Au Soudan, des images satellite pour témoigner des massacres d’El-Facher

Au Soudan, les images satellite jouent un rôle sans précédent dans la mise en évidence des atrocités commises à El-Facher, dernier bastion de l’armée au Darfour pris fin octobre par les paramilitaires, explique dans un entretien avec l’AFP Nathaniel Raymond, du Humanitarian Research Lab (HRL).Ces images prises du ciel étaient le seul moyen de suivre la situation sur le terrain, dans une zone géographique inaccessible, avec un réseau de communication défaillant, comme l’explique le directeur de ce laboratoire qui s’est imposé comme source essentielle d’information sur le conflit en cours.Sur les images zoomées en gros plan de la maternité d’El-Facher, que le HRL a publiées dans son rapport du 28 octobre, on aperçoit des “tas d’objets blancs”. Ils n’étaient pas là auparavant, mesurent “approximativement 1,1 à 1,9 mètre”, soit la taille d’humains allongés ou aux bras ou jambes repliés.A proximité, au sol, ce que le laboratoire décrit comme des “décolorations rougeâtres” pouvant correspondre à du sang.Le lendemain, l’Organisation mondiale de la Santé a annoncé le “meurtre tragique de plus de 460 patients et soignants” dans la maternité.Ces images satellite analysées par le laboratoire de l’université américaine de Yale, qui documentait la situation à El-Facher depuis le début du siège il y a 18 mois, ont déclenché l'”indignation générale”, souligne Nathaniel Raymond auprès de l’AFP.- “Volume record” -Le laboratoire a alerté les Nations unies et le gouvernement américain depuis le début du siège de la ville et ses rapports sont devenus une référence pour suivre les avancées géographiques des deux camps, alors que tous les accès à El-Facher restent bloqués malgré les appels à ouvrir des couloirs humanitaires. L’imagerie satellitaire s’est imposée comme un outil indispensable aux ONG et médias dans plusieurs régions du monde où l’accès est compliqué, voire impossible – à Gaza, en Ukraine, au Soudan. Plusieurs entreprises scannent le globe quotidiennement, avec comme unique entrave les conditions météorologiques. En fonction des capteurs embarqués sur les satellites, il est possible de distinguer clairement des bâtiments, des véhicules et même des foules. Les chercheurs du HRL recoupent ensuite ce que les images aériennes montrent avec d’autres informations, notamment issues des médias et réseaux sociaux, comme l’indique le laboratoire de Yale dans sa méthodologie.Au moment de la chute d’El-Facher et d’une “manière horrible”, les paramilitaires ont “facilité” le travail du laboratoire en publiant un flot de vidéos de leurs exactions sur les réseaux sociaux, explique Nathaniel Raymond.”Ils ont commencé à publier des vidéos d’eux-mêmes en train de tuer des gens à un volume record”, souligne ce spécialiste des crimes de guerre.L’équipe de Yale a croisé ces images avec les rares informations disponibles pour pouvoir identifier, dater et géolocaliser les exactions, à partir des images satellite. Le but est d’alerter sur les atrocités commises et d’accumuler des preuves pour que les auteurs de crimes ne restent pas impunis.Selon Nathaniel Raymond, les images de surveillance aériennes collectées après le massacre de Srebrenica en 1995 ont ainsi été cruciales pour poursuivre l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, condamné à la perpétuité par la justice internationale pour crimes de guerre et génocide.- “Documenter l’élimination” -L’indignation soulevée par les rapports du laboratoire sur les massacres perpétrés à El-Facher a eu pour effet de diminuer le volume de publication des vidéos par les paramilitaires et de pousser leurs chefs à promettre de punir les auteurs d’exactions, selon le chef du HRL.Depuis, les vidéos sont rares et “très peu, voire aucune, contiennent des métadonnées”, ce qui complique le travail d’analyse.Et les paramilitaires “déposent tellement de corps dans les rues que nous ne pouvons plus les compter individuellement”, explique Nathaniel Raymond. “Nous nous concentrons non pas sur le comptage de points individuels, mais sur l’emplacement des tas de corps, pour les mesurer volumétriquement au fur et à mesure qu’ils grossissent”.Leur prochaine mission macabre: “documenter la phase d’élimination” des dépouilles, dit-il. “Nous devons arriver à saisir l’instant où ils commencent à ramasser les corps” et voir grâce aux images satellite “comment ils s’en débarrassent”.Lundi, le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a averti que les atrocités commises à El-Facher pourraient “constituer des crimes de guerre et contre l’humanité” s’ils étaient avérés.

