Budget de la Sécu: un compromis à portée de main selon les socialistes

Les socialistes, interlocuteurs de premier plan du Premier ministre dans les discussions sur les budgets, ont assuré lundi se rapprocher d’un compromis sur celui de la Sécurité sociale qui revient à l’Assemblée à partir de mardi.Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, accompagné par les chefs de file des députés Boris Vallaud et des sénateurs Patrick Kanner, ainsi que de plusieurs autres élus, est ressorti sur une tonalité positive après une heure et demi d’entretien avec Sébastien Lecornu et plusieurs ministres.”Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis” même si “nous n’en sommes pas encore là”, a affirmé M. Faure, seul à s’exprimer à l’issue du rendez-vous. “Nous jugerons en fonction de ce qui nous est présenté in fine”.Le Premier ministre a échangé ensuite avec les responsables du Parti communiste qui n’ont pas souhaité s’exprimer. Il rencontrera les représentants des écologistes mardi à 16H30, et ceux du Rassemblement national mercredi à 17H00, après avoir vu ceux du groupe indépendant Liot et des Républicains la semaine dernière.Il doit voir également cette semaine plusieurs organisations patronale et syndicales (Medef, CFDT, FO), ainsi que des parlementaires sur la défense et l’énergie, thèmes qu’il entend soumettre au débat et au vote du Parlement, pour faciliter l’adhésion au budget de l’Etat.- Majorité “disciplinée” -A cet égard il a prévenu, à l’issue d’une réunion au ministère des Armées avec les parlementaires chargés des questions de défense, que “sans budget”, passer des commandes militaires nouvelles devenait “compliqué”, tout comme la “mise à jour” de la loi de programmation militaire 2024-2030, dans un contexte international où les “risques se cumulent”.”Ceux qui disent que l’absence de budget n’a pas d’impact, mentent”, a-t-il insisté, en redisant qu’il ne souhaitait pas recourir au 49.3, qui permet de faire passer un texte sans vote, et en appelant chaque parlementaire “à la responsabilité”. Il a expliqué aussi que sa majorité n’avait pas “besoin d’être disciplinée” par un 49.3, alors que ses soutiens de la droite et du centre sont divisés et que la petite musique d’un retour de cet outil constitutionnel se fait de plus en plus insistante, au PS comme chez LR.Boris Vallaud a pourtant souligné la “grande dispersion” des groupes parlementaires du socle commun. “Il faut que la responsabilité, elle soit dans tous les camps. Ça ne peut pas être le seul apanage des socialistes”, a souligné M. Faure.De fait, la droite montre peu d’empressement à soutenir le texte: “A l’heure où je vous parle (…) j’ai très envie de ne pas voter ce budget de la Sécurité sociale”, a déclaré le rapporteur général du Budget de l’Etat Philippe Juvin. Et le groupe Horizons hésite entre vote contre et abstention.- Réponses mardi ? -Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) revient à l’Assemblée dans la version transmise par le Sénat, assez éloignée de celle des députés, puisque les sénateurs ont rejeté la suspension de la réforme des retraites, principale condition mise par les socialistes pour ne pas censurer le gouvernement.Le Sénat a aussi écarté la hausse de la CSG sur les revenus du capital, piste de recettes arrachée par les députés socialistes.Un premier vote sur la partie “recettes” est attendu dans la semaine et le vote sur l’ensemble du texte le 9 décembre.Samedi, la commission des Affaires sociales a rejeté le PLFSS, LR votant contre, tandis que le PS s’est abstenu. “On est assez loin d’un accord”, a convenu le président Horizons de la commission, Frédéric Valletoux. Ce vote ne préjuge pas forcément de la suite mais témoigne de l’étroitesse du chemin, avec un PS frileux et surtout un socle commun de plus en plus timoré.Alors que tout indique que LFI et l’alliance RN-UDR voteront contre, il faudrait, pour que ce budget soit adopté, que les groupes de la coalition gouvernementale l’approuvent, et qu’au minimum le PS et les écologistes s’abstiennent. Ou bien que le PS vote pour, alors que les écologistes semblent tentés de voter contre.Outre la suspension de la réforme des retraites, les socialistes ont souhaité notamment lundi que les prestations sociales et les pensions de retraite “ne soient pas gelées” et que le doublement des franchises médicales “ne soient pas appliqué”, selon M. Faure.Le Premier ministre, qui assistera à la séance d’examen du PLFSS mardi après-midi, pourrait leur apporter quelques réponses.

