Global markets scent US rate cuts
World stock markets mostly rose Thursday after the latest batch of US data reinforced expectations that the Federal Reserve will cut interest rates next week and in 2026.Eyeing a third straight session in the green, Wall Street endured a mixed start as the Dow slid just into the red after a modestly positive start.But the tech-heavy Nasdaq was 0.1 percent up after initially having slipped back amid lingering concerns over high tech valuations.Shares in Meta were up sharply after a report that the Facebook parent company is significantly cutting back on virtual-reality investments in a pivot toward artificial intelligence.According to Bloomberg, Meta plans to cut metaverse costs by 30 percent — news that drove its share price up as much as four percent in Thursday trading on Wall Street.The broader S&P was little changed, while major European markets were higher, London ending 0.2 percent ahead as Frankfurt added 0.8 percent.Tokyo earlier rallied more than two percent in a positive Asian session which also saw Hong Kong, Sydney, Taipei and Bangkok finish higher.Bets on a December reduction for US interest rates have surged after several Fed officials said supporting jobs was more important than keeping a lid on elevated inflation.The need for more action was further stoked by Wednesday’s data from payrolls firm ADP showing 32,000 posts were lost in November, compared with an expected rise of 10,000.The drop was the most since early 2023 and is the latest indication of a stuttering American labour market.”Right now, the data argues for additional Fed funds rate cuts,” noted Elias Haddad, markets analyst at Brown Brothers Harriman & Co.”US labor demand is weak, consumer spending is showing early signs of cracking, and upside risks to inflation are fading.”Kathleen Brooks, research director at XTB, noted that “there seems to be one main driver for stocks this year: an increase in expectations of a Fed rate cut next week. The Fed Fund Futures market is now pricing in a 98-percent chance of a cut next week.”Oil prices were up around one percent.On currency markets the dollar traded mixed and the Indian rupee wallowed at record lows of more than 90 against the greenback as investors grew increasingly worried about a lack of progress in India-US trade talks.- Key figures at around 1645 GMT -New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 47,852.97 pointsNew York – S&P 500: UP 0.1 percent at 6,853.15New York – Nasdaq Composite: UP 0.1 percent at 23,484.03London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,710.87 (close)Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 8,122.03 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 23,882.03 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 2.3 percent at 51,028.42 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 25,935.90 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,875.79 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1655 from $1.1667 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3353 from $1.3352Dollar/yen: DOWN at 154.86 yen from 155.23 yenEuro/pound: DOWN at 87.29 pence from 87.39 penceBrent North Sea Crude: UP 0.9 percent at $63.24 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.1 percent at $59.61 per barrel
La clémentine corse, Petit Poucet centenaire qui parie sur la qualité
Elle est sucrée, finement acidulée et vendue “le cul vert” avec ses feuilles: la clémentine corse, qui fête ses 100 ans, est un Petit Poucet face au géant espagnol mais a su trouver sa niche haut de gamme sur le marché français.Issue d’une hybridation mandarine-orange douce en Algérie au début du XXe siècle par le frère Clément, un religieux français qui lui a donné son nom, la clémentine “a été plantée en Corse en 1925”, explique à l’AFP Jean-Paul Mancel, président de l’Association pour la promotion et la défense de la clémentine de Corse (Aprodec), sur son exploitation de Santa-Lucia-di-Moriani (Haute-Corse).Depuis 2007, la quasi-unique clémentine française (quelques tonnes sont produites dans les Alpes-maritimes) se distingue par son indication géographique protégée (IGP), qui garantit le respect d’un cahier des charges très strict: taux de sucre, niveau d’acidité, calibre (46 à 68 mm), couleur naturelle “sans activateur de coloration” avec jusqu’à 1/5e de peau verte, absence de