“Personne ne pouvait les arrêter”: les paramilitaires accusés de viols systématiques au Soudan

Amira se réveille tous les jours en tremblant, hantée par les images de viols collectifs dont elle a été témoin alors qu’elle fuyait la ville d’El-Facher, dans l’ouest du Soudan, pour se réfugier à Tawila, où elle vit dans un abri de fortune.Après un siège de 18 mois marqué par la famine et les bombardements, …

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Foot: le PSG sur un fil face à la perpétuelle menace des blessures

Le spectre des blessures n’en finit pas de planer sur le PSG qui a de nouveau perdu mardi deux éléments majeurs face au Bayern Munich (défaite 2-1), Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi, le reste de l’équipe n’étant pas non plus épargné par la fatigue.Le club parisien, peu gêné l’année dernière par les pépins physiques, n’arrive décidément pas à vider son infirmerie cette saison.Quasiment au complet mardi soir – hormis Désiré Doué -, le PSG retient désormais son souffle à propos du Ballon d’Or et du latéral marocain.Après la blessure à une cuisse de Doué à Lorient mercredi dernier (1-1), Luis Enrique préférait mettre l’accent sur la “récupération” récente de la plupart de ses joueurs, mais mardi soir il n’a pu que constater les dégâts.Qu’il paraît loin le sourire d’Ousmane Dembélé au Théâtre du Châtelet lors de la cérémonie du Ballon d’Or, le 22 septembre. Contre le Bayern au Parc des Princes, la mine était sombre.La raison n’en était pas son but refusé par l’arbitrage vidéo, mais bien de mauvaises sensations.Luis Enrique a assuré que sa sortie n’avait “rien à voir” avec sa blessure contractée à l’ichio-jambier droit en septembre, qui avait éloigné le numéro 10 pendant un mois et demi et semblait avoir ressurgi contre Nice samedi.- Staff affolé -Jusque-là imperméable aux soucis physiques, Achraf Hakimi a lui été victime d’un coup du sort: non pas une blessure de fatigue due à une trop longue saison dernière, mais à cause du tacle mal maîtrisé de Luis Diaz, qui a pris en tenaille sa cheville gauche.La douleur et les pleurs de Hakimi, sorti avec le soutien d’un staff affolé, ont plané sur le reste du match.Les deux joueurs doivent passer des examens mercredi dans la matinée dont une IRM pour le Marocain, a indiqué mardi soir le club à l’AFP, sans préciser la nature des blessures.Le PSG devrait publier un communiqué médical mercredi. “C’est très difficile de les perdre, ils sont importants pour nous”, a déploré Marquinhos.L’inquiétude est grande en particulier pour Achraf Hakimi, aux performances aussi impressionnantes que régulières depuis deux ans. Si une journaliste de l’AFP l’a vu esquisser un sourire en coulisses après le match, la jambe droite enserrée dans une botte, le Maroc tremble pour son meilleur joueur à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations, le 21 décembre.Son indisponibilité pendant plusieurs semaines va forcément mettre en lumière l’absence d’un véritable spécialiste pour le remplacer au poste de latéral droit.Le PSG, qui a décidé sciemment de ne pas recruter cet été, va devoir une nouvelle fois composer.- Mea culpa de Luis Enrique -Sans latéral droit de métier, plusieurs possibilités se dégagent tout de même pour le suppléer: Warren Zaïre-Emery l’a déjà souvent remplacé mais le “titi” revient bien ces derniers matches à son poste naturel, dans l’entre-jeu. L’aligner dans le couloir pourrait lui faire perdre de nouveau ses repères. L’autre milieu Joao Neves peut aussi dépanner à ce poste, comme le défenseur central Marquinhos.Il y a aussi l’option “titi” avec David Boly, 16 ans et arrière droit.Il faudra voir dans les prochaines semaines comment le PSG va se comporter lors du mercato hivernal et s’il décide finalement de recruter un latéral ou un défenseur capable de jouer dans l’axe et dans le couloir droit, à l’image de Lucas Hernandez à gauche.Plus largement mardi, le PSG est apparu émoussé, dépassé physiquement et mentalement contre le Bayern, une machine parfaitement huilée qui vient de gagner son 16e match d’affilée, même réduit à 10 la moitié du match.”On a beaucoup de joueurs pas à 100%, moi y compris”, a confié Marquinhos, fautif sur le deuxième but. Il évoque ceux de retour de blessure comme Joao Neves et Fabian Ruiz, ou ceux qui ont eu des pépins à divers niveaux comme Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola. Cela “commence à tirer” au niveau de la fatigue, ont avoué mardi soir ces deux derniers.Luis Enrique a fait un mea culpa, lui qui avait souhaité aligner son équipe type: “Quand tu récupères des blessés, ils ne sont pas en forme, pas à 100%. C’est quelque chose qu’il faut que je gère mieux. Même avec mon expérience, il faut que je m’améliore beaucoup là-dessus”.

