Meta wins major antitrust case as US judge rules no monopoly

A US judge dismissed the federal government’s antitrust lawsuit against Meta on Tuesday, ruling that the tech giant’s acquisition of Instagram and Whatsapp did not constitute an illegal monopoly in social media.The ruling delivered a major victory to Meta after a five-year battle that began when the US agency filed suit claiming the company illegally maintained its monopoly by acquiring Instagram in 2012 and WhatsApp in 2014 to eliminate competitive threats.Judge James Boasberg of the federal district court in Washington concluded that Meta faces sufficient competition from rivals TikTok and YouTube, preventing the company from exercising monopoly power in the social media market.The FTC had argued that Facebook, Instagram, Snapchat and minor player MeWe competed in a distinct market of connecting friends and family that was separate from video entertainment platforms like TikTok and YouTube.The US government argued that this hold on friends and family offered a unique ability to build out Meta products and rake in billions of dollars in profits every quarter.But Boasberg found that distinction no longer holds in today’s social media landscape.”Meta holds no monopoly in the relevant market,” the judge declared, noting that Facebook and Instagram have transformed in recent years to primarily show users short videos recommended by algorithms — nearly identical to TikTok’s core offering.The court cited data that Americans now spend only 17 percent of their time on Facebook viewing content from friends, with that figure dropping to just seven percent on Instagram.Instead, users predominantly watch “Reels” — short videos from strangers recommended by AI.”Facebook, Instagram, TikTok, and YouTube have thus evolved to have nearly identical main features,” Boasberg wrote, citing evidence showing that users treat these platforms as substitutes.Meta welcomed the judge’s recognition that the company “faces fierce competition” and said it looked forward to working with the Trump administration “and to invest in America.”Ahead of the trial that began in April, Meta CEO and founder Mark Zuckerberg had made repeated visits to the White House as he tried to persuade President Donald Trump against allowing the FTC to fight the trial.The trial did take place, with Zuckerberg and several top Meta executives brought to the stand.- ‘Intense competition’ -The ruling represents a setback for US antitrust enforcers who have pursued aggressive action against Big Tech companies, with mixed results in court.As part of that push, the US government has launched five major cases against tech giants, including two against Google and suits against Apple and Amazon.A different US judge in September rejected a government bid to break up Google, after the search engine juggernaut was found to have acted as an illegal monopoly.The judge in that case was swayed by similar arguments that Google’s hold on the search engine market was under threat by new actors — ChatGPT and other AI upstarts in Google’s case.”Judge Boasberg correctly grasps how dynamic digital markets are,” said Vidushi Dyall of the Chamber of Progress, a big tech lobby.”Even large tech companies still face intense competition and…new players have disrupted the position of incumbents,” Dyall wrote on X.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

