Tesla reports lower car sales but figures better than feared

Tesla reported another hefty drop in auto sales Wednesday, extending a difficult period amid intensifying electric vehicle competition and backlash over CEO Elon Musk’s political activities.The EV maker reported 384,122 deliveries in the second quarter, down 13.5 percent from the year-ago period. Shares rallied after the disclosure, which was better than some leading forecasts in recent days.The sales figures released Wednesday, which are global, reflect the more contested nature of the EV market, which Tesla once dominated, but which now also features BYD and other low-cost Chinese companies, as well as legacy western automakers like General Motors, Toyota and Volkswagen.But Musk’s political activism on behalf of right-wing figures has also made the company a target of boycotts and demonstrations, weighing on sales. In recent days, Musk has revived a feud with US President Donald Trump, dragging Tesla shares lower on Tuesday.The figures portend another poor round of earnings when Tesla reports results on July 23. Analysts currently project a drop of 16 percent to $1.2 billion in profits, according to S&P Capital IQ.Tesla has faced questions about its dearth of new retail auto products to wow consumers after Musk’s futuristic Cybertruck proved polarizing. Analysts will be looking for an update on the state of new offerings after Tesla said in April that it planned “more affordable models” in the first half of 2025. The company has begun deliveries of its revamped Model Y in some markets, according to news reports. Tesla launched a long-discussed robotaxi venture in Austin, Texas, lending momentum to Musk’s branding of the company as at the forefront of autonomous and artificial intelligence technology.But reports that the self-driving cars have driven recklessly have prompted oversight from US regulators.Heading into Wednesday’s sales figure release, notes from JPMorgan Chase and Deutsche Bank had forecast bigger drops in second-quarter deliveries, citing poor figures in Europe especially.The JPMorgan note was especially bearish, setting a December share price target of $115, down more than 60 percent from today’s levels and citing an expected drag from the elimination of US tax credits for EVs under Trump’s legislation moving through Congress.But Wedbush’s Dan Ives said Wednesday’s “better-than-feared” report set the stage for growth.”If Musk continues to lead and remain in the driver’s seat, we believe Tesla is on a path to an accelerated growth path over the coming years with deliveries expected to ramp in the back-half of 2025 following the Model Y refresh cycle,” Ives said.- Political wildcard -A wildcard remains how Musk’s shifting relationship with Trump could affect Tesla.Musk donated more than $270 million to Trump’s 2024 campaign, barnstorming key battleground states for the Republican. After the election, he oversaw the launch of the “Department of Government Efficiency,” a controversial initiative that eliminated thousands of government jobs that DOGE said were part of a pattern of waste, fraud and abuse.But Musk has broken with Trump over the White House’s flagship tax and spending bill, which Musk rated as wasteful and misguided.Musk has called the bill “utterly insane and destructive” and accused bill supporters of backing “debt slavery.”In response, Trump has threatened to target Musk’s business empire and warned of deporting the South African-born Musk. Tesla shares fell more than five percent on Tuesday following this back and forth.”This high-profile feud introduces political risk,” Briefing.com said in a note Tuesday.”The personal nature of the conflict, amplified by Trump’s comments implying Tesla’s reliance on subsidies for survival, has sparked fears of broader policy shifts targeting Musk’s business empire. This political uncertainty undermines investor confidence.”Tesla shares rose 2.8 percent early Wednesday.