Foot: le PSG sur un fil face à la perpétuelle menace des blessures

Le spectre des blessures n’en finit pas de planer sur le PSG qui a de nouveau perdu mardi deux éléments majeurs face au Bayern Munich (défaite 2-1), Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi, le reste de l’équipe n’étant pas non plus épargné par la fatigue.Le club parisien, peu gêné l’année dernière par les pépins physiques, n’arrive décidément pas à vider son infirmerie cette saison.Quasiment au complet mardi soir – hormis Désiré Doué -, le PSG retient désormais son souffle à propos du Ballon d’Or et du latéral marocain.Après la blessure à une cuisse de Doué à Lorient mercredi dernier (1-1), Luis Enrique préférait mettre l’accent sur la “récupération” récente de la plupart de ses joueurs, mais mardi soir il n’a pu que constater les dégâts.Qu’il paraît loin le sourire d’Ousmane Dembélé au Théâtre du Châtelet lors de la cérémonie du Ballon d’Or, le 22 septembre. Contre le Bayern au Parc des Princes, la mine était sombre.La raison n’en était pas son but refusé par l’arbitrage vidéo, mais bien de mauvaises sensations.Luis Enrique a assuré que sa sortie n’avait “rien à voir” avec sa blessure contractée à l’ichio-jambier droit en septembre, qui avait éloigné le numéro 10 pendant un mois et demi et semblait avoir ressurgi contre Nice samedi.- Staff affolé -Jusque-là imperméable aux soucis physiques, Achraf Hakimi a lui été victime d’un coup du sort: non pas une blessure de fatigue due à une trop longue saison dernière, mais à cause du tacle mal maîtrisé de Luis Diaz, qui a pris en tenaille sa cheville gauche.La douleur et les pleurs de Hakimi, sorti avec le soutien d’un staff affolé, ont plané sur le reste du match.Les deux joueurs doivent passer des examens mercredi dans la matinée dont une IRM pour le Marocain, a indiqué mardi soir le club à l’AFP, sans préciser la nature des blessures.Le PSG devrait publier un communiqué médical mercredi. “C’est très difficile de les perdre, ils sont importants pour nous”, a déploré Marquinhos.L’inquiétude est grande en particulier pour Achraf Hakimi, aux performances aussi impressionnantes que régulières depuis deux ans. Si une journaliste de l’AFP l’a vu esquisser un sourire en coulisses après le match, la jambe droite enserrée dans une botte, le Maroc tremble pour son meilleur joueur à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations, le 21 décembre.Son indisponibilité pendant plusieurs semaines va forcément mettre en lumière l’absence d’un véritable spécialiste pour le remplacer au poste de latéral droit.Le PSG, qui a décidé sciemment de ne pas recruter cet été, va devoir une nouvelle fois composer.- Mea culpa de Luis Enrique -Sans latéral droit de métier, plusieurs possibilités se dégagent tout de même pour le suppléer: Warren Zaïre-Emery l’a déjà souvent remplacé mais le “titi” revient bien ces derniers matches à son poste naturel, dans l’entre-jeu. L’aligner dans le couloir pourrait lui faire perdre de nouveau ses repères. L’autre milieu Joao Neves peut aussi dépanner à ce poste, comme le défenseur central Marquinhos.Il y a aussi l’option “titi” avec David Boly, 16 ans et arrière droit.Il faudra voir dans les prochaines semaines comment le PSG va se comporter lors du mercato hivernal et s’il décide finalement de recruter un latéral ou un défenseur capable de jouer dans l’axe et dans le couloir droit, à l’image de Lucas Hernandez à gauche.Plus largement mardi, le PSG est apparu émoussé, dépassé physiquement et mentalement contre le Bayern, une machine parfaitement huilée qui vient de gagner son 16e match d’affilée, même réduit à 10 la moitié du match.”On a beaucoup de joueurs pas à 100%, moi y compris”, a confié Marquinhos, fautif sur le deuxième but. Il évoque ceux de retour de blessure comme Joao Neves et Fabian Ruiz, ou ceux qui ont eu des pépins à divers niveaux comme Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola. Cela “commence à tirer” au niveau de la fatigue, ont avoué mardi soir ces deux derniers.Luis Enrique a fait un mea culpa, lui qui avait souhaité aligner son équipe type: “Quand tu récupères des blessés, ils ne sont pas en forme, pas à 100%. C’est quelque chose qu’il faut que je gère mieux. Même avec mon expérience, il faut que je m’améliore beaucoup là-dessus”.

