En Albanie, une ministre virtuelle générée par l’IA devant le Parlement

Une ministre virtuelle générée par l’IA (IA) baptisée Diella, officiellement en charge des Marchés publics, s’est adressée jeudi au Parlement réuni pour se prononcer sur le programme du gouvernement du Premier ministre Edi Rama sous les huées de l’opposition. Annoncé en grande pompe début septembre par M. Rama, habitué des coups de communication, cette ministre virtuelle est responsable de toutes les décisions relatives aux appels d’offres des marchés publics. Les appels d’offres publics seront ainsi “exempts de corruption à 100% et chaque denier public soumis à la procédure d’appel d’offres sera parfaitement transparent”, avait alors assuré le Premier ministre.L’Albanie est 80e sur 180 pays au classement sur la corruption de l’ONG Transparency International. Le maire de Tirana, la capitale, ancien proche de M. Rama, est en détention préventive depuis des mois, soupçonné de corruption, notamment dans l’attribution de marchés publics, et de blanchiment d’argent.La nomination d’une ministre virtuelle a suscité la colère de l’opposition. “Le but n’est autre que d’attirer l’attention”, a fustigé jeudi l’ancien Premier ministre et chef de l’opposition, Sali Berisha, lui-même accusé de corruption. “Il est impossible de freiner la corruption avec Diella”, a-t-il ajouté, “Qui va contrôler Diella ? Diella est anticonstitutionnelle et le Parti démocratique va saisir la Cour constitutionnelle”.  Diella, qui s’exprimait par vidéo dans un discours dont on ignore qui l’a écrit ou suggéré, a répondu à ces accusations, estimant que la Constitution albanaise “parle de devoirs, de responsabilités, de transparence, sans discrimination”. “Je vous l’assure, j’incarne ces valeurs avec autant de rigueur que n’importe quel collègue humain. Peut-être même plus”.Le Premier ministre Edi Rama, qui a interrompu son discours sour les huées de l’opposition, a toutefois vu le programme de son gouvernement adopté, par 82 voix pour. L’opposition a boycotté le vote.

Journée de mobilisation: “La France n’a pas été bloquée”, se félicite Retailleau

“La France n’a pas été bloquée” jeudi lors de la journée de mobilisation sociale, qui a rassemblé 506.000 personnes dans le pays, dont 55.000 à Paris, s’est félicité le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.Le ministre a annoncé, peu après 20H00, 309 interpellations et 134 gardes à vue à la suite des actions et manifestations, où étaient présents “7.300 individus radicalisés, dangereux, black blocs”. “Ils ont tenté, on l’a bien vu à travers les images, de troubler, de gâcher des cortèges et des manifestations mais heureusement nos forces de l’ordre” les ont “systématiquement” “contrés”, a-t-il précisé lors d’un point de presse en sortant de la cellule interministérielle de crise relative à la journée de mobilisation nationale.Selon le ministre démissionnaire, 26 policiers et gendarmes ont été blessés. “Moi, je ne m’y habitue pas. Là encore, ça n’est pas normal”.A Paris, le parquet a annoncé, à ce stade, 29 personnes en garde à vue, dont sept mineurs, “pour la très grande majorité, pour les infractions de participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, et port d’arme de catégorie D, cette catégorie désignant indifféremment gazeuse, couteau, etc”.”On a compté à 19H00 700 actions de voie publique”, c’est-à-dire “des tentatives de blocage, de filtrage ou des cortèges”, a précisé Bruno Retailleau, et “140 actions de déblocages ont eu lieu, dont 18 à Paris”.”Dans la quasi-totalité des cas”, les manifestations se sont déroulées “dans de bonnes conditions en province, à Paris également”, a-t-il encore dit. “Globalement, il y a moins de participation dans les grandes agglomérations” mais davantage “dans les plus petites agglomérations, dans des villes de province”, avec “dans les cortèges beaucoup de présence syndicale et beaucoup moins (…) de présence de lycéens”, a détaillé M. Retailleau.”C’étaient deux journées en une, il y avait le mouvement +Bloquons tout+ le matin et ensuite les cortèges en fin de matinée et pendant l’après-midi”, a-t-il relaté.”Les forces de l’ordre ont été très, très réactives et nous avons débloqué systématiquement celles et ceux qui prétendaient bloquer un certain nombre d’infrastructures, de lycées ou autres” et “ces interventions précisément ont permis d’assurer la libre circulation (…) sur l’ensemble des grands axes de circulation”, a-t-il souligné, rappelant que 80.000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés.

