Incendie de Hong Kong: 151 morts, les autorités disent sévir contre la “désinformation” en ligne

Les autorités de Hong Kong ont dit lundi prendre les mesures “appropriées” contre ceux qui propagent en ligne des informations non vérifiées sur l’incendie qui a ravagé un complexe résidentiel la semaine passée et dont le bilan a été relevé à 151 morts.Le sinistre qui s’est déclaré mercredi après-midi dans l’ensemble de Wang Fuk Court, dans le district de Tai Po, est l’incendie d’immeuble le plus meurtrier depuis 1980 dans le monde, à l’exclusion de feux survenus dans des nightclubs, des prisons ou des centres commerciaux, d’après des recherches dans la base de données des catastrophes de l’Université de Louvain en Belgique.La police a poursuivi lundi les recherches dans les huit tours calcinées de 31 étages et d’environ 2.000 logements, et fait de nouvelles découvertes dans les appartements, les couloirs et les escaliers.Le nombre de décès confirmés est passé de 146 à 151, a dit devant la presse un responsable de la police, Tsang Shuk-yin.L’ampleur du drame a causé un choc dans le territoire et suscité des appels à identifier les responsables de la tragédie.Les médias locaux ont rapporté samedi soir qu’un étudiant de 24 ans, Miles Kwan, à l’origine avec d’autres d’une pétition réclamant des comptes pour le pire incendie qu’ait connu la ville depuis 1948 avait été arrêté. La pétition en ligne, qui avait recueilli plus de 10.000 signatures en moins d’une journée, a été supprimée.Un journaliste de l’AFP a vu lundi Miles Kwan quitter le commissariat du district de Cheung Sha Wan en taxi, sans pouvoir recueillir de commentaire de sa part sur sa situation.Les autorités ont signifié leur intransigeance lundi. Le chef de la sécurité du territoire, Chris Tang, interrogé sur Miles Kwan et d’autres éventuelles arrestations, a dit devant la presse avoir observé ces derniers jours “des commentaires inexacts” publiés en ligne.”Certaines personnes aux motivations inavouées (cherchent) à mettre en danger la sécurité de Hong Kong et la sécurité nationale (de la Chine) et à profiter que toute la société souffre pour inciter au mécontentement contre le gouvernement en pratiquant la désinformation”, a-t-il dit.”Par conséquent, nous devons prendre les mesures appropriées, y compris des mesures de police”, a-t-il ajouté sans plus de précision.Hong Kong, rétrocédé à la Chine par le Royaume-Uni en 1997, a vu le contrôle de Pékin se resserrer avec une loi de sécurité nationale stricte passée en 2020 en réaction aux manifestations pro-démocratie.Treize personnes, 12 hommes et une femme, ont été arrêtées à ce jour dans l’enquête sur l’incendie, a dit Chan Tung, directeur de la police criminelle et de la sécurité de Hong Kong.Le complexe d’environ 2.000 logements était en cours de rénovation, mais toujours habité.L’attention s’est concentrée sur l’emploi possible de matériaux inflammables pour la rénovation, comme les filets protégeant de la poussière et de la chute d’objets, et l’usage, commun à Hong Kong, de bambou pour les échafaudages.Un responsable du gouvernement de Hong Kong, Eric Chan, a corroboré le soupçon sur les conditions de réalisation du chantier.Des échantillons de filets de protection collectés à sept endroits et à des hauteurs différentes “ne répondaient pas aux normes de résistance au feu”, a-t-il dit.

