Wall Street termine en hausse, nouveaux records avant la Fed
La Bourse de New York a terminé en hausse lundi, poussée par la perspective d’un assouplissement monétaire de la banque centrale américaine (Fed) dès mercredi, sur fond de bonnes nouvelles pour le secteur de la tech.L’indice Nasdaq (+0,94% à 22.348,75 points) et l’indice élargi S&P 500 (+0,47% à 6.615,28 points) ont tous les deux touché de nouveaux sommets en clôture. Le Dow Jones a gagné 0,11%.Tous les yeux sont rivés sur la réunion du comité monétaire de la Fed (FOMC) qui doit avoir lieu mardi et mercredi.”Les attentes d’une reprise du cycle de baisses des taux (…) renforcent la confiance des investisseurs”, résume Jose Torres, d’Interactive Brokers.Les taux directeurs de la Fed sont depuis décembre compris entre 4,25% et 4,50%, l’inflation aux États-Unis restant nettement supérieure à la cible à long terme fixée par la Fed (2%).Mais les derniers rapports officiels sur l’emploi ont semblé convaincre les responsables monétaires que l’urgence était désormais de voler au secours du marché du travail.Les investisseurs s’attendent donc à une diminution d’un quart de point à l’issue de la réunion du FOMC.Surtout, ils “tenteront de déterminer (…) s’il s’agit d’une mesure ponctuelle” ou non, commente Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Les opérateurs scruteront ainsi les commentaires du président de la Fed, Jerome Powell, et seront très attentifs à l’actualisation des anticipations de court et moyen termes des membres de l’institution.Pour le moment, la place américaine escompte également des baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, qui ramèneraient les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%, selon l’outil de veille CME Fedwatch.Une politique monétaire accommodante est généralement favorable aux actions, car elle permet aux entreprises de se financer à moindre coût, ce qui améliore les perspectives d’investissements et donc de croissance.Sur le marché obligataire, vers 20H20 GMT, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans atteignait 4,04%, contre 4,06% vendredi en clôture.Côté entreprises, Wall Street a été portée par certains grands noms du secteur technologique américain.Le constructeur de voitures électriques Tesla (+3,62% à 410,46 dollars) a gagné du terrain, alors que le patron de l’entreprise Elon Musk a acheté pour environ un milliard de dollars d’actions.Alphabet -maison mère de Google- a brillé (+4,49% à 251,61 dollars) et dépassé le seuil symbolique des 3.000 milliards de capitalisation boursière, derrière Nvidia, Microsoft et Apple.L’entreprise a profité au début du mois de septembre d’une décision judiciaire lui permettant de conserver son navigateur Chrome.La start-up américaine spécialisée dans l’informatique à distance (“cloud computing”) CoreWeave a franchement progressé (+7,60% à 120,47 dollars) après avoir donné des détails sur son contrat avec le géant des semiconducteurs Nvidia, qu’elle évalue à plus de 6 milliards de dollars.Après deux jours de négociations menées à Madrid, la Chine et les États-Unis sont parvenus à un accord sur TikTok prévoyant que la plateforme passe sous pavillon américain.Oracle, qui héberge les données de l’application TikTok US sur ses serveurs et pourrait faire partie des repreneurs, a profité de cette annonce (+3,42% à 302,18 dollars).Les investisseurs attendent par ailleurs l’introduction en Bourse du site de revente de billets sportifs et d’événements et spectacles StubHub, qui doit avoir lieu dans la semaine.
