A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

En Turquie, un bébé gorille prépare son retour au Nigeria

Découvert prisonnier d’une petite caisse en bois placée dans la soute d’un avion reliant le Nigeria à la Thaïlande fin décembre à l’aéroport d’Istanbul, le bébé gorille Zeytin (Olive, en turc), cinq mois à l’époque, s’apprête à faire le chemin inverse.Le primate, dont le visage terrifié avait fait la une des journaux, est considéré comme un gorille des plaines de l’Ouest (gorilla gorilla gorilla), une espèce menacée qui évolue dans les forêts tropicales d’Afrique centrale.Sa population a chuté ces dernières décennies sous l’effet de la déforestation, du braconnage et des maladies.Accueilli depuis bientôt neuf mois dans un zoo d’Istanbul, Zeytin, comme il a été baptisé en Turquie, devrait regagner prochainement sa destination d’origine, le Nigeria, en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), bien que sa sous-espèce n’en soit pas originaire. “C’était la première fois qu’un gorille était intercepté à l’aéroport d’Istanbul”, explique à l’AFP Fahrettin Ulu, directeur régional de la Direction de la conservation de la nature et des parcs nationaux d’Istanbul. “Il était terrorisé, on le voyait dans ses yeux”, affirme-t-il.- Trafic en hausse -Dans un espace ouvert du zoo stambouliote de Polonezköy, entre deux morceaux de concombre ou d’orange, Zeytin — qui raffole aussi des fraises — court sur l’herbe à la manière d’un enfant, se balance aux branches des arbres et joue au chat perché avec son gardien.Le bébé gorille a été “élevé avec une affection maternelle” et a bénéficié de “soins méticuleux”, assure M. Ulu.Zeytin, qui pesait 9,4 kilos à son arrivée au zoo d’Istanbul, en fait désormais 16. Et mesure 80 centimètres, contre 62,5 à l’époque. “Il est devenu un jeune gorille”, sourit M. Ulu, signifiant que sa phase de réadaptation est achevée.Selon Traffic, une ONG britannique spécialisée dans la protection de la faune sauvage, le commerce des bébés grands singes est en hausse, de plus en plus d’acheteurs cherchant à en faire des animaux de compagnie ou à les utiliser dans des zoos, des cirques, des spectacles ou sur les réseaux sociaux.”Les bébés gorilles peuvent facilement faire l’objet d’un trafic car ils sont très maniables et faciles à transporter”, relève Denis Mahonghol, directeur de Traffic pour l’Afrique centrale, qui affirme que leur commerce est “de plus en plus lié au crime organisé”.Selon les derniers chiffres du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), datant de 2013, plus de 3.000 grands singes font les frais chaque année du commerce illégal en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, sans compter ceux échappant aux radars.- “Beaucoup souffert” -M. Mahonghol, qui confirme que les autorités turques et nigérianes sont en contact pour préparer le voyage de Zeytin, suggère que le gorille, une fois sa quarantaine terminée, soit soumis à un test ADN “pour déterminer son origine et, qu’une fois celle-ci confirmée, il soit relâché dans la nature”. Mais Zeytin devra patienter encore avant de pouvoir évoluer librement dans un sanctuaire.Liza Gadsby, directrice de la fondation Pandrillus, au Nigeria, a indiqué à l’AFP que celle-ci préparait l’arrivée de Zeytin, qui devrait bénéficier de la compagnie d’un autre jeune gorille de la même sous-espèce. “Nous avons une femelle de trois ans nommée Bili, qui a été confisquée par les douanes à Lagos il y a deux ans. Des tests ADN ont montré qu’il s’agit d’un gorille des plaines de l’Ouest”, explique-t-elle, jugeant “très probable” que les tests parviennent à la même conclusion pour Zeytin. “Lorsque nous avons été informés de l’existence de Zeytin, nous avons reporté notre projet de transférer Bili dans un sanctuaire d’habitat rural afin qu’il puisse la rejoindre pendant sa quarantaine”, affirme-t-elle.”Ils bénéficieront énormément tous deux de leur rapprochement avant leur prochaine transition”, croit-elle, soulignant que “ces deux petits orphelins ont déjà beaucoup souffert dans leur jeune vie”.burs-hmw-fvl/rba/mr

