Echanges entre Ukrainiens et Américains en Floride, la Russie poursuit ses bombardements

Les négociateurs ukrainiens et américains, réunis en Floride, se sont entretenus samedi au téléphone avec Volodymyr Zelensky sur le plan de Washington visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, qui a une nouvelle fois mené d’importantes frappes nocturnes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes.Au troisième jour des discussions en Floride, le président ukrainien a indiqué avoir eu une conversation “substantielle et constructive” avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner et les représentants de Kiev, eux réunis près de Miami.”Les questions clés qui pourraient garantir la fin de l’effusion de sang” et “le risque que la Russie ne tienne pas ses promesses” ont été abordés, a-t-il assuré sur les réseaux sociaux.Le chef d’Etat ukrainien a ajouté avoir “convenu de prochaines étapes” et du “format des discussions” avec les Etats-Unis, sans dire si les échanges en Floride étaient achevés ou non.Tandis que, dans la nuit, 653 drones et 51 missiles russes ont visé l’Ukraine, selon son armée, des discussions diplomatiques se poursuivent sur plusieurs fronts pour tenter de mettre fin à la guerre déclenchée par l’invasion russe en février 2022.Ukrainiens et Américains se sont accordés vendredi pour affirmer que “tout progrès réel vers un accord dépendait de la volonté de la Russie de s’engager sérieusement en faveur d’une paix durable”, a affirmé la diplomatie américaine.Washington a ajouté que les participants s’étaient “mis d’accord sur le cadre des arrangements de sécurité (..) et des capacités de dissuasion nécessaires pour maintenir une paix durable” après un cessez-le-feu.- Réunion lundi à Londres -Loin de Miami, plusieurs dirigeants européens, grands absents de ces négociations auxquelles ils n’ont pas été conviés, se réuniront lundi à Londres.Le président français Emmanuel Macron a annoncé sur X qu’il y rencontrerait son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz pour faire le point sur “les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine”.Depuis la présentation du plan américain il y a bientôt trois semaines, l’Union européenne tente de peser sur un texte dont la première version avait été perçue comme très favorables aux intérêts russes et négocié par un homme, Steve Witkoff, critiqué pour sa proximité avec Moscou.”Imposer des restrictions et des contraintes à l’Ukraine ne nous apportera pas une paix durable”, a répété samedi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.Peu de détails ont filtré sur la teneur du plan américain amendé depuis sa première version. Après la visite des envoyés américains à Moscou mardi, le Kremlin a déclaré que des progrès avaient été réalisés mais qu’il restait “beaucoup de travail.”Volodymyr Zelensky a dit samedi attendre le retour des deux négociateurs ukrainiens, Roustem Oumerov, et le chef d’état-major des forces armées, Andriï Gnatov, “avec un rapport détaillé” des pourparlers de Floride.- Chauffage et eau coupés -Ces discussions diplomatiques interviennent au moment où des nouvelles frappes russes massives contre des infrastructures ukrainiennes ont privé samedi de chauffage et d’eau des milliers de foyers à travers le pays.”Les principales cibles de ces frappes ont, une fois de plus, été des installations énergétiques. L’objectif de la Russie est d’infliger des souffrances à des millions d’Ukrainiens”, a réagi Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.Trois blessés ont été rapportés par le gouverneur dans la région de Kiev, et d’autres drones et missiles ont pris pour cible des sites énergétiques dans les régions de Tcherniguiv (nord), Zaporijjia (sud), Lviv (ouest) et Dnipropetrovsk (centre-est), ont affirmé des responsables ukrainiens.”Dans la région d’Odessa (sud-ouest), 9.500 abonnés sont toujours privés de chauffage et 34.000 d’eau courante en raison des dégâts”, a précisé le vice-Premier ministre chargé de la Reconstruction, Oleksiï Kouleba.De son côté, le ministère russe de la Défense a indiqué que 116 drones ukrainiens avaient été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit.burs-roc-blb-ube/es