Stocks push higher ahead of expected US rate cut
Stock markets mostly rose Monday as traders geared up for an expected interest rate cut by the US Federal Reserve this week.Sentiment was also boosted by news that the United States and China have reached a framework deal over their TikTok dispute, which the US side said will be finalized by President Donald Trump and Chinese leader Xi Jinping on Friday.On Wall Street the S&P 500 and Nasdaq pushed to fresh records, while Europe’s main markets ended mostly higher.Equities have enjoyed a strong run-up over recent weeks as a string of data on jobs and inflation are seen as having provided the US central bank with enough leeway to resume its rate reductions.Wednesday’s policy decision would follow figures showing the labor market has continued to soften, while prices have not spiked as much as feared in the wake of Trump’s tariff war.The Fed is expected to lower borrowing costs by 25 basis points, although some observers predict it could go to 50 points.”Overall, today’s price action suggests that there is optimism across financial markets,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading platform.”Stocks look to be rallying into this Fed meeting, as hopes remain high that the Fed will burnish their dovish credentials and signal multiple rate cuts in the coming months on Wednesday,” she added.The dollar slid against its major rivals, and City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada said traders will be listening for phrases from the Fed like inflation being “well anchored” or the labor market “cooling more than expected,” signaling more cuts ahead. The central banks of Canada, Britain and Japan are also due to meet this week.Prospects for defusing trade tensions between the world’s top two economies improved as US Treasury Secretary Scott Bessent said Monday that a “framework” for a deal to settle a dispute over TikTok had been reached with China.He said Trump and Xi will speak on Friday to “complete” the agreement, after Washington’s pressure to have the video-sharing app find a non-Chinese buyer or face a US ban.Bessent was speaking after a second day of talks with Chinese officials in Madrid that included discussions on the US-China trade dispute.Trump said the talks were going “VERY WELL” in a Truth Social post, adding that he would speak to Xi on Friday.Trade tensions between Beijing and Washington escalated sharply earlier this year, with tit-for-tat tariffs reaching triple digits and snarling supply chains.Both governments have since agreed to a de-escalation, with the United States imposing 30-percent duties on imports of Chinese goods and China hitting US products with a 10-percent levy. But the temporary truce expires in November.Asia equities fluctuated and Shanghai edged down after data showed further weakness in China’s economy — with growth in retail sales and industrial production much slower than forecast.Shares in Tesla closed 3.6 percent up after regulatory filings showed CEO Elon Musk bought about $1 billion worth of shares in the electric car manufacturer.- Key figures at around 2015 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 45,883.45 points (close)New York – S&P 500: UP 0.5 percent at 6,615.28 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.9 percent at 22,348.75 (close)London – FTSE 100: DOWN less than 0.1 percent at 9,277.03 (close)Paris – CAC 40: UP 0.9 percent at 7,896.93 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 23,748.86 (close)Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayHong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 26,446.56 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.3 percent at 3,860.50 (close)Euro/dollar: UP at $1.1768 from $1.1731 on FridayPound/dollar: UP at $1.3609 from $1.3560Dollar/yen: DOWN at 147.38 yen from 147.67 yenEuro/pound: DOWN at 86.47 pence from 86.52 penceWest Texas Intermediate: UP 1.0 percent at $63.30 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $67.44 per barrelburs-rl-bys/mlm
Valorisation et gouvernance: la méga-fusion Airbus, Thales et Leonardo entre dans la phase décisive
