F1: à Abou Dhabi, Lando Norris joue les stratèges pour décrocher son premier titre
Sous pression, Lando Norris a joué les stratèges et assuré dimanche la 3e place au Grand Prix d’Abou Dhabi pour décrocher son premier titre de champion du monde de Formule 1, malgré la victoire de Max Verstappen lors de la dernière course de la saison.Sur le circuit de Yas Marina plongé dans la nuit, le Britannique de chez McLaren devient à 26 ans le 35e pilote à inscrire son nom au palmarès de la F1 depuis 1950. Il devance Verstappen pour deux petits points seulement à l’issue du dernier acte d’une saison sous tension.A l’extinction des feux, ils étaient encore trois à pouvoir prétendre à la couronne mondiale – Norris, Verstappen (Red Bull) et Oscar Piastri (McLaren) – du jamais-vu depuis 2010.Norris, qui tenait la corde grâce à ses 12 points d’avance au championnat, n’a certes pas gagné mais sa troisième place à l’issue du GP suffisait pour s’emparer du Graal face à “Mad Max”, quadruple champion du monde en titre à qui il succède au tableau d’honneur.Oscar Piastri, qui devait surtout compter sur d’éventuels déboires de ses rivaux pour remporter la couronne, a terminé deuxième.L’Australien a mené le championnat durant plus de la moitié de la saison avant de rétrograder tandis que Verstappen, qui a compté jusqu’à 104 points de retard à la fin de l’été, a réussi un come back magnifique durant l’automne.”Comme on l’a déjà vu à maintes reprises, tout peut arriver”, a lancé Norris dimanche soir. Verstappen et Piastri “ne m’ont certainement pas facilité la tâche cette année, mais je suis heureux”, a-t-il poursuivi, avant de savourer en larmes ses premiers instants de champion dans les bras de ses proches.- Première pour McLaren depuis 2008 -Avec ce titre, Norris devient le premier pilote McLaren sacré depuis Lewis Hamilton en 2008 et met fin à quinze années de domination ininterrompue de Mercedes et Red Bull au palmarès des champions du monde.Sous les milliers de lumières qui entourent le circuit de Yas Marina, il n’avait qu’une seule mission pour s’assurer la couronne mondiale: celle de terminer sur le podium, qu’importe le résultat de ses deux rivaux.Qualifiés aux trois premières places, les prétendants au titre se sont tous élancés correctement dimanche pour conserver leurs positions, mais Piastri a rapidement dépassé Norris après quelques virages pour prendre la deuxième place, alors qu’il était chaussé de pneus plus durs – et donc plus lents que ceux de son équipier et de Verstappen.La stratégie avait été mûrement réfléchie dans le clan papaye afin d’attaquer la Red Bull du leader. “C’était une option stratégique que Lando soutenait. Mais nous avons été surpris que Max puisse rouler aussi longtemps et rapidement avec des pneus médiums!”, a décrypté le team principal de McLaren, Andrea Stella.Si Verstappen a déroulé sa partition sans accrocs depuis la pole position, ne cédant provisoirement la première place qu’au jeu des arrêts aux stands, l’ogre néerlandais devait absolument voir Norris terminer hors du podium pour espérer conserver sa couronne mondiale.Il savait donc que le titre allait surtout se jouer derrière lui.Relégué à la troisième place, Norris a été menacé par la Ferrari de Charles Leclerc dans les premières boucles mais a ensuite assuré l’essentiel jusqu’au drapeau à damiers.”Absolument pas déçu”, Verstappen a souligné être “fier” de son équipe. “Nous n’abandonnons jamais !”, a-t-il encore lancé à sa radio.- Saison blanche pour Hamilton -Devant un parterre de stars, dont les memnbres du groupe Metallica ou la star italienne du tennis Jannik Sinner, le Monégasque Charles Leclerc – déjà assuré de terminer cinquième au général – a échoué au pied du podium, devant le Britannique George Russell (Mercedes).Sur le fastueux tracé émirati, tout restait en revanche à jouer pour la sixième place au championnat entre leurs coéquipiers Lewis Hamilton (Ferrari) et Andrea Kimi Antonelli (Mercedes), puisque les deux pilotes ne comptaient que deux points d’écart. L’avantage a finalement tourné en faveur du vétéran, huitième, loin devant son jeune rival italien de 19 ans, 15e.Mais, à 40 ans, le septuple champion du monde termine la saison 2025 sans podium, une première depuis ses débuts en 2007.Chez les Français, Esteban Ocon (Haas) a franchi la ligne d’arrivée à la septième place, très loin devant Isack Hadjar (Racing Bulls), attendu chez Red Bull l’an prochain aux côtés de Verstappen et seulement 17e.Chez Alpine, qui disputait son ultime Grand Prix avec un moteur Renault, pas de miracle: ses deux pilotes Pierre Gasly et Franco Colapinto ont terminé derniers.
