Tour de France: Pogacar enfonce le clou à Peyragudes

“Je ne suis pas intouchable mais j’essaie de l’être”: Tadej Pogacar a assis un peu plus sa domination dans le Tour de France en remportant le chrono vendredi sur l’altiport de Peyragudes, où Remco Evenepoel s’est écrasé.Jour après jour, la perspective d’une quatrième victoire finale du Slovène dans la Grande Boucle s’impose, sauf accident, comme une évidence tellement il survole les débats.Jeudi, il avait déjà fait un pas quasi décisif en collant plus de deux minutes à son rival Jonas Vingegaard à Hautacam. Vendredi, il a rajouté 36 secondes en à peine 11 kilomètres d’un contre-la-montre se terminant sur un mur tellement démoralisant à l’altiport de Peyragudes qu’il ne fallait “absolument pas regarder en haut”, comme l’a rappelé Lenny Martinez, 9e de l’étape et meilleur Français.Pogacar lui-même a assuré qu’il avait failli “exploser” dans cet interminable bout-droit, mais au final il compte désormais 4 minutes et 7 secondes d’avance sur Vingegaard après seulement 13 étapes. Vertigineux.”Je suis super content. Ce chrono était un gros point d’interrogation pour moi. Je voulais que tout soit parfait”, a déclaré le Slovène qui, contrairement à ses rivaux, avait opté pour un vélo de route classique mais allégé au maximum, sans porte-bidon, sans guidoline et sans aucune décoration pour s’approcher le plus possible du poids limite réglementaire (6,8 kg).”On avait fait les calculs et ça revenait à peu près au même, alors j’ai choisi le confort, c’était le bon choix.”- Vingegaard “heureux” -Sachant que “la stratégie était simple, y aller à fond du début à la fin”, le maillot jaune avait aussi décidé de faire sans oreillette, se fiant à son instinct et aux temps affichés lors des deux points intermédiaires, où il a pu constater qu’il était “dans le bon rythme” -il les a tous passés en tête.Le voilà déjà à quatre victoires d’étape dans ce Tour, 21 au total, alors qu’il reste encore plusieurs arrivées au sommet qui lui font envie, comme mardi au Mont Ventoux ou jeudi au col de la Loze, où il aura à chaque fois une revanche à prendre.”Si l’opportunité se présente je la saisirai”, a-t-il prévenu, expliquant qu’il était hors de question de commencer à laisser des victoires aux autres alors qu’il est “payé” par son équipe “pour gagner”.Interrogé pour savoir s’il se sentait intouchable, il a répondu: “non mais j’essaie de l’être. Après, personne n’est à l’abri d’un jour sans. En 2022 et 2023, j’ai vécu des moments difficiles sur le Tour où j’ai craqué. Ca peut se reproduire.”C’est aussi ce qui pousse Jonas Vingegaard a vouloir “continuer à y croire”.Vendredi, le Danois était “heureux d’avoir réussi à rebondir” après la journée de la veille qu’il a qualifiée de “terrible” et où “les lumières se sont éteintes” pour lui.- Evenepoel hagard -“Je ne sais pas pourquoi mais je n’étais pas à mon vrai niveau. Je continue à croire en moi et en mon potentiel. Il faut qu’on continue à tenter”, a-t-il dit.Auteur d’une belle montée avec son gigantesque casque rouge aérodynamique, le leader de la Visma s’est même payé le luxe de doubler dans les cinquante derniers mètres Remco Evenepoel, parti deux minutes avant lui.En vérité, on n’avait encore jamais vu le Belge aussi abattu qu’à Peyragudes, complètement hagard au point de ne pas savoir répondre à des questions basiques, lui qui est en temps normal si volubile.”J’étais comme vide. une prestation très faible de ma part”, a bredouillé le double champion olympique, incapable de se projeter sur l’étape du lendemain où l’attendent 4.950 mètres de dénivelé positif. Une troisième et dernière journée dans les Pyrénées qui risquent de le couler encore un peu plus.Seulement 12e du chrono, le Belge conserve de justesse sa troisième place au général, à 7:24 de Pogacar, mais ne compte plus que six secondes d’avance sur l’Allemand Florian Lipowitz, le coleader de l’équipe Red Bull Bora avec Primoz Roglic, auteur également d’un beau chrono en terminant troisième, à 1:20 du vainqueur.Kevin Vauquelin a lui terminé 11e et perdu une place au général (il est désormais 6e).”J’étais mort”, a avoué le Français, une des révélations de ce Tour et toujours en découverte. “J’ai limité la casse, a-t-il ajouté, il vaut mieux avoir une petite contre-perf maintenant que demain”, où le Tourmalet, Aspin, Peyresourde et la montée finale de Luchon-Superbagnères offrent une nouvelle occasion à Pogacar de s’illustrer.

