Indian pilgrims find ‘warm welcome’ in Pakistan despite tensions

The streets were scrubbed clean and banners fluttered, welcoming Sikh pilgrims on Wednesday to the Pakistani city where the founder of their faith was born 556 years ago, now brimming with devotion and hope.Many have come from neighbouring India in the first major pilgrimage to cross into Pakistan since deadly clashes in May closed the land border between the nuclear-armed neighbours.”We were worried about what the environment would be like on the Pakistan side and how people would treat us,” 46-year-old Inderjit Kaur told AFP.”But it has been lovely. We were given a warm welcome.”Officials say around 40,000 worshippers gathered at the shrine to Sikhism founder Guru Nanak in Nankana Sahib to mark the anniversary of his birth in the city in 1469.Inside the shrine complex, marigold flowers adorned the walls and the air filled with religious hymns.Men and women prayed passionately, some performing ritual dips in a pond.”There is no fear here,” said Harjinder Pal Singh, 66, a retired banker from India.”The way we celebrate Guru Nanak’s birthday in Delhi, it is being celebrated with the same passion here.”Tensions, however, remain raw between Islamabad and New Delhi.The fighting in May — the worst bout of violence between the two countries since 1999 — killed more than 70 people in missile, drone and artillery exchanges.Yet inside the shrine, Sikhs from both sides embraced warmly, exchanged small gifts and snapped selfies together.At the main gate, young Muslims and Hindus danced alongside Sikh pilgrims to the beat of the dhol drum.”There is only a border that separates us, but there are no differences in our hearts,” Harjinder said.- ‘Beyond words’ -Outside the shrine, a 90-year-old Muslim man waited with his grandsons, scanning the crowds anxiously.Muhammad Bashir was looking for someone he had never met: Sharda Singh, a Sikh whose family fled Pakistan during partition in 1947.Both their fathers were close friends, and the two men had stayed in touch across the decades but never met again.When Singh finally emerged from the crowd, the two men locked eyes, rushed toward each other and embraced, both breaking down in tears.”I thought I would die without meeting you,” Bashir said, his voice shaking.”But at last you are here. Now I can die in peace.”Singh said he had dreamt of this moment for years.”It feels as if we have reunited after ages,” he told AFP.”The love we received here is beyond words. People care for each other deeply, but it is the governments that have differences.”- Petals and prayers -The devotees, many barefoot, waved saffron flags as they processed through the shrine, singing hymns and reciting poetry.Women volunteers chopped vegetables in giant communal kitchens as men stirred massive cauldrons of rice, chickpeas, lentils and sweets.The food is then served to everyone, regardless of their faith.As the procession spilled into the city streets, Muslims came out onto rooftops, showering the pilgrims below with rose petals.Above, an aircraft circled, releasing more petals that drifted down.”We are in love with the sacred soil of Pakistan,” said Giani Kuldeep Singh, an Indian pilgrim. “This is the land of our Guru. Our message is one of peace and brotherhood.”Sardar Muhammad Yousaf, the religious affairs minister in Muslim-majority Pakistan, told the crowd that “religion is individual, but humanity is shared.”The festival continues through November, including events in the border town of Kartarpur where Guru Nanak is buried.A corridor opened there in 2019 remains closed from the Indian side since May.