Face aux violences à l’école, la commission parlementaire appelle à “une révolution”

Dénonçant des “monstruosités” et un “Etat défaillant” face à un déferlement de violences en milieu scolaire pendant des décennies, la commission parlementaire lancée après le scandale Bétharram a proposé mercredi 50 mesures pour mieux protéger les enfants.La commission d’enquête a permis de dresser le “constat accablant” d’une “défaillance majeure de l’Etat” a déclaré son corapporteur Paul Vannier (LFI) lors d’une conférence de presse, appelant à une “révolution” face aux violences scolaires.Les travaux de cette commission d’enquête ont permis 80 signalements à la justice au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. Elle est née du scandale autour des révélations sur l’affaire des violences sexuelles et physiques qui se sont poursuivies pendant des décennies à Notre-Dame-de-Bétharram, dans le Béarn. L’affaire, qui a entraîné des révélations en chaîne de mauvais traitements et agressions sexuelles dans d’autres établissements à travers la France, a aussi ébranlé François Bayrou, ministre de l’Education nationale au moment des premières plaintes.Dans leur rapport rendu mercredi, les députés pointent chez lui un “défaut d’action” à l’époque qui a pu laisser les violences “perdurer”, alors qu’il était “informé” et “avait les moyens” d’agir.La présidente de la commission parlementaire, Fatiha Keloua Hachi, a fustigé aussi les attaques lancées par François Bayrou, lors de son audition fleuve devant la commission, contre l’ex-professeure de Bétharram Françoise Gullung, lanceuse d’alerte qu’il a accusée d’avoir “affabulé”. Il vit “dans un monde qui est différent du nôtre” où l’on peut donner des “claques éducatives”, a-t-elle dit lors de la conférence de presse.- “Déchaînement de violences” -Pour Paul Vannier, François Bayrou a menti sur ce qu’il savait des sévices à Bétharram et commis un parjure. Mais Fatiha Keloua-Hachi a écarté l’idée d’un signalement à la justice.Dans leur rapport, les députés évoquent “un véritable déchaînement de violences” à Notre-Dame-de-Bétharram, avec “une communauté de notables au soutien indéfectible”. Ils décrivent les mêmes “logiques à l’oeuvre” dans d’autres établissements, dont des “violences institutionnalisées sous prétexte d’excellence pédagogique”. Pour les rapporteurs, les mécanismes d’omerta et de mauvais traitements étaient “accentués dans l’enseignement catholique”, du fait d’un “modèle éducatif explicitement plus strict, s’appuyant sur de nombreux internats”. Ces violences, d’après eux, persistent, “encore invisibilisées” dans l’enseignement public et de façon “préoccupante” dans l’enseignement privé, “notamment catholique”. Paul Vannier dénonce aussi la place d'”intermédiaire” s’apparentant à un lobby que s’est arrogé Secrétariat général à l’enseignement catholique (Sgec), sans statut légal pour le faire, dans les relations avec le ministère de l’Education. Il a appelé à dépasser ce “ministère bis”.Le secrétaire général de l’enseignement catholique Philippe Delorme a, lui, dénoncé auprès de l’AFP “une orientation” du rapport “qui voudrait que l’enseignement public et privé fonctionnent exactement de la même manière, ce qui est complètement absurde”. “On ne peut pas dire que nos 7.200 établissements dysfonctionnent”, insiste-t-il.Les députés déplorent en outre des contrôles de l’Etat “quasi-inexistants” et une prévention et des signalements “lacunaires”.- “Traduire en actes” -Parmi ses cinquante recommandations, le rapport appelle à reconnaître “la responsabilité de l’Etat pour les carences” ayant permis ces violences et créer un “fonds d’indemnisation et d’accompagnement des victimes”. “François Bayrou, le 15 février, nous a assuré qu’il créerait ce fonds” mais “nous n’avons toujours rien”, a déploré sur RTL Alain Esquerre, porte-parole d’un collectif de victimes de Bétharram.Les députés veulent aussi lancer une mission parlementaire transpartisane chargée de propositions pour “rendre imprescriptibles certaines infractions commises sur les mineurs”.Une recommandation “particulièrement” soutenue par la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), dans un communiqué. Elle a salué aussi, entre autres, une proposition visant à “procéder à un contrôle de l’honorabilité” du personnel et des bénévoles, et appelé le gouvernement à “se saisir rapidement de ces préconisations”.Les députés demandent aussi plus de contrôles dans tous les établissements, surtout dans le privé, et notamment dans les internats. La ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a indiqué qu’elle “prenait acte” du rapport et allait examiner “s’il y a lieu d’adapter le plan +Brisons le silence+”, lancé en mars pour lutter contre les violences en milieu scolaire.”Je serai vigilante à ce que les recommandations qui aillent dans l’intérêt de l’enfant soient traduites en actes”, a indiqué à l’AFP la Haute commissaire à l’enfance, Sarah El-Haïry.

