Municipales à Paris, Lyon, Marseille: contretemps majeur au Sénat pour la réforme du scrutin

La réforme du scrutin municipal pour Paris, Lyon et Marseille a été massivement rejetée mardi au Sénat, un contretemps important pour ses soutiens, en premier lieu le Premier ministre François Bayrou, mis sous pression par ses alliés LR au gouvernement qui demandent l’abandon du texte.La droite y est hostile, l’immense majorité de la gauche aussi, et même le bloc central a reconnu certaines carences: l’article-phare de la proposition de loi d’origine macroniste a connu un sort funeste dans l’hémicycle de la chambre haute du Parlement, avec seulement 97 voix pour son adoption face à 217 oppositions.Adoptée à l’Assemblée nationale, début avril, avec l’appui de l’exécutif, de La France insoumise et du Rassemblement national, la réforme mettrait fin au mode de scrutin mis en place en 1982 dans la loi PLM, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Dans sa version approuvée par les députés, elle prévoyait à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Avec une ambition: rendre le scrutin “plus lisible”, rapprocher les électeurs du choix de leur maire et faire en sorte “qu’un électeur égale une voix”.- “Le retrait s’impose” -Ce rejet sans équivoque de la chambre haute en première lecture complique la tâche des soutiens du texte, porté par le député de Paris Sylvain Maillard et soutenu par François Bayrou.Le Premier ministre convoquera-t-il une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés de négocier pour aboutir à un texte commun ?Le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola n’a pas voulu le confirmer totalement mardi, estimant que cela relevait d’une “décision collective”. Mais il a tout de même ouvert la porte en indiquant qu’il fallait “respecter la parole de chacune des Assemblées”, refusant de donner une “prééminence” au Sénat.Ces dernières heures, plusieurs membres du camp gouvernemental avaient assuré à l’AFP qu’une CMP était bien envisagée sur ce texte même si le Sénat le rejetait.Mais rien n’assure qu’un accord n’émerge, ce qui pourrait conduire l’exécutif à décider d’enjamber le Sénat en donnant le dernier mot à l’Assemblée nationale. Opération à haut risque, car il faudrait alors assumer de voter un texte avec le RN et LFI… Et contre les précieux alliés de la droite.Mardi, pas une voix n’a manqué au groupe LR pour s’opposer au texte fustigé par le nouveau président de parti Bruno Retailleau et par le patron de la Haute assemblée, Gérard Larcher. La droite est même allée plus loin en mettant la pression sur le gouvernement: “Par notre vote, nous envoyons un signal clair. Le retrait de cette réforme s’impose”, a lancé le vice-président du groupe LR Laurent Somon, qui a par la suite assuré à l’AFP que la droite serait “inflexible” sur sa position en cas de CMP.”Si le gouvernement veut aller au bout sur sa réforme, il va se fragiliser”, martèle la rapporteure (LR) du texte Lauriane Josende. “Ce sera à ses risques et périls”, prévient un autre sénateur LR.- “Sans le Sénat” ? -De plus, François Bayrou avait assuré en février qu’il “n’imagin(ait) pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”. Une déclaration que de nombreux opposants au texte, en premier lieu le président des sénateurs LR Mathieu Darnaud, ont surligné dans leur bloc-notes.Les partisans du texte, eux, n’ont pas jeté l’éponge. Si les sénateurs ne s’ouvrent pas aux discussions, “la seule chose qui est sûre, c’est que la réforme se fera sans le Sénat”, a pointé mardi la sénatrice MoDem Isabelle Florennes. “Nous ne devons pas nous mettre dans cette situation.”Mais dans une chambre qui ne compte aucun Insoumis et seulement une poignée d’élus RN, la balance a très largement penché pour un rejet.D’autant que les socialistes, deuxième groupe du Sénat, ont la même position que la droite, à l’exception de leurs élus marseillais. “Le texte n’est pas excellent, il faut désormais l’améliorer”, a ainsi plaidé sur franceinfo le maire de Marseille Benoit Payan, appelant à corriger “l’anomalie démocratique” qui aboutit à ce que “la voix d’un citoyen dans nos trois plus grandes villes n’est pas la même que celle des autres villes”.A l’inverse, la maire de Paris Anne Hidalgo a salué dans un communiqué une “bonne nouvelle” et appelé le gouvernement “à renoncer à ce projet profondément néfaste pour la démocratie parisienne”.

