Sri Lanka issues landslide warnings as cyclone toll hits 618
Sri Lankan authorities issued fresh landslide warnings on Sunday with rains lashing areas already devastated by a powerful cyclone, as the death toll rose to 618.A chain of tropical storms and monsoonal rains has battered Southeast and South Asia, setting off landslides, flooding vast tracts and cutting off communities from Sumatra island’s rainforests to the highland plantations of Sri Lanka.At least 1,812 people have been killed in the natural disasters rolling across Sri Lanka, Indonesia, Malaysia, Thailand and Vietnam over the past two weeks.Indonesia’s president on Sunday vowed to step up aid, with demonstrators rallying after the country’s death toll surpassed 900. More than two million people in Sri Lanka — nearly 10 percent of the population — have been affected by last week’s floods and landslides triggered by Cyclone Ditwah, the worst on the island this century.The Disaster Management Centre (DMC) said monsoon storms were adding more rain and making hillsides unstable, including in the central mountainous region and the north-western midlands.Helicopters and planes were being used on Sunday to supply communities cut off by landslides in the centre of the country.The Sri Lanka Air Force said it had received a planeload of relief supplies from Myanmar on Sunday, the latest batch of foreign aid.The government has confirmed 618 dead — 464 from the lush tea-growing central region — while 209 people remain unaccounted for.The number of people in state-run camps had dropped to 100,000 from a peak of 225,000 as floodwaters receded across the island by Sunday, the DMC said.More than 75,000 homes were damaged, including close to 5,000 that were completely destroyed, it added.- ‘Disaster tourism’ -In Indonesia, President Prabowo Subianto on Sunday flew back to Sumatra’s hard-hit Aceh province, with a ministry saying his visit was “to ensure the acceleration of emergency response and recovery in affected areas”.The Indonesian government has so far shrugged off calls to declare a national disaster, which would free up resources and help government agencies coordinate their response. The toll in Indonesia on Sunday remained at 916 dead, with 274 still missing.Prabowo will also “monitor the distribution of aid, the evacuation process of residents, and measures to reopen road access,” the Ministry of the State Secretariat said.”The government emphasises that the handling of the floods in Aceh is a national priority and all resources are being mobilised to expedite the recovery of community conditions,” it added in a statement.Speaking shortly after arriving in the capital Banda Aceh, Prabowo promised that “we will put all our efforts into this, and later we will repair all the bridges, hopefully within one or two weeks”.Many survivors said their greatest need remained clean drinking water.Some victims accused the Indonesian leader and other officials of engaging in “disaster tourism” and failing to address the crisis.”We see that, including Prabowo’s visit in Bireuen today, it seems like a disaster tourism trip,” said Syahrul, a 35-year-old protester in northern Aceh province.”We don’t need officials to just observe. We need their presence to address the issues faced by the community,” Syahrul told AFP.Protesters carried placards reading: “The Aceh disaster is not a tourist spot; it’s not enough for Prabowo to just take a stroll.”In Sri Lanka, the government unveiled a major compensation package on Friday to rebuild homes and revive businesses wiped out by the natural disaster, which hit the island as it was emerging from its 2022 economic meltdown.A senior official earlier said recovery and reconstruction might cost up to $7 billion.The International Monetary Fund (IMF) said on Friday it was considering Sri Lanka’s request for an additional $200 million to help with rebuilding.The money is on top of the $347 million tranche due later this month, part of a four-year, $2.9 billion IMF bailout loan agreed in 2023.President Anura Kumara Dissanayake told parliament on Friday that Sri Lanka’s economy had made a significant recovery, but was not strong enough to withstand the latest shock alone.