Les discussions sur la méga-fusion entre les champions européens de satellites Airbus, Thales et Leonardo sont dans la phase de “discussions détaillées” portant sur la valorisation des acteurs et les modèles de gouvernance, a déclaré lundi à l’AFP Alain Fauré, patron de Space Systems, activités spatiales de la branche Defence and Space d’Airbus.”On fait des analyses détaillées pour voir la création de valeur par cette entité (…) On regarde également les modèles de gouvernance, parce qu’on veut faire une entreprise compétitive. Et on regarde la valorisation des différents acteurs”, a dit Alain Fauré dans un entretien à l’AFP dans le cadre de la WSBW, semaine internationale annuelle de l’industrie spatiale à Paris.”On est dans une phase de +due diligence+”, a-t-il précisé évoquant ce terme juridique et financier qui désigne le processus de vérification et d’analyse approfondie réalisé avant de finaliser une fusion (valorisation des entreprises, synergies potentielles, risques financiers…).Un accord d’ici la fin de l’année dont a parlé Michael Schoellhorn, directeur général d’Airbus Defence and Space, dans une interview dimanche au quotidien italien Corriere della Sera, “serait un Memorandum of Understanding (MoU, protocole d’accord) qui définirait les principales bases”, a-t-il indiqué.”On ne maîtrise pas tout dans le calendrier, parce que cela va dépendre des questions que l’on va recevoir” notamment de la Commission européenne, a-t-il poursuivi. Si un MoU est signé, le processus de finalisation d’un accord contraignant pourrait prendre entre “18 mois et deux ans”, a dit à l’AFP un industriel européen connaisseur du dossier. Ce processus inclura “des discussions avec les partenaires sociaux ou sur les règles de concurrence avec la Commission européenne et d’autres acteurs”, selon cette source.- “Certain optimisme” -Si les discussions sur la gouvernance ont bien avancé, “il y a des doutes concernant la valorisation puisqu’il s’agit de trois compagnies avec des actifs différents. En fonction de la répartition qui se fera dans cette +joint venture+ (co-entreprise), il y aura peut-être des compensations financières pour certains vers d’autres”, estime l’industriel.Même si les valorisations sont en cours, Airbus pèse plus que Leonardo, qui pourrait payer une compensation pour avoir une part plus importante de capital dans la future co-entreprise, selon des sources. Quant à la position de la Commission européenne, “on a un certain optimisme” concernant ce projet de fusion censé créer “des synergies et de créer de la valeur”, souligne Alain Fauré. “L’Europe a compris dans quelle situation se trouvait le spatial avec les besoins de souveraineté”, déclare-t-il.”Je ne peux pas parler pour la Commission européenne”, qui va devoir se pencher sur le dossier sous l’angle antitrust, “on a commencé à discuter. Mais on n’est pas dans les discussions finales, détaillées avec la Commission européenne. Donc on verra”, nuance-t-il.Pour l’industrie spatiale européenne, cette fusion apporterait “plus de volume, plus de solidité, une diversité sur les différents pays et donc un effet d’échelle” face à la concurrence agressive de SpaceX d’Elon Musk et des Chinois, souligne Alain Fauré.Mutualiser les frais de recherche et développement pourrait également être bénéfique dans une Europe où “les projets sont fragmentés et on peut être amené à développer les mêmes choses”, conclut-il.
Brésil: la forêt amazonienne amputée d’une surface équivalente à l’Espagne en 40 ans
La forêt amazonienne au Brésil a été amputée en quatre décennies d’une surface proche de celle de l’Espagne et s’approche d’un “point de non-retour”, selon les données publiées lundi par le réseau de surveillance Mapbiomas.Dans le plus vaste pays d’Amérique latine, la plus grande forêt tropicale de la planète a perdu 49,1 millions d’hectares de 1985 à 2024, selon les données satellitaires compilées par ce réseau regroupant des ONG, des universités et des entreprises de technologies.L’Amazonie s’approche du “point de non-retour au-delà duquel la forêt ne peut plus perdurer” comme telle, car elle menace d’atteindre le seuil de 20-25% de végétation autochtone perdue, explique Bruno Ferreira, chercheur de Mapbiomas, cité dans un communiqué.”Lors de pertes importantes de végétation, le cycle des pluies est rompu et de grandes zones ont tendance à se transformer en savane”, explique-t-il à l’AFP.Le Brésil, qui accueille en novembre la conférence de l’ONU sur le climat COP30 dans la ville amazonienne de Belem, abrite environ 60% de la forêt amazonienne, soit 421 millions d’hectares au total.En 2024, la superficie occupée par des activités humaines, notamment agricoles, y a atteint 15,3%, selon Mapbiomas. La surface occupée par l’élevage y a été pratiquement multipliée par cinq de 1985 à 2024, atteignant 56,1 millions d’hectares.La forêt joue un rôle crucial dans l’absorption de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.Au Brésil, la déforestation en Amazonie a augmenté de 4% d’août 2024 à juillet 2025, en raison notamment d’incendies dévastateurs favorisés par la sécheresse historique qui a frappé le pays l’an dernier.Mais elle avait nettement baissé auparavant depuis le retour au pouvoir en janvier 2023 du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, après de fortes augmentations sous le mandat de son prédécesseur d’extrême droite Jair Bolsonaro.