La présence d’un pesticide interdit en France sur un site BASF confirmée lors d’une inspection

Un insecticide interdit en France a été retrouvé sur le site du géant allemand de la chimie BASF à Genay, près de Lyon, lors d’une inspection initiée après l’intrusion de militants écologistes dans l’usine, a indiqué mercredi la préfecture du Rhône.”L’inspection proposera très prochainement à la Préfète du Rhône les suites administratives à cette inspection”, ajoutent les services de l’Etat.Le collectif de militants écologistes des “Faucheuses et faucheurs volontaires d’OGM” avait affirmé avoir découvert le 23 juin dans les locaux de BASF “un stock du pesticide Fastac, interdit en France, ainsi que sa substance active, l’alpha-cyperméthrine, interdite dans toute l’Union Européenne”.BASF avait assuré agir “toujours en conformité avec les réglementations européennes et nationales ainsi qu’avec les lois sur l’exportation”, notamment dans son site de Genay.Le ministère de la Transition écologique avait demandé une inspection du site pour vérifier les affirmations des écologistes. Le contrôle a été réalisé le 30 juin par l’inspection des installations classées de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). “Cette inspection a permis de confirmer la production et la présence de stocks de produit phyto-pharmaceutique +Fastac+ contenant de l’alpha-cyperméthrine, destiné à l’export, ce qui est interdit par la loi EGALIM”, indique la préfecture du Rhône.Selon le ministère, cette loi interdit depuis 2022 “la production, le stockage et la circulation en France” de ce produit. Mais la fabrication ou l’importation de l’alpha-cyperméthrine seule “à des fins non phytosanitaires (par exemple biocides ou produits vétérinaires), reste possible, sous réserve du respect des réglementations applicables”.

La présence d’un pesticide interdit en France sur un site BASF confirmée lors d’une inspection

Un insecticide interdit en France a été retrouvé sur le site du géant allemand de la chimie BASF à Genay, près de Lyon, lors d’une inspection initiée après l’intrusion de militants écologistes dans l’usine, a indiqué mercredi la préfecture du Rhône.”L’inspection proposera très prochainement à la Préfète du Rhône les suites administratives à cette inspection”, ajoutent les services de l’Etat.Le collectif de militants écologistes des “Faucheuses et faucheurs volontaires d’OGM” avait affirmé avoir découvert le 23 juin dans les locaux de BASF “un stock du pesticide Fastac, interdit en France, ainsi que sa substance active, l’alpha-cyperméthrine, interdite dans toute l’Union Européenne”.BASF avait assuré agir “toujours en conformité avec les réglementations européennes et nationales ainsi qu’avec les lois sur l’exportation”, notamment dans son site de Genay.Le ministère de la Transition écologique avait demandé une inspection du site pour vérifier les affirmations des écologistes. Le contrôle a été réalisé le 30 juin par l’inspection des installations classées de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). “Cette inspection a permis de confirmer la production et la présence de stocks de produit phyto-pharmaceutique +Fastac+ contenant de l’alpha-cyperméthrine, destiné à l’export, ce qui est interdit par la loi EGALIM”, indique la préfecture du Rhône.Selon le ministère, cette loi interdit depuis 2022 “la production, le stockage et la circulation en France” de ce produit. Mais la fabrication ou l’importation de l’alpha-cyperméthrine seule “à des fins non phytosanitaires (par exemple biocides ou produits vétérinaires), reste possible, sous réserve du respect des réglementations applicables”.