Ligue 1: neuf mois plus tard, Fonseca va revivre “les émotions” du banc avec l’OL
La joie de pouvoir revivre, enfin, “les émotions” d’un match de Ligue 1 depuis la touche. Neuf mois après son coup de sang envers un arbitre, l’entraîneur de l’OL, Paulo Fonseca, retrouve dimanche son banc en championnat, à l’occasion d’un déplacement à Lorient.”Beaucoup de choses m’ont manqué pendant cette période” de suspension, a reconnu Fonseca en conférence de presse vendredi, avant ce déplacement au Moustoir, pour le compte de la 15e journée.Le fait de ne pouvoir être “avec les joueurs dans le vestiaire était la principale difficulté, pouvoir leur parler, mais aussi être sur le banc et avoir un contact direct avec eux. Avoir des émotions au bord du terrain est totalement différent”, a enchaîné le coach portugais, qui n’a pu compter que sur les matches de Ligue Europa ces derniers mois pour éprouver ce plaisir-là.”Loin des joueurs, c’est différent pour ressentir vraiment tous les moments et pas seulement les émotions sur les buts”, a encore commenté Paulo Fonseca.En mars dernier, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) avait infligé à l’entraîneur de l’OL cette longue suspension de neuf mois après qu’il eut invectivé, tête contre tête, l’arbitre de Lyon-Brest Benoît Millot, qui venait de lui adresser un carton rouge pour contestation.- En manque d’émotions -Cette suspension lui interdisait non seulement avant, pendant et après chaque match, l’accès au banc de touche mais aussi aux vestiaires des officiels, et le privait de toute fonction officielle jusqu’au 30 novembre 2025 inclus. Jusqu’au 15 septembre, elle était assortie d’une interdiction d’accès aux vestiaires des joueurs, au terrain, au tunnel et à l’ensemble des couloirs menant à ces zones.Si sa propre frustration fut dure à éprouver, cette suspension à cheval sur deux saisons a, selon Fonseca, contribué à souder le groupe lyonnais. A ce sujet, le technicien s’est remémoré un épisode survenu au cours d’un match de Ligue Europa en mars à Bucarest.”Quand les joueurs ont marqué, ils sont venus célébrer le but avec moi sur le banc. Je ne veux jamais oublier ce moment, peut-être le plus beau de ma vie professionnelle”, a-t-il insisté, en se décrivant comme “une personne essayant d’être émotionnellement équilibrée”.”Pour moi, ce qui est important, ce sont les personnes qui me connaissent. Elles savent que je suis quelqu’un de calme, d’émotif, mais je parle toujours d’équilibre émotionnel. Je dois faire attention désormais, mais je serai la même personne”, a-t-il assuré.- La même personne -“En Ligue Europa, je suis resté plus calme sur le banc, c’était un bon entraînement pour la Ligue 1! Je suis expressif, je pense que c’est important, mais je veux être plus concentré sur notre équipe et pas sur les décisions de l’arbitre”, a encore admis le coach de 53 ans.Cette fin de suspension vient d’autant plus à point nommé que son adjoint, Jorge Maciel, qui le remplaçait sur le banc, doit à son tour purger une suspension pour des propos jugés déplacés après la rencontre OL-PSG du 9 novembre, perdue 3-2 par les Lyonnais.”La meilleure équipe d’Europe n’avait pas besoin de jouer à seize en comptant la VAR”, avait dit Maciel devant les médias. “Nous sommes contents que cela se termine et moi aussi car ce n’est pas mon rôle”, a confié ce dernier jeudi au quotidien Le Progrès de Lyon.”Paulo revient et nous allons avoir une autre dynamique. Le numéro un et leader de l’équipe, ça a toujours été lui. Il avait la responsabilité du plan de jeu, de diriger les joueurs jusqu’au match et nous, nous l’accompagnions”, a expliqué Maciel qui, du banc, a mené l’équipe 24 fois pour 13 victoires, trois résultats nuls et huit défaites.”Nous avons montré le visage d’une véritable équipe avec un bon état d’esprit”, s’est félicité l’entraîneur-adjoint, qui laisse l’OL à la 6e place. Comme en fin de saison dernière.
Hong Kong aux urnes après un incendie meurtrier
Hong Kong a commencé à voter dimanche pour élire ses nouveaux législateurs conformément aux règles imposées par Pékin depuis 2021, les efforts du gouvernement pour encourager la participation ayant été éclipsés par l’incendie le plus meurtrier qu’ait connu la ville depuis des décennies.Les citoyens de l’ancienne colonie britannique rétrocédée en 1997, aujourd’hui territoire à statut spécial de la Chine et place financière, sont appelés aux urnes depuis 07H30 (samedi 23H30 GMT) pour élire 90 députés du Conseil législatif de Hong Kong, dont seulement 20 sièges sont pourvus au suffrage direct. A la mi-journée, le taux de participation s’élevait à 10,33%, contre 9,35% à la même heure lors des dernières élections il y a quatre ans.”Votre vote est un vote qui fait avancer les réformes et protège les personnes touchées par la catastrophe”, a déclaré le chef de l’exécutif local, John Lee, devant la presse après avoir voté, exhortant la population à l’imiter. La campagne électorale a été brutalement interrompue par l’incendie qui a ravagé des tours d’habitation de Wang Fuk Court, dans le nord de Hong Kong le 26 novembre, faisant au moins 159 morts.”Les responsables doivent être tenus pour responsables”, a déclaré à l’AFP Mme Poon, dont le logement a été dévasté par les flammes, devant le bureau de vote le plus proche des bâtiments calcinés.Elle souhaite une “enquête approfondie” et suggère que la prochaine législature “devrait surveiller le gouvernement”. Jacky Lam, un enseignant de 56 ans qui vivait dans ce quartier endeuillé de Tai Po, estime que la priorité absolue du gouvernement devait être de trouver des solutions de relogement adéquates, et que les législateurs “devraient rencontrer régulièrement les habitants pour recueillir leur opinions”. Le gouvernement présentera un projet de loi lors de la première séance du nouveau Conseil législatif afin d’aborder les mesures d’aide et de reconstruction, a fait valoir John Lee. Il avait déjà annoncé la création d’une “commission indépendante” présidée par un juge, chargée d’enquêter sur l’incendie qui a ravagé sept tours en rénovation.