Gisèle Halimi, Simone Veil: les statues féminines de la cérémonie des JO bientôt installées au nord de Paris

Dix statues de femmes illustres, dont Gisèle Halimi, visibles lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, sont en cours d’installation rue de la Chapelle, un quartier du nord de la capitale actuellement en cours de réaménagement.Sur la promenade nouvellement aménagée rue de la Chapelle, la statue dorée de Gisèle Halimi, mesurant quatre mètres de haut, a déjà été installée vendredi matin, attirant les regards curieux des passants. Elle sera rejointe par neuf autres statues, surgies de la Seine lors de la cérémonie des Jeux, le long de l’avenue du 18e arrondissement. L’inauguration est prévue le 26 juillet, un an après le coup d’envoi des JO de Paris. Ces dix statues de femmes illustres comprenant Christine de Pizan, Jeanne Barret, Olympe de Gouges, Louise Michel, Alice Guy, Alice Milliat, Paulette Nardal, Simone de Beauvoir, Simone Veil et Gisèle Halimi avaient auparavant été exposées à l’Assemblée nationale.Couleur or et en acier, elles ont dû être recouvertes d’une résine ultra-résistante pour “les préparer à la vie en extérieur”, explique Michèle Zaoui, architecte au secrétariat général de la ville de Paris.”C’est bien qu’ils les recyclent et qu’ils les posent quelque part”, témoigne Thomas Marcel, 29 ans, un artisan qui travaille depuis 6 ans dans le quartier. Il déplore toutefois “un pansement sur la précarité qu’il y a dans le quartier”. “Ça donne de la vie”, tempère Youssef El Gouhari, 18 ans, étudiant en prépa de commerce, habitant du quartier depuis toujours. Le quartier de la porte de la Chapelle, l’un des plus défavorisés de Paris, a été réaménagé à l’occasion des JO, avec l’ouverture de l’Adidas Arena, salle de concerts et d’événements sportifs, où se sont déroulées plusieurs épreuves olympiques et paralympiques.La voirie de la rue de la Chapelle a ainsi été rénovée, avec un espace de promenade, des pistes cyclables, et une végétalisation de l’espace. “On cherchait le lien entre un quartier très positivement impacté par l’accueil des Jeux à Paris et aussi un message de féminisation de l’espace public”, explique à l’AFP Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la maire de Paris.Les statues vont rester dans le quartier encore plusieurs années, d’après Michèle Zaoui. “On a pour l’instant une date fixée: celle des JO de Los Angeles en 2028”, explique Mme Zaoui, qui anticipe un “relais symbolique” fait avec la ville de Paris. 

Gisèle Halimi, Simone Veil: les statues féminines de la cérémonie des JO bientôt installées au nord de Paris