Mamdani élu maire de New York, soirée de revers pour Trump

Le socialiste Zohran Mamdani a remporté mardi la mairie de New York au terme d’une soirée d’élections locales dans lesquelles Donald Trump a essuyé plusieurs revers, un message de défiance à un an des élections de mi-mandat.L’élu local, 34 ans, opposant résolu au président américain, a largement devancé son principal adversaire, l’ancien gouverneur de l’Etat, le centriste Andrew Cuomo, selon les projections de plusieurs médias. Zohran Mamdani deviendra le 1er janvier le premier maire musulman de la plus grande ville des Etats-Unis. Il sera aussi le plus jeune à avoir jamais occupé ce poste. Sa victoire a été accueillie par des cris de joie et parfois les larmes de ses partisans réunis dans une grande salle rococo des années 1920 du centre de Brooklyn.”En cette période d’obscurité politique, New York sera la lumière”, leur a lancé le jeune élu, ajoutant que la ville pouvait “montrer à une nation trahie par Donald Trump comment le vaincre”.Dans le camp d’Andrew Cuomo, ses partisans ont dit avoir le “coeur brisé” et jugé “injuste” la victoire de Mamdani. “L’avenir s’annonce un peu meilleur”, a commenté l’ancien président Barack Obama, évoquant les différentes victoires démocrates de la soirée.- Participation record -Donald Trump, qui a fait de Zohran Mamdani l’une de ses nouvelles bêtes noires, a lui aussi rapidement réagi. Dans un message publié sur son réseau Truth Social, il a cité des “sondeurs” anonymes affirmant que les défaites républicaines étaient dues à la paralysie budgétaire — le  “shutdown” — et au fait que son propre nom ne figurait pas sur les bulletins de vote.Plus tôt dans la journée, il avait appelé les électeurs juifs à faire barrage au candidat, militant de la cause palestinienne. En réponse, Zohran Mamdani s’est de nouveau engagé, dans son discours de victoire, à “bâtir une mairie qui (…) ne faiblira pas dans la lutte contre le fléau de l’antisémitisme”. Vainqueur surprise de la primaire démocrate en juin, l’élu du Queens à l’Assemblée de l’Etat de New York n’a jamais, depuis lors, quitté la tête des sondages, même après le retrait de la course du maire sortant Eric Adams, qui a également appelé à le battre en ralliant Andrew Cuomo.Signe de l’engouement pour le scrutin, avant la fermeture des bureaux de vote à 21H00, plus de deux millions d’électeurs s’étaient rendus aux urnes, la plus importante participation depuis près de 60 ans.Né en Ouganda dans une famille d’intellectuels d’origine indienne, arrivé aux Etats-Unis à sept ans et naturalisé en 2018, Zohran Mamdani a fait de la lutte contre la vie chère le coeur de sa campagne.Si Donald Trump l’a qualifié de “communiste”, ses propositions — encadrement des loyers, bus et crèches gratuits — relèvent plutôt de la social-démocratie.- Autres victoires démocrates -Très populaire auprès des jeunes, le futur maire a également ramené à lui de nombreuses personnes qui s’étaient éloignées de la politique, “des électeurs frustrés par le status quo, en quête de nouvelles personnalités”, selon le politologue Costas Panagopoulos.”Si Zohran Mamdani devient maire, Trump n’en fera qu’une bouchée”, a prédit Andrew Cuomo avant le verdict mardi, insistant, comme il l’a fait durant toute la campagne, sur l’inexpérience de son adversaire.Plusieurs fois, le président républicain a promis de mettre des bâtons dans les roues du jeune candidat démocrate s’il était élu, en s’opposant au besoin au versement de certaines subventions fédérales à la ville.C’est une “victoire locale” qui offre un moyen de “résister et repousser” l’élite politique de Washington, a dit à l’AFP un électeur de 40 ans, Ben Parisi.Voisin de New York, l’Etat du New Jersey  a choisi la démocrate Mikie Sherrill contre l’homme d’affaires républicain Jack Ciattarelli. L’Etat a longtemps été considéré comme un bastion démocrate. Mais à la dernière présidentielle, Donald Trump y avait considérablement réduit l’écart.Plus au sud sur la côte est, la Virginie a élu la première femme à sa tête, la démocrate Abigail Spanberger, battant la républicaine Winsome Earle-Sears.Enfin, les Californiens ont approuvé un texte visant à redécouper leur carte électorale en faveur des démocrates, qui cherchent à compenser ce qu’ont fait au Texas les républicains sous la pression de Donald Trump.