Le prix Médicis attribué à Emmanuel Carrère

L’écrivain Emmanuel Carrère a obtenu mercredi le prix Médicis pour “Kolkhoze” (éditions P.O.L), une fresque familiale applaudie par la critique et les lecteurs, qui était également en lice pour le Goncourt, attribué mardi à Laurent Mauvignier.”Cela fait plaisir de recevoir le Médicis parce que c’est vraiment un prix littéraire”, a déclaré Emmanuel Carrère dans le restaurant La Méditerranée à Paris où a été annoncé le prix décerné par un jury composé de neuf écrivains et écrivaines.Il a indiqué ne pas être déçu de ne pas avoir obtenu le Goncourt, considéré comme le plus prestigieux des prix littéraires. “Comme je trouve que les livres de Laurent Mauvignier sont très beaux, je n’ai aucun sentiment d’injustice”, a-t-il déclaré. “Le truc marrant, c’est que j’ai eu zéro voix” lors du vote du Goncourt, a-t-il poursuivi.Emmanuel Carrère, 67 ans, a déjà obtenu de nombreux prix, dont le Femina en 1995 pour “La Classe de neige” et le Renaudot en 2011 pour “Limonov”.Outre Emmanuel Carrère, le jury du Médicis a décerné le prix du roman étranger à la Britannique Nina Allan pour le roman noir “Les Bons Voisins” (Tristram). Dans la catégorie essais, le prix est revenu à Fabrice Gabriel pour “Au cinéma Central”, un livre d’amour pour le 7e art (Mercure de France).Le jury a exceptionnellement attribué un prix spécial à l’écrivain hongrois Péter Nádas, pour “Ce qui luit dans les ténèbres” (Noir sur Blanc).Depuis ses débuts en 1983, Emmanuel Carrère a publié 17 livres, mais aussi de très nombreux articles comme journaliste ainsi qu’une vingtaine de scénarios et de films. Il s’est notamment fait remarquer avec “La moustache”, “L’adversaire”, “Un roman russe” et “D’autres vies que la mienne”.”S’il n’y avait pas la perspective d’écrire, c’est comme si je ne savais pas très bien comment m’y prendre avec le réel, avec la vie”, a-t-il confessé dans un entretien publié par Le Figaro littéraire en août.”Kolkhoze” raconte quatre générations d’une même famille, celle de sa mère Hélène Carrère d’Encausse, née en 1929 de parents et grands-parents exilés à Paris après avoir quitté la Géorgie et la Russie après la révolution de 1917. Cette femme énergique et ambitieuse a connu les honneurs comme historienne spécialiste de l’Union soviétique et comme membre active de l’Académie française jusqu’à son décès en 2023.Riche en anecdotes et digressions, le récit évoque aussi la guerre en Ukraine, lancée en 2022 par le président russe Vladimir Poutine. “Depuis, je ressens une sorte de désaffection pour la Russie”, qui est pourtant “un pays que j’ai passionnément aimé”, reconnaît Emmanuel Carrère.”Kolkhoze” est “un livre qui se vend très bien” et dont les droits de traduction ont déjà été achetés “dans une trentaine de pays”, a indiqué mercredi Frédéric Boyer, qui dirige les éditions P.O.L.

Île d’Oléron: un conducteur blesse 10 personnes, enquête pour tentatives d’assassinats

Dix personnes ont été blessées, dont quatre grièvement, percutées “volontairement” mercredi sur l’île d’Oléron par un conducteur ayant crié “Allah Akbar” au moment de son interpellation, a annoncé le parquet qui a ouvert une enquête pour “tentatives d’assasinats”.Le Parquet national antiterroriste (Pnat) ne s’est pas saisi de l’affaire “à ce stade”, a précisé à l’AFP Arnaud Laraize, procureur de la République à La Rochelle, selon qui le mobile du mis en cause reste à confirmer.Les faits se sont produits vers 08H45 entre les communes de Dolus d’Oléron et Saint-Pierre d’Oléron, lorsque l’homme de nationalité française, âgé de 35 ans, a “fauché volontairement” les victimes “sur plusieurs kilomètres”, a déclaré une source proche de l’enquête.Cet “habitant d’Oléron a percuté volontairement plusieurs piétons et vélos (10 blessés dont quatre en urgence absolue) sur une route entre Dolus d’Oléron et Saint-Pierre d’Oléron”, a précisé Arnaud Laraize.Au moment de son interpellation, le trentenaire a “crié Allah Akbar” (Dieu est le plus grand, NDLR), a précisé le magistrat. “Néanmoins le mobile n’est pas confirmé et l’enquête devra le déterminer”, a-t-il insisté.- Connu pour des délits de droit commun -Le procureur attend “des éléments plus consolidés et détaillés” sur le profil du suspect avant de communiquer plus amplement sur l’affaire en fin de journée.Parmi les personnes grièvement blessées, figure la collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky, selon des parlementaires du RN.Emma Vallain, âgée de 21 ans, a été renversée alors qu’elle faisait son jogging seule, a précisé M. Markowsky sur BFMTV.Connu pour des délits de droit commun, le suspect a été placé en garde à vue pour “tentatives d’assassinats”. L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers, épaulée par les brigades de recherches de Rochefort et La Rochelle.Au moment de l’interpellation, les gendarmes ont fait usage d’un pistolet à impulsion électrique pour neutraliser le suspect, dont le véhicule venait de faire l’objet d’un incendie, a précisé une autre source proche de l’enquête.C’est un résident de Saint-Pierre d’Oléron, a indiqué à une correspondante de l’AFP le maire de Dolus d’Oléron, Thibault Brechkoff, qui a évoqué sur Facebook des accidents provoqués “délibérément” sur ces deux communes voisines. Selon le maire de Saint-Pierre d’Oléron, Christophe Sueur, cité par le quotidien Le Parisien, le trentenaire, résident du petit port de La Cotinière sur la commune, était connu pour de “nombreux dérapages”, “notamment en raison de sa consommation régulière de drogues et d’alcool”.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a annoncé se rendre sur place “à la demande du Premier ministre” Sébastien Lecornu. Il est arrivé peu après 14H00 dans une gendarmerie de l’île, où il doit parler à la presse vers 14H30.En face de la gendarmerie, une cellule d’urgence médico-psychologique a été ouverte dans un complexe sportif pour accueillir des victimes, a constaté une correspondante de l’AFP.  