Ligue des champions: Monaco se noie dans la Venise du Nord

Monaco, submergé par les incessantes vagues d’attaque du Club Bruges, a pris l’eau dans la Venise du Nord en s’inclinant 4-1, s’infligeant une entrée catastrophique en Ligue des champions.Certes l’ASM était diminuée en raison des absences d’Aleksandr Golovin (ischio droit), Lukas Hradecky (genou gauche), Mohammed Salisu (traumatisme au genou gauche) et Denis Zakaria (adducteur droit). Mais l’entraîneur Adi Hütter ne s’attendait sans doute pas à ce que ses joueurs subissent à tel point la domination d’une formation locale survoltée dans son vieux stade Jan Breydel.Dominés d’entrée, les joueurs de la Principautés auraient peut-être vécu un autre match si Maghnes Akliouche n’avait pas vu son penalty stoppé par Simon Mignolet (10e).Mais la différence d’intensité mise par les deux équipes a été trop flagrante. Quand les Brugeois brillaient via de multiples combinaisons, les Monégasques eux n’avaient qu’une envie: se débarrasser le plus vite possible du ballon quitte à faire n’importe quoi.Les “Blauw en Zwart” (Noir et Bleu en flamand) se sont créés de multiples occasions par Tzoldis (22e et 30e),  Tresoldi (24e), Forbs (25e) ou Vanaken (26e), étouffant des Monégasques.- Première apparition et premier but de Fati -Logiquement, Eric Dier et ses équipiers ont fini par craquer, concédant trois buts en une dizaine de minutes peu avant la pause.L’honneur d’ouvrir la marque est revenu au jeune (21 ans) attaquant allemand Nicolo Tresoldi (32e) qui disputait jeudi son premier match de Ligue des champions, “un rêve d’enfant” pour celui qui remplaçait le titulaire habituel au poste d’avant-centre, Roméo Vermant, blessé.Sept minutes plus tard, Raphael Onyedika doublait la mise alors que le gardien monégasque Philipp Köhn avait sauvé les meubles à plusieurs reprises quelques minutes plus tôt.Les Monégasques prenaient l’eau de toutes parts et concédaient le 3-0 trois minutes avant la pause sur une reprise de volée peu académique mais diablement efficace de l’international belge Hans Vanaken.Et l’addition se corsait encore à un quart d’heure du terme avec un quatrième but signé Mamadou Diakhon, laissé seul dans les seize mètres.4-0. Les chiffres n’étaient même pas exagérés pour des Monégasques pétrifiés, impuissants, peut-être perturbés par leur arrivée tardive en Belgique.La veille, leur avion, victime d’une avarie, n’avait pu décoller de Nice, obligeant leur délégation à ne rejoindre Bruges, via Ostende, que quelques heures avant le début du match jeudi.A vingt minutes du terme, l’entrée en jeu d’Ansu Fati a à peine réveillé une équipe résignée. Le jeune attaquant espagnol (22 ans) a effectué en bord de mer du Nord sa première apparition sous ses nouvelles couleurs en sauvant l’honneur dans le temps additionnel (90+2).Des débuts toutefois au goût amer pour le joueur formé au FC Barcelone et arrivé cet été en prêt en provenance du Barça.S’il veulent survivre à la phase de ligue de cette C1, les Rouge et Blanc devront rapidement se ressaisir. Mais leurs deux prochains opposants peuvent leur inspirer la crainte: Manchester City le 1er octobre et Tottenham le 22, à chaque fois au stade Louis II.

