“C’est devenu banal”: aux Antilles, les armes à feu s’installent au quotidien

Quand son frère Jessy a été abattu d’une balle dans la tête, en plein jour, Lynsey Belveder n’a pas été entièrement surprise. “C’est devenu banal ici”, souffle la jeune Guadeloupéenne, qui n’imagine plus élever un enfant dans une société où “tous les jeunes sont armés”.”On connaît tous quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a perdu un proche dans des circonstances pareilles”, reprend la jeune femme, gestionnaire de ressources humaines à Pointe-à-Pitre.Son frère, 23 ans, a été tué le 7 octobre à Grand-Camp, un quartier populaire des Abymes, pour une banale histoire de rivalité amoureuse. Depuis, Lynsey, se dit “à l’arrêt”, les “larmes aux yeux sans savoir pourquoi”.Une sirène de police, un garçon coiffé comme Jessy, et l’anxiété monte. Comme elle, de nombreuses familles guadeloupéennes sont confrontées à la banalisation des armes à feu.Au moins 51 homicides ont été enregistrés en 2025 sur le ressort de la cour d’appel de Basse-Terre, qui comprend la Guadeloupe et la partie française de l’île de Saint-Martin, pour environ 410.000 habitants au total.Point commun de la plupart de ces homicides: ils ont été perpétrés par arme à feu. Selon le préfet de la Guadeloupe, Thierry Devimeux, 40.000 armes sont en circulation sur le territoire, soit plus d’une pour dix habitants. “Un recours complètement débridé aux armes à feu”, déplore le représentant de l’Etat dans un archipel où le taux d’homicide est six fois supérieur à la moyenne nationale.Signe des temps, les saisies explosent. “On découvre plus d’armes de guerre. De 2022 à 2024, on en trouvait une ou deux par an. Là, on peut en saisir jusqu’à trois trois d’un coup”, constate Éric Maurel, procureur général de la Guadeloupe.Le magistrat, qui n’a de cesse d’alerter sur le fléau depuis plusieurs mois, cite la découverte d’une cache contenant des armes longues et des munitions lourdes dans la cité de Mortenol, un quartier sensible de Pointe-à-Pitre, en novembre 2024.- Adolescents armés -Mais l’écrasante majorité des armes saisies restent des pistolets automatiques Glock ou Taurus, un modèle brésilien. La proximité du continent américain et la porosité des frontières, dans cette région éclatée en une multitude de micro-états, facilitent leur arrivée en Guadeloupe et en Martinique. En juin, les autorités judiciaires des Antilles françaises avaient déjà tiré la sonnette d’alarme. Éric Maurel s’inquiétait d’une évolution des gangs, “semblant évoluer vers des structurations mafieuses”.Lors d’une visite au pas de charge en août, Bruno Retailleau, alors ministre de l’Intérieur, avait annoncé l’envoi de 15 enquêteurs supplémentaires, l’installation de deux nouveaux radars et l’utilisation d’un drone pour contrôler le trafic maritime.Pour accélérer les enquêtes, la Guadeloupe sera dotée d’un laboratoire de balistique qui doit être “pleinement opérationnel début 2026″, indique Philippe Miziniak, directeur territorial de la police nationale.Mais ce qui inquiète aujourd’hui les autorités, c’est l’âge des mis en cause.”Voir autant de gamins aussi jeunes, porteurs d’armes et qui les utilisent, je n’ai jamais vu ça ailleurs”, affirme Éric Maurel, fort de 42 ans d’expérience, notamment en Corse et en banlieue parisienne.Selon lui, certains gangs mettent des armes entre les mains de mineurs de 13 ou 14 ans, livrés à eux-mêmes, dans un “état d’anomie” sans repères sociaux.Le général Christophe Perret, commandant la gendarmerie nationale en Guadeloupe, y voit aussi une mutation sociologique: “L’arme sert pour un jeune à s’affirmer en tant qu’individu”, avance le militaire.Et l’arme blanche, “outil traditionnel de la violence en Guadeloupe, a pratiquement disparu”, relève le général Perret. Sur les 51 homicides recensés depuis le début de l’année, 32 l’ont été par arme à feu.Une tendance que confirme Philippe Miziniak, directeur territorial de la police nationale. “Il y a un usage décomplexé des armes, pour des motifs vraiment futiles”, observe-t-il. Des conflits de voisinage, des altercations dans la rue, des gestes impulsifs.Conséquence: “de plus en plus de gens se promènent dans la voiture avec un revolver, une arme de poing, un fusil”, relève Grégory Guyard, avocat s’occupant de plusieurs affaires d’agression. Ce “au cas où” entraîne “un armement généralisé” et “des drames qui pourraient largement être évités”, renchérit-il.- Narcotrafic en hausse, mais pas central -Dans ce climat, la part des homicides liés au narcotrafic est en hausse. “On était à 6-7% il y a trois ans, on est maintenant plutôt autour de 20 à 25%”, détaille Éric Maurel.”Mais on est loin de Marseille, qui en est à 80-90%”, nuance-t-il.”L’essentiel de l’usage des armes à feu en Guadeloupe n’est pas lié au trafic de stupéfiants”, insiste le général Perret. Il évoque plutôt “des règlements de comptes, des vols à main armée qui tournent mal, des tirs d’intimidation entre bandes de quartiers et des violences intrafamiliales”.Si la Guadeloupe attire l’attention, le reste des Antilles est tout autant touché. A Saint-Martin, 34.000 habitants, sept personnes ont été tuées depuis janvier. Le phénomène y est même “sans commune mesure” avec la Guadeloupe, alerte le procureur Maurel.En Martinique, 355.000 habitants, les chiffres sont à peine meilleurs. Trois homicides ont ainsi eu lieu en quelques heures dans la nuit de vendredi à samedi, portant à 40 leur nombre depuis le début de l’année, dont 34 par arme à feu.Un de ces meurtres a particulièrement choqué: un homme de 25 ans, inconnu des services de police, a été abattu dans un véhicule de location. Un enfant de trois ans qui se trouvait à ses côtés a été grièvement blessé à la tête. Le ou les tireurs courent toujours.Face à cette flambée de violence, le procureur de la République, Yann Le Bris, a lancé un appel à témoins et appelé à “une prise de conscience du rapport aux armes sur le territoire”.Pour Lynsey Belveder, qui tente de faire son deuil, le constat est implacable. “Aujourd’hui j’ai 33 ans, j’ai peur de faire un enfant dans une société comme celle-là”.

Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest persévère

La mobilisation des agriculteurs, opposés notamment à la politique gouvernementale d’abattage massif des bovins en cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), a reflué dimanche avec moins d’une dizaine de barrages maintenus et quelques centaines de manifestants selon les autorités, essentiellement dans le Sud-Ouest.La circulation sur l’A63 près de Bordeaux, sur l’A64 entre Toulouse et Bayonne, sur l’A65 reliant Bordeaux à Pau ou encore sur l’A75 en Lozère était toujours coupée dimanche à 17h30 selon Bison Futé, après plusieurs jours de manifestations agricoles dans toute la France.Selon le ministère de l’Intérieur, 23 actions mobilisant 720 personnes ont été comptabilisées dimanche, contre 50 actions et 1.619 manifestants samedi, 93 actions vendredi, 110 jeudi et 80 mercredi.À Cestas, au sud de Bordeaux, la Coordination rurale de Gironde (CR33) a annoncé dimanche soir le maintien du barrage établi depuis une semaine sur l’A63, même si une bretelle a été rouverte samedi pour permettre aux vacanciers d’enjamber le barrage dans le sens Nord-Sud.”On en est toujours au statu quo” avec une soixantaine de manifestants sur le barrage, a déclaré à l’AFP Jean-Paul Ayres, porte-parole de la CR33, malgré les appels du gouvernement à une “trêve de Noël”.”(Dimanche) soir, le barrage est maintenu. Maintenant, maintenu jusqu’à Noël ou après Noël, on ne sait pas”, ajoute ce viticulteur et producteur de pruneaux, qui dit attendre lundi des “réponses” des autorités sur la dermatose comme sur la crise viticole.À Carbonne (Haute-Garonne), le barrage de l’A64 a atteint son dixième jour. “On est nombreux, c’est plus facile en se relayant”, a déclaré à l’AFP Benjamin Roquebert, éleveur à Capens, qui apprécie le relatif confort du campement établi par les organisateurs, forts d’une précédente expérience au même endroit en 2024.- “On peut tenir longtemps” -“Quand on n’est pas bien installé, c’est plus difficile de résister. Mais hier (samedi) soir on a regardé le match du Stade toulousain, on a le grand écran, on est à l’abri, il y a des cuisiniers hors pair, on peut tenir longtemps”, a poursuivi l’agriculteur de 37 ans.La Coordination rurale et la Confédération paysanne, opposées à la stratégie mêlant abattages massifs et vaccination contre la dermatose, n’ont pas appelé à la levée des blocages. Les sections départementales sont libres de continuer le mouvement, selon la CR.Dans La Tribune Dimanche, quatre anciens ministres de l’Agriculture, Michel Barnier, Marc Fesneau, Stéphane Travert et Julien Denormandie, ont pour leur part affirmé leur soutien à l’abattage total dès la détection d’un cas, avertissant contre la “division” ou des mesures guidées par “l’émotion”.Le Premier ministre Sébastien Lecornu a assuré samedi soir qu’environ 50% du cheptel ariégeois était désormais vacciné contre la dermatose, 70% dans l’Aude et 100% dans les Pyrénées-Orientales. Ces trois départements figurant parmi ceux ayant recensé des cas, ils sont prioritaires pour la vaccination.Dans les Pyrénées-Atlantiques, situées dans le “cordon vaccinal” après un cas détecté dans le département voisin des Hautes-Pyrénées, la préfecture a fait état dimanche d’environ 28.000 bovins vaccinés contre la DNC, soit presque 15%.Selon les chiffres du Premier ministre, à peine une vache sur cinq a été vaccinée sur les dix départements concernés dans le Sud-Ouest. 

Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest persévère

La mobilisation des agriculteurs, opposés notamment à la politique gouvernementale d’abattage massif des bovins en cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), a reflué dimanche avec moins d’une dizaine de barrages maintenus et quelques centaines de manifestants selon les autorités, essentiellement dans le Sud-Ouest.La circulation sur l’A63 près de Bordeaux, sur l’A64 entre Toulouse et Bayonne, sur l’A65 reliant Bordeaux à Pau ou encore sur l’A75 en Lozère était toujours coupée dimanche à 17h30 selon Bison Futé, après plusieurs jours de manifestations agricoles dans toute la France.Selon le ministère de l’Intérieur, 23 actions mobilisant 720 personnes ont été comptabilisées dimanche, contre 50 actions et 1.619 manifestants samedi, 93 actions vendredi, 110 jeudi et 80 mercredi.À Cestas, au sud de Bordeaux, la Coordination rurale de Gironde (CR33) a annoncé dimanche soir le maintien du barrage établi depuis une semaine sur l’A63, même si une bretelle a été rouverte samedi pour permettre aux vacanciers d’enjamber le barrage dans le sens Nord-Sud.”On en est toujours au statu quo” avec une soixantaine de manifestants sur le barrage, a déclaré à l’AFP Jean-Paul Ayres, porte-parole de la CR33, malgré les appels du gouvernement à une “trêve de Noël”.”(Dimanche) soir, le barrage est maintenu. Maintenant, maintenu jusqu’à Noël ou après Noël, on ne sait pas”, ajoute ce viticulteur et producteur de pruneaux, qui dit attendre lundi des “réponses” des autorités sur la dermatose comme sur la crise viticole.À Carbonne (Haute-Garonne), le barrage de l’A64 a atteint son dixième jour. “On est nombreux, c’est plus facile en se relayant”, a déclaré à l’AFP Benjamin Roquebert, éleveur à Capens, qui apprécie le relatif confort du campement établi par les organisateurs, forts d’une précédente expérience au même endroit en 2024.- “On peut tenir longtemps” -“Quand on n’est pas bien installé, c’est plus difficile de résister. Mais hier (samedi) soir on a regardé le match du Stade toulousain, on a le grand écran, on est à l’abri, il y a des cuisiniers hors pair, on peut tenir longtemps”, a poursuivi l’agriculteur de 37 ans.La Coordination rurale et la Confédération paysanne, opposées à la stratégie mêlant abattages massifs et vaccination contre la dermatose, n’ont pas appelé à la levée des blocages. Les sections départementales sont libres de continuer le mouvement, selon la CR.Dans La Tribune Dimanche, quatre anciens ministres de l’Agriculture, Michel Barnier, Marc Fesneau, Stéphane Travert et Julien Denormandie, ont pour leur part affirmé leur soutien à l’abattage total dès la détection d’un cas, avertissant contre la “division” ou des mesures guidées par “l’émotion”.Le Premier ministre Sébastien Lecornu a assuré samedi soir qu’environ 50% du cheptel ariégeois était désormais vacciné contre la dermatose, 70% dans l’Aude et 100% dans les Pyrénées-Orientales. Ces trois départements figurant parmi ceux ayant recensé des cas, ils sont prioritaires pour la vaccination.Dans les Pyrénées-Atlantiques, situées dans le “cordon vaccinal” après un cas détecté dans le département voisin des Hautes-Pyrénées, la préfecture a fait état dimanche d’environ 28.000 bovins vaccinés contre la DNC, soit presque 15%.Selon les chiffres du Premier ministre, à peine une vache sur cinq a été vaccinée sur les dix départements concernés dans le Sud-Ouest. 