COP30: le Brésil met la pression avec une première esquisse de compromis

A quatre jours de la fin de la COP30 et avant le retour de Lula, la présidence brésilienne de la conférence de l’ONU a publié mardi une première ébauche de compromis, mettant la pression sur les ministres qui sont loin d’avoir encore abandonné leurs lignes rouges.Le président brésilien Lula reviendra à Belem mercredi, un retour vu par les observateurs comme un moyen de peser sur les négociations pour atteindre le but de la COP30: démontrer en Amazonie que le monde n’a pas abandonné la coopération climatique, malgré les turbulences géopolitiques et économiques.”Comme toujours à ce stade des négociations, c’est mitigé”, a déclaré à l’AFP le commissaire européen au Climat, Wopke Hoekstra, présent à Belem depuis lundi.”Ce n’est pas particulièrement équilibré mais c’est une première ébauche”, a dit à des journalistes l’émissaire pour le climat du Royaume-Uni, Rachel Kyte.Wopke Hoekstra a prévenu qu’il n’était pas question de “rouvrir les compromis atteints difficilement l’an dernier en termes de financement” des pays riches en direction des pays en développement, et aussi dénoncé tout entraînement “dans une conversation artificielle sur les mesures commerciales”.M. Hoekstra réagissait à l’inclusion d’options, dans le projet de texte, faisant allusion aux mesures commerciales unilatérales, ce qui vise implicitement la taxe carbone aux frontières que l’UE va mettre en place en janvier et qui est critiquée comme protectionniste par la Chine et d’autres pays exportateurs.- “Mutirão” -Ce texte est baptisé “Mutirão mondiale”, en référence à un mot autochtone qui désigne une communauté qui se rassemble pour travailler ensemble sur une tâche commune. Publié inhabituellement tôt dans la semaine, par rapport aux habitudes des COP, il est vu comme la base d’un possible compromis entre les ministres, qui pourrait alors représenter le principal résultat de la COP.Une coalition d’Européens, de pays latino-américains et d’Etats insulaires se battent à Belem pour envoyer un message très clair sur la poursuite du combat climatique.”Nous devons montrer au monde que le multilatéralisme est vivant”, a déclaré Josephine Moote, représentante de l’archipel de Kiribati dans le Pacifique.Ed Miliband, ministre britannique de l’Energie, a appelé à conserver la “foi dans le multilatéralisme”. – “pression” -Le projet de compromis comporte de nombreuses options contradictoires, si bien qu’il devra encore être considérablement affiné avant tout accord entre les quelque 200 nations présentes à la conférence.Les négociateurs travaillent désormais jour et nuit pour qu’un accord sur les sujets les plus épineux puisse être adopté en séance plénière “d’ici le milieu de la semaine”.”Les Brésiliens ont un calendrier très ambitieux. Je pense que ça met beaucoup de pression aux délégués mais il y a une alchimie propre à chaque COP”, juge Rachel Kyte.Le texte laisse présager une bataille pour arracher des concessions mutuelles entre les blocs de pays sur l’aide financière ou sur le niveau d’ambition pour la réduction des gaz à effet de serre, et sur les énergies fossiles.Plusieurs options font en effet allusion à la transition vers une sortie des énergies fossiles, point qui oppose pays producteurs et les dizaines de nations qui souhaitent une “feuille de route” pour en sortir.”La référence actuelle dans le texte est faible et présentée comme une option. Il faut qu’il soit renforcé et adopté”, a prôné Tina Stege, l’émissaire pour le climat des Iles Marshall, aux côtés de représentants de la Colombie, du Kenya ou encore de l’Allemagne.Le texte suggère de tripler les financements des pays riches vers les plus pauvres pour leur adaptation au changement climatique, d’ici 2030 ou 2035, ce qui correspond à une demande des pays du Sud.Sans décision financière sur l’adaptation “tout ce dont on discute ici n’est que symbolique”, juge Lina Yassin, chercheuse et déléguée du Soudan. “On repartira à la maison et demain rien n’aura changé.”

