Dernier jour de canicule en France après deux semaines de chaleur hors norme

Une large partie de la France, à l’exception de la frange ouest, a subi mercredi une dernière journée de canicule, avant l’arrivée annoncée de violents orages par endroits, marquant le terme d’une vague de chaleur qui restera dans les annales par sa précocité, sa durée et ses records.La vigilance rouge canicule a été levée pour les quatre derniers départements concernés, l’Aube, l’Yonne, le Loiret et le Cher, repassés en vert à 22H00, tandis que les températures baissaient “de manière sensible par l’ouest en soirée et en cours de nuit”, a indiqué Météo-France. Dans l’Yonne, toutes les écoles avaient fermé mercredi. Une personne en état “critique” en raison de la chaleur a été secourue et deux incendies ont été maîtrisés, selon la préfecture, qui a interdit les grands rassemblements et les feux d’artifice.Corollaire de l’enchaînement de jours très chauds, “des orages sont attendus sur de nombreux départements” dès la fin de journée, “localement violents sur une bonne moitié est du territoire”.Après une journée noire mardi, qui a vu Paris, en vigilance rouge, atteindre les 38°C et connaître une nouvelle nuit tropicale, le rafraîchissement s’étendait déjà mercredi depuis le nord-ouest du pays. Météo-France a relevé jusqu’à 32,6°C à 17H00 dans la capitale.Jeudi, 40 départements restent cependant en vigilance orange canicule. En particulier le pourtour méditerranéen et la Corse mais aussi Rhône-Alpes devraient encore connaître de fortes chaleurs (35°C et plus).- Musées gratuits -À Lyon, où on attend encore plus de 30°C jusqu’à samedi (37,5°C relevés mercredi à 17H00), la mairie a annoncé la gratuité des musées municipaux, climatisés, en plus des horaires étendus pour les piscines et certains parcs.Dans le reste de l’Europe, où des températures extrêmes sévissent du Portugal à la Grèce et jusqu’au Pays-Bas, c’est l’Allemagne qui devait connaître mercredi son pic de chaleur avec 38°C attendus à Berlin.En France, “nous avons franchi le pic le plus intense, mais la prudence reste de mise et surtout pour les personnes fragiles”, a mis en garde mercredi matin la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. Les consultations aux urgences ou auprès de SOS Médecins pour des symptômes directement associés aux fortes températures (hyperthermie, déshydratation) ont nettement augmenté, pour toutes les tranches d’âge, a indiqué mercredi l’agence française de santé publique.Si l’impact sanitaire sera long à mesurer, une première estimation de la surmortalité sera connue deux semaines environ après la fin de la canicule, selon le gouvernement.La procureure par intérim de Besançon a démenti mercredi tout lien entre deux décès suspects et l’épisode de canicule, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps par Mme Pannier-Runacher.Après un 27°C mesuré au plus bas dans la nuit de lundi à mardi à Paris, celle de mardi à mercredi a vu souffler un faible vent du nord, rendant le sommeil un peu moins pénible aux habitants des bouilloires thermiques de la capitale.- Deuxième juin le plus chaud -La France a ainsi vécu mercredi le 14e jour d’affilée d’une vague de chaleur nationale, “remarquable par sa durée” et sa précocité, selon Météo-France, mais qui “devrait se terminer dans les premiers jours de juillet”.Le thermomètre est monté mercredi à 40,1°C à Mourmelon-le-Grand (Marne), 39,7°C à Sens (Yonne), ou 37,7°C à Dijon, selon des valeurs provisoires relevées à 17H00 par Météo-France.Mardi avait vu un niveau inédit pour un mois de juillet dans plusieurs villes: plus de 40°C à Avignon, Nîmes et Castelnaudary (Aude). Tous mois confondus, il n’avait jamais fait aussi chaud au cÅ“ur de la nuit à Visan (Gard) ou Pujaut (Vaucluse), avec plus de 26°C au minimum, ou même un inédit 20°C à Gap (Hautes-Alpes) à plus de 700 mètres d’altitude.Cette vague de chaleur sur l’ensemble de la métropole est la 50e depuis 1947, dont 33 ont eu