Attroupements, accident de voiture: la marche agitée de deux streameurs à travers la France

De Montpellier à Paris à pied: deux stars du web sont lancées depuis le 8 septembre dans une marche de plus de 700 km diffusée en direct sur internet, provoquant attroupements et débordements sur leur chemin.Pour leur onzième jour de marche jeudi, Byilhan, de son vrai nom Ilhan Coskun, et son compère Nicolas Trouvé, dit Nico, traversent la ville de Lyon, s’inquiétant régulièrement sur leur direct des difficultés liées à la grève ou à des fans un peu trop insistants.Sur la place Bellecour, dans le centre de la ville, plusieurs agents de sécurité les entourent et repoussent, parfois sans ménagement, tous ceux qui essayent de les approcher, ont constaté des journalistes de l’AFP, eux-mêmes écartés.”Sans sécu, on serait cuits”, dit Nico dans la retransmission en direct, alors que plusieurs dizaines d’enfants et d’adolescents les suivent dans les rues de Lyon.Sur leur passage, “c’est trop le bordel”, commente un policier entendu en direct. Venu à leur rencontre à la périphérie de la ville, l’agent les avait enjoints à éviter le centre.Chaque jour, la diffusion en Live sur la plateforme Twitch de leur aventure est suivie par plusieurs dizaines de milliers de spectateurs, un chiffre particulièrement élevé pour un contenu qui s’étend sur de nombreuses heures.Chapeau, maillot de foot et peluches accrochées au sac, Byilhan et Nico parcourent quotidiennement une quarantaine de kilomètres et dorment chez l’habitant.- “Dans la vraie vie” -Régulièrement, ils incitent les spectateurs à s’abonner à la chaine de Byilhan, un geste payant sur lequel ils perçoivent une commission, tandis que le direct est sponsorisé par une marque.Byilhan est l’un des streameurs les plus suivis de France, avec plus de 2 millions d’abonnés sur TikTok et 1,4 million d’abonnés sur Twitch, tandis que Nico cumule lui 1,3 million et 600.000 abonnés sur les mêmes plateformes.Affiliés à l’agence artistique française Webedia, ils animent du contenu autour des jeux vidéo et des émissions de divertissement.A l’issue du ZEVENT, événement caritatif en ligne auquel ils participaient à Montpellier et qui s’est conclu le 7 septembre en levant plus de 16 millions d’euros, les deux jeunes hommes se sont lancés le défi de rentrer à Paris à pied.Depuis, sur leur chemin, de nombreux fans les suivent sur de longues distances, les interpellent, prennent des photos avec eux ou les ravitaillent en eau et en nourriture.”A pied tu as vraiment le temps de voir, de discuter…”, a expliqué Byilhan jeudi lors de son direct, se réjouissant de voir ses fans “dans la vraie vie”. “C’est la seule activité où tu peux marcher et parler, et donc créer du contenu en même temps”, a-t-il poursuivi.- Débordements -Mais certaines rencontres sont plus tendues: jet d’œuf et de bouteilles, sollicitations très insistantes, menaces… Des clips immortalisant ces moments se multiplient sur les réseaux sociaux, comme celui d’un jeune fan, distrait au volant, qui termine sa course dans un fossé.Face à un attroupement de jeunes lors de leur passage à Pierrelatte (Drôme), des policiers doivent les escorter jusqu’à la sortie de la ville, a relaté le quotidien Le Dauphiné Libéré.Car ces événements mettant en scène des stars d’internet dans la rue, dans des lieux facilement identifiables, mènent régulièrement à des mouvements de foule parfois incontrôlés, comme en décembre 2024 à Bordeaux autour de l’influenceur Nasdas.Byilhan et Nico redoutent désormais leur arrivée à Paris, d’ici une dizaine de jours.”Ca va être chaud”, a affirmé Byilhan jeudi. “Tout le monde voudra venir”, a abondé Nico, qui rêve quand même d’une fin de parcours sur les Champs-Elysées. 