Pourparlers à Miami: nouvelles réunions américano-ukrainienne et américano-russe

Kiev a annoncé dimanche que les négociateurs ukrainiens allaient de nouveau s’entretenir à Miami avec leurs homologues américains qui reçoivent de leur côté séparément l’émissaire russe, pour évoquer un possible règlement du conflit en Ukraine.La présidence russe a pour sa part affirmé le même jour, par la voix de son conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov, qu’une rencontre trilatérale Russie/Etats-Unis/Ukraine n’était “pas en cours de préparation”, alors que les Ukrainiens avaient fait état d’une proposition de Washington d’en organiser une.”Troisième jour de travail. Aujourd’hui, avec le chef d’état-major des forces armées Andriï Gnatov, nous allons avoir une autre réunion avec la partie américaine”, a déclaré le négociateur en chef de Kiev, Roustem Oumerov, qui est arrivé à Miami vendredi, le jour où les pourparlers ont commencé.Dimanche toujours, les Américains, emmenés par Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain, parlent également dans cette ville du sud-est des Etats-Unis avec le représentant russe Kirill Dmitriev. Et ce pour la deuxième fois ce week-end.”Les discussions se déroulent de manière constructive”, a jugé cet émissaire.”Les travaux se poursuivent sur les documents relatifs à la fin de la guerre, aux garanties de sécurité et à la reconstruction. Chaque point est examiné en détail et la partie américaine se montre constructive”, a quant à lui commenté dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky.La veille, il avait appelé Washington à accentuer la pression sur la Russie. “Les Etats-Unis doivent dire clairement: s’il n’y a pas de voie diplomatique, alors il y aura une pression totale”, avait-il lancé devant la presse, jugeant que seuls les Américains étaient capables de persuader Moscou d’arrêter le conflit en Ukraine, déclenché il y a près de quatre ans.- Poutine “prêt au dialogue” avec Macron -L’inclusion directe cette fois des Européens constitue une nouveauté par rapport aux précédentes réunions qui avaient récemment eu lieu entre Ukrainiens et Américains à Genève, Miami et Berlin.Et, dimanche, la présidence française a salué les propos du chef de l’Etat russe Vladimir Poutine, qui s’est dit “prêt au dialogue” avec son homologue français Emmanuel Macron.”Il est bienvenu que le Kremlin donne un accord public à cette démarche. Nous aviserons dans les prochains jours sur la meilleure manière de procéder”, a-t-elle fait savoir.Les pourparlers pour mettre fin au conflit se sont accélérés ces dernières semaines.Volodymyr Zelensky a à cet égard mentionné des “progrès” dans les discussions ukraino-américaines en vue d’amender le plan proposé il y a plus d’un mois par les Etats-Unis, au départ perçu comme étant largement favorable à la Russie.Les détails de la nouvelle mouture ne sont pas connus mais, selon le président ukrainien, elle implique des concessions territoriales de la part de l’Ukraine en échange de garanties de sécurité occidentales.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a promis qu’aucun accord ne serait imposé aux Ukrainiens ou aux Russes.- Combats dans le nord-est -Sur le terrain, l’armée ukrainienne a annoncé dimanche qu’elle s’efforçait de repousser une tentative de percée des troupes russes dans une zone frontalière de la région de Soumy (nord-est), d’où Kiev accuse Moscou d’avoir illégalement déporté des civils en Russie.”Des combats sont en cours dans le village de Grabovske”, ont déclaré les forces ukrainiennes, démentant la présence de soldats russes dans la petite localité voisine de Riasne.La Russie n’a pour l’heure pas fait de commentaires officiels à ce sujet mais avait revendiqué la veille la prise de Vyssoke, un village proche de Grabovske.Cette zone frontalière à l’est de la ville de Soumy avait été jusqu’à présent relativement épargnée, après une contre-offensive éclair ukrainienne à l’issue de laquelle les unités russes avaient été contraintes de se retirer en 2022.”Malheureusement, les véritables signaux en provenance de la Russie restent uniquement négatifs: des assauts le long de la ligne de front, des crimes de guerre russes dans les zones frontalières et des frappes continues contre nos infrastructures”, a dénoncé dimanche le président ukrainien.Selon lui, “cette semaine, la Russie a lancé approximativement 1.300 attaques de drones, (largué) presque 1.200 bombes aériennes guidées et (tiré) neuf missiles de différents types” sur le territoire ukrainien, touchant particulièrement le sud, à commencer par la cité portuaire d’Odessa, sur la mer Noire.”Il s’agit d’une tentative de la Russie de bloquer l’accès de l’Ukraine à la logistique maritime”, a-t-il à cet égard conclu.

