Foot: Donnarumma “prêt à relever le défi du meilleur championnat du monde” avec Man City

“Réussir en Premier League, c’est l’apogée d’une carrière.” Gianluigi Donnarumma, fraîchement arrivé à Manchester City en provenance du Paris Saint-Germain, s’est dit prêt jeudi à faire ses preuves dans “le meilleur championnat du monde”.”C’est un nouveau chapitre dans ma vie et ma carrière. Jouer en Premier League avec Manchester City, c’est une grande émotion pour moi et je suis prêt à relever ce défi”, a déclaré le gardien italien dans une interview réalisée par son nouveau club et diffusée jeudi.Vainqueur fin mai de la Ligue des champions et de son quatrième titre de champion de France avec le PSG, Donnarumma a débarqué en fin de mercato chez les Citizens moyennant une indemnité de transfert estimée à 30 millions de livres sterling (35 millions d’euros). L’international s’était vu signifier par l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, qu’il ne comptait plus sur lui en confiant le poste de titulaire à Lucas Chevalier.A 26 ans, il s’apprête à faire ses grands débuts dimanche lors du derby entre Manchester City et Manchester United à l’Etihad Stadium (17h30).”J’ai toujours rêvé de jouer en Premier League car c’est le meilleur championnat au monde. Pour un joueur, je pense que réussir en Premier League, c’est l’apogée d’une carrière, c’est pourquoi je suis vraiment heureux d’être ici”, poursuit-il.Le successeur du Brésilien Ederson, transféré à Fenerbahçe, est impatient d’endosser son nouveau maillot et, après avoir joué pour l’Italie lors de la fenêtre internationale, tente de s’adapter aux méthodes de son nouvel entraîneur Pep Guardiola, à ses nouveaux coéquipiers et à son nouvel environnement professionnel.”C’est un club qui m’a toujours fasciné”, insiste-t-il. “J’ai toujours suivi City avec enthousiasme. Je vois tout ce qui m’entoure, comme le centre d’entraînement et le stade, et je trouve ça fantastique.””Je suis pleinement concentré sur mon nouveau challenge ici, je veux marquer l’histoire du club et à devenir un symbole pour la ville et pour le club.”

Brésil: l’ex-président Bolsonaro sur le point d’être condamné pour tentative de coup d’Etat

L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro est plus proche que jamais d’une peine de prison: une majorité de ses juges a voté jeudi pour le condamner pour tentative de coup d’Etat, malgré les pressions de Donald Trump en sa faveur.Avec un score de 3 à 1 après le vote de la juge Carmen Lucia, la Cour suprême a formé la majorité requise pour condamner l’ancien chef de l’État (2019-2022). A 70 ans, il risque jusqu’à 43 ans de prison.Accusé d’avoir été le chef d’une “organisation criminelle” ayant conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite face au président actuel de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, lors de l’élection de 2022, Jair Bolsonaro clame son innocence.Le cinquième et dernier juge Cristiano Zanin, ancien avocat de Lula, doit encore voter pour que le jugement et une éventuelle peine soient prononcés.Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence à Brasilia depuis début août pour des soupçons d’entrave à son procès, M. Bolsonaro n’est pas présent aux audiences, pour motif de santé selon sa défense.Un journaliste de l’AFP a pu l’apercevoir jeudi matin dans son jardin, vêtu d’un polo vert et d’un pantalon sombre, en compagnie d’un proche. – “Réparation historique” -Le procès divise fortement une opinion ultra-polarisée, y compris dans la capitale.Pour Germano Cavalcante, ingénieur civil de 60 ans, “ce procès n’est pas juste”. “Il est plus politique que judiciaire”, estime-t-il.A l’inverse, Ana Karla Oliveira, 21 ans, analyste système, se dit “absolument ravie”. “Je vais fêter cette condamnation”, promet-elle, y voyant une “réparation historique”.L’affaire Bolsonaro est aussi à l’origine d’une crise sans précédent entre la première puissance d’Amérique latine et les États-Unis. Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre son allié d’extrême droite, le président américain Donald Trump a imposé une surtaxe punitive de 50% sur une part importante des exportations brésiliennes.Washington a également annulé les visas de plusieurs juges de la Cour suprême brésilienne et infligé des sanctions financières à l’un d’entre eux, Alexandre de Moraes, rapporteur du procès Bolsonaro. – Amnistie -Le juge Moraes a été le premier à voter mardi pour la condamnation de l’ex-président, affirmant que le Brésil avait “failli redevenir une dictature” lors du supposé putsch manqué.M. Bolsonaro est jugé avec sept anciens proches collaborateurs, dont plusieurs ex-ministres et généraux.C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat doit répondre de telles accusations, dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985).Ex-ministre de la Justice de Lula, Flavio Dino a lui aussi voté pour une condamnation, estimant que les infractions jugées “ne sont pas susceptibles d’amnistie”.Le courant conservateur tente actuellement de faire approuver au Parlement une loi d’amnistie au bénéfice de son leader.Avec déjà en tête de possibles recours contre une condamnation, le camp de l’ancien chef de l’Etat avait célébré mercredi le vote du troisième magistrat, Luiz Fux.Développant une démonstration de plus de onze heures, ce dernier a jusque-là été le seul à voter pour la relaxe de M. Bolsonaro. Il a démonté le dossier, dénoncé un manque de preuves et estimé que le complot évoqué n’a jamais dépassé la “phase préparatoire”.Le vote du juge Fux “n’affectera pas le résultat final, mais il influencera l’histoire”, escompte le député bolsonariste Luiz Lima.L’argumentaire a provoqué la colère de Lula, qui a déclaré jeudi sur le média local Band que “Bolsonaro a tenté de mener un coup d’Etat dans ce pays”. “Il y a des dizaines, des cenaines de preuves”, a-t-il affirmé.

