Algérie: verdict attendu en appel pour le journaliste français Christophe Gleizes

Un tribunal de Tizi Ouzou, dans l’est de l’Algérie, doit rendre mercredi une décision très attendue dans le procès en appel du journaliste sportif français Christophe Gleizes, détenu depuis sa condamnation fin juin à sept ans de prison pour “apologie du terrorisme”.L’audience d’appel a débuté vers 9H30 locales (8H30 GMT), selon un journaliste de l’AFP se trouvant à l’intérieur du tribunal, où sont présents les deux avocats du journaliste, ses parents, sa compagne ainsi qu’un ami. “Le verdict sera rendu le jour même” après les débats, a dit Me Amirouche Bakouri, avocat algérien du journaliste, interrogé par l’AFP avant l’audience.L’avocat français de Christophe Gleizes, Emmanuel Daoud, “a pu s’entretenir avec le journaliste” avant l’audience, selon Me Bakouri.Interrogé sur la radio française France Inter lundi, Me Daoud a dit espérer “une issue favorable”, à la faveur d’un “apaisement des relations entre la France et l’Algérie”.Même si “les deux affaires n’ont rien à voir”, l’avocat a interprété comme “un signal positif” la grâce et la libération par Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal le 12 novembre.M. Gleizes “n’a rien à faire en prison, il n’est coupable que d’avoir exercé son métier de journaliste sportif et d’aimer le football algérien”, a déclaré fin octobre Thibaut Bruttin, directeur général de l’ONG Reporters sans Frontières (RSF) qui le soutient depuis des mois.Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, s’était rendu en Algérie pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l’est d’Alger.- “Pas un activiste” -Selon RSF, il avait été arrêté le 28 mai 2024 à Tizi Ouzou et placé sous contrôle judiciaire, pour “être entré dans le pays avec un visa touristique, pour +apologie du terrorisme+ et +possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national+”.La justice lui reproche d’avoir été en contact avec un dirigeant de la JSK, qui était également l’un des responsables du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé terroriste par les autorités algériennes en 2021.Selon RSF, les premiers échanges entre les deux hommes “ont eu lieu bien avant cette catégorisation par les autorités algériennes” et “le seul échange survenu en 2024 visait à la préparation de son reportage” sur la JSK, “ce dont Christophe Gleizes ne s’est jamais caché”.Lors du procès en première instance en juin, “il y a eu une méconnaissance totale du métier de journaliste” donc “nous devons expliquer aux magistrats d’appel qu’un journaliste ne fait pas de politique”, “n’est pas un idéologue”, “pas un activiste”, a souligné Me Daoud sur France Inter.L’avocat a exprimé son respect pour la justice algérienne “indépendante et souveraine” et a récusé des accusations circulant en France selon lesquelles le journaliste serait “un otage”, soulignant que M. Gleizes a pu recevoir des visites, a eu accès à son dossier pénal et à ses avocats.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La Norvège remet les activités minières sous-marines à plus tard