Municipales à Paris, Lyon, Marseille: contretemps majeur au Sénat pour la réforme du scrutin

La réforme du scrutin municipal pour Paris, Lyon et Marseille a été massivement rejetée mardi au Sénat, un contretemps important pour ses soutiens, en premier lieu le Premier ministre François Bayrou, mis sous pression par ses alliés LR au gouvernement qui demandent l’abandon du texte.La droite y est hostile, l’immense majorité de la gauche aussi, et même le bloc central a reconnu certaines carences: l’article-phare de la proposition de loi d’origine macroniste a connu un sort funeste dans l’hémicycle de la chambre haute du Parlement, avec seulement 97 voix pour son adoption face à 217 oppositions.Adoptée à l’Assemblée nationale, début avril, avec l’appui de l’exécutif, de La France insoumise et du Rassemblement national, la réforme mettrait fin au mode de scrutin mis en place en 1982 dans la loi PLM, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Dans sa version approuvée par les députés, elle prévoyait à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Avec une ambition: rendre le scrutin “plus lisible”, rapprocher les électeurs du choix de leur maire et faire en sorte “qu’un électeur égale une voix”.- “Le retrait s’impose” -Ce rejet sans équivoque de la chambre haute en première lecture complique la tâche des soutiens du texte, porté par le député de Paris Sylvain Maillard et soutenu par François Bayrou.Le Premier ministre convoquera-t-il une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés de négocier pour aboutir à un texte commun ?Le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola n’a pas voulu le confirmer totalement mardi, estimant que cela relevait d’une “décision collective”. Mais il a tout de même ouvert la porte en indiquant qu’il fallait “respecter la parole de chacune des Assemblées”, refusant de donner une “prééminence” au Sénat.Ces dernières heures, plusieurs membres du camp gouvernemental avaient assuré à l’AFP qu’une CMP était bien envisagée sur ce texte même si le Sénat le rejetait.Mais rien n’assure qu’un accord n’émerge, ce qui pourrait conduire l’exécutif à décider d’enjamber le Sénat en donnant le dernier mot à l’Assemblée nationale. Opération à haut risque, car il faudrait alors assumer de voter un texte avec le RN et LFI… Et contre les précieux alliés de la droite.Mardi, pas une voix n’a manqué au groupe LR pour s’opposer au texte fustigé par le nouveau président de parti Bruno Retailleau et par le patron de la Haute assemblée, Gérard Larcher. La droite est même allée plus loin en mettant la pression sur le gouvernement: “Par notre vote, nous envoyons un signal clair. Le retrait de cette réforme s’impose”, a lancé le vice-président du groupe LR Laurent Somon, qui a par la suite assuré à l’AFP que la droite serait “inflexible” sur sa position en cas de CMP.”Si le gouvernement veut aller au bout sur sa réforme, il va se fragiliser”, martèle la rapporteure (LR) du texte Lauriane Josende. “Ce sera à ses risques et périls”, prévient un autre sénateur LR.- “Sans le Sénat” ? -De plus, François Bayrou avait assuré en février qu’il “n’imagin(ait) pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”. Une déclaration que de nombreux opposants au texte, en premier lieu le président des sénateurs LR Mathieu Darnaud, ont surligné dans leur bloc-notes.Les partisans du texte, eux, n’ont pas jeté l’éponge. Si les sénateurs ne s’ouvrent pas aux discussions, “la seule chose qui est sûre, c’est que la réforme se fera sans le Sénat”, a pointé mardi la sénatrice MoDem Isabelle Florennes. “Nous ne devons pas nous mettre dans cette situation.”Mais dans une chambre qui ne compte aucun Insoumis et seulement une poignée d’élus RN, la balance a très largement penché pour un rejet.D’autant que les socialistes, deuxième groupe du Sénat, ont la même position que la droite, à l’exception de leurs élus marseillais. “Le texte n’est pas excellent, il faut désormais l’améliorer”, a ainsi plaidé sur franceinfo le maire de Marseille Benoit Payan, appelant à corriger “l’anomalie démocratique” qui aboutit à ce que “la voix d’un citoyen dans nos trois plus grandes villes n’est pas la même que celle des autres villes”.A l’inverse, la maire de Paris Anne Hidalgo a salué dans un communiqué une “bonne nouvelle” et appelé le gouvernement “à renoncer à ce projet profondément néfaste pour la démocratie parisienne”.

