Israeli army launches new operation in West Bank

Israel’s military on Wednesday launched a new operation against Palestinian armed groups in the occupied West Bank, where a local governor told AFP that Israeli forces had raided several towns.The Israeli military, police and internal security service said in a joint statement that they had begun “a broad counter-terrorism operation” in the north of the Palestinian territory after they received intelligence about “attempts to establish terrorist strongholds”.The military said the operation began with air strikes to isolate the area, which were followed by “searches” on the ground, during which suspects were questioned and funds were confiscated.It also said it shot and killed a “terrorist (who) hurled an explosive toward (Israeli) troops operating in the Qabatiya area”, in the Jenin governorate, adjacent to Tubas.The Israeli army confirmed to AFP that it was a new operation, and not part of the one launched in January 2025, which primarily targeted Palestinian refugee camps in the northern West Bank.Israel has occupied the West Bank since 1967.The operation, which began overnight, was taking place in predominantly agricultural Tubas, the northeasternmost of the 11 governorates in the West Bank.Ahmed al-Asaad, governor of the Tubas region, told AFP: “This is the first time that the entire governorate is included — the whole governorate is now under Israeli army operations.”Asaad said Israeli forces raided the towns of Tammun and Tayasir and the Al-Faraa Palestinian refugee camp.”The army has closed the city entrances with earth mounds, so there is no movement at all,” he added.He told AFP that “an Apache helicopter” was involved in the operation, and said it had fired in the direction of residential areas.”This is a political operation, not a security one,” he said.- Injuries reported -An AFP photographer saw some soldiers walking around inside Tubas city, with a few armoured cars driving through and a surveillance aerial vehicle buzzing overhead. Most shops were closed.The road entrance to nearby Tammun had been closed off by a military vehicle. An ambulance was allowed to go through but citizens were not. Armoured cars were driving around at the scene.The Palestinian Red Crescent Society said its teams in the governorate had treated 10 injured people, four of whom had to be transferred to hospital.It added that some of its teams were “facing obstruction in transporting patients in the city of Tubas and the town of Tammun since dawn” and were still responding to calls for help following the raids.The UN’s humanitarian agency OCHA said on Wednesday evening that a curfew had been imposed in the area, and that at least two dozen families were forced to evacuate as Israeli troops took over their homes.Militant groups Hamas and Islamic Jihad condemned the Israeli operation.Hamas said in a statement that it was part of a policy “aimed at crushing any Palestinian presence in order to achieve complete control over the West Bank”.Violence in the West Bank has soared since Hamas’s October 2023 attack on Israel triggered the Gaza war, and has not ceased despite the fragile truce between Israel and Hamas coming into effect last month.Israeli troops or settlers have killed more than 1,000 Palestinians, many of them militants, but also scores of civilians, in the West Bank since the start of the Gaza war, according to an AFP tally based on Palestinian health ministry figures.At least 44 Israelis, including both soldiers and civilians, have been killed in Palestinian attacks or Israeli military operations, according to official Israeli figures.

