Prévert détrôné par Mistinguett ? L’appartement du poète menacé par un projet d’expansion du Moulin Rouge
L’appartement parisien de Jacques Prévert tombera-t-il aux oubliettes ? Un projet d’expansion du Moulin Rouge destiné à ressusciter la scène de la légendaire Mistinguett des années folles menace l’ancienne demeure du poète, au coeur de Montmartre.Le Conseil de Paris réuni cette semaine a adopté un voeu demandant à l’Etat d’intervenir “rapidement” pour sauver ce patrimoine “unique”, témoin de l’histoire culturelle et littéraire de la capitale.Jacques Prévert vécut plus de 20 ans Cité Véron, une étroite impasse bordée de vignes située derrière les ailes du cabaret du boulevard de Clichy, avant de s’installer en Normandie peu avant sa mort en 1977.Son appartement ouvre sur une terrasse qu’il partageait avec Boris Vian et sa seconde épouse, Ursula Vian-Kübler, où se déroulaient les fêtes du Collège de Pataphysique, la société savante parodique inventée par Alfred Jarry.Mais il fait aussi partie d’un site emblématique de l’histoire du spectacle vivant, celui où la légende du music-hall, Mistinguett, s’est produite pendant plus de dix ans, jusqu’au début des années 1930.Ses grandes revues hissèrent le temple du “french cancan” au sommet de sa gloire, lui qui avait été entièrement détruit par un incendie en 1915.”La +salle Mistinguett+, c’est la salle historique du Moulin Rouge”, explique à l’AFP son directeur général, Jean-Victor Clérico.Le réhabilitation du site, à l’origine un théâtre à l’italienne, offrirait aux futures revues un “cadre scénique plus fort” que la salle accueillant aujourd’hui le public – entre 550.000 et 600.000 visiteurs par an – jugée “en bout de course”.Le cabaret parisien a donc décidé en septembre dernier de ne pas renouveler les baux des appartements de Jacques Prévert et Boris Vian, dont il est propriétaire depuis 2009, et que la salle Mistinguett englobait.”On a jusqu’à mars 2026 pour partir”, se désole auprès de l’AFP Eugénie Bachelot-Prévert, la petite-fille du poète et scénariste. Siège de l’association “Chez Jacques Prévert”, l’appartement est aussi un petit musée qu’on peut visiter, seulement certains jours et sur demande.- “Toute la mémoire de mon grand-père” -Il contient le bureau de l’écrivain, son vieux téléphone, sa salle à manger, ses petites toiles et la chambre de sa fille Michèle, meublée du lit à baldaquin qui servit de décor au film Notre-Dame de Paris (1956) avec Gina Lollobrigida.”Toute la mémoire de mon grand-père est là”, résume l’héritière. Elle fait aussi valoir l’architecture si particulière à l’appartement que l’écrivain fit aménager par Jacques Couëlle, réputé pour ses maisons aux formes organiques et sculpturales.Avec ses murs creusés de niches et blanchis à la chaux, c’est aussi “cet esprit méditerranéen en plein Paris qui sera détruit par le projet de transformation du Moulin Rouge”, s’inquiète Eugénie Bachelot-Prévert. Le Moulin Rouge lui a suggéré de relocaliser l’appartement ailleurs, emportant son mobilier.Mais “une reconstitution ailleurs ne saurait restituer l’esprit et l’énergie du quartier Montmartre, inscrit dans la mémoire collective et dans l’histoire artistique du XXe siècle”, selon la mairie de Paris.Le voeu émanant des élus communistes demande à l’Etat de “reconnaître et protéger sans délai” le site “in situ”, “dans le respect de sa mémoire”. L’héritière de Prévert, qui projette d’en faire un musée permanent, est en discussions avec la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). “Le ministère de la Culture suit avec attention ce dossier” et “échange actuellement” avec les parties concernées pour trouver une solution, a-t-il répondu à l’AFP. Le maire du 18e arrondissement, Eric Lejoindre, a proposé de son côté une médiation pour “regarder les solutions qui garantissent l’histoire du site tout en respectant les droits de propriété du Moulin Rouge”. Sans retour pour l’instant, a-t-il précisé à l’AFP.”Nos élus ont voulu prendre un coup de projecteur en amont des municipales. A aucun moment ils ne sont intéressés à notre projet, alors qu’ils sont bien contents de prendre la lumière du Moulin Rouge quand il faut”, s’agace pour sa part Jean-Victor Clérico.Il précise vouloir “laisser le temps de la discussion” avec les ayants droit de Jacques Prévert et Boris Vian, au-delà de mars 2026, sachant que la réhabilitation de la salle Mistinguett “s’étendra sur plusieurs années d’ici 2030”.Interrogée par l’AFP, Nicole Bertolt, mandataire du patrimoine de Boris Vian, a dit observer avec le petit-fils de l’écrivain “un temps de réflexion”, et qu’ils essayaient de “trouver une voie de conciliation avec le Moulin Rouge”.