Dix statues de femmes illustres, dont Gisèle Halimi, visibles lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, sont en cours d’installation rue de la Chapelle, un quartier du nord de la capitale actuellement en cours de réaménagement.Sur la promenade nouvellement aménagée rue de la Chapelle, la statue dorée de Gisèle Halimi, mesurant quatre mètres de haut, a déjà été installée vendredi matin, attirant les regards curieux des passants. Elle sera rejointe par neuf autres statues, surgies de la Seine lors de la cérémonie des Jeux, le long de l’avenue du 18e arrondissement. L’inauguration est prévue le 26 juillet, un an après le coup d’envoi des JO de Paris. Ces dix statues de femmes illustres comprenant Christine de Pizan, Jeanne Barret, Olympe de Gouges, Louise Michel, Alice Guy, Alice Milliat, Paulette Nardal, Simone de Beauvoir, Simone Veil et Gisèle Halimi avaient auparavant été exposées à l’Assemblée nationale.Couleur or et en acier, elles ont dû être recouvertes d’une résine ultra-résistante pour “les préparer à la vie en extérieur”, explique Michèle Zaoui, architecte au secrétariat général de la ville de Paris.”C’est bien qu’ils les recyclent et qu’ils les posent quelque part”, témoigne Thomas Marcel, 29 ans, un artisan qui travaille depuis 6 ans dans le quartier. Il déplore toutefois “un pansement sur la précarité qu’il y a dans le quartier”. “Ça donne de la vie”, tempère Youssef El Gouhari, 18 ans, étudiant en prépa de commerce, habitant du quartier depuis toujours. Le quartier de la porte de la Chapelle, l’un des plus défavorisés de Paris, a été réaménagé à l’occasion des JO, avec l’ouverture de l’Adidas Arena, salle de concerts et d’événements sportifs, où se sont déroulées plusieurs épreuves olympiques et paralympiques.La voirie de la rue de la Chapelle a ainsi été rénovée, avec un espace de promenade, des pistes cyclables, et une végétalisation de l’espace. “On cherchait le lien entre un quartier très positivement impacté par l’accueil des Jeux à Paris et aussi un message de féminisation de l’espace public”, explique à l’AFP Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la maire de Paris.Les statues vont rester dans le quartier encore plusieurs années, d’après Michèle Zaoui. “On a pour l’instant une date fixée: celle des JO de Los Angeles en 2028”, explique Mme Zaoui, qui anticipe un “relais symbolique” fait avec la ville de Paris. 

G20 nations agree central bank independence ‘crucial’Fri, 18 Jul 2025 17:04:52 GMT

The G20 finance ministers stressed Friday that central banks must remain independent, after months of escalating attacks by US President Donald Trump on Federal Reserve boss Jerome Powell.It was the first communique under South Africa’s G20 presidency and marked a rare consensus for a bloc jolted by the drastic trade policies of its richest member, …

G20 nations agree central bank independence ‘crucial’Fri, 18 Jul 2025 17:04:52 GMT Read More »

G20 nations agree central bank independence ‘crucial’