Deuxième condamnation définitive pour Nicolas Sarkozy avec Bygmalion

Une deuxième mention au casier judiciaire de l’ex-président, avant d’affronter le procès libyen en appel: la Cour de cassation a rendu définitive mercredi la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion en rejetant son pourvoi.”Nicolas Sarkozy prend acte du rejet de son recours comme il l’a toujours fait des décisions rendues à son encontre”, ont réagi ses avocats à la Cour Patrice Spinosi et Emmanuel Piwnica dans un communiqué transmis à l’AFP.Passée au second plan avec l’incarcération de l’ancien chef de l’État à la prison parisienne de la Santé dans le cadre du procès libyen, cette procédure en cassation était son ultime recours en droit français dans ce dossier emblématique.Dans l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a été condamné le 14 février 2024 par la cour d’appel de Paris à un an d’emprisonnement dont six mois ferme pour le financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012.Sa peine en appel, dont la cour avait ordonné l’aménagement pour la partie ferme (bracelet électronique, semi-liberté…), était légèrement inférieure à celle d’un an d’emprisonnement ferme prononcée en première instance en 2021.La Cour de cassation ayant rejeté les moyens soulevés par son pourvoi, “le candidat, le directeur de sa campagne et les deux directeurs du parti politique qui soutenait le candidat sont donc définitivement condamnés”, a indiqué dans un communiqué la plus haute instance judiciaire de France, qui juge le respect du droit et non le fond des dossiers.”Le candidat a personnellement donné son accord à ses collaborateurs pour qu’ils engagent des frais de campagne pour son compte, alors même qu’il savait que ces dépenses conduiraient à dépasser le plafond fixé par la loi”, a considéré la Cour de cassation dans sa décision. Nicolas Sarkozy, qui a assisté mercredi soir au parc des Princes au match de Ligue des champions PSG-Tottenham aux côtés de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du président du club parisien Nasser Al-Khelaifi, sera convoqué dans les prochaines semaines par le juge de l’application des peines pour mettre à exécution sa condamnation.”Nous allons réfléchir avec notre client sur l’opportunité de porter le litige devant la Cour européenne des droits de l’Homme”, ont indiqué Mes Spinosi et Piwnica.”Le +prisonnier+ va-t-il publier un livre racontant la terrible injustice qu’il va vivre avec un bracelet électronique à la cheville?”, a ironisé sur X Marine Tondelier, cheffe de file des Verts, l’une des rares personnalités politiques à avoir réagi à sa condamnation définitive mercredi.- Bracelet électronique -Les investigations ont révélé que, pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne – près de 43 millions d’euros pour un maximum autorisé de 22,5 millions -, un système de double facturation avait été mis en place imputant à l’UMP (devenue LR), sous couvert de conventions fictives, une grosse partie du coût des meetings.Contrairement à ses coprévenus, l’ex-chef de l’État n’était pas mis en cause pour ce système de fausses factures mais comme bénéficiaire, en tant que candidat, d’un financement politique illégal.En première instance comme en appel, Nicolas Sarkozy avait contesté “vigoureusement toute responsabilité pénale”, dénonçant “fables” et “mensonges”.Trois des dix condamnés en appel du procès Bygmalion s’étaient joints au pourvoi: le directeur de campagne, Guillaume Lambert, et les ex-cadres de l’UMP Eric Cesari et Pierre Chassat.En décembre 2024, la Cour de cassation avait déjà rendu définitive la condamnation de Nicolas Sarkozy à un an d’emprisonnement ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes, également appelée Bismuth.L’ancien président, aujourd’hui âgé de 70 ans, a porté un bracelet entre février et mai, avant l’obtention d’une libération conditionnelle avant mi-peine, notamment en raison de son âge.Cette deuxième condamnation définitive complique encore davantage les perspectives judiciaires de Nicolas Sarkozy, qui se prépare pour le procès en appel du dossier libyen prévu du 16 mars au 3 juin.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l’a condamné à cinq ans de prison pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Pour déterminer sa peine, le tribunal avait tenu compte de l’affaire des écoutes, reprochant dans son jugement à M. Sarkozy d’avoir “relativisé cette condamnation” en “minimisant la gravité des faits”, mais avait en revanche écarté la condamnation Bygmalion en raison de son caractère alors non définitif.Nicolas Sarkozy, qui clame son innocence, a été incarcéré pendant trois semaines à la Santé, une détention inédite pour un ex-président dans l’histoire de la République française et qui a suscité de vifs débats.La cour d’appel de Paris l’a remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre. L’ex-président va relater cette expérience carcérale dans un livre, “Le Journal d’un prisonnier”, qui paraîtra un mois exactement après sa sortie de prison.