Viols sur de jeunes patients: 12 ans de prison pour un médecin
Un médecin jugé depuis lundi à Montpellier a été condamné vendredi à 12 ans de prison pour viols et agressions sexuelles de 13 jeunes patients, dont certains porteurs de handicap, avec interdiction d’exercer la profession de médecin.Ses gestes “n’avaient aucun intérêt d’un point de vue médical” mais sont bien “des attouchements, des masturbations” et des viols sur de jeunes patients, avait dénoncé l’avocat général, qui avait requis plus tôt vendredi 15 ans de prison.Pour ses derniers mots devant la cour criminelle de l’Hérault, le praticien s’est à nouveau excusé, confiant même sa “honte”. “Pour moi la médecine c’est fini, c’est terminé et c’est bien. Je me suis complètement aveuglé, tout seul”, “je me suis emballé en oubliant les valeurs mêmes de la médecine et du respect d’autrui.”Agé de 54 ans, il a également été condamné à une interdiction d’exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact avec des mineurs, à une interdiction de séjour dans l’Hérault pendant 10 ans et à l’inscription au fichier des auteurs d’infractions à caractère sexuel.”Il nous faut, dans cette affaire, sortir du piège du tout médical qui apparait comme un écran de fumée tendu par l’accusé”, a déclaré lors de son réquisitoire l’avocat général, Jean-Luc Beck s’adressant ensuite à l’accusé: “vous n’êtes pas coupable d’erreur médicale comme vous semblez le comprendre mais bien de viols et d’agressions sexuelles” sur 13 jeunes patients.”Les faits reprochés sont des attouchements, des masturbations avec ses mains, sans gant, et avec des objets de pénétration par toucher rectal qui sont constitutifs de viols. Le docteur Philippe Moulin se défend en affirmant que tous ces gestes ont été commis sous couvert de sa fonction. Son argumentaire est-il acceptable? La réponse est non”, a martelé l’avocat général. “Si monsieur Moulin n’a pas pris suffisamment de précautions et a fait fi du cadre et des règles, c’est aussi parce que la santé sexuelle des adolescents en France est totalement méconnue”, a plaidé son avocate, Me Aude Widuch, estimant que c’est ce qui pousse certains parents à consulter.- “immonde et aberrant” -Au cours des débats, des victimes ont livré des témoignages accablants. Comme ce jeune homme de 21 ans, âgé de 14 ans au moment des faits reprochés. Atteint de troubles du spectre de l’autisme, il a détaillé le contenu “immonde et aberrant” des 37 séances subies avec lui durant trois ans.”Le Dr Philippe Moulin appliquait de la pommade sur mon gland car il disait que j’avais un problème de décalottage”. “Puis, il m’a astiqué et m’a demandé de mettre un chronomètre sur son téléphone. Au début, ça durait cinq minutes puis c’est passé à dix minutes vers les dernières séances”, a-t-il raconté.Le jeune homme avait “confiance” dans le médecin qui le ramenait d’ailleurs chez lui après chaque consultation. “Tous les experts ont déclaré que la plupart des gestes et actes commis ne se pratiquent pas sur des mineurs, voire non plus sur des majeurs, et n’avaient aucun intérêt d’un point de vue médical”, a redit vendredi l’avocat général, pour qui l’accusé est “complètement hors sol”. L’accusé avait exercé dans plusieurs établissements de la région de Montpellier et à son domicile et avait été interpellé en octobre 2021, après des plaintes de parents. Diplômé en 2000, le Dr Moulin, après avoir exercé une quinzaine d’années en gériatrie, s’était tourné vers la santé sexuelle des adolescents et se prétendait “andrologue pédiatrique”, une spécialité qui n’existe pas en France.Le médecin intervenait parallèlement comme conférencier auprès d’associations s’occupant d’enfants autistes ou handicapés, parvenant ainsi à gagner la confiance des parents et créant des liens avec certains jeunes en prétendant par exemple partager leur passion pour les jeux vidéo.Lors des dizaines de consultations qui ont suivi, dont certaines à son domicile ou dans sa voiture, il prenait systématiquement les mesures des testicules et du sexe des adolescents, au repos et en érection. Il leur demandait aussi de se masturber devant lui ou les masturbait lui-même, et recueillait leur sperme.