A Rome, les fouilles archéologiques débutent dès l’aube pour éviter la canicule

Dans un chantier archéologique du Forum romain écrasé de chaleur, Giulio Varricchio, maçon, consulte son téléphone et surveille le niveau de risque pour la santé des travailleurs.Si le site “Worklimate”, mis en place par le gouvernement, affiche un risque “élevé” sur la capitale italienne, lui et ses collègues pourront quitter le chantier à midi et demi, explique cet ouvrier de 54 ans.Alors qu’une vague de chaleur touche actuellement le sud de l’Europe, quinze régions sur les vingt que compte l’Italie, dont le Latium, celle de Rome, ont imposé l’interruption du travail en extérieur entre 12h30 et 16h00 si les risques pour la santé dépassent un certain seuil, notamment dans les chantiers et les entreprises agricoles.Au total, trois millions de salariés sont potentiellement concernés, d’après le quotidien La Stampa.Mercredi, le site plaçait Rome dans la liste des villes où les chantiers devaient fermer quand le soleil atteint son zénith, colorant de rouge vif une grande partie de la carte de la région.Le chantier où travaille M. Varricchio est destiné à faire réémerger une partie du Forum de la Paix, construit sous l’empereur Vespasien, à environ six mètres de profondeur par rapport à la route adjacente.”Le grand problème c’est l’humidité, on ne respire pas”, explique M. Varricchio, “et en travaillant dans les fouilles archéologiques, en dessous du niveau du sol, c’est encore plus difficile”.Depuis l’entrée en vigueur de l’ordonnance régionale, les journées de travail débutent plus tôt, dès 5h30 du matin, sur ce chantier de fouilles, parsemé de rares points d’ombre improvisés et tout s’arrête à 12H3O, en fonction du niveau de risque.- “Organisme en souffrance” -Attaquer à l’aube n’apporte qu’un répit relatif dans la canicule de ces derniers jours, où dès le matin les températures dépassent les 30°C.Plusieurs grandes villes ont été placées en alerte rouge par les autorités, ce qui veut dire que la chaleur comporte des dangers même pour les individus en bonne santé.Elena Civitelli, archéologue dans ce chantier au pieds du marché de Trajan, ne se souvient pas “avoir autant souffert dès les premières heures du matin” en vingt ans d’expérience.”Dès 06h00, on n’a aucune fraîcheur”, dit-elle à l’AFP et “ici les ouvriers travaillent beaucoup à la main: à la pioche, à la brouette et à la pelle, donc heureusement qu’on termine à 12h30 parce que travailler l’après midi ne serait pas possible”.Autour des ruines, les touristes cherchent l’ombre, entassés au pied des arbres et le long des murs pour échapper au soleil, interpellés par les serveurs des restaurants voisins, qui malgré la chaleur, restent au milieu des trottoirs pour attirer les clients.”Ca te tue. (…) Ce matin déjà à 08h00, je transpirais beaucoup”, explique Emanuele, 38 ans, qui se réveille entre 02h00 et 03h00 du matin pour aller livrer des fruits et des légumes dans les restaurants de la capitale: “Tu sens tout ton organisme en souffrance”.La chaleur tue au sens propre et est cause d’accidents du travail. Lundi, le gérant d’une entreprise de construction est mort vers midi sur un chantier, pris de malaise.Les effets de la canicule se conjuguent à l’insuffisance de mesures pour prendre en compte la sécurité au travail en Italie, où 797 personnes ont perdu la vie des suites d’un accident professionnel en 2024, d’après un décompte officiel.Un ouvrier, qui a préféré rester anonyme, a confié à l’AFP mercredi que l’ordonnance de la région est loin d’être toujours respectée dans les chantiers romains. “Il suffit de marcher dans la ville, et tu les verras toujours travailler.” 