Main arrachée d’un gilet jaune en 2018: un CRS à la barre

Réponse légitime et proportionnée ou succession d’imprudences ? Un CRS a comparu jeudi à Paris pour le jet d’une grenade qui avait arraché la main d’un manifestant lors de l’acte 2 des “gilets jaunes” en 2018.Sept ans après les faits, le major Jackie D., 54 ans, est jugé devant le tribunal correctionnel pour blessures involontaires.Ce 24 novembre 2018, aux alentours de 18H00, dans un contexte très tendu entre manifestants et forces de l’ordre, il avait lancé une grenade GLIF4, un engin contenant une charge explosive constituée de 25 grammes d’un explosif générant un effet assourdissant, une onde de choc et la dispersion de gaz lacrymogène, sur un rond-point en bas des Champs-Elysées. Un manifestant, Gabriel Pontonnier, avait eu la main arrachée. D’autres personnes qui l’accompagnaient, dont son frère, avaient aussi été blessées.”Le débat est de savoir si l’utilisation et le lancer de la grenade ont été utilisés dans le cadre légal et réglementaire prévu, et si des imprudences et négligences peuvent vous être reprochées”, explique le président du tribunal au prévenu.A la barre, le policier, cheveux grisonnants en brosse, justifie son geste. A ce moment-là, “on reçoit un nombre de projectiles qui est démultiplié”, raconte-t-il d’un ton assuré. Dans ce contexte, “j’ai jeté la grenade pour faire reculer les assaillants et faire cesser le nombre de projectiles que mes hommes et moi on reçoit”, souligne-t-il, affirmant ne pas avoir lancé l’engin “au milieu des manifestants” mais entre les CRS et les manifestants.- Conditions “dégradées” -Jackie D. reconnaît que les conditions sont à ce moment-là “dégradées”, la nuit étant tombée et le lieu envahi de fumées de gaz lacrymogènes. Mais il observe qu’il s’est avancé pour jeter la grenade: “Ca permet d’y voir plus clair”.Avant de procéder à ce lancer, il ne fait pas de sommation. Est-il possible de s’en passer ? lui demande le président. “Oui, nous étions réellement pris à partie et l’intégrité physique de mes hommes était en danger”, assure-t-il.Le major n’annonce pas non plus son tir à la radio, “encombrée”.  Pour autant, il reconnaît que les conséquences de cet acte sont “catastrophiques” et dit compatir à la douleur de la victime.”Ca a totalement changé ma vie”, témoigne après lui Gabriel Pontonnier, d’une voix à peine audible.Il s’était rendu à Paris avec ses proches pour manifester en faveur du service public, de façon “pacifique”. Des faits, il ne se souvient plus de rien et ne sait donc pas s’il a cherché à ramasser la grenade ou pas.A l’époque, il avait 21 ans, avait validé sa formation de chaudronnier chez les compagnons du devoir et voulait monter son entreprise. “Tous mes projets sont tombés à l’eau”, déclare-t-il, racontant avoir subi 25 interventions chirurgicales et être en dépression.”On est une famille fracturée, cette grenade nous a détruit”, déclare sa mère, qui relate les sept ans d'”enfer” qui se sont écoulés.”Les policiers, ils ont le monopole de la violence légitime mais le revers de la médaille c’est qu’ils doivent être exemplaires”, plaide Me Ainoha Pascual, une des conseils des parties civiles.Or, “malgré la dangerosité” de la GLIF4, un engin classé comme une arme de guerre, “vous avez une accumulation d’imprudences” de la part de Jackie D, estime sa consoeur Me Emma Eliakim. “Il l’a dit lui-même, il ne voyait rien”, poursuit l’avocate, pour qui ce tir a été fait “à l’aveugle”.Sans surprise, le parquet, qui avait requis lors de l’instruction un non-lieu en faveur du policier, demande à l’audience la relaxe, estimant que le tir était “légitime, nécessaire et proportionné”.Pour la représentante du ministère public, bien que “le résultat final soit désastreux”, le policier était “dans son droit”.Le jugement sera rendu le 17 octobre.