Foot: Ancelotti “redonne de l’espoir” au Brésil, dit Marquinhos

Le défenseur brésilien Marquinhos, vainqueur de la Ligue des champions avec le Paris SG, a déclaré mardi que l’arrivée de l’Italien Carlo Ancelotti à la tête de la Seleçao “redonne de l’espoir” aux quintuples champions du monde, qui vivent “un moment difficile” à un an du Mondial-2026.Ancelotti, 65 ans, va faire ses grands débuts en tant que sélectionneur du Brésil jeudi (23h00 GMT) face à l’Equateur, à Guayaquil, pour le compte de la 15e journée des qualifications sud-américaines pour la Coupe du monde qu’organiseront l’an prochain le Mexique, le Canada et les Etats-Unis.”Ce nouveau départ, cette énergie (…) nous redonne de l’espoir en ce moment difficile”, a déclaré Marquinhos lors d’une conférence de presse à Sao Paulo, où la Seleçao s’entraîne depuis lundi avant de s’envoler pour l’Equateur.Le dernier match du Brésil, fin mars, a tourné à l’humiliation: une raclée 4-1 face à l’Argentine, son rival historique, qui a précipité le limogeage de Dorival Junior et son remplacement par Ancelotti. Le Brésil est actuellement quatrième des qualifications sud-américaines, à dix points des leaders argentins, champions du monde en titre. Sa qualification pour le Mondial ne semble pas compromise (l’Amérique du Sud dispose de six places, plus une de barragiste), mais la Seleçao compte sur Ancelotti pour lui donner un nouvel élan, après avoir accumulé les résultats décevants et les prestations indignes de son rang ces dernières années. “Il a déjà montré sa force, ce dont il est capable, son intelligence”, a affirmé Marquinhos, 31 ans, un des tauliers de l’équipe brésilienne.Le défenseur a notamment loué le pragmatisme et la capacité d’adaptation de l’ancien entraîneur du Real Madrid, traçant un parallèle entre la transformation récente que lui-même a vécue au PSG et les défis du Brésil, dont le dernier titre mondial remonte à 2002.Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, a dû s’adapter au départ de stars comme Kylian Mbappé, a observé le capitaine du club parisien, et “faire avec les joueurs dont il disposait pour former une équipe” qui a finalement remporté la Ligue des Champions, surclassant l’Inter Milan (5-0) en finale samedi dernier à Munich. “Carlo devra faire pareil, savoir sur quels joueurs il peut compter et utiliser leurs qualités au service du collectif”, a-t-il poursuivi.Marquinhos, la voix encore un peu enrouée après les festivités à Paris, est également revenu sur les heures vécues avec ses coéquipiers au PSG depuis le sacre de Munich. “C’était un moment merveilleux, (…) de nombreux Brésiliens m’ont dit qu’ils étaient fiers de me voir représenter le pays en soulevant ce trophée”, a raconté celui qui est devenu samedi le deuxième Brésilien à soulever la Ligue des champions avec le brassard de capitaine après le latéral Marcelo, en 2022, avec le Real Madrid. 