lieu au XXIe siècle, illustrant l’augmentation de la fréquence des fortes chaleurs à cause de la combustion des énergies fossiles dans le monde.Juin 2025 est le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1900, derrière juin 2003 dont l’été caniculaire est resté dans les mémoires, avec 15.000 décès prématurés attribués aux chaleurs extrêmes.Côté politique, le débat sur la climatisation est dans tous les esprits, dans un pays où un foyer sur quatre était équipé en 2020. Si le RN réclame un “grand plan pour la climatisation”, la gauche et les macronistes n’en font qu’une solution d’appoint pour les plus fragiles et plaident pour le développement d’autres mesures comme la végétalisation ou l’isolation thermique.bur-dlm-lby-jmi-vr-bl-cho/abl/gvy

Dernier jour de canicule en France après deux semaines de chaleur hors norme

Une large partie de la France, à l’exception de la frange ouest, a subi mercredi une dernière journée de canicule, avant l’arrivée annoncée de violents orages par endroits, marquant le terme d’une vague de chaleur qui restera dans les annales par sa précocité, sa durée et ses records.La vigilance rouge canicule a été levée pour les quatre derniers départements concernés, l’Aube, l’Yonne, le Loiret et le Cher, repassés en vert à 22H00, tandis que les températures baissaient “de manière sensible par l’ouest en soirée et en cours de nuit”, a indiqué Météo-France. Dans l’Yonne, toutes les écoles avaient fermé mercredi. Une personne en état “critique” en raison de la chaleur a été secourue et deux incendies ont été maîtrisés, selon la préfecture, qui a interdit les grands rassemblements et les feux d’artifice.Corollaire de l’enchaînement de jours très chauds, “des orages sont attendus sur de nombreux départements” dès la fin de journée, “localement violents sur une bonne moitié est du territoire”.Après une journée noire mardi, qui a vu Paris, en vigilance rouge, atteindre les 38°C et connaître une nouvelle nuit tropicale, le rafraîchissement s’étendait déjà mercredi depuis le nord-ouest du pays. Météo-France a relevé jusqu’à 32,6°C à 17H00 dans la capitale.Jeudi, 40 départements restent cependant en vigilance orange canicule. En particulier le pourtour méditerranéen et la Corse mais aussi Rhône-Alpes devraient encore connaître de fortes chaleurs (35°C et plus).- Musées gratuits -À Lyon, où on attend encore plus de 30°C jusqu’à samedi (37,5°C relevés mercredi à 17H00), la mairie a annoncé la gratuité des musées municipaux, climatisés, en plus des horaires étendus pour les piscines et certains parcs.Dans le reste de l’Europe, où des températures extrêmes sévissent du Portugal à la Grèce et jusqu’au Pays-Bas, c’est l’Allemagne qui devait connaître mercredi son pic de chaleur avec 38°C attendus à Berlin.En France, “nous avons franchi le pic le plus intense, mais la prudence reste de mise et surtout pour les personnes fragiles”, a mis en garde mercredi matin la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. Les consultations aux urgences ou auprès de SOS Médecins pour des symptômes directement associés aux fortes températures (hyperthermie, déshydratation) ont nettement augmenté, pour toutes les tranches d’âge, a indiqué mercredi l’agence française de santé publique.Si l’impact sanitaire sera long à mesurer, une première estimation de la surmortalité sera connue deux semaines environ après la fin de la canicule, selon le gouvernement.La procureure par intérim de Besançon a démenti mercredi tout lien entre deux décès suspects et l’épisode de canicule, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps par Mme Pannier-Runacher.Après un 27°C mesuré au plus bas dans la nuit de lundi à mardi à Paris, celle de mardi à mercredi a vu souffler un faible vent du nord, rendant le sommeil un peu moins pénible aux habitants des bouilloires thermiques de la capitale.