Asia floods toll tops 1,000 deaths as troops aid survivors

The toll in deadly flooding and landslides across parts of Asia climbed past 1,000 on Monday as hardest-hit Sri Lanka and Indonesia deployed military personnel to help survivors.Separate weather systems brought torrential, extended rainfall to the entire island of Sri Lanka and large parts of Indonesia’s Sumatra, southern Thailand and northern Malaysia last week.Much of the region is currently in its monsoon season but climate change is producing more extreme rain events and turbocharging storms.The relentless rains left residents clinging to rooftops awaiting rescue by boat or helicopter, and cut entire villages off from assistance.Arriving in North Sumatra on Monday, Indonesian President Prabowo Subianto said “the worst has passed, hopefully”.The government’s “priority now is how to immediately send the necessary aid”, with particular focus on several cut-off areas, he added.Prabowo has come under increasing pressure to declare a national emergency in response to flooding and landslides that have killed at least 502 people, with more than 500 still missing.Unlike his Sri Lankan counterpart, Prabowo has also avoided publicly calling for international assistance.The toll is the deadliest in a natural disaster in Indonesia since a massive 2018 earthquake and subsequent tsunami killed more than 2,000 people in Sulawesi.The government has sent three warships carrying aid and two hospital ships to some of the worst-hit areas, where many roads remain impassable.At an evacuation centre in North Aceh, 28-year-old Misbahul Munir described walking through water that reached his neck to get back to his parents.”Everything in the house was destroyed because it was submerged,” he told AFP.”I have only the clothes I am wearing,” he said in tears.”In other places, there were a lot of people who died. We are grateful that we are healthy.”- ‘Everything went under’ -In Sri Lanka, the government called for international aid and used military helicopters to reach people stranded by flooding and landslides triggered by Cyclone Ditwah.At least 355 people have been killed, Sri Lankan officials said on Monday, with another 366 still missing.Floodwaters in the capital Colombo peaked overnight.Now that the rain has stopped, there were hopes that waters would begin receding. Some shops and offices have reopened.The floodwaters came as a surprise to some around Colombo.”Every year we experience minor floods, but this is something else,” delivery driver Dinusha Sanjaya, 37, told AFP.”It is not just the amount of water, but how quickly everything went under.”Officials said the extent of the damage in the worst-affected central region was only just being revealed as relief workers cleared roads blocked by fallen trees and mudslides.President Anura Kumara Dissanayake, who declared a state of emergency to deal with the disaster, called the flooding the “largest and most challenging natural disaster in our history.”The losses and damage are the worst in Sri Lanka since the devastating 2004 Asian tsunami that killed around 31,000 people there and left more than a million homeless.- Anger in Thailand -By Sunday afternoon, rain had subsided across Sri Lanka but low-lying areas of the capital were flooded and authorities were bracing for a major relief operation.Military helicopters have been deployed to airlift stranded residents and to deliver food. One crashed just north of Colombo on Sunday, killing the pilot.The annual monsoon season often brings heavy rain, triggering landslides and flash floods.But the flooding that hit Indonesia, Thailand and Malaysia was also exacerbated by a rare tropical storm that dumped heavy rain on Sumatra island in particular.Climate change has also increased the intensity of storms, and produced more heavy rain events because a warmer atmosphere holds more moisture.The waves of rain caused flooding that killed at least 176 people in southern Thailand, authorities said Monday, one of the deadliest flood incidents in the country in a decade.The government has rolled out relief measures, but there has been growing public criticism of the flood response, and two local officials have been suspended over their alleged failures.Across the border in Malaysia, where heavy rains also inundated large stretches of land in Perlis state, two people were killed.burs-sah-abh/ami

Sept personnes jugées pour tentative d’escroquerie et de corruption au préjudice de TotalEnergies