Attaque israélienne au Qatar: le Hamas accuse les Etats-Unis d’être “complices”

Le Hamas a accusé jeudi les Etats-Unis d’être “complices” des frappes israéliennes au Qatar contre des responsables du mouvement islamiste palestinien, estimant que l’attaque visait à torpiller les négociations pour une trêve à Gaza.”Ce crime était (…) une mise à mort de l’ensemble du processus de négociation”, a affirmé un responsable du Hamas, Fawzi Barhoum, dans une déclaration télévisée, au moment où se déroulaient les funérailles des six personnes tuées dans le raid.”Nous affirmons que l’administration américaine est pleinement complice de ce crime”, a-t-il ajouté.L’attaque sans précédent menée mardi par Israël au Qatar visait des responsables du Hamas réunis dans un complexe résidentiel en plein cœur de Doha, la capitale de ce pays du Golfe allié des Etats-Unis.Le Qatar a affirmé avoir été informé par Washington “10 minutes” après l’attaque, qui a suscité une rare réprimande du président américain Donald Trump, pourtant allié d’Israël, qui a dit être “très mécontent”.L’administration Trump a précisé n’avoir été notifiée qu’à la dernière minute “par l’armée américaine”. “J’ai immédiatement demandé à l’émissaire spécial Steve Witkoff d’informer le Qatar de l’attaque imminente, ce qu’il a fait, mais malheureusement trop tard pour arrêter” les frappes, a-t-il dit.Le Qatar accueille le bureau politique du Hamas depuis 2012, avec la bénédiction des Etats-Unis qui cherchaient alors à maintenir un canal de communication avec le groupe classé terroriste par la plupart des pays occidentaux. – Funérailles sous haute sécurité-L’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a participé jeudi aux funérailles aux côtés de dizaines d’hommes en tenue traditionnelle qatarie, et d’autres en civil ou en uniforme. Un cercueil ceint d’un drapeau qatari, et cinq autres drapés aux couleurs palestiniennes ont été placés dans la mosquée Cheikh Mohammed ben Abdel Wahab de la ville, selon les images diffusées par la chaîne Qatar TV. Les autorités ont renforcé les mesures de sécurité, installant des points de contrôle tout autour de la mosquée. Le Hamas a affirmé que les dirigeants du mouvement avaient survécu à l’attaque, mais a fait état de six morts: le fils du négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef du bureau de M. Hayya, trois gardes du corps et un policier qatari.Le ministère qatari de l’Intérieur a confirmé la mort du caporal Badr Saad Mohammed Al-Humaidi Al-Dosari, membre de ses forces de sécurité intérieure, ainsi que de trois autres personnes.Fawzi Barhoum a en outre indiqué que l’épouse du négociateur en chef du Hamas, la femme de son fils décédé et ses petits-enfants avaient été blessés dans l’attaque du bâtiment où ils résidaient.Selon les images visionnées par l’AFP, rien ne permettait de confirmer visuellement la présence de Khalil Al-Hayya aux funérailles.Selon des sources du Hamas, six dirigeants dont Khalil al-Hayya, Khaled Mechaal, ancien numéro un, et Zaher Jabarine, responsable du mouvement en Cisjordanie, étaient dans le bâtiment au moment de l’attaque. L’AFP n’est parvenue à joindre aucun d’eux depuis.- Doha réévalue son rôle -Le petit Etat gazier, qui abrite la plus grande base américaine de la région, joue le rôle de médiateur dans la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, aux côtés de l’Égypte et des États-Unis. Mais après les frappes israéliennes, le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a affirmé que son pays “réévalu(ait) tout” concernant son rôle de médiateur, annonçant la tenue prochaine d’un sommet arabo-islamique à Doha pour discuter de la réponse à l’attaque israélienne.  Il a en outre estimé mercredi que son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, devrait être traduit en justice.Les frappes israéliennes ont choqué les riches monarchies du Golfe, qui ont longtemps misé sur les Etats-Unis pour garantir leur sécurité, et suscité de nombreuses condamnations internationales.  Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné jeudi l’attaque et appelé à la “désescalade”, sans toutefois nommer Israël. Il a exprimé sa “condamnation des récentes frappes à Doha, territoire d’un médiateur clé” et apporté son “soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Qatar”.Les membres du Conseil ont insisté sur le “rôle vital (du Qatar) dans les efforts de médiation dans la région, avec l’Egypte et les Etats-Unis”. 