Île d’Oléron: un conducteur blesse 10 personnes, enquête pour tentatives d’assassinats

Dix personnes ont été blessées, dont quatre grièvement, percutées “volontairement” mercredi sur l’île d’Oléron par un conducteur ayant crié “Allah Akbar” au moment de son interpellation, a annoncé le parquet qui a ouvert une enquête pour “tentatives d’assasinats”.Le Parquet national antiterroriste (Pnat) ne s’est pas saisi de l’affaire “à ce stade”, a précisé à l’AFP Arnaud Laraize, procureur de la République à La Rochelle, selon qui le mobile du mis en cause reste à confirmer.Les faits se sont produits vers 08H45 entre les communes de Dolus d’Oléron et Saint-Pierre d’Oléron, lorsque l’homme de nationalité française, âgé de 35 ans, a “fauché volontairement” les victimes “sur plusieurs kilomètres”, a déclaré une source proche de l’enquête.Cet “habitant d’Oléron a percuté volontairement plusieurs piétons et vélos (10 blessés dont quatre en urgence absolue) sur une route entre Dolus d’Oléron et Saint-Pierre d’Oléron”, a précisé Arnaud Laraize.Au moment de son interpellation, le trentenaire a “crié Allah Akbar” (Dieu est le plus grand, NDLR), a précisé le magistrat. “Néanmoins le mobile n’est pas confirmé et l’enquête devra le déterminer”, a-t-il insisté.- Connu pour des délits de droit commun -Le procureur attend “des éléments plus consolidés et détaillés” sur le profil du suspect avant de communiquer plus amplement sur l’affaire en fin de journée.Parmi les personnes grièvement blessées, figure la collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky, selon des parlementaires du RN.Emma Vallain, âgée de 21 ans, a été renversée alors qu’elle faisait son jogging seule, a précisé M. Markowsky sur BFMTV.Connu pour des délits de droit commun, le suspect a été placé en garde à vue pour “tentatives d’assassinats”. L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers, épaulée par les brigades de recherches de Rochefort et La Rochelle.Au moment de l’interpellation, les gendarmes ont fait usage d’un pistolet à impulsion électrique pour neutraliser le suspect, dont le véhicule venait de faire l’objet d’un incendie, a précisé une autre source proche de l’enquête.C’est un résident de Saint-Pierre d’Oléron, a indiqué à une correspondante de l’AFP le maire de Dolus d’Oléron, Thibault Brechkoff, qui a évoqué sur Facebook des accidents provoqués “délibérément” sur ces deux communes voisines. Selon le maire de Saint-Pierre d’Oléron, Christophe Sueur, cité par le quotidien Le Parisien, le trentenaire, résident du petit port de La Cotinière sur la commune, était connu pour de “nombreux dérapages”, “notamment en raison de sa consommation régulière de drogues et d’alcool”.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a annoncé se rendre sur place “à la demande du Premier ministre” Sébastien Lecornu. Il est arrivé peu après 14H00 dans une gendarmerie de l’île, où il doit parler à la presse vers 14H30.En face de la gendarmerie, une cellule d’urgence médico-psychologique a été ouverte dans un complexe sportif pour accueillir des victimes, a constaté une correspondante de l’AFP.  