Ligue 1: Nice continue de couler, la crise n’est pas terminée
La crise n’est pas terminée à Nice, qui continue de s’enfoncer sportivement après une septième défaite consécutive, cette fois-ci face à Angers (0-1), dimanche, lors de la 15e journée de Ligue 1, dans une Allianz Riviera peu garnie et hostile.Après une semaine vécue sous tension à la suite des incidents survenus dimanche soir lorsque certains supporters niçois ont pris à partie les joueurs, de retour de Lorient après leur défaite (3-1), la fracture interne reste béante à l’OGC Nice.Durant la nuit, en ville, au centre d’entraînement, aux alentours du stade, sur le stade même, des centaines d’affiches singeant les publicités du cirque Pinder, avec un clown vêtu d’une veste rouge et noire pointant du doigt le passant, ont été collées.”Cirque OGC Nice: le plus célèbre cirque d’Europe enfin de retour!”, pouvait-on y lire, copiant à la perfection l’original, avec le lien vers un site internet fictif “lecirqueogcnice.com”.Le désamour entre le public et son équipe était ainsi clairement matérialisé. Dans une Allianz Riviera à moitié creuse, avec moins de 8.000 spectateurs (au lieu des 17.630 annoncés), les joueurs ont été sifflés à l’annonce, très rapide, de leurs noms lors de la présentation des équipes, ainsi que lors de leur entrée sur le terrain. Tous les Niçois évoluaient avec un maillot floqué du nom de Jérémie Boga ou de Terem Moffi, les deux joueurs en arrêt de travail et qui ont porté plainte contre X, après les incidents de dimanche soir. Et, en début de rencontre, chaque fois qu’un d’entre eux touchait un ballon, il était sifflé. Le début de match a donc été compliqué pour Melvin Bard et ses partenaires. Après une minute et trente second de jeu, l’avant-centre angevin Sidiki Cherif, a même faussé compagnie à Antoine Mendy et a failli reprendre victorieusement le centre de Yasin Belkhdim (2e).Sofiane Diop, qui aurait pu marquer s’il avait cadré sa reprise (3e) et qui a été le premier Aiglon applaudi (15e), n’a pas suffi à éviter les Olé pour l’équipe adverse (13e).- Louchet exclu et symbole -Nice a manqué de consistance pour renverser la tendance actuelle. A l’image de Juma Bah qui a souffert le martyr face à Cherif, Yehvann Diouf évitant à son équipe d’être menée sur la reprise de Mohamed Sbai (29).Mais les hommes de Haise ont progressivement perdu le fil, dépassés dans tous les duels. Bah, encore lui, a relancé sur Belkhdim à l’entrée de sa surface. Et cette fois, l’action collective angevine au sortir d’un une-deux entre Arkus et Mouton, a permis à Belkhdim d’ouvrir logiquement la marque (0-1, 33e). A la pause, Bah a cédé sa place au jeune attaquant camerounais Bernard Nguene. Mais la fébrilité est restée azuréenne.Violent au lieu d’être combatif, Tom Louchet a été exclu pour une faute sur Jacques Ekomié (52e). Ali Abdi a ensuite donné une balle de but à ce même Ekomié, obligeant Diouf à une parade (56e).L’entrée en jeu du revenant Tanguy Ndombélé a sonné la révolte des Rouge et Noir. L’ex-international a trouvé Ikak Jansson, parfaitement placé, qui a buté sur Hervé Koffi (78e). Puis, il a frappé fort. Mais le gardien angevin est resté solide pour détourner (80e). Haise s’en est arraché les cheveux. Présents en tribune, Florian Maurice, directeur sportif aux traits tirés, Fabrice Bocquet, PDG du club, et Jean-Claude Blanc, PDG d’Ineos Sport, ont devant eux un chantier énorme pour “recoller les morceaux” (Bocquet), d’une équipe en perdition et d’un club en lambeaux.Youssouf Ndayishimiye et Moïse Bombito, encore blessés pour de longues semaines, le savent aussi. Ils ont réuni les leurs au milieu du terrain en fin de match et sous les huées du public. Comme pour tenter de retrouver une unité perdue…
UN calls on Taliban to lift ban on Afghan women in its offices
The United Nations called on the Taliban authorities on Sunday to lift its ban on Afghan women working in its offices, saying the restriction puts “life-saving services” at risk.Since the Taliban regained power in 2021, Afghan women have been barred from doing most jobs, visiting parks and beauty salons, and attending school beyond the age of 12.In September, the Taliban authorities began prohibiting women staff members from entering UN offices.”We call for the ban on Afghan women staff and contractors from entering United Nations premises to be reversed, and for their safe access to offices and the field,” Susan Ferguson, the special representative of the UN’s women’s agency in Afghanistan, said in a statement.”The longer these restrictions remain in place, the greater the risk to these life-saving services,” Ferguson said, adding that they violated the UN’s principles of human rights and equality.The statement did not say how many staff were affected, but UN sources indicated that several hundred women were facing the ban.Staff have been working remotely for the past three months, notably providing assistance to the victims of deadly earthquakes and to Afghan migrants deported from neighbouring Pakistan and Iran, Ferguson said.Describing their work as “indispensable”, she said: “Only through their presence can we reach women and girls safely and provide culturally appropriate assistance.”The Taliban authorities did not immediately respond to an AFP request for comment.In September, the UN’s refugee agency suspended cash aid to returned Afghan migrants, citing the impossibility of interviewing and collecting information on the more than 50 percent of returnees who were women.
