L’intersyndicale réinvitée à Matignon après son appel à une nouvelle mobilisation le 2 octobre

“Une occasion manquée”: l’intersyndicale a annoncé mercredi une nouvelle journée de mobilisation le 2 octobre, déçue par les propositions du Premier ministre qui souhaite, lui, revoir les partenaires sociaux “dans les prochains jours”.Le Premier ministre (Sébastien Lecornu) n’a apporté “aucune réponse claire” aux attentes des travailleurs et des travailleuses, a souligné l’intersyndicale, reçue pendant plus de deux heures mercredi matin à Matignon.Reçues dans l’après-midi, les trois organisations patronales représentatives, Medef, CPME et U2P, se sont félicitées que la politique de l’offre n’ait pas été remise en cause.Le Premier ministre a assuré aux partenaires sociaux qu’il n’entendait pas “passer en force” et souhaitait les revoir “dans les prochains jours”, selon un communiqué publié mercredi soir.Sébastien Lecornu leur écrira également pour leur demander “leur contribution sur cinq thématiques”: financement de la protection sociale, réindustrialisation et souveraineté économique, conditions de travail, renforcement du paritarisme et modernisation du marché du travail.Toujours sans gouvernement et en quête d’un compromis notamment avec les socialistes pour faire passer un budget, le Premier ministre a reçu dans la matinée l’ensemble de l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires), en présence des ministres démissionnaires Catherine Vautrin (Travail, Santé et Solidarités), Astrid Panosyan-Bouvet (Travail et Emploi) et Laurent Marcangeli (Fonction publique). Arrivés et ressortis ensemble de Matignon, les syndicats ont annoncé une nouvelle journée de grèves et de mobilisation le 2 octobre. – “Langue de bois” -Invitée du journal de France 2, la numéro un de la CFDT Marylise Léon a estimé qu'”un chemin est possible pour construire un budget s’il y a un partage des efforts”. “Le monde du travail ne se laissera pas faire s’il a le sentiment que les efforts sont totalement déséquilibrés”, a-t-elle prévenu. “C’est l’une des raisons pour laquelle on se remobilise le 2 octobre, il faut qu’il (le Premier ministre) puisse répondre à cette question”, a-t-elle développé.Seul potentiel motif de satisfaction, l’enterrement d’une nouvelle réforme de l’assurance chômage semble “bien parti”, a-t-elle indiqué plus tôt à l’AFP. Mais ce n’est pas le cas du doublement des franchises médicales ou de la suppression de 3.000 postes de fonctionnaires et M. Lecornu n’a donné “aucun élément précis” sur la justice fiscale, a regretté Sophie Binet. La numéro 1 de la CGT a fustigé “deux heures de langue de bois”. Quant à la réforme des retraites de 2023, point central des revendications syndicales, “ça fait partie des sujets qui ont été le moins clairs”, a déploré Mme Léon, Sophie Binet regrettant que le Premier ministre n’ait “pas dit un mot” d’une éventuelle suspension.Le Parti socialiste a exprimé mercredi soir dans un communiqué sa “solidarité pleine et entière avec l’intersyndicale et appelé “l’ensemble des citoyennes et citoyens à rejoindre massivement la journée d’action et de mobilisation du 2 octobre”.Depuis son arrivée à Matignon, où il avait d’emblée promis “des ruptures” sur le fond, le Premier ministre a déjà reçu les organisations représentatives une à une. Au terme de leur journée de grève et de manifestations du 18 septembre, il avait convié les syndicats à revenir le voir. – “Efforts partagés -Ceux-ci lui avaient lancé un “ultimatum”, lui demandant de répondre à leurs revendications avant mercredi sous peine d’une nouvelle mobilisation. Mercredi en début d’après-midi, c’était au tour des organisations patronales d’être reçues, en présence des ministres démissionnaires Eric Lombard (Economie) et Catherine Vautrin (Travail et Santé).Selon Patrick Martin, le président du Medef, le Premier ministre “est parfaitement conscient qu’il faut envoyer des signaux sur le partage des efforts, sur l’équité (fiscale) mais surtout sur la lutte contre la fraude”, sans “mettre en péril le modèle économique”.Amir Reza-Tofighi, le président de la CPME, a indiqué que son mouvement était “à 200% pour” lutter contre la suroptimisation fiscale par certains contribuables, mais “qu’il ne fallait pas créer de nouveaux impôts”. Michel Picon, le président de l’U2P (entreprises de proximité), a lui estimé que “si on ne dit pas aux Français que les efforts seront partagé par tous ils ne seront acceptés par personne”.Selon plusieurs sources, syndicales et patronales, M. Lecornu a confié mercredi qu’il était “le plus faible Premier ministre de la Ve République”. “Je ne suis pas Édouard Philippe, je n’ai pas 350 députés sur lesquels m’appuyer”, a rapporté Sophie Binet.Le Premier ministre, qui pourrait selon des sources concordantes donner une interview dans la presse écrite dès jeudi soir, a été reçu par François Hollande “à la demande de Matignon” pour “un entretien de pure courtoisie républicaine”, a indiqué l’entourage de l’ancien président.Les députés insoumis ont demandé mercredi aux autres groupes de gauche de l’Assemblée nationale de signer une motion de censure commune contre Sébastien Lecornu qui sera déposée “dès l’ouverture de la session parlementaire”, le 1er octobre. bur-are-od-bj-caz/cg/ito/cbn