Macron presses Iran to allow released French pair to return home

President Emmanuel Macron on Wednesday urged his Iranian counterpart to let two French citizens return home, as they were released after over three years in prison on espionage charges their families vehemently denied.Meanwhile an Iranian citizen arrested in France in February on charges of promoting “terrorism” on social media, and who Tehran had said could be swapped in the case, was now at Iran’s embassy in Paris, the Iranian foreign minister said.Cecile Kohler, 41, and Jacques Paris, 72 were arrested in May 2022 at the end of a trip to Iran that their families say was purely touristic in nature.They were freed from Tehran’s Evin prison late on Tuesday in what the Iranian authorities described as a conditional release, and immediately taken by French diplomats to France’s mission in Tehran. On Wednesday, Macron asked his Iranian counterpart Massoud Pezeshkian in a telephone conversation for their “full and complete release … as soon as possible”, the Elysee said.Earlier Wednesday Kohler and Paris spoke to Macron via videoconference, said French ambassador to Tehran Pierre Cochard, who described their call as “very moving”.Both teachers, although Paris is retired, the pair were among a number of Europeans caught up in what activists and some Western governments — including France — describe as a deliberate strategy of hostage-taking by Iran to extract concessions from the West.Tehran has said the pair have been granted “conditional release” and “will be placed under surveillance until the next stage of the judicial proceedings.”French Foreign Minister Jean-Noel Barrot told France 2 TV that their release is “a first step”.Their sentences on charges of spying for France and Israel, issued last month after a closed-door trial, amounted to 17 years in prison for Paris and 20 years for Kohler.Iran, which has previously carried out exchanges of Westerners for Iranians held by the West, had said they could be freed as part of a swap deal with France, which would also see the release of Iranian Mahdieh Esfandiari. Esfandiari was arrested in France in February on charges of promoting “terrorism” on social media, according to French authorities. She is to go on trial in Paris from January 13 but was last month released on bail by the French judicial authorities in a move welcomed by Tehran.”Our citizen in France, Ms Esfandiari, is now free, she is at our embassy, and hopefully, she will return once her trial is over,” Foreign Minister Abbas Araghchi said Wednesday.Asked by France 2 if there had been a deal with Tehran, Barrot declined to comment, saying their release had come about “as the fruit of the work of French diplomacy”.

“C’est moins cher”: Shein accueille ses premiers clients au BHV

Par “curiosité” ou parce que “c’est moins cher”, de nombreux clients se pressaient dans le calme mercredi devant le BHV à Paris où Shein a ouvert son premier magasin en début d’après-midi, malgré les polémiques sur les pratiques du géant asiatique.”Mon mari ne sait pas que je suis venue, on est venu en cachette”: sous les oriflammes noir et blanc affublées des cinq lettres de la marque asiatique, Marie, femme de ménage parisienne de 43 ans, pensait que le magasin Shein ouvrirait à 10h.Elle confie venir “régulièrement” au BHV et avoir été “attirée” par Shein “parce que c’est moins cher”. Plus de 200 personnes patientaient peu après midi à l’entrée principale du grand magasin, avant que la file ne grossise pour longer toute la façade du BHV avenue de Rivoli. “Une dinguerie”, lance une passante. C’est là, face à l’hôtel de ville de Paris, que les clients doivent retirer au compte-goutte un ticket pour accéder au magasin, qui se situe au 6e étage.Des forces de polices et de gendarmerie étaient présentes pour sécuriser les lieux, assaillis par les médias dont certains étrangers et où avaient lieu des actions ponctuelles d’opposants. L’association des droits de l’enfance Mouv’enfants a notamment manifesté à renfort de pancartes “BHV ta vitrine ne doit pas cacher la honte” brandies.Une prise de parole d’élus parisiens a eu lieu également, la mairie de Paris se disant en guerre contre Shein, ainsi qu’un rassemblement du parti Les écologistes. “Honte à vous qui faites la queue”, a hurlé Kadija, militante de 33 ans contre les violences faites aux femmes, contrainte par les forces de l’ordre de passer de l’autre côté de la route, où se massent les curieux derrière des rembardes de sécurité.Vêtue d’un t-shirt blanc sur lequel elle a écrit “LA HONTE”, Patricia, 63 ans, espère aussi faire comprendre aux gens “que l’alliance BHV-Shein c’est absolument scandaleux”.- “Je suis pauvre” Diarra Younouss, 19 ans, étudiant en événementiel, est lui venu du 13e arrondissement par “curiosité” avec “toute” sa classe: “C’est important, c’est une inauguration mondiale”. Venu également trop en avance, il ne patientera finalement pas jusqu’à l’ouverture: “la flemme d’attendre”. D’autres attendront et achèteront, malgré les polémiques que soulèvent Shein, régulièrement accusé par les associations de défense de l’environnement et des droits humains, qui condamnent les conditions de fabrication, de transport des produits et de travail des sous-traitants.Face à ces controverses, et l’enquête judiciaire désormais ouverte après la vente de poupées sexuelles à l’effigie d’enfant, les clients rétorquent souvent pouvoir d’achat.”C’est vrai qu’il faut acheter français, mais ça coûte cher et les salaires n’augmentent pas, on n’est pas riche”, explique Marie. “J’ai commandé plusieurs fois sur Shein parce que je suis pauvre et je suis contente”, a ajouté Yamina, venue du 93 pour la première fois au BHV, à bientôt 60 ans. Ses “six soeurs achètent toutes sur Shein”, ajoute cette dame en invalidité.A l’inverse, Antoinette, 79 ans, retraitée parisienne et l’une des premières dans la queue, n’a jamais commandé sur Shein. La polémique des poupées ? “Ca doit exister ailleurs”, déplore-t-elle.”Je voudrais commencer mes cadeaux de Noël, j’ai vu que Shein allait ouvrir, je vais regarder autre chose au BHV”, dit-elle alors qu’exceptionnellement, tout achat chez Shein donnera droit mercredi à un bon d’achat du même montant ailleurs au BHV.Selon elle, le BHV, repris en 2023 par la société SGM de Frédéric Merlin, s’est dégradé ces dernières années: “les prix ont augmenté, c’est moins bien, on trouve moins de choses”.Plusieurs marques ont quitté le BHV, soit pour des divergences avec la SGM et des impayés, comme le Slip Français, soit dernièrement en réaction au partenariat avec Shein – comme la maison de mode agnès b. mardi. En quête d’un cadeau d’anniversaire à l’intérieur du BHV, Mila Moukbeul, auto-entrepreneure parisienne de 61 ans, ne “cautionne pas” Shein. “Mais peut-être que j’irai regarder, par curiosité, comme tout le monde”.