CMA CGM grandit encore dans les médias en rachetant Brut

Le média vidéo en ligne Brut appartient désormais au groupe CMA CGM du milliardaire Rodolphe Saadé, après la finalisation de son acquisition annoncée vendredi, qui s’ajoute à celle d’autres médias dont la chaîne BFMTV et la radio RMC.”Avec cette opération, CMA Media devient un acteur incontournable du paysage médiatique français, s’adressant à tous les publics et couvrant l’ensemble des canaux: presse régionale et nationale, télévision, radio et réseaux sociaux”, a indiqué dans un communiqué CMA Media, filiale médias de CMA CGM.CMA Media avait annoncé début juillet être entré en négociation exclusive pour acheter Brut, dont il était déjà actionnaire. Outre BFMTV et RMC, CMA Media possède les journaux La Tribune et La Tribune Dimanche, La Provence et Corse Matin.Le groupe s’apprête aussi à racheter la chaîne télé Chérie 25 (NRJ Group).”L’intégration de Brut marque la création d’un troisième pilier stratégique au sein de CMA Media, le pôle social (réseaux sociaux, ndlr), aux côtés des pôles presse et audiovisuel”, a poursuivi CMA Media, qui représente “la deuxième plus grande rédaction de France (et la première du secteur privé) avec plus de 1.600 journalistes”.Brut sera toujours dirigé par Elsa Darquier, sa directrice générale. Elle sera placée sous la responsabilité de Claire Léost, nouvelle directrice générale de CMA Media et transfuge du groupe Prisma Media, nommée présidente de Brut.Les cofondateurs de Brut, Renaud Le Van Kim et Guillaume Lacroix, “continueront d’accompagner la stratégie” en tant que conseillers.Brut, qui emploie quelque 250 salariés et s’est réorganisé ces dernières années pour faire des économies, est rentable depuis le dernier trimestre 2023.Rodolphe Saadé bouscule le paysage médiatique français depuis trois ans.CMA CGM est devenu propriétaire du groupe La Provence (quotidiens La Provence et Corse Matin) en octobre 2022. Il s’est ensuite invité au capital du groupe audiovisuel M6 fin 2022, puis de Brut, avant de prendre le contrôle du journal économique La Tribune et d’en lancer une édition dominicale en 2023. A l’été 2024, CMA Media a racheté BFMTV, RMC et les chaînes télé RMC Découverte et RMC Story à Altice.Vendredi, les Sociétés des journalistes (SDJ) de BFMTV, RMC et La Tribune ont déploré qu'”une prise de position de Rodolphe Saadé sur l’actualité politique et sociale du pays (ait) été diffusée à l’antenne de BFMTV” jeudi.Il s’agissait d’extraits écrits tirés d’une tribune publiée dans La Provence après le mouvement “Bloquons tout” de mercredi. “Les entreprises ne sont pas des adversaires, elles sont des partenaires de la Nation”, y écrivait notamment M. Saadé.”Les médias du groupe CMA CGM ne sont pas des relais d’influence”, ont protesté les SDJ, en se disant “vigilantes quant à leur indépendance éditoriale”.Selon elles, la direction de l’antenne de BFMTV leur a assuré qu’il n’y avait eu “aucune demande de l’actionnaire” et que la diffusion de ces propos “s’inscrivait dans une séquence d’actualité anglée sur la réaction des chefs d’entreprise” au mouvement social.

