Ligue Europa: Nice, officiellement éliminé, s’enfonce dans la crise

Nice est officiellement éliminé de la Ligue Europa après sa nouvelle défaite contre Braga (0-1), jeudi soir, la huitième consécutive toutes compétitions confondues, ce qui constitue un nouveau triste record dans l’histoire d’un club où rien ne va plus.A ce rythme-là, le désamour entre l’OGC Nice et son public ne se dissipera pas avant longtemps. Cette équipe détient désormais le nouveau record de défaites consécutives du club. Alors que se profile un déplacement à Lens, leader de L1, dimanche. Le précédent record datait de 2013. Claude Puel était entraîneur et la série ne comptait que des matches de Ligue 1.Dernier de C3 avec zéro point (six défaites en six journées), Nice a aussi allongé sa série catastrophique en Coupe d’Europe avec une 18e rencontre sans victoire.Alors que l’appel au boycott a été largement suivi puisque l’Allianz Riviera ne comptait pas plus de 4.000 spectateurs (contre les 12.169 annoncés par le club), soit deux fois moins que contre Angers (0-1), les Aiglons n’ont rien offert pour “recoller les morceaux”, comme l’avait demandé le président Fabrice Bocquet dimanche soir.Avec en tête le déplacement à Lens, Franck Haise avait effectué huit changements dans son onze de départ. Seuls Melvin Bard, Tom Louchet et Ali Abdi étaient titulaires contre Angers.Mais cela n’a rien changé. La première période a été catastrophique. Au-delà du niveau collectif désespérant, les attitudes ont été extrêmement éloignées de ce que requiert un match de Ligue Europa, une rencontre professionnelle, tout simplement. Avec 133 passes effectuées en 45 minutes, soit trois fois moins que les Portugais, avec 32% de possession, l’équipe niçoise, amorphe, a été dominée à tous les niveaux, à l’image de Kojo Oppong, loin du marquage sur le pivot d’Amine El Ouazzani, auteur d’une frappe à côté (17e) ou coupable d’une grossière faute sur Pau Victor, qui lui a valu un avertissement (37e). Mais encore une fois cette saison, c’est Melvin Bard, capitaine désorienté, qui a été à l’origine du but encaissé. Il a relancé directement sur Bright Arrey-Mbi, qui a développé une action d’école, conclue par Victor (0-1, 28e). Heureusement pour eux, après la pause, les Niçois ont été plus combatifs. Mais ni Kevin Carlos (53e), ni Isak Jansson (59e) n’ont été assez précis. Les entrées de Mendy, Clauss, sifflé à chaque prise de balle, Diop, Vanhoutte et Cho n’y ont rien changé. Comme un symbole, ce dernier, seul à dix mètres des buts adverses, a trouvé le moyen de frapper quatre mètres au-dessus (82e).Sorti sans gloire en Ligue Europa, désormais, Nice doit assurer son maintien en Ligue 1. 

Ligue Europa: réduit à dix, Lille chute (1-0) à Berne

Lille a manqué jeudi l’occasion de s’inviter dans le top 8 de la Ligue Europa en cédant en infériorité numérique face aux Young Boys de Berne (1-0), plombé par l’expulsion d’Ayyoub Bouaddi en première période.Avec ce troisième revers en six rencontres européennes, les Dogues chutent de la 11e à la 16e position, avec 9 points, tandis que les Young Boys remontent de la 26e à la 19e et s’offrent la première victoire de leur histoire face à un club français.Les hommes de Bruno Genesio interrompent de surcroît leur série de quatre succès consécutifs, après avoir pourtant dominé la première demi-heure avec des tentatives de Bouaddi (5e), Olivier Giroud (9e) puis Benjamin André (26e).Mais sur une offensive bernoise, l’international espoir de 18 ans – si brillant en octobre lors de la victoire contre l’AS Rome (1-0) – a ceinturé Alan Virginius dans la surface (33e): expulsion, pénalty, puis carton jaune pour contestation contre Olivier Giroud.Berke Özer a par deux fois sauvé les siens, en se couchant sur le tir trop écrasé de Chris Bedia avant de repousser la reprise à bout portant de Virginius (35e), avant que les Dogues n’entretiennent l’espoir en début de seconde période.Mais Giroud n’a pas suffisamment appuyé sa Madjer (55e), Perraud a dévissé son tir sur une belle contre-attaque (59e), et Lille a fini par craquer sur une chevauchée à gauche de Virginius, reprise au premier poteau par Darian Males (1-0, 61e).Plusieurs centaines de supporters lillois avaient fait le déplacement dans la capitale suisse, alors que la rencontre n’était pas retransmise en France en raison de la présence sur le maillot bernois d’un sponsor dont la publicité est interdite par la législation française.La rencontre a été précédée de légers incidents pendant le cortège des visiteurs vers le Stade Wankdorf: la police cantonale a expliqué sur X avoir dû “utiliser brièvement des balles en caoutchouc” alors que des “engins pyrotechniques” avaient été lancés sur ses agents, sans faire de blessés.

