Le journaliste Benjamin Duhamel rejoint la matinale de France Inter

En parallèle de son poste à BFMTV, le journaliste politique Benjamin Duhamel va mener une interview chaque matin à partir de la rentrée sur France Inter, sur le créneau jusqu’alors occupé par Sonia Devillers, a annoncé lundi la radio.Le journaliste de 30 ans “prendra les commandes de l’interview de 7H50 du lundi au jeudi au sein du 7/10, première matinale de France présentée par Nicolas Demorand et Léa Salamé”, a indiqué la station dans un communiqué.Sur cette case qui va devenir cruciale avec à l’horizon de l’élection présidentielle de 2027, “il recevra chaque matin celles et ceux qui font l’événement et l’actualité du jour”.Benjamin Duhamel a débuté sa carrière à RTL, puis est passé à LCI avant de rejoindre BFMTV en 2019. Il va continuer d’animer sur la chaîne l’émission “Tout le monde veut savoir”, du lundi au jeudi à 18H50, mais va arrêter “C’est pas tous les jours dimanche”.Il est “un interviewer incisif, précis, qui a le sens de l’actualité et une culture politique très fine”, a vanté Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, cité dans le communiqué. Il est le fils de Patrice Duhamel, ancien directeur général de France Télévisions, et de Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique et temporairement directrice de la rédaction nationale de France Télévisions. De son côté, Sonia Devillers va être chargée de l’interview de 9H05, qui sera tournée vers la société.Elle a mené durant deux ans des entretiens devenus très politiques à 7H50, dans la matinale radio la plus écoutée de France, avec près de 4,9 millions d’auditeurs quotidiennement.

Nucléaire: le négociateur iranien rencontre lundi le président de l’AIEA

Le chef de la diplomatie et négociateur nucléaire iranien rencontrera lundi au Caire le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a annoncé le ministère égyptien des Affaires étrangères.Une réunion tripartite se tiendra entre le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, son homologue égyptien, Badr Abdelatty, et le chef de l’AIEA, Rafael Grossi.Elle intervient au lendemain de la publication d’un rapport de l’agence des Nations unies montrant que l’Iran a intensifié sa production d’uranium enrichi à 60%, soit un niveau proche des 90% nécessaires à la fabrication d’armes atomiques.Durant sa visite, M. Araghchi rencontrera également le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, selon l’agence de presse nationale iranienne Tasnim.L’Iran ripostera si les pays européens “exploitent” à des fins politiques le rapport de l’AIEA, a mis en garde dimanche Téhéran.Ce rapport a été divulgué alors que Washington et Téhéran mènent des discussions depuis plusieurs semaines pour tenter de trouver un nouvel accord. Samedi, l’Iran a dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman et a affirmé qu’il y répondra de manière appropriée.La proposition américaine faite à l’Iran est “acceptable” et dans le “meilleur intérêt” de Téhéran selon la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.Lundi, Téhéran a exhorté les Etats-Unis à fournir des “garanties” sur la levée des sanctions qui étranglent l’économie du pays, en vue d’un éventuel accord sur le nucléaire.”Nous voulons des garanties que les sanctions soient bien levées”, a déclaré le porte-parole de la diplomatie Iranienne Esmaïl Baghaï. “Jusqu’à présent, la partie américaine n’a pas voulu clarifier cette question”, a-t-il ajouté.La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres d’un accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015, et dont les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.L’AIEA tiendra du 9 au 13 juin à Vienne (Autriche) un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l’Iran.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.