CMA CGM grandit encore dans les médias en rachetant Brut

Le média vidéo en ligne Brut appartient désormais au groupe CMA CGM du milliardaire Rodolphe Saadé, après la finalisation de son acquisition annoncée vendredi, qui s’ajoute à celle d’autres médias dont la chaîne BFMTV et la radio RMC.”Avec cette opération, CMA Media devient un acteur incontournable du paysage médiatique français, s’adressant à tous les publics et couvrant l’ensemble des canaux: presse régionale et nationale, télévision, radio et réseaux sociaux”, a indiqué dans un communiqué CMA Media, filiale médias de CMA CGM.CMA Media avait annoncé début juillet être entré en négociation exclusive pour acheter Brut, dont il était déjà actionnaire. Outre BFMTV et RMC, CMA Media possède les journaux La Tribune et La Tribune Dimanche, La Provence et Corse Matin.Le groupe s’apprête aussi à racheter la chaîne télé Chérie 25 (NRJ Group).”L’intégration de Brut marque la création d’un troisième pilier stratégique au sein de CMA Media, le pôle social (réseaux sociaux, ndlr), aux côtés des pôles presse et audiovisuel”, a poursuivi CMA Media, qui représente “la deuxième plus grande rédaction de France (et la première du secteur privé) avec plus de 1.600 journalistes”.Brut sera toujours dirigé par Elsa Darquier, sa directrice générale. Elle sera placée sous la responsabilité de Claire Léost, nouvelle directrice générale de CMA Media et transfuge du groupe Prisma Media, nommée présidente de Brut.Les cofondateurs de Brut, Renaud Le Van Kim et Guillaume Lacroix, “continueront d’accompagner la stratégie” en tant que conseillers.Brut, qui emploie quelque 250 salariés et s’est réorganisé ces dernières années pour faire des économies, est rentable depuis le dernier trimestre 2023.Rodolphe Saadé bouscule le paysage médiatique français depuis trois ans.CMA CGM est devenu propriétaire du groupe La Provence (quotidiens La Provence et Corse Matin) en octobre 2022. Il s’est ensuite invité au capital du groupe audiovisuel M6 fin 2022, puis de Brut, avant de prendre le contrôle du journal économique La Tribune et d’en lancer une édition dominicale en 2023. A l’été 2024, CMA Media a racheté BFMTV, RMC et les chaînes télé RMC Découverte et RMC Story à Altice.Vendredi, les Sociétés des journalistes (SDJ) de BFMTV, RMC et La Tribune ont déploré qu'”une prise de position de Rodolphe Saadé sur l’actualité politique et sociale du pays (ait) été diffusée à l’antenne de BFMTV” jeudi.Il s’agissait d’extraits écrits tirés d’une tribune publiée dans La Provence après le mouvement “Bloquons tout” de mercredi. “Les entreprises ne sont pas des adversaires, elles sont des partenaires de la Nation”, y écrivait notamment M. Saadé.”Les médias du groupe CMA CGM ne sont pas des relais d’influence”, ont protesté les SDJ, en se disant “vigilantes quant à leur indépendance éditoriale”.Selon elles, la direction de l’antenne de BFMTV leur a assuré qu’il n’y avait eu “aucune demande de l’actionnaire” et que la diffusion de ces propos “s’inscrivait dans une séquence d’actualité anglée sur la réaction des chefs d’entreprise” au mouvement social.

Wall Street reprend son souffle après de nouveaux records

La Bourse de New York marque une pause vendredi après avoir touché des sommets la veille, poussée par les perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine (Fed).Vers 13H45 GMT, le Dow Jones reculait de 0,13%, tandis que l’indice Nasdaq (+0,07%) et l’indice élargi S&P 500 (-0,04%) étaient proches de l’équilibre.La veille, les trois indices vedettes de la place new-yorkaise ont touché des records en clôture. “Le marché fait une petite pause” vendredi et “nous observons quelques prises de bénéfices”, commente auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.”La raison pour laquelle nous avons enregistré une progression hier s’explique par (…) les espoirs de baisse des taux” en raison du ralentissement du marché de l’emploi aux Etats-Unis, poursuit l’analyste.La veille, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont accéléré à 263.000, un chiffre plus vu depuis 2021 alors que les analystes s’attendaient à une stabilisation.Ces chiffres viennent s’ajouter à des créations d’emplois atones.La grande majorité des acteurs du marché estiment ainsi que la Réserve fédérale baissera ses taux d’un quart de point lors de sa prochaine réunion prévue les 16 et 17 septembre.La Fed dispose toutefois d’un double mandat: elle doit certes veiller à ce que le marché de l’emploi reste dynamique, mais aussi maintenir l’inflation proche de 2% sur le long terme.Aussi, Steve Sosnick n’est pas convaincu que l’institution s’engagera dans un nouveau cycle de baisse des taux sur le long terme, car “l’inflation a très légèrement augmenté”.L’indice des prix à la consommation d’août, publié jeudi, est ressorti en hausse de +0,4% sur un mois, après +0,2% en juillet, selon le ministère américain du Travail, soit légèrement au-dessus des attentes du marché.La journée sera pauvre en nouvelles économiques, mis à part la publication d’un indice sur la confiance des consommateurs américains à 14H00 GMT.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se tendait à 4,06% vers 13H45 GMT contre 4,02% la veille en clôture.A la cote, l’éditeur de logiciels Adobe reculait (-1,42% à 345,58 dollars) malgré des résultats meilleurs qu’attendu pour le troisième trimestre, profitant notamment de ses investissements dans l’intelligence artificielle (IA).Le groupe de médias Warner Bros Discovery poursuivait son ascension (+9,71% à 17,74 dollars) après des informations de presse publiées la veille assurant que son concurrent Paramount Skydance pourrait le racheter, et former ainsi un mastodonte du divertissement.Selon le Wall Street Journal, Paramount Skydance (Nickelodeon, MTV, Paramount) serait prêt à s’emparer de la majorité des actions du conglomérat rassemblant entre autres le studio de cinéma Warner Bros et les chaînes de télévision HBO et CNN. Le spécialiste des serveurs et des infrastructures d’informatique à distance Super Micro Computer était recherché (+2,30% à 44,96 dollars) après avoir annoncé qu’il commençait à livrer des systèmes équipés de puces Nvidia, considérées comme hautement performantes.Les investisseurs surveilleront vendredi l’introduction en Bourse de la plateforme Gemini, spécialisée dans les cryptomonnaies et fondée en 2014 par les frères jumeaux Cameron et Tyler Winklevoss, rendus célèbres par le film “The Social Network” sur la naissance de Facebook. Gemini espère de lever plus de 300 millions de dollars.La chaîne de cafés Black Rock Coffee Bar et le spécialiste des technologies pour les réseaux de transports en commun Via Transportation devraient aussi faire leur début à Wall Street. 