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Bataille autour de la préservation de l’eau dans l’Ouest

Pesticides, inondations, sécheresses: comment préserver l’eau potable, altérée par des pratiques agricoles et industrielles, et atténuer les effets du changement climatique? Trois ans de discussion n’ont pas permis de dégager un compromis pour des mesures concernant six départements de l’Ouest.Elus, représentants des mondes agricole, industriel, associatif devaient se retrouver jeudi à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) pour la révision du Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) du bassin versant du fleuve Vilaine. Ce texte vise à améliorer la qualité des masses d’eau, aujourd’hui très mauvaise, sur ce territoire qui englobe six départements de la Mayenne au Morbihan, avec 1,3 million d’habitants.Après une quinzaine de réunions, une enquête et une consultation publiques, cette réunion de la Commission locale de l’eau (CLE) devait être la dernière. Elle a été annulée en dernière minute.Cette décision a été prise car l’accès à la salle était bloqué, a expliqué à l’AFP le président de la CLE, Michel Demolder. Un tracteur et une balle de paille en interdisaient l’accès. “Des organisations syndicales n’acceptent pas le débat démocratique”, a-t-il regretté.Une règle cristallise les tensions, dans un territoire très agricole: l’interdiction d’herbicides pour maïs dans des parcelles sensibles à l’érosion, situées dans une poignée d’aires de captage en eau potable. Il s’agirait d’une première en France.Le but: éviter qu’en cas de pluie, ces polluants se retrouvent dans l’eau. Des dérogations restent possibles en cas d’impasses techniques ou climatiques et une aide financière est prévue pour passer au désherbage mécanique.Cela concernerait 2,5% de la surface du SAGE Vilaine, selon M. Demolder.Le vote final pour la révision du SAGE Vilaine, prévu jeudi, a été repoussé au 16 janvier. La réunion de la CLE aura lieu “sous une forme ou une autre”, pour une adoption avant les élections municipales, a indiqué M. Demolder.- “Coup de force” -Premier syndicat agricole, l’alliance FNSEA-JA, opposée au texte, était venue en force à Châteaubourg, avec environ 200 tracteurs, 700 agriculteurs, des canons effaroucheurs, avant de se rendre à Rennes devant la préfecture où ils ont déversé du fumier et du foin, de même que devant le siège de Rennes métropole.”Je condamne très fermement les dégradations commises à Rennes par des syndicalistes agricoles”, a réagi par communiqué la maire de Rennes Nathalie Appéré (PS). Ce comportement “inacceptable” entraînera le dépôt d’une plainte, a-t-elle précisé. La préfecture d’Ille-et-Vilaine a signalé peu avant 20H00 la fin de la manifestation. Selon elle, 360 manifestants étaient présents à Rennes.La Coordination rurale, deuxième syndicat agricole, aussi contre le texte, a manifesté à part, à Châteaubourg, avec un effectif beaucoup plus réduit d’une trentaine de personnes.Les partisans du SAGE Vilaine, la Confédération agricole, AgroBio35 et des associations, étaient une centaine, selon les forces de l’ordre.La dernière version de la règle générant les tensions, pourtant amendée par les chambres d’agriculture, ne passe pas auprès de la FNSEA-JA.Marie-Ève Taillecours, de la Confédération paysanne, défend au contraire la révision du SAGE Vilaine. Elle juge “consternante” l’annulation de la réunion de la CLE par “un coup de force, en montrant les gros bras”. L’association Eau et Rivières dénonce de son côté “la pression d’acteurs qui veulent ignorer les impacts sanitaires” et “refusent le dialogue”.”C’est un problème de santé publique”, martèle Pascal Hervé, vice-président de Rennes métropole. Mais aussi environnemental et économique, avec des entreprises agro-industrielles très consommatrices d’eau. En jeu, l’explosion prévue des coûts de dépollution de l’eau dans les années à venir, aujourd’hui payés par les consommateurs. S’il est possible de rajouter des traitements pour potabiliser l’eau, “il serait suicidaire de les considérer comme une solution définitive, en raison de risques d’impasses technologiques et économiques”, alerte Régis Taisne, de la FNCCR, une fédération de collectivités.Ces dernières demandent notamment “une réelle application du principe pollueur-payeur”, poursuit-il, pour éviter que les hausses de facture retombent uniquement sur les consommateurs.”On voit qu’il y a une très forte opposition de la profession agricole contre un certain nombre de mesures qui sont présentées”, a admis auprès de l’AFPTV le préfet de Bretagne Franck Robine, qui s’est dit par ailleurs “optimiste” pour trouver, avec le temps, une forme d’équilibre.