Third ‘Avatar’ film soars to top in N. American box office debut

“Avatar: Fire and Ash,” the third installment in James Cameron’s blockbuster sci-fi fantasy series, debuted atop the North American box office with $88 million in ticket sales in the weekend before Christmas, industry estimates showed Sunday.”Fire and Ash” grossed $345 million worldwide in its opening weekend, and is expected to do very well abroad, according to David A. Gross of Franchise Entertainment Research.The “Avatar” films “connect everywhere around the world,” Gross said, adding that the 20th Century movie — like its predecessors — would likely rev up on “outstanding word-of-mouth.””The openings are not what the Avatar movies are about. It’s what they do after they open,” Gross said.The movie once again stars Zoe Saldana and Sam Worthington as Na’vi warrior Neytiri and ex-Marine Jake Sully, who must battle a new foe threatening their family’s life on Pandora.Debuting in second place with $20 million was “David,” an animated retelling of the biblical David and Goliath story from Angel Studios, industry tracker Exhibitor Relations reported.In third place with $19 million was Lionsgate’s “The Housemaid,” a film version of Freida McFadden’s best-selling novel about a young woman (Sydney Sweeney) who is hired by a wealthy couple (Amanda Seyfried and Brandon Sklenar) with troubling secrets.Paramount’s family-friendly animated “The SpongeBob Movie: Search for SquarePants” — based on the popular Nickelodeon TV show — opened in fourth place at $16 million.And in fifth place was Disney’s feel-good animated film “Zootopia 2,” which earned $14.5 million. The Oscar contender has so far taken in $1.27 billion worldwide.Rounding out the top 10 are:”Five Nights at Freddy’s 2″ ($7.3 million)”Wicked: For Good” ($4.3 million)”Dhurandhar” ($2.5 million)”Marty Supreme” ($875,000)”Hamnet” ($850,000)

Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la “loi spéciale”