Cuba: l’électricité rétablie sur l’ensemble de l’île

Le courant a été rétabli à Cuba, a annoncé jeudi le ministère de l’Energie et des mines, au lendemain d’une coupure générale, la cinquième en moins d’un an.”Le réseau électrique national est désormais rétabli”, a fait savoir le ministère sur le réseau social X. En début de matinée, la compagnie nationale d’électricité avait annoncé que le courant était à nouveau disponible dans 11 provinces sur 15. Dans la capitale, la circulation et les activités ont repris quasiment normalement, a constaté l’AFP. “Le courant est revenu à 3h30 (7h30 GMT) du matin. Nous nous en sommes aperçus parce que nous avions laissé toutes les lumières allumées pour le savoir”, a raconté à l’AFP Maria Beltran, 58 ans, qui vit dans un quartier populaire de l’ouest de La Havane. “Hier, ce n’a pas été facile. Nous sommes restés chez nous (…) assis dans un fauteuil toute la journée”, a-t-elle ajouté, alors que ces coupures générales paralysent la vie économique de l’île et chamboulent la vie quotidienne des habitants. Mercredi matin, un arrêt de la centrale électrique Antonio Guiteras, la plus importante du pays, située au centre de l’île, a provoqué la déconnexion du système électrique sur l’ensemble du pays. Les autorités ont précisé par la suite que la coupure était due à un signal erroné de surchauffe dans la chaudière de la centrale. Depuis octobre 2024, l’île communiste a ainsi subi cinq pannes généralisées, dont certaines ont duré plusieurs jours. Cette dernière coupure a duré un peu plus de 24 heures. Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique, avec un manque cruel de devises, et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.L’installation récente de trente parcs photovoltaïques, soutenue par la Chine, sur les 52 prévus pour cette année, n’a pas permis pour l’heure de faire diminuer les coupures. Pendant les fortes chaleurs l’été, lorsque la consommation atteint des pics à cause de l’utilisation de la climatisation, les délestages se sont multipliés. Selon les autorités, ces coupures programmées ont duré en moyenne près de quinze heures par jour en août et seize heures en juillet, dans tout le pays. Cuba traverse sa pire crise économique depuis trois décennies. Aux faiblesses structurelles de son économie planifiée et centralisée s’ajoutent l’échec d’une réforme monétaire récente et un renforcement de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Trump envoy hopes to resolve India tariff row within weeks