Rubio calls for Russia to stop the ‘killing’ in Ukraine

The top US diplomat Marco Rubio issued a blunt call to his Russian counterpart to halt the “killing” in Ukraine Wednesday, as Washington’s stance on Moscow hardens.Rubio “reiterated President (Donald) Trump’s call for the killing to stop and the need for Moscow to take meaningful steps toward a durable resolution of the Russia-Ukraine war,” State Department spokesman Tommy Pigott said.Lavrov fired back and “stressed the unacceptability of the schemes promoted by Kyiv and some European capitals aimed at prolonging the conflict,” according to a readout of their conversation supplied by the Russian side.Rubio’s comments came after President Volodymyr Zelensky praised Trump following the US president’s unexpected turn against Russia Tuesday, in which he suggested that Kyiv could not only win the war and re-take its territory — but could even expand it.  But the Ukrainian leader cast doubt Wednesday on NATO’s ability to guarantee Kyiv’s security.”Because international institutions are too weak, this madness continues. Even being part of the long-standing military alliance doesn’t automatically mean you are safe,” Zelensky told the UN General Assembly.Zelensky said he had a “good meeting” with Trump, who has ruled out NATO membership for Kyiv and berated the Ukrainian leader at a February encounter at the White House before warming to him.”Of course we are doing everything to make sure Europe truly helps and of course, we count on the United States,” Zelensky said.Trump’s suggestion Tuesday that Kyiv could win, with support from the European Union and NATO, marked an extraordinary shift after months of saying Ukraine would not get back swaths of territory taken by Russia.Trump said Ukraine could regain all its land and suggested, without elaborating, that Kyiv could “maybe even go further than that!”- ‘Big fat missiles’ -The US leader’s comments marked his latest in a series of policy switches on Ukraine, including a sudden pivot to peace talks with Russian President Vladimir Putin early this year that stunned allies.Zelensky warned Wednesday that Europe could not afford to lose strategically located Moldova to Russian influence and let it follow Belarus and Georgia into Moscow’s orbit.”Russia’s trying to do to Moldova what Iran once did to Lebanon and the global response again, (is) not enough. We have already lost Georgia in Europe… and for many, many years, Belarus has also been moving toward dependence on Russia. Europe cannot afford to lose Moldova too,” he said at the UN General Assembly.Moldova, a former Soviet republic, goes to the polls on Sunday with pro-EU President Maia Sandu facing a barrage of deepfake videos and other disinformation linked to Russia.Zelensky also sounded the alarm over the development of autonomous drones and unmanned aerial vehicles capable of shooting down other drones and targeting critical infrastructure.”We are now living through the most destructive arms race in human history, because this time it includes artificial intelligence,” he said, adding that the only real security guarantees are “friends and weapons.””If the world can’t respond even to all threats, and if there is no strong platform for international security, will there be any peace left on earth?”The wartime leader, who has a packed itinerary of meetings with world leaders while in New York for the UN’s signature diplomatic week, stressed that Ukraine had been forced to ramp up its military production.”Ukraine doesn’t have the big fat missiles dictators love to show off in parades, but we do have drones that can fly up to 2,000, 3,000 kilometers.”We had no choice but to build them to protect our right to life.”

Malawi’s ex-president Mutharika returns to power in crushing vote winWed, 24 Sep 2025 19:11:47 GMT

Malawi’s ex-president Peter Mutharika was re-elected to head the impoverished southern African country with nearly 57 percent of votes, the election authority announced Wednesday, following polls dominated by soaring living costs.President Lazarus Chakwera came second with 33 percent of ballots in the September 16 vote, the electoral commission said, hours after the incumbent had conceded …

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Foot: le jeune Italien Giovanni Leoni gravement blessé pour ses débuts avec Liverpool

Le jeune défenseur italien de Liverpool Giovanni Leoni s’est gravement blessé au genou pour son premier match avec les Reds mardi en Coupe de la Ligue anglaise, des médias évoquant mercredi une rupture de ligament croisé.Le défenseur central de 18 ans, qui jouait la saison dernière à Parme, a fait ses débuts comme titulaire chez les champions d’Angleterre lors du 3e tour de la Coupe de la Ligue remporté 2-1 face à Southampton.Des débuts “prometteurs” mais écourtés après 81 minutes de jeu, “lorsqu’il a mal atterri après un tacle sur la ligne de touche”, a précisé le club sur son site mardi soir.”Il a immédiatement ressenti une gêne, mais c’est quelque chose que nous devons maintenant évaluer”, avait déclaré dès la fin du match l’entraîneur des Reds Arne Slot.D’après Sky Sport Italia, des examens passés mercredi ont révélé une rupture du ligament croisé antérieur de la jambe gauche, ce qui devrait entraîner une intervention chirurgicale et tenir Leoni éloigné des terrains pendant une longue période.”C’est le pire diagnostic, celui que tout le monde redoutait”, écrit de son côté la Gazzetta dello Sport qui évoque une indisponibilité de plusieurs mois.L’international italien U19 a joué une seule saison avec Parme en Serie A avant d’être transféré cet été chez les Reds pour près de 30 millions d’euros.Avec l’arrivée de Leoni, Liverpool entendait renforcer sa charnière centrale affaiblie par le départ du jeune Jarell Quansah au Bayer Leverkusen et la blessure de Joe Gomez, qui a manqué la plupart des matches de présaison.