L1: Lens verrouille sa première place à Nantes

Lens a consolidé sa place de leader de Ligue 1 en venant à bout de Nantais vaillants mais limités (2-1), samedi, pour la 15e journée. Avec 34 points, les Nordistes sont assurés de rester devant le Paris SG (30 pts) qui reçoit Rennes en soirée.Nantes reste, lui, 16e et barragiste virtuel avec 11 points, devançant à la différence des buts Metz, qui joue chez la lanterne rouge, Auxerre, dimanche.Pendant les 35 première minutes, Lens a régné en maître sur la pelouse de la Beaujoire et aurait sans doute pu faire la différence à ce moment-là.Les centres, qu’ils soient dans le jeu ou sur coups de pied arrêtés, ont été leur arme fatale.Anthony Lopes a ainsi dû s’employer sur une tête de Malang Sarr au premier poteau, sur corner (6e), et pour repousser un extérieur du droit d’Odsonne Edouard (13e), qui s’était joué de Nicolas Cozza, Tylel Taty et Chidozie Awaziem, au coin des six mètres, après un service dosé de Florian Thauvin.Et après toutes ces alertes, Nantes a fini par craquer après avoir laissé Ruben Aguilar complètement seul, près de la ligne de touche droite, à plus de 30 mètres du but. Mais pour un centreur de la qualité de l’éphémère international français (1 sélection), cela a suffi à adresser un centre parfait, repris de la tête par Thauvin, complètement lâché au marquage par Kelvin Amian pour ouvrir le score (1-0, 34e).- Révolte nantaise -Le deuxième but, même s’il est venu sur une transition offensive et pas une action posée, présente quelques similitudes.Bien décalé à gauche, Matthieu Udol a adressé un très long centre qui a trouvé au deuxième poteau Wesley Saïd, lancé, qui a redonné l’avantage aux siens (2-1, 81e).Un but pas illogique, d’autant que le joueur formé à Rennes, avait été le Lensois le plus dangereux avec une tête trop décroisée (59e), et un but, à nouveau sur corner, refusé pour hors-jeu (77e).Mais un but cruel quand même pour Nantes qui avait montré une saine révolte après l’ouverture du score. Si elle n’avait pas effacé tous les manques techniques dans les choix ou la réalisation des passes, elle reste peut-être porteuse d’un petit espoir.Sans surprise, cette révolte a eu le visage de Matthis Abline, auteur de la première frappe cadrée nantaise sur une belle reprise lointaine, mais sans réel danger (30e) et qui a surtout obtenu le pénalty de l’égalisation deux minutes après l’ouverture du score, fauché par Ismaelo Ganiou.Chargé de la sentence, Youssef El Arabi a très mal tiré le pénalty mais il a bien suivi quand Robin Risser a repoussé, pour égaliser (1-1, 38e).Malgré sa grosse activité et ses provocations constantes balle au pied, Abline a cependant manqué de précision dans le dernier geste (52e, 56e) et été encore une fois bien seul devant, d’autant que les Canaris ont perdu leur jeune ailier Herba Guirassy sur claquage dès la 43e minute.

Mondial-2026: La France jouera ses trois premiers matches à New York, Philadelphie et Boston

L’équipe de France disputera ses trois premiers matches du Mondial-2026 à New York le 16 juin contre le Sénégal, le 22 à Philadelphie contre un barragiste (Bolivie, Irak ou Suriname) puis le 26 à Boston face à la Norvège, a annoncé samedi la Fifa.Si les Bleus finissent premiers du groupe I, ils resteront sur la côte Est, lors de la quasi-totalité de la phase suivante, avec une adversité vouée à monter en gamme pour peu que les cadors censés croiser leur route tiennent leur rang en sortant également vainqueurs de leur poule.Ainsi, après un 16e de finale à New York contre un des huit meilleurs 3e, se profileraient possiblement l’Allemagne en hutième à Philadelphie puis les Pays-Bas en quarts à Boston.Seule la demi-finale, potentiellement face aux champions d’Europe espagnols, obligerait les Tricolores à un déplacement de plusieurs heures en avion pour rallier Dallas, au Texas (centre-sud), avant une finale comme un possible remake de 2022 face à l’Argentine tenante du titre, de nouveau à New York, au Metlife Stadium.Sur les plans pratiques, logistiques mais aussi économiques et en matière de fatigue comme d’empreinte environnementale, le calendrier dévoilé par la Fifa est particulièrement arrangeant pour l’équipe de Didier Deschamps, qui disputera aux Etats-Unis (Amérique du Nord) sa quatrième phase finale d’un Mondial dans la peau du sélectionneur.La première décision qui lui incombe désormais avec son staff et le président de la FFF, Philippe Diallo, est de trouver le camp de base où la délégation complète élira domicile le temps du tournoi. Or en tant que tête de série, la France est prioritaire pour établir son choix, qui devra être signifié à la Fifa avant le 9 janvier. Par bien des aspects, la région de New York semble cocher toutes les cases. D’abord pour les trajets: il faut environ 1h30 de route ou de train pour aller à Philadelphie et 1h15 de vol pour rejoindre Boston. De quoi ménager les organismes, ce qui pourrait compter au bout de cinq semaines de tournoi (11 juin – 19 juillet).Les Bleus pourraient en revanche pâtir des grandes chaleurs estivales qui n’épargnent pas le nord-est des Etats-Unis, avec des températures et une humidité éprouvantes comme ont pu le constater pas mal de joueurs attendus dans le groupe des 23 ayant participé au Mondial des clubs cet été. Et les horaires des trois matches des Bleus dans des stades non couverts, donc non climatisés, n’arrangeront rien: ils joueront contre le Sénégal à 15h00 locales (21h00 françaises), contre le barragiste encore inconnu à 17h00 (23h00) et contre la Norvège à 15h00 (21h00).