Parcoursup: l’heure du verdict approche pour les lycéens de terminale

“Ça me stresse beaucoup plus que le bac”. Pour Gabriel, 17 ans, comme pour tous les élèves de terminale, c’est le moment tant attendu: les premiers résultats de la plateforme d’inscription post-bac Parcoursup tombent lundi soir pour les lycéens.”J’attends de voir où je vais être accepté”, poursuit ce lycéen d’Auxerre. Il a fait quatre voeux en licence de sciences politiques, et cinq en licence de cinéma à Paris, et n’a pas encore vraiment choisi entre ces deux voies différentes.”Je ne sais pas si c’est Parcoursup qui va décider à ma place”, poursuit-il même si les pouvoirs publics s’évertuent à rappeler que ce n’est pas l’algorithme de la plateforme qui sélectionne mais les responsables pédagogiques des formations visées.Parcoursup n’est “qu’une étape” qu’il faut “dédramatiser”, a déclaré lundi sur franceinfo le ministre chargé de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste, ajoutant que la question cruciale est celle de l’orientation, sur laquelle le gouvernement fera des annonces “dans quelques jours”.Pour les candidats, les premières réponses tomberont officiellement à 19H00.Cette année, les lycéens avaient jusqu’à mi-mars pour inscrire leurs voeux sur la plateforme, puis jusqu’au 2 avril pour compléter leur dossier et confirmer leurs vÅ“ux.Après deux mois et demi d’attente, Elsa, 18 ans, lycéenne à Strasbourg, n’a fait que trois choix sur Parcoursup et espère être prise en licence intensive de sciences sociales. “Je serai très déçue si je ne suis pas acceptée”, dit-elle. “Je suis dans le flou, parce qu’avec Parcoursup, j’ai l’impression qu’on sait pas trop trop à quoi s’attendre”, ajoute-t-elle.Parcoursup, qui a succédé en 2018 à APB, a recueilli cette année les voeux de 980.000 candidats dans l’enseignement supérieur, contre 945.500 l’an dernier.Parmi eux, les plus nombreux sont des lycéens: ils sont 650.000, contre 183.000 étudiants souhaitant changer de voie.Plusieurs réponses sont possibles pour chaque formation: être accepté (“oui”), être accepté sous condition (“oui si”, pour des filières universitaires qui demandent à l’étudiant de suivre un parcours d’accompagnement pédagogique ou personnalisé), être sur liste d’attente ou encore être refusé (uniquement pour les filières sélectives).Comme chaque année, dans les premières heures, il sera possible seulement de consulter les résultats. C’est plus tard dans la soirée que les candidats pourront commencer à répondre aux propositions.- “faire un choix” -La phase principale d’admission durera jusqu’au au 10 juillet, période pendant laquelle les candidats continueront de recevoir des réponses. Les candidats sont souvent sur des listes d’attente, qui peuvent évoluer vite: il faut donc consulter régulièrement Parcoursup. “Ce qui me fait peur, c’est d’être accepté le 2 juin dans plusieurs licences de cinéma, mais pas encore en sciences politiques, et de devoir déjà faire un choix”, explique Gabriel.Cette année, pour accélérer la procédure, il sera demandé aux candidats ayant des voeux en attente de classer par ordre de préférence ceux qu’ils souhaitent conserver entre le 6 et le 10 juin.Du 11 juin au 11 septembre, de nouveaux vÅ“ux seront possibles dans les formations qui disposent encore de places.Chaque matin, jusqu’au 10 juillet, les dossiers des candidats seront mis à jour en fonction de l’évolution des listes d’attente. Ils seront alertés par mail et SMS, ainsi que leurs parents, dès qu’ils recevront une ou plusieurs propositions d’admission, auxquelles ils doivent répondre avant une date limite.Tout ce processus reste conditionné à l’obtention du bac, dont les résultats seront communiqués le 4 juillet.Parallèlement à leurs démarches pour Parcoursup, les lycéens passeront la philo le 16 juin puis les épreuves de spécialité entre le 17 et le 19 juin et le Grand oral du 23 juin au 2 juillet.Face au stress généré par Parcoursup, un site de mise en situation est proposé par le ministère de l’Enseignement supérieur pour aider les candidats.Un numéro vert est aussi disponible pour répondre aux questions: 0.800.400.070. L’an dernier, 94% des lycéens inscrits sur Parcoursup ont reçu au moins une proposition d’admission, selon le ministère.Pour les étudiants titulaires d’un diplôme bac+3 qui ont postulé sur la plateforme Mon master, c’est aussi l’heure du verdict ce lundi: ils ont commencé à recevoir à 9H00 les premières réponses à leurs candidatures pour des masters.