Bénin: le gouvernement affirme avoir déjoué un coup d’État, une douzaine de militaires arrêtés
Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué un coup d’État, après l’irruption de militaires à la télévision disant avoir destitué le président Patrice Talon.Selon des sources militaires à l’AFP, une douzaine de soldats ont été arrêtés, dont les auteurs de la tentative de putsch, a précisé une source sécuritaire.M. Talon, en sécurité selon son entourage, doit passer la main en avril prochain lors d’un scrutin présidentiel, après deux mandats à la tête de ce petit pays côtier d’Afrique de l’Ouest à la croissance économique solide, mais miné par des violences jihadistes dans sa partie nord.Cette tentative de putsch intervient dans une Afrique de l’Ouest secouée par l’instabilité politique depuis le début de la décennie avec des coups d’État au Mali, au Burkina Faso, au Niger, en Guinée et plus récemment, fin novembre, en Guinée-Bissau.Dimanche après-midi, la zone autour du palais présidentiel de Cotonou restait bouclée par des soldats, certains sur des chars, a constaté un journaliste de l’AFP.A la mi-journée, des tirs ont été entendus dans la capitale économique, près de la plage, ont rapporté des riverains à l’AFP. Dans le reste de la ville, les habitants ont globalement vaqué à leurs occupations dimanche matin – la messe notamment -, certains s’agglutinant toutefois autour de smartphones pour commenter la tentative de putsch. Plus tôt dans la matinée, après des tirs entendus autour de la présidence, huit militaires, coiffés de bérets aux couleurs variées et armés de fusils d’assaut, se présentant comme le “Comité militaire pour la refondation” (CMR), avaient annoncé à la télévision publique avoir destitué le président Patrice Talon.Ils avaient proclamé le lieutenant-colonel Pascal Tigri “président du CMR” et justifié leur tentative de prise de pouvoir par la “dégradation continue de la situation sécuritaire au nord du Bénin”, la “négligence envers les soldats tombés au front et leurs familles laissées à leur sort”, ainsi que par “des promotions injustes au détriment des plus méritants”.Ils dénonçaient également une remise en cause “déguisée des libertés fondamentales” par le pouvoir et ont présenté des revendications sociales.Quelques heures plus tard, le ministre béninois de l’Intérieur, Alassane Seidou, est apparu à son tour à la télévision nationale pour assurer que le coup avait été déjoué. “Face à cette situation, les forces armées béninoises et leur hiérarchie, fidèles à leur serment, sont restées républicaines. Leur riposte a permis de garder le contrôle de la situation et de faire échec à la manœuvre”, a-t-il affirmé.L’entourage du président Talon avait de son côté rapidement indiqué à l’AFP qu’il était en sécurité et que l’armée reprenait le contrôle de la ville.Une source militaire a confirmé que la situation était “sous contrôle” et que les putschistes n’avaient pris “ni le domicile du chef de l’État”, ni “la présidence de la République.””C’est une question de temps pour que tout rentre dans l’ordre. Le nettoyage suit bien son cours”, a poursuivi cette source.- Condamnations de l’UA et de la Cedeao -L’Union africaine (UA) a condamné “fermement et sans équivoque” cette tentative de coup d’État, appelant “tous les acteurs impliqués à cesser immédiatement toutes actions illégales”.De son côté, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a également condamné “fermement” une “action anticonstitutionnelle qui constitue une subversion de la volonté du peuple béninois”, disant “soutenir le gouvernement et le peuple (béninois) par tous les moyens nécessaires, y compris le déploiement de la force régionale en attente”.L’histoire politique du Bénin a été jalonnée de plusieurs coups d’État ou tentatives.Patrice Talon, au pouvoir depuis 2016, doit arriver en 2026 au terme de son second mandat, le maximum autorisé par la Constitution. Son dauphin désigné, l’actuel ministre des Finances Romuald Wadagni, fait figure d’ultra-favori pour la présidentielle d’avril, le principal parti d’opposition ayant été écarté de la course.S’il est salué pour le développement économique du Bénin, Patrice Talon est régulièrement accusé par ses détracteurs d’avoir opéré un virage autoritaire dans un pays autrefois salué pour le dynamisme de sa démocratie.