Shein opens first permanent store amid heavy police presence

Shein opened its first brick-and-mortar store in the world in Paris on Wednesday amid a heavy police presence, as controversy swirled over the Asian e-commerce giant’s fast fashion business model and sale of childlike sex dolls online.Riot police officers were deployed in the centre of the French capital ahead of the opening of Shein’s first permanent physical store on the sixth floor of the BHV department store, an iconic building that has stood across from Paris City Hall since 1856.The first clients entered the store under the watchful eye of riot police at around 1200 GMT, after queuing for hours outside, AFP reporters saw.In the line outside before the opening, some said they arrived out of curiosity, while others pointed to the brand’s affordability.”Times have changed, generations have changed,” Mohamed Joullanar, a 30-year-old who already buys from Shein online, told AFP.”I’d never thought of going to BHV before,” the Moroccan masters student told AFP. “I always heard it was expensive, luxury products. But now, thanks to Shein, I’m here.”- ‘No thanks’ -Nearby children’s rights activists staged a protest.”Protect children, not Shein,” one of the signs read.Protesters distributed red flyers, denouncing “suspected forced labour” and “pollution”, and urging passersby to sign a petition against Shein’s presence inside the Paris store.Across the street, a poster critical of the brand hung at the top of City Hall, under the window of Greens politician and Paris mayoral candidate David Belliard.”Shein no thanks,” it read.Shein, which was founded in China, has faced criticism over working conditions at its factories and the environmental impact of its ultra-fast fashion business model, and its arrival in France has been opposed by politicians, unions, and top fashion brands.Just days before the planned opening, a new controversy erupted over the sale of childlike sex dolls on Shein’s platform. The discovery triggered a new political outcry and the opening of a judicial investigation.The Paris prosecutor’s office said ahead of the store’s launch that it had opened investigations against Shein, and also rival online retailers AliExpress, Temu and Wish, over the sale of the sex dolls. The probes were for distributing “messages that are violent, pornographic or improper, and accessible to minors”, it said.A photo published by French media showed one of the dolls being sold on the platform accompanied by an explicitly sexual caption.The pictured doll measured around 80 centimetres (30 inches) in height and held a teddy bear.- ‘Malfunction’ – Shein, which was founded in China in 2012 but is now based in Singapore, has pledged to “fully cooperate” with French judicial authorities and announced it was imposing a ban on all sex dolls.Shein’s spokesman in France, Quentin Ruffat, has chalked up the sale of the dolls to “a malfunction in our processes and governance”.Frederic Merlin, the 34-year-old director of the SGM company that operates BHV, on Tuesday said he considered pulling the plug on the partnership with Shein after the latest uproar but then changed his mind.He said he was confident about the Shein products that will be sold at his department store, and denounced a “general hypocrisy” surrounding Shein.”Shein has 25 million customers in France,” Merlin told BFMTV/RMC on Wednesday.Merlin hopes that the Asian giant will help increase footfall at his department store.Shein’s meteoric rise has been a bane for traditional retail fashion companies. Critics fear that Shein will further hurt stores in France, some of which have had to lay off staff or close.Shein is also scheduled to open five shops in other French cities, including Dijon, Grenoble and Reims.ole-hrc-sw-as/ah/rl