Mohamed Amra, convoqué pour être interrogé, doit être extrait de sa prison “la semaine prochaine”

Le détenu Mohamed Amra, dont l’évasion a coûté la vie à deux agents pénitentiaires en mai 2024, doit être extrait “la semaine prochaine” de sa prison ultrasécurisée pour être interrogé, a indiqué à l’AFP mardi son avocat, confirmant une information du Parisien.L’interrogatoire du narcotrafiquant doit se tenir dans le bureau des juges d’instruction de la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé, au tribunal de Paris.L’un de ses conseils, Me Lucas Montagnier, a confirmé cette information à l’AFP mais a refusé de préciser le jour ou de commenter cette extraction, qui suscite l’indignation de syndicats pénitentiaires.Car c’est lors d’une précédente extraction de Mohamed Amra, déjà détenu pour d’autres affaires judiciaires, que deux agents pénitentiaires ont perdu la vie, le 14 mai 2024 et que trois autres ont été grièvement blessés.Extrait, Mohamed Amra, originaire de Seine-Maritime et surnommé “La Mouche”, se trouvait dans un fourgon pénitentiaire au péage d’Incarville (Eure) quand un commando l’a alors libéré dans une attaque ultraviolente.Mohamed Amra était ensuite parti en cavale pendant neuf mois, mais a été retrouvé et arrêté le 22 février à Bucarest en Roumanie.”Nous sommes outrés et scandalisés de cette extraction judiciaire”, a réagi auprès de l’AFP Wilfried Fonck, secrétaire national Ufap Unsa Justice, déplorant que le “principe du recours à la visioconférence” soit “bafoué”.”Si l’on peut comprendre les nécessités de l’instruction et de la présence physique de l’individu, le magistrat aurait très bien pu se déplacer sur son lieu d’incarcération” à Condé-sur-Sarthe (Orne), a-t-il estimé.”C’est incompréhensible et inadmissible envers nos collègues morts et blessés à Incarville”, a-t-il insisté.Mohamed Amra est soupçonné d’avoir tenté plusieurs fois de s’évader, avant le drame d’Incarville: quelques jours plus tôt, déjà, deux tentatives d’évasion avaient avorté.Le 7 mai au matin, la gendarmerie fait fuir quatre hommes cagoulés signalés dans un véhicule près d’Evreux. Et la veille de la déflagration d’Incarville, un barreau scié est détecté dans la cellule de Mohamed Amra.Trente-huit personnes, dont Mohamed Amra, sont mises en examen dans ce dossier tentaculaire, qui a mobilisé des moyens policiers et judiciaires exceptionnels.

Youporn et Pornhub suspendent leur accès en France à partir de mercredi

Le bras de fer est engagé: Aylo, maison mère des sites pornographiques Youporn et Pornhub, va suspendre mercredi et jusqu’à nouvel ordre l’accès aux contenus de ses plateformes en France, afin de protester contre l’obligation de vérification de l’âge des utilisateurs. “Nous avons pris la décision difficile de suspendre l’accès à nos sites en France dès demain après-midi et d’utiliser nos plateformes pour nous adresser directement au public français”, a déclaré mardi Alex Kekesi, vice-présidente de la communauté et de la marque chez Aylo, lors d’une conférence de presse en ligne.Les internautes cherchant à aller sur les sites Youporn, Pornhub et Redtube tomberont ainsi sur une page d’accueil qui détaille la position de l’entreprise sur le sujet, avec une image du tableau “la Liberté guidant le peuple” du peintre Eugène Delacroix. – “Panneau publicitaire géant” -“Nous nous servons de notre site comme d’un panneau publicitaire géant”, a résumé Mme Kekesi. Son groupe entend ainsi protester contre une loi française de 2024 obligeant les éditeurs de sites X à mettre en place un système d’identification empêchant les mineurs d’y accéder, sous peine de sanctions du gendarme du numérique et de l’audiovisuel, l’Arcom, pouvant aller jusqu’au blocage. Ils doivent exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité. Aylo défend de son côté une vérification de l’âge au niveau des appareils et de leur système d’exploitation.  “Google, Apple et Microsoft ont tous la capacité de vérifier l’âge de l’utilisateur au niveau du système d’exploitation ou de l’appareil, et de fournir une information sur l’âge à tout site ou application”, a avancé Solomon Friedman du fonds d’investissement Ethical Capital Partners, propriétaire d’Aylo.”Les mesures mises en place par le gouvernement français sont déraisonnables, disproportionnées et inefficaces”, a-t-il ajouté.Ce système de vérification de l’âge était toutefois réclamé de longue date par les associations de protection de l’enfance.- “Protéger nos enfants” – “Demander aux sites de vérifier l’âge, ce n’est pas stigmatiser les adultes mais juste protéger nos enfants. (…) Si Aylo préfère sortir de la France que d’appliquer notre loi, libre à eux”, a réagi auprès de l’AFP la ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Clara Chappaz.”Pornhub, YouPorn et Redtube refusent de se conformer à notre cadre légal et décident de partir. Tant mieux ! Il y aura moins de contenus violents, dégradants, humiliants accessibles aux mineurs en France. Au revoir”, a commenté de son côté Aurore Bergé, ministre en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, sur le réseau social X.Dans un communiqué, l’Arcom a dit “prendre acte de cette décision” et a rappelé “sa détermination, partagée par les institutions européennes, à protéger les mineurs en ligne”.Aylo revendique sept millions de visiteurs quotidiens en France sur ses différentes plateformes de contenus pornographiques. Selon l’Arcom, “chaque mois, Pornhub (…) est visité par plus d’un tiers des adolescents de 12 à 17 ans”.L’entreprise Aylo mène une campagne similaire aux Etats-Unis, où ses sites sont bloqués dans 17 Etats — essentiellement dans le sud du pays — qui ont mis en place des lois de vérification de l’âge des utilisateurs.Pornhub est par ailleurs dans le viseur de l’Union européenne. Bruxelles a ainsi ouvert une enquête en mai, dans le cadre de la législation sur les services numériques (DSA), contre cette plateforme d’Aylo ainsi que trois autres sites porno, soupçonnés de ne pas prendre de mesures suffisantes pour empêcher les mineurs d’accéder à leurs contenus. A terme, l’ouverture d’une telle enquête peut aboutir à de lourdes sanctions financières en cas d’infractions avérées.