La France remporte une bataille dans un litige immobilier avec la Guinée équatoriale

La Cour internationale de justice (CIJ) a rejeté vendredi une requête de la Guinée équatoriale dans un différend de longue date avec la France au sujet d’un hôtel particulier parisien, confisqué par les autorités françaises dans l’affaire dite des “biens mal acquis”.La Guinée équatoriale avait demandé à la CIJ d’émettre des ordonnances d’urgence afin d’empêcher la France de vendre la luxueuse propriété parisienne saisie en 2012, qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or.”Après avoir examiné attentivement les arguments des parties, la cour conclut que la Guinée équatoriale n’a pas démontré… qu’elle possède un droit plausible à la restitution du bâtiment”, a déclaré le juge président Yuji Iwasawa.”Par ces motifs, la cour, par 13 voix contre 2, rejette la demande en indication de mesures conservatoires”, a-t-il ajouté.Les deux pays se disputent depuis plus d’une décennie la propriété située avenue Foch, près de l’Arc de Triomphe.L’immeuble, d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, avait été saisi dans le cadre d’une enquête pour corruption visant le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, communément appelé Teodorin.En 2021, la justice française a définitivement condamné Teodorin – fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979 – à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et à la confiscation de tous ses biens saisis pour “blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance” entre 1997 et 2011.Malabo voulait que la CIJ ordonne à la France de ne pas vendre l’hôtel particulier et à autoriser “un accès immédiat, complet et sans entrave” à l’immeuble.La Guinée équatoriale affirme que la police française a pénétré dans la propriété en juin, changé les serrures de plusieurs portes et détruit les caméras de sécurité.- “Mépris” -L’approche de la France pourrait être qualifiée de “paternaliste, voire néocoloniale”, avait déclaré Carmelo Nvono-Nca, ambassadeur de la République de Guinée équatoriale en France, lors d’une audience devant la CIJ à La Haye en juillet.”Nous ne pouvons pas accepter un tel mépris de notre souveraineté de la part de la France”, avait-il ajouté.En réponse à ces accusations, la France avait dénoncé “une énième manœuvre abusive de la Guinée équatoriale” auprès des juges.”La France regrette que, à l’heure où le rôle de la cour est si chargé par de nombreuses affaires d’ampleur, la Guinée équatoriale mobilise une nouvelle fois votre office”, avait déclaré Diégo Colas, directeur des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.Une demande d’ordonnances d’urgence – des mesures conservatoires, dans le jargon de la juridiction – prime sur toutes les autres affaires judiciaires en cours à la CIJ, qui statue sur les différends entre Etats membres de l’ONU.La CIJ traite actuellement plusieurs dossiers importants, notamment une affaire très médiatisée intentée par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de “génocide” dans la bande de Gaza.La juridiction a également rendu en juillet un avis très attendu sur les obligations des pays en matière de changement climatique.