Viols sur de jeunes patients: 12 ans de prison pour un médecin
Un médecin jugé depuis lundi à Montpellier a été condamné vendredi à 12 ans de prison pour viols et agressions sexuelles de 13 jeunes patients, dont certains porteurs de handicap, avec interdiction d’exercer la profession de médecin.Ses gestes “n’avaient aucun intérêt d’un point de vue médical” mais sont bien “des attouchements, des masturbations” et des viols sur de jeunes patients, avait dénoncé l’avocat général, qui avait requis plus tôt vendredi 15 ans de prison.Pour ses derniers mots devant la cour criminelle de l’Hérault, le praticien s’est à nouveau excusé, confiant même sa “honte”. “Pour moi la médecine c’est fini, c’est terminé et c’est bien. Je me suis complètement aveuglé, tout seul”, “je me suis emballé en oubliant les valeurs mêmes de la médecine et du respect d’autrui.”Agé de 54 ans, il a également été condamné à une interdiction d’exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact avec des mineurs, à une interdiction de séjour dans l’Hérault pendant 10 ans et à l’inscription au fichier des auteurs d’infractions à caractère sexuel.”Il nous faut, dans cette affaire, sortir du piège du tout médical qui apparait comme un écran de fumée tendu par l’accusé”, a déclaré lors de son réquisitoire l’avocat général, Jean-Luc Beck s’adressant ensuite à l’accusé: “vous n’êtes pas coupable d’erreur médicale comme vous semblez le comprendre mais bien de viols et d’agressions sexuelles” sur 13 jeunes patients.”Les faits reprochés sont des attouchements, des masturbations avec ses mains, sans gant, et avec des objets de pénétration par toucher rectal qui sont constitutifs de viols. Le docteur Philippe Moulin se défend en affirmant que tous ces gestes ont été commis sous couvert de sa fonction. Son argumentaire est-il acceptable? La réponse est non”, a martelé l’avocat général. “Si monsieur Moulin n’a pas pris suffisamment de précautions et a fait fi du cadre et des règles, c’est aussi parce que la santé sexuelle des adolescents en France est totalement méconnue”, a plaidé son avocate, Me Aude Widuch, estimant que c’est ce qui pousse certains parents à consulter.- “immonde et aberrant” -Au cours des débats, des victimes ont livré des témoignages accablants. Comme ce jeune homme de 21 ans, âgé de 14 ans au moment des faits reprochés. Atteint de troubles du spectre de l’autisme, il a détaillé le contenu “immonde et aberrant” des 37 séances subies avec lui durant trois ans.”Le Dr Philippe Moulin appliquait de la pommade sur mon gland car il disait que j’avais un problème de décalottage”. “Puis, il m’a astiqué et m’a demandé de mettre un chronomètre sur son téléphone. Au début, ça durait cinq minutes puis c’est passé à dix minutes vers les dernières séances”, a-t-il raconté.Le jeune homme avait “confiance” dans le médecin qui le ramenait d’ailleurs chez lui après chaque consultation. “Tous les experts ont déclaré que la plupart des gestes et actes commis ne se pratiquent pas sur des mineurs, voire non plus sur des majeurs, et n’avaient aucun intérêt d’un point de vue médical”, a redit vendredi l’avocat général, pour qui l’accusé est “complètement hors sol”. L’accusé avait exercé dans plusieurs établissements de la région de Montpellier et à son domicile et avait été interpellé en octobre 2021, après des plaintes de parents. Diplômé en 2000, le Dr Moulin, après avoir exercé une quinzaine d’années en gériatrie, s’était tourné vers la santé sexuelle des adolescents et se prétendait “andrologue pédiatrique”, une spécialité qui n’existe pas en France.Le médecin intervenait parallèlement comme conférencier auprès d’associations s’occupant d’enfants autistes ou handicapés, parvenant ainsi à gagner la confiance des parents et créant des liens avec certains jeunes en prétendant par exemple partager leur passion pour les jeux vidéo.Lors des dizaines de consultations qui ont suivi, dont certaines à son domicile ou dans sa voiture, il prenait systématiquement les mesures des testicules et du sexe des adolescents, au repos et en érection. Il leur demandait aussi de se masturber devant lui ou les masturbait lui-même, et recueillait leur sperme.