Budget de la Sécu: un compromis à portée de main selon les socialistes

Les socialistes, interlocuteurs de premier plan du Premier ministre dans les discussions sur les budgets, ont assuré lundi se rapprocher d’un compromis sur celui de la Sécurité sociale qui revient à l’Assemblée à partir de mardi.Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, accompagné par les chefs de file des députés Boris Vallaud et des sénateurs Patrick Kanner, ainsi que de plusieurs autres élus, est ressorti sur une tonalité positive après une heure et demi d’entretien avec Sébastien Lecornu et plusieurs ministres.”Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis” même si “nous n’en sommes pas encore là”, a affirmé M. Faure, seul à s’exprimer à l’issue du rendez-vous. “Nous jugerons en fonction de ce qui nous est présenté in fine”.Le Premier ministre a échangé ensuite avec les responsables du Parti communiste qui n’ont pas souhaité s’exprimer. Il rencontrera les représentants des écologistes mardi à 16H30, et ceux du Rassemblement national mercredi à 17H00, après avoir vu ceux du groupe indépendant Liot et des Républicains la semaine dernière.Il doit voir également cette semaine plusieurs organisations patronale et syndicales (Medef, CFDT, FO), ainsi que des parlementaires sur la défense et l’énergie, thèmes qu’il entend soumettre au débat et au vote du Parlement, pour faciliter l’adhésion au budget de l’Etat.- Majorité “disciplinée” -A cet égard il a prévenu, à l’issue d’une réunion au ministère des Armées avec les parlementaires chargés des questions de défense, que “sans budget”, passer des commandes militaires nouvelles devenait “compliqué”, tout comme la “mise à jour” de la loi de programmation militaire 2024-2030, dans un contexte international où les “risques se cumulent”.”Ceux qui disent que l’absence de budget n’a pas d’impact, mentent”, a-t-il insisté, en redisant qu’il ne souhaitait pas recourir au 49.3, qui permet de faire passer un texte sans vote, et en appelant chaque parlementaire “à la responsabilité”. Il a expliqué aussi que sa majorité n’avait pas “besoin d’être disciplinée” par un 49.3, alors que ses soutiens de la droite et du centre sont divisés et que la petite musique d’un retour de cet outil constitutionnel se fait de plus en plus insistante, au PS comme chez LR.Boris Vallaud a pourtant souligné la “grande dispersion” des groupes parlementaires du socle commun. “Il faut que la responsabilité, elle soit dans tous les camps. Ça ne peut pas être le seul apanage des socialistes”, a souligné M. Faure.De fait, la droite montre peu d’empressement à soutenir le texte: “A l’heure où je vous parle (…) j’ai très envie de ne pas voter ce budget de la Sécurité sociale”, a déclaré le rapporteur général du Budget de l’Etat Philippe Juvin. Et le groupe Horizons hésite entre vote contre et abstention.- Réponses mardi ? -Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) revient à l’Assemblée dans la version transmise par le Sénat, assez éloignée de celle des députés, puisque les sénateurs ont rejeté la suspension de la réforme des retraites, principale condition mise par les socialistes pour ne pas censurer le gouvernement.Le Sénat a aussi écarté la hausse de la CSG sur les revenus du capital, piste de recettes arrachée par les députés socialistes.Un premier vote sur la partie “recettes” est attendu dans la semaine et le vote sur l’ensemble du texte le 9 décembre.Samedi, la commission des Affaires sociales a rejeté le PLFSS, LR votant contre, tandis que le PS s’est abstenu. “On est assez loin d’un accord”, a convenu le président Horizons de la commission, Frédéric Valletoux. Ce vote ne préjuge pas forcément de la suite mais témoigne de l’étroitesse du chemin, avec un PS frileux et surtout un socle commun de plus en plus timoré.Alors que tout indique que LFI et l’alliance RN-UDR voteront contre, il faudrait, pour que ce budget soit adopté, que les groupes de la coalition gouvernementale l’approuvent, et qu’au minimum le PS et les écologistes s’abstiennent. Ou bien que le PS vote pour, alors que les écologistes semblent tentés de voter contre.Outre la suspension de la réforme des retraites, les socialistes ont souhaité notamment lundi que les prestations sociales et les pensions de retraite “ne soient pas gelées” et que le doublement des franchises médicales “ne soient pas appliqué”, selon M. Faure.Le Premier ministre, qui assistera à la séance d’examen du PLFSS mardi après-midi, pourrait leur apporter quelques réponses.