- Deuxième juin le plus chaud -La France a ainsi vécu mercredi le 14e jour d’affilée d’une vague de chaleur nationale, “remarquable par sa durée” et sa précocité, selon Météo-France, mais qui “devrait se terminer dans les premiers jours de juillet”.Le thermomètre est monté mercredi à 40,1°C à Mourmelon-le-Grand (Marne), 39,7°C à Sens (Yonne), ou 37,7°C à Dijon, selon des valeurs provisoires relevées à 17H00 par Météo-France.Mardi avait vu un niveau inédit pour un mois de juillet dans plusieurs villes: plus de 40°C à Avignon, Nîmes et Castelnaudary (Aude). Tous mois confondus, il n’avait jamais fait aussi chaud au cÅ“ur de la nuit à Visan (Gard) ou Pujaut (Vaucluse), avec plus de 26°C au minimum, ou même un inédit 20°C à Gap (Hautes-Alpes) à plus de 700 mètres d’altitude.Cette vague de chaleur sur l’ensemble de la métropole est la 50e depuis 1947, dont 33 ont eu lieu au XXIe siècle, illustrant l’augmentation de la fréquence des fortes chaleurs à cause de la combustion des énergies fossiles dans le monde.Juin 2025 est le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1900, derrière juin 2003 dont l’été caniculaire est resté dans les mémoires, avec 15.000 décès prématurés attribués aux chaleurs extrêmes.Côté politique, le débat sur la climatisation est dans tous les esprits, dans un pays où un foyer sur quatre était équipé en 2020. Si le RN réclame un “grand plan pour la climatisation”, la gauche et les macronistes n’en font qu’une solution d’appoint pour les plus fragiles et plaident pour le développement d’autres mesures comme la végétalisation ou l’isolation thermique.bur-dlm-lby-jmi-vr-bl-cho/abl/gvy

Euro-2025: la Norvège, portée par Hegerberg, réussit son entrée contre la Suisse

La Norvège, portée par l’envie de sa capitaine et Ballon d’or 2018 Ada Hegerberg, a réussi son entrée dans l’Euro-2025 mercredi en battant la Suisse à Bâle (2-1), prenant la tête du groupe A.Grâce à son pressing, son envie qui a réveillé ses coéquipières qui semblaient amorphes à cause de la chaleur (28 degrés encore à 22h00) et malgré un pénalty raté, l’attaquante de Lyon a emmené sa sélection vers la victoire et la première place de son groupe à hauteur de la Finlande qui avait battu plus tôt  l’Islande (1-0).Buteuse de la tête sur corner (54e), puis provoquant un but contre son camp en pressant la défenseuse suisse Julia Stierli (58e) et même si elle a manqué un pénalty (70e), Ada Hegerberg a totalement refroidi le St Jakob Park. Après une saison compliquée à l’OL et après avoir retrouvé la sélection et même le brassard cette saison, la Ballon d’or, visiblement émue lors de l’hymne, a porté pleinement son équipe, qui a pourtant très peu proposé dans le jeu. Hormis la technique de Caroline Graham Hansen, les Scandinaves ont été longtemps gênées par les Suissesses, beaucoup plus tranchantes en transition mais qui ont gâché plusieurs occasions.- 34.000 supporters suisses -Les 34.000 supporters suisses, qui ont rempli le stade pour le match d’ouverture, s’étaient pourtant enflammé sur le but de la Nadine Riesen (1-0, 28e) qui concluait une domination de la Nati, qui a un nouveau visage depuis plusieurs mois.Misant sur la jeunesse avec Smilla Vallotto (21 ans), Noemi Ivelj (18 ans) et Iman Beney (18ans), toutes les trois titulaires mercredi, les joueuses de Pia Sundhage ont été les plus dangereuses comme sur cette frappe de Géraldine Reuteler qui a touché la barre transversale (24e) juste avant le but de Riesen, 25 ans. Reuteler, servie parfaitement par une autre jeune de l’équipe Sydney Schertenleib (18 ans) rentrée en fin de match, a été tout proche d’égaliser en fin de rencontre mais a frappé au-dessus du but norvégien. En l’absence de son attaquante cadre, Ramona Bachmann, 34 ans qui s’est blessée au genou lors de la préparation, le défi pour les Suissesse a été un peu trop grand face à la Norvège et ses joueuses d’expérience comme Hergerberg, Caroline Graham Hansen, Guro Reiten ou Ingrind Engen. Manquant encore de maturité, les Suissesses auront deux matches pour tenter de voir les quarts de finale à domicile.