Parcoursup: l’heure du verdict approche pour les lycéens de terminale

“Ça me stresse beaucoup plus que le bac”. Pour Gabriel, 17 ans, comme pour tous les élèves de terminale, c’est le moment tant attendu: les premiers résultats de la plateforme d’inscription post-bac Parcoursup tombent lundi soir pour les lycéens.”J’attends de voir où je vais être accepté”, poursuit ce lycéen d’Auxerre. Il a fait quatre voeux en licence de sciences politiques, et cinq en licence de cinéma à Paris, et n’a pas encore vraiment choisi entre ces deux voies différentes.”Je ne sais pas si c’est Parcoursup qui va décider à ma place”, poursuit-il même si les pouvoirs publics s’évertuent à rappeler que ce n’est pas l’algorithme de la plateforme qui sélectionne mais les responsables pédagogiques des formations visées.Parcoursup n’est “qu’une étape” qu’il faut “dédramatiser”, a déclaré lundi sur franceinfo le ministre chargé de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste, ajoutant que la question cruciale est celle de l’orientation, sur laquelle le gouvernement fera des annonces “dans quelques jours”.Pour les candidats, les premières réponses tomberont officiellement à 19H00.Cette année, les lycéens avaient jusqu’à mi-mars pour inscrire leurs voeux sur la plateforme, puis jusqu’au 2 avril pour compléter leur dossier et confirmer leurs vÅ“ux.Après deux mois et demi d’attente, Elsa, 18 ans, lycéenne à Strasbourg, n’a fait que trois choix sur Parcoursup et espère être prise en licence intensive de sciences sociales. “Je serai très déçue si je ne suis pas acceptée”, dit-elle. “Je suis dans le flou, parce qu’avec Parcoursup, j’ai l’impression qu’on sait pas trop trop à quoi s’attendre”, ajoute-t-elle.Parcoursup, qui a succédé en 2018 à APB, a recueilli cette année les voeux de 980.000 candidats dans l’enseignement supérieur, contre 945.500 l’an dernier.Parmi eux, les plus nombreux sont des lycéens: ils sont 650.000, contre 183.000 étudiants souhaitant changer de voie.Plusieurs réponses sont possibles pour chaque formation: être accepté (“oui”), être accepté sous condition (“oui si”, pour des filières universitaires qui demandent à l’étudiant de suivre un parcours d’accompagnement pédagogique ou personnalisé), être sur liste d’attente ou encore être refusé (uniquement pour les filières sélectives).Comme chaque année, dans les premières heures, il sera possible seulement de consulter les résultats. C’est plus tard dans la soirée que les candidats pourront commencer à répondre aux propositions.- “faire un choix” -La phase principale d’admission durera jusqu’au au 10 juillet, période pendant laquelle les candidats continueront de recevoir des réponses. Les candidats sont souvent sur des listes d’attente, qui peuvent évoluer vite: il faut donc consulter régulièrement Parcoursup. “Ce qui me fait peur, c’est d’être accepté le 2 juin dans plusieurs licences de cinéma, mais pas encore en sciences politiques, et de devoir déjà faire un choix”, explique Gabriel.Cette année, pour accélérer la procédure, il sera demandé aux candidats ayant des voeux en attente de classer par ordre de préférence ceux qu’ils souhaitent conserver entre le 6 et le 10 juin.Du 11 juin au 11 septembre, de nouveaux vÅ“ux seront possibles dans les formations qui disposent encore de places.Chaque matin, jusqu’au 10 juillet, les dossiers des candidats seront mis à jour en fonction de l’évolution des listes d’attente. Ils seront alertés par mail et SMS, ainsi que leurs parents, dès qu’ils recevront une ou plusieurs propositions d’admission, auxquelles ils doivent répondre avant une date limite.Tout ce processus reste conditionné à l’obtention du bac, dont les résultats seront communiqués le 4 juillet.Parallèlement à leurs démarches pour Parcoursup, les lycéens passeront la philo le 16 juin puis les épreuves de spécialité entre le 17 et le 19 juin et le Grand oral du 23 juin au 2 juillet.Face au stress généré par Parcoursup, un site de mise en situation est proposé par le ministère de l’Enseignement supérieur pour aider les candidats.Un numéro vert est aussi disponible pour répondre aux questions: 0.800.400.070. L’an dernier, 94% des lycéens inscrits sur Parcoursup ont reçu au moins une proposition d’admission, selon le ministère.Pour les étudiants titulaires d’un diplôme bac+3 qui ont postulé sur la plateforme Mon master, c’est aussi l’heure du verdict ce lundi: ils ont commencé à recevoir à 9H00 les premières réponses à leurs candidatures pour des masters.