Le Parlement se prépare à une adoption au pas de charge en début de semaine d’une “loi spéciale”, rustine législative qui permettra de financer provisoirement l’État et les administrations après l’échec des discussions entre forces politiques sur le budget.La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a confirmé dimanche soir cette loi spéciale, destinée à éviter un “shutdown” à la française. Mais il ne s’agit selon elle que d’un “service minimum”, avant la nécessaire reprise des discussions budgétaires en janvier, pour aboutir à une loi de finances avant “fin janvier”, y compris avec “quelques hausses d’impôts”. Avant même cette confirmation, les commissions des Finances de l’Assemblée nationale et du Sénat avaient déjà adressé pendant le week-end à leurs membres des convocations pour auditionner lundi et mardi le ministre de l’Économie Roland Lescure et Mme Montchalin sur ce projet de loi spéciale.Mis en échec sur sa stratégie visant à faire émerger un compromis parlementaire sur le budget, le Premier ministre Sébastien Lecornu avait annoncé vendredi qu’il réunirait, “à partir de lundi, les principaux responsables politiques” pour “trouver les conditions d’une solution”.Ces concertations ont finalement commencé dès dimanche, avec les chefs des groupes parlementaires Renaissance et Horizons, Gabriel Attal et Paul Christophe, reçus à Matignon, a fait savoir l’entourage de Sébastien Lecornu. Le président du groupe Modem Marc Fesneau et celui du groupe Liot Christophe Naegelen sont eux consultés par téléphone, selon la même source.Le parti Les Républicains (LR) sera reçu lundi, tout comme le Parti socialiste qui a rendez-vous à 10h30, le Parti communiste à 15H00, et les Écologistes à 16H00, selon des sources de chaque parti. – Calendrier resserré -Sans attendre, le gouvernement a déjà échafaudé un calendrier resserré devant conduire au vote de cette loi spéciale en un peu plus de 24 heures.Un conseil des ministres est prévu lundi en fin de journée, dès le retour du président Emmanuel Macron d’Abou Dhabi où il effectue sa traditionnelle visite de fin d’année aux troupes déployées à l’étranger.Les débats commenceraient dans la foulée à l’Assemblée nationale en vue d’un vote dans l’hémicycle puis au Sénat mardi en fin de journée, a-t-on indiqué de source gouvernementale.Mais au-delà de cette loi de court terme, qui permettra de lever les impôts et d’engager des dépenses sur la base du budget 2025, Sébastien Lecornu doit trouver une issue à l’impasse budgétaire et éviter de nouvelles longues tractations en début d’année.Sa stratégie a fonctionné pour le budget de la Sécurité sociale, voté le 16 décembre grâce à l’appui du Parti socialiste et au prix de concessions sur la réforme des retraites, suspendue, et sur l’article 49.3, écarté.Mais le recours à cet outil constitutionnel, qui permet de faire passer un texte sans vote sauf motion de censure, est de nouveau au centre du débat.- “Machine arrière”-La droite pousse Sébastien Lecornu à en faire usage en début d’année sur le budget de l’État afin de sortir rapidement d’un processus jugé interminable et souvent incompréhensible par de nombreux Français.”Ce que je demande à Sébastien Lecornu, c’est de faire machine arrière et de se saisir du 49.3 pour donner un budget responsable au pays, conforme à l’intérêt de la Nation, avec moins d’impôts et de dépenses”, a martelé dans un entretien à Ouest-France le président des Républicains (LR), Bruno Retailleau.Ce que précise Philippe Juvin, rapporteur LR du budget à l’Assemblée nationale, dans le Parisien: “Une loi spéciale mardi, puis un deal sur quelques principes de base à partir de la négociation, qui pourrait être converti par un 49.3 en janvier prochain”.La loi spéciale avait déjà été utilisée l’an dernier après la chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par une motion de censure.Elle avait alors été soutenue par toutes les forces politiques, au nom de la stabilité. Le Rassemblement national, groupe le plus nombreux à l’Assemblée, devrait la voter “a priori, parce qu’il faut bien que l’État continue d’avancer”, a indiqué dimanche sur franceinfo la vice-présidente du parti, Edwige Diaz.

Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la “loi spéciale”

Le Parlement se prépare à une adoption au pas de charge en début de semaine d’une “loi spéciale”, rustine législative qui permettra de financer provisoirement l’État et les administrations après l’échec des discussions entre forces politiques sur le budget.La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a confirmé dimanche soir cette loi spéciale, destinée à éviter un “shutdown” à la française. Mais il ne s’agit selon elle que d’un “service minimum”, avant la nécessaire reprise des discussions budgétaires en janvier, pour aboutir à une loi de finances avant “fin janvier”, y compris avec “quelques hausses d’impôts”. Avant même cette confirmation, les commissions des Finances de l’Assemblée nationale et du Sénat avaient déjà adressé pendant le week-end à leurs membres des convocations pour auditionner lundi et mardi le ministre de l’Économie Roland Lescure et Mme Montchalin sur ce projet de loi spéciale.Mis en échec sur sa stratégie visant à faire émerger un compromis parlementaire sur le budget, le Premier ministre Sébastien Lecornu avait annoncé vendredi qu’il réunirait, “à partir de lundi, les principaux responsables politiques” pour “trouver les conditions d’une solution”.Ces concertations ont finalement commencé dès dimanche, avec les chefs des groupes parlementaires Renaissance et Horizons, Gabriel Attal et Paul Christophe, reçus à Matignon, a fait savoir l’entourage de Sébastien Lecornu. Le président du groupe Modem Marc Fesneau et celui du groupe Liot Christophe Naegelen sont eux consultés par téléphone, selon la même source.Le parti Les Républicains (LR) sera reçu lundi, tout comme le Parti socialiste qui a rendez-vous à 10h30, le Parti communiste à 15H00, et les Écologistes à 16H00, selon des sources de chaque parti. – Calendrier resserré -Sans attendre, le gouvernement a déjà échafaudé un calendrier resserré devant conduire au vote de cette loi spéciale en un peu plus de 24 heures.Un conseil des ministres est prévu lundi en fin de journée, dès le retour du président Emmanuel Macron d’Abou Dhabi où il effectue sa traditionnelle visite de fin d’année aux troupes déployées à l’étranger.Les débats commenceraient dans la foulée à l’Assemblée nationale en vue d’un vote dans l’hémicycle puis au Sénat mardi en fin de journée, a-t-on indiqué de source gouvernementale.Mais au-delà de cette loi de court terme, qui permettra de lever les impôts et d’engager des dépenses sur la base du budget 2025, Sébastien Lecornu doit trouver une issue à l’impasse budgétaire et éviter de nouvelles longues tractations en début d’année.Sa stratégie a fonctionné pour le budget de la Sécurité sociale, voté le 16 décembre grâce à l’appui du Parti socialiste et au prix de concessions sur la réforme des retraites, suspendue, et sur l’article 49.3, écarté.Mais le recours à cet outil constitutionnel, qui permet de faire passer un texte sans vote sauf motion de censure, est de nouveau au centre du débat.- “Machine arrière”-La droite pousse Sébastien Lecornu à en faire usage en début d’année sur le budget de l’État afin de sortir rapidement d’un processus jugé interminable et souvent incompréhensible par de nombreux Français.”Ce que je demande à Sébastien Lecornu, c’est de faire machine arrière et de se saisir du 49.3 pour donner un budget responsable au pays, conforme à l’intérêt de la Nation, avec moins d’impôts et de dépenses”, a martelé dans un entretien à Ouest-France le président des Républicains (LR), Bruno Retailleau.Ce que précise Philippe Juvin, rapporteur LR du budget à l’Assemblée nationale, dans le Parisien: “Une loi spéciale mardi, puis un deal sur quelques principes de base à partir de la négociation, qui pourrait être converti par un 49.3 en janvier prochain”.La loi spéciale avait déjà été utilisée l’an dernier après la chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par une motion de censure.Elle avait alors été soutenue par toutes les forces politiques, au nom de la stabilité. Le Rassemblement national, groupe le plus nombreux à l’Assemblée, devrait la voter “a priori, parce qu’il faut bien que l’État continue d’avancer”, a indiqué dimanche sur franceinfo la vice-présidente du parti, Edwige Diaz.

Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la “loi spéciale”

Le Parlement se prépare à une adoption au pas de charge en début de semaine d’une “loi spéciale”, rustine législative qui permettra de financer provisoirement l’État et les administrations après l’échec des discussions entre forces politiques sur le budget.La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a confirmé dimanche soir cette loi spéciale, destinée à éviter un “shutdown” à la française. Mais il ne s’agit selon elle que d’un “service minimum”, avant la nécessaire reprise des discussions budgétaires en janvier, pour aboutir à une loi de finances avant “fin janvier”, y compris avec “quelques hausses d’impôts”. Avant même cette confirmation, les commissions des Finances de l’Assemblée nationale et du Sénat avaient déjà adressé pendant le week-end à leurs membres des convocations pour auditionner lundi et mardi le ministre de l’Économie Roland Lescure et Mme Montchalin sur ce projet de loi spéciale.Mis en échec sur sa stratégie visant à faire émerger un compromis parlementaire sur le budget, le Premier ministre Sébastien Lecornu avait annoncé vendredi qu’il réunirait, “à partir de lundi, les principaux responsables politiques” pour “trouver les conditions d’une solution”.Ces concertations ont finalement commencé dès dimanche, avec les chefs des groupes parlementaires Renaissance et Horizons, Gabriel Attal et Paul Christophe, reçus à Matignon, a fait savoir l’entourage de Sébastien Lecornu. Le président du groupe Modem Marc Fesneau et celui du groupe Liot Christophe Naegelen sont eux consultés par téléphone, selon la même source.Le parti Les Républicains (LR) sera reçu lundi, tout comme le Parti socialiste qui a rendez-vous à 10h30, le Parti communiste à 15H00, et les Écologistes à 16H00, selon des sources de chaque parti. – Calendrier resserré -Sans attendre, le gouvernement a déjà échafaudé un calendrier resserré devant conduire au vote de cette loi spéciale en un peu plus de 24 heures.Un conseil des ministres est prévu lundi en fin de journée, dès le retour du président Emmanuel Macron d’Abou Dhabi où il effectue sa traditionnelle visite de fin d’année aux troupes déployées à l’étranger.Les débats commenceraient dans la foulée à l’Assemblée nationale en vue d’un vote dans l’hémicycle puis au Sénat mardi en fin de journée, a-t-on indiqué de source gouvernementale.Mais au-delà de cette loi de court terme, qui permettra de lever les impôts et d’engager des dépenses sur la base du budget 2025, Sébastien Lecornu doit trouver une issue à l’impasse budgétaire et éviter de nouvelles longues tractations en début d’année.Sa stratégie a fonctionné pour le budget de la Sécurité sociale, voté le 16 décembre grâce à l’appui du Parti socialiste et au prix de concessions sur la réforme des retraites, suspendue, et sur l’article 49.3, écarté.Mais le recours à cet outil constitutionnel, qui permet de faire passer un texte sans vote sauf motion de censure, est de nouveau au centre du débat.- “Machine arrière”-La droite pousse Sébastien Lecornu à en faire usage en début d’année sur le budget de l’État afin de sortir rapidement d’un processus jugé interminable et souvent incompréhensible par de nombreux Français.”Ce que je demande à Sébastien Lecornu, c’est de faire machine arrière et de se saisir du 49.3 pour donner un budget responsable au pays, conforme à l’intérêt de la Nation, avec moins d’impôts et de dépenses”, a martelé dans un entretien à Ouest-France le président des Républicains (LR), Bruno Retailleau.Ce que précise Philippe Juvin, rapporteur LR du budget à l’Assemblée nationale, dans le Parisien: “Une loi spéciale mardi, puis un deal sur quelques principes de base à partir de la négociation, qui pourrait être converti par un 49.3 en janvier prochain”.La loi spéciale avait déjà été utilisée l’an dernier après la chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par une motion de censure.Elle avait alors été soutenue par toutes les forces politiques, au nom de la stabilité. Le Rassemblement national, groupe le plus nombreux à l’Assemblée, devrait la voter “a priori, parce qu’il faut bien que l’État continue d’avancer”, a indiqué dimanche sur franceinfo la vice-présidente du parti, Edwige Diaz.