Les Français détenus en Iran inculpés d’espionnage pour le compte d’Israël

Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis plus de trois ans, sont inculpés d'”espionnage pour le Mossad”, le service de renseignement extérieur israélien, de “complot pour renverser le régime” et “corruption sur terre”, ont indiqué à l’AFP une source diplomatique occidentale et l’entourage des détenus.”Nous avons été informés de ces accusations”, a affirmé la source diplomatique occidentale, ajoutant que ces accusations étaient “infondées”.”Tout ce qu’on sait, c’est qu’ils ont vu un juge qui a confirmé ces trois chefs d’inculpation”, a déclaré la soeur de Cécile Kohler. “On ignore quand (ils se sont vus notifier ces chefs d’inculpation). Mais ils n’ont toujours pas accès à des avocats indépendants”, a-t-elle ajouté lors d’un entretien avec l’AFP au lendemain d’une visite consulaire du chargé d’affaires de l’ambassade de France à Téhéran.Chacun de ces trois chefs d’inculpation est passible de la peine de mort.Jusqu’à présent, l’Iran a indiqué que les deux Français étaient accusés pour espionnage mais il n’a jamais révélé pour quel pays précisément. Téhéran n’a pas encore confirmé si de nouvelles accusations avaient été portées contre eux.”Ces motifs d’inculpation, s’ils sont confirmés, sont totalement infondés”, a réagi une source diplomatique française interrogée par l’AFP. “Cécile Kohler et Jacques Paris sont innocents. Aucune sentence ne nous a été communiquée et à notre connaissance n’a été prononcée”, a-t-elle ajouté, exhortant les autorités iraniennes à autoriser Cécile Kohler et Jacques Paris à avoir accès à leurs avocats. “Nous n’avons cessé d’exiger leur libération immédiate et inconditionnelle depuis leur arrestation il y a plus de trois ans”, a indiqué de son côté le porte-parole du Quai d’Orsay, ajoutant que le président Emmanuel Macron et le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot avaient “réitéré cette exigence auprès de leurs homologues iraniens à plusieurs reprises et encore ces derniers jours”.Mardi, Jean-Noël Barrot avait annoncé que Cécile Kohler et Jacques Paris dont on était sans nouvelles depuis la récente frappe israélienne sur leur prison, avaient reçu la visite d’un diplomate français.Les familles et les avocats du couple avaient réclamé vendredi “une preuve de vie immédiatement”. “Nous ignorons tout du sort de Cécile et Jacques, nous ignorons s’ils sont encore vivants, nous ignorons où ils sont”, avait alors alerté la soeur de Cécile, Noémie Kohler.Les autorités françaises avaient indiqué la semaine précédente avoir “eu l’assurance” que les deux Français n’avaient pas été blessés dans la frappe israélienne. Mais “cette information vient des autorités iraniennes”, ce qui est “loin d’être une garantie”, avait alerté Noémie Kohler, dont le dernier contact téléphonique avec sa soeur remonte au 28 mai.Cécile Kohler, professeure de lettres de 40 ans originaire de l’est de la France et son compagnon Jacques Paris, 72 ans, ont été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran.

Life sentence for US Capitol rioter who targeted FBI agents

A Tennessee man who plotted to kill FBI agents who investigated his role in the January 2021 assault on the US Capitol by supporters of President Donald Trump was sentenced to life in prison on Wednesday.Edward Kelley, 36, was convicted by a jury in November of conspiracy to murder federal employees and other charges.Kelley planned to attack the FBI office in the Tennessee city of Knoxville using car bombs and incendiary devices attached to drones, and assassinate FBI employees in their homes or in public places, according to the Justice Department.”Kelley developed a ‘kill list’ of law enforcement and distributed the list — along with videos containing images of his targets — to a co-conspirator,” the department said in a statement.Kelley was among the more than 1,500 people pardoned by Trump who were convicted or facing charges over the January 6, 2021 attack on Congress.He was among the first rioters to enter the Capitol building and was convicted of assaulting police officers, destroying government property and other charges.Kelley’s lawyer argued ahead of his trial for the murder plot that Trump’s pardon should also apply to the charges in the case, but prosecutors rejected the claim.”The defendant’s conduct in this case was unrelated in both time and place to the events that occurred at or near the United States Capitol,” they said in a court filing.”This case is about the defendant’s entirely independent criminal conduct in Tennessee, in late 2022, more than 500 miles away from the Capitol: threatening, soliciting, and conspiring to murder agents, officers, and employees of the FBI.”

