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Inondations en Asie: course contre la montre pour venir en aide aux survivants

En Indonésie, où les inondations et glissements de terrain ont fait plus de 700 morts et plus d’un million de déplacés, selon un dernier bilan, l’urgence est désormais d’acheminer de la nourriture aux sinistrés dans de nombreuses zones totalement isolées, alors que les intempéries en Asie du Sud-Est et au Sri Lanka ont fait plus de 1.300 morts.Les pluies torrentielles de la mousson, associées à deux cyclones tropicaux distincts la semaine dernière, ont déversé des trombes d’eau sur l’ensemble du Sri Lanka et certaines régions de Sumatra (Indonésie), du sud de la Thaïlande et du nord de la Malaisie.Le bilan en Indonésie s’est encore alourdi mardi soir pour atteindre 712 morts et plus de 2.500 blessés. Le nombre de disparus a également augmenté passant de 475 à 507, a indiqué l’Agence nationale de gestion des catastrophes laissant craindre un bilan encore plus dramatique, tandis que 1,1 million d’habitants ont été évacués.Au Sri Lanka, 410 personnes ont trouvé la mort, 336 sont portées disparues et 1,5 million d’habitants sont sinistrés, selon le dernier bilan communiqué mardi par l’Agence srilankaise de gestion des catastrophes (DMC). De vastes zones de ces pays mais aussi des Philippines, du Vietnam, de Birmanie, ainsi que des portions du Cambodge et du Laos, ont enregistré des cumuls de pluie jamais observés en novembre par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) depuis 2012 selon ses relevés mensuels. La quasi-totalité du Sri Lanka a également connu des pluies record, selon l’analyse par l’AFP de ces données météorologiques américaines.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.Un autre facteur pourrait également avoir joué un rôle: la déforestation qui défigure Sumatra.Dans la région d’Aceh, à l’extrémité occidentale de Sumatra, déjà meurtrie par le tsunami dévastateur de 2004, ceux qui en ont les moyens constituent des réserves par crainte de pénuries, ont indiqué des habitants à l’AFP.”Les routes sont en grande partie coupées dans les zones inondées”, a déclaré Erna Mardhiah, 29 ans, qui patience depuis déjà deux heures dans une longue file d’attente à une station-service de Banda Aceh.”Les gens craignent de manquer de carburant”, dit-il.La nourriture se fait si rare que les prix explosent. “La plupart des choses sont déjà hors de prix… les piments à eux seuls coûtent désormais jusqu’à 300.000 roupies le kilo (15,5 euros), c’est probablement pourquoi les gens achètent en panique”, a-t-il dit.Lundi, le gouvernement indonésien a annoncé l’envoi de 34.000 tonnes de riz et de 6,8 millions de litres d’huile de cuisson aux trois provinces les plus touchées: Aceh, Sumatra Nord et Sumatra Ouest.”Il ne peut y avoir aucun retard”, a enjoint le ministre de l’Agriculture, Andi Amran Sulaiman, alors que beaucoup ont appelé le président Prabowo Subianto à décréter l’état d’urgence. – “Risques de pénurie et de famine” -Les organisations humanitaires ont indiqué qu’elles s’efforçaient d’acheminer de l’aide vers les zones sinistrées, tout en avertissant que les marchés locaux étaient à court de produits de première nécessité et que les prix des produits disponibles avaient triplé.”Les communautés de toute la province d’Aceh courent un grave risque de pénurie alimentaire et de famine si les chaînes d’approvisionnement ne sont pas rétablies dans les sept prochains jours”, a prévenu l’organisation caritative Islamic Relief.Dans les différentes provinces de Sumatra, où le bilan pourrait encore s’alourdir alors que 472 personnes sont toujours portées disparues et 2.600 ont été blessées, les habitants évoquent des scènes terrifiantes, face à la montée soudaine des eaux.La crue a été “irrésistible, comme une vague de tsunami”, a témoigné Zamzami, un habitant de Aceh Est.”Nous ne pouvons pas expliquer à quel point le flot paraissait immense”, a dit cet homme de 33 ans, qui, comme beaucoup d’Indonésiens, ne porte qu’un seul nom.Une autre tempête a provoqué de fortes précipitations au Sri Lanka, déclenchant des crues soudaines et des glissements de terrain qui ont fait au moins 410 morts, soit la pire catastrophe naturelle subie par l’île d’Asie du Sud depuis le tsunami de 2004.Le président Anura Kumara Dissanayake, qui a déclaré l’état d’urgence, s’est engagé samedi à reconstruire les zones dévastées.L’armée de l’air srilankaise, appuyée par ses homologues indienne et pakistanaise, a procédé à l’évacuation de résidents bloqués et à la livraison de nourriture.Les pluies se sont calmées dans tout le pays, mais les alertes aux glissements de terrain restent en vigueur dans la majeure partie de la région centrale la plus touchée, ont indiqué les autorités.burs-sah-ebe/clr