L’Ukraine surprise par l’arrêt de certaines livraisons d’armes américaines

L’Ukraine a appelé mercredi les Etats-Unis à maintenir un soutien militaire “constant” après l’annonce surprise de l’arrêt de livraison de certaines armes à Kiev, un coup dur au moment où la Russie intensifie ses frappes en l’absence d’avancée diplomatique pour régler le conflit.Donald Trump s’est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des avancées concrètes. Mardi, de façon inattendue, son administration a annoncé avoir cessé de livrer certaines armes à Kiev, officiellement en raison de l’inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions américains.”Cette décision a été prise pour mettre les intérêts de l’Amérique en premier”, s’est justifié la Maison Blanche.Les Etats-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022. Ses armes, munitions et équipements – en plus de son renseignement – ont permis aux forces ukrainiennes de contenir l’armée russe, qui occupe toutefois près de 20% du territoire ukrainien.Le ministère ukrainien de la Défense a réagi en indiquant ne pas avoir été “notifié officiellement” par Washington de sa décision, et il a appelé son allié américain à maintenir un soutien “constant” et “clarifier” au plus vite sa position.Peu avant, la diplomatie ukrainienne avait convoqué dans la matinée le chargé d’affaires américain, John Ginkel, pour lui rappeler que “tout retard ou délai dans le soutien aux capacités de défense de l’Ukraine ne ferait qu’encourager l’agresseur à poursuivre la guerre et la terreur”.- “Livrée à Poutine” -D’après Politico et d’autres médias américains, l’arrêt des livraisons à Kiev concerne notamment les systèmes de défense aérienne Patriot, l’artillerie de précision et les missiles Hellfire.Or, Volodymyr Zelensky appelait justement ces dernières semaines Donald Trump à lui vendre des systèmes Patriot (en plus de ceux déjà fournis) pour pouvoir contrer plus efficacement les attaques russes quotidiennes de missiles et de drones.Il s’en était une nouvelle fois ouvert à son homologue américain lors de leur dernière entrevue en marge du sommet de l’Otan à La Haye, le 25 juin, mais celui-ci s’était montré évasif sur le sujet, estimant que Washington “en a également besoin”.Du côté des forces ukrainiennes, l’annonce américaine a été accueillie avec une certaine appréhension. Face à l’armée russe mieux équipée et plus nombreuse, “nous aurons du mal sans les munitions américaines”, a reconnu une source militaire.Même ton chez les habitants interrogés par l’AFP à Kiev: “C’est bien sûr une déception”, regrette Igor Stambol, un historien de 36 ans.Pour Andriï Novitski, un ouvrier de 53 ans, “on pouvait s’y attendre”, dit-il, avant d’ajouter, dépité: “L’Ukraine est livrée à Poutine”.”Ne pas nous soutenir, c’est se ranger du côté du mal, et ce n’est pas acceptable”, abonde, énervée, Evguénia Prissiajnaïa, chargée de communication.- Le Kremlin satisfait -De son côté, le Kremlin, sans surprise, s’est félicité de cette situation, estimant que cela rapprochait Moscou et Kiev de la fin du conflit, qui a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts des deux côtés, civils et militaires compris.”Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale” (nom officiel en Russie de l’invasion de l’Ukraine, ndlr), a affirmé le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Pour Shashank Joshi, expert à l’Institut RUSI à Londres, la décision américaine rend à l’inverse “de moins en moins probable que la Russie se donne la peine de négocier sérieusement”.Un rapport publié en mai par le think tank du CSIS (Center for Strategic and International Studies) alertait de son côté sur “la capacité”, notamment “à long terme”, de l’Ukraine “à lutter contre la Russie” en cas d’arrêt de l’aide américaine, un soutien que les Européens “ne peuvent remplacer”.Russes et Ukrainiens ont mené le 16 mai puis le 2 juin deux cycles de pourparlers en Turquie, les premiers en face-à-face sur l’issue du conflit depuis le printemps 2022. Ces discussions n’ont pas abouti à une percée majeure, tant les positions restent irréconciliables. Un troisième tour de négociations n’a d’ailleurs toujours pas été annoncé.