pépin et teneur en jus de 42 % minimum.Ce label de qualité est essentiel pour sa promotion, car si la clémentine corse pèse 90 millions d’euros, selon M. Mancel, avec 48.600 tonnes récoltées en 2024 dont 36.000 vendues sous IGP, elle fait figure de poids plume face aux géants du secteur. Numéro 1 mondial, la Chine a produit 25 millions de tonnes en 2021, devant l’Espagne (2 millions), la Turquie (1,8 million) et le Maroc (1,2 million), selon les chiffres de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.Producteurs et autorités insistent donc sur le fait que les clémentines corses, à la différence des importées, “ne subissent aucun traitement après avoir été cueillies à la main et à maturité”, les feuilles vertes “faisant preuve de sa fraîcheur”, comme le souligne le ministère de l’Agriculture.Quatre-vingt-dix à 95% de la production est expédiée par voie maritime vers les étals de France continentale dans un “délai maximal de 24 heures”, insiste l’Aprodec, qui réunit 205 producteurs insulaires et pèse 2.000 emplois dont 1.000 saisonniers marocains, spécialistes de la coupe.- “Le nouveau produit à la mode” -Toutes choses qui ont un prix: la clémentine corse se vend près du double que ses concurrentes espagnoles ou marocaines: en supermarchés sur l’île, l’espagnole s’achetait lundi 2,80 euros le kilo contre 5,20 euros pour l’insulaire.L’agrume corse ne représente d’ailleurs qu’une petite fraction des clémentines consommées en France, qui en importe 200.000 tonnes par an, principalement d’Espagne et du Maroc.Pour rentabiliser au mieux la filière, notamment les fruits non admis dans l’IGP (quelque 12.000 tonnes en 2024), deux unités de transformation ont été créées dans l’île dont l’atelier Corse Fruits et Légumes, en 2018 à Linguizzetta (Haute-Corse). L’an dernier, quelque “3.000 tonnes de clémentines” y ont été transformées, principalement en “jus, huile essentielle” ou base pour glaces ou boissons, explique à l’AFP Caroline Albertini, ingénieure production de l’usine.Autre débouché, la gastronomie. Au restaurant “Rosette et Charlot” d’Ajaccio, le chef Romain Rotondi voit l’agrume “un peu comme le nouveau produit à la mode”, qui peut “s’utiliser sous toutes ses formes, en sauce, en dessert, sur un plat, sur un canard”.Au Carl’s, à Ajaccio, le chef argentin Sebastian Burgos mise également sur elle pour réinventer le cheesecake, remplaçant le speculoos par le canistrelli associé à une crème de clémentine, “plus léger et plus local”. Pour l’heure, la récolte du centenaire qui vient de commencer s’annonce “très moyenne”, “sous les 30.000 tonnes” à cause de “l’excès de pluie pendant la floraison”, anticipe M. Mancel. Mais en tendance, depuis 2019, la production insulaire a presque doublé et la surface plantée est aujourd’hui de 1.700 hectares, selon le service de la statistique de l’agriculture (Agreste).A l’inverse, l’Espagne, touchée par des “épisodes de chaleur (..) qui ont freiné le développement des fruits”, accuse une baisse de production “pour la cinquième année” de suite et un niveau “au plus bas depuis au moins une décennie”, relève l’observatoire des marchés FruiTrop.
La clémentine corse, Petit Poucet centenaire qui parie sur la qualité
Elle est sucrée, finement acidulée et vendue “le cul vert” avec ses feuilles: la clémentine corse, qui fête ses 100 ans, est un Petit Poucet face au géant espagnol mais a su trouver sa niche haut de gamme sur le marché français.Issue d’une hybridation mandarine-orange douce en Algérie au début du XXe siècle par le frère Clément, un religieux français qui lui a donné son nom, la clémentine “a été plantée en Corse en 1925”, explique à l’AFP Jean-Paul Mancel, président de l’Association pour la promotion et la défense de la clémentine de Corse (Aprodec), sur son exploitation de Santa-Lucia-di-Moriani (Haute-Corse).Depuis 2007, la quasi-unique clémentine française (quelques tonnes sont produites dans les Alpes-maritimes) se distingue par son indication géographique protégée (IGP), qui garantit le respect d’un cahier des charges très strict: taux de sucre, niveau d’acidité, calibre (46 à 68 mm), couleur naturelle “sans activateur de coloration” avec jusqu’à 1/5e de peau verte, absence de pépin et teneur en jus de 42 % minimum.Ce label de qualité est essentiel pour sa promotion, car si la clémentine corse pèse 90 millions d’euros, selon M. Mancel, avec 48.600 