Le procès de sept personnes soupçonnées d’avoir participé à une tentative d’escroquerie contre TotalEnergies visant à soutirer plus de 22 milliards de dollars (environ 19 milliards d’euros) au géant français de l’énergie s’est ouvert lundi à Nanterre.Pendant trois semaines, le tribunal va examiner le rôle exact des prévenus dans ce dossier où se côtoient les noms d’un sulfureux homme d’affaires aujourd’hui décédé, d’un prestigieux magistrat et d’un ténor du barreau parisien.Les mis en cause sont suspectés d’avoir, à divers degrés, œuvré à la constitution d’un tribunal arbitral en 2009, à l’initiative des régions russes de Saratov et de Volgograd (sud-ouest du pays) et de la société de droit russe Interneft.Ces dernières réclamaient que TotalEnergies leur verse une somme d’un peu plus de 22 milliards de dollars, arguant que le groupe n’avait pas honoré un contrat d’exploration pétrolière en Russie signé en février 1992 avec une de ses filiales.Le contrat, soumis à des conditions suspensives et dont la caducité a été confirmée par plusieurs décisions de justice, n’est jamais entré en vigueur.L’homme d’affaires André Guelfi, dit “Dédé la sardine”, est suspecté d’avoir été un acteur de premier plan dans la mise en place de l’arbitrage, dénoncé par TotalEnergies.M. Guelfi a joué au début des années 1990 un rôle d’intermédiaire pour Elf (acquis plus tard par l’actuel TotalEnergies) en ex-URSS et a été condamné à une peine de prison ferme pour son rôle dans le détournement de fonds du groupe pétrolier.Mort en 2016, il n’a pas été entendu par les magistrats instructeurs chargés de l’affaire.En mai 2011, TotalEnergies, s’estimant victime d’une tentative d’escroquerie, a déposé plainte auprès du parquet de Nanterre. Après quasiment 15 ans de procédure et de nombreux soubresauts judiciaires, le procès s’est enfin ouvert.Désigné comme membre de l’instance arbitrale décriée, l’ancien président du tribunal de commerce de Paris Jean-Pierre Mattei est jugé pour corruption passive et tentative d’escroquerie en bande organisée, au même titre que les deux autres arbitres choisis.L’avocat Olivier Pardo est quant à lui visé des chefs de corruption active d’arbitre international et d’une personne chargée d’une mission de service public. Il est notamment soupçonné d’avoir cherché à influer sur la désignation de M. Mattei et, plus généralement, de collusion avec M Guelfi.Son confrère Xavier Cazottes comparaît pour des faits similaires.Un avocat proche de M. Mattei, deux autres membres du tribunal arbitral ainsi que l’administrateur ad hoc de la filiale d’Elf, aujourd’hui liquidée, sont aussi renvoyés devant le tribunal.

Chantage à la sextape: prison ferme et inéligibilité immédiate pour le maire de Saint-Etienne

Le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, a été reconnu coupable lundi de chantage à la sextape et condamné à quatre ans de prison ferme et une inéligibilité immédiate, une peine plus sévère que celle requise lors de son procès.”Je suis innocent, cette décision est totalement incompréhensible”, a-t-il déclaré à la sortie du tribunal correctionnel de Lyon, en annonçant qu’il ferait appel.L’édile de 53 ans, ex-LR, a été jugé fin septembre dans cette affaire de piège tendu à un rival, l’ex-premier adjoint Gilles Artigues, filmé à la caméra cachée en compagnie d’un prostitué, puis contraint à faire profil bas.Lors des longues journées d’audience, “le tribunal a bien entendu tout ce que vous avez opposé” aux accusations, mais “n’a rien trouvé en termes d’excuses” pour minimiser “l’extrême gravité des faits”, a déclaré la présidente du tribunal Brigitte Vernay.Soulignant “le devoir d’exemplarité”, “de dignité” et “de représentation” des élus, elle a déclaré le maire “entièrement coupable” de chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics et a prononcé des peines allant au-delà des trois ans ferme requis par le ministère public.Gaël Perdriau a été condamné à cinq ans de prison, dont quatre ans ferme, avec mandat de dépôt à effet différé, assorti de l’exécution provisoire, autrement dit il sera bientôt incarcéré, et à cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate, ce qui lui impose de quitter tout de suite la mairie. A l’annonce du jugement, M. Perdriau est resté impassible, et quelques applaudissements ont retenti dans la salle. Pendant l’enquête et lors de son procès, il avait martelé n’avoir joué aucun rôle dans le complot ourdi contre Gilles Artigues.Cet ancien député centriste, qui avait révélé lors du procès ses pensées suicidaires, s’est félicité lundi de la décision. “Aujourd’hui je pense que je vais pouvoir me reconstruire”, a-t-il dit, entouré de sa famille.- “Les juges ont compris” -Si Gaël Perdriau a toujours nié avoir participé à un chantage pour le museler, plusieurs membres de son entourage ont assumé leur rôle dans le piège et ont également été condamnés à de peines lourdes.Pierre Gauttieri, qui fut pendant dix ans directeur de cabinet du maire et n’était pas présent à l’audience de délibéré, a été condamné à quatre ans de prison, dont deux avec sursis.Lors de l’instruction, et à la barre, il a assuré que M. Perdriau lui avait demandé, dès son élection en 2014, “une solution pour tenir en respect Gilles Artigues”, dont il doutait de la loyauté.L’idée de piéger avec un escort-boy ce catholique opposé au mariage entre personnes de même sexe a germé lors d’échanges avec l’ambitieux adjoint à l’Education Samy Kéfi-Jérôme et le conjoint de ce dernier Gilles Rossary-Lenglet.Pour le premier, qui avait servi d’appât et avait posé la caméra cachée, le tribunal a retenu une peine de quatre ans de prison dont un avec sursis.La même peine a été prononcée contre Gilles Rossary-Lenglet, qui a reconnu avoir eu l’idée de piéger Gilles Artigues sur le plan des moeurs, avoir réservé l’escort-boy et monté les rushs de la vidéo intime.Ce personnage atypique, qui de son propre aveu “grenouillait” dans le milieu politique stéphanois, est l’homme par lequel le scandale est arrivé: c’est lui qui, séparé, au chômage, et malade, est allé voir Médiapart avec la “sextape” en 2022.”Les juges ont compris et ont puni, c’est une bonne chose”, a-t-il commenté lundi en se félicitant que le tribunal n’ait pas hésité à condamner un homme politique.Lors du procès, fin septembre, deux couples à la tête d’associations stéphanoises avaient comparu à leurs côtés pour “abus de confiance”, soupçonnés d’avoir joué un rôle dans le financement du piège.Sans être au courant de l’existence de la vidéo, ils étaient accusés d’avoir perçu des subventions municipales, attribuées sur la réserve du maire, et de les avoir reversées à Gilles Rossary-Lenglet. Le tribunal les a relaxés, estimant ne pas avoir discerné d”intentions frauduleuses” de leur part.