Youporn et Pornhub suspendent leur accès en France à partir de mercredi

Le bras de fer est engagé: Aylo, maison mère des sites pornographiques Youporn et Pornhub, va suspendre mercredi et jusqu’à nouvel ordre l’accès aux contenus de ses plateformes en France, afin de protester contre l’obligation de vérification de l’âge des utilisateurs. “Nous avons pris la décision difficile de suspendre l’accès à nos sites en France dès demain après-midi et d’utiliser nos plateformes pour nous adresser directement au public français”, a déclaré mardi Alex Kekesi, vice-présidente de la communauté et de la marque chez Aylo, lors d’une conférence de presse en ligne.Les internautes cherchant à aller sur les sites Youporn, Pornhub et Redtube tomberont ainsi sur une page d’accueil qui détaille la position de l’entreprise sur le sujet, avec une image du tableau “la Liberté guidant le peuple” du peintre Eugène Delacroix. – “Panneau publicitaire géant” -“Nous nous servons de notre site comme d’un panneau publicitaire géant”, a résumé Mme Kekesi. Son groupe entend ainsi protester contre une loi française de 2024 obligeant les éditeurs de sites X à mettre en place un système d’identification empêchant les mineurs d’y accéder, sous peine de sanctions du gendarme du numérique et de l’audiovisuel, l’Arcom, pouvant aller jusqu’au blocage. Ils doivent exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité. Aylo défend de son côté une vérification de l’âge au niveau des appareils et de leur système d’exploitation.  “Google, Apple et Microsoft ont tous la capacité de vérifier l’âge de l’utilisateur au niveau du système d’exploitation ou de l’appareil, et de fournir une information sur l’âge à tout site ou application”, a avancé Solomon Friedman du fonds d’investissement Ethical Capital Partners, propriétaire d’Aylo.”Les mesures mises en place par le gouvernement français sont déraisonnables, disproportionnées et inefficaces”, a-t-il ajouté.Ce système de vérification de l’âge était toutefois réclamé de longue date par les associations de protection de l’enfance.- “Protéger nos enfants” – “Demander aux sites de vérifier l’âge, ce n’est pas stigmatiser les adultes mais juste protéger nos enfants. (…) Si Aylo préfère sortir de la France que d’appliquer notre loi, libre à eux”, a réagi auprès de l’AFP la ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Clara Chappaz.”Pornhub, YouPorn et Redtube refusent de se conformer à notre cadre légal et décident de partir. Tant mieux ! Il y aura moins de contenus violents, dégradants, humiliants accessibles aux mineurs en France. Au revoir”, a commenté de son côté Aurore Bergé, ministre en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, sur le réseau social X.Dans un communiqué, l’Arcom a dit “prendre acte de cette décision” et a rappelé “sa détermination, partagée par les institutions européennes, à protéger les mineurs en ligne”.Aylo revendique sept millions de visiteurs quotidiens en France sur ses différentes plateformes de contenus pornographiques. Selon l’Arcom, “chaque mois, Pornhub (…) est visité par plus d’un tiers des adolescents de 12 à 17 ans”.L’entreprise Aylo mène une campagne similaire aux Etats-Unis, où ses sites sont bloqués dans 17 Etats — essentiellement dans le sud du pays — qui ont mis en place des lois de vérification de l’âge des utilisateurs.Pornhub est par ailleurs dans le viseur de l’Union européenne. Bruxelles a ainsi ouvert une enquête en mai, dans le cadre de la législation sur les services numériques (DSA), contre cette plateforme d’Aylo ainsi que trois autres sites porno, soupçonnés de ne pas prendre de mesures suffisantes pour empêcher les mineurs d’accéder à leurs contenus. A terme, l’ouverture d’une telle enquête peut aboutir à de lourdes sanctions financières en cas d’infractions avérées.