Plus de 1.160 morts en Asie après des inondations dévastatrices

Secouristes et militaires s’activent lundi pour déblayer les routes et porter assistance aux populations du Sri Lanka et d’Indonésie, touchés par des inondations qui ont causé plus de 1.160 morts et plusieurs centaines de disparus dans quatre pays d’Asie ces derniers jours.Un cyclone au Sri Lanka et une tempête exceptionnelle en Thaïlande, en Malaisie et …

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En Croatie, la banalisation de l’ultra-nationalisme et la montée du révisionnisme

La multiplication des discours ultranationalistes et la montée du révisionnisme historique en Croatie en 2025 menacent de rouvrir les cicatrices d’une région encore marquée par les guerres intercommunautaires, mettent en garde plusieurs observateurs.Du concert géant de Thompson, légende de la musique croate connue pour ses sympathies d’extrême droite, qui a réuni 450.000 personnes à Zagreb …

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Iran sentences director Jafar Panahi to year in prison: lawyer

Iran has sentenced Palme d’Or-winning filmmaker Jafar Panahi in absentia to one year in prison and a travel ban over “propaganda activities” against the country, his lawyer told AFP on Monday.The sentence includes a two-year travel ban and prohibition of Panahi from membership in any political or social groups, lawyer Mostafa Nili told AFP, adding that they would file an appeal.Nili said the charges against Panahi were engaging in “propaganda activities” against the state but did not elaborate. “Mr. Panahi is outside Iran right now,” he added. Panahi, 65, won the Cannes Film Festival’s top prize this year for “It Was Just an Accident”, a film in which five ex-inmates contemplate whether to exact revenge on a man they believe to be their former jailer. Last month, he was on a tour of the United States visiting Los Angeles, New York and Telluride to promote his latest Oscar-hopeful movie. The film has been selected by France as its official nomination for the Academy Awards, and is widely expected to make the shortlist for the Best International Feature at the gala event in March.Panahi’s win was reported by Iranian media which at the time hailed the award with a picture of him.Panahi has won a host of prizes at European film festivals and showcased his debut film “The White Balloon” in Cannes in 1995 which won an award for best first feature. In 2010, Panahi was banned from making movies and from leaving the country after supporting mass anti-government protests a year earlier and making a series of films that critiqued the state of modern Iran.Convicted of “propaganda against the system”, he was sentenced to six years in jail but served only two months behind bars before being released on bail.A year after being handed a 20-year ban on filmmaking he dispatched a documentary with the title “This is Not a Film” to the Cannes Festival on a flash drive stashed in a cake.His 2015 movie “Taxi” featured him acting as a taxi driver and was shot entirely in a car.In 2022, he was arrested in connection with protests by a group of filmmakers but was released nearly seven months later.Iranian filmmakers, prominent media figures and celebrities are closely monitored in Iran and their work reviewed for content deemed critical of the Islamic republic. Last year, multi-award-winning director Mohammad Rasoulof fled Iran to escape a prison sentence on charges of “collusion against national security”. 