- Sédition -Mercredi soir, la police avait arrêté 15 personnes de différentes entreprises de construction, soupçonnées d’homicide involontaire. La police aurait également arrêté, selon des médias locaux, au moins trois personnes pour sédition à la suite de l’incendie, dont Miles Kwan, un étudiant de 24 ans qui distribuait des tracts réclamant des comptes au gouvernement. Ce dernier a été vu ensuite sortir libre d’un poste de police. L’agence de sécurité nationale chinoise à Hong Kong (OSNS) a convoqué samedi des représentants des médias internationaux, dont l’AFP, pour une mise au point, les accusant d’avoir diffusé de fausses informations dans leurs reportages sur la couverture de l’incendie.”Le Bureau ne tolérera aucune action des éléments anti-Chine et fauteurs de troubles à Hong Kong”, pouvait-on également dans la déclaration en ligne de l’OSNS.Avant 2021, des élections législatives à Hong Kong avaient été marquées par de violents affrontements entre les camps pro-Pékin et pro-démocratie, ces derniers remportant souvent environ 60% des suffrages. Mais en 2020, Pékin avait imposé une loi de sécurité nationale draconienne, étouffant notamment la dissidence, après que la ville eut été secouée en 2019 par des manifestations d’ampleur pour la démocratie, avec parfois de la violence.- “Patriotes” -En 2021, Pékin a réformé le système électoral de Hong Kong afin de garantir que seuls les “patriotes” puissent occuper des fonctions publiques, et a considérablement réduit le nombre de sièges élus au suffrage direct. Certains députés pro-démocratie ont été emprisonnés, d’autres ont démissionné ou fui Hong Kong. Le premier scrutin de 2021 selon les nouvelles règles avait enregistré un taux de participation historiquement bas de 30%. Dimanche, les autorités ont élargi la plage horaire d’ouverture des bureaux de vote de 07H30 à 23H30 et les trains circuleront plus tard dans la cité, qui se partage entre des îles et une partie continentale. Le territoire est recouvert depuis des semaines d’affiches de campagne. Certaines entreprises ont promis d’accorder une demi-journée de congé à leurs employés s’ils se rendent aux urnes.Ce scrutin se déroulera à nouveau sans les deux principaux partis pro-démocratie: le Parti civique, dissous en 2023, et le Parti démocrate, en déclin. Environ un tiers des députés sortants ne briguent pas de nouveau mandat. Parmi les nouveaux venus, la championne olympique d’escrime Vivian Kong, candidate dans la circonscription dédiée au tourisme – où le vainqueur est désigné par les représentants du secteur et non par le suffrage universel. burs
Sri Lanka issues landslide warnings as cyclone toll hits 618
Sri Lankan authorities issued fresh landslide warnings on Sunday with rains lashing areas already devastated by a powerful cyclone, as the death toll rose to 618.More than two million people — nearly 10 percent of the population — have been affected by last week’s floods and landslides triggered by Cyclone Ditwah, the worst on the island this century.The Disaster Management Centre (DMC) said monsoon storms were adding more rain and making hillsides unstable, including the central mountainous region and the north-western midlands.Helicopters and planes were being used on Sunday to supply communities cut off by landslides in the centre of the country.The Sri Lanka Air Force said it had received a planeload of relief supplies from Myanmar on Sunday, the latest batch of foreign aid.The government has confirmed 618 dead — 464 from the lush tea-growing central region — while 209 people remain unaccounted for.The number of people in state-run refugee camps had dropped to 100,000 from a peak of 225,000 as floodwaters receded across the island by Sunday, the DMC said.More than 75,000 homes were damaged, including close to 5,000 that were completely destroyed, it added.The government on Friday unveiled a major compensation package to rebuild homes and revive businesses wiped out by the natural disaster, which hit the island as it was emerging from its 2022 economic meltdown.A senior official earlier said recovery and reconstruction might cost up to $7 billion.The International Monetary Fund (IMF) said on Friday it was considering Sri Lanka’s request for an additional $200 million to help with rebuilding.The money is on top of the $347 million tranche due later this month, part of a four-year, $2.9 billion IMF bailout loan agreed in 2023.President Anura Kumara Dissanayake told parliament on Friday that Sri Lanka’s economy had made a significant recovery, but was not strong enough to withstand the latest shock alone.Survivors will be offered up to 10 million rupees ($33,000) to buy land in a safer location and build a new house, the finance ministry said in a statement late on Friday.One million rupees is being offered in compensation for each person killed or left permanently disabled.The government did not say how much the package would cost, raising concerns given the country’s recent economic turbulence.The central bank has ordered commercial lenders, both state-owned and private, to reschedule loans.



