Memphis soul guitarist Steve Cropper dead at 84

Steve Cropper, the Booker T. & the MG’s guitarist and key songwriter and producer for the Memphis soul sound of Stax Records, has died aged 84, his family said.Cropper who co-wrote soul classics including “In the Midnight Hour” and “(Sittin’ on) the Dock of the Bay,” died peacefully on Wednesday in Nashville, according to a family statement posted on his official Facebook page.”Steve was a beloved musician, songwriter, and producer whose extraordinary talent touched millions of lives around the world,” the statement said.”Steve’s influence on American music is immeasurable.”At Stax Records, Cropper accompanied artists such as Otis Redding, Wilson Pickett, Sam & Dave, Rufus and Carla Thomas, and Eddie Floyd.He was a member of Booker T. & the MG’s, as well as a producer and songwriter. He co-wrote the group’s “Green Onions,” “Soul Limbo,” and “Time Is Tight,” as well as Redding’s hits “(Sittin’ On) The Dock of the Bay” and “Mr. Pitiful.”In 2023, Rolling Stone magazine listed Cropper 45th among its 250 Greatest Guitarists of All Time. In 1996, British magazine MOJO ranked him the second-best guitarist, after Jimi Hendrix.”Cropper has been the secret ingredient in some of the greatest rock and soul songs,” Rolling Stone said.”Think of the introduction to Sam and Dave’s ‘Soul Man,’ the explosive bent notes in Booker T.’s ‘Green Onions,’ or the filigreed guitar fills in Redding’s “(Sittin’ on) The Dock of the Bay” — they all bear Cropper’s signature sound, the quintessence of soul guitar.”Cropper was also the lead guitarist for the Blues Brothers, the band formed by comedians John Belushi and Dan Aykroyd.He contributed to the duo’s double platinum album, “Briefcase Full of Blues,” released in 1978, as well as four other albums. He also appeared in John Landis’s film “The Blues Brothers” (1980) and its sequel “Blues Brothers 2000” (1998).Cropper was inducted into the Rock and Roll Hall of Fame in 1992 as a member of Booker T. and the M.G.’s. 

Otages en Syrie: Mehdi Nemmouche renonce à faire appel de sa condamnation à perpétuité

Le jihadiste Mehdi Nemmouche, condamné en mars à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir été un geôlier en Syrie du groupe Etat islamique et notamment de quatre journalistes français, a renoncé à faire appel, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.Sa condamnation devient donc définitive, alors que quelques jours après le verdict du 21 mars, son avocat, Me Francis Vuillemin, avait dans un premier temps annoncé faire appel.Mehdi Nemmouche avait été identifié comme leur ancien geôlier par Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres après l’attaque du musée juif de Bruxelles en 2014, pour laquelle il a déjà été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté, pour quatre assassinats terroristes.Tout au long du procès, qui s’était tenu pendant cinq semaines en février et mars à Paris, le jihadiste, aujourd’hui âgé de 40 ans, avait juré n’avoir rejoint l’EI que pour y combattre l’ex-dictateur syrien Bachar al-Assad, et n’avoir jamais rencontré les quatre journalistes français.Ces derniers avaient pourtant formellement reconnu ce geôlier “pervers”, “sadique”, “qui parlait trop, qui parlait tout le temps”, en racontant leur supplice de dix mois dans les prisons de l’EI, mais souligné avoir vite compris que leurs vies avaient plus de valeur, aux yeux de leurs geôliers, que celles des milliers de Syriens torturés à mort dans les cellules voisines.Mehdi Nemmouche a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans.Dans son verdict, la cour d’assises spéciale de Paris avait étendu le périmètre des victimes reconnues à l’ensemble des 25 journalistes et humanitaires occidentaux kidnappés en Syrie, dont certains ont été assassinés dans des vidéos de propagande.Nicolas Hénin avait fait part mercredi de sa “satisfaction que M. Nemmouche (se soit) désisté de son appel”, dans un message publié sur le réseau social Bluesky.Un deuxième procès devrait toutefois se tenir pour l’un de ses co-accusés, le Syrien Kaïs Al Abdallah, aujourd’hui 42 ans, identifié comme l’ancien numéro 2 de l’EI à Raqqa et impliqué dans l’enlèvement des otages français, condamné en première instance à 20 ans de réclusion criminelle.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Déchets radioactifs: étape clé franchie pour le projet de stockage Cigéo, jugé conforme aux attentes de sûreté