La Bourse de Paris en retrait après un regain des tensions commerciales avec les Etats-Unis

La Bourse de Paris est en repli lundi face aux tensions géopolitiques et commerciales entre les Etats-Unis et leurs partenaires commerciaux et avant de nombreux rendez-vous macroéconomiques, dont la réunion de politique monétaire de la BCE jeudi.L’indice vedette CAC 40 cédait 0,78% vers 09H50, soit 60,15 points pour s’établir à 7.691,74 points. Vendredi, pour sa dernière séance du mois de mai, le CAC 40 avait lâché 0,36% s’établissant à 7.751,89 points à la clôture. Sur le mois, il a toutefois progressé de 2,08%.”Les tensions commerciales s’intensifient à nouveau. Non seulement Donald Trump semble indifférent aux questions qui se multiplient quant à la légitimité de ses droits de douane, mais il a également accusé la Chine de violer la trêve commerciale qu’ils ont signée à Genève au début du mois”, commente Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.Vendredi, le locataire de la Maison Blanche a aussi annoncé que les droits de douane sur l’acier et l’aluminium passeraient de 25% à 50% dès mercredi.”Dans l’ensemble, la semaine s’ouvre sur un climat de prudence, avec une hausse du prix de l’or”, souligne Ipek Ozkardeskaya. L’once d’or s’affichait en forte hausse de 2,01% à 3,355 dollar. Le dollar reculait quant à lui de 0,67% à 1,1423 dollar pour un euro.L’agence de notation S&P n’a pas modifié vendredi la note de la dette de la France, évaluée à AA- et assortie depuis février d’une perspective négative, ce qui signifie qu’elle pourrait être rétrogradée.Sur le marché obligataire lundi, le rendement des emprunts d’Etat français à échéance 10 ans grimpait à 3,22%, contre 3,16% à la clôture vendredi.Son équivalent allemand, qui fait référence en Europe, était à 2,55% contre 2,50%.Par ailleurs, “cette semaine sera riche en publications économiques. En Europe, l’accent sera mis sur les chiffres de l’inflation, puis sur la réunion de la BCE, où une baisse de 0,25 point de pourcentage des taux directeurs est fortement anticipée. Côté américain, le marché de l’emploi livrera ses indicateurs, qui pourraient influencer les prochaines décisions de la banque centrale américaine (Fed)”, résument les analystes de Natixis.Sanofi, une acquisition à plus de 9 mds USDLe géant pharmaceutique français Sanofi a annoncé lundi acquérir la biotech Blueprint, une société spécialisée dans la mastocytose systémique, une maladie immunologique rare. Pour cette acquisition, Sanofi versera 129 dollars par action, soit une valeur d’environ 9,1 milliards de dollars. Le titre reculait de 0,98% à 86,66 euros.Grosse commande pour Airbus La compagnie indienne IndiGo a annoncé dimanche à New Delhi avoir signé pour 30 Airbus A350-900, portant à 60 appareils sa commande de gros porteurs auprès de l’avionneur européen afin d’étendre son réseau international. Le prix de la transaction n’a pas été précisé, mais au dernier tarif catalogue d’Airbus, plus actualisé depuis 2018, il atteindrait 9,5 milliards de dollars.L’avionneur européen reculait toutefois de 0,69% à 160,95 euros.Atos dans le radar de l’Etat françaisL’Etat français a fait une offre ferme pour l’acquisition d’activités stratégiques d’Atos (-2,99% à 37,45 euros), valorisées 410 millions d’euros et qui comprennent notamment des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, a indiqué lundi le groupe informatique dans un communiqué.

Irak: enquête sur des grandes quantités de poissons morts dans un marais

Des quantités importantes de poissons morts ont été retrouvées dans un marais du sud de l’Irak, poussant les autorités locales à promettre une inspection lundi pour déterminer les causes du phénomène, recensé dans le pays à plusieurs reprises ces dernières années.La mort des poissons pourrait être due à une pénurie d’oxygène dans l’eau ou le recours par des pêcheurs à des “poisons” pour doper leurs prises, ont indiqué à l’AFP responsables locaux et militants.Des images de l’AFP montrent des poissons argentés flottant sur les eaux du marais d’Ibn Najm, près de Najaf. Parfois des buffles se rafraichissent au beau milieu des poissons morts.”Nous avons reçu plusieurs plaintes de citoyens (…) nous avons formé une équipe d’inspection technique” qui doit se rendre lundi sur place “pour déterminer les causes” de l’incident, selon Jamal Abd Zeid, responsable de la Direction environnementale à Najaf.Parmi les “hypothèses” envisagées, il penche surtout pour “le manque d’eau”, sans exclure le recours à “la pêche électrique” voire “le recours à certains poisons” par des pêcheurs.Frappé de plein fouet par le changement climatique, l’Irak enchaîne des épisodes de sécheresse depuis au moins cinq ans.Le manque de précipitations et les températures en hausse sont mis en avant, tout comme les barrages construits en amont par les voisins turc et iranien, qui ont entraîné une chute drastique du débit des fleuves sur le territoire irakien.Dans un pays ravagé par des décennies de conflits et aux politiques publiques défaillantes, s’y ajoute l’absence d’une stricte application des lois.Militant environnementaliste, Jassim al-Assadi évoque lui aussi plusieurs hypothèses. “Il faut des analyses en laboratoire pour déterminer les causes exactes”, dit-il.Outre “le manque d’oxygène” causé par un faible débit d’eau, “la chaleur, une évaporation élevée et peu de vent”, il pourrait aussi s’agir d’une contamination par les eaux chargées de “pesticides agricoles” ou d’engrais qui se déversent dans les marais.Lors de précédents incidents, “dans la plupart des cas” il s’agissait “d’un recours à des poisons pour la pêche, afin d’augmenter” les rendements, souligne-t-il, auprès de l’AFP.”C’est dangereux pour la santé publique et la chaîne alimentaire”, avertit-il. “Utiliser du poison aujourd’hui, puis dans un mois ou deux, et continuer ainsi, ça va être cumulatif”, note-t-il.

