avril, tandis qu’1,3 million ont encore un permis de séjour jusqu’au 30 juin parce qu’ils sont inscrits auprès du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Les autres n’ont pas de papiers.Depuis le 1er avril, date du début de la nouvelle campagne d’expulsions massives d’Islamabad, plus de 180.000 Afghans ont quitté le Pakistan, d’après le ministère de l’Intérieur.Ils rentrent dans un pays englué dans la pauvreté et le chômage, dont le gouvernement n’est reconnu par aucun pays au monde depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021.”Prises ensembles, ces pressions (iraniennes et pakistanaises, NDLR) accablent des systèmes d’accueil et de réintégration fragiles en Afghanistan, surtout dans les zones recensant de nombreux retours”, a noté l’OIM mardi.Selon l’ONU, 85% des Afghans vivent avec moins d’un dollar par jour.