Négociations commerciales: industriels et supermarchés jouent l’apaisement, sur fond d'”inflation modérée”

Jouant la carte de l’apaisement après des années de tensions et de guerre des prix, grande distribution et industrie agroalimentaire démarrent lundi leurs traditionnelles négociations commerciales, aidées par la signature d’une charte et par une “inflation modérée”. D’ici au 1er mars, trois mois de négociations fixeront les prix et les conditions (modalités de livraison, calendrier promotionnel…) auxquelles les grandes surfaces s’approvisionnent auprès des fabricants.  Alors que ces tractations annuelles “se passent mal depuis longtemps”, les parties prenantes ont “là l’occasion unique (…) de faire différemment”, a résumé lundi sur RMC Nicolas Facon, patron de l’Ilec, qui représente les très grandes marques comme Coca-Cola, Ferrero ou Mars.D’un côté figurent des distributeurs en quête de prix compétitifs pour attirer les clients, de l’autre, des industriels invoquant coûts de production et besoins d’investissements. Ces négociations sont régulièrement accusées d’opacité, et de tirer vers le bas les revenus des agriculteurs malgré leur encadrement par la loi Egalim.Elles déterminent in fine les tarifs en rayon des produits de grandes marques (Nutella de Ferrero, Actimel de Danone, bonbons Haribo…), mais pas ceux des marques des supermarchés (Carrefour, Marque Repère, U…), qui pèsent plus du tiers des ventes.Cette année, les discussions ont commencé avant l’heure, début novembre, pour élaborer une charte inédite engageant tous les acteurs, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) et cinq organisations d’industriels (Ania, Ilec, Feef, Pact’Alim, et la Coopération agricole).- “Mieux qu’au Parlement” -La fumée blanche est sortie dimanche, avec la signature d’un document construit autour de trois thèmes: le respect mutuel lors des échanges, une attention particulière portée aux PME et la valorisation des produits frais et de l’origine des produits.”C’est vraiment un symbole et un changement d’état d’esprit”, a commenté M. Facon.”Ca va être mieux qu’au Parlement”, a ironisé Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique d’E.Leclerc.De son côté, l’Ania, qui rassemble syndicats et associations représentatifs des 20.000 entreprises alimentaires de France, se félicite que cette charte s’inscrive “dans la continuité” de ses propositions formulées “dès avril 2025”.Elle “constitue une avancée vers des négociations commerciales plus apaisées et de bonne foi”, estime Karima Kaci, directrice générale de Pact’Alim, qui représente 3.000 PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) de l’industrie alimentaire.Le traitement différencié pour les PME, dont les négociations avec les distributeurs devront être bouclées avant le 15 janvier, a été particulièrement salué.”Ça veut dire des négociations plus rapides” qui permettent “de se concentrer sur le développement de l’activité”, résume Léonard Prunier, de la Feef, qui représente 22.000 PME et ETI.Le ministre du Commerce, Serge Papin, qui a initié la charte avec son homologue de l’Agriculture, Annie Genevard, a rappelé lundi qu’il était “très attaché” à un “accord pour les PME”. – “Clauses de revoyure” -Mais ce document, non contraignant, résistera-t-il à la guerre des prix? En 2025, les industriels de l’agroalimentaire ont obtenu 1,5% de hausse moyenne des prix alors qu’ils demandaient 5,7% en moyenne.Dominique Schelcher, le patron de Coopérative U, a dit redouter “des exigences très fortes des multinationales” face aux “postures beaucoup plus raisonnables des PME”, comme ce fut le cas dernièrement, selon lui, pour la négociation sur les chocolats de Pâques 2026.”L’enjeu principal pour les PME et ETI” sera de maintenir la hausse des tarifs au niveau de celle de la matière première agricole, prévient Karima Kaci.S’il est “trop tôt” pour chiffrer les demandes des industriels, “on est revenu à une inflation qui est très, très modérée”, selon M. Facon.Le lancement prochain, par le Sénat, d’une commission d’enquête sur les marges de la grande distribution, à l’initiative des Ecologistes, pourrait aussi parasiter le processus.Autre sujet de crispation, celui des centrales d’achat européennes, accusées de contourner la législation française quand les distributeurs rétorquent vouloir peser face aux multinationales.Carrefour, Coopérative U et la coopérative allemande RTG ont lancé officiellement lundi leur alliance à l’achat, Concordis Trading, depuis Bruxelles.Concernant la charte, “des clauses de revoyure” sont prévues durant les “trois mois à venir”, a assuré Judith Jiguet, déléguée générale de la FCD.