Youporn et Pornhub suspendent leur accès en France à partir de mercredi

Le bras de fer est engagé: Aylo, maison mère des sites pornographiques Youporn et Pornhub, va suspendre mercredi et jusqu’à nouvel ordre l’accès aux contenus de ses plateformes en France, afin de protester contre l’obligation de vérification de l’âge des utilisateurs. “Nous avons pris la décision difficile de suspendre l’accès à nos sites en France dès demain après-midi et d’utiliser nos plateformes pour nous adresser directement au public français”, a déclaré mardi Alex Kekesi, vice-présidente de la communauté et de la marque chez Aylo, lors d’une conférence de presse en ligne.Les internautes cherchant à aller sur les sites Youporn, Pornhub et Redtube tomberont ainsi sur une page d’accueil qui détaille la position de l’entreprise sur le sujet, avec une image du tableau “la Liberté guidant le peuple” du peintre Eugène Delacroix. – “Panneau publicitaire géant” -“Nous nous servons de notre site comme d’un panneau publicitaire géant”, a résumé Mme Kekesi. Son groupe entend ainsi protester contre une loi française de 2024 obligeant les éditeurs de sites X à mettre en place un système d’identification empêchant les mineurs d’y accéder, sous peine de sanctions du gendarme du numérique et de l’audiovisuel, l’Arcom, pouvant aller jusqu’au blocage. Ils doivent exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité. Aylo défend de son côté une vérification de l’âge au niveau des appareils et de leur système d’exploitation.  “Google, Apple et Microsoft ont tous la capacité de vérifier l’âge de l’utilisateur au niveau du système d’exploitation ou de l’appareil, et de fournir une information sur l’âge à tout site ou application”, a avancé Solomon Friedman du fonds d’investissement Ethical Capital Partners, propriétaire d’Aylo.”Les mesures mises en place par le gouvernement français sont déraisonnables, disproportionnées et inefficaces”, a-t-il ajouté.Ce système de vérification de l’âge était toutefois réclamé de longue date par les associations de protection de l’enfance.- “Protéger nos enfants” – “Demander aux sites de vérifier l’âge, ce n’est pas stigmatiser les adultes mais juste protéger nos enfants. (…) Si Aylo préfère sortir de la France que d’appliquer notre loi, libre à eux”, a réagi auprès de l’AFP la ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Clara Chappaz.”Pornhub, YouPorn et Redtube refusent de se conformer à notre cadre légal et décident de partir. Tant mieux ! Il y aura moins de contenus violents, dégradants, humiliants accessibles aux mineurs en France. Au revoir”, a commenté de son côté Aurore Bergé, ministre en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, sur le réseau social X.Dans un communiqué, l’Arcom a dit “prendre acte de cette décision” et a rappelé “sa détermination, partagée par les institutions européennes, à protéger les mineurs en ligne”.Aylo revendique sept millions de visiteurs quotidiens en France sur ses différentes plateformes de contenus pornographiques. Selon l’Arcom, “chaque mois, Pornhub (…) est visité par plus d’un tiers des adolescents de 12 à 17 ans”.L’entreprise Aylo mène une campagne similaire aux Etats-Unis, où ses sites sont bloqués dans 17 Etats — essentiellement dans le sud du pays — qui ont mis en place des lois de vérification de l’âge des utilisateurs.Pornhub est par ailleurs dans le viseur de l’Union européenne. Bruxelles a ainsi ouvert une enquête en mai, dans le cadre de la législation sur les services numériques (DSA), contre cette plateforme d’Aylo ainsi que trois autres sites porno, soupçonnés de ne pas prendre de mesures suffisantes pour empêcher les mineurs d’accéder à leurs contenus. A terme, l’ouverture d’une telle enquête peut aboutir à de lourdes sanctions financières en cas d’infractions avérées.