L’Ukraine surprise par l’arrêt de certaines livraisons d’armes américaines

L’Ukraine a appelé mercredi les Etats-Unis à maintenir un soutien militaire “constant” après l’annonce surprise de l’arrêt de livraison de certaines armes à Kiev, un coup dur au moment où la Russie intensifie ses frappes en l’absence d’avancée diplomatique pour régler le conflit.Donald Trump s’est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des avancées concrètes. Mardi, de façon inattendue, son administration a annoncé avoir cessé de livrer certaines armes à Kiev, officiellement en raison de l’inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions américains.”Cette décision a été prise pour mettre les intérêts de l’Amérique en premier”, s’est justifié la Maison Blanche.Les Etats-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022. Ses armes, munitions et équipements – en plus de son renseignement – ont permis aux forces ukrainiennes de contenir l’armée russe, qui occupe toutefois près de 20% du territoire ukrainien.Le ministère ukrainien de la Défense a réagi en indiquant ne pas avoir été “notifié officiellement” par Washington de sa décision, et il a appelé son allié américain à maintenir un soutien “constant” et “clarifier” au plus vite sa position.Peu avant, la diplomatie ukrainienne avait convoqué dans la matinée le chargé d’affaires américain, John Ginkel, pour lui rappeler que “tout retard ou délai dans le soutien aux capacités de défense de l’Ukraine ne ferait qu’encourager l’agresseur à poursuivre la guerre et la terreur”.- “Livrée à Poutine” -D’après Politico et d’autres médias américains, l’arrêt des livraisons à Kiev concerne notamment les systèmes de défense aérienne Patriot, l’artillerie de précision et les missiles Hellfire.Or, Volodymyr Zelensky appelait justement ces dernières semaines Donald Trump à lui vendre des systèmes Patriot (en plus de ceux déjà fournis) pour pouvoir contrer plus efficacement les attaques russes quotidiennes de missiles et de drones.Il s’en était une nouvelle fois ouvert à son homologue américain lors de leur dernière entrevue en marge du sommet de l’Otan à La Haye, le 25 juin, mais celui-ci s’était montré évasif sur le sujet, estimant que Washington “en a également besoin”.Du côté des forces ukrainiennes, l’annonce américaine a été accueillie avec une certaine appréhension. Face à l’armée russe mieux équipée et plus nombreuse, “nous aurons du mal sans les munitions américaines”, a reconnu une source militaire.Même ton chez les habitants interrogés par l’AFP à Kiev: “C’est bien sûr une déception”, regrette Igor Stambol, un historien de 36 ans.Pour Andriï Novitski, un ouvrier de 53 ans, “on pouvait s’y attendre”, dit-il, avant d’ajouter, dépité: “L’Ukraine est livrée à Poutine”.”Ne pas nous soutenir, c’est se ranger du côté du mal, et ce n’est pas acceptable”, abonde, énervée, Evguénia Prissiajnaïa, chargée de communication.- Le Kremlin satisfait -De son côté, le Kremlin, sans surprise, s’est félicité de cette situation, estimant que cela rapprochait Moscou et Kiev de la fin du conflit, qui a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts des deux côtés, civils et militaires compris.”Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale” (nom officiel en Russie de l’invasion de l’Ukraine, ndlr), a affirmé le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Pour Shashank Joshi, expert à l’Institut RUSI à Londres, la décision américaine rend à l’inverse “de moins en moins probable que la Russie se donne la peine de négocier sérieusement”.Un rapport publié en mai par le think tank du CSIS (Center for Strategic and International Studies) alertait de son côté sur “la capacité”, notamment “à long terme”, de l’Ukraine “à lutter contre la Russie” en cas d’arrêt de l’aide américaine, un soutien que les Européens “ne peuvent remplacer”.Russes et Ukrainiens ont mené le 16 mai puis le 2 juin deux cycles de pourparlers en Turquie, les premiers en face-à-face sur l’issue du conflit depuis le printemps 2022. Ces discussions n’ont pas abouti à une percée majeure, tant les positions restent irréconciliables. Un troisième tour de négociations n’a d’ailleurs toujours pas été annoncé.