Cameroonian opposition figure Anicet Ekane dies in detentionMon, 01 Dec 2025 17:45:56 GMT

Cameroonian opposition figure Anicet Ekane died in detention in Yaounde on Monday morning, the vice president of his party told AFP.The left-wing nationalist politician was arrested in Douala on October 24, on the eve of the publication of presidential election results that returned 92-year-old Paula Biya to power for an eighth mandate.Ekane was close to …

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US to zero out tariffs on UK pharma under trade deal

The United States on Monday exempted British pharmaceuticals from import tariffs under a unique deal which sees the UK increase spending on American drugs by 25 percent.The accord aims to “address long-standing imbalances in US-UK pharmaceutical trade,” ending what US trade ambassador Jamieson Greer called an arrangement where “American patients have been forced to subsidise prescription drugs and biologics in other developed countries.”Under the deal struck between the administrations of US President Donald Trump and British Prime Minister Keir Starmer, Britain’s publicly-funded National Health Service (NHS) will increase its prices for new US treatments by 25 percent. The agreement means Britain will be exempted from hefty US tariffs imposed on pharma imports that entered force on October 1. It is the only country to reach such a deal.The lofty price of medications has been a major political issue in the United States for years, with a Rand Corporation study showing Americans paid 2.5 times as much for pharmaceuticals as in France.Prior to Monday’s announcement, the Trump administration had announced tariffs of 100 percent on branded pharmaceuticals.At the same time, the White House delayed the tariffs for three years with Pfizer and British group AstraZeneca after both agreed to invest in US manufacturing capacity.British Science and Technology Secretary Liz Kendall said the latest deal will “ensure UK patients get the cutting-edge medicines they need sooner,” while also enabling “life sciences companies to continue to invest and innovate right here in the UK.”- Deals elsewhere -The Trump administration said it “is reviewing the pharmaceutical pricing practices of many other US trading partners and hopes that they will follow suit with constructive negotiations”.As it stands, the European Union and Switzerland face pharma tariffs totalling 15 percent.AstraZeneca in July announced plans to invest $50 billion by 2030 on boosting its US manufacturing and research operations.Around the same time, British rival GSK revealed it planned to invest $30 billion in the United States over the next five years.The UK government on Monday said it will “invest around 25 percent more in innovative, safe, and effective treatments — the first major increase in over two decades.” It meant the NHS “will be able to approve medicines that deliver significant health improvements but might have previously  been declined  purely on cost-effectiveness grounds.”AstraZeneca and Merck recently axed plans for sizeable infrastructure investment in Britain, with the US pharma group citing UK drugs prices as a major reason for its U-turn.Critics argue high taxes and a lack of British government subsidies and investment are hindering foreign investment across various sectors.

BD: le festival d’Angoulême annulé, les organisateurs blâment les pouvoirs publics