tonnes récoltées en 2024 dont 36.000 vendues sous IGP, elle fait figure de poids plume face aux géants du secteur. Numéro 1 mondial, la Chine a produit 25 millions de tonnes en 2021, devant l’Espagne (2 millions), la Turquie (1,8 million) et le Maroc (1,2 million), selon les chiffres de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.Producteurs et autorités insistent donc sur le fait que les clémentines corses, à la différence des importées, “ne subissent aucun traitement après avoir été cueillies à la main et à maturité”, les feuilles vertes “faisant preuve de sa fraîcheur”, comme le souligne le ministère de l’Agriculture.Quatre-vingt-dix à 95% de la production est expédiée par voie maritime vers les étals de France continentale dans un “délai maximal de 24 heures”, insiste l’Aprodec, qui réunit 205 producteurs insulaires et pèse 2.000 emplois dont 1.000 saisonniers marocains, spécialistes de la coupe.- “Le nouveau produit à la mode” -Toutes choses qui ont un prix: la clémentine corse se vend près du double que ses concurrentes espagnoles ou marocaines: en supermarchés sur l’île, l’espagnole s’achetait lundi 2,80 euros le kilo contre 5,20 euros pour l’insulaire.L’agrume corse ne représente d’ailleurs qu’une petite fraction des clémentines consommées en France, qui en importe 200.000 tonnes par an, principalement d’Espagne et du Maroc.Pour rentabiliser au mieux la filière, notamment les fruits non admis dans l’IGP (quelque 12.000 tonnes en 2024), deux unités de transformation ont été créées dans l’île dont l’atelier Corse Fruits et Légumes, en 2018 à Linguizzetta (Haute-Corse). L’an dernier, quelque “3.000 tonnes de clémentines” y ont été transformées, principalement en “jus, huile essentielle” ou base pour glaces ou boissons, explique à l’AFP Caroline Albertini, ingénieure production de l’usine.Autre débouché, la gastronomie. Au restaurant “Rosette et Charlot” d’Ajaccio, le chef Romain Rotondi voit l’agrume “un peu comme le nouveau produit à la mode”, qui peut “s’utiliser sous toutes ses formes, en sauce, en dessert, sur un plat, sur un canard”.Au Carl’s, à Ajaccio, le chef argentin Sebastian Burgos mise également sur elle pour réinventer le cheesecake, remplaçant le speculoos par le canistrelli associé à une crème de clémentine, “plus léger et plus local”. Pour l’heure, la récolte du centenaire qui vient de commencer s’annonce “très moyenne”, “sous les 30.000 tonnes” à cause de “l’excès de pluie pendant la floraison”, anticipe M. Mancel. Mais en tendance, depuis 2019, la production insulaire a presque doublé et la surface plantée est aujourd’hui de 1.700 hectares, selon le service de la statistique de l’agriculture (Agreste).A l’inverse, l’Espagne, touchée par des “épisodes de chaleur (..) qui ont freiné le développement des fruits”, accuse une baisse de production “pour la cinquième année” de suite et un niveau “au plus bas depuis au moins une décennie”, relève l’observatoire des marchés FruiTrop.
Trump hosts Rwanda, DR Congo accord signing even as violence ragesThu, 04 Dec 2025 17:07:37 GMT
President Donald Trump hosted the leaders of Rwanda and the Democratic Republic of Congo on Thursday to sign a deal that the US leader has hailed as his latest peace triumph despite ongoing violence on the ground.Trump welcomed Paul Kagame, the longtime president of Rwanda, whose allies have taken a decisive edge on the ground …
Pétrole, armement et diplomatie : Poutine en Inde pour une coopération dont l’étendue est “immense”
Vladimir Poutine est arrivé jeudi en ami en Inde, avec laquelle il juge “immense” l’étendue de la coopération, dans le contexte des sanctions douanières imposées à ce pays par Donald Trump en représailles à ses achats de pétrole russe en pleine invasion de l’Ukraine.Le chef de l’Etat russe, qui ne s’était plus rendu à New Delhi depuis 2021, l’année ayant précédé le déclenchement de l’offensive militaire qu’il a ordonnée sur le sol ukrainien, a été accueilli à l’aéroport de la capitale indienne par le Premier ministre Narendra Modi. Dans la soirée, il devait dîner en privé avec lui, en préambule à leurs entretiens officiels vendredi.Vladimir Poutine, qui est accompagné de son ministre de la Défense, Andreï Belooussov – la question d’éventuels accords sur des avions de chasse et des systèmes de défense antiaérienne devant en principe être abordée -, a déclaré être “très