Youporn et Pornhub suspendent leur accès en France à partir de mercredi

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Ligue 1: “On me disait que c’était naturel de venir” à Lens, explique Pierre Sage

Le nouvel entraîneur du Racing Club de Lens Pierre Sage a expliqué mardi lors de sa présentation à la presse que “tout le monde” lui disait “que c’était naturel” de rejoindre ce club et qu’il comptait s’y inscrire dans la durée.C’est un Pierre Sage détendu qui s’est exprimé au centre d’entraînement du Racing Club de Lens, au lendemain de sa signature pour trois ans auprès du 8e de Ligue 1. L’ex-technicien lyonnais de 46 ans, qui a signé jusqu’en 2028, l’admet: le Racing Club de Lens “était très attirant”. “Tout le monde autour de moi me disait que c’était naturel de venir ici. Je suis un jeune coach mais j’ai aussi la volonté de m’inscrire dans la durée”, a-t-il expliqué. Quatre mois après avoir été démis de ses fonctions à l’Olympique Lyonnais, Pierre Sage, qui débarque avec son adjoint Jamel Alioui (le staff n’est pas encore complet), a rappelé ses principes de jeu. Lens devrait privilégier un système à trois défenseurs avec pistons. “Je pense que pour le club, l’idée était d’avoir un coach qui était dans la lignée de ce qu’ont pu faire Franck Haise et Will Still, en apportant aussi un côté singulier. Je suis très intéressé par le jeu, par cette complexité-là et j’ai envie de la pousser à son paroxysme”, a dérouléle technicien. “L’intensité, la générosité, ce sera très important”, a-t-il insisté. Autre dossier, l’effectif, Lens ayant la nécessité de “faire quelques ventes pour être à l’équilibre”, a précisé Benjamin Parrot, directeur général. Si Pierre Sage ne veut “pas parler d’individualités”, il souhaite “raisonner sur la globalité. Nous avons un secteur très fourni au milieu de terrain et à la récupération. Dans les autres, il y aura du travail à fournir”. La formation sera davantage sollicitée, et “si aujourd’hui on fait top 8, pour moi, ce sera réussi”, estime Jean-Louis Leca, directeur sportif.