Inondations en Asie: course contre la montre pour venir en aide aux survivants

En Indonésie, où les inondations et glissements de terrain ont fait plus de 700 morts et plus d’un million de déplacés, selon un dernier bilan, l’urgence est désormais d’acheminer de la nourriture aux sinistrés dans de nombreuses zones totalement isolées, alors que les intempéries en Asie du Sud-Est et au Sri Lanka ont fait plus de 1.300 morts.Les pluies torrentielles de la mousson, associées à deux cyclones tropicaux distincts la semaine dernière, ont déversé des trombes d’eau sur l’ensemble du Sri Lanka et certaines régions de Sumatra (Indonésie), du sud de la Thaïlande et du nord de la Malaisie.Le bilan en Indonésie s’est encore alourdi mardi soir pour atteindre 712 morts et plus de 2.500 blessés. Le nombre de disparus a également augmenté passant de 475 à 507, a indiqué l’Agence nationale de gestion des catastrophes laissant craindre un bilan encore plus dramatique, tandis que 1,1 million d’habitants ont été évacués.Au Sri Lanka, 410 personnes ont trouvé la mort, 336 sont portées disparues et 1,5 million d’habitants sont sinistrés, selon le dernier bilan communiqué mardi par l’Agence srilankaise de gestion des catastrophes (DMC). De vastes zones de ces pays mais aussi des Philippines, du Vietnam, de Birmanie, ainsi que des portions du Cambodge et du Laos, ont enregistré des cumuls de pluie jamais observés en novembre par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) depuis 2012 selon ses relevés mensuels. La quasi-totalité du Sri Lanka a également connu des pluies record, selon l’analyse par l’AFP de ces données météorologiques américaines.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.Un autre facteur pourrait également avoir joué un rôle: la déforestation qui défigure Sumatra.Dans la région d’Aceh, à l’extrémité occidentale de Sumatra, déjà meurtrie par le tsunami dévastateur de 2004, ceux qui en ont les moyens constituent des réserves par crainte de pénuries, ont indiqué des habitants à l’AFP.”Les routes sont en grande partie coupées dans les zones inondées”, a déclaré Erna Mardhiah, 29 ans, qui patience depuis déjà deux heures dans une longue file d’attente à une station-service de Banda Aceh.”Les gens craignent de manquer de carburant”, dit-il.La nourriture se fait si rare que les prix explosent. “La plupart des choses sont déjà hors de prix… les piments à eux seuls coûtent désormais jusqu’à 300.000 roupies le kilo (15,5 euros), c’est probablement pourquoi les gens achètent en panique”, a-t-il dit.Lundi, le gouvernement indonésien a annoncé l’envoi de 34.000 tonnes de riz et de 6,8 millions de litres d’huile de cuisson aux trois provinces les plus touchées: Aceh, Sumatra Nord et Sumatra Ouest.”Il ne peut y avoir aucun retard”, a enjoint le ministre de l’Agriculture, Andi Amran Sulaiman, alors que beaucoup ont appelé le président Prabowo Subianto à décréter l’état d’urgence. – “Risques de pénurie et de famine” -Les organisations humanitaires ont indiqué qu’elles s’efforçaient d’acheminer de l’aide vers les zones sinistrées, tout en avertissant que les marchés locaux étaient à court de produits de première nécessité et que les prix des produits disponibles avaient triplé.”Les communautés de toute la province d’Aceh courent un grave risque de pénurie alimentaire et de famine si les chaînes d’approvisionnement ne sont pas rétablies dans les sept prochains jours”, a prévenu l’organisation caritative Islamic Relief.Dans les différentes provinces de Sumatra, où le bilan pourrait encore s’alourdir alors que 472 personnes sont toujours portées disparues et 2.600 ont été blessées, les habitants évoquent des scènes terrifiantes, face à la montée soudaine des eaux.La crue a été “irrésistible, comme une vague de tsunami”, a témoigné Zamzami, un habitant de Aceh Est.”Nous ne pouvons pas expliquer à quel point le flot paraissait immense”, a dit cet homme de 33 ans, qui, comme beaucoup d’Indonésiens, ne porte qu’un seul nom.Une autre tempête a provoqué de fortes précipitations au Sri Lanka, déclenchant des crues soudaines et des glissements de terrain qui ont fait au moins 410 morts, soit la pire catastrophe naturelle subie par l’île d’Asie du Sud depuis le tsunami de 2004.Le président Anura Kumara Dissanayake, qui a déclaré l’état d’urgence, s’est engagé samedi à reconstruire les zones dévastées.L’armée de l’air srilankaise, appuyée par ses homologues indienne et pakistanaise, a procédé à l’évacuation de résidents bloqués et à la livraison de nourriture.Les pluies se sont calmées dans tout le pays, mais les alertes aux glissements de terrain restent en vigueur dans la majeure partie de la région centrale la plus touchée, ont indiqué les autorités.burs-sah-ebe/clr