Sanofi accélère en immunologie avec l’acquisition de la biotech américaine Blueprint Medicines

Le géant pharmaceutique français Sanofi se renforce dans les maladies immunologiques rares avec l’acquisition de la biotech américaine Blueprint Medicines, une opération qui s’inscrit dans sa stratégie actuelle visant à devenir un leader mondial en immunologie.Pour cette acquisition d’envergure annoncée lundi, Sanofi, qui fait régulièrement son marché aux Etats-Unis, versera 129 dollars par action, soit une valeur d’environ 9,1 milliards de dollars (plus de 7,9 milliards d’euros). “Sous réserve de la réalisation” de plusieurs étapes de développement clinique et de réglementation, la valorisation totale pourra grimper à 9,5 milliards de dollars (8,3 milliards d’euros), selon le groupe français. Cette annonce intervient quelques jours après que le groupe pharmaceutique a annoncé l’échec de l’une des deux études de phase 3 – dernière étape avant une éventuelle commercialisation – concernant son traitement expérimental, l’itépekimag, contre la bronchite du fumeur (BPCO).”Cette acquisition de Blueprint Medicine renforce significativement notre position dans les maladies rares, notamment la mastocytose systémique”, a résumé le directeur financier François Roger au cours d’une conférence téléphonique.Le portefeuille acquis via Blueprint comprend principalement la molécule avapritinib, le seul médicament approuvé pour traiter la mastocytose systémique avancée et indolente aux États-Unis où il est commercialisé sous le nom d’Ayvakit.Le médicament est approuvé dans l’Union européenne sous le nom d’Ayvakyt pour le traitement des adultes atteints de mastocytose systémique indolente, la forme la plus fréquente de la maladie et qui progresse lentement.La mastocytose systémique est une maladie rare du système immunitaire où les cellules mastocytes, qui jouent un rôle clé dans la défense de l’organisme, s’accumulent de manière anormale dans plusieurs organes du corps.On les trouve surtout dans les zones comme la peau, les poumons ou le tube digestif.- “Acquisitions pertinentes” -Cette opération permettra en outre à Sanofi d’ajouter deux autres médicaments en développement à son portefeuille, l’un en stade avancé et l’autre en phase précoce.”L’objectif n’est pas de faire des acquisitions pour le simple plaisir d’en faire, mais de nous assurer de trouver des acquisitions pertinentes d’un point de vue stratégique, scientifique, avec des actifs différenciés et qui offrent un rendement adéquat à nos actionnaires”, a souligné le directeur financier François Roger.”Au cours des dix dernières années, Sanofi a investi 40 milliards d’euros en fusions-acquisitions et en développement commercial”, a-t-il détaillé.”Nous avons perdu seulement 10%, soit 4 milliards d’euros, ce qui n’est pas énorme en réalité, et presque entièrement dans le domaine de l’oncologie” et “les décisions récemment prises concernant l’oncologie et les 36 milliards restants ont généré beaucoup de valeur”, a-t-il complété.En 2019, Sanofi a pris un virage en recentrant ses activités de recherche et développement sur l’immunologie et les maladies rares, une réorientation qui s’est traduite par un désengagement progressif de la recherche en oncologie.Le rachat de Blueprint “n’aura pas d’impact significatif sur les orientations financières de Sanofi pour 2025″, indique le groupe français.”Cette transaction représente un redéploiement efficace des capitaux, avec une augmentation immédiate de notre marge brute et des impacts positifs attendus sur le résultat opérationnel et le bénéfice par action après 2026″, a ajouté M. Roger.Sanofi avait fait son entrée dans les maladies rares en achetant la biotech américaine biotech Genzyme en 2011 pour environ 20 milliards de dollars.Après Genzyme, il a acquis Bioverativ en 2018 qui lui a ouvert les portes du marché des traitements de l’hémophilie ou encore Principia Biopharma dans les maladies auto-immunes.”Si l’on considère la valeur de cette acquisition (Principia Biopharma), elle a probablement été multipliée par trois ou quatre aujourd’hui, et probablement encore plus à l’avenir”, a cité en exemple le directeur financier.