Lecornu va mettre fin aux “avantages à vie” des ex-ministres dès 2026
Fini le chauffeur et la voiture de fonction “à vie” pour les anciens de Matignon: les avantages octroyés aux ex-Premiers ministres seront “supprimés” dès 2026, a annoncé lundi Sébastien Lecornu, concrétisant l’une de ses premières promesses, très symbolique pour l’opinion.Il n’est “pas concevable” que les anciens ministres “puissent bénéficier d’avantages à vie en raison d’un statut temporaire”, a écrit le locataire de Matignon sur X, confirmant la mise en place de cette réforme dès le 1er janvier 2026.”La protection policière ne sera accordée aux anciens Premiers ministres et ministres de l’Intérieur que pour une durée limitée, et reconduite en fonction de la réalité du risque. Tous les autres moyens mis à disposition des anciens Premiers ministres à vie le seront dorénavant pour une durée limitée”, a expliqué M. Lecornu sur ce réseau social.Sollicité par l’AFP, Matignon a expliqué que le gouvernement avait préparé une “instruction” à destination du Secrétariat général du gouvernement, en vue de revoir le décret du 20 septembre 2019, qui avait déjà restreint les privilèges accordés aux anciens Premiers ministres.Ces derniers peuvent actuellement se voir octroyer “sur leur demande, un véhicule de fonction et un conducteur automobile”, à la charge de l’Etat. Ils peuvent aussi bénéficier d’un “agent pour leur secrétariat particulier” pendant dix ans à compter de la fin de leurs fonctions et au plus tard jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 67 ans. Des avantages qui ne s’appliquent pas pour les “ex” de Matignon lorsque ces derniers disposent déjà de ces privilèges via leur mandat (parlementaire ou local) ou leur fonction publique.- “Mettre fin aux derniers privilèges” -Une autre instruction du chef du gouvernement à l’attention de la Direction générale de la police nationale (DGPN) permettra de créer “un cadre” relatif à la “protection policière” des anciens Premiers ministres et ministres de l’Intérieur, a détaillé Matignon.”On ne peut pas demander aux Français de faire des efforts si ceux qui sont à la tête de l’État n’en font pas. La réforme, ce n’est pas toujours +pour les autres+, cela crée la suspicion”, avait lancé Sébastien Lecornu dans un entretien donné à plusieurs titres de la presse régionale durant le week-end. “Beaucoup de choses ont été réglées pour les anciens présidents de la République. Je vais donc mettre fin aux derniers privilèges”, avait-il encore promis, quelques jours seulement après sa prise de fonctions à Matignon, durant laquelle il s’était inquiété du “décalage” observé entre la vie politique et la vie “réelle” des Français.Le Premier ministre, nommé mardi par Emmanuel Macron après la chute de François Bayrou, met ainsi en musique l’une de ses premières promesses, alors qu’il consulte en parallèle les forces politiques, syndicales et patronales en vue de former un gouvernement susceptible de survivre aux menaces de censure des oppositions.Il doit aussi batailler contre une opinion publique très défiante vis-à-vis de sa nomination, même si les chiffres de confiance des Français à son égard varient selon les instituts de sondage.Son prédécesseur, François Bayrou, avait déjà annoncé vouloir passer au crible ces privilèges ministériels: il avait confié fin août une mission à l’ex-député socialiste René Dosière pour identifier les “avantages indus, excessifs, inacceptables” dans un contexte de dérapage des finances publiques. En réalité, l’économie à espérer de ces annonces est dérisoire par rapport aux dizaines de milliards d’euros recherchées par les gouvernements successifs. Les privilèges accordés au titre du décret de 2019 (chauffeur, secrétariat, véhicule) ont coûté 1,58 million d’euros à l’Etat en 2024, selon le gouvernement. Un montant auquel il faut ajouter les dépenses de protection policière, évaluées à 2,8 millions d’euros par an dans un rapport parlementaire de 2019.