Incidents à Nice: la LFP “se constituera partie civile dans les plaintes des joueurs”

La Ligue de football professionnel (LFP) “se constituera partie civile dans les plaintes déposées”, a-t-elle annoncé mardi au lendemain d’agressions de joueurs niçois par leurs propres supporters après leur défaite à Lorient (3-1).”La LFP annonce qu’elle se constituera partie civile dans les plaintes déposées par les joueurs, afin de soutenir pleinement leur démarche et de contribuer à ce que toute la lumière soit faite sur ces faits graves”, indique-t-elle dans un communiqué.D’après plusieurs témoins de ces incidents d’une quarantaine de minutes, qui ont eu lieu au retour de Lorient, où l’OGCN a été battu 3-1 en Ligue 1, les attaquants Terem Moffi et Jérémie Boga, ainsi que le directeur sportif Florian Maurice, ont notamment été pris pour cibles.La Ligue “condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence”. Ces “agressions, totalement inacceptables, portent atteinte à l’intégrité des acteurs du jeu et aux valeurs du football”, ajoute-t-elle.”La LFP exprime tout son soutien aux joueurs concernés et à l’OGC Nice, et réaffirme sa détermination à garantir la sécurité de tous les acteurs du football”, conclut-elle.La ministre des Sports Marina Ferrari a aussi, dans une réaction transmise à l’AFP mardi,  “condamné avec la plus grande fermeté (ces) violences inacceptables”. “Rien ne peut justifier ces actes qui visent ceux qui s’engagent chaque jour pour le football”, a-t-elle déclaré.Marina Ferrari a demandé des “sanctions”: “Ces incidents, graves, causés par quelques individus, ne relèvent en rien du supportérisme. Je défendrai toujours celles et ceux qui font vivre et animent nos stades, jamais ceux qui ont recours à la violence et qui doivent être sanctionnés pour ça.”Selon une source ayant connaissance des incidents, qui a confirmé à l’AFP une information de L’Equipe et de RMC, Boga est depuis ce lundi, et pour cinq jours, en ITT (arrêt de travail). Il a également déposé plainte contre X. Moffi aurait lui aussi reçu des coups et serait également en ITT, selon les deux médias sportifs.”Ces violences physiques sont intolérables”, a aussi réagi lundi soir l’UNFP, le syndicat des joueurs, indiquant avoir “immédiatement pris contact” avec Boga et Moffi.