Dior: Jonathan Anderson directeur artistique des collections femme et homme, une première

Après des mois de spéculations, le créateur Jonathan Anderson a été nommé lundi directeur artistique des collections Femme de Dior, en remplacement de Maria Grazia Chiuri, et devient le premier styliste à créer les deux lignes de la maison phare de LVMH.”Jonathan Anderson est l’un des plus grands talents créatifs de sa génération. Son incomparable signature artistique sera un atout essentiel pour écrire le prochain chapitre de l’histoire de la Maison Dior”, s’est réjoui Bernard Arnault, PDG de LVMH, cité dans un communiqué.Le créateur, qui a évoqué dans le même texte l'”immense honneur” que représente pour lui cette nomination, était arrivé mi-avril à la tête de Dior Homme en remplacement de Kim Jones et présentera sa première collection pour cette ligne le 27 juin lors de la prochaine Fashion Week masculine de Paris.Sa première collection femme sera présentée lors de la Fashion Week de Paris printemps-été 2026 en octobre, a affirmé par la suite la griffe à l’AFP.Sa première collection haute couture sera elle présentée en janvier, a précisé lundi dans un entretien au Figaro Delphine Arnault, patronne de Christian Dior Couture. Le styliste nord-irlandais avait quitté mi-mars Loewe, également propriété de LVMH, marque espagnole classique à qui il a donné un coup de fouet pendant les onze années à sa tête, au point d’en faire l’une des préférées des célébrités. A 40 ans, il est considéré comme l’un des enfants prodiges de la mode. Pendant des années, les défilés de Loewe ont été le point de rencontre des stars du 7e art, de Timothée Chamalet à Pedro Almodóvar en passant par Tilda Swinton. Plusieurs d’entre elles ont été les ambassadrices de la marque.- Vaste mercato -Formé à la London School of Fashion, Jonathan Anderson a débuté dans le département marketing de Prada, puis a créé sa propre marque en 2008, JW Anderson. Chez Loewe, il s’est forgé une réputation de créateur aux coupes impeccables, avec une utilisation généreuse de matériaux nobles, comme le cuir et le métal.A la tête des collections Femme de Dior, il succède à Maria Grazia Chiuri, qui a quitté son poste jeudi après l’avoir occupé pendant neuf ans.Depuis des mois, le nom de ce quadragénaire revenait en boucle pour prendre les rênes de Dior.”Ce serait d’une certaine façon une sorte de nouveau chapitre, avec peut-être l’idée de tisser des liens et d’avoir une plus grande cohérence entre un discours homme et un discours femme, et donc d’avoir quelque chose d’impactant pour les consommateurs”, décryptait avant cette annonce pour l’AFP Serge Carreira, professeur affilié à Sciences Po Paris et spécialiste de l’industrie du luxe. Et ce, alors que LVMH, comme tout l’ensemble du secteur du luxe, traverse un ralentissement de sa croissance. “Jonathan aura à sa charge dix collections par an, c’est beaucoup, mais au vu de sa créativité et de son expérience, je pense qu’il aurait été une erreur de ne pas tout lui confier. La maison a besoin d’une direction artistique cohérente dans ses produits”, a estimé auprès du Figaro Delphine Arnault. Après la nomination du Franco-Belge Matthieu Blazy chez Chanel en décembre, qui présentera sa première collection en octobre, celle de Jonathan Anderson chez Dior est sans aucun doute le plus gros événement du vaste mercato qui agite la mode ces derniers mois. Du haut de leurs 40 ans, ces deux hommes discrets sont désormais à la tête des plus grandes maisons de couture françaises. Si, dans les deux cas, leur réputation les précède, Jonathan Anderson est toutefois plus connu et reconnu que son confrère.La “fashionsphère” s’intéressera également cet été de très près aux premiers pas de Demna chez Gucci. Débauché de Balenciaga, le créateur géorgien doit rejoindre début juillet la griffe italienne.La valse des directeurs artistiques devrait par ailleurs se poursuivre, Kim Jones et son compatriote John Galliano n’ayant toujours pas trouvé de point de chute après leur départ respectif du groupe LVMH et de Maison Margiela, tout comme le Français Hedi Slimane après son départ de Celine. 