La Norvège, qui avait fait des vagues en devenant le premier pays d’Europe à décider d’ouvrir ses fonds marins aux activités minières, va repousser de quatre ans l’attribution de premières licences d’exploration, un report dans lequel les défenseurs de l’environnement veulent voir un “coup de grâce”.Au terme d’un compromis dont les dernières briques se sont mises en place dans la nuit de mardi à mercredi, le gouvernement travailliste, minoritaire, a cédé à certains de ses alliés politiques en acceptant de ne “pas lancer le premier appel d’offres pour l’exploitation des minerais des fonds marins au cours de la présente législature” qui court jusqu’en 2029.”Cela devrait être le coup de grâce pour l’industrie minière des grands fonds en Norvège”, a réagi Haldis Tjeldflaat Helle chez Greenpeace. “Aucun gouvernement réellement engagé dans une gestion durable des océans ne peut soutenir l’exploitation minière des fonds marins”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.En 2024, le Parlement norvégien avait donné son feu vert à l’ouverture d’une partie des fonds marins de l’Arctique à la prospection minière.Ce vote semblait devoir faire du pays un des premiers États au monde à autoriser l’exploitation commerciale de ses ressources minérales sous-marines.Il avait provoqué de nombreuses protestations chez les scientifiques, les défenseurs de l’environnement mais aussi au Parlement européen favorable à un moratoire international.Tous s’inquiètent des effets de telles activités minières sur les écosystèmes dans les abysses, encore largement méconnus.De son côté, le gouvernement norvégien fait valoir l’importance de ne pas dépendre de pays comme la Chine, poids lourd du domaine, notamment pour l’approvisionnement en minéraux essentiels à la transition énergétique.Selon une évaluation officielle datant de 2023, les fonds marins norvégiens recéleraient notamment 38 millions de tonnes de cuivre et 45 millions de tonnes de zinc, ainsi que des volumes “significatifs” d’éléments de terres rares.Ces métaux entrent dans la composition des batteries, des éoliennes, des ordinateurs ou encore des téléphones portables.- Décision “très préjudiciable” -Le gouvernement comptait attribuer dès 2025 des licences de prospection, arguant qu’une exploration était nécessaire pour recueillir les connaissances qui font actuellement défaut.Mais il se heurte à l’opposition de plusieurs petits partis de gauche ou écologistes hostiles à l’extraction minière sous-marine et dont l’appui est indispensable pour former une majorité au Parlement.Afin de faire adopter leur projet de budget 2026 qui sera examiné vendredi, les travaillistes ont ainsi dû se résoudre à un nouveau report de la prospection minière sous-marine.Dans la nuit de mardi à mercredi, les deux derniers partenaires se sont ralliés à ce compromis, cimentant ainsi une majorité parlementaire. Ce report “constitue une victoire historique pour la nature, la science et la pression de l’opinion publique”, a salué WWF dans un communiqué.Les industriels norvégiens, qui rongeaient leur frein en attendant de pouvoir commencer la prospection, ont quant à eux regretté une décision “très préjudiciable”.”Les acteurs qui misaient sur les minerais des fonds marins pourraient être contraints de se tourner vers des projets internationaux dans l’attente de conditions politiques plus prévisibles” en Norvège, a réagi auprès de l’AFP Egil Tjåland, secrétaire général du Forum norvégien pour les minéraux marins. Directrice générale de la start-up Adept, Anette Broch Mathisen Tvedt a aussi jugé “préoccupant que de petits partis dictent l’avenir de la Norvège et mettent en jeu des industries stratégiquement importantes”.D’autres projets d’extraction minière sous-marine existent ailleurs dans le monde.Les îles Cook notamment, en coopération avec la Chine, ont attribué en 2022 des licences d’exploration à trois entreprises. Et la société canadienne The Metals Company veut exploiter les eaux internationales dans l’océan Pacifique, sans l’approbation de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), en s’appuyant sur une loi américaine réactivée par Donald Trump.

La Corée du Sud a dépassé la “crise” estime son président, un an après la loi martiale

Le président sud-coréen a estimé mercredi que son pays avait surmonté “une crise sans précédent” pour la démocratie, un an jour pour jour après la proclamation éphémère de la loi martiale par le président déchu Yoon Suk Yeol.Après cette première tentative d’imposer la loi martiale en plus de 40 ans, le pays reste polarisé et confronté à un ralentissement économique, à la menace persistante de la Corée du Nord et au vieillissement de sa population. Le président de centre-gauche Lee Jae Myung, qui a succédé à M. Yoon après sa destitution en avril, a déclaré que les Sud-Coréens avaient “surmonté une crise sans précédent pour la démocratie en temps de paix dans l’histoire mondiale”. S’adressant à la presse étrangère, il a vanté les avantages de la “K-democracy”, ou démocratie coréenne, parvenue à destituer M. Yoon. Il a toutefois admis que le pays restait profondément polarisé.M. Lee doit participer dans la journée à un rassemblement devant l’Assemblée nationale. La police de Séoul a déclaré à l’AFP attendre plus de 2.000 personnes lors de ce rassemblement, le premier à se dérouler près du Parlement sud-coréen depuis le 3 décembre 2024.Ce soir-là, dans une allocution surprise à la télévision, Yoon Suk Yeol avait sidéré les Sud-Coréens en proclamant la loi martiale, dépeignant un pays paralysé par l’opposition de gauche et infiltré par des forces communistes pro-nord-coréennes. Il avait envoyé l’armée s’emparer de l’Assemblée nationale, mais un nombre suffisant de députés avaient réussi à se faufiler dans l’hémicycle et à voter à l’unanimité l’abrogation de l’état d’exception, tandis que des milliers de manifestants se massaient spontanément devant le bâtiment pour crier leur indignation.”Le moment est venu de se lever à nouveau pour défendre la liberté, l’État de droit et la souveraineté nationale de la République de Corée (…) Ce pays vous appartient, à vous, le peuple”, a déclaré Yoon Suk Yeol depuis la prison où il est incarcéré dans l’attente de son procès pour insurrection, dans un communiqué envoyé par ses avocats.Les partisans du Parti du pouvoir au peuple (PPP), dont était issu l’ex-président, doivent se rassembler mercredi pour exiger que ses dirigeants restent fermes et ne présentent pas d’excuses pour cette débâcle, qui a divisé les membres du parti.Le chef du groupe parlementaire du PPP a déjà présenté ses excuses mercredi pour n’avoir pas empêché la proclamation de la loi martiale.Song Eon-seog a estimé que les députés devraient “ressentir un lourd sentiment de responsabilité pour n’avoir pas empêché la proclamation de la loi martiale qui a causé tant de souffrances à la population”. Mais le chef du parti, Jang Dong-hyuk, a maintenu que la formation conservatrice ne devait pas montrer de remords, écrivant sur les réseaux sociaux que la loi martiale avait servi à “contrer un acte de tyrannie parlementaire”.- Détenus – Une grande partie de la droite continue de “partager la position politique et les intérêts de Yoon Suk Yeol”, explique l’analyste Park Sang-byung à l’AFP. “Cela leur permet de conserver leur emprise sur le parti et de préserver leurs intérêts politiques futurs”, ajoute-t-il.Les déboires judiciaires de M. Yoon, en détention provisoire et visé par une multitude de procédures pénales, ont également contribué à renforcer son image de martyr auprès de l’extrême droite. Le procès du dirigeant déchu est toujours en cours, pour insurrection et d’autres infractions liées à sa déclaration de la loi martiale. Il risque la peine de mort.Son épouse est également incarcérée, poursuivie pour corruption, manipulation du marché boursier et pour avoir reçu des cadeaux de luxe d’une valeur supérieure à 50.000 dollars. C’est la première fois dans la tumultueuse histoire politique de la Corée du Sud qu’un ancien président et une ancienne première dame se retrouvent tous les deux en prison.Une vingtaine de proches de M. Yoon, dont l’ancien chef des renseignements nationaux et le ministre de l’Intérieur, sont également poursuivis pour insurrection. Toutes les audiences liées à la déclaration de la loi martiale devraient s’achever au plus tard en février 2026.