COP30: le Brésil met la pression avec une première esquisse de compromis

A quatre jours de la fin de la COP30 et avant le retour de Lula, la présidence brésilienne de la conférence de l’ONU a publié mardi une première ébauche de compromis, mettant la pression sur les ministres qui sont loin d’avoir encore abandonné leurs lignes rouges.Le président brésilien Lula reviendra à Belem mercredi, un retour vu par les observateurs comme un moyen de peser sur les négociations pour atteindre le but de la COP30: démontrer en Amazonie que le monde n’a pas abandonné la coopération climatique, malgré les turbulences géopolitiques et économiques.”Comme toujours à ce stade des négociations, c’est mitigé”, a déclaré à l’AFP le commissaire européen au Climat, Wopke Hoekstra, présent à Belem depuis lundi.”Ce n’est pas particulièrement équilibré mais c’est une première ébauche”, a dit à des journalistes l’émissaire pour le climat du Royaume-Uni, Rachel Kyte.Wopke Hoekstra a prévenu qu’il n’était pas question de “rouvrir les compromis atteints difficilement l’an dernier en termes de financement” des pays riches en direction des pays en développement, et aussi dénoncé tout entraînement “dans une conversation artificielle sur les mesures commerciales”.M. Hoekstra réagissait à l’inclusion d’options, dans le projet de texte, faisant allusion aux mesures commerciales unilatérales, ce qui vise implicitement la taxe carbone aux frontières que l’UE va mettre en place en janvier et qui est critiquée comme protectionniste par la Chine et d’autres pays exportateurs.- “Mutirão” -Ce texte est baptisé “Mutirão mondiale”, en référence à un mot autochtone qui désigne une communauté qui se rassemble pour travailler ensemble sur une tâche commune. Publié inhabituellement tôt dans la semaine, par rapport aux habitudes des COP, il est vu comme la base d’un possible compromis entre les ministres, qui pourrait alors représenter le principal résultat de la COP.Une coalition d’Européens, de pays latino-américains et d’Etats insulaires se battent à Belem pour envoyer un message très clair sur la poursuite du combat climatique.”Nous devons montrer au monde que le multilatéralisme est vivant”, a déclaré Josephine Moote, représentante de l’archipel de Kiribati dans le Pacifique.Ed Miliband, ministre britannique de l’Energie, a appelé à conserver la “foi dans le multilatéralisme”. – “pression” -Le projet de compromis comporte de nombreuses options contradictoires, si bien qu’il devra encore être considérablement affiné avant tout accord entre les quelque 200 nations présentes à la conférence.Les négociateurs travaillent désormais jour et nuit pour qu’un accord sur les sujets les plus épineux puisse être adopté en séance plénière “d’ici le milieu de la semaine”.”Les Brésiliens ont un calendrier très ambitieux. Je pense que ça met beaucoup de pression aux délégués mais il y a une alchimie propre à chaque COP”, juge Rachel Kyte.Le texte laisse présager une bataille pour arracher des concessions mutuelles entre les blocs de pays sur l’aide financière ou sur le niveau d’ambition pour la réduction des gaz à effet de serre, et sur les énergies fossiles.Plusieurs options font en effet allusion à la transition vers une sortie des énergies fossiles, point qui oppose pays producteurs et les dizaines de nations qui souhaitent une “feuille de route” pour en sortir.”La référence actuelle dans le texte est faible et présentée comme une option. Il faut qu’il soit renforcé et adopté”, a prôné Tina Stege, l’émissaire pour le climat des Iles Marshall, aux côtés de représentants de la Colombie, du Kenya ou encore de l’Allemagne.Le texte suggère de tripler les financements des pays riches vers les plus pauvres pour leur adaptation au changement climatique, d’ici 2030 ou 2035, ce qui correspond à une demande des pays du Sud.Sans décision financière sur l’adaptation “tout ce dont on discute ici n’est que symbolique”, juge Lina Yassin, chercheuse et déléguée du Soudan. “On repartira à la maison et demain rien n’aura changé.”