La France remporte une bataille dans un litige immobilier avec la Guinée équatoriale

La Cour internationale de justice (CIJ) a rejeté vendredi une requête de la Guinée équatoriale dans un différend de longue date avec la France au sujet d’un hôtel particulier parisien, confisqué par les autorités françaises dans l’affaire dite des “biens mal acquis”.La Guinée équatoriale avait demandé à la CIJ d’émettre des ordonnances d’urgence afin d’empêcher la France de vendre la luxueuse propriété parisienne saisie en 2012, qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or.”Après avoir examiné attentivement les arguments des parties, la cour conclut que la Guinée équatoriale n’a pas démontré… qu’elle possède un droit plausible à la restitution du bâtiment”, a déclaré le juge président Yuji Iwasawa.”Par ces motifs, la cour, par 13 voix contre 2, rejette la demande en indication de mesures conservatoires”, a-t-il ajouté.Les deux pays se disputent depuis plus d’une décennie la propriété située avenue Foch, près de l’Arc de Triomphe.L’immeuble, d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, avait été saisi dans le cadre d’une enquête pour corruption visant le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, communément appelé Teodorin.En 2021, la justice française a définitivement condamné Teodorin – fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979 – à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et à la confiscation de tous ses biens saisis pour “blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance” entre 1997 et 2011.Malabo voulait que la CIJ ordonne à la France de ne pas vendre l’hôtel particulier et à autoriser “un accès immédiat, complet et sans entrave” à l’immeuble.La Guinée équatoriale affirme que la police française a pénétré dans la propriété en juin, changé les serrures de plusieurs portes et détruit les caméras de sécurité.- “Mépris” -L’approche de la France pourrait être qualifiée de “paternaliste, voire néocoloniale”, avait déclaré Carmelo Nvono-Nca, ambassadeur de la République de Guinée équatoriale en France, lors d’une audience devant la CIJ à La Haye en juillet.”Nous ne pouvons pas accepter un tel mépris de notre souveraineté de la part de la France”, avait-il ajouté.En réponse à ces accusations, la France avait dénoncé “une énième manœuvre abusive de la Guinée équatoriale” auprès des juges.”La France regrette que, à l’heure où le rôle de la cour est si chargé par de nombreuses affaires d’ampleur, la Guinée équatoriale mobilise une nouvelle fois votre office”, avait déclaré Diégo Colas, directeur des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.Une demande d’ordonnances d’urgence – des mesures conservatoires, dans le jargon de la juridiction – prime sur toutes les autres affaires judiciaires en cours à la CIJ, qui statue sur les différends entre Etats membres de l’ONU.La CIJ traite actuellement plusieurs dossiers importants, notamment une affaire très médiatisée intentée par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de “génocide” dans la bande de Gaza.La juridiction a également rendu en juillet un avis très attendu sur les obligations des pays en matière de changement climatique.

La France remporte une bataille dans un litige immobilier avec la Guinée équatoriale

La Cour internationale de justice (CIJ) a rejeté vendredi une requête de la Guinée équatoriale dans un différend de longue date avec la France au sujet d’un hôtel particulier parisien, confisqué par les autorités françaises dans l’affaire dite des “biens mal acquis”.La Guinée équatoriale avait demandé à la CIJ d’émettre des ordonnances d’urgence afin d’empêcher la France de vendre la luxueuse propriété parisienne saisie en 2012, qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or.”Après avoir examiné attentivement les arguments des parties, la cour conclut que la Guinée équatoriale n’a pas démontré… qu’elle possède un droit plausible à la restitution du bâtiment”, a déclaré le juge président Yuji Iwasawa.”Par ces motifs, la cour, par 13 voix contre 2, rejette la demande en indication de mesures conservatoires”, a-t-il ajouté.Les deux pays se disputent depuis plus d’une décennie la propriété située avenue Foch, près de l’Arc de Triomphe.L’immeuble, d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, avait été saisi dans le cadre d’une enquête pour corruption visant le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, communément appelé Teodorin.En 2021, la justice française a définitivement condamné Teodorin – fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979 – à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et à la confiscation de tous ses biens saisis pour “blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance” entre 1997 et 2011.Malabo voulait que la CIJ ordonne à la France de ne pas vendre l’hôtel particulier et à autoriser “un accès immédiat, complet et sans entrave” à l’immeuble.La Guinée équatoriale affirme que la police française a pénétré dans la propriété en juin, changé les serrures de plusieurs portes et détruit les caméras de sécurité.- “Mépris” -L’approche de la France pourrait être qualifiée de “paternaliste, voire néocoloniale”, avait déclaré Carmelo Nvono-Nca, ambassadeur de la République de Guinée équatoriale en France, lors d’une audience devant la CIJ à La Haye en juillet.”Nous ne pouvons pas accepter un tel mépris de notre souveraineté de la part de la France”, avait-il ajouté.En réponse à ces accusations, la France avait dénoncé “une énième manœuvre abusive de la Guinée équatoriale” auprès des juges.”La France regrette que, à l’heure où le rôle de la cour est si chargé par de nombreuses affaires d’ampleur, la Guinée équatoriale mobilise une nouvelle fois votre office”, avait déclaré Diégo Colas, directeur des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.Une demande d’ordonnances d’urgence – des mesures conservatoires, dans le jargon de la juridiction – prime sur toutes les autres affaires judiciaires en cours à la CIJ, qui statue sur les différends entre Etats membres de l’ONU.La CIJ traite actuellement plusieurs dossiers importants, notamment une affaire très médiatisée intentée par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de “génocide” dans la bande de Gaza.La juridiction a également rendu en juillet un avis très attendu sur les obligations des pays en matière de changement climatique.