Deuxième condamnation définitive pour Nicolas Sarkozy avec Bygmalion

Une deuxième mention au casier judiciaire de l’ex-président, avant d’affronter le procès libyen en appel: la Cour de cassation a rendu définitive mercredi la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion en rejetant son pourvoi.”Nicolas Sarkozy prend acte du rejet de son recours comme il l’a toujours fait des décisions rendues à son encontre”, ont réagi ses avocats à la Cour Patrice Spinosi et Emmanuel Piwnica dans un communiqué transmis à l’AFP.Passée au second plan avec l’incarcération de l’ancien chef de l’État à la prison parisienne de la Santé dans le cadre du procès libyen, cette procédure en cassation était son ultime recours en droit français dans ce dossier emblématique.Dans l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a été condamné le 14 février 2024 par la cour d’appel de Paris à un an d’emprisonnement dont six mois ferme pour le financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012.Sa peine en appel, dont la cour avait ordonné l’aménagement pour la partie ferme (bracelet électronique, semi-liberté…), était légèrement inférieure à celle d’un an d’emprisonnement ferme prononcée en première instance en 2021.La Cour de cassation ayant rejeté les moyens soulevés par son pourvoi, “le candidat, le directeur de sa campagne et les deux directeurs du parti politique qui soutenait le candidat sont donc définitivement condamnés”, a indiqué dans un communiqué la plus haute instance judiciaire de France, qui juge le respect du droit et non le fond des dossiers.”Le candidat a personnellement donné son accord à ses collaborateurs pour qu’ils engagent des frais de campagne pour son compte, alors même qu’il savait que ces dépenses conduiraient à dépasser le plafond fixé par la loi”, a considéré la Cour de cassation dans sa décision. Nicolas Sarkozy, qui a assisté mercredi soir au parc des Princes au match de Ligue des champions PSG-Tottenham aux côtés de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du président du club parisien Nasser Al-Khelaifi, sera convoqué dans les prochaines semaines par le juge de l’application des peines pour mettre à exécution sa condamnation.”Nous allons réfléchir avec notre client sur l’opportunité de porter le litige devant la Cour européenne des droits de l’Homme”, ont indiqué Mes Spinosi et Piwnica.”Le +prisonnier+ va-t-il publier un livre racontant la terrible injustice qu’il va vivre avec un bracelet électronique à la cheville?”, a ironisé sur X Marine Tondelier, cheffe de file des Verts, l’une des rares personnalités politiques à avoir réagi à sa condamnation définitive mercredi.- Bracelet électronique -Les investigations ont révélé que, pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne – près de 43 millions d’euros pour un maximum autorisé de 22,5 millions -, un système de double facturation avait été mis en place imputant à l’UMP (devenue LR), sous couvert de conventions fictives, une grosse partie du coût des meetings.Contrairement à ses coprévenus, l’ex-chef de l’État n’était pas mis en cause pour ce système de fausses factures mais comme bénéficiaire, en tant que candidat, d’un financement politique illégal.En première instance comme en appel, Nicolas Sarkozy avait contesté “vigoureusement toute responsabilité pénale”, dénonçant “fables” et “mensonges”.Trois des dix condamnés en appel du procès Bygmalion s’étaient joints au pourvoi: le directeur de campagne, Guillaume Lambert, et les ex-cadres de l’UMP Eric Cesari et Pierre Chassat.En décembre 2024, la Cour de cassation avait déjà rendu définitive la condamnation de Nicolas Sarkozy à un an d’emprisonnement ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes, également appelée Bismuth.L’ancien président, aujourd’hui âgé de 70 ans, a porté un bracelet entre février et mai, avant l’obtention d’une libération conditionnelle avant mi-peine, notamment en raison de son âge.Cette deuxième condamnation définitive complique encore davantage les perspectives judiciaires de Nicolas Sarkozy, qui se prépare pour le procès en appel du dossier libyen prévu du 16 mars au 3 juin.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l’a condamné à cinq ans de prison pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Pour déterminer sa peine, le tribunal avait tenu compte de l’affaire des écoutes, reprochant dans son jugement à M. Sarkozy d’avoir “relativisé cette condamnation” en “minimisant la gravité des faits”, mais avait en revanche écarté la condamnation Bygmalion en raison de son caractère alors non définitif.Nicolas Sarkozy, qui clame son innocence, a été incarcéré pendant trois semaines à la Santé, une détention inédite pour un ex-président dans l’histoire de la République française et qui a suscité de vifs débats.La cour d’appel de Paris l’a remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre. L’ex-président va relater cette expérience carcérale dans un livre, “Le Journal d’un prisonnier”, qui paraîtra un mois exactement après sa sortie de prison.