De nouvelles pluies torrentielles menacent Sumatra, où la famine guette, et arrosent le Sri Lanka

De nouvelles pluies torrentielles sont prévues en Indonésie et s’abattent déjà sur le Sri Lanka, après les inondations et les glissements de terrain qui ont fait 908 morts dans la seule île indonésienne de Sumatra, où la famine guette désormais.Ce nouveau bilan a été fourni samedi par l’agence nationale de gestion des catastrophes selon laquelle …

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Commission d’enquête sur l’islamisme: LFI “n’acceptera jamais l’entrisme religieux”, assure Mélenchon

La commission d’enquête parlementaire, voulue par la droite sur des liens supposés entre mouvements politiques et réseaux islamistes, a offert samedi une tribune à sa cible principale Jean-luc Mélenchon, qui a exposé sa vision de la laïcité et assuré que La France insoumise “n’acceptera jamais l’entrisme religieux”.Reconnaissant “l’existence d’une menace islamiste au milieu de bien d’autres”, le tribun de 74 ans a estimé que son mouvement avait déjà été “innocenté” par les travaux de la commission.Parmi “tous les responsables de services de renseignement que vous avez entendus, aucun ne dit qu’il y a un lien entre nous et les islamistes”, a-t-il affirmé.Il a aussi fait référence à l’audition des auteurs d’un rapport sur l’entrisme des Frères musulmans. “Il n’a pas été mis en évidence, à notre connaissance, dans la doctrine de la mouvance française, de documents visant l’islamisation à court ou moyen terme” en France, avait relevé l’un des deux auteurs, Pascal Courtade, devant les parlementaires.Ne se sentant pas responsable de la présence de tel militant islamiste ou autre “urluberlu” aux côtés d’Insoumis dans certaines manifestations propalestiniennes, le leader de LFI a renvoyé la balle au président de la commission Xavier Breton (LR), qui avait manifesté contre le Mariage pour tous. Dans ces manifestations, “vous étiez avec des islamistes, ça ne vous a pas dérangé ?”, a-t-il ironisé.La mise en place de cette commission d’enquête a connu de nombreux soubresauts et provoqué de vives réactions dans la classe politique notamment car elle ne comporte aucun élu issu de la gauche dans son bureau (président, vices-présidents, secrétaires…).Xavier Breton a tenté samedi de convaincre qu’elle ne vise “pas un parti en particulier”, alors que LFI se sent particulièrement ciblée.L’audition de Jean-Luc Mélenchon lui aura en tout cas permis de développer son point de vue sur la laïcité de l’Etat, garantie par la loi de 1905, une question “fondatrice” à ses yeux.Il a expliqué “avoir évolué” sur la question et “renoncé à une forme d’anticléricalisme grossier” au fil des rencontres de sa vie, et non pas par clientélisme électoral à l’égard d’une population musulmane comme l’en accusent ses détracteurs.- “L’Etat est laïc”, “pas la rue” – Il a mis en garde le rapporteur, le ciottiste Matthieu Bloch, contre la tentation à droite et à l’extrême droite de vouloir réglementer des pratiques religieuses, interdire le port du voile dans la rue ou la pratique du jeûne.”Bien sûr, il y a des gens qui (le) mettent sur la tête comme un signal religieux. A nous de faire preuve de discernement. C’est l’État qui est laïc en France, ce n’est pas la rue et les adultes s’habillent comme ils l’entendent”, a-t-il plaidé.Quant aux mineurs, “la loi reconnaît à chaque parent le droit de transmettre ses valeurs à ses enfants”, a-t-il fait valoir. Et quid de la circoncision ? s’est-t-il interrogé.Confronté aux accusations d’antisémitisme de son mouvement par la députée Renaissance Prisca Thévenot, il les a balayées, faisant part de son “agacement de devoir sans cesse montrer patte blanche devant des inquisiteurs de circonstance”. Il a cependant tenu à défendre le professeur de l’université de Lyon 2, suspendu pour avoir qualifié de “génocidaires à boycotter” vingt personnalités dont une majorité de confession juive, affirmant que “cet enseignant n’est pas antisémite”.Après Jean-Luc Mélenchon, la commission a entendu le ministre de la Justice Gérald Darmanin qui n’a évoqué ni LFI ni d’autres partis dans son audition, mettant l’accent sur la radicalisation en général, notamment en prison.La commission, qui doit prochainement terminer ses travaux, a auditionné une trentaine de personnes dont des universitaires, des sondeurs, le directeur du renseignement de la préfecture de police de Paris et le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.Outre M. Mélenchon, la seule cheffe de parti convoquée a été Marine Tondelier.La patronne des Ecologistes a accusé mardi la commission de “nourrir ce climat de suspicion permanente qui pèse sur un trop grand nombre de nos compatriotes en raison d’une appartenance réelle ou supposée à une religion, en l’occurrence l’islam”.