Le projet de Cigéo à Bure (Meuse), où doivent être enfouis à partir de 2050 les déchets nucléaires les plus dangereux, a franchi jeudi une étape clé avec la présentation de l’avis technique du gendarme du nucléaire, qui juge ses conditions de sûreté “satisfaisantes” en l’état.Avec cet avis, fruit de 30 mois de travaux d’expertise et d’instruction, ce projet peut désormais être soumis aux consultations obligatoires de l’enquête publique dans le courant du second semestre 2026. Il reviendra ensuite au gouvernement de délivrer ou non l’autorisation de création du site à travers un décret pris en Conseil d’Etat, une décision attendue au mieux en 2028.”C’est une étape clé très importante, mais ce n’est pas la fin de l’histoire”, a déclaré à l’AFP Pierre Bois, directeur général adjoint de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR). De fait, bien des phases techniques et réglementaires jalonneront ce projet hors norme qui doit s’étaler sur 150 ans, de sa construction jusqu’à la fermeture définitive du stockage vers 2170. Lancé en 1991, le projet Cigéo, contesté par des écologistes et des associations locales, doit accueillir à 500 mètres sous terre des déchets de centrales nucléaires devant rester hautement radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années. Au total, 83.000 mètres cubes, dont la moitié déjà produits, sont destinés à reposer dans des alvéoles – en fait des tunnels de stockage. Ceux-ci accueilleront les déchets les plus nocifs, dit de “haute activité”, ainsi que les déchets dits de “moyenne activité à vie longue”. Cet avis, présenté jeudi au Parlement, vient synthétiser trois avis intermédiaires rendus en 2024 et 2025 en apportant un éclairage technique sur le dossier de demande de création, déposé début 2023 par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), mais sans constituer “un feu vert”.”Sur de nombreux points”, l’évaluation préliminaire de sûreté présentée par l’Andra dans son dossier est “satisfaisante”, a déclaré Pierre Bois, devant les parlementaires de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.L’ASNR précise toutefois que “d’autres compléments” devront ensuite être apportés par l’Andra à l’occasion des grands jalons du projet, dont la mise en service progressive est prévue “à l’horizon 2050” avec les premières descentes de colis radioactifs dans les alvéoles, a ajouté Olivier Dubois, commissaire de l’autorité.- “Lacunes” -Parmi les sujets de vigilance identifiés, certains portent sur la performance des ouvrages de scellement bouchant les galeries souterraines, la vitesse de corrosion des conteneurs métalliques contenant les déchets “haute activité”, la maîtrise du risque d’explosion dans les alvéoles et la maîtrise du risque d’incendie en cas de stockage de colis de déchets bitumés, des boues radioactives conditionnées dans du bitume et qui présentent un risque d’échauffement.”Malgré toutes ces lacunes, vous donnez un avis favorable et vous demandez à l’Andra de faire cette démonstration (de sûreté) plus tard”, y compris quand le projet sera autorisé, s’est étonné le député LFI Maxime Laisney, membre de l’Opecst, en évoquant une situation qui “renforce le sentiment du fait accompli”.En cas de feu vert, l’autorisation d’exploitation débutera par une phase pilote “permettant de conforter le caractère réversible et la démonstration de sûreté de l’installation, notamment par un programme d’essais”, précise la loi. Les nombreux jalons qui restent à passer “seront autant d’occasions de vérifier un certain nombre de points techniques et de revenir vers la société civile en l’informant et la consultant le cas échéant”, a expliqué Pierre Bois à l’AFP.Le site a été pensé pour accueillir les déchets existants et futurs des installations nucléaires déjà autorisées à fin 2016, ce qui comprend notamment les réacteurs actuels d’EDF dont l’EPR de Flamanville, les sites d’Orano (cycle du combustible) et du CEA (recherche), mais pas les déchets des six nouveaux réacteurs dont le gouvernement soutient la construction. Ainsi, toute éventuelle extension de capacité devra faire l’objet d’une nouvelle autorisation.La France a fait le choix d’un stockage dans une couche géologique argileuse profonde, âgée de 160 millions d’années, censée garantir la sûreté du stockage, tandis que la Suède et la Finlande ont opté pour un terrain granitique.