Gaza: Netanyahu veut déraciner le Hamas, qui évalue des “propositions” pour un cessez-le-feu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré mercredi d’éliminer “jusqu’à la racine” le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a annoncé étudier des “propositions” en vue d’un cessez-le-feu à Gaza. A quelques jours d’une rencontre prévue à Washington avec le président américain Donald Trump, qui presse pour un arrêt des hostilités, M. Netanyahu a assuré qu’il n’y aurait plus de “Hamastan” à Gaza.”C’est terminé. Nous libérerons tous nos otages et nous éliminerons le Hamas (…). Nous les éliminerons jusqu’à la racine”, a-t-il insisté.Selon une source palestinienne proche des négociations, les “propositions” reçues par le Hamas des médiateurs égyptiens et qataris mentionnent une trêve de 60 jours pendant laquelle seraient libérés la moitié des otages israéliens encore vivants en échange d'”un certain nombre de prisonniers” palestiniens.Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a appelé à ne pas “manquer” une occasion de libérer les derniers otages retenus dans le territoire palestinien ravagé par près de 21 mois de guerre.Donald Trump a assuré mardi qu’Israël avait accepté de finaliser les termes d’un cessez-le-feu de deux mois à Gaza et a exhorté le Hamas à l’accepter. Pourtant, aucune piste tangible n’a encore émergé des tractations et l’horizon d’une fin des combats suscite des débats en Israël, des ministres d’extrême droite s’y opposant tant que le Hamas est toujours actif.”Nous n’avons qu’un mot à leur dire ce matin: honte!”, a taclé le Forum des familles, principale association de proches des otages retenus à Gaza, et fer de lance de la mobilisation pour exiger du gouvernement un accord pour leur libération.Pour Nadav Miran, frère de l’otage Omri Miran et membre du Forum de l’espoir, qui regroupe des proches d’otages opposés aux négociations avec le Hamas, un accord partiel “n’assurerait pas le retour de tous les otages (…), il faut les ramener tous en une fois”.- Mort du directeur d’un hôpital -La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent sur Israël lancée le 7 octobre 2023 par le Hamas. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.Dans la bande de Gaza, 47 personnes ont été tuées mercredi dans des frappes et des tirs de l’armée israélienne, a indiqué à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile du territoire, organisation de premiers secours.Parmi les morts figurent le directeur d’un hôpital le Dr Marouane Al-Sultan, selon l’ONG indonésienne gérant cet établissement.L’armée israélienne a confirmé la frappe, indiquant, sans plus de précisions qu’elle avait visé un “terroriste clef” du Hamas et qu’elle examinait des informations selon lesquelles “des civils non impliqués ont été blessés”.Les forces israéliennes ont indiqué étendre leurs opérations militaires pour “démanteler les capacités militaires du Hamas en réponse aux attaques sauvages” du mouvement palestinien. En fin de journée, elles ont appelé la population à évacuer plusieurs quartier de l’est de Gaza-ville en vue d’un offensive proche.L’armée a également annoncé avoir intercepté deux “projectiles” tirés de la bande de Gaza vers Israël, ainsi que la mort au combat d’un de ses soldats, âgé de 19 ans.- Enfants en sang -Dans la journée, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées dans la cour de l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud) avant l’inhumation des cinq membres de la famille Abou Taimeh, tués quelques heures plus tôt. A l’intérieur de l’établissement, qui ne fonctionne plus que partiellement en raison de pénuries, plusieurs enfants couverts de sang sont pris en charge.Pendant ce temps, dans la zone d’al-Mawasi, des passants regardent stupéfaits ce qui reste d’une tente visée par une frappe israélienne.Y vivaient certains des blessés conduits à l’hôpital, comme de nombreux Gazaouis qui, contraints de quitter leur logement à cause de la guerre, peuplent des camps de fortune.Il ne reste plus qu’un amas de casseroles et de couvertures, et encore du sang au sol.