Proportionnelle: la droite alimente le procès en immobilisme de Bayrou

En manifestant fermement son opposition à la proportionnelle, facteur à ses yeux d'”impuissance publique”, la droite alimente un procès récurrent en immobilisme de François Bayrou, Premier ministre de plus en plus fragilisé à son poste.Le nouveau patron des Républicains (LR) Bruno Retailleau, a laissé planer lundi la menace d’une démission du gouvernement, refusant de porter au Parlement – en tant que ministre de l’Intérieur chargé de l’organisation des élections – le scrutin proportionnel cher au patron du MoDem depuis des décennies.La situation est “inédite” de refuser une décision du gouvernement auquel on appartient, a relevé le patron du Parti socialiste Olivier Faure sur TF1.Ce mode de scrutin conduirait à une “ingouvernabilité (qui) amènerait finalement à une forme d’impuissance publique”, a fait valoir Bruno Retailleau, même si le patron de la place Beauvau, homme fort du gouvernement, n’envisage pas de quitter son poste sur ce motif selon son entourage, mais veut peser au sein de l’assemblage gouvernemental entre le centre et droite.Une allusion aussi à l’actuel Premier ministre, privé de majorité et régulièrement accusé de rester flou sur sa politique et notamment ses choix budgétaires à venir parce qu’il a “envie de durer” rue de Varenne, commente un ancien ministre. – “Inaction” -“A un moment il faudra le construire le budget. On ne peut pas rester sur un état de lévitation permanent”, cingle un député Renaissance. François Bayrou “pense que l’inaction le protège, je pense qu’elle le vulnérabilise”.Le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez s’est interrogé sur la “priorité” donnée par le chef du gouvernement à ce sujet institutionnel alors qu'”on a l’explosion de la dépense publique, des difficultés sur la sécurité et l’immigration”. L’ancien locataire de Matignon, Michel Barnier, censuré en décembre, s’est même permis de conseiller à son successeur de “se concentrer sur les sujets importants” comme la réduction de la dette ou le rétablissement de “l’ordre aux frontières et dans la rue”.Les Français sont d’abord préoccupés par leur “pouvoir d’achat”, avait relevé, de son côté, le patron du Parti communiste Fabien Roussel après son entretien avec François Bayrou, qui consulte les forces politiques sur ce scrutin depuis plus d’un mois.Laurent Wauquiez a redit son opposition à cette réforme lors du petit-déjeuner à Matignon mardi des partenaires du gouvernement, soulignant que le sujet “divisait le socle commun” qui “n’avait pas besoin de ça”, selon un participant.Devant les députés LR, il a souhaité que les groupes politiques soient “associés en amont” aux préparatifs de ce budget cornélien, selon un élu. Les parlementaires seront reçus en juin par Bercy, mais pas par le Premier ministre.Après le coup de semonce sur la proportionnelle, la droite a mis la pression mercredi sur le gouvernement à propos de la réforme du scrutin municipal pour Paris, Lyon, Marseille (“loi PLM”), en demandant son “retrait” après son rejet massif par le Sénat.- “Tripatouillages” -Au sein du bloc central, seul le MoDem, parti de François Bayrou, est favorable à la proportionnelle, de même que le Rassemblement national, La France insoumise et les sociaux-démocrates de Place publique, la petite formation de Raphaël Glucksmann.Des élus de gauche et du centre, dont les députés PS Jérôme Guedj, Renaissance Roland Lescure et MoDem Erwan Balanant, ont publié mardi une tribune dans Le Monde pour soutenir ce mode de scrutin, gage selon eux de renforcement du rôle du Parlement.Mais “une réforme qui se ferait contre les principales forces de soutien au gouvernement pose question”, a mis en garde Aurore Bergé, ministre Renaissance à l’Egalité entre les femmes et les hommes. La porte-parole des députés écologistes Léa Balage El-Mariky, dont le parti sera reçu mardi soir, a regretté que la proportionnelle devienne “un objet de tripatouillages et de chantages politiques”.L’avertissement de la droite s’ajoute à des menaces de censure qui se multiplient, sur le prochain budget ou sur l’issue du conclave en cours entre partenaires sociaux à propos de la réforme des retraites. Olivier Faure a prévenu qu’il appellerait à la censure si le Parlement n’était pas “décisionnaire” et saisi d’un éventuel accord sur les retraites, comme envisagé par M. Bayrou.Une motion de censure déposée par LFI sera déjà examinée à l’Assemblée mercredi après-midi, en réponse au rejet tactique d’une proposition de loi agricole par le bloc central. Mais elle a peu de chances d’aboutir sans les voix du PS et du RN.François Bayrou a promis qu’il ne se “déroberait pas” sur les finances publiques, sans s’avancer sur ses propositions qui restent attendues d’ici le 14 juillet. Or, à cette date l’Assemblée pourrait être fermée, reportant le risque de censure à… l’automne.