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Pérou: 12 morts et 30 disparus après un glissement de terrain dans un port fluvial

La Marine péruvienne recherche lundi soir au moins 30 personnes portées disparues depuis qu’un glissement de terrain a fait couler deux bateaux amarrés dans un port fluvial du centre du pays, tuant 12 passagers dont quatre enfants. L’éboulement est survenu lundi à l’aube dans le port d’Iparia, dans la région amazonienne d’Ucayali, où la saison des pluies a débuté. Les deux embarcations fluviales étaient amarrées lorsque l’éboulement s’est produit.L’une d’elles avait quitté quelques heures plus tôt le port de Pucallpa, la capitale régionale, avec à son bord 65 passagers entendant rejoindre des communautés indigènes isolées. L’autre bateau était vide. “Il y a 12 morts”, a déclaré à l’AFP le directeur de l’agence sanitaire régionale Patrich Pantoja, joint par téléphone, ajoutant qu'”au départ, nous avions 20 blessés qui ont déjà pu quitter l’hôpital”.”Nous avons environ 30 à 36 disparus”, a-t-il complété. La plupart des victimes sont des personnes appartenant à des communautés autochtones.Les autorités sanitaires régionales ont précisé que quatre enfants figuraient parmi les victimes.Sur des images diffusées par la chaîne UTV Noticias, plusieurs personnes courent désespérément sur une des rives sablonneuses du fleuve, alors que dérivent valises et marchandises.”Il y a eu un énorme éboulement et le bateau a rapidement coulé. Les gens sont sortis par les fenêtres pour se sauver”, a déclaré Victorino, l’un des survivants, au site local Comunidad Nativa Puerto Belen en Iparia.- Recherches difficiles – La Marine mène des opérations de recherche des disparus à l’aide d’un bateau et du soutien aérien de la police.Ces manœuvres sont rendues difficiles par le fort courant et les rapides du fleuve Ucayali, a indiqué par téléphone à l’AFP Jonathan Novoa, le capitaine de la Marine, depuis Pucallpa, à environ 14 heures de bateau du lieu de la tragédie.”Nous sommes en période de crue (…) et au moment de l’accident, il y avait du brouillard et les opérations sont compliquées”, a-t-il expliqué.L’officier a averti que les opérations pourraient être suspendues lundi soir en raison de “problèmes de visibilité” jusqu’aux premières heures de mardi.Les autorités cherchent à déterminer si le bateau est arrivé à Iparia avec un nombre excessif de passagers. Le directeur de l’agence sanitaire régionale a dit ne pas exclure la possibilité que leur transport ait pu être effectué de manière “informelle”, sans les mesures de sécurité requises.Le dernier accident fluvial à avoir engendré un important bilan humain au Pérou remonte à août 2021. Deux bateaux de passagers – dont l’un était en surcharge selon les autorités – étaient entrés frontalement en collision dans le brouillard sur le fleuve Huallaga, en Amazonie péruvienne, causant 22 morts.

Afghan Taliban authorities publicly execute man for murder

A man convicted of murder was publicly executed at a stadium in eastern Afghanistan, witnesses told AFP on Tuesday, a punishment a UN rights monitor called “inhumane”.The man is the 12th person publicly executed since the Taliban returned to power in 2021, according to an AFP tally.The man, identified as Mangal, was executed in front of a crowd in Khost, the Supreme Court said in a statement.Witnesses told AFP the man was shot three times by a relative of the victim, in a scene witnessed by thousands of people. He had been sentenced to “retaliatory punishment” for killing a man after his case was “examined very precisely and repeatedly”, the court said.”The families of the victims were offered amnesty and peace, but they refused,” it said.These executions could “prove to be positive” because “no one will dare to kill anyone in the future”, said Mujib Rahman Rahmani, a Khost resident at the stadium.Authorities had urged people to attend the execution in official notices shared widely on Monday.They said he was one of several attackers who opened fire on a house in January 2025, killing 10 people, including three women.The UN Special Rapporteur on Human Rights in Afghanistan, Richard Bennett, said Tuesday before the public execution that such acts were “inhumane, cruel, and an unusual punishment, contrary to international law.””They must stop,” he wrote on social media.- International outcry -Public executions were common during the Taliban’s first rule from 1996 to 2001, with most of them carried out in sports stadiums.The previous execution — the 11th according to AFP’s tally — took place in October, when a man was put to death in Badghis in front of thousands of spectators, including Taliban officials.Before that, four men were put to death in three different provinces on the same day in April.Taliban authorities also continue to employ corporal punishment, mainly flogging, for offences including theft, adultery and alcohol consumption.All execution orders are signed by the Taliban’s reclusive supreme leader Hibatullah Akhundzada, who lives in the movement’s heartland of Kandahar.Law and order are central to the Taliban’s ideology, which emerged from the chaos of a civil war following the withdrawal of Soviet forces from Afghanistan in 1989.Rights groups such as Amnesty International have also denounced the Taliban government’s use of corporal and capital punishment.In its annual report published in April, Amnesty said Afghanistan was among the countries where death sentences were imposed after trials that “did not meet international fair trial standards”.