Palestinian coach gets hope, advice from mum in Gaza tent
Coach Ehab Abu Jazar is guiding a national team that carries on its shoulders all the hopes and sorrows of Palestinian football, but it is his mother, forced by war to live in a Gaza tent, who is his main inspiration and motivation.The war that broke out following Hamas’s attack on Israel on October 7, 2023 put an end to Palestinian league matches, and left athletes in exile fearing for their loved ones in Gaza.But Abu Jazar’s mother refuses to let the conflict overshadow the sporting dreams of her son, to whom she feeds tactical advice from the rubble of the Palestinian territory by phone.”She talks to me about nothing but the team. She wants the focus to remain solely on the tournament,” the 45-year-old manager told AFP.”My mother asks me about the players, who will play as starters and who will be absent, about the tactics, the morale of the players and the circumstances surrounding them.”The coach’s mother Huda Mahmoud Abu Jazar, 62, is now displaced in Gaza’s Al-Mawasi camp, near Khan Yunis, living in a tent with her other son, his wife and their children.”My feelings are indescribable from the amount of happiness I feel for my son and his amazing team,” she told AFP.She beamed with pride about him and the Palestinian squad, saying her entire camp cheered when the team beat Qatar in an Arab Cup match last week.”You could hear ululations everywhere. They brought back a joy we had forgotten in Gaza,” she said.”He made us all proud. It is a great honour for us.”The manager, himself a former left-back, says he wants his players to convey the spirit of his mother and Gazans like her.”We always say that we are a small Palestinian family representing the larger family,” he said.”Undoubtedly, it puts pressure on us, but it’s positive pressure.”The Palestinian team are 96th in the FIFA rankings, and their hope of playing in their first World Cup vanished this summer.But the squad, most of whom have never set foot in Gaza, is within reach of the Arab Cup quarter-finals, keeping their message of resilience alive.Palestine play Syria in their final Arab Cup group match Sunday, where a draw would be enough to achieve an unprecedented feat for the team.He said progress would show the world that the Palestinians, if given the right conditions, can “excel in all fields”.- ‘Genes of resilience’ -Abu Jazar finished his playing career in 2017 before managing the Palestinian U-23 team and eventually taking the top job last year.After the war broke out, his family home was destroyed, displacing his mother in Gaza, like most of the territory’s population during the height of the conflict.He now feels pressure to deliver for them after witnessing from exile the horrors of the war, which came to a halt in October thanks to a fragile US-backed ceasefire.”At one point, it was a burden, especially at the beginning of the war,” he said.”We couldn’t comprehend what was happening. But we possess the genes of resilience.”If we surrender and give in to these matters, we as a people will vanish.”In her maternal advisory role, Abu Jazar’s mum is only contactable when she has power and signal.But she was able to send a message to the team before their match against Syria.”I send my words to my son and his team and pray for them every moment — may God guide their shots, and God willing, victory will be theirs today,” she said.Her and her family will find a way to watch the team’s match against Syria from her camp, praying for another victory.”From between the tents we will watch it on a TV screen. Everyone is waiting for the moment the match begins,” she said.Her determination is pushing Abu Jazar to give Gazans any respite from the reality of war.”My mother and siblings… struggle greatly to watch our matches on television. They think about how to manage the generator and buy fuel to run it and connect it to the TV,” he said.”This is what keeps us standing, and gives us the motivation to bring joy to our people.”All these circumstances push us to fight on the field until the last breath.”