Séisme dans la BD: le festival international d’Angoulême, plombé par le boycott d’auteurs, a été officiellement annulé par la société organisatrice 9e Art+, qui rejette sur les financeurs publics “la responsabilité” de cette décision quasi-inédite annoncée lundi.Depuis plusieurs semaines, la plus grande incertitude entourait la 53e édition du Festival international de la bande dessinée (FIBD) prévue du 29 janvier au 1er février, l’un des plus grands rendez-vous du secteur qui attire chaque année des auteurs du monde entier et quelque 200.000 visiteurs.Après une édition 2025 sous tension, de nombreux auteurs et autrices, dont la lauréate du Grand Prix de la BD 2025 Anouk Ricard, avaient annoncé boycotter l’édition 2026, critiquant l’opacité et la dérive commerciale du festival. S’appuyant sur des révélations du quotidien L’Humanité, ils reprochaient également à 9e Art+ d’avoir licencié une salariée qui venait de porter plainte pour un viol survenu en marge du festival en 2024.Face à la tempête, les grandes maisons d’édition de BD avaient récemment jugé l’édition 2026 “compromise”, estimant “la confiance (…) rompue” avec les organisateurs, avant que les financeurs publics du festival, qui contribuent pour moitié à son budget d’environ six millions d’euros, n’appellent le 20 novembre à une annulation pure et simple.Face à la pression, la société 9e Art+, qui organise l’événement depuis 2007, a décidé d’annuler la prochaine édition du festival pour la première fois depuis sa création en 1974, excepté en 2021 en raison de l’épidémie de Covid.”L’édition 2026 est annulée”, a indiqué à l’AFP Me Vincent Brenot, l’un des deux avocats de la société 9e Art+, confirmant une information du journal La Charente Libre.”Cette situation ne résulte en aucun cas d’un choix de la société 9e Art+ dont le FIBD constitue l’unique raison d’être, mais bien d’une décision unilatérale prise sans concertation par les financeurs publics”, détaillent dans un communiqué Me Brenot et son confrère Ghislain Minaire, au nom de 9e Art+.”La responsabilité en incombe aux financeurs publics qui n’ont cessé de s’immiscer dans la gestion, pourtant privée, de l’événement, avec la volonté manifeste d’en évincer l’organisateur historique”, détaillent-ils.- Passe d’armes -Une accusation rejetée auprès de l’AFP par la région Nouvelle-Aquitaine, un des principaux financeurs publics du festival, qui évoque une “pirouette”.”On a un organisateur qui oublie juste que c’est lui qui a provoqué cette crise, avec un boycott de quasi 100% des auteurs de la filière et la quasi-totalité des éditeurs, quelle que soit leur taille, quelle que soit leur histoire avec le festival”, estime Frédéric Vilcocq, conseiller culture de la région Nouvelle-Aquitaine.Sollicités par l’AFP, le maire d’Angoulême, Xavier Bonnefont, et le ministère de la Culture n’ont pas souhaité faire de commentaires.Après l’édition 2025, les opposants à 9e Art+ avaient obtenu de l’association FIBD, détentrice des droits du festival, le lancement d’un appel d’offres dans l’espoir qu’un nouvel organisateur soit désigné pour organiser l’événement à l’avenir.A l’issue du processus, critiqué pour son manque de transparence, 9e Art+ avait toutefois été reconduit début novembre, provoquant une nouvelle levée de boucliers. Face au tollé, la procédure avait été annulée par l’association FIBD qui avait décidé d’écarter 9e Art+ d’un nouvel appel d’offres, sans réussir à éteindre l’incendie. Les financeurs publics (Etat, région, collectivités) avaient alors annoncé leur intention de “reprendre la main” sur l’organisation future.”En dehors de tout cadre légal, les acteurs publics locaux ont, selon leurs propres termes, +pesé de tout leur poids+ pour empêcher la reconduction du contrat privé confiant à 9e Art+ l’organisation du FIBD”, estiment les avocats de 9e Art+.Selon le communiqué, le délégataire actuel s’inquiète par ailleurs “des conséquences humaines et économiques de l’absence d’édition 2026” et pointe la “lourde incertitude” qui entoure celle de 2027, dont l’organisation lui “appartient juridiquement”.”Une solution concertée peut, et doit, maintenant être trouvée”, conclut le communiqué.”L’annulation d’un événement comme celui-ci, avec toute l’activité qu’il y a derrière, c’est catastrophique pour un territoire”, a souligné de son côté Guillaume Jacques, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) en Charente et Charente-Maritime, souhaitant que ce “précédent” n’hypothèque pas l’avenir du festival.

BD: le festival d’Angoulême annulé, les organisateurs blâment les pouvoirs publics