Most Asian markets rise as traders await key US data

Asian markets mostly rose Wednesday following a resumption of Wall Street’s rally, but gains were muted as investors await the last tranche of US data before next week’s Federal Reserve meeting.With a third successive interest rate cut already priced in, trading has softened ahead of key indicators this week that could still play a role in the central bank’s planning over the next year.Most in focus are the private jobs report from payrolls firm ADP, which is due later Wednesday, and Friday’s personal consumption expenditure (PCE) index, which is the Fed’s preferred gauge of inflation.Money markets have put the chances of a December 10 cut at around 90 percent, with another three forecast by the end of next year.The optimism has also been boosted by reports that President Donald Trump’s top economic adviser Kevin Hassett — a proponent of more reductions — is the frontrunner to take the helm at the Fed when Jerome Powell’s tenure ends in May.But while a number of bank decision-makers have thrown their hat in the ring for a reduction, observers said there appeared to still be some differences on the policy board about the need to target the soft labour market or stubbornly high inflation.And Andrew Brenner at NatAlliance Securities said this could lead to a “hawkish cut”.IG market analyst Fabien Yip wrote: “Friday’s core PCE index represents the final major inflation gauge before the Fed’s December policy meeting.”Any deviation could alter expectations regarding the Fed’s policy stance, particularly as the central bank weighs inflation persistence against a softening labour market.””The release of personal income and spending data alongside the PCE will provide additional perspective on consumer resilience,” Yip said.While calls for a rate cut have been driven by worries over the jobs outlook and signs the world’s top economy was slowing, the National Retail Federation provided some early festive cheer by releasing an upbeat appraisal of the “Black Friday” holiday shopping weekend.A record 202.9 million consumers shopped over the five-day stretch, topping estimates, the NRF said, adding that the reading “reflects a highly engaged consumer”.All three main indexes on Wall Street ended in the green, and most of Asia followed suit.Tokyo piled on more than one percent with Seoul, while Sydney, Singapore, Wellington, Taipei and Jakarta were also up.Hong Kong, Shanghai, Mumbai, Bangkok and Manila fell.London opened in the red, while Paris and Frankfurt rose.Bitcoin climbed back above $90,000, recovering from this week’s swoon that saw it lose almost 10 percent amid a risk-off start to the week for risk assets.However, sentiment in the crypto sector remains soft after the unit plunged last month to as low as $80,550, having hit a record above $126,250 in October.The Indian rupee weakened past 90 per dollar for the first time, extending declines through the year as New Delhi struggles to strike a trade deal with the United States.Dilip Parmar, an analyst at HDFC Securities, told AFP the rupee’s fall was “first and foremost” an “imbalance of demand and supply” with foreign fund outflows and trade deal uncertainties adding fuel to the fire.But another key factor, Parmar added, was a lack of “big and impactful” interventions from India’s central bank.Analysts believe the Reserve Bank of India has this year sporadically defended the rupee through aggressive dollar sales to support key levels, but also appears of late to be allowing greater currency flexibility.”Defending a specific level in the current macro backdrop would be costly and counterproductive,” Raj Gaikar, research analyst at SAMCO Securities, told AFP.”With inflation running well below earlier expectations, the policy priority has shifted toward supporting growth rather than expending reserves to hold an artificial line,” he said.- Key figures at around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.1 percent at 49,864.68 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.3 percent at 25,760.73 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,878.00 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,694.82 Dollar/yen: DOWN at 155.71 yen from 155.86 yen on TuesdayEuro/dollar: UP at $1.1643 from $1.1622 Pound/dollar: UP at $1.3242 from $1.3209Euro/pound: DOWN at 87.92 pence from 88.00 penceWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $58.95 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $62.74 per barrelNew York – Dow: UP 0.4 percent at 47,474.46 (close)