England captain Stokes makes Jaiswal breakthrough in second Test

England captain Ben Stokes again proved his worth as a Test-match partnership-breaker at Edgbaston on Wednesday by denying India dangerman Yashasvi Jaiswal his second hundred of the series.India were 182-3 at tea on the first day of the second Test after Jaiswal had fallen for 87, with the tourists looking to level the five-match series at 1-1 after last week’s five-wicket loss at Headingley. India captain Shubman Gill and Rishabh Pant, who between them scored three of the team’s five hundreds at Headingley — something no other losing side had achieved in more than 60,000 games of first-class cricket — were 42 and 14 not out respectively. Jaiswal was closing in on a century after another dazzling display of stroke-play when the left-handed opener cut flat-footedly at a short and wide ball from all-rounder Stokes, bowling from around the wicket, only to edge a poor delivery straight to wicketkeeper Jamie Smith.It was a tame end and meant Jaiswal was unable to match his excellent 101 at Headingley — a game England won as they made light of chasing 371 for victory.The 23-year-old’s exit also saw the end of a third wicket partnership of 66 with India captain Shubman Gill that had taken the tourists to 161-3.New batsman Pant, fresh from becoming just the second wicketkeeper in Test history to score hundreds in both innings of a match with 134 and 118 in Leeds, waited a relatively restrained 23 balls until he scored his first boundary Wednesday — a six over midwicket against off-spinner Shoaib Bashir.  Earlier Stokes, as he had done at Headingley, opted to field after winning the toss, with England having achieved their all-time record fourth innings victory chase of 378 at Edgbaston, against India three years ago. KL Rahul, fresh from a second-innings hundred at Headingley, rarely looked comfortable Wednesday as he took 26 balls to score two in an innings that ended when he played on to Chris Woakes, on his Warwickshire home ground.Brydon Carse kept things tight at the other end as India were held to 37-1 off 13 overs in the first hour of play.But there was a release of pressure when he was replaced by Tongue.Jaiswal went to his fifty with consecutive boundaries off Tongue, a hook followed by a rasping cut. It took him a mere 59 balls to reach the landmark, with 40 of his runs coming in fours.But shortly before lunch, Karun Nair (31) was undone by a lifting ball from the admirable Carse that lobbed gently to second slip.The most eye-catching of the three changes made by India saw Jasprit Bumrah rested after it was announced before the series he would only feature in three of the five Tests in order to protect his fitness following a back injury.The third Test at Lord’s starts just four days after the scheduled end of the game in Birmingham. Akash Deep was given the unenviable task of replacing Bumrah, the world’s number one-ranked Test bowler.India have yet to win a Test at Edgbaston following seven defeats and a draw at the Birmingham ground.They are also bidding for just a fourth series win in England following triumphs in 1971, 1986 and 2007.    