Deuxième condamnation définitive pour Nicolas Sarkozy avec Bygmalion

Une deuxième mention au casier judiciaire de l’ex-président, avant d’affronter le procès libyen en appel: la Cour de cassation a rendu définitive mercredi la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion en rejetant son pourvoi.”Nicolas Sarkozy prend acte du rejet de son recours comme il l’a toujours fait des décisions rendues à son encontre”, ont réagi ses avocats à la Cour Patrice Spinosi et Emmanuel Piwnica dans un communiqué transmis à l’AFP.Passée au second plan avec l’incarcération de l’ancien chef de l’État à la prison parisienne de la Santé dans le cadre du procès libyen, cette procédure en cassation était son ultime recours en droit français dans ce dossier emblématique.Dans l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a été condamné le 14 février 2024 par la cour d’appel de Paris à un an d’emprisonnement dont six mois ferme pour le financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012.Sa peine en appel, dont la cour avait ordonné l’aménagement pour la partie ferme (bracelet électronique, semi-liberté…), était légèrement inférieure à celle d’un an d’emprisonnement ferme prononcée en première instance en 2021.La Cour de cassation ayant rejeté les moyens soulevés par son pourvoi, “le candidat, le directeur de sa campagne et les deux directeurs du parti politique qui soutenait le candidat sont donc définitivement condamnés”, a indiqué dans un communiqué la plus haute instance judiciaire de France, qui juge le respect du droit et non le fond des dossiers.”Le candidat a personnellement donné son accord à ses collaborateurs pour qu’ils engagent des frais de campagne pour son compte, alors même qu’il savait que ces dépenses conduiraient à dépasser le plafond fixé par la loi”, a considéré la Cour de cassation dans sa décision. Nicolas Sarkozy, qui a assisté mercredi soir au parc des Princes au match de Ligue des champions PSG-Tottenham aux côtés de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du président du club parisien Nasser Al-Khelaifi, sera convoqué dans les prochaines semaines par le juge de l’application des peines pour mettre à exécution sa condamnation.”Nous allons réfléchir avec notre client sur l’opportunité de porter le litige devant la Cour européenne des droits de l’Homme”, ont indiqué Mes Spinosi et Piwnica.”Le +prisonnier+ va-t-il publier un livre racontant la terrible injustice qu’il va vivre avec un bracelet électronique à la cheville?”, a ironisé sur X Marine Tondelier, cheffe de file des Verts, l’une des rares personnalités politiques à avoir réagi à sa condamnation définitive mercredi.- Bracelet électronique -Les investigations ont révélé que, pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne – près de 43 millions d’euros pour un maximum autorisé de 22,5 millions -, un système de double facturation avait été mis en place imputant à l’UMP (devenue LR), sous couvert de conventions fictives, une grosse partie du coût des meetings.Contrairement à ses coprévenus, l’ex-chef de l’État n’était pas mis en cause pour ce système de fausses factures mais comme bénéficiaire, en tant que candidat, d’un financement politique illégal.En première instance comme en appel, Nicolas Sarkozy avait contesté “vigoureusement toute responsabilité pénale”, dénonçant “fables” et “mensonges”.Trois des dix condamnés en appel du procès Bygmalion s’étaient joints au pourvoi: le directeur de campagne, Guillaume Lambert, et les ex-cadres de l’UMP Eric Cesari et Pierre Chassat.En décembre 2024, la Cour de cassation avait déjà rendu définitive la condamnation de Nicolas Sarkozy à un an d’emprisonnement ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes, également appelée Bismuth.L’ancien président, aujourd’hui âgé de 70 ans, a porté un bracelet entre février et mai, avant l’obtention d’une libération conditionnelle avant mi-peine, notamment en raison de son âge.Cette deuxième condamnation définitive complique encore davantage les perspectives judiciaires de Nicolas Sarkozy, qui se prépare pour le procès en appel du dossier libyen prévu du 16 mars au 3 juin.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l’a condamné à cinq ans de prison pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Pour déterminer sa peine, le tribunal avait tenu compte de l’affaire des écoutes, reprochant dans son jugement à M. Sarkozy d’avoir “relativisé cette condamnation” en “minimisant la gravité des faits”, mais avait en revanche écarté la condamnation Bygmalion en raison de son caractère alors non définitif.Nicolas Sarkozy, qui clame son innocence, a été incarcéré pendant trois semaines à la Santé, une détention inédite pour un ex-président dans l’histoire de la République française et qui a suscité de vifs débats.La cour d’appel de Paris l’a remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre. L’ex-président va relater cette expérience carcérale dans un livre, “Le Journal d’un prisonnier”, qui paraîtra un mois exactement après sa sortie de prison.