Laitages et prières: Sarkozy lève le voile sur sa détention

A quelques jours de la parution de son livre “Le journal d’un prisonnier”, Nicolas Sarkozy, condamné au procès libyen, lève samedi le voile sur ses trois semaines de détention, faites de prière, discussions avec l’aumônier et régime alimentaire frugal.Condamné en première instance le 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs, l’ancien chef de l’État sera resté 20 jours en détention à la prison parisienne de la Santé.De ces trois semaines de détention, M. Sarkozy, 70 ans, a tiré un “Journal d’un prisonnier” de 216 pages, édité par Fayard, contrôlé par Vincent Bolloré.Le livre sera publié le 10 décembre, date à laquelle M. Sarkozy entamera, dans une librairie du XVIe arrondissement de Paris, une tournée de signatures en France.Dès son incarcération le 21 octobre, M. Sarkozy “fut frappé par l’absence de toute couleur. Le gris dominait tout, dévorait tout, recouvrait toutes les surfaces”, écrit-il dans l’ouvrage, dont Europe 1, elle aussi contrôlée par le milliardaire breton, mais aussi le quotidien Le Figaro et LCI ont diffusé samedi des extraits.M. Sarkozy, numéro d’écrou 320535 selon Le Figaro, décrit sa détention et son alimentation à la Santé, faite de “laitage, barre de céréales, eau minérale, jus de pomme et quelques douceurs sucrées”.L’ancien président de la République, protégé en prison par deux officiers de sécurité, est resté enfermé dans sa cellule 23 heures sur 24, sauf à l’occasion des visites.”J’aurais donné beaucoup pour pouvoir regarder par la fenêtre, prendre le plaisir de voir passer les voitures”, écrit Nicolas Sarkozy.- “Ecrit au Bic” -Réconforté son premier soir de détention par la diffusion d’un match européen de son club de coeur, le Paris Saint-Germain, l’ancien président (2007-2012) raconte s’être aussi agenouillé pour prier.”C’est venu comme une évidence”, évoque-t-il dans son livre. “Je suis resté ainsi de longues minutes. Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice”. M. Sarkozy raconte aussi ses échanges dominicaux avec l’aumônier de la prison.”La prison fut pour moi une épreuve que j’ai essayé de rendre la plus productive possible. On a coutume de dire que l’on apprend à tout âge. C’est vrai, car j’ai beaucoup appris à la Santé, sur les autres comme sur moi-même”, décrit M. Sarkozy, définitivement condamné dans deux autres affaires, celle dite des écoutes et Bygmalion.Au Figaro, il confie avoir “écrit au Bic sur une petite table en contreplaqué, tous les jours”.”Je donnais les feuilles à mes avocats, qui les donnaient à ma secrétaire pour les mettre au propre. J’ai écrit d’un seul jet et, après ma libération, un lundi, j’ai terminé le livre dans les jours suivants”, décrit M. Sarkozy. “Il fallait que je réponde à cette simple question: +Mais comment en suis-je arrivé là?+. Que je m’interroge sur cette vie si étrange que la mienne, qui m’a fait passer par tant de situations extrêmes”, explique celui qui a reçu en détention la visite du garde des Sceaux, Gérald Darmanin. Les deux hommes ont depuis l’interdiction d’entrer en contact.- Quelques piques -Il n’a en revanche pas reçu la visite de l’ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Kushner, qui a sollicité cette rencontre en prison, a confirmé samedi à l’AFP un porte-parole de la diplomatie américaine.L’ambassadeur souhaitait le voir “par compassion et respect personnel à son égard, en tant qu’ancien chef d’Etat français et en tant qu’ami des Etats-Unis”, selon ce porte-parole.Nicolas Sarkozy réserve dans son livre quelques piques au personnel politique, dont Ségolène Royal, son adversaire socialiste en 2007, ou encore Emmanuel Macron qui, selon Le Figaro, aurait “détourné le regard”.Europe 1 évoque en revanche le soutien apporté par Marine Le Pen ou le vice-président RN de l’Assemblée nationale, Sébastien Chenu. Il critique la visite effectuée par deux députés LFI durant sa détention, accompagnés de deux journalistes.”Il y avait donc des gens qui mettaient le combat politique avant la dignité minimale qui aurait dû consister à respecter l’intimité d’un homme en prison”, fustige-t-il.M. Sarkozy n’en a pas terminé avec la justice. Outre son procès en appel sur le financement libyen au printemps prochain, l’ex-président est visé par d’autres enquêtes, notamment sur ses lucratives activités de conseil en Russie, ou l’attribution controversée du Mondial-2022 au Qatar.