La Malaisie sévit contre les importations de déchets plastiques

La Malaisie a annoncé mercredi l’introduction d’une législation stricte visant à réduire les importations massives de déchets plastiques, une mesure supplémentaire pour ce pays en développement d’Asie du sud-est qui s’efforce de réduire sa pollution. Kuala Lumpur est “engagé à favoriser un environnement commercial légitime, responsable et respectueux de l’environnement afin de soutenir (…) des objectifs sociaux-économiques durables”, a affirmé le ministère de l’Investissement, du Commerce et de l’Industrie du pays.  Pour autant, la Malaisie “n’hésitera pas à agir fermement contre tout individu ou entreprise qui tenterait de contourner les contrôles sur les importations de déchets ou de s’engager dans des activités illicites d’importations de déchets”, a prévenu le ministère après l’entrée en vigueur des nouvelles lois mardi. En 2023, le pays a importé plus de 450.000 tonnes métriques de ces déchets – suffisamment pour remplir environ 162 piscines de taille olympique -, selon la plateforme de données en ligne Statista. La Malaisie a déclaré être disposée à délivrer des “certificats d’approbation” pour l’importation légale de déchets plastiques “à condition que les importateurs remplissent toutes les conditions prévues par la législation malaisienne et que les exportateurs appartiennent à ou soient originaires de pays qui ont signé et ratifié la convention de Bâle”.La plupart des déchets plastiques viennent des Etats-Unis, suivis par l’Allemagne et l’Espagne, selon Statista. Mais les Etats-Unis, comme le Timor oriental, Haïti ou le Soudan du Sud, ne font pas partie de la convention de Bâle, un traité des Nations Unies conclu en 1989 qui réglemente les mouvements de déchets dangereux. Depuis 2018, l’Asie du sud-est est inondée de déchets plastiques venant d’économies plus développées telles que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, notamment après que la Chine – qui possédait auparavant une industrie de recyclage massive – a stoppé la plupart des importations de déchets plastiques.De nombreuses entreprises de recyclage chinoises se sont installées en Malaisie, ce qui a entraîné l’acheminement d’énormes quantités de plastique sans autorisation.Dans le cadre d’efforts continus pour lutter contre le déversement de déchets plastiques et électroniques, la police malaisienne a saisi 106 conteneurs de déchets électroniques dangereux l’année dernière et a démantelé un réseau d’importation illégale de déchets.

La Malaisie sévit contre les importations de déchets plastiques

La Malaisie a annoncé mercredi l’introduction d’une législation stricte visant à réduire les importations massives de déchets plastiques, une mesure supplémentaire pour ce pays en développement d’Asie du sud-est qui s’efforce de réduire sa pollution. Kuala Lumpur est “engagé à favoriser un environnement commercial légitime, responsable et respectueux de l’environnement afin de soutenir (…) des objectifs sociaux-économiques durables”, a affirmé le ministère de l’Investissement, du Commerce et de l’Industrie du pays.  Pour autant, la Malaisie “n’hésitera pas à agir fermement contre tout individu ou entreprise qui tenterait de contourner les contrôles sur les importations de déchets ou de s’engager dans des activités illicites d’importations de déchets”, a prévenu le ministère après l’entrée en vigueur des nouvelles lois mardi. En 2023, le pays a importé plus de 450.000 tonnes métriques de ces déchets – suffisamment pour remplir environ 162 piscines de taille olympique -, selon la plateforme de données en ligne Statista. La Malaisie a déclaré être disposée à délivrer des “certificats d’approbation” pour l’importation légale de déchets plastiques “à condition que les importateurs remplissent toutes les conditions prévues par la législation malaisienne et que les exportateurs appartiennent à ou soient originaires de pays qui ont signé et ratifié la convention de Bâle”.La plupart des déchets plastiques viennent des Etats-Unis, suivis par l’Allemagne et l’Espagne, selon Statista. Mais les Etats-Unis, comme le Timor oriental, Haïti ou le Soudan du Sud, ne font pas partie de la convention de Bâle, un traité des Nations Unies conclu en 1989 qui réglemente les mouvements de déchets dangereux. Depuis 2018, l’Asie du sud-est est inondée de déchets plastiques venant d’économies plus développées telles que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, notamment après que la Chine – qui possédait auparavant une industrie de recyclage massive – a stoppé la plupart des importations de déchets plastiques.De nombreuses entreprises de recyclage chinoises se sont installées en Malaisie, ce qui a entraîné l’acheminement d’énormes quantités de plastique sans autorisation.Dans le cadre d’efforts continus pour lutter contre le déversement de déchets plastiques et électroniques, la police malaisienne a saisi 106 conteneurs de déchets électroniques dangereux l’année dernière et a démantelé un réseau d’importation illégale de déchets.