Dans l’affaire Epstein, un vote au Congrès en forme de défi à Trump

La Chambre américaine des représentants vote mardi pour forcer l’administration Trump à plus de transparence dans l’affaire Epstein. Un scrutin en forme de défi envers le président républicain, qui a exercé de fortes pressions pour l’empêcher avant de devoir renoncer.La proposition de loi vise à ordonner au ministère de la Justice “de publier tous les documents et archives” en sa possession concernant le financier new-yorkais, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.Après avoir mené pendant des semaines une véritable campagne pour contrecarrer la tenue de ce vote à la Chambre, Donald Trump a fait volte-face en y apportant finalement son soutien.”Nous n’avons rien à cacher”, avait lancé le président dimanche, qui s’était insurgé à nouveau contre ce qu’il considère comme un “canular” monté par l’opposition démocrate.Le président américain n’a cependant pas expliqué pourquoi il n’ordonnait pas à sa ministre de la Justice de publier directement ces documents, sans passer par un vote au Congrès.”Je n’ai rien à voir avec Jeffrey Epstein”, a-t-il réitéré mardi, assurant l’avoir viré de Mar-a-Lago, son luxueux club en Floride, parce que c’était “un pervers malade”. Jeffrey Epstein avait été proche du milliardaire à partir de la fin des années 1980, quand les deux hommes d’affaires étaient des figures de la jet-set new-yorkaise, avant qu’ils ne se brouillent au début des années 2000.- “Honte” -Le changement de position du président est intervenu après que l’un des auteurs de la proposition de loi, l’élu républicain Thomas Massie, a affirmé dimanche s’attendre à ce que “100 ou plus” de ses collègues de la majorité se joignent à lui en faveur de ce texte.Lors d’une conférence de presse devant le Capitole, en amont du vote attendu dans l’après-midi, plusieurs victimes de Jeffrey Epstein ont pris la parole, souvent avec émotion, pour appeler le Congrès à adopter le texte.L’affaire “n’est pas un canular”, a lancé l’une d’entre elles, Lara Blume McGee, qui a dit parler pour la première fois en public de comment Jeffrey Epstein l’avait agressée sexuellement au moment où elle débutait sa carrière de mannequin à New York.”L’Etat ne doit jamais se mettre du côté des prédateurs”, a-t-elle déclaré avant d’ajouter: “Honte à tout élu qui entrave la vérité et la justice pour le peuple américain.” Après son adoption probable à la Chambre, la proposition de loi se dirigera vers le Sénat, sans certitude cependant que le chef républicain de la majorité, John Thune, ne décide de le soumettre au vote. Une telle décision exposerait cependant le camp présidentiel, et la Maison Blanche en particulier, à des critiques renouvelées sur sa gestion du dossier Epstein.- “Vrai test” -Après avoir promis à ses partisans durant sa campagne des révélations fracassantes, Donald Trump fait tout pour éteindre la polémique depuis son retour au pouvoir, provoquant la colère jusque dans son mouvement “MAGA”.L’affaire avait été encore relancée la semaine dernière par la publication d’emails du financier new-yorkais, au carnet d’adresses particulièrement bien rempli.Dans des messages dévoilés par des parlementaires démocrates, Jeffrey Epstein affirme que Donald Trump “savait à propos des filles” agressées sexuellement et qu’il avait même “passé plusieurs heures” avec l’une d’elles.Mais le président américain, qui n’a jamais été inquiété par la justice dans cette affaire, a assuré ne rien savoir de cela. Il a également contre-attaqué en réclamant une enquête sur la relation entre Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates dont Bill Clinton.L’élue républicaine Marjorie Taylor Greene, à qui Donald Trump a publiquement retiré son soutien au cours du week-end en raison notamment de son appui à la proposition de loi, a exprimé son scepticisme mardi, aux côtés de victimes de Jeffrey Epstein, face à ces enquêtes. Car tant que celles-ci sont en cours, certains documents pourraient légalement ne pas être publiés.Selon Marjorie Taylor Greene, après le Congrès, “le vrai test sera: est-ce que le ministère de la Justice publiera les documents? Ou est-ce qu’ils resteront ligotés par ces enquêtes?”

Narcotrafic : Macron souhaite la même approche que dans “la lutte contre le terrorisme”