Le français Verkor inaugure son usine de batteries pour véhicules électriques

Le nouveau fabricant tricolore de batteries pour véhicules électriques Verkor a inauguré jeudi dans le Nord sa première gigafactory, la troisième désormais de la vallée française de la batterie, dans un contexte toutefois très incertain pour le secteur automobile en Europe.”Il y a des doutes et des questionnements sur le développement de cette industrie, mais nous sommes là, nous avançons” a déclaré le président et cofondateur de Verkor Benoit Lemaignan dans l’usine flambant neuve à Bourbourg, près de Dunkerque.La start-up fondée en 2020 à Grenoble doit essentiellement fournir Renault, qui détient environ 10% [BIEN 10%] de son capital.”Nous avons besoin de protection, nous sommes une industrie naissante” en Europe, a-t-il plaidé, en allusion aux arbitrages très attendus de la Commission européenne sur le secteur automobile.Bruxelles doit notamment se prononcer mardi prochain sur un éventuel assouplissement de son interdiction des ventes de voitures neuves thermiques dans l’UE à compter de 2035. Cet objectif fixé il y a deux ans est jugé intenable par certains Etats, notamment l’Allemagne, et par la plupart des constructeurs automobiles.Un report de cet objectif sans aides supplémentaires importantes pour le tout-électrique risquerait de sérieusement plomber ce segment de marché et la filière européenne émergente des batteries.Le président de la République Emmanuel Macron, qui n’était pas présent, s’est réjouit selon un communiqué de Verkor de ce projet par lequel “nous consolidons notre autonomie technologique et énergétique.- “Esprit de résistance” -Présents à Bourbourg, la ministre de la Transition écologique Monique Barbut et le ministre délégué chargé de l’Industrie Sébastien Martin ont rappelé la position de la France, qui souhaite dévier le moins possible de la trajectoire vers le tout-électrique.”L’Europe doit d’abord récompenser les constructeurs automobiles qui vont faire le choix d’acheter des composants fabriqués sur son sol” en particulier certains composants critiques comme les batteries, a souligné Mme Barbut.”Nous défendrons une préférence européenne accompagnée d’une bonification, afin de soutenir la filière automobile et ses équipementiers”, a-t-elle ajouté.Dressant un parallèle avec le massif du Vercors, haut lieu de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, M. Martin a aussi salué “l’esprit de résistance, l’esprit de combat autour de la réindustrialisation” en France, dont cette nouvelle “gigafactory” est un “symbole” selon lui.”Cette ambition d’électrification de la mobilité demeure au coeur de nos priorités”, a renchéri M. Martin, tout en reconnaissant qu’il faudra “une volonté européenne extrêmement forte” pour accompagner l’engagement français dans le tout-électrique.”Je pense que l’Europe va sans doute apporter quelque flexibilité parce qu’on voit bien que le 100% en 2035 est un objectif qui sera difficile à atteindre”, a-t-il néanmoins avancé. “Peut-être qu’elle peut autoriser d’autres technologies le temps d’arriver à cet objectif”.- 1.200 emplois espérés -Verkor a entamé en 2023 la construction de sa première usine de 100.000 m2, où sont assemblées pour l’instant des batteries destinées aux voitures Alpine électriques et aux utilitaires FlexEVan de Renault.Interrogé sur d’autres clients potentiels, le président de Verkor a évoqué “un certain nombre en discussion, mais tout le monde nous dit +on va vérifier que vous savez bien faire+”. “Ca va prendre encore un petit peu de temps”, a-t-il ajouté.Cette giga-usine représente un investissement de 1,5 milliard d’euros – dont près de la moitié provenant d’aides publiques – et doit générer 1.200 emplois.Désormais opérationnelle, elle commercialisera ses premières cellules de batteries début 2026, selon Verkor.Avec ce site, Verkor vise une production de batteries lithium-ion capable d’équiper 300.000 véhicules électriques par an, “à peu près” à l’horizon 2027, a confirmé jeudi à l’AFP Philippe Chain, cofondateur et conseiller stratégique de la société. L’usine peut également être agrandie par la suite.Deux autres gigafactories produisent déjà dans la vallée française de la batterie, ancrée dans les Hauts-de-France: en 2024 celle d’ACC, co-entreprise entre Stellantis, Mercedes-Benz et Saft (filiale de TotalEnergies), puis cette année celle d’AESC, groupe japonais majoritairement détenu par le chinois Envision.Le taïwanais ProLogium a lui repoussé à 2028 l’ouverture de sa gigafactory à Dunkerque, expliquant avoir dû revoir sa conception après avoir décidé de miser sur la quatrième génération de sa technologie innovante de batteries lithium-céramique.