Most Asian markets rise as traders await key US data

Asian markets mostly rose Wednesday following a resumption of Wall Street’s rally, but gains were muted as investors await the last tranche of US data before next week’s Federal Reserve meeting.With a third successive interest rate cut already priced in, trading has softened ahead of key indicators this week that could still play a role in the central bank’s planning over the next year.Most in focus are the private jobs report from payrolls firm ADP, which is due later Wednesday, and Friday’s personal consumption expenditure (PCE) index, which is the Fed’s preferred gauge of inflation.Money markets have put the chances of a December 10 cut at around 90 percent, with another three forecast by the end of next year.The optimism has also been boosted by reports that President Donald Trump’s top economic adviser Kevin Hassett — a proponent of more reductions — is the frontrunner to take the helm at the Fed when Jerome Powell’s tenure ends in May.But while a number of bank decision-makers have thrown their hat in the ring for a reduction, observers said there appeared to still be some differences on the policy board about the need to target the soft labour market or stubbornly high inflation.And Andrew Brenner at NatAlliance Securities said this could lead to a “hawkish cut”.IG market analyst Fabien Yip wrote: “Friday’s core PCE index represents the final major inflation gauge before the Fed’s December policy meeting.”Any deviation could alter expectations regarding the Fed’s policy stance, particularly as the central bank weighs inflation persistence against a softening labour market.””The release of personal income and spending data alongside the PCE will provide additional perspective on consumer resilience,” Yip said.While calls for a rate cut have been driven by worries over the jobs outlook and signs the world’s top economy was slowing, the National Retail Federation provided some early festive cheer by releasing an upbeat appraisal of the “Black Friday” holiday shopping weekend.A record 202.9 million consumers shopped over the five-day stretch, topping estimates, the NRF said, adding that the reading “reflects a highly engaged consumer”.All three main indexes on Wall Street ended in the green, and most of Asia followed suit.Tokyo piled on more than one percent with Seoul, while Sydney, Singapore, Wellington, Taipei and Jakarta were also up.Hong Kong, Shanghai, Mumbai, Bangkok and Manila fell.London opened in the red, while Paris and Frankfurt rose.Bitcoin climbed back above $90,000, recovering from this week’s swoon that saw it lose almost 10 percent amid a risk-off start to the week for risk assets.However, sentiment in the crypto sector remains soft after the unit plunged last month to as low as $80,550, having hit a record above $126,250 in October.The Indian rupee weakened past 90 per dollar for the first time, extending declines through the year as New Delhi struggles to strike a trade deal with the United States.Dilip Parmar, an analyst at HDFC Securities, told AFP the rupee’s fall was “first and foremost” an “imbalance of demand and supply” with foreign fund outflows and trade deal uncertainties adding fuel to the fire.But another key factor, Parmar added, was a lack of “big and impactful” interventions from India’s central bank.Analysts believe the Reserve Bank of India has this year sporadically defended the rupee through aggressive dollar sales to support key levels, but also appears of late to be allowing greater currency flexibility.”Defending a specific level in the current macro backdrop would be costly and counterproductive,” Raj Gaikar, research analyst at SAMCO Securities, told AFP.”With inflation running well below earlier expectations, the policy priority has shifted toward supporting growth rather than expending reserves to hold an artificial line,” he said.- Key figures at around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.1 percent at 49,864.68 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.3 percent at 25,760.73 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,878.00 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,694.82 Dollar/yen: DOWN at 155.71 yen from 155.86 yen on TuesdayEuro/dollar: UP at $1.1643 from $1.1622 Pound/dollar: UP at $1.3242 from $1.3209Euro/pound: DOWN at 87.92 pence from 88.00 penceWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $58.95 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $62.74 per barrelNew York – Dow: UP 0.4 percent at 47,474.46 (close)

