Ligue 1: Lens vient à bout de Strasbourg et ne s’arrête plus

Dominateur et généreux mais imprécis, Lens l’a finalement emporté contre Strasbourg (1-0) pour s’installer dans les hauteurs de la Ligue 1, samedi après-midi dans le froid glacial du Stade Bollaert.Ce septième succès en neuf rencontres permet aux Lensois de grimper au deuxième rang (28 points) du championnat en attendant le match du Paris Saint-Germain face au Havre dans la soirée.Quatrièmes (22 pts), les Strasbourgeois sont à portée de Lille, Monaco et Lyon avant le terme de cette 13e journée.Déjà victorieux de Marseille (2-1) et Monaco (4-1) ces dernières semaines, les Sang et Or ont une nouvelle fois démontré leur capacité à battre les cadors de Ligue 1, alors qu’on attendait plutôt d’eux une saison de transition, avec un renouvellement en profondeur de l’effectif, moins de moyens financiers et l’arrivée d’un nouvel entraîneur cet été.Mais les joueurs de Pierre Sage déjouent tous les pronostics grâce à leur engagement physique sans faille, leur mouvement collectif, notamment sans ballon, et leurs principes de jeu maîtrisés, comme l’exercice des coups de pied arrêtés.C’est encore dans cette phase de jeu qu’ils ont battu Mike Penders, jusque-là impérial dans les cages strasbourgeoises, quand Ismaëlo Ganiou a repris une remise de la tête de Matthieu Udol suite à un coup franc lointain (69e).La suite logique d’une série d’occasions ratées par manque de justesse, notamment de la part de Florian Thauvin, pourtant en pleine renaissance dans l’Artois. Dès la 23e seconde, l’international français (13 sélections) a profité d’une erreur de la défense pour se présenter face à Penders, mais a trop croisé sa frappe.- Thauvin maladroit, Sangaré brillant -Emprunté, le milieu offensif a ensuite manqué des passes faciles, puis a vu une autre frappe détournée par Penders (41e), avant de glisser au moment de tenter un lob audacieux du milieu de terrain (73e).Autre attaquant en vue, Odsonne Edouard a également été mis en échec par le portier belge (5e, 43e, 45e+2). Le buteur a fait souffrir son adversaire direct Lucas Hogsberg au point que l’entraîneur du club alsacien Liam Rosenior, en tribunes car suspendu pour ce match, l’a sorti à la mi-temps au profit d’Andrew Omobamidele.Malgré ces occasions manquées, les Artésiens ont poussé jusqu’à l’ouverture du score, puis encore plus après le carton rouge infligé à Valentin Barco (77e) pour un tacle dangereux sur Morgan Guilavogui, sans parvenir à doubler le score.L’attaquant lensois a lui-même été exclu juste avant le coup de sifflet final pour un geste d’humeur face à un Strasbourgeois.Conclue dans la tension, cette victoire lensoise doit beaucoup au match solide de Malang Sarr, qui a très bien défendu sur le capitaine alsacien Emmanuel Emegha, ainsi qu’à la performance pleine de maîtrise technique de Mamadou Sangaré au milieu de terrain.En face, Strasbourg n’a pas montré grand-chose en attaque si ce n’est une phase de possession intéressante autour de la demi-heure de jeu, sans toutefois se procurer d’occasions nettes.Dans ce duel entre ces deux Racings très différents dans les moyens financiers et même les ambitions sportives au coup d’envoi de la saison, après l’été dépensier de Strasbourg, c’est bien Lens qui s’impose et réussit la meilleure entame de championnat.