Emmanuel Macron a demandé mardi “d’amplifier” la lutte contre le narcotrafic en adoptant la même approche que pour “le terrorisme” après l’assassinat, la semaine dernière à Marseille, du frère d’un militant écologiste, “un point de bascule” pour le gouvernement.Le chef de l’Etat a présidé, dans la matinée, une réunion d’urgence à l’Elysée autour de plusieurs ministres et d’acteurs concernés par le trafic de stupéfiants – le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, le directeur général de la police nationale, Louis Laugier, et celui de la police judiciaire, Christian Sainte.”Ce qui a été fait”, “et même réussi, dans la lutte contre le terrorisme”, “nous devons le faire” sur le narcotrafic, a affirmé dans la soirée le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse à Berlin. “Acheter de la cocaïne”, c’est “être complice”, a-t-il ajouté.Ces déclarations interviennent après l’assassinat, jeudi, du frère du militant écologiste Amine Kessaci, engagé dans la lutte contre le narcobanditisme, un “crime d’intimidation” et “un assassinat d’avertissement” pour les autorités.”C’est un combat qui ne fait que commencer”, a prévenu devant l’Assemblée nationale Sébastien Lecornu, appelant à “l’unité nationale”.Partageant l'”émotion, la colère” et “la solidarité de l’ensemble de la nation” avec la famille Kessaci, qui a perdu en 2020 un autre fils, Brahim, dans un règlement de comptes, le chef du gouvernement a assuré que “tout sera fait pour que la justice soit rendue”.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez se rendra avec son homologue de la Justice Gérald Darmanin jeudi à Marseille à la demande du chef de l’Etat, qui se rendra lui même mi-décembre dans la citée phocéenne.- Trafiquants “à cran” -“Les trafiquants et notamment ceux qui dirigent les mafias marseillaises sont de plus en plus à cran parce que nous menons des actions qui sont extrêmement efficaces”, a estimé Laurent Nuñez.De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Nöel Barrot, doit présenter jeudi à Bruxelles une proposition de “régime transversal” de sanctions contre les acteurs de la criminalité organisée. Comme en matière de terrorisme, l’exécutif plaide pour un “décloisonnement entre le national et le local” et entre “tout ce qui relève de la police administrative et la police judiciaire”, ainsi que des “coopérations internationales” avec les pays où des commanditaires “continuent de donner des ordres”.Les obsèques de Mehdi Kessaci ont réuni, mardi, dans la douleur les Marseillais, qui ont témoigné de leur effarement face à cette “nouvelle étape dans l’horreur” du narcobanditisme, redoutant qu’elle n’entraine l’omerta. “Les grands effets d’annonce, c’est bien, les moyens concrets, c’est mieux”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de la famille Kessaci, Me Mathieu Croizet, rappelant qu’il manque encore 30 magistrats dans la juridiction de Marseille. Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec Amine Kessaci, selon une source proche du dossier.Les faits criminels liés au narcotrafic se multiplient. A Grenoble, un jeune adolescent a été touché dans la nuit de samedi à dimanche par trois balles près d’un point de deal. Ses agresseurs sont en fuite.- Municipales -L’exécutif entend intensifier la mise en oeuvre de la loi promulguée en juin, qui prévoit l’installation d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco) à compter du 1er janvier, sur le modèle du parquet national antiterroriste et du parquet national financier. La loi comprend aussi des mesures répressives, des outils pour les enquêteurs, et la création de quartiers de haute sécurité dans des prisons pour y placer à l’isolement les narcotrafiquants les plus dangereux.Sa rapporteure et sénatrice LR Muriel Jourda attend en particulier les décrets d’application concernant le “statut des informateurs et le régime des repentis”.A quatre mois des municipales, le sujet devient un thème majeur dans la campagne électorale.Le candidat RN à la mairie de Marseille, Franck Allisio, a réclamé “l’état d’urgence à Marseille”, une mesure qui donne davantage de pouvoir aux préfets pour interdire certains rassemblements ou décider de perquisitions administratives.La question doit aussi être abordée au congrès de l’Association des maires de France (AMF) cette semaine à Paris. “Cette réalité nous la vivons dans les grandes villes, les villes moyennes mais aussi les villages”, selon son président David Lisnard, maire LR de Cannes (Alpes-Maritimes).Manuel Bompard, député LFI de Marseille, a lui appelé à “sortir de l’impasse répressive sur la drogue” tout en renforçant les moyens de la police judiciaire et de la justice afin de “démanteler en profondeur les réseaux de criminalité organisée”. sm-mby-lum-far-jp-san-we-are-sde/CBN

Narcotrafic : Macron souhaite la même approche que dans “la lutte contre le terrorisme”