Lecornu va mettre fin aux “avantages à vie” des ex-ministres dès 2026
Fini le chauffeur et la voiture de fonction “à vie” pour les anciens de Matignon: les avantages octroyés aux ex-Premiers ministres seront “supprimés” dès 2026, a annoncé lundi Sébastien Lecornu, concrétisant l’une de ses premières promesses, très symbolique pour l’opinion.Il n’est “pas concevable” que les anciens ministres “puissent bénéficier d’avantages à vie en raison d’un statut temporaire”, a écrit le locataire de Matignon sur X, confirmant la mise en place de cette réforme dès le 1er janvier 2026.”La protection policière ne sera accordée aux anciens Premiers ministres et ministres de l’Intérieur que pour une durée limitée, et reconduite en fonction de la réalité du risque. Tous les autres moyens mis à disposition des anciens Premiers ministres à vie le seront dorénavant pour une durée limitée”, a expliqué M. Lecornu sur ce réseau social.Sollicité par l’AFP, Matignon a expliqué que le gouvernement avait préparé une “instruction” à destination du Secrétariat général du gouvernement, en vue de revoir le décret du 20 septembre 2019, qui avait déjà restreint les privilèges accordés aux anciens Premiers ministres.Ces derniers peuvent actuellement se voir octroyer “sur leur demande, un véhicule de fonction et un conducteur automobile”, à la charge de l’Etat. Ils peuvent aussi bénéficier d’un “agent pour leur secrétariat particulier” pendant dix ans à compter de la fin de leurs fonctions et au plus tard jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 67 ans. Des avantages qui ne s’appliquent pas pour les “ex” de Matignon lorsque ces derniers disposent déjà de ces privilèges via leur mandat (parlementaire ou local) ou leur fonction publique.- “Mettre fin aux derniers privilèges” -Une autre instruction du chef du gouvernement à l’attention de la Direction générale de la police nationale (DGPN) permettra de créer “un cadre” relatif à la “protection policière” des anciens Premiers ministres et ministres de l’Intérieur, a détaillé Matignon.”On ne peut pas demander aux Français de faire des efforts si ceux qui sont à la tête de l’État n’en font pas. La réforme, ce n’est pas toujours +pour les autres+, cela crée la suspicion”, avait lancé Sébastien Lecornu dans un entretien donné à plusieurs titres de la presse régionale durant le week-end. “Beaucoup de choses ont été réglées pour les anciens présidents de la République. Je vais donc mettre fin aux derniers privilèges”, avait-il encore promis, quelques jours seulement après sa prise de fonctions à Matignon, durant laquelle il s’était inquiété du “décalage” observé entre la vie politique et la vie “réelle” des Français.Le Premier ministre, nommé mardi par Emmanuel Macron après la chute de François Bayrou, met ainsi en musique l’une de ses premières promesses, alors qu’il consulte en parallèle les forces politiques, syndicales et patronales en vue de former un gouvernement susceptible de survivre aux menaces de censure des oppositions.Il doit aussi batailler contre une opinion publique très défiante vis-à-vis de sa nomination, même si les chiffres de confiance des Français à son égard varient selon les instituts de sondage.Son prédécesseur, François Bayrou, avait déjà annoncé vouloir passer au crible ces privilèges ministériels: il avait confié fin août une mission à l’ex-député socialiste René Dosière pour identifier les “avantages indus, excessifs, inacceptables” dans un contexte de dérapage des finances publiques. En réalité, l’économie à espérer de ces annonces est dérisoire par rapport aux dizaines de milliards d’euros recherchées par les gouvernements successifs. Les privilèges accordés au titre du décret de 2019 (chauffeur, secrétariat, véhicule) ont coûté 1,58 million d’euros à l’Etat en 2024, selon le gouvernement. Un montant auquel il faut ajouter les dépenses de protection policière, évaluées à 2,8 millions d’euros par an dans un rapport parlementaire de 2019.