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Le français Verkor inaugure son usine de batteries pour véhicules électriques

Le nouveau fabricant tricolore de batteries pour véhicules électriques Verkor a inauguré jeudi dans le Nord sa première gigafactory, la troisième désormais de la vallée française de la batterie, dans un contexte toutefois très incertain pour le secteur automobile en Europe.”Il y a des doutes et des questionnements sur le développement de cette industrie, mais nous sommes là, nous avançons” a déclaré le président et cofondateur de Verkor Benoit Lemaignan dans l’usine flambant neuve à Bourbourg, près de Dunkerque.La start-up fondée en 2020 à Grenoble doit essentiellement fournir Renault, qui détient environ 10% [BIEN 10%] de son capital.”Nous avons besoin de protection, nous sommes une industrie naissante” en Europe, a-t-il plaidé, en allusion aux arbitrages très attendus de la Commission européenne sur le secteur automobile.Bruxelles doit notamment se prononcer mardi prochain sur un éventuel assouplissement de son interdiction des ventes de voitures neuves thermiques dans l’UE à compter de 2035. Cet objectif fixé il y a deux ans est jugé intenable par certains Etats, notamment l’Allemagne, et par la plupart des constructeurs automobiles.Un report de cet objectif sans aides supplémentaires importantes pour le tout-électrique risquerait de sérieusement plomber ce segment de marché et la filière européenne émergente des batteries.Le président de la République Emmanuel Macron, qui n’était pas présent, s’est réjouit selon un communiqué de Verkor de ce projet par lequel “nous consolidons notre autonomie technologique et énergétique.- “Esprit de résistance” -Présents à Bourbourg, la ministre de la Transition écologique Monique Barbut et le ministre délégué chargé de l’Industrie Sébastien Martin ont rappelé la position de la France, qui souhaite dévier le moins possible de la trajectoire vers le tout-électrique.”L’Europe doit d’abord récompenser les constructeurs automobiles qui vont faire le choix d’acheter des composants fabriqués sur son sol” en particulier certains composants critiques comme les batteries, a souligné Mme Barbut.”Nous défendrons une préférence européenne accompagnée d’une bonification, afin de soutenir la filière automobile et ses équipementiers”, a-t-elle ajouté.Dressant un parallèle avec le massif du Vercors, haut lieu de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, M. Martin a aussi salué “l’esprit de résistance, l’esprit de combat autour de la réindustrialisation” en France, dont cette nouvelle “gigafactory” est un “symbole” selon lui.”Cette ambition d’électrification de la mobilité demeure au coeur de nos priorités”, a renchéri M. Martin, tout en reconnaissant qu’il faudra “une volonté européenne extrêmement forte” pour accompagner l’engagement français dans le tout-électrique.”Je pense que l’Europe va sans doute apporter quelque flexibilité parce qu’on voit bien que le 100% en 2035 est un objectif qui sera difficile à atteindre”, a-t-il néanmoins avancé. “Peut-être qu’elle peut autoriser d’autres technologies le temps d’arriver à cet objectif”.- 1.200 emplois espérés -Verkor a entamé en 2023 la construction de sa première usine de 100.000 m2, où sont assemblées pour l’instant des batteries destinées aux voitures Alpine électriques et aux utilitaires FlexEVan de Renault.Interrogé sur d’autres clients potentiels, le président de Verkor a évoqué “un certain nombre en discussion, mais tout le monde nous dit +on va vérifier que vous savez bien faire+”. “Ca va prendre encore un petit peu de temps”, a-t-il ajouté.Cette giga-usine représente un investissement de 1,5 milliard d’euros – dont près de la moitié provenant d’aides publiques – et doit générer 1.200 emplois.Désormais opérationnelle, elle commercialisera ses premières cellules de batteries début 2026, selon Verkor.Avec ce site, Verkor vise une production de batteries lithium-ion capable d’équiper 300.000 véhicules électriques par an, “à peu près” à l’horizon 2027, a confirmé jeudi à l’AFP Philippe Chain, cofondateur et conseiller stratégique de la société. L’usine peut également être agrandie par la suite.Deux autres gigafactories produisent déjà dans la vallée française de la batterie, ancrée dans les Hauts-de-France: en 2024 celle d’ACC, co-entreprise entre Stellantis, Mercedes-Benz et Saft (filiale de TotalEnergies), puis cette année celle d’AESC, groupe japonais majoritairement détenu par le chinois Envision.Le taïwanais ProLogium a lui repoussé à 2028 l’ouverture de sa gigafactory à Dunkerque, expliquant avoir dû revoir sa conception après avoir décidé de miser sur la quatrième génération de sa technologie innovante de batteries lithium-céramique.