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Plus de 57.012 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: Netanyahu veut déraciner le Hamas, qui évalue des “propositions” pour un cessez-le-feu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré mercredi d’éliminer “jusqu’à la racine” le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a annoncé étudier des “propositions” en vue d’un cessez-le-feu à Gaza. A quelques jours d’une rencontre prévue à Washington avec le président américain Donald Trump, qui presse pour un arrêt des hostilités, M. Netanyahu a assuré qu’il n’y aurait plus de “Hamastan” à Gaza.”C’est terminé. Nous libérerons tous nos otages et nous éliminerons le Hamas (…). Nous les éliminerons jusqu’à la racine”, a-t-il insisté.Selon une source palestinienne proche des négociations, les “propositions” reçues par le Hamas des médiateurs égyptiens et qataris mentionnent une trêve de 60 jours pendant laquelle seraient libérés la moitié des otages israéliens encore vivants en échange d'”un certain nombre de prisonniers” palestiniens.Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a appelé à ne pas “manquer” une occasion de libérer les derniers otages retenus dans le territoire palestinien ravagé par près de 21 mois de guerre.Donald Trump a assuré mardi qu’Israël avait accepté de finaliser les termes d’un cessez-le-feu de deux mois à Gaza et a exhorté le Hamas à l’accepter. Pourtant, aucune piste tangible n’a encore émergé des tractations et l’horizon d’une fin des combats suscite des débats en Israël, des ministres d’extrême droite s’y opposant tant que le Hamas est toujours actif.”Nous n’avons qu’un mot à leur dire ce matin: honte!”, a taclé le Forum des familles, principale association de proches des otages retenus à Gaza, et fer de lance de la mobilisation pour exiger du gouvernement un accord pour leur libération.Pour Nadav Miran, frère de l’otage Omri Miran et membre du Forum de l’espoir, qui regroupe des proches d’otages opposés aux négociations avec le Hamas, un accord partiel “n’assurerait pas le retour de tous les otages (…), il faut les ramener tous en une fois”.- Mort du directeur d’un hôpital -La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent sur Israël lancée le 7 octobre 2023 par le Hamas. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.Dans la bande de Gaza, 47 personnes ont été tuées mercredi dans des frappes et des tirs de l’armée israélienne, a indiqué à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile du territoire, organisation de premiers secours.Parmi les morts figurent le directeur d’un hôpital le Dr Marouane Al-Sultan, selon l’ONG indonésienne gérant cet établissement.L’armée israélienne a confirmé la frappe, indiquant, sans plus de précisions qu’elle avait visé un “terroriste clef” du Hamas et qu’elle examinait des informations selon lesquelles “des civils non impliqués ont été blessés”.Les forces israéliennes ont indiqué étendre leurs opérations militaires pour “démanteler les capacités militaires du Hamas en réponse aux attaques sauvages” du mouvement palestinien. En fin de journée, elles ont appelé la population à évacuer plusieurs quartier de l’est de Gaza-ville en vue d’un offensive proche.L’armée a également annoncé avoir intercepté deux “projectiles” tirés de la bande de Gaza vers Israël, ainsi que la mort au combat d’un de ses soldats, âgé de 19 ans.- Enfants en sang -Dans la journée, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées dans la cour de l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud) avant l’inhumation des cinq membres de la famille Abou Taimeh, tués quelques heures plus tôt. A l’intérieur de l’établissement, qui ne fonctionne plus que partiellement en raison de pénuries, plusieurs enfants couverts de sang sont pris en charge.Pendant ce temps, dans la zone d’al-Mawasi, des passants regardent stupéfaits ce qui reste d’une tente visée par une frappe israélienne.Y vivaient certains des blessés conduits à l’hôpital, comme de nombreux Gazaouis qui, contraints de quitter leur logement à cause de la guerre, peuplent des camps de fortune.Il ne reste plus qu’un amas de casseroles et de couvertures, et encore du sang au sol.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Plus de 57.012 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Tesla encore en perte de vitesse au deuxième trimestre