heureux” de revoir son “ami” Narendra Modi, dans un entretien accordé à India Today avant son départ. “L’étendue de notre coopération avec l’Inde est immense”, a-t-il insisté, citant la construction navale et l’industrie aéronautique, l’énergie nucléaire et l’exploration spatiale. Le chef du gouvernement indien s’est de son côté dit “ravi d’accueillir mon ami, le président Poutine”. “Je me réjouis de nos échanges ce soir et demain”, a écrit M. Modi sur X. “L’amitié indo-russe est une amitié éprouvée par le temps qui a grandement profité à nos peuples”, a-t-il ajouté, publiant une photo d’eux deux prise dans la voiture qui les transportait.Voici les principaux sujets au menu de leurs discussions :PétroleL’Inde est l’un des principaux importateurs de pétrole russe, à rebours des Occidentaux qui ont pris des mesures de rétorsion dans ce domaine à cause de la guerre en Ukraine.En 2024, la Russie a livré aux raffineries indiennes 36% du brut qu’elles utilisent, selon la plateforme d’informations commerciales Kpler.L’Inde, qui importe 85% de l’or noir qu’elle consomme, y a trouvé moyen de remplir ses cuves à bon prix. Mais les Etats-Unis l’ont punie en août d’une surtaxe de 50% sur ses exportations au motif que ces achats financent l’effort de guerre russe en Ukraine.Donald Trump a assuré que Narendra Modi lui avait promis de renoncer au pétrole russe, en pleine tractations commerciales entre leurs deux pays.New Delhi ne l’a pas confirmé. Mais les statistiques récentes montrent que les livraisons de brut par la Russie aux Indiens ont baissé.”Nous n’avons aucun doute quant au fait que ces échanges bénéficient largement à l’Inde et sont avantageux pour les deux parties”, a noté avant le voyage du président russe son porte-parole, Dmitri Peskov.”Il y aura peut-être une réduction des achats d’énergie (indiens) sous pression américaine mais le lien sera maintenu car les deux pays ont besoin sur le plan stratégique l’un de l’autre”, a déclaré à l’AFP Nandan Unnikrishnan, du centre de réflexion Observer Research Foundation, proche du gouvernement indien.DéfenseMême si l’Inde s’est récemment tournée vers d’autres fournisseurs – dont la France – et privilégie les équipements nationaux, la Russie reste une de ses principales sources d’approvisionnement en matériels militaires.Selon l’Institut international pour la recherche sur la paix (SIPRI) de Stockholm, la part des équipements russes dans l’arsenal indien a reculé de 76% sur la période 2009-2013 à 36% en 2019-2023.Tirant les enseignements de la confrontation militaire avec le Pakistan en mai, New Delhi a manifesté son intérêt pour l’achat de nouveaux missiles sol-air russes de type S-400.”Il ne fait aucun doute que ce sujet sera évoqué pendant la visite”, a affirmé M. Peskov.La presse indienne a par ailleurs souligné l’intérêt de l’armée indienne pour le chasseur russe de 5e génération Su-57.CommerceLa Russie est le quatrième partenaire commercial de l’Inde avec des échanges bilatéraux d’un montant de 68,7 milliards de dollars – un record – sur l’année 2024-25, d’après les statistiques officielles.Mais leurs relations restent très déséquilibrées. Plus de 90% de cette somme – 63,8 milliards de dollars – provient des importations indiennes, pour l’essentiel d’hydrocarbures. En retour, l’Inde vend à la Russie des machines-outils et des médicaments pour l’essentiel.”Nous voulons diversifier nos échanges et faire en sorte de les rééquilibrer”, a fait savoir un diplomate indien de haut rang s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.”Notre volonté est de maintenir et même d’accroître le volume de nos échanges bilatéraux”, a pour sa part lancé Dmitri Peskov, “sans laisser qui que ce soit d’autre s’en mêler”.DiplomatieLe même diplomate indien a estimé que les relations de son pays avec Moscou étaient “les plus stables des temps modernes”.Jusqu’à ce jour, l’Inde a évité d’ouvertement condamner l’invasion russe de l’Ukraine, tout en réussissant à maintenir ses liens avec l’Europe et les Etats-Unis.Narendra Modi a rarement haussé le ton vis-à-vis de Vladimir Poutine sur ce thème, sauf en 2022 au cours d’une rencontre en Ouzbékistan, quand il avait exigé la fin de la guerre “le plus vite possible”.Il a depuis répété à de multiples reprises son attachement à un ordre mondial “multipolaire” et résisté aux injonctions occidentales à s’éloigner de la Russie.