US bringing seized tanker to port, as Venezuela war threats build

An oil tanker seized by American forces off the Venezuelan coast will be brought to a port in the United States, the White House said Thursday, as fears mount of open conflict between the two countries.Washington took control of the tanker in a dramatic raid that saw US forces rope down from a helicopter onto the vessel in an operation that Homeland Security Secretary Kristi Noem said was aimed at leftist Venezuelan leader Nicolas Maduro’s “regime.”President Donald Trump’s administration has been piling pressure on Venezuela for months with a major naval build-up in the region that has been accompanied by strikes on alleged drug-trafficking boats that have killed close to 90 people.Russian leader Vladimir Putin on Thursday expressed support during a phone call with his ally Maduro, but with Moscow’s forces tied down in a grinding war in Ukraine, its capacity to provide aid is limited.”The vessel will go to a US port and the United States does intend to seize the oil,” White House Press Secretary Karoline Leavitt told journalists of the tanker.”We’re not going to stand by and watch sanctioned vessels sail the seas with black-market oil, the proceeds of which will fuel narco-terrorism of rogue and illegitimate regimes around the world.”Earlier on Thursday, Noem told a congressional hearing that the tanker operation to ensure “we’re pushing back on a regime that is systematically covering and flooding our country with deadly drugs” — a reference to US allegations of narcotics smuggling by Maduro’s government.A video released Wednesday by US Attorney General Pam Bondi showed American forces descending from a helicopter onto the tanker’s deck, then entering the ship’s bridge with weapons raised.Bondi said the ship was part of an “illicit oil shipping network” that was used to carry sanctioned oil.- ‘Blatant theft’ -Venezuela’s foreign ministry said it “strongly denounces and condemns what constitutes blatant theft and an act of international piracy.”UN Secretary-General Antonio Guterres on Thursday expressed concern over the escalating tensions and urged restraint.”We are calling on all actors to refrain from action that could further escalate bilateral tensions and destabilize Venezuela and the region,” his spokesperson said.US media reported that the tanker had been heading for Cuba — another American rival — and that the ship was stopped by the US Coast Guard.Dick Durbin, the top Democrat on the Senate Judiciary Committee, said Thursday he questioned the legality of the tanker seizure and that “any president, before he engages in an act of war, has to have the authorization of the American people through Congress.””This president is preparing for an invasion of Venezuela, simply said. And if the American people are in favor of that, I’d be surprised,” Durbin told CNN.Washington has accused Maduro of leading the alleged “Cartel of the Suns,” which it declared