Dior: Jonathan Anderson directeur artistique des collections femme et homme, une première

Après des mois de spéculations, le créateur Jonathan Anderson a été nommé lundi directeur artistique des collections Femme de Dior, en remplacement de Maria Grazia Chiuri, et devient le premier styliste à créer les deux lignes de la maison phare de LVMH.”Jonathan Anderson est l’un des plus grands talents créatifs de sa génération. Son incomparable signature artistique sera un atout essentiel pour écrire le prochain chapitre de l’histoire de la Maison Dior”, s’est réjoui Bernard Arnault, PDG de LVMH, cité dans un communiqué.Le créateur, qui a évoqué dans le même texte l'”immense honneur” que représente pour lui cette nomination, était arrivé mi-avril à la tête de Dior Homme en remplacement de Kim Jones et présentera sa première collection pour cette ligne le 27 juin lors de la prochaine Fashion Week masculine de Paris.Sa première collection femme sera présentée lors de la Fashion Week de Paris printemps-été 2026 en octobre, a affirmé par la suite la griffe à l’AFP.Sa première collection haute couture sera elle présentée en janvier, a précisé lundi dans un entretien au Figaro Delphine Arnault, patronne de Christian Dior Couture. Le styliste nord-irlandais avait quitté mi-mars Loewe, également propriété de LVMH, marque espagnole classique à qui il a donné un coup de fouet pendant les onze années à sa tête, au point d’en faire l’une des préférées des célébrités. A 40 ans, il est considéré comme l’un des enfants prodiges de la mode. Pendant des années, les défilés de Loewe ont été le point de rencontre des stars du 7e art, de Timothée Chamalet à Pedro Almodóvar en passant par Tilda Swinton. Plusieurs d’entre elles ont été les ambassadrices de la marque.- Vaste mercato -Formé à la London School of Fashion, Jonathan Anderson a débuté dans le département marketing de Prada, puis a créé sa propre marque en 2008, JW Anderson. Chez Loewe, il s’est forgé une réputation de créateur aux coupes impeccables, avec une utilisation généreuse de matériaux nobles, comme le cuir et le métal.A la tête des collections Femme de Dior, il succède à Maria Grazia Chiuri, qui a quitté son poste jeudi après l’avoir occupé pendant neuf ans.Depuis des mois, le nom de ce quadragénaire revenait en boucle pour prendre les rênes de Dior.”Ce serait d’une certaine façon une sorte de nouveau chapitre, avec peut-être l’idée de tisser des liens et d’avoir une plus grande cohérence entre un discours homme et un discours femme, et donc d’avoir quelque chose d’impactant pour les consommateurs”, décryptait avant cette annonce pour l’AFP Serge Carreira, professeur affilié à Sciences Po Paris et spécialiste de l’industrie du luxe. Et ce, alors que LVMH, comme tout l’ensemble du secteur du luxe, traverse un ralentissement de sa croissance. “Jonathan aura à sa charge dix collections par an, c’est beaucoup, mais au vu de sa créativité et de son expérience, je pense qu’il aurait été une erreur de ne pas tout lui confier. La maison a besoin d’une direction artistique cohérente dans ses produits”, a estimé auprès du Figaro Delphine Arnault. Après la nomination du Franco-Belge Matthieu Blazy chez Chanel en décembre, qui présentera sa première collection en octobre, celle de Jonathan Anderson chez Dior est sans aucun doute le plus gros événement du vaste mercato qui agite la mode ces derniers mois. Du haut de leurs 40 ans, ces deux hommes discrets sont désormais à la tête des plus grandes maisons de couture françaises. Si, dans les deux cas, leur réputation les précède, Jonathan Anderson est toutefois plus connu et reconnu que son confrère.La “fashionsphère” s’intéressera également cet été de très près aux premiers pas de Demna chez Gucci. Débauché de Balenciaga, le créateur géorgien doit rejoindre début juillet la griffe italienne.La valse des directeurs artistiques devrait par ailleurs se poursuivre, Kim Jones et son compatriote John Galliano n’ayant toujours pas trouvé de point de chute après leur départ respectif du groupe LVMH et de Maison Margiela, tout comme le Français Hedi Slimane après son départ de Celine. 