L1: Rennes surclasse Monaco et gâche le retour de Pogba

Face à un Monaco assez apathique, mais où Paul Pogba a enfin rejoué, Rennes a enchaîné une troisième victoire de rang (4-1) qui le propulse provisoirement dans le wagon européen, samedi, lors de la 13e journée de Ligue 1.Avec 21 points, les Bretons grimpent à la 5e place du classement, dépassant au passage leurs visiteurs du soir qui chutent au 8e rang qu’occupaient les Rouge et Noir.Il y a trois journées seulement, l’écart entre les deux équipes était pourtant de huit points en faveur des sudistes, mais le changement d’entraîneur de mi-octobre semble avoir définitivement fait long feu.Alors qu’une certaine excitation régnait autour de ce match et du possible retour à la compétition de Paul Pogba après plus de deux ans d’absence, et qui a finalement eu lieu alors que le match n’avait plus aucun enjeu (85e), Monaco a affiché un visage amorphe et il n’a même pas fallu un très grand Rennes pour le surclasser.Les hommes d’Habib Beye ont tout de même démontré que la trêve internationale n’avait pas entamé leur belle dynamique et que les très nets progrès observés depuis Strasbourg semblent là pour durer.Le début de match a pourtant été globalement favorable aux visiteurs mais leurs tergiversations, voire leur indolence, face au but, a ruiné les bonnes situations qu’une défense rennaise pas encore en place leur a laissées.- La grinta rennaise -On pense, par exemple, à Kassoum Ouattara, bien décalé par Ansu Fati à la 14e mais qui au lieu de frapper a voulu jouer trop collectivement.Fati a aussi gâché quelques bonne occasions comme sa frappe molle des 16 mètres dans les bras de Brice Samba (17e) ou, surtout, ce ballon envoyé au-dessus au point de pénalty, sur un caviar de Maghnes Akliouche à ras de terre (32e), avant de se faire reprendre par le retour de Jérémy Jacquet, après avoir encore trop temporisé (39e).Le premier acte s’est terminé sur un autre raté spectaculaire, Akliouche, seul au deuxième poteau à la réception d’une déviation sur corner, envoyant encore une fois le ballon loin au-dessus du cadre (45+2).Le contraste avec la grinta affiché par Rennes pour défendre son but et récupérer le ballon n’a été rendu que plus criant encore par l’ouverture du score.Sur un ballon parti des bras de Samba, le défenseur central droit Abdelhamid Aït Boudlal a impulsé une montée de balle tonitruante, poursuivant son effort jusqu’aux six mètres adverses pour reprendre de la cuisse un centre de Mahdi Camara dans la lucarne de Lukas Hradecky (1-0, 20e).Sans une belle manchette du gardien international finlandais, face à Camara, Rennes aurait même pu faire le break avant la pause (41e).- Double ovation pour Pogba -Mais il est venu dès le retour des vestiaires, dont les Monégasques n’étaient apparemment pas tout à fait sortis.Sans aucune pression défensive, Mousa Al Tamari a pu frapper des 16 mètres et si Hradecky a réussi à détourner, c’était pour voir Camara ajouter de la tête son premier but avec Rennes à sa première passes décisives délivrée en première période (2-0, 48e).Camara, symbole du renouveau breton, a aussi provoqué le pénalty du 4-0, transformé en force par Ludovic Blas (83e).Dans un match presque à sens unique en seconde période, d’autant que Denis Zakaria a été exclu à la 65e, l’ancien de la maison, Breel Embolo, après un premier raté (50e), y est aussi allé de son but, de la tête sur un corner à la rémoise (3-0, 73e).Bon prince, le Roazhon Park a tout de même ovationné Paul Pogba à son entrée à la 85e minute et après le coup de sifflet final.Maigre consolation pour un Monaco en perdition avant son match capital en Ligue des champions contre Paphos, mercredi.