a “narco-terrorist” organization last month, and has offered a $50 million reward for information leading to his capture.Trump told Politico on Monday that Maduro’s “days are numbered” and declined to rule out a US ground invasion of Venezuela.The Trump administration also alleges that Maduro’s hold on power is illegitimate and that he stole Venezuela’s July 2024 election.Maduro — the political heir to leftist leader Hugo Chavez — says the United States is bent on regime change and wants to seize Venezuela’s oil reserves.

Foot: Benzema ne ferme pas la porte à un retour en équipe de France

L’attaquant Karim Benzema, qui avait annoncé sa retraite internationale après le Mondial-2022, n’a pas fermé la porte à un retour en équipe de France dans un entretien accordé à L’Equipe publié jeudi.”Si tu me dis d’aller en équipe de France pour jouer une Coupe du monde et que je te dis non, je suis un menteur. Moi, je suis un joueur de foot. Donc, je joue au foot. Quand on m’appelle, je viens, je joue (…) J’aime le foot et j’aime gagner. J’aime les trophées. C’est ce qui m’importe le plus. Si on m’appelle en équipe nationale, je viens pour jouer au foot. Et ça s’arrête là”, explique le joueur d’Al Ittihad (Arabie saoudite) âgé de 37 ans, à sept mois du Mondial 2026 organisé aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada (11 juin – 19 juillet).”Là, on parle d’une Coupe du monde. Forcément, ce ne sont pas des choses où il faut dire: +Non, je n’ai pas envie+ Parce que c’est mentir de dire +Non, je n’ai pas envie de jouer une Coupe du monde+”, a ajouté le Ballon d’Or 2022. La carrière internationale de Benzema a connu de nombreux soubresauts sous l’ère Deschamps. Ecarté de l’Euro-2016 en raison de son implication dans l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, pour laquelle il a été condamné à un an de prison avec sursis en 2021 pour complicité de tentative de chantage, il avait été rappelé par le sélectionneur pour disputer l’Euro-2021. L’ex-star du Real Madrid avait ensuite dû renoncer in extremis à la Coupe du monde au Qatar en 2022 et avait quitté le groupe juste avant l’entrée en lice des Bleus en raison d’une blessure musculaire lors d’une séance d’entrainement à Doha. Au lendemain de la défaite des Français en finale face à l’Argentine, il avait annoncé mettre à un terme à son aventure en bleu et avait repris rapidement l’entraînement, n’hésitant pas à s’en prendre à Didier Deschamps sur les réseaux sociaux dans des termes énigmatiques, déclenchant une controverse sur les causes de son éviction. Interrogé par L’Equipe sur cette fin brutale, Benzema n’a pas souhaité alimenter la polémique avec Deschamps.”Moi, je ne suis pas là pour parler de ces choses-là. Et je ne suis pas là pour revenir sur ça… Ça y est, c’est terminé. On va parler de cette histoire pendant trente ans ? Je ne suis pas là pour alimenter encore la polémique. C’est du passé pour moi. On passe à autre chose”, a-t-il indiqué. kn/ali/jld