Chantage à la sextape: prison ferme et inéligibilité immédiate pour le maire de Saint-Etienne

Le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, a été reconnu coupable lundi de chantage à la sextape et condamné à quatre ans de prison ferme et une inéligibilité immédiate, une peine plus sévère que celle requise lors de son procès.”Je suis innocent, cette décision est totalement incompréhensible”, a-t-il déclaré à la sortie du tribunal correctionnel de Lyon, en annonçant qu’il ferait appel.L’édile de 53 ans, ex-LR, a été jugé fin septembre dans cette affaire de piège tendu à un rival, l’ex-premier adjoint Gilles Artigues, filmé à la caméra cachée en compagnie d’un prostitué, puis contraint à faire profil bas.Lors des longues journées d’audience, “le tribunal a bien entendu tout ce que vous avez opposé” aux accusations, mais “n’a rien trouvé en termes d’excuses” pour minimiser “l’extrême gravité des faits”, a déclaré la présidente du tribunal Brigitte Vernay.Soulignant “le devoir d’exemplarité”, “de dignité” et “de représentation” des élus, elle a déclaré le maire “entièrement coupable” de chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics et a prononcé des peines allant au-delà des trois ans ferme requis par le ministère public.Gaël Perdriau a été condamné à cinq ans de prison, dont quatre ans ferme, avec mandat de dépôt à effet différé, assorti de l’exécution provisoire, autrement dit il sera bientôt incarcéré, et à cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate, ce qui lui impose de quitter tout de suite la mairie. A l’annonce du jugement, M. Perdriau est resté impassible, et quelques applaudissements ont retenti dans la salle. Pendant l’enquête et lors de son procès, il avait martelé n’avoir joué aucun rôle dans le complot ourdi contre Gilles Artigues.Cet ancien député centriste, qui avait révélé lors du procès ses pensées suicidaires, s’est félicité lundi de la décision. “Aujourd’hui je pense que je vais pouvoir me reconstruire”, a-t-il dit, entouré de sa famille.- “Les juges ont compris” -Si Gaël Perdriau a toujours nié avoir participé à un chantage pour le museler, plusieurs membres de son entourage ont assumé leur rôle dans le piège et ont également été condamnés à de peines lourdes.Pierre Gauttieri, qui fut pendant dix ans directeur de cabinet du maire et n’était pas présent à l’audience de délibéré, a été condamné à quatre ans de prison, dont deux avec sursis.Lors de l’instruction, et à la barre, il a assuré que M. Perdriau lui avait demandé, dès son élection en 2014, “une solution pour tenir en respect Gilles Artigues”, dont il doutait de la loyauté.L’idée de piéger avec un escort-boy ce catholique opposé au mariage entre personnes de même sexe a germé lors d’échanges avec l’ambitieux adjoint à l’Education Samy Kéfi-Jérôme et le conjoint de ce dernier Gilles Rossary-Lenglet.Pour le premier, qui avait servi d’appât et avait posé la caméra cachée, le tribunal a retenu une peine de quatre ans de prison dont un avec sursis.La même peine a été prononcée contre Gilles Rossary-Lenglet, qui a reconnu avoir eu l’idée de piéger Gilles Artigues sur le plan des moeurs, avoir réservé l’escort-boy et monté les rushs de la vidéo intime.Ce personnage atypique, qui de son propre aveu “grenouillait” dans le milieu politique stéphanois, est l’homme par lequel le scandale est arrivé: c’est lui qui, séparé, au chômage, et malade, est allé voir Médiapart avec la “sextape” en 2022.”Les juges ont compris et ont puni, c’est une bonne chose”, a-t-il commenté lundi en se félicitant que le tribunal n’ait pas hésité à condamner un homme politique.Lors du procès, fin septembre, deux couples à la tête d’associations stéphanoises avaient comparu à leurs côtés pour “abus de confiance”, soupçonnés d’avoir joué un rôle dans le financement du piège.Sans être au courant de l’existence de la vidéo, ils étaient accusés d’avoir perçu des subventions municipales, attribuées sur la réserve du maire, et de les avoir reversées à Gilles Rossary-Lenglet. Le tribunal les a relaxés, estimant ne pas avoir discerné d”intentions frauduleuses” de leur part.