US regulator sues Ticketmaster over ‘illegal’ ticket schemes

A top US regulator on Thursday sued Ticketmaster and its parent company Live Nation, alleging the ticketing giant conspired with brokers to inflate concert ticket prices and deceive consumers with hidden fees.The Federal Trade Commission, along with seven states, filed the lawsuit in a California federal court, accusing the companies of allowing ticket brokers to harvest millions of tickets in violation of purchase limits, and then resell them at marked-up prices.Ticketmaster has been the object of anger and frustration from both artists and spectators for decades, with concertgoers complaining about overpriced tickets, opaque pricing schemes, and glitches that saw sales for Taylor Swift’s historic Eras Tour, among others, marred by breakdowns.Most recently, the reunion tour of UK rockers Oasis sparked furor in Britain when dynamic pricing caused ticket prices to jump to hundreds of pounds above face-value costs.American live entertainment “should be accessible to all of us. It should not cost an arm and a leg to take the family to a baseball game,” said FTC Chairman Andrew Ferguson, citing President Donald Trump’s executive order to protect consumers from ticket pricing abuses.The complaint alleges Ticketmaster, which controls about 80 percent of major concert venue ticketing in the United States, turned “a blind eye” to brokers who routinely exceeded ticket limits using thousands of fake accounts.From 2019 to 2024, consumers spent more than $82.6 billion purchasing tickets from Ticketmaster, the FTC said.According to the complaint, the regulator said internal documents show Ticketmaster even provided technological support to brokers through a software platform called TradeDesk, enabling them to manage tickets purchased across multiple accounts for easier resale.The lawsuit also targets Ticketmaster’s pricing practices, alleging the company advertised ticket prices substantially lower than what consumers ultimately paid after mandatory fees and markups.These hidden fees, which reached as high as 44 percent of ticket cost, totaled $16.4 billion from 2019-2024, the FTC said.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Climat: les Etats européens se contentent d’un compromis a minima pour 2035