Foot: “Les Marseillaises” et leur projet au défi du Paris SG

Remontée cette saison en Première Ligue, l’équipe féminine de l’OM, rebaptisée “Les Marseillaises” et désormais entraînée par l’ancienne sélectionneuse des Bleues Corinne Diacre, recevra vendredi le Paris SG, un duel qui permettra d’évaluer l’avancement du projet olympien.En mai dernier, les joueuses de l’OM ont été sacrées championnes de D2 et ont réparé une anomalie en ramenant Marseille parmi l’élite pour la première fois depuis 2020.Dirigée depuis un peu plus d’un an par Stefano Petruzzo, qui a été directeur de la stratégie de Liverpool de 2013 à 2019, la section féminine se structure depuis et s’appelle “Les Marseillaises” depuis septembre.”C’est un changement de nom mais surtout un ajout. On sera toujours l’OM, mais on voulait donner une identité propre pour la section féminine, pour ne pas toujours être seulement l’OM féminin”, avait alors expliqué le dirigeant italo-argentin.Trois mois plus tard, et à l’heure d’affronter le PSG, l’un des deux géants du football féminin français avec OL Lyonnes, Petruzzo assure que le projet marseillais “va dans la bonne direction”.- Des attentes élevées -“On sait exactement ce que nous devons faire pour arriver à gagner des matches et à rivaliser avec les plus grosses équipes d’Europe. Ça ne se fera pas en un jour, mais on a le projet pour y arriver”, a-t-il dit à l’AFP.”On doit continuer à travailler comme on le fait, avec des spécialistes dans le staff, à la formation, avec une cellule de recrutement qui commence à travailler de mieux en mieux. C’est tout un projet qui se structure et je n’ai aucun doute sur le fait qu’on sera compétitifs. Il faut juste du temps. Chaque saison, chaque mois en fait, on ajoute quelque chose”, a-t-il poursuivi.Sur le terrain, l’apprentissage du plus haut niveau se fait au rythme attendu, avec une 9e place (sur 12) après huit matches, deux victoires, deux nuls et quatre défaites, mais une seule lors des cinq dernières journées.”Je pense qu’après la montée, on était assez attendues. Beaucoup de gens ont des attentes très élevées nous concernant et il y a forcément un peu de pression qui vient avec ça. Mais c’est une bonne pression”, a raconté à l’AFP la gardienne italo-canadienne Margot Shore, arrivée cet été.Le début de saison a aussi été compliqué par le départ du coach Frédéric Gonçalves, impliqué dans une bagarre lors d’un match de préparation. Il a été remplacé par Corinne Diacre, sans poste depuis son éviction de l’équipe de France avant le Mondial-2023.- “Clasico!” -“Le travail de Corinne et du staff commence à se voir dans la solidité de l’équipe. Evidemment, c’est une saison de transition, mais ce qui compte c’est la progression vers nos objectifs globaux”, juge Petruzzo.”On doit créer notre identité, trouver nos automatismes, parce qu’on a connu beaucoup de changements cette année. Donc, ça passe d’abord par le maintien et ensuite, construire tout doucement quelque chose de très important, pour voir l’OM figurer en haut du championnat”, a de son côté expliqué à l’AFP la défenseuse Roxane Couasnon, qui découvre la première division.Lors de sa conférence de presse de présentation, Corinne Diacre avait aussi assuré que l’objectif “à très court terme” était “le maintien”. “Si on arrive à atteindre cet objectif assez rapidement dans la saison, on essaiera d’aller embêter un petit peu ces équipes de tête tout en restant humbles”, avait-elle ajouté.Parmi ces équipes de haut de tableau, il y a donc le PSG, que les Marseillaises retrouveront vendredi à Martigues, à une trentaine de kilomètres de la cité phocéenne et où l’équipe “se trouve très bien”, selon Stefano Petruzzo. Il confirme néanmoins que “l’objectif reste de jouer quelques matches par saison au Vélodrome”.”Le PSG, c’est beau parce que c’est l’équipe rivale. C’est un match qu’on veut vraiment jouer”, sourit Margot Shore, qui a été bien briefée. “Dès que j’ai signé, on m’a dit: +écoute, tu dois savoir quelque chose: Clasico!+”