L’Eurovision se penche sur la participation d’Israël après des appels au boycott

La question sensible de la participation d’Israël au célèbre Concours Eurovision de la Chanson est au coeur d’une réunion de deux jours des membres de l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) qui s’ouvre jeudi à Genève, après les appels au boycott de plusieurs pays en raison notamment de la situation à Gaza.Cette réunion des diffuseurs membres de l’UER se tient à huis clos au siège de l’organisation, qui a été, pour l’occasion, barricadé et placé sous surveillance, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’UER n’a d’ailleurs laissé filtré aucun détail sur le déroulé de cette assemblée générale.Le président de la télévision publique espagnole RTVE, José Pablo López, qui a appelé à l’exclusion d’Israël, n’a pas mâché ses mots jeudi.”La direction de l’UER et l’Eurovision vont aujourd’hui soumettre l’organisation à la plus grande tension interne de son histoire. On n’aurait jamais dû en arriver là”, a-t-il dénoncé sur X. “Les sanctions contre Israël pour ses manquements répétés à l’Eurovision auraient dû être adoptées au niveau exécutif et non en transférant le conflit à l’Assemblée”, a-t-il ajouté.L’Espagne, mais aussi l’Irlande, la Slovénie, l’Islande et les Pays-Bas, ont menacé ces derniers mois de ne pas envoyer de représentant au concours à Vienne en mai prochain si Israël était autorisé à participer. D’autres pays, comme la Belgique, la Suède et la Finlande, ont également indiqué y songer.Les organisateurs du télé-crochet le plus suivi au monde avaient prévu de faire voter les membres de l’UER sur ce sujet en novembre. Mais quelques jours après l’annonce de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, l’UER avait finalement annoncé, le 13 octobre, qu’elle reportait la discussion à son assemblée générale ordinaire.- Compromis -Depuis, l’UER a annoncé, le 21 novembre, avoir modifié ses règles de vote pour le concours et vouloir renforcer ses efforts pour “détecter et prévenir toute activité de vote frauduleuse ou coordonnée”, alors que le soutien public massif attribué aux candidats israéliens ces dernières années avait suscité la controverse.Le concours prévoit que tous les habitants des dizaines de pays participants au concours peuvent voter, par téléphone, SMS ou en ligne. Dans chaque pays, un jury de professionnels vote également. Ces deux votes ont le même poids, mais il n’est pas possible de voter pour son propre pays.Avec les nouvelles règles, le nombre maximal de voix par mode de paiement “passera de 20 à 10″. Et les jurys de professionnels, dont les votes comptent pour moitié dans la finale et sont composés d’experts de la musique, feront leur retour dans les demi-finales, une première depuis 2022.”L’objectif est de discuter et de voter sur ces modifications lors de l’assemblée générale de l’UER plus tard dans la journée”, a indiqué jeudi la chaîne de télévision publique finlandaise Yle, indiquant qu’elle prendrait sa décision de participer à l’Eurovision “en fonction du résultat de la discussion et du vote”.Le groupe audiovisuel public autrichien ORF a dit espérer qu’un compromis serait trouvé.  Mais plusieurs diffuseurs ont récemment indiqué que les mesures prises par l’UER n’étaient pas suffisantes.- “Fins politiques” -Ainsi, la chaine de télévision islandaise RUV a décidé la semaine dernière qu’elle allait demander l’exclusion d’Israël, avant de se prononcer sur sa propre participation au concours.La télévision publique espagnole RTVE a elle réaffirmé son intention de boycotter le concours si Israël y participe. “Israël a utilisé le concours à des fins politiques” et “a tenté d’influencer le résultat”, a récemment déclaré José Pablo López.La chaîne publique slovène RTVSLO ne prévoit pas non plus, en l’état, de concourir. Mais “si un vote a lieu lors de l’assemblée générale” et qu’Israël est exclu, “alors nous proposerons (…) de participer”, a déclaré la directrice de RTVSLO, Natasa Gorscak.Cette année, la chanteuse israélienne Yuval Raphael, survivante de l’attaque du 7 octobre 2023, était arrivée deuxième au concours, portée par le vote du public. Plusieurs diffuseurs du concours avaient demandé que la lumière soit faite sur le détail des votes.En 2024 aussi, les jurys nationaux avaient largement snobé Israël. Mais le vote du public avait donné un spectaculaire coup de pouce à la candidate israélienne, Eden Golan, la catapultant à la cinquième place.L’Eurovision est régulièrement le théâtre d’oppositions géopolitiques. La Russie a été exclue à la suite de l’invasion de l’Ukraine en 2022. Le Bélarus l’avait été un an plus tôt après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko.burx-apo/ag/thm