Le constructeur automobile américain Tesla a connu une baisse de ses ventes mondiales pour le second trimestre consécutif, dans un contexte de concurrence accrue et de contrecoup de la collaboration de son patron Elon Musk avec l’administration de Donald Trump.Le spécialiste des véhicules électriques a ainsi remis 384.122 véhicules à leurs propriétaires entre avril et juin,  contre 443.956 sur la même période de 2024, soit une baisse de 13,5%, après -13% au premier trimestre..La prévision moyenne des experts tournait autour de 385.000.L’action Tesla a terminé en hausse de 4,97% à la Bourse de New York, ce repli ayant été anticipé par les analystes.”C’est significativement mieux que ce que l’on craignait”, ont noté les analystes de Deutsche Bank, qui s’étaient montrés parmi les plus pessimistes (355.000).Ils ont attribué ce “surprenant dépassement” à l’anticipation de la suppression probable du crédit d’impôt aux Etats-Unis pour l’achat des véhicules électriques.Pour Dan Ives, analyste de Wedbush, ce sont les ventes du Model Y — tout juste rafraîchi — qui ont permis à Tesla de déjouer certaines prévisions.Le groupe a en effet écoulé 373.728 Model Y/3 quand le marché en attendait 367.100, souligne-t-il dans une note, relevant que les autres modèles n’ont en revanche pas répondu aux espérances (10.394 contre 15.900 attendus).Le constructeur ne détaille pas les ventes de ses autres modèles comme les Model S et Model X, ou de son pick-up aux lignes futuristes Cybertruck, commercialisé depuis fin 2023.”Après plusieurs trimestres de faiblesse importante en Chine dans un environnement concurrentiel accru dans le véhicule électrique, Tesla a constaté un rebond en juin avec une hausse des ventes, pour la première fois en huit mois, illustrant un regain de la demande pour son Model Y modernisé”, constate Dan Ives, qualifiant la Chine de “cÅ“ur et poumon de la croissance de Tesla”.Mais les ventes en Chine ont déçu Deutsche Bank, qui estime que le reste de l’Asie, comme la Malaisie, la Corée du Sud ou la Thaïlande, avait servi de bouée.Côté production, les usines Tesla ont maintenu le même niveau qu’un an plus tôt avec 410.244 véhicules sortis des chaînes d’assemblage entre avril et juin.”C’est le second semestre consécutif que la production de Tesla dépasse de plus de 25.000 exemplaires les livraisons, alimentant les craintes sur le niveau de la demande et des stocks”, a relevé Garrett Nelson, de CFRA Resarch, qualifiant la publication de “déception modeste”.- Contrecoup -Tesla a été pris à partie (vandalisme, appels au boycott, manifestations) après le rapprochement d’Elon Musk avec Donald Trump, dont il a été temporairement un proche conseiller à la Maison Blanche, mais aussi pour son soutien à des gouvernements d’extrême-droite en Europe.Important donateur de la campagne de Trump (plus de 270 millions de dollars), l’homme le plus riche du monde a notamment piloté la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) destinée à réduire les dépenses fédérales.Il l’a quittée en mai pour se consacrer à ses entreprises et, depuis les relations entre les deux hommes sont tendues à cause du projet de loi budgétaire américain.Les ventes de Tesla ralentissent depuis de longs mois et ses résultats du deuxième trimestre, attendus le 23 juillet, devraient encore souffrir.Alors que le groupe dominait le marché de l’électrique, ses ventes ont été presque divisées par deux en Europe depuis début 2025.Les immatriculations sont restées orientées fortement à la baisse en mai dans l’Union européenne, ne profitant pas de la nette progression du marché des voitures électriques. Elles avaient été divisées par deux en avril.Le groupe d’Austin (Texas) n’a pas non plus bénéficié du sursaut aux Etats-Unis causé par la perspective de droits de douane sur les importations de véhicules (25% depuis début avril) et sur les pièces détachées (25% depuis début mai).Les constructeurs Ford (+14,3%), General Motors (GM, +7%), Toyota (+7%) Hyundai (+10%) et Honda (+8%) en ont, eux, bénéficié au deuxième trimestre et même dès mars pour certains.En revanche, FCA US – filiale américaine du groupe Stellantis créé en 2021 – a vu ses ventes trimestrielles chuter de 10%, en particulier ses marques Chrysler (-42%) et Dodge (-48%), tandis que Jeep (+1%) et Ram (+5%) s’en sont mieux sorties.Mais, après ce coup d’accélérateur printanier, “le rythme des ventes se normalise”, a indiqué GM.Les ventes de Toyota ont été quasiment stables en juin sur un an (+0,1%).