Nouveaux pourparlers directs à Istanbul entre Russes et Ukrainiens

Des délégations russe et ukrainienne se retrouvent lundi à Istanbul pour de nouveaux pourparlers directs, au lendemain de l’attaque de drones lancée par Kiev contre des aérodromes militaires en Russie, la plus importante depuis le début du conflit.Moscou et Kiev avaient déjà engagé de premières discussions directes le 16 mai dans la métropole turque, mais le rendez-vous avait été peu fructueux, les deux pays ne s’engageant que sur un échange de prisonniers à grande échelle.La réunion entre Russes et Ukrainiens, sous la médiation notamment du ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, doit débuter lundi à 13H00 (10H00 GMT), au palais Ciragan.Elle intervient au lendemain d’un vaste assaut ukrainien de drones contre quatre aérodromes militaires russes qui a touché plusieurs dizaines d’avions, dont des bombardiers stratégiques, y compris en Sibérie très loin du front, selon les services de sécurité ukrainiens (SBU). Lundi matin, l’armée russe a annoncé avoir abattu dans la nuit 162 drones ukrainiens, Kiev affirmant de son côté que Moscou avait lancé 80 drones contre son territoire. La délégation de négociateurs russe est arrivée dimanche soir à Istanbul, selon les médias russes d’Etat, tandis que l’équipe ukrainienne est sur place depuis lundi matin.  Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s’est entretenu dimanche au téléphone avec son homologue américain Marco Rubio au sujet de ces pourparlers, selon le ministère russe des Affaires étrangères cité par l’agence Tass.La Russie avait annoncé qu’elle présenterait un “mémorandum” de ses conditions pour un accord de paix, qu’elle a refusé de transmettre à l’avance à l’Ukraine comme Kiev le réclamait. – Garanties de sécurité -Les deux parties sont très loin d’un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.Les priorités de l’Ukraine sont “un cessez-le-feu complet et inconditionnel”, et le “retour des prisonniers” et des enfants ukrainiens que Kiev accuse Moscou d’avoir enlevés, a déclaré dimanche sur les réseaux sociaux le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.M. Zelensky souhaite également une rencontre directe avec son homologue russe Vladimir Poutine. Perspective que le Kremlin a plusieurs fois repoussée.Moscou refuse le “cessez-le-feu inconditionnel” demandé par Kiev et les Occidentaux et insiste pour régler ce qu’elle nomme les “causes profondes” du conflit, en référence à une série de demandes maximalistes.La Russie exige notamment que l’Ukraine renonce définitivement à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui exige en retour un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire.L’Ukraine veut aussi des garanties de sécurité concrètes, appuyées par les Occidentaux, comme la protection de l’Otan ou la présence de troupes occidentales sur le terrain, ce que la Russie exclut.La guerre, qui dure depuis plus de trois ans, a fait au moins des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans les deux camps.- La guerre continue -Le principal négociateur russe à Istanbul sera Vladimir Medinski, un conseiller idéologique de M. Poutine qui a mené les négociations avortées de 2022,  qui a rédigé des manuels scolaires justifiant l’invasion et remis en question le droit à l’existence de l’Ukraine.La délégation ukrainienne sera, elle, dirigée par le ministre de la Défense Roustem Oumerov, considéré comme un fin négociateur mais dont le ministère reste empêtré dans des scandales.Des “conseillers diplomatiques” d’Allemagne, de France et de Grande-Bretagne seront “sur le terrain (…) en étroite coordination avec l’équipe de négociation ukrainienne”, a déclaré dimanche à Berlin un porte-parole du gouvernement allemand. L’Ukraine a annoncé dimanche avoir touché une quarantaine d’avions militaires russes, et revendiqué des dégâts à hauteur de 7 milliards de dollars, en frappant à des milliers de kilomètres du front.Cette opération d’ampleur a été menée via des drones introduits clandestinement en Russie, puis lancés sur des bases militaires.Ses conséquences sur les capacités militaires russes sont difficiles à prédire, mais sa portée symbolique est importante dans le contexte des négociations.Sur le terrain en revanche, Kiev est à la peine, les troupes de Moscou ayant progressé ces derniers jours, notamment dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est).