The G20 finance ministers stressed Friday that central banks must remain independent, after months of escalating attacks by US President Donald Trump on Federal Reserve boss Jerome Powell.It was the first communique under South Africa’s G20 presidency and marked a rare consensus for a bloc jolted by the drastic trade policies of its richest member, the United States.”Central banks are strongly committed to ensuring price stability… and will continue to adjust their policies in a data-dependent manner,” the group, whose members account for more than 80 percent of the world’s economic output, said after a finance ministers’ meeting in South Africa.”Central bank independence is crucial to achieving this goal,” it said in the statement, also signed by the United States.Trump has repeatedly lashed out at Powell for not lowering interest rates more quickly, calling the central banker a “numbskull” and “moron”.US Treasury Secretary Scott Bessent did not attend the two-day meeting in the port city of Durban, with Washington instead represented by acting undersecretary for international affairs Michael Kaplan.Bessent also skipped a similar meeting in February and US Secretary of State Marco Rubio snubbed a meeting for G20 foreign ministers.Trump insists the Fed should boost the US economy by cutting rates from the current range, 4.25 to 4.5 percent.The US central bank has meanwhile adopted a wait-and-see attitude, holding rates steady as it continues its plan to bring inflation to its long-term target of two percent.On Friday, Trump ramped his criticism of Powell, whose term ends in May 2026, calling him “one of my worst appointments”.The attack followed suggestions the 72-year-old banker could be dismissed for “fraud” over his handling of a renovation project at Federal Reserve headquarters.- ‘Difficult’ environment -Since returning to power in January, Trump has upended global trade rules, announcing a host of drastic stop-start tariffs that has unnerved investors and governments around the world, including the G20 — a grouping of 19 nations and the European Union and African Union.The US tariffs are due to jump from 10 percent to various higher levels for a list of dozens of economies, including the EU, come August 1. A separate 50-percent duty on copper imports will also come into force.The G20 said there was a need to strengthen cooperation and acknowledged the World Trade Organization needed reform “to be more relevant and responsive in light of today’s realities”.Washington is due to succeed Pretoria as G20 chair at a summit in November in Johannesburg, although Trump’s attendance remains uncertain.”The fact that we were able to reach a joint communique among other things outlining the global economic challenges or uncertainty coming from trade tensions shows that also US is willing to have constructive engagement,” said EU Commissioner for Economy Valdis Dombrovskis.The discussions, at a luxury resort on the east coast, had focused on how to “preserve rules-based multilateral trading system”, Dombrovskis added.Reaching consensus was no small feat, acknowledged South Africa’s Finance Minister Enoch Godongwana.”It has been a difficult one in this environment. To achieve what we have done in that environment, I think is a huge success,” he told journalists.The International Monetary Fund said “high levels of policy uncertainty” had dominated the talks and urged countries to resolve trade tensions.The leaders have set an objective of “finding a balanced and practical solution” on a global minimum tax of 15 percent, aimed at stopping international corporations from slashing their tax bills by registering in nations with low rates.Anti-poverty charity Oxfam said G20 inaction would amount to betrayal.”The money is there — it’s time to tax the super-rich and fossil fuel excessive profits,” it said.Last month, the Group of Seven nations agreed to exempt US multinational companies from the OECD-negotiated tax, in a win for Trump’s government, which pushed hard for the compromise.

Trump administration seeks to release some of Epstein probe material

President Donald Trump attempted Friday to control the storm triggered by a bombshell report on his friendship with Jeffrey Epstein, ordering the Justice Department to seek the release of testimony from the prosecution of the late, alleged sex-trafficker-to-the-famous.Trump also vowed to sue “the ass off” The Wall Street Journal and its owner Rupert Murdoch after the newspaper said that in 2003 the future president wrote a raunchy letter to Epstein, referring to their shared “secret.””I look forward to getting Rupert Murdoch to testify in my lawsuit against him and his ‘pile of garbage’ newspaper, the WSJ. That will be an interesting experience!!!” Trump wrote on his Truth Social platform.Attorney General Pam Bondi said the Justice Department would ask a court to unseal grand jury testimony from the case against Epstein, apparently in hopes of dampening fury among many of Trump’s most loyal supporters over what they see as a White House cover-up.Epstein, a financier, was found hanging dead in his cell in New York in 2019 while awaiting trial on charges that sexually exploited dozens of underage girls at his homes in New York and Florida.The case sparked conspiracy theories, especially among Trump’s far-right voters, about an alleged international cabal of wealthy pedophiles. Epstein’s death — declared a suicide — before he could face trial super-charged the narrative.When Trump returned to power for a second term this January, his supporters clamored for revelations about Epstein’s supposed list of clients. But Bondi issued an official memo in July declaring that there was no such list.The discontent in Trump’s MAGA, or Make America Great Again, base poses a rare challenge to the 79-year-old Republican’s control of the political narrative in America.It remained unclear whether a court would authorize the unsealing of what is usually highly secret grand jury testimony.Even if such material were made public, it was also unclear whether it would shed much, if any, light on the main questions raised in the conspiracy theories — particularly the existence and possible contents of an Epstein client list.- Naked woman and signature -Trump was friends with Epstein and the two were photographed and videoed together at parties over the years, although there has never been evidence shown of wrongdoing.The Wall Street Journal article published late Thursday was damaging because it indicated a shared interest in sex.The Journal reported that Trump had wished Epstein a happy 50th birthday in 2003 with a letter featuring a hand-drawn naked woman and referring to their “secrets.” The letter was reportedly among a slew of well-wishes from other rich and well-known figures for a birthday album.A furious Trump said on Truth Social that the purported letter was a “Scam” and “Fake.”Trump also said that the Journal’s chief editor, Emma Tucker, had been told the letter was fake and that she shouldn’t publish it.According to the Journal, the Trump letter contained the outline of a naked woman, apparently drawn with a marker pen, and had the future president’s signature “Donald” mimicking pubic hair. It ends, according to the newspaper, with “Happy Birthday — and may every day be another wonderful secret.”Trump reacted in a series of furious social media posts, saying “it’s not my language. It’s not my words.””I never wrote a picture in my life. I don’t draw pictures of women,” he said.