“La lumière n’est jamais venue”: au procès Lafarge, une cimenterie dans le chaos syrien
Pour la première semaine de débats au fond du procès à Paris de Lafarge pour financement du terrorisme, les ex-responsables de la multinationale ont cherché à justifier le maintien, pour “un peu trop longtemps”, de leur cimenterie dans les tourbillons de la Syrie en guerre.Le groupe français et d’anciens responsables sont jugés pour le versement en 2013-2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), de plusieurs millions d’euros à des groupes jihadistes armés afin de maintenir l’activité d’une cimenterie à Jalabiya, dans le nord de la Syrie.”Il y avait cette conviction que (la guerre) n’allait pas durer. Si on ne comprend pas ça, on ne comprend pas certaines décisions qui ont été prises”, explique vendredi au tribunal Bruno Pescheux, l’un des protagonistes du dossier en tant que directeur de la filiale syrienne de Lafarge de 2008 à l’été 2014.”Cette crise était un tunnel. Tout le monde nous disait que cette crise serait courte, qu’on allait voir la lumière. Mais en fait, la lumière n’est jamais venue.”Se succédant à la barre, les prévenus cherchent à casser le narratif selon lequel la cimenterie de Jalabiya, un investissement flambant neuf de 680 millions d’euros, a été maintenue en activité pour des raisons purement financières, au détriment de la sécurité de son millier de salariés. Les autres entreprises étrangères avaient plié bagage de longue date.”Quand j’ai pris la décision de fermer l’usine (en septembre 2014), je n’ai pas pensé une minute aux conséquences financières”, affirme mercredi à la barre l’ex-PDG de Lafarge, Bruno Lafont, tout en reconnaissant que l’infrastructure est restée opérationnelle “un peu trop longtemps”.Passé de puissant patron à la tête d’une entreprise de 65.000 salariés à simple prévenu devant la justice, Bruno Lafont relativise le poids de la Syrie pour une multinationale opérant dans une soixantaine de pays dans le monde.”Maintenir la Syrie n’était pas forcément bon pour le groupe du point de vue résultats. Mais c’était tout petit, donc ça ne pesait pas beaucoup”, balaie-t-il.- “Obligation” envers les salariés -Créée ex-nihilo après le rachat du cimentier égyptien Orascom en 2008, la filiale LCS était devenue pleinement opérationnelle avec l’entrée en service de la cimenterie en 2010.”C’était une équipe qui avait été formée, qui était capable de faire tourner une des cimenteries les plus modernes du Moyen-Orient, et une équipe qui, si on partait, n’avait plus rien”, déclare vendredi Bruno Pescheux, qui dit avoir ressenti “une obligation, un devoir” envers ses effectifs.Mais face aux questions d’avocats de parties civiles les interrogeant sur des kidnappings d’employés de l’usine à l’époque, les prévenus font valoir leur droit au silence.Fatigué par des années d’un “régime de tension permanente” – “quand le téléphone sonne, vous avez neuf chances sur dix que ça soit pour une mauvaise nouvelle” -, Bruno Pescheux obtient de sa hiérarchie d’être remplacé à l’été 2014 par Frédéric Jolibois, un cadre en provenance de Chine.Au tribunal, ce dernier soutient être tombé dans un “piège managérial” avec cette nomination. Devant ses juges, il évoque longuement les modalités de l’installation en Jordanie de sa famille pour son bien-être, “condition première d’une bonne expatriation”.Par contre, la guerre en Syrie, les versements de la multinationale à des groupes armés locaux, il soutient n’en avoir jamais entendu parler avant de prendre ses fonctions. Après coup, “on me parle d’un système de racket, on doit payer pour laisser notre marchandise passer. Étonnement. Je me dis +tiens, Lafarge fait ça ?