Stocks retreat as tech bubble fears grow

Technology companies led sell-offs on stock markets Wednesday, as investors grow increasingly worried about an AI bubble following a rally that has propelled valuations to record highs.Sentiment was hit also by the US government shutdown, which Wednesday became the longest ever, topping the 35-day record set during President Donald Trump’s first term in office, as his administration warned of holiday air travel chaos and threatened Americans’ benefits in a bid to force a resolution.A total 1.4 million federal workers, from air traffic controllers to park wardens, are on enforced leave or working without pay. “As well as valuation fears, the US is grappling with a nation in shutdown,” noted Emma Wall, chief investment strategist at Hargreaves Lansdown.”The US is nearing peak travel period, with Thanksgiving later this month. Listed airlines are likely to see share prices fall should flights be cancelled en masse.”After an uncertain start to the week, Wall Street tumbled Tuesday, with the tech-rich Nasdaq closing down more than two percent and the S&P 500 off more than one percent.Asia took up the baton, with Seoul and Tokyo the hardest hit Wednesday. However many markets in the region recovered as the day wore on and pared many of the losses.Losses among Europe’s main indices were less severe approaching the half-way stage, while the dollar steadied.Oil prices rose and bitcoin recovered slightly after sharp losses Tuesday that sent the leading cryptocurrency briefly under $100,000.  Global stock markets have soared this year as an eye-watering flood of cash piled into companies linked to artificial intelligence, including US titans Nvidia, Amazon and Apple as well as Asian firms Samsung and Alibaba.But despite recent strong earnings, traders have started questioning the wisdom of chasing ever-higher prices, with cash mostly funnelled into a handful of big-name companies.The gains have also been helped by an easing of US trade tensions and expectations that the Federal Reserve will continue to cut interest rates into the new year.However, last week’s warning from the US central bank that another reduction in December was not a foregone conclusion jolted sentiment.With the latest earnings seasons nearing an end, German carmaker BMW on Wednesday reported rising third-quarter profits despite challenges from slowing Chinese sales and tariffs.Its share price was up 0.6 percent following the update.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,705.54 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.3 percent at 8,040.73Frankfurt – DAX: DOWN 0.8 percent at 23,756.98Tokyo – Nikkei 225: DOWN 2.5 percent at 50,212.27 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 25,935.41 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,969.25 (close)New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 47,085.24 (close)Euro/dollar: UP at $1.1483 from $1.1479 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3025 from $1.3019Dollar/yen: UP at 153.70 yen from 153.66 yenEuro/pound: DOWN at 88.14 pence from 88.17 penceBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $64.90 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $61.03 per barrelburs-bcp/ajb/yad