Emmanuel Macron a demandé mardi “d’amplifier” la lutte contre le narcotrafic en adoptant la même approche que pour “le terrorisme” après l’assassinat, la semaine dernière à Marseille, du frère d’un militant écologiste, “un point de bascule” pour le gouvernement.Le chef de l’Etat a présidé, dans la matinée, une réunion d’urgence à l’Elysée autour de plusieurs ministres et d’acteurs concernés par le trafic de stupéfiants – le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, le directeur général de la police nationale, Louis Laugier, et celui de la police judiciaire, Christian Sainte.”Ce qui a été fait”, “et même réussi, dans la lutte contre le terrorisme”, “nous devons le faire” sur le narcotrafic, a affirmé dans la soirée le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse à Berlin. “Acheter de la cocaïne”, c’est “être complice”, a-t-il ajouté.Ces déclarations interviennent après l’assassinat, jeudi, du frère du militant écologiste Amine Kessaci, engagé dans la lutte contre le narcobanditisme, un “crime d’intimidation” et “un assassinat d’avertissement” pour les autorités.”C’est un combat qui ne fait que commencer”, a prévenu devant l’Assemblée nationale Sébastien Lecornu, appelant à “l’unité nationale”.Partageant l'”émotion, la colère” et “la solidarité de l’ensemble de la nation” avec la famille Kessaci, qui a perdu en 2020 un autre fils, Brahim, dans un règlement de comptes, le chef du gouvernement a assuré que “tout sera fait pour que la justice soit rendue”.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez se rendra avec son homologue de la Justice Gérald Darmanin jeudi à Marseille à la demande du chef de l’Etat, qui se rendra lui même mi-décembre dans la citée phocéenne.- Trafiquants “à cran” -“Les trafiquants et notamment ceux qui dirigent les mafias marseillaises sont de plus en plus à cran parce que nous menons des actions qui sont extrêmement efficaces”, a estimé Laurent Nuñez.De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Nöel Barrot, doit présenter jeudi à Bruxelles une proposition de “régime transversal” de sanctions contre les acteurs de la criminalité organisée. Comme en matière de terrorisme, l’exécutif plaide pour un “décloisonnement entre le national et le local” et entre “tout ce qui relève de la police administrative et la police judiciaire”, ainsi que des “coopérations internationales” avec les pays où des commanditaires “continuent de donner des ordres”.Les obsèques de Mehdi Kessaci ont réuni, mardi, dans la douleur les Marseillais, qui ont témoigné de leur effarement face à cette “nouvelle étape dans l’horreur” du narcobanditisme, redoutant qu’elle n’entraine l’omerta. “Les grands effets d’annonce, c’est bien, les moyens concrets, c’est mieux”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de la famille Kessaci, Me Mathieu Croizet, rappelant qu’il manque encore 30 magistrats dans la juridiction de Marseille. Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec Amine Kessaci, selon une source proche du dossier.Les faits criminels liés au narcotrafic se multiplient. A Grenoble, un jeune adolescent a été touché dans la nuit de samedi à dimanche par trois balles près d’un point de deal. Ses agresseurs sont en fuite.- Municipales -L’exécutif entend intensifier la mise en oeuvre de la loi promulguée en juin, qui prévoit l’installation d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco) à compter du 1er janvier, sur le modèle du parquet national antiterroriste et du parquet national financier. La loi comprend aussi des mesures répressives, des outils pour les enquêteurs, et la création de quartiers de haute sécurité dans des prisons pour y placer à l’isolement les narcotrafiquants les plus dangereux.Sa rapporteure et sénatrice LR Muriel Jourda attend en particulier les décrets d’application concernant le “statut des informateurs et le régime des repentis”.A quatre mois des municipales, le sujet devient un thème majeur dans la campagne électorale.Le candidat RN à la mairie de Marseille, Franck Allisio, a réclamé “l’état d’urgence à Marseille”, une mesure qui donne davantage de pouvoir aux préfets pour interdire certains rassemblements ou décider de perquisitions administratives.La question doit aussi être abordée au congrès de l’Association des maires de France (AMF) cette semaine à Paris. “Cette réalité nous la vivons dans les grandes villes, les villes moyennes mais aussi les villages”, selon son président David Lisnard, maire LR de Cannes (Alpes-Maritimes).Manuel Bompard, député LFI de Marseille, a lui appelé à “sortir de l’impasse répressive sur la drogue” tout en renforçant les moyens de la police judiciaire et de la justice afin de “démanteler en profondeur les réseaux de criminalité organisée”. sm-mby-lum-far-jp-san-we-are-sde/CBN

Narcotrafic : Macron souhaite la même approche que dans “la lutte contre le terrorisme”