Séisme dans la BD: le festival international d’Angoulême, plombé par le boycott d’auteurs, a été officiellement annulé par la société organisatrice 9e Art+, qui rejette sur les financeurs publics “la responsabilité” de cette décision quasi-inédite annoncée lundi.Depuis plusieurs semaines, la plus grande incertitude entourait la 53e édition du Festival international de la bande dessinée (FIBD) prévue du 29 janvier au 1er février, l’un des plus grands rendez-vous du secteur qui attire chaque année des auteurs du monde entier et quelque 200.000 visiteurs.Après une édition 2025 sous tension, de nombreux auteurs et autrices, dont la lauréate du Grand Prix de la BD 2025 Anouk Ricard, avaient annoncé boycotter l’édition 2026, critiquant l’opacité et la dérive commerciale du festival. S’appuyant sur des révélations du quotidien L’Humanité, ils reprochaient également à 9e Art+ d’avoir licencié une salariée qui venait de porter plainte pour un viol survenu en marge du festival en 2024.Face à la tempête, les grandes maisons d’édition de BD avaient récemment jugé l’édition 2026 “compromise”, estimant “la confiance (…) rompue” avec les organisateurs, avant que les financeurs publics du festival, qui contribuent pour moitié à son budget d’environ six millions d’euros, n’appellent le 20 novembre à une annulation pure et simple.Face à la pression, la société 9e Art+, qui organise l’événement depuis 2007, a décidé d’annuler la prochaine édition du festival pour la première fois depuis sa création en 1974, excepté en 2021 en raison de l’épidémie de Covid.”L’édition 2026 est annulée”, a indiqué à l’AFP Me Vincent Brenot, l’un des deux avocats de la société 9e Art+, confirmant une information du journal La Charente Libre.”Cette situation ne résulte en aucun cas d’un choix de la société 9e Art+ dont le FIBD constitue l’unique raison d’être, mais bien d’une décision unilatérale prise sans concertation par les financeurs publics”, détaillent dans un communiqué Me Brenot et son confrère Ghislain Minaire, au nom de 9e Art+.”La responsabilité en incombe aux financeurs publics qui n’ont cessé de s’immiscer dans la gestion, pourtant privée, de l’événement, avec la volonté manifeste d’en évincer l’organisateur historique”, détaillent-ils.- Passe d’armes -Une accusation rejetée auprès de l’AFP par la région Nouvelle-Aquitaine, un des principaux financeurs publics du festival, qui évoque une “pirouette”.”On a un organisateur qui oublie juste que c’est lui qui a provoqué cette crise, avec un boycott de quasi 100% des auteurs de la filière et la quasi-totalité des éditeurs, quelle que soit leur taille, quelle que soit leur histoire avec le festival”, estime Frédéric Vilcocq, conseiller culture de la région Nouvelle-Aquitaine.Sollicités par l’AFP, le maire d’Angoulême, Xavier Bonnefont, et le ministère de la Culture n’ont pas souhaité faire de commentaires.Après l’édition 2025, les opposants à 9e Art+ avaient obtenu de l’association FIBD, détentrice des droits du festival, le lancement d’un appel d’offres dans l’espoir qu’un nouvel organisateur soit désigné pour organiser l’événement à l’avenir.A l’issue du processus, critiqué pour son manque de transparence, 9e Art+ avait toutefois été reconduit début novembre, provoquant une nouvelle levée de boucliers. Face au tollé, la procédure avait été annulée par l’association FIBD qui avait décidé d’écarter 9e Art+ d’un nouvel appel d’offres, sans réussir à éteindre l’incendie. Les financeurs publics (Etat, région, collectivités) avaient alors annoncé leur intention de “reprendre la main” sur l’organisation future.”En dehors de tout cadre légal, les acteurs publics locaux ont, selon leurs propres termes, +pesé de tout leur poids+ pour empêcher la reconduction du contrat privé confiant à 9e Art+ l’organisation du FIBD”, estiment les avocats de 9e Art+.Selon le communiqué, le délégataire actuel s’inquiète par ailleurs “des conséquences humaines et économiques de l’absence d’édition 2026” et pointe la “lourde incertitude” qui entoure celle de 2027, dont l’organisation lui “appartient juridiquement”.”Une solution concertée peut, et doit, maintenant être trouvée”, conclut le communiqué.”L’annulation d’un événement comme celui-ci, avec toute l’activité qu’il y a derrière, c’est catastrophique pour un territoire”, a souligné de son côté Guillaume Jacques, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) en Charente et Charente-Maritime, souhaitant que ce “précédent” n’hypothèque pas l’avenir du festival.