Attaque au Qatar: les dirigeants arabes et musulmans appellent à “revoir” les liens diplomatiques avec Israël
Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à “revoir” les liens avec Israël après l’attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière.Ce sommet conjoint exceptionnel de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) visait à hausser le ton face à cette attaque sans précédent à Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu à Gaza.Selon le texte final consulté par l’AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent “tous les Etats (…) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre”. Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l’Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël.Les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc n’ont pas participé aux discussions, envoyant à leur place de hauts représentants.La déclaration finale appelle également les Etats membres à “coordonner les efforts visant à suspendre l’adhésion d’Israël aux Nations unies”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio se trouvait lundi à Jérusalem – un voyage prévu avant les frappes au Qatar – pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d’un Etat palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU à la fin du mois. Il est attendu mardi à Doha.Depuis Jérusalem, M. Rubio a affirmé le “soutien indéfectible” de son pays à Israël pour éliminer le Hamas, près de deux ans après une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.- “Faire échouer les négociations” -Dans son discours d’ouverture, l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a accusé Israël de vouloir “faire échouer les négociations”.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “rêve que la région arabe devienne une sphère d’influence israélienne. Et c’est une dangereuse illusion”, a-t-il poursuivi devant les dirigeants arabes et musulmans réunis à Doha, parmi lesquels les présidents palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais, le roi de Jordanie et le prince héritier saoudien. L’attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations internationales, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington, ainsi qu’une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d’Israël mais également un proche allié du Qatar. “Demain, ce pourrait être le tour de n’importe quelle capitale arabe ou islamique”, a averti le président iranien, Massoud Pezeshkian, dont le pays avait attaqué une base américaine au Qatar lors de sa guerre de 12 jours contre Israël en juin.”Le choix est clair. Nous devons nous unir”, a-t-il martelé.- Contenir Israël -Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fut le premier Etat arabe à reconnaître Israël, a prévenu que cette attaque “érige des obstacles devant toute perspective de nouveaux accords de paix et compromet même les accords existants avec des pays de la région”.Israël et son principal allié, Washington, cherchent à étendre les accords d’Abraham, qui ont établi des relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc en 2020, courtisant notamment l’Arabie saoudite, poids lourd pétrolier de la région.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté accusé le gouvernement israélien de vouloir “poursuivre les massacres et le génocide en Palestine tout en déstabilisant la région”.Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se sont rencontrées en marge du sommet à Doha, ont appelé les Etats-Unis à “user de leur influence” pour contenir Israël.”Nous attendons des Etats-Unis, notre partenaire stratégique, qu’ils usent de leur influence sur Israël afin que ce pays mette fin à de tels agissements”, a affirmé lors d’une conférence de presse à Doha Jassem Al-Budaiwi, le secrétaire général du CCG, qui regroupe l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman.
Attaque au Qatar: les dirigeants arabes et musulmans appellent à “revoir” les liens diplomatiques avec Israël
Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à “revoir” les liens avec Israël après l’attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière.Ce sommet conjoint exceptionnel de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) visait à hausser le ton face à cette attaque sans précédent à Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu à Gaza.Selon le texte final consulté par l’AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent “tous les Etats (…) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre”. Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l’Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël.Les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc n’ont pas participé aux discussions, envoyant à leur place de hauts représentants.La déclaration finale appelle également les Etats membres à “coordonner les efforts visant à suspendre l’adhésion d’Israël aux Nations unies”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio se trouvait lundi à Jérusalem – un voyage prévu avant les frappes au Qatar – pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d’un Etat palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU à la fin du mois. Il est attendu mardi à Doha.Depuis Jérusalem, M. Rubio a affirmé le “soutien indéfectible” de son pays à Israël pour éliminer le Hamas, près de deux ans après une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.- “Faire échouer les négociations” -Dans son discours d’ouverture, l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a accusé Israël de vouloir “faire échouer les négociations”.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “rêve que la région arabe devienne une sphère d’influence israélienne. Et c’est une dangereuse illusion”, a-t-il poursuivi devant les dirigeants arabes et musulmans réunis à Doha, parmi lesquels les présidents palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais, le roi de Jordanie et le prince héritier saoudien. L’attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations internationales, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington, ainsi qu’une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d’Israël mais également un proche allié du Qatar. “Demain, ce pourrait être le tour de n’importe quelle capitale arabe ou islamique”, a averti le président iranien, Massoud Pezeshkian, dont le pays avait attaqué une base américaine au Qatar lors de sa guerre de 12 jours contre Israël en juin.”Le choix est clair. Nous devons nous unir”, a-t-il martelé.- Contenir Israël -Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fut le premier Etat arabe à reconnaître Israël, a prévenu que cette attaque “érige des obstacles devant toute perspective de nouveaux accords de paix et compromet même les accords existants avec des pays de la région”.Israël et son principal allié, Washington, cherchent à étendre les accords d’Abraham, qui ont établi des relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc en 2020, courtisant notamment l’Arabie saoudite, poids lourd pétrolier de la région.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté accusé le gouvernement israélien de vouloir “poursuivre les massacres et le génocide en Palestine tout en déstabilisant la région”.Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se sont rencontrées en marge du sommet à Doha, ont appelé les Etats-Unis à “user de leur influence” pour contenir Israël.”Nous attendons des Etats-Unis, notre partenaire stratégique, qu’ils usent de leur influence sur Israël afin que ce pays mette fin à de tels agissements”, a affirmé lors d’une conférence de presse à Doha Jassem Al-Budaiwi, le secrétaire général du CCG, qui regroupe l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman.