Microsoft faces complaint in EU over Israeli surveillance data

Microsoft is facing a complaint in the European Union filed by a non-profit organisation alleging it illegally stored data on Palestinians used for Israeli military surveillance.The Irish Data Protection Commission (DPC) confirmed Thursday it had received the complaint against the US tech giant, saying it was “currently under assessment”.Since Microsoft’s European headquarters are located in Ireland, the DPC is the EU’s lead data regulator for the company.The organisation that brought the complaint, Eko — which says it fights for “people and planet over profits” — accused Microsoft of violating Europe’s data protection law.”Microsoft unlawfully processed personal data belonging to Palestinians and EU citizens, enabling surveillance, targeting, and occupation by the Israeli military,” it said a statement.The complaint follows a report in British newspaper The Guardian that the Israeli Defense Forces used Microsoft’s cloud service Azure “for the storage of data files of phone calls obtained through broad or mass surveillance of civilians in Gaza and the West Bank”.After investigating the report, Microsoft cut the Israeli army’s access to certain cloud services in September.Eko has said that “new evidence shared by Microsoft whistleblowers indicates that the company rapidly offloaded vast quantities of illegally captured surveillance data after a Guardian investigation”.In a statement, a Microsoft spokesperson said: “Our customers own their data and the actions taken by this customer to transfer their data in August was their choice.”These actions in no way impeded our investigation,” they added.According to The Guardian, the data was stored on Microsoft’s servers in Ireland and the Netherlands, placing it under the EU’s strict General Data Protection Regulation (GDPR).GDPR, launched in 2018, aims to protect European consumers from personal data misuse and breaches.

Israel awaits return of last hostage remains from Gaza

Israel awaited the return of the last hostage remains held by Palestinian militants in Gaza, as the military said on Thursday that those of a Thai national had been identified after they were handed over.Under the first phase of the US-brokered ceasefire between Israel and Hamas in Gaza, militants were due to return all 48 hostages they held captive, 20 of whom were still alive.All but the remains of Israeli Ran Gvili have since been handed over, though Israel has accused the Palestinian militants of dragging their feet on returning bodies.Hamas has said the process of retrieving the remains has been slow because they have been buried under the vast piles of rubble left by two years of devastating war.A few people milled around Tel Aviv’s Hostages Square on Thursday morning, which became the focal point for weekly rallies throughout the war demanding the return of all the Gaza captives.Posters bearing the faces of Gvili and Sudthisak Rinthalak, a Thai national whose remains were returned on Wednesday, were propped up alongside Israeli flags and yellow ribbons that have come to symbolise Israel’s hostage ordeal.”We feel joy in our hearts that one more hostage has returned, but at the same time profound sadness that one is still left,” Orly, a pharmacist from Tel Aviv, told AFP.Mirala Gal, a volunteer at the square, said “it’s our obligation to make sure that they’re all back home”.The Israeli military said on Thursday that the remains of Rinthalak had been identified after they were handed over by Hamas and their allies Islamic Jihad a day earlier.He was killed on October 7, 2023 during Hamas’s unprecedented attack on Israel, and his body taken to the Gaza Strip, the military said.Rinthalak was 43 years old at the time of his death and worked in agriculture. Israel officially confirmed his death in May 2024.- ‘Last to return’ -The Hostages and Missing Families Forum, the main group representing those taken captive to Gaza, said the return of Rinthalak offered some long-awaited solace for his family.”Amid their grief and the knowledge that their hearts will never fully heal, Sudthisak’s return offers some comfort to a family that has endured unbearable uncertainty for over two years,” the group said in a statement. The office of Prime Minister Benjamin Netanyahu said the Israeli government “shares in the deep sorrow of the Rinthalak family, the Thai people and all of fallen hostages’ families.”The last hostage body held in Gaza is Ran Gvili, an officer in Israel’s Yasam elite police unit who was 24 at the time of Hamas’s attack that triggered the war.He fell in battle on that day and his body taken to Gaza.”The first to leave, the last to return… We won’t stop until you come back,” his mother, Talik Gvili, wrote on X, alongside a photo of her son.Militants took 251 people hostage during the October 2023 attack, which resulted in the deaths of 1,221 people.Israel’s retaliatory assault on Gaza has killed at least 70,125 people, according to figures from the health ministry in the Hamas-run territory that the UN considers reliable.- Accusations of violations -The return of Rinthalak’s body came while the ceasefire deal, which came into effect on October 10, remained fragile, with both sides accusing each other of violating the terms.Gaza’s civil defence agency — which operates as a rescue force under Hamas authority — told AFP on Wednesday that an Israeli strike in Al-Mawasi in the south of the Palestinian territory killed five people including two children.The Israeli military said it had struck a Hamas militant in southern Gaza in response to a clash with Palestinian fighters in the area that wounded five soldiers.AFP footage showed dozens of distraught mourners in the southern city of Khan Yunis on Thursday gathering to bid farewell to the dead.Women sobbed over the white plastic bags containing the bodies of their loved ones.”They were sleeping civilians and children… Is this Israel’s goal? To kill Palestinians?” said Raafat Abu Hussein, who had lost relatives.”We hope the world will stand with us and end the bloodshed, so to begin the second phase of the agreement, followed by the third phase of reconstruction, so we can return to living as we did before.”The health ministry in Hamas-run Gaza says since the ceasefire came into effect, at least 366 Palestinians have been killed by Israeli fire. Israel’s military has reported three soldiers killed during the same period.