Emmanuel Macron a demandé mardi “d’amplifier” la lutte contre le narcotrafic en adoptant la même approche que pour “le terrorisme” après l’assassinat, la semaine dernière à Marseille, du frère d’un militant écologiste, “un point de bascule” pour le gouvernement.Le chef de l’Etat a présidé, dans la matinée, une réunion d’urgence à l’Elysée autour de plusieurs ministres et d’acteurs concernés par le trafic de stupéfiants – le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, le directeur général de la police nationale, Louis Laugier, et celui de la police judiciaire, Christian Sainte.”Ce qui a été fait”, “et même réussi, dans la lutte contre le terrorisme”, “nous devons le faire” sur le narcotrafic, a affirmé dans la soirée le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse à Berlin. “Acheter de la cocaïne”, c’est “être complice”, a-t-il ajouté.Ces déclarations interviennent après l’assassinat, jeudi, du frère du militant écologiste Amine Kessaci, engagé dans la lutte contre le narcobanditisme, un “crime d’intimidation” et “un assassinat d’avertissement” pour les autorités.”C’est un combat qui ne fait que commencer”, a prévenu devant l’Assemblée nationale Sébastien Lecornu, appelant à “l’unité nationale”.Partageant l'”émotion, la colère” et “la solidarité de l’ensemble de la nation” avec la famille Kessaci, qui a perdu en 2020 un autre fils, Brahim, dans un règlement de comptes, le chef du gouvernement a assuré que “tout sera fait pour que la justice soit rendue”.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez se rendra avec son homologue de la Justice Gérald Darmanin jeudi à Marseille à la demande du chef de l’Etat, qui se rendra lui même mi-décembre dans la citée phocéenne.- Trafiquants “à cran” -“Les trafiquants et notamment ceux qui dirigent les mafias marseillaises sont de plus en plus à cran parce que nous menons des actions qui sont extrêmement efficaces”, a estimé Laurent Nuñez.De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Nöel Barrot, doit présenter jeudi à Bruxelles une proposition de “régime transversal” de sanctions contre les acteurs de la criminalité organisée. Comme en matière de terrorisme, l’exécutif plaide pour un “décloisonnement entre le national et le local” et entre “tout ce qui relève de la police administrative et la police judiciaire”, ainsi que des “coopérations internationales” avec les pays où des commanditaires “continuent de donner des ordres”.Les obsèques de Mehdi Kessaci ont réuni, mardi, dans la douleur les Marseillais, qui ont témoigné de leur effarement face à cette “nouvelle étape dans l’horreur” du narcobanditisme, redoutant qu’elle n’entraine l’omerta. “Les grands effets d’annonce, c’est bien, les moyens concrets, c’est mieux”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de la famille Kessaci, Me Mathieu Croizet, rappelant qu’il manque encore 30 magistrats dans la juridiction de Marseille. Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec Amine Kessaci, selon une source proche du dossier.Les faits criminels liés au narcotrafic se multiplient. A Grenoble, un jeune adolescent a été touché dans la nuit de samedi à dimanche par trois balles près d’un point de deal. Ses agresseurs sont en fuite.- Municipales -L’exécutif entend intensifier la mise en oeuvre de la loi promulguée en juin, qui prévoit l’installation d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco) à compter du 1er janvier, sur le modèle du parquet national antiterroriste et du parquet national financier. La loi comprend aussi des mesures répressives, des outils pour les enquêteurs, et la création de quartiers de haute sécurité dans des prisons pour y placer à l’isolement les narcotrafiquants les plus dangereux.Sa rapporteure et sénatrice LR Muriel Jourda attend en particulier les décrets d’application concernant le “statut des informateurs et le régime des repentis”.A quatre mois des municipales, le sujet devient un thème majeur dans la campagne électorale.Le candidat RN à la mairie de Marseille, Franck Allisio, a réclamé “l’état d’urgence à Marseille”, une mesure qui donne davantage de pouvoir aux préfets pour interdire certains rassemblements ou décider de perquisitions administratives.La question doit aussi être abordée au congrès de l’Association des maires de France (AMF) cette semaine à Paris. “Cette réalité nous la vivons dans les grandes villes, les villes moyennes mais aussi les villages”, selon son président David Lisnard, maire LR de Cannes (Alpes-Maritimes).Manuel Bompard, député LFI de Marseille, a lui appelé à “sortir de l’impasse répressive sur la drogue” tout en renforçant les moyens de la police judiciaire et de la justice afin de “démanteler en profondeur les réseaux de criminalité organisée”. sm-mby-lum-far-jp-san-we-are-sde/CBN

Zelensky en Turquie mercredi pour “réengager” les Etats-Unis dans les efforts de paix avec Moscou