Rapid floods shock Sri Lanka’s survivors

For villages on the northern edge of Sri Lanka’s capital, floods are a familiar ordeal — but even the hardiest residents were stunned when the Kelani river surged this week.Heavy showers upstream inundated the banks of the Kelani on Friday night, and the situation deteriorated rapidly the next day even though Cyclone Ditwah — which brought the rains — had already moved on.Most residents along the banks of the major waterway in Kolonnawa ignored repeated flood warnings, thinking it wouldn’t be as bad as authorities were predicting.Climate change has increased the intensity of storms, and produced more heavy rain events because a warmer atmosphere holds more moisture.Delivery driver Dinusha Sanjaya said he brushed aside the warnings, assuming the worst would be a few feet of water. But within an hour, his two-storey house was submerged.”I never thought the floods would be this bad,” Sanjaya, 37, told AFP at Vidyawardana school where all his neighbours were also taking refuge on Monday.”Every year we experience minor floods, but this is something else. It is not just the amount of water, but how quickly everything went under.”Neighbour Fatima Rushna, 48, said she realised the house was flooding when water reached her bed shortly after midnight on Saturday. She rushed out with her husband, Mohamed Azmi, 50.”We had no time to collect any valuables. All we have are the clothes we are wearing,” she said while waiting for donations at the makeshift camp.- Livelihoods lost -For C. V. Ariyaratne, 70, and his wife Emalin, 65, evacuating in a hurry was particularly challenging as she suffers from scoliosis, is severely hunched and needs help to walk.”We have been through floods, but this is even worse than what we experienced in 2016,” Ariyaratne said, referring to the disaster nine years ago when 71 people were killed across the country.For seamstress Nirushika, 44, the floods have taken away her livelihood. “I earned a living by running a small sewing business,” she said. “Both my sewing machines were lost.”There was more havoc upstream.The mountainous central region was the worst-affected, with scores of people buried alive in mudslides triggered by record rain, in some places over 500 millimetres.- ‘Clean-up’ -Official data showed that 257 out of the 355 deaths so far were in the central hilly tea-growing region. Another 366 were still missing.President Anura Kumara Dissanayake has declared a state of emergency to deal with the disaster and vowed to “build back better” with international assistance.Residents at the Kolonnawa camp said the state had provided dry rations, which volunteers had cooked for them.Classrooms in the three-storey building had been turned into makeshift accommodation, occupied by about 300 people, including 80 children below the age of 12.As the situation elsewhere in the capital slowly returned to normal, residents were seen donating food and other essentials.Government figures show that nearly 210,000 people were in camps, while another 1.15 million needed some form of government assistance.The Irrigation Department said water levels in Colombo had peaked and that the floods should begin receding within a day.”Colombo floods are at their maximum now,” Irrigation Director L. S. Sooriyabandara said. “Flood levels elsewhere have gone down substantially.”Survivor G. Patrick, 60, said he was dreading returning home.”My mother, who is 80, is blind and I am not able to clean the house on my own,” Patrick told AFP. “For me, the biggest problem is getting help for the clean-up.”