Budget de la Sécu: pas d’accord députés-sénateurs, l’Assemblée reprend la main pour une semaine décisive

Le faux suspense n’aura pas duré: sénateurs et députés ont promptement acté mercredi leurs divergences sur le budget de la Sécurité sociale, renvoyant à l’Assemblée nationale le texte du gouvernement avant une semaine cruciale pour son avenir.Aucune version de compromis de ce projet de loi, l’un des deux budgets actuellement à l’examen au Parlement, n’a pu être trouvée, face aux positions orthogonales du Sénat et de l’Assemblée sur la suspension de la réforme des retraites ou le gel des minima sociaux et des pensions de retraites.Quelques heures après que le Sénat a adopté sa propre copie, sept députés et sept sénateurs ont acté en quarante minutes leurs désaccords.Pour le gouvernement, Amélie de Montchalin (Comptes publics) a pris “acte” de l’échec de cette commission mixte paritaire (CMP), estimant qu’il était possible de “trouver des accords” dans la suite de la navette parlementaire.- “Heure de vérité” -Difficiles à suivre pour le grand public, d’autant que les objets de négociations se multiplient sur les budgets de l’Etat et de la Sécu, les débats vont entrer dans une semaine cruciale.La version sénatoriale du budget de la Sécu va être réécrite à l’Assemblée, samedi en commission et surtout à partir de mardi dans l’hémicycle, lors d’une semaine décisive (les débats sont programmés jusqu’au 7 décembre).”Il faut qu’avant le 2 décembre on ait quand même une vision un peu globale de ce que pourrait être le point d’atterrissage”, appelle Jérôme Guedj, député PS. “C’est l’heure de vérité il faut qu’on se parle, y compris entre groupes parlementaires”.Pour avoir une chance, la copie devra déjà être acceptable pour les socialistes, qui ont fait le pari de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu, en échange notamment d’une “suspension” de la réforme des retraites.Certains, dans le camp gouvernemental, espèrent que le PS votera pour le budget de la Sécu plutôt que de s’abstenir et d’escompter que suffisamment d’écologistes et de communistes fassent de même.”Voter pour le budget de l’Etat c’est impossible. Le budget de la Sécu c’est moins dur”, pointe un député sur l’aile droite du PS. Un collègue trouve “compliqué quand même” de voter un budget, traditionnel marqueur d’un soutien au gouvernement.Le vote des socialistes, même favorable, ne suffirait peut-être pas si les députés Horizons et Les Républicains, échaudés par les concessions au PS, s’abstiennent ou votent contre.Car le vote peut être très serré si les Insoumis et le Rassemblement national votent contre. “Ces gens-là doivent être renversés et censurés point”, insiste Hadrien Clouet, député LFI.”Si on veut faire croire aux Français qu’on va valider un déficit à 25 milliards d’euros bonne chance”, prévient Jean-Philippe Tanguy (RN), accusant le gouvernement de vouloir “épuiser l’opinion publique” pour recourir aux ordonnances ou au 49.3, même si l’exécutif martèle qu’il ne l’envisage pas.D’autres parlementaires imaginent le gouvernement revenir sur sa décision et utiliser le 49.3, estimant qu’il sera plus facile au PS de ne pas censurer l’exécutif que de voter son texte.- “Crise de trésorerie” -Sur le fond, la “suspension” de la réforme des retraites, retoquée par les sénateurs, devrait notamment être réintégrée à l’Assemblée.La gauche espère aussi rétablir une hausse d’une partie de la CSG prélevée spécifiquement sur les revenus du capital, mesure qui devait rapporter 2,8 milliards d’euros en 2026, alors le PS compte en partie dessus pour compenser la suppression de mesures d’économies irritantes du gouvernement.A l’instar notamment de l'”année blanche”, un gel des minima sociaux et des pensions de retraites, habituellement indexées sur l’inflation. Une mesure efficace (3,6 milliards d’euros d’économies en 2026) mais hautement inflammable.Sur le plan comptable, le gouvernement espère ramener le déficit de la Sécu à 20 milliards d’euros maximum (contre 24 milliards dans la copie de l’Assemblée, et 17,6 dans celle du Sénat selon ses calculs).Autre signe d’un débat très sensible sur ce texte, les syndicats de médecins libéraux ont appelé à la grève à partir du 5 janvier.L’absence d’un budget de la Sécu “conduira inexorablement à un déficit de 29 milliards d’euros, posant les termes d’une crise de trésorerie majeure”, a affirmé le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou devant les sénateurs.Sur un plan politique, l’exécutif espère surtout qu’une adoption ferait souffler un vent positif sur le budget de l’Etat, encore plus difficile à faire passer. “Si vous avez passé le (budget de la Sécu), vous avez fait la moitié du chemin (…) c’est absolument majeur”, pense une ministre.