Les pays européens ont approuvé jeudi un compromis a minima sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2035, pour ne pas arriver les mains vides à l’Assemblée générale de l’ONU la semaine prochaine, et à la COP30 au Brésil en novembre.A défaut de trancher, les Vingt-Sept ont validé à Bruxelles une fourchette de baisse de leurs émissions, comprise entre -66,25% et -72,5% par rapport à 1990, et qui sera affinée s’ils trouvent un accord dans les semaines ou les mois qui viennent.Le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l’Union européenne, a mis ce compromis sur la table pour montrer que l’Europe “est et restera un leader mondial en matière de climat”, malgré les divergences entre les Etats.Il y avait urgence. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, doit défendre les ambitions climatiques de l’Europe mercredi prochain à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Et la COP30, la grande conférence de l’ONU sur le climat, démarre le 10 novembre à Belém au Brésil.”Nous saluons” la décision “importante de l’Union européenne”, a d’ailleurs réagi Simon Stiell, le patron de l’ONU Climat. “Si ces objectifs sont atteints rapidement”, l’Europe “a beaucoup à y gagner”.Mais le document approuvé jeudi après d’âpres négociations entre les ministres de l’environnement n’est qu’une simple “déclaration d’intention” et pas un engagement ferme.C’est une “non décision”, critique l’eurodéputé centriste Pascal Canfin.C’est “loin d’être idéal”, mais “c’est la meilleure option” à ce stade, tempère Elisa Giannelli, du think tank E3G. Cela “permet à l’Union européenne de sauver la face au niveau international”.Les Européens s’en contentent car ils ne parviennent pas à se mettre d’accord sur leur objectif climatique en 2040.Le commissaire européen Wopke Hoekstra se veut rassurant. Le compromis du jour est “un grand pas en avant”, a-t-il lancé, “convaincu” que les Européens parviendront “à régler la question de 2040 avant Belém”.- Profondes divergences -Bousculée par la poussée de l’extrême droite aux élections européennes de juin 2024, l’UE est beaucoup moins allante sur les enjeux environnementaux que lors du précédent mandat.L’écologie peine à trouver une place dans l’agenda, dans un contexte géopolitique tendu.Et le blocage persiste sur la proposition de la Commission européenne de réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990.Le Danemark, la Suède et l’Espagne poussent pour, mais des pays comme la Hongrie et la République tchèque sont contre au nom de la défense de leur industrie, et la France reste prudente.La Commission a fait un geste début juillet, en proposant des flexibilités dans le mode de calcul: la possibilité d’acquérir des crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, qui financeraient des projets en dehors de l’Europe.Mais cette concession n’a pas suffi.La semaine dernière, la France et l’Allemagne ont provoqué la colère des organisations environnementales en réclamant d’abord une discussion entre chefs d’Etat et de gouvernement, au menu du sommet européen du 23 octobre à Bruxelles.Avec ce flottement, l’Europe est en train d’envoyer “un mauvais signal”, peste Michael Sicaud-Clyet, de l’ONG WWF.Avant de se prononcer sur 2040, la France réclame notamment des garanties sur le financement de la décarbonation de l’industrie et des mesures “commerciales plus ambitieuses” pour soutenir l’acier européen.Paris critique la méthode de la Commission, qui a lié les échéances 2035 et 2040, quand l’ONU réclamait en février que les pays signataires de l’Accord de Paris publient leur engagements de décarbonation pour 2035 (les “contributions déterminées au niveau national”, ou NDC dans le jargon onusien).En temporisant, la France et l’Allemagne s’efforcent aussi de ménager leur opinion publique, alors que l’extrême droite, pourfendeuse de “l’écologie punitive” de Bruxelles, progresse de plus en plus.Aux Nations Unies, on redoute que l’UE perde l’effet d’entraînement qu’elle avait jusqu’ici sur les questions environnementales.Loin derrière la Chine, l’Union européenne est le quatrième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après les Etats-Unis et l’Inde.Elle s’est déjà engagée à réduire ses émissions de 55% par rapport à 1990 en 2030.Jeudi, le service de surveillance européen Copernicus a annoncé des records d’émissions de carbone cette année en Europe en raison des feux de forêts cet été.