The United States expects to resolve a bitter tariff row with India within weeks, an envoy of President Donald Trump said Thursday, as he voiced hope for keeping New Delhi in US good graces.India has seen outrage and a spike in anti-US sentiment after Trump imposed tariffs of up to 50 percent on some of its exports over purchases of oil from Russia, under Western sanctions for its invasion of Ukraine.Sergio Gor, nominated by Trump to be ambassador to India, said he expected progress when India’s trade minister visits Washington next week.”I do think it will get resolved over the next few weeks,” Gor told the Senate Foreign Relations Committee in his confirmation hearing.Gor has risen quickly in the Trump White House after spearheading the quick vetting for loyalty of 4,000 appointees to run the US government.Despite his lack of formal foreign policy experience, Gor, a 38-year-old former fund-raiser for Trump, appeared prepared for his questions, deftly not replying to a senator’s question on India’s volatile relationship with Pakistan.Describing the tariffs as a “little hiccup,” Gor — also named to a broad position of Trump’s special envoy for South Asia — said of concern over India’s Russia ties, “We hold our friends to different standards.””I will make it a top priority to ensure that they’re pulled in our direction, not away from us,” Gor said of India.Gor noted that Trump, not shy about airing grievances with other leaders, has not personally attacked Indian Prime Minister Narendra Modi, a fellow right-wing populist.”When the president has been critical of India, he has gone out of his way to compliment Prime Minister Modi,” Gor said.Trump has accused New Delhi of fueling Moscow’s invasion of Ukraine by buying oil from Russia, its Cold War ally. Trump trade advisor Peter Navarro has even called it “Modi’s war.”Trump has not taken similar action against Russia itself and appeared peeved that Modi did not personally credit him for a ceasefire between India and Pakistan following their conflict in May.India — maintaining a decades-old red line against outside intervention over divided Kashmir — has also rebuffed Trump’s overtures to mediate between the two nuclear-armed nations.- ‘Wrong direction’ -Politicians from across the US political spectrum have nearly unanimously supported warm ties with India, making Trump’s tariffs a greater jolt.US policymakers have eyed democratic India as a balance to the world’s other billion-plus nation, China, seen as the top long-term adversary to the United States. Modi recently paid a friendly visit to China, despite the two powers’ long animosity.Democratic Senator Tim Kaine told Gor that the United States should be “tough when we need to be, but balance that with a real understanding that we want to be close to India and we don’t want to push them in the wrong direction.”Since returning to the presidency in January, Trump has used tariffs as a wide-ranging tool to address what Washington deems unfair trade practices as well as assorted other priorities.Commerce Secretary Howard Lutnick told CNBC on Thursday that “India basically has to open their market, has to stop buying Russian oil,” when asked about trade talks.He added that “we’ve got a big deal coming with Taiwan, we’ll probably get a deal done with Switzerland.” Steeper tariffs took effect on both economies in early August.

Trump envoy hopes to resolve India tariff row within weeks

The United States expects to resolve a bitter tariff row with India within weeks, an envoy of President Donald Trump said Thursday, as he voiced hope for keeping New Delhi in US good graces.India has seen outrage and a spike in anti-US sentiment after Trump imposed tariffs of up to 50 percent on some of its exports over purchases of oil from Russia, under Western sanctions for its invasion of Ukraine.Sergio Gor, nominated by Trump to be ambassador to India, said he expected progress when India’s trade minister visits Washington next week.”I do think it will get resolved over the next few weeks,” Gor told the Senate Foreign Relations Committee in his confirmation hearing.Gor has risen quickly in the Trump White House after spearheading the quick vetting for loyalty of 4,000 appointees to run the US government.Despite his lack of formal foreign policy experience, Gor, a 38-year-old former fund-raiser for Trump, appeared prepared for his questions, deftly not replying to a senator’s question on India’s volatile relationship with Pakistan.Describing the tariffs as a “little hiccup,” Gor — also named to a broad position of Trump’s special envoy for South Asia — said of concern over India’s Russia ties, “We hold our friends to different standards.””I will make it a top priority to ensure that they’re pulled in our direction, not away from us,” Gor said of India.Gor noted that Trump, not shy about airing grievances with other leaders, has not personally attacked Indian Prime Minister Narendra Modi, a fellow right-wing populist.”When the president has been critical of India, he has gone out of his way to compliment Prime Minister Modi,” Gor said.Trump has accused New Delhi of fueling Moscow’s invasion of Ukraine by buying oil from Russia, its Cold War ally. Trump trade advisor Peter Navarro has even called it “Modi’s war.”Trump has not taken similar action against Russia itself and appeared peeved that Modi did not personally credit him for a ceasefire between India and Pakistan following their conflict in May.India — maintaining a decades-old red line against outside intervention over divided Kashmir — has also rebuffed Trump’s overtures to mediate between the two nuclear-armed nations.- ‘Wrong direction’ -Politicians from across the US political spectrum have nearly unanimously supported warm ties with India, making Trump’s tariffs a greater jolt.US policymakers have eyed democratic India as a balance to the world’s other billion-plus nation, China, seen as the top long-term adversary to the United States. Modi recently paid a friendly visit to China, despite the two powers’ long animosity.Democratic Senator Tim Kaine told Gor that the United States should be “tough when we need to be, but balance that with a real understanding that we want to be close to India and we don’t want to push them in the wrong direction.”Since returning to the presidency in January, Trump has used tariffs as a wide-ranging tool to address what Washington deems unfair trade practices as well as assorted other priorities.Commerce Secretary Howard Lutnick told CNBC on Thursday that “India basically has to open their market, has to stop buying Russian oil,” when asked about trade talks.He added that “we’ve got a big deal coming with Taiwan, we’ll probably get a deal done with Switzerland.” Steeper tariffs took effect on both economies in early August.