Budget de la Sécu: pas d’accord députés-sénateurs, l’Assemblée reprend la main pour une semaine décisive

Le faux suspense n’aura pas duré: sénateurs et députés ont promptement acté mercredi leurs divergences sur le budget de la Sécurité sociale, renvoyant à l’Assemblée nationale le texte du gouvernement avant une semaine cruciale pour son avenir.Aucune version de compromis de ce projet de loi, l’un des deux budgets actuellement à l’examen au Parlement, n’a pu être trouvée, face aux positions orthogonales du Sénat et de l’Assemblée sur la suspension de la réforme des retraites ou le gel des minima sociaux et des pensions de retraites.Quelques heures après que le Sénat a adopté sa propre copie, sept députés et sept sénateurs ont acté en quarante minutes leurs désaccords.Pour le gouvernement, Amélie de Montchalin (Comptes publics) a pris “acte” de l’échec de cette commission mixte paritaire (CMP), estimant qu’il était possible de “trouver des accords” dans la suite de la navette parlementaire.- “Heure de vérité” -Difficiles à suivre pour le grand public, d’autant que les objets de négociations se multiplient sur les budgets de l’Etat et de la Sécu, les débats vont entrer dans une semaine cruciale.La version sénatoriale du budget de la Sécu va être réécrite à l’Assemblée, samedi en commission et surtout à partir de mardi dans l’hémicycle, lors d’une semaine décisive (les débats sont programmés jusqu’au 7 décembre).”Il faut qu’avant le 2 décembre on ait quand même une vision un peu globale de ce que pourrait être le point d’atterrissage”, appelle Jérôme Guedj, député PS. “C’est l’heure de vérité il faut qu’on se parle, y compris entre groupes parlementaires”.Pour avoir une chance, la copie devra déjà être acceptable pour les socialistes, qui ont fait le pari de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu, en échange notamment d’une “suspension” de la réforme des retraites.Certains, dans le camp gouvernemental, espèrent que le PS votera pour le budget de la Sécu plutôt que de s’abstenir et d’escompter que suffisamment d’écologistes et de communistes fassent de même.”Voter pour le budget de l’Etat c’est impossible. Le budget de la Sécu c’est moins dur”, pointe un député sur l’aile droite du PS. Un collègue trouve “compliqué quand même” de voter un budget, traditionnel marqueur d’un soutien au gouvernement.Le vote des socialistes, même favorable, ne suffirait peut-être pas si les députés Horizons et Les Républicains, échaudés par les concessions au PS, s’abstiennent ou votent contre.Car le vote peut être très serré si les Insoumis et le Rassemblement national votent contre. “Ces gens-là doivent être renversés et censurés point”, insiste Hadrien Clouet, député LFI.”Si on veut faire croire aux Français qu’on va valider un déficit à 25 milliards d’euros bonne chance”, prévient Jean-Philippe Tanguy (RN), accusant le gouvernement de vouloir “épuiser l’opinion publique” pour recourir aux ordonnances ou au 49.3, même si l’exécutif martèle qu’il ne l’envisage pas.D’autres parlementaires imaginent le gouvernement revenir sur sa décision et utiliser le 49.3, estimant qu’il sera plus facile au PS de ne pas censurer l’exécutif que de voter son texte.- “Crise de trésorerie” -Sur le fond, la “suspension” de la réforme des retraites, retoquée par les sénateurs, devrait notamment être réintégrée à l’Assemblée.La gauche espère aussi rétablir une hausse d’une partie de la CSG prélevée spécifiquement sur les revenus du capital, mesure qui devait rapporter 2,8 milliards d’euros en 2026, alors le PS compte en partie dessus pour compenser la suppression de mesures d’économies irritantes du gouvernement.A l’instar notamment de l'”année blanche”, un gel des minima sociaux et des pensions de retraites, habituellement indexées sur l’inflation. Une mesure efficace (3,6 milliards d’euros d’économies en 2026) mais hautement inflammable.Sur le plan comptable, le gouvernement espère ramener le déficit de la Sécu à 20 milliards d’euros maximum (contre 24 milliards dans la copie de l’Assemblée, et 17,6 dans celle du Sénat selon ses calculs).Autre signe d’un débat très sensible sur ce texte, les syndicats de médecins libéraux ont appelé à la grève à partir du 5 janvier.L’absence d’un budget de la Sécu “conduira inexorablement à un déficit de 29 milliards d’euros, posant les termes d’une crise de trésorerie majeure”, a affirmé le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou devant les sénateurs.Sur un plan politique, l’exécutif espère surtout qu’une adoption ferait souffler un vent positif sur le budget de l’Etat, encore plus difficile à faire passer. “Si vous avez passé le (budget de la Sécu), vous avez fait la moitié du chemin (…) c’est absolument majeur”, pense une ministre.