Iran ends cooperation with UN nuclear watchdog after Israel, US strikes

Iran officially suspended its cooperation with the UN nuclear watchdog on Wednesday, a move the United States described as “unacceptable”.It came after last month’s 12-day conflict between Iran and Israel, which saw unprecedented Israeli and US strikes on Iran’s nuclear facilities and sharply escalated tensions between Tehran and the International Atomic Energy Agency.On June 25, a day after a ceasefire took hold, Iranian lawmakers voted overwhelmingly to suspend cooperation with the Vienna-based IAEA. State media confirmed on Wednesday that the legislation had now taken effect.The law aims to “ensure full support for the inherent rights of the Islamic Republic of Iran” under the nuclear Non-Proliferation Treaty, with a particular focus on uranium enrichment, according to Iranian media.Washington, which has been pressing Tehran to resume the negotiations that were interrupted by Israel’s resort to military action on June 13, hit out at the Iranian decision.”We’ll use the word unacceptable, that Iran chose to suspend cooperation with the IAEA at a time when it has a window of opportunity to reverse course and choose a path of peace and prosperity,” State Department spokeswoman Tammy Bruce said.The spokesman for UN chief Antonio Guterres said the decision was “obviously concerning”.Separately, the Pentagon said on Wednesday that US intelligence assessments indicated that the strikes on Iran’s nuclear sites set the country’s atomic programme back by up to two years. “We have degraded their programme by one to two years at least — intel assessments inside the (Defense) Department assess that,” Pentagon spokesman Sean Parnell told journalists, later adding: “We’re thinking probably closer to two years.”While IAEA inspectors have had access to Iran’s declared nuclear sites, their current status is uncertain amid the suspension.On Sunday, Iran’s ambassador to the United Nations, Amir Saeid Iravani, said the inspectors’ work had been suspended but denied there had been any threats against them or IAEA chief Rafael Grossi.He said that the “inspectors are in Iran and are safe”, but “their activities have been suspended, and they are not allowed to access our sites”.- ‘Deceptive and fraudulent’ -The new legislation did not specify any exact steps following the suspension.The ISNA news agency cited lawmaker Alireza Salimi as saying that the inspectors now needed approval from Iran’s Supreme National Security Council to access nuclear sites.Separately, the Mehr news agency cited lawmaker Hamid Reza Haji Babaei as saying that Iran would stop allowing IAEA cameras in nuclear facilities, though it was unclear if this was a requirement of the new law.After parliament passed the bill, it was approved by the Guardian Council and President Masoud Pezeshkian formally enacted the suspension on Wednesday, according to state television.In response, Israeli Foreign Minister Gideon Saar urged European signatories of the 2015 nuclear deal to trigger the “snapback” mechanism and reinstate all UN sanctions on Iran.The snapback, set to expire in October, was part of the nuclear accord that collapsed after Trump unilaterally withdrew from it in 2018. Iran began scaling back its commitments a year later.Iranian officials have warned that the mechanism could prompt their withdrawal from the non-proliferation treaty. Israel, widely believed to possess nuclear weapons, is not an NPT signatory.Germany’s foreign ministry spokesman Martin Giese said that Iran’s move to suspend cooperation with the IAEA was a “disastrous signal”.Since the Israeli and US strikes on Iranian nuclear sites, Tehran has sharply criticised the IAEA for its silence and condemned a June 12 UN resolution accusing Iran of non-compliance, which Iranian officials say provided a pretext for the attacks.On Wednesday, senior judiciary official Ali Mozaffari accused Grossi of “preparing the groundwork” for Israel’s raids and called for him to be held accountable, citing “deceptive actions and fraudulent reporting”.- Damage -Iran has rejected Grossi’s requests to visit bombed sites, saying they smacked of “malign intent”.Britain, France and Germany have condemned unspecified “threats” against the IAEA chief.On Monday, Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei said that the vote to halt cooperation reflected public “concern and anger”.Israel’s 12-day war killed top Iranian military commanders and nuclear scientists and drew waves of retaliatory drone and missile fire.On June 22, Israel’s ally the United States launched unprecedented strikes of its own on Iranian nuclear facilities at Fordo, Isfahan and Natanz.More than 900 people were killed in Iran during the conflict, according to the judiciary.Iran’s retaliatory attacks killed 28 people in Israel, according to authorities.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi has acknowledged “serious” damage to the sites. But in a recent interview with CBS, he said: “One cannot obliterate the technology and science… through bombings.”