Meurtre de Charlie Kirk: la police dévoile des photos d’un suspect

Les autorités américaines ont dévoilé jeudi les photos d’un suspect dans la traque du meurtrier de l’influenceur conservateur Charlie Kirk, fidèle allié du président Donald Trump tué en plein débat public dans un pays qui déplore un regain de la violence politique.Charlie Kirk, porte-drapeau de la jeunesse trumpiste âgé de 31 ans, a été tué mercredi d’une balle dans le cou alors qu’il participait à une réunion devant environ 3.000 personnes dans une université de l’Utah, dans l’ouest des Etats-Unis. Si les motivations du meurtrier sont pour l’heure inconnues, le FBI, la police fédérale, a évoqué un acte “ciblé” qui a choqué des Etats-Unis déjà déchirés par les divisions politiques.Une conférence de presse des autorités prévue à 18H45 GMT a été reportée en raison de  “développements rapides” dans l’enquête. En attendant, elles  ont annoncé jeudi avoir retrouvé l’arme du crime et disposer de “bonnes images vidéo” d’un suspect, qui aurait “l’âge d’être à l’université”. Le FBI a également dévoilé sur X deux photos d’un suspect et demandé l’aide du public pour l’identifier, sans préciser les raisons pour lesquelles il était recherché.La police a annoncé une récompense pouvant aller jusqu’à 100.000 dollars pour toute information en lien avec l’enquête. Le président Trump a mis en cause “la gauche radicale” pour le meurtre de celui qu’il a qualifié de “martyr de la vérité et de la liberté”. “C’est un moment sombre pour l’Amérique”, a-t-il estimé, avant d’annoncer qu’il remettrait “bientôt” à la victime la médaille présidentielle de la Liberté, à titre posthume.Le vice-président JD Vance, attendu dans l’Utah jeudi pour rencontrer la famille de l’influenceur conservateur, a lui rendu hommage à “un véritable ami”. Le cercueil de Charlie Kirk sera ensuite transporté à Phoenix dans l’avion du vice-président.- “Peine de mort” -La violence politique s’est intensifiée aux Etats-Unis ces dernières années. Donald Trump a lui-même été victime de deux tentatives d’assassinat lors de la dernière campagne électorale. Cette année, Melissa Hortman, élue démocrate au parlement du Minnesota et son époux ont été tués et un autre élu local a été grièvement blessé. La maison du gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, élu de confession juive, a aussi été la cible d’un incendie.Le gouverneur républicain de l’Utah, Spencer Cox, a qualifié le meurtre d'”assassinat politique”, rappelant que “la peine de mort (était) toujours en vigueur ici, dans l’État de l’Utah”.Plusieurs figures trumpistes ont décrit Charlie Kirk en “martyr” tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes. Des dirigeants étrangers de tous bords ont également condamné ce meurtre, plusieurs le qualifiant de “politique”.”C’est très effrayant”, a confié à l’AFP près du campus Samuel Kimball, un étudiant en ingénierie informatique de 18 ans qui n’a pas assisté à l’intervention de Charlie Kirk mais se sent “aligné avec ses valeurs”.”Cela me donne l’impression que je devrais faire très attention lorsque j’exprime mes opinions politiques”, a-t-il ajouté. “Si j’étais quelqu’un qui songeait à faire de la politique, j’aurais peur de me faire tirer dessus.”- “Pas sa place”-L’ancienne vice-présidente démocrate Kamala Harris a estimé que “la violence politique n’a(vait) pas de place en Amérique”. L’ex-président Joe Biden a appelé à ce que ce type de violence “cesse immédiatement”, à l’unisson d’autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie, Gavin Newsom. Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, Charlie Kirk, père de deux enfants, avait abandonné ses études pour se consacrer au militantisme.Il était à la tête d’un mouvement de jeunesse, Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l’influenceur alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l’invasion du Capitole.bur-rfo-eml-ube/ev