Le président ukrainien doit rencontrer mercredi à Ankara son homologue turc et l’émissaire américain Steve Witkoff pour “réengager” les Etats-Unis dans les pourparlers de paix avec la Russie actuellement dans l’impasse, ont indiqué mardi à l’AFP des responsables ukrainiens.Après bientôt quatre ans d’invasion russe de l’Ukraine, Moscou continue d’exiger pour condition préalable à tout cessez-le-feu la reconnaissance par Kiev de la cession de ses territoires, une capitulation de facto inacceptable pour les Ukrainiens.Le président Volodymyr Zelensky, qui était mardi en Espagne dans le cadre d’une tournée européenne, doit rencontrer mercredi à Ankara son homologue Recep Tayyip Erdogan.”Demain, j’ai une réunion avec le président Erdogan. Nous discuterons avant tout avec lui des meilleures possibilités pour garantir que l’Ukraine parvienne à une paix juste”, a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse à Madrid.Selon un responsable ukrainien qui s’exprimait auprès de l’AFP sous couvert d’anonymat, l’objectif est de “réengager les Etats-Unis dans les efforts de paix en imposant des sanctions contre la Russie” et en exerçant des “pressions diplomatiques” sur le Kremlin.Selon une autre source ukrainienne haut placée, l’émissaire américain Steve Witkoff devrait se joindre aux discussions.Moscou a de son côté indiqué qu’aucun émissaire russe ne se rendrait en Turquie mercredi, information confirmée aussi par Kiev. – “Raviver les négociations” -Depuis son retour au pouvoir en début d’année, Donald Trump s’est présenté comme médiateur pour ce conflit, bien que Washington ait été un soutien militaire et financier majeur de Kiev depuis quatre ans.Ses efforts n’ont toutefois pas abouti à une cessation des hostilités. Se disant tour à tour frustré par Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, M. Trump a finalement adopté en octobre des sanctions contre le secteur pétrolier russe.Volodymyr Zelensky a annoncé mardi se rendre en Turquie pour “raviver les négociations”. “Nous avons élaboré des solutions que nous proposerons à nos partenaires”, a-t-il dit sur les réseaux sociaux.Selon lui, il s’agit aussi de relancer les discussions sur de futurs échanges de prisonniers de guerre avec Moscou.Après avoir reçu mardi M. Zelensky à Madrid, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé un nouveau paquet d’aide militaire à l’Ukraine d’une valeur de 615 millions d’euros, dès “le mois prochain”.La volonté de Kiev de relancer les pourparlers intervient dans un moment très difficile pour l’armée ukrainienne. Une ville clé sur le front Est, Pokrovsk, semble sur le point de tomber, les troupes russes ont pénétré cet été dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et avancent depuis plusieurs jours dans celle de Zaporijjia (sud), où le front était largement gelé depuis deux ans.Mardi, l’armée russe, mieux équipée et plus nombreuse, a encore revendiqué la prise de deux villages: Netchaïvka dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et Tseguelné dans la région de Kharkiv (nord-est).La semaine dernière, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov avait indiqué que Moscou était “ouvert à des processus de négociation” pour résoudre le conflit, tout en jugeant Kiev et l’Europe responsables du gel des discussions.Plusieurs cycles de pourparlers ukraino-russes directs se sont tenus cette année à Istanbul sans aboutir à d’avancée majeure au-delà des échanges de prisonniers et de dépouilles de soldats.- Coupures de courant -Volodymyr Zelensky effectue depuis le début de la semaine une tournée de pays européens pour obtenir davantage de soutien à ses alliés au moment où la Russie pilonne à nouveau les infrastructures énergétiques ukrainiennes à l’approche de l’hiver.Dans la nuit de lundi à mardi, 118 drones et missiles russes ont été lancés contre l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.L’Ukraine attaque aussi des infrastructures énergétiques russes, ciblant particulièrement les raffineries de pétrole.Dans la région occupée de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine épicentre des combats, des coupures de courant affectent mardi quelque 65% des habitants à la suite d’une attaque nocturne ukrainienne “sans précédent”, a indiqué sur Telegram le responsable local installé par Moscou, Denis Pouchiline.Lundi, Volodymyr Zelensky avait signé à Paris avec son homologue français Emmanuel Macron une “déclaration d’intention” en vue de l’achat futur de 100 avions de combat français Rafale, dont l’Ukraine entend se doter pour la première fois, et de plusieurs systèmes de défense aérienne SAMP/T.Moscou a réagi en accusant Paris d’alimenter la guerre.