ICJ backs France in Equatorial Guinea mansion rowFri, 12 Sep 2025 13:54:44 GMT

The top UN court on Friday backed France in a long-running dispute with Equatorial Guinea over a multi-million-euro Paris mansion seized during a corruption probe into the country’s vice-president.Equatorial Guinea had asked the International Court of Justice to issue emergency orders to prevent France selling the luxury building, also seized in 2012, which boasts a …

ICJ backs France in Equatorial Guinea mansion rowFri, 12 Sep 2025 13:54:44 GMT Read More »

Charlie Kirk’s killing: what we know

Authorities have taken into custody a person they believe is linked to the killing of Charlie Kirk, a right-wing activist and close ally of Donald Trump, the president himself announced Friday.Here is what we know so far:- The shooting -Kirk, head of the country’s largest conservative youth movement, which he co-founded in 2012 at the age of 18, was speaking around noon Wednesday on the campus of Utah Valley University.Former Utah congressman Jason Chaffetz, who was at the event, told Fox News that Kirk was responding to a question when a shot rang out.The 31-year-old collapsed with a neck wound, according to a video clip shot from a nearby location. He was pronounced dead soon after in an announcement by Trump.Authorities said the killer used a high-powered, bolt-action rifle, firing from the roof of a building up to 200 yards (185 meters) away from his target. They said the killer was lying prone, a position that can increase accuracy.- Person detained – Trump announced Friday on Fox News that authorities have apparently taken into custody the main suspect — but he was not definitive.”We have the person that we think is the person we’re looking for.”Trump did not identify the person. Law enforcement and local authorities were set to give a press conference shortly in Orem, Utah.Until Trump’s announcement, delivered on Fox’s popular breakfast news show, police had appeared to be struggling to make a breakthrough.Late Thursday, officials in Orem held a press conference releasing more details about the suspect’s clothing and initial movements after the shooting, pleading with the public to help identify him.That may have helped. Trump said that the suspect was turned in by “somebody very close to him.”Utah Governor Spencer Cox said prosecutors “will pursue the death penalty.”- The motive -No official suggestion has been made about the motive.In a briefing late on Thursday, Cox warned that social media was filling with “a tremendous amount of disinformation.” He said “our adversaries want violence” and cited China and Russia in particular as using bots to spread discord online.Kirk was a star on the Republican right and a particularly close ally of Trump, helping him to make surging gains in the youth vote when he won election last November.However, Kirk espoused multiple far-right views, making him hugely controversial for Democrats. He also fell out at times with fellow members of the Republican right — some of them, such as white nationalist leader Nick Fuentes, saying he was not hard-right enough.The United States has seen repeated political violence over the last decade, including two assassination attempts on Trump — and in addition to a long history of political violence stretching back decades.- The political reaction -Politicians on all sides quickly condemned the killing, many of them calling on Americans to heal growing divisions.Trump’s first reaction on Wednesday was to blame “the radical left.” He toned his rhetoric down on Thursday and said that Kirk had been “an advocate of nonviolence.””That’s the way I’d like to see people respond,” he said.Kirk is being treated as a national hero by the Trump administration.Trump announced on Thursday he would posthumously decorate Kirk with America’s highest civilian honor, the Medal of Freedom.The Republican president also told reporters that he would attend Kirk’s funeral.Kirk’s coffin was transported to his home city of Phoenix on Vice President JD Vance’s official plane.