L’incendie de Martigues contenu mais toujours 350 pompiers engagés

L’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais contenu, malgré une réactivation vendredi après-midi, et 350 pompiers toujours déployés, avec des moyens aériens conséquents.Le sinistre est “contenu” mais il n’est pas pour autant circonscrit ni fixé, a expliqué la préfecture en début de soirée, dans son dernier point de situation, précisant que la “réactivation” du feu dans l’après-midi a emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée selon le dernier point de situation.Plus de 350 pompiers restent engagés sur ce sinistre qui a mobilisé, au plus fort, plus de 1.000 soldats du feu. Appuyés par 130 engins terrestres, ils sont également soutenus par d’importants moyens aériens, quatre Canadair, un hélicoptère bombardier d’eau et un avion Dash pour larguer du retardant. Jeudi, avant la tombée de la nuit, jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau avaient été déployés face aux flammes. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait alors souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. Dans la soirée jeudi, des food-trucks étaient venus spontanément au poste de commandement pour ravitailler les secours. Sur Facebook, la ville de Martigues les recherchait activement vendredi pour les remercier.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers. M. Cassette avait annoncé dès le début de matinée vendredi la levée du confinement imposé aux habitants de la zone et notamment aux personnes vivant dans deux hameaux de la commune, Saint-Julien et Les Ventrons. Quant au bilan matériel et notamment sur les habitations, il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 au total ont été “menacées”.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.D’ailleurs d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu, déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd, a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, les pompiers continuaient d’en noyer les points chauds, ravivés par les températures qui ont dépassé les 30°C.A l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, a été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, d’origine encore indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

L’incendie de Martigues contenu mais toujours 350 pompiers engagés

L’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais contenu, malgré une réactivation vendredi après-midi, et 350 pompiers toujours déployés, avec des moyens aériens conséquents.Le sinistre est “contenu” mais il n’est pas pour autant circonscrit ni fixé, a expliqué la préfecture en début de soirée, dans son dernier point de situation, précisant que la “réactivation” du feu dans l’après-midi a emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée selon le dernier point de situation.Plus de 350 pompiers restent engagés sur ce sinistre qui a mobilisé, au plus fort, plus de 1.000 soldats du feu. Appuyés par 130 engins terrestres, ils sont également soutenus par d’importants moyens aériens, quatre Canadair, un hélicoptère bombardier d’eau et un avion Dash pour larguer du retardant. Jeudi, avant la tombée de la nuit, jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau avaient été déployés face aux flammes. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait alors souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. Dans la soirée jeudi, des food-trucks étaient venus spontanément au poste de commandement pour ravitailler les secours. Sur Facebook, la ville de Martigues les recherchait activement vendredi pour les remercier.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers. M. Cassette avait annoncé dès le début de matinée vendredi la levée du confinement imposé aux habitants de la zone et notamment aux personnes vivant dans deux hameaux de la commune, Saint-Julien et Les Ventrons. Quant au bilan matériel et notamment sur les habitations, il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 au total ont été “menacées”.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.D’ailleurs d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu, déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd, a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, les pompiers continuaient d’en noyer les points chauds, ravivés par les températures qui ont dépassé les 30°C.A l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, a été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, d’origine encore indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.