Melania’s hat, Epstein’s ghost: takeaways from Trump’s UK visit

Pomp and politics, warm words, tech deals and a sumptuous state banquet. Britain pulled out all the stops to welcome US President Donald Trump.Here are five things to take away from the president’s historic second state visit.- Protest-free zone -Trump critics drummed, chanted and waved their banners in protest at his visit in both London and Windsor.Around 5,000 people took part in the London demonstration while Trump was being given the red carpet treatment in Windsor Castle, 35 kilometres (22 miles) away.There was little chance of the president noticing though as he revelled in pomp and pageantry behind the castle’s impregnable ramparts, before flying by helicopter to Chequers, the country residence of Prime Minister Keir Starmer.The entire visit was meticulously choreographed to exclude any public-facing events that could have caused embarrassment.- ‘Remarkable son’ -King Charles III paid tribute at Wednesday evening’s banquet to what he called Trump’s “personal commitment” to seeking peace in the world.In return Trump lavished praise on his hosts, calling the visit “one of the highest honours of my life”. Trump’s mother famously grew up in Scotland and the president has long held a love of the UK.The president hailed Charles for raising his “remarkable son”, heir to the throne Prince William, who Trump predicted would be “an unbelievable success in future”.Turning to William’s wife Catherine, Trump declared her “so radiant and so healthy and so beautiful”.The Princess of Wales — who he reportedly chatted to for most of the dinner — is currently recovering following treatment for cancer.- Melania’s hat -The purple statement hat First Lady Melania Trump wore for her arrival in Windsor had everyone talking.The brim of the hat was so wide it obscured her eyes from view, sparking comparisons with the white and navy millinery she chose for her husband’s inauguration.What did it mean? Fashionistas and the public weighed in on the airwaves and social media, but ultimately failed to make much sense of it all.Theories included Melania not wanting to overshadow her husband, a desire to appear mysterious, or just a preference for big hats.- Ghost of Epstein -The spectre of the late sex offender Jeffrey Epstein loomed uncomfortably over the visit in more ways than one.Shortly before the president touched down in Britain, protesters from the campaign group Led by Donkeys projected images of Trump and Epstein onto one of the castle towers.The shots included the president’s mugshot, portraits of Epstein, newspaper headlines and footage of the two men dancing together.Local police arrested four men “on suspicion of malicious communications” who were bailed pending further inquiries.Trump has struggled to shake off stories about his ties to Epstein, who died in prison in 2019 before his trial for sexual exploitation.Others have also been caught in the net, including the UK’s former ambassador to the United States, Peter Mandelson, whose close ties to Epstein came under the spotlight last week.Starmer was forced to sack the Labour Party grandee just days before the visit, exposing the premier to heavy criticism for appointing him in the first place.- Pomp, not controversy -Despite his reputation for unpredictability when dealing with foreign leaders, Trump was reportedly keen for this visit to be more about pomp than controversy.Sources said the president understood that Starmer was under political pressure at home due to a string of missteps and did not want to make trouble for him.At a news conference to wrap up the visit, he acknowledged differences over Starmer’s pledge to recognise a Palestinian state, but noticeably held back on a number of questions where there could have been disagreements with Starmer.The lack of friction allowed the premier to trumpet a huge tech deal inked by the pair as the “biggest investment package of its kind in British history”.

Charlie Kirk’s widow takes helm of Turning Point USA

The widow of slain right-wing activist Charlie Kirk is to take his place at the head of youth action campaign group Turning Point USA, officials announced Thursday.Two days after her husband was shot dead on a univerity campus, allegedly by a 22-year-old gunman, Erika Kirk told supporters: “The movement my husband built will not die.”Now the organization’s board says Kirk will take her husband’s place as its leader.”The Turning Point Board has unanimously elected Erika Kirk as the new CEO and Chair of the Board,” a post on X said Thursday.”In prior discussions, Charlie expressed to multiple executives that this is what he wanted in the event of his death.”Kirk’s death last week sparked a wave of mourning among conservatives for a man they hailed as a champion of free speech and Christian values.President Donald Trump ordered flags to fly at half staff, and Vice President JD Vance flew to collect Kirk’s body from Utah in a highly unusual display of official grief for a civilian.The shooting also laid bare the divisions in American society, with conservatives organizing to punish anyone they deemed was not being sufficiently respectful of Kirk’s death.There have been mulitple reports of people being fired after they made social media posts that cheered his death or mocked Kirk.Late night comedian Jimmy Kimmel on Wednesday became the latest scalp when the ABC network said it was suspending his “Jimmy Kimmel Live!” show indefinitely.That came after conservatives took umbrage at comments Kimmel made about the motive of the alleged shooter, and after the federal government threated to pull broadcast licenses from channels that did not take a stand against him.