Deux militaires de la Garde nationale tués par des tirs près de la Maison Blanche

Deux militaires de la Garde nationale déployés à Washington ont été tués mercredi par des tirs à deux pas de la Maison Blanche, ont annoncé les autorités, qui ont interpellé un suspect, également blessé.Le drame est survenu en plein centre de la capitale américaine, investie depuis août par des centaines de militaires à la demande de Donald Trump et contre l’avis des autorités locales démocrates.”C’est avec beaucoup de tristesse que je peux confirmer que les deux membres de la garde nationale de Virginie-Occidentale qui ont été touchés par des tirs plus tôt aujourd’hui à Washington ont succombé à leurs blessures”, a annoncé sur X Patrick Morrisey, le gouverneur de l’Etat de Virginie-Occidentale, d’où ils étaient originaires.”L’animal qui a tiré sur les deux gardes nationaux” est “aussi gravement blessé”, a déclaré Donald Trump sur son réseau Truth social. “Il paiera malgré tout très cher” son acte, a ajouté le président américain qui suit la situation de sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, où il compte passer jeudi la fête de Thanksgiving.La police avait auparavant fait savoir qu’un suspect avait été arrêté, tandis que les services de secours ont dit avoir pris en charge trois personnes victimes de tirs d’armes à feu.Des journalistes de l’AFP ont vu, à deux rues de la Maison Blanche, une personne vêtue d’un uniforme militaire être évacuée sur un brancard.Des hélicoptères de la police survolaient la capitale américaine, selon des journalistes de l’AFP.La zone a été bouclée et des dizaines de véhicules de la police et d’autres forces de sécurité locales comme nationales ont été dépêchés sur les lieux.- “Deux civières”-“On a entendu des coups de feu. On attendait au feu rouge et il y a eu plusieurs coups de feu”, a raconté à l’AFP Angela Perry, une agente de sécurité de 42 ans, en voiture avec ses deux enfants.”On pouvait voir des membres de la Garde nationale courir vers le métro, armes à la main”, a-t-elle ajouté.”On était sur le chemin du retour quand on a vu plein de flics et de voitures de police passer à toute vitesse devant nous”, a de son côté dit à l’AFP Mohammed Elkattabi, un directeur commercial de 47 ans qui venait de visiter la Maison Blanche avec sa famille.”On a vu deux civières”, a continué ce touriste venu d’Atlanta, dans le sud du pays, pour visiter la capitale américaine en pleine période des fêtes de Thanksgiving.Son fils de six ans, a-t-il précisé, “apprend l’histoire à l’école et il a maintenant pu voir l’histoire en direct”, dans un pays marqué par les violences politiques et les crimes par armes à feu.Depuis juin, le président républicain a envoyé la Garde nationale successivement à Los Angeles (ouest), Washington et Memphis (sud), à chaque fois contre l’avis des autorités locales démocrates, disant ces renforts nécessaires pour lutter contre la criminalité et appuyer la police fédérale de l’immigration (ICE).Dans la capitale américaine, 2.175 militaires étaient déployés mi-novembre, selon de récentes statistiques militaires.La municipalité a saisi la justice, accusant l’exécutif fédéral d’outrepasser ses pouvoirs, et les tribunaux lui ont donné raison la semaine dernière.La justice a bloqué en octobre jusqu’à nouvel ordre des déploiements similaires à Chicago (nord) et Portland (ouest).La municipalité de Washington, au statut unique, n’est rattachée à aucun Etat américain, et dispose d’une autonomie limitée puisque le Congrès a compétence sur ses affaires.bur-eml-sms-aue-ube/ev

Pérou: l’ex-président Martin Vizcarra condamné à 14 ans de prison pour corruption

L’ancien président péruvien de centre gauche Martin Vizcarra a été condamné mercredi à 14 ans de prison dans une affaire de pots-de-vin perçus alors qu’il était gouverneur de la région de Moquegua (sud) au début des années 2010.Chef de l’État entre 2018 et 2020, élu pour sa promesse de lutte contre la corruption, M. Vizcarra …

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