+”.Son ignorance de l’affaire à l’époque semble telle que les procureurs du parquet national antiterroriste font mine de s’étonner qu’il soit arrivé “les mains dans les poches” à la tête de la branche d’un pays en guerre civile. Le prévenu s’agace, parle d’avoir pris à l’époque des vacances en France “bien méritées”.”Gardez-en sous la pédale, M. Jolibois”, le calme la présidente Isabelle Prévost-Desprez, “parce que ça va être compliqué pour vous. Très compliqué.”Mi-septembre 2014, la cimenterie de Jalabiya, tout juste évacuée, tombe aux mains des jihadistes de l’État islamique.Le procès est prévu jusqu’au 19 décembre.
Fugees rapper Pras Michel sentenced to 14 years in prison
A US court sentenced rapper Prakazrel “Pras” Michel to 14 years in prison for involvement in a billion-dollar Malaysia scam that funneled money into American politics, his lawyer confirmed Friday.In 2023, the 53-year-old founding member of the 1990s hit trio the Fugees was convicted of money laundering and campaign finance violations in a global foreign influence scandal led by Malaysian financier Low Taek Jho.The scheme funneled millions of dollars into former US president Barack Obama’s 2012 re-election campaign.A jury had found Michel guilty on 10 criminal counts following a trial that included Hollywood star Leonardo DiCaprio as a witness.In addition, Michel was found guilty of conspiracy, forgery, and acting as an undisclosed agent of a foreign government.He was also tried for illegal lobbying on behalf of China in 2017, during the first Trump administration. He intended to request the extradition to Beijing of entrepreneur Guo Wengui, accused of defrauding thousands of investors to the sum of over $1 billion dollars.Michel’s attorney, Peter Zeidenberg, said his client would appeal and that the sentence was lop-sided.”It is true that Mr. Michel was sentenced to 168 months,” Zeidenberg told AFP following Thursday’s sentencing. “We believe the verdict was unsupported by the evidence and that the sentence is completely disproportional to the facts alleged, particularly when compared to his codefendants.”Zeidenberg was referring to others implicated in the case: Elliott Broidy, a former leading fundraiser for Donald Trump before his first presidency; George Higginbotham, a former US Department of Justice official; and Nickie Lum Davis, an American international businesswoman from Hawaii. “Elliott Broidy was pardoned, George Higginbotham got 3 months’ probation, and Nicki Lum Davis received 24 months,” Zeidenberg said in an email.”There simply is no justification for Mr. Michel being singled out like this except for the penalty for opting for trial.”Justice Department prosecutors said last year that Michel had “betrayed his country for money” and “funneled millions of dollars in prohibited foreign contributions into a United States presidential election,” warranting a serious sentence.In the early 2010s, Low — now a fugitive believed to be hiding in China — used billions of dollars stolen from a Malaysian state investment fund known as 1MDB to invest in luxury US real estate, fine art and Hollywood films like DiCaprio’s Wolf of Wall Street.The exposure of the 1MDB scandal brought about the downfall of Malaysian Prime Minister Najib Razak’s government in 2018 and his later conviction and imprisonment. Michel was accused of helping Low secretly channel money into then-president Obama’s 2012 campaign via shell companies, hiding the donations’ origins.Michel, originally from Brooklyn and a Haitian-American, founded the Fugees with his childhood friends Lauryn Hill and Wyclef Jean.The group won two Grammy Awards at the peak of their fame in the 1990s and sold tens of millions of albums.