White House confirms admiral ordered 2nd strike on alleged drug boat

A US admiral acting under the authority of Defense Secretary Pete Hegseth ordered a second strike that targeted survivors of an initial attack on an alleged drug smuggling boat, the White House said Monday.The legality of the Trump administration’s deadly strikes against suspected drug traffickers in the Caribbean and Pacific has been questioned, and reports of the follow-up attack on survivors triggered further accusations of a possible war crime.Venezuela’s leftist leader Nicolas Maduro has accused Washington of using drug trafficking as a pretext for “imposing regime change” in Caracas and rejected a “slave’s peace” for the region, amid mounting fears of US military action.A total of 11 people were killed in the two strikes in early September, the first in a months-long military campaign that has so far left more than 80 dead.Trump’s administration insists it is effectively at war with alleged “narco-terrorists,” and the White House said Admiral Frank Bradley, who currently leads US Special Operations Command, had acted legally and properly in ordering a second strike.Bradley “worked well within his authority and the law directing the engagement to ensure the boat was destroyed and the threat to the United States of America was eliminated,” White House Press Secretary Karoline Leavitt told journalists.Hegseth “authorized Admiral Bradley to conduct these kinetic strikes,” she said.With pressure on the Pentagon chief, Hegseth appeared to stress the decision was Bradley’s.”I stand by him and the combat decisions he has made — on the September 2 mission and all others since,” he posted Monday evening on X, calling Bradley “an American hero.”Some military personnel under the condition of anonymity told the Washington Post that this is “protect Pete bulls—.”Another military official told the publication that Leavitt’s statement “left it up to interpretation” who was responsible for the second strike and implored the White House to provide more clarity.”We will eventually find out what really happened,” promised Republican Roger Wicker, chairman of the Senate Armed Services Committee, who has opened an investigation into the matter.Democrats also pounced on the issue, with Senator Chris Murphy accusing Hegseth of “passing the buck.””Both Republicans and Democrats are coming to the conclusion that this was an illegal, wildly immoral act, and he is shifting the blame,” Murphy told broadcaster CNN.Congressman Mike Turner, a Republican on the House Armed Services Committee, said lawmakers have yet to be briefed on the “double-tap” strike.”People have been very concerned about how these strikes have been operated,” Turner said on the same news broadcast.US media reported last week that an initial September 2 strike left two people alive who were killed in a subsequent attack to fulfill Hegseth’s orders, but Pentagon spokesman Sean Parnell insisted that “this entire narrative was false.”Subsequent strikes that left survivors were followed by search-and-rescue efforts that recovered two people in one case and failed to find another later in October.- ‘Over the line’ -The military action on September 2 would appear to run afoul of the Pentagon’s own Law of War Manual, which states: “For example, orders to fire upon the shipwrecked would be clearly illegal.”Democratic Senators Jacky Rosen and Chris Van Hollen have said the September 2 strikes may be a war crime, while Senator Mark Kelly called Monday for Congress to investigate.”I’m concerned that if there were, in fact, as reported, survivors clinging to a damaged vessel, that that could be over a line,” the former fighter pilot and astronaut told reporters.Kelly was one of six lawmakers who released a video last month saying “illegal orders” can be refused — a move that infuriated Trump and sparked a Pentagon probe into the “potentially unlawful comments” by the retired US Navy officer.