Arab, Muslim leaders urge review of Israel ties after Qatar attack
Arab and Muslim leaders called for a review of ties with Israel after emergency talks in Doha on Monday following last week’s deadly strike on Hamas members in the Qatari capital.The Arab League and Organisation of Islamic Cooperation joint session, which brought together nearly 60 countries, sought to take firm action after Israel’s attack on Qatar-hosted Hamas officials as they discussed a Gaza ceasefire proposal.A joint statement from the summit urged “all States to take all possible legal and effective measures to prevent Israel from continuing its actions against the Palestinian people”, including “reviewing diplomatic and economic relations with it, and initiating legal proceedings against it”.Qatar’s fellow Gulf nations the United Arab Emirates and Bahrain, along with Egypt, Jordan and Morocco, were among those present that recognise Israel.The leaders of the UAE, Bahrain and Morocco, which signed the Abraham Accords recognising Israel five years ago to the day, did not attend Monday’s talks, sending senior representatives instead.The statement also urged member states to “coordinate efforts aimed at suspending Israel’s membership in the United Nations”.US Secretary of State Marco Rubio will arrive in Qatar on Tuesday, after pledging “unwavering support” for Israel’s goal of eradicating Hamas during a visit to the country.The attack strained ties between Washington and key allies in the Gulf, raising concerns over US security guarantees in a region housing major US assets including a major military base in Qatar.The State Department said Rubio would “reaffirm America’s full support for Qatar’s security and sovereignty” after last week’s strike.- Mounting pressure over Gaza -Qatar had called for a coordinated regional response after the Israeli attack, which stunned the usually peaceful, wealthy peninsula.The summit aimed to pile pressure on Israel, which is facing mounting calls to end the war and humanitarian crisis in Gaza.The host country’s emir, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, accused Israel of trying to scupper ceasefire talks by firing on Hamas negotiators in Qatar, a key mediator.Hamas says top officials survived last week’s air strike in Doha, which killed six people and triggered a wave of criticism.”Whoever works diligently and systematically to assassinate the party with whom he is negotiating, intends to thwart the negotiations,” the emir told the summit.Crown Prince Mohammed bin Salman, Saudi Arabia’s de facto ruler, was among those present on Monday, as were Iranian President Masoud Pezeshkian, Iraqi Prime Minister Mohammed Shia al-Sudani, Turkish President Recep Tayyip Erdogan and Palestinian president Mahmud Abbas.”Tomorrow, it could be the turn of any Arab or Islamic capital,” said Pezeshkian, whose country fought a 12-day war with Israel in June, at one point attacking a US base in Qatar in retaliation for strikes on its nuclear facilities.”The choice is clear. We must unite.” President Abdelfattah al-Sisi of Egypt, the first Arab country to recognise Israel, warned its attack in Qatar “places obstacles in the way of any opportunities for new peace agreements and even aborts the existing peace agreements with countries in the region”.Israel and its main backer Washington have been trying to expand the Abraham Accords, signed during US President Donald Trump’s first term, notably courting Saudi Arabia.Turkish President Recep Tayyip Erdogan accused Israel of adopting a “terrorist mentality”, as countries took turns slamming it over Gaza.The rich Gulf countries also met on the sidelines of the summit, urging the US to use its “leverage and influence” to rein in Israel, Gulf Cooperation Council Secretary General Jasem Mohamed Al-Budaiwi told a press conference.