Tunisians protest against political, economic conditionsSat, 22 Nov 2025 20:17:59 GMT

Thousands of Tunisians gathered on Saturday in the capital to protest against the jailing of government critics, the curtailing of liberties and economic conditions in the North African country.At least 2,000 people, including activists and political party members, marched for more than two hours through Tunis to demonstrate “against injustices” at a rally organised by …

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South Africa’s Marx named World Rugby player of the yearSat, 22 Nov 2025 20:13:00 GMT

South Africa hooker Malcolm Marx was named World Rugby player of the year on Saturday, crowning an impressive season from the Springbok.Marx has played 11 Tests for the Rugby World Cup holders in 2025, including Saturday’s 24-13 victory over Ireland in Dublin, which ended their 13-year wait for a win in the Irish capital.The 31-year-old …

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Ukraine, US head for talks on Trump’s plan to end war

Ukrainian and US envoys will meet in Switzerland on Sunday along with European security chiefs to discuss Washington’s plan for ending the war with Russia, officials said, after Kyiv pushed back on proposals seen as favourable to Moscow.US President Donald Trump has given Ukraine until November 27 to approve the plan to end the nearly four-year conflict, but Kyiv is seeking changes to a draft that accepts some of Moscow’s hardline demands.Trump’s 28-point plan would require the invaded country to cede territory, cut its army, and pledge never to join NATO. He told reporters on Saturday it was not his final offer and he hoped to stop the fighting “one way or the other”.Ukraine’s European allies, who were not included in drafting the agreement, said the plan requires “additional work” as they scrambled at the G20 summit in South Africa to come up with a counter-offer to strengthen Kyiv’s positions.A US official told AFP that US Secretary of State Marco Rubio and diplomatic envoy Steve Witkoff were scheduled to arrive in Geneva on Sunday for the talks, and that US Army Secretary Daniel Driscoll had already arrived there after meeting with Zelensky in Kyiv.”We will have an informal pre-meeting tonight for dinner” with Ukrainian delegates, the US official said on Saturday.Zelensky’s decree said the negotiations would include “representatives of the Russian Federation” but there was no immediate confirmation from Russia whether it would join the talks. – Russian ‘representatives’ expected -Ukraine’s President Volodymyr Zelensky said “consultations will take place with partners regarding the steps needed to end the war,” after issuing a decree naming Ukraine’s delegation for the talks, led by his top aide Andriy Yermak.”Our representatives know how to defend Ukraine’s national interests and what is necessary to prevent Russia from launching a third invasion”, having annexed Crimea in 2014 and mounted a full-scale offensive in 2022, he said.Britain’s Prime Minister Keir Starmer said the senior officials would meet in Geneva “to take things further forward”, stressing the importance of solid “security guarantees” for Ukraine under any settlement.”The focus very much now is on Geneva tomorrow and whether we can make progress tomorrow morning,” he told the media on the sidelines of the G20 summit in Johannesburg.Starmer said his national security adviser Jonathan Powell would be in Geneva on Sunday. Italian diplomatic sources said their country was sending the prime minister’s national security advisor Fabrizio Saggio.Security officials from the EU, France and Germany will also attend, French President Emmanuel Macron told a news conference at the G20.- West says plan needs more ‘work’ -Western leaders at the G20 summit said Saturday that the US plan was “a basis which will require additional work”.”We are clear on the principle that borders must not be changed by force. We are also concerned by the proposed limitations on Ukraine’s armed forces, which would leave Ukraine vulnerable to future attack,” the leaders of key European countries as well as Canada and Japan said in a joint statement.Macron said the plan contained points that had to be more broadly discussed as they concerned European allies, such as Ukraine’s NATO ties and Russian frozen assets held in the EU.”We all want peace and we are agreed. We want the peace to be strong and lasting,” he said, insisting a settlement must “take into account the security of all Europeans”.The European delegates in Geneva would aim “to put substance into the discussions and to reconcile all viewpoints”, he said.Zelensky said Friday in an address to the nation that Ukraine faces one of the most challenging moments in its history, adding that he would propose “alternatives” to Trump’s proposal.”The pressure on Ukraine is one of the hardest. Ukraine may face a very difficult choice: either the loss of dignity or the risk of losing a key partner,” Zelensky said, referring to a possible break with Washington.Russian President Vladimir Putin said the blueprint could “lay the foundation” for a final peace settlement, but threatened more land seizures if Ukraine walked away from negotiations.