Audiovisuel public et médias Bolloré sortent le lance-flammes

Escalade verbale spectaculaire dans la guerre entre l’audiovisuel public et les médias de la galaxie Bolloré: la patronne de France Télévisions a pour la première fois qualifié CNews d'”extrême droite” jeudi, la chaîne remettant en cause en retour “l’impartialité du service public”.Le conflit entre ces deux blocs a explosé en début de semaine dans le sillage de l’affaire Legrand-Cohen, deux journalistes du service public accusés de connivence avec le PS.D’un côté, les médias privés dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, dont CNews (groupe Canal+) et la radio Europe 1, accusent l’audiovisuel public de partialité en faveur de la gauche. De l’autre, France Télévisions et Radio France contre-attaquent et en appellent à l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, ainsi qu’aux pouvoirs publics.”Il faut admettre que CNews est un média d’opinion. Qu’ils assument d’être une chaîne d’extrême droite!”, a lancé Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, dans une interview au Monde.C’est la première fois qu’une responsable de l’audiovisuel public emploie ce qualificatif au sujet de la chaîne info, leader en France en part d’audience.La riposte n’a pas tardé. “Mme Ernotte met une cible sur nos vies”, s’est indigné Pascal Praud, vedette et principale voix publique de CNews, dans son émission “L’heure des pros”, également retransmise sur Europe 1.Dans la soirée, CNews a estimé dans un communiqué que Mme Ernotte Cunci “tente de masquer les questions légitimes que pose l’affaire Cohen-Legrand sur l’impartialité du service public et la gestion financière de France Télévisions”.Arnaud Lagardère, gérant de Lagardère Radio qui détient Europe 1, a quant à lui dénoncé des “attaques excessives” de la part de Mme Ernotte Cunci et de Sibyle Veil, présidente de Radio France, et une “manœuvre grossière de victimisation”.Les hostilités ont été déclenchées par une vidéo diffusée début septembre par le média conservateur L’Incorrect, source d’une vive polémique politico-médiatique.Filmée en juillet dans un restaurant parisien, la vidéo montre Thomas Legrand, chroniqueur à Libération et France Inter, et Patrick Cohen, qui intervient sur France Inter et sur France 5 (France Télévisions), échanger avec deux responsables du Parti socialiste. Durant la discussion, M. Legrand déclare: “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”.La séquence a valu aux deux journalistes des accusations de connivence avec le PS et de parti pris à l’encontre de la ministre de la Culture sortante. Ils ont déposé plainte jeudi contre L’Incorrect, notamment pour captation et diffusion illicites de propos confidentiels et diffusion d’un montage frauduleux, selon le récépissé consulté par l’AFP. L’Incorrect s’en défend.Thomas Legrand a renoncé à son émission dominicale sur France Inter mais continuera d’intervenir à l’antenne.L’affaire a été amplement commentée sur CNews, Europe 1 et le Journal du dimanche (JDD) -tous dans le giron de M. Bolloré-, qui y ont vu un signe de partialité politique du service public.Bien avant cette affaire, les médias de la galaxie Bolloré ont fréquemment reproché à l’audiovisuel public de pencher à gauche, notamment dans son traitement des questions d’immigration et d’insécurité. Eux-mêmes sont accusés par des responsables politiques de gauche de promouvoir des idées d’extrême droite, ce qu’ils contestent.Jusqu’à ces derniers jours, les groupes publics n’avaient jamais directement répondu, mais ont désormais changé de stratégie. Mmes Ernotte Cunci et Veil ont envoyé mercredi un courrier commun à l’Arcom pour dénoncer “une campagne de dénigrement”.- “Police de la pensée” -“La galaxie médiatique de Vincent Bolloré veut la peau de l’audiovisuel public, réclame sa privatisation”, a tonné Mme Ernotte Cunci dans Le Monde. “C’est une déclaration de guerre”, a répliqué M. Praud.Le ministère de la Culture sortant n’a pas souhaité s’exprimer.Côté politique, le patron du RN Jordan Bardella a estimé que Delphine Ernotte Cunci “rompt de nouveau avec son devoir de neutralité”. “Le +service public+ a à sa tête des militants de gauche, payés avec l’argent du contribuable”, a-t-il insisté sur X. Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a lui jugé sur le même réseau social que “le service public cherche à dicter sa police de la pensée”.Pour sa part, après avoir entendu mercredi Mmes Ernotte Cunci et Veil sur l’affaire Legrand-Cohen, l’Arcom a indiqué jeudi vouloir “approfondir ses travaux sur l’impartialité du service public”.