France probes terror motive after man shoots dead Tunisian neighbour

French prosecutors were on Monday probing a terror motive after a man who had posted racist videos shot dead his Tunisian neighbour and badly wounded a Turkish man in the south of France.The shooting late on Saturday in Puget-sur-Argens, in the southern region of Var, came after a Malian man was stabbed to death in April in a mosque, also in southern France, as concern grows over hate crimes against Muslims.The shooting was initially investigated by regional prosecutors as a suspected murder motivated by the victim’s ethnicity or religion.But French national anti-terror prosecutors, known by their French acronym PNAT, announced on Monday that they would be taking over the investigation.The suspect wanted to “disrupt public order through terror”, according to a source close to the case.The suspected killer, a Frenchman born in 1971, fled the scene in a car but was arrested not far away after his partner alerted police.He posted videos with racist content before and after the shooting late on Saturday, according to regional prosecutor Pierre Couttenier.The victim, who was born in 1979, was shot five times. The Turkish national was wounded in the hand and needed hospital treatment, the prosecutor said.- ‘Swore allegiance to French flag’ – The suspect, a sports shooting enthusiast, “posted two videos on his social media account containing racist and hateful content before and after his attack”, the prosecutor said.According to French daily Le Parisien, the suspect said he “swore allegiance to the French flag” and called on the French to “shoot” people of foreign origin in one of his videos posted on social media.The PNAT prosecutors said on Monday that they had opened an investigation into a “terrorist plot” motivated by the race or religion of the victims.”The racist nature of this double crime is beyond doubt, given the hateful remarks made by the killer,” said SOS Racisme, an anti-discrimination NGO.”This tragedy echoes a series of racist crimes that have occurred in recent months,” it said, denouncing a “poisonous climate” in the country including the “trivialisation of racist rhetoric”.Aboubakar Cisse of Mali was stabbed dozens of times while attending prayers at the mosque in the southern French town of La Grand-Combe on April 25.A French national of Bosnian origin accused of carrying out the attack surrendered to Italian authorities after three days on the run. Italy then extradited him to France to face justice.Interior Minister Bruno Retailleau was bitterly criticised for never travelling to the scene of that crime to show solidarity, while PNAT anti-terror prosecutors also came under fire for not taking over the case and instead leaving it to regular criminal prosecutors.On Monday, Retailleau denounced the murder of a Tunisian man, calling it a “racist act”.”Racism in France and elsewhere is a poison, and we can see that it is a poison that kills,” Retailleau told reporters.”Every racist act is an anti-French act.”He added that he had spoken on the phone with the Tunisian ambassador to France.He later spoke to his Tunisian counterpart, Khaled Nouri, who “condemned a terrorist crime”, according to an official government statement.Nouri urged French authorities to “ensure the protection of the Tunisian community on French territory”, the Tunisian statement added. vxm-dac-sjw-as-bc/dhw

Dozens dead in twin attacks on Mali army bases, Timbuktu airport targetedMon, 02 Jun 2025 23:26:06 GMT

Twin attacks on a Malian army base in the northern city of Timbuktu and in the centre of the country left dozens of soldiers dead, as well as at least a dozen assailants, security sources and local officials said on Monday.Timbuktu came under attack and shells were also fired at the airport where heavy gunfire …

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Nucléaire: Trump ne veut “aucun enrichissement d’uranium”, Téhéran exclut d’en être privé

Donald Trump s’est opposé lundi à tout “enrichissement d’uranium” dans le cadre d’un éventuel accord sur le nucléaire iranien, après que Téhéran a exclu de se voir privé de ses “activités pacifiques”, les négociations entre les deux pays butant sur ce point clé.”Nous n’autoriserons aucun enrichissement d’uranium dans le cadre d’un potentiel accord” avec l’Iran, a assuré Donald Trump sur son réseau Truth Social. Le message du président américain arrive après que le site Axios a révélé que la dernière proposition faite par les Américains, samedi, permettait aux Iraniens de procéder à un enrichissement d’uranium limité, ce que le gouvernement américain a toujours exclu jusqu’ici.L’Iran avait indiqué avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman. “Si l’objectif des négociations est de garantir que l’Iran ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire, alors un accord me semble possible”, a affirmé lundi le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi.Mais si “le but est de priver l’Iran de ses activités pacifiques, alors il n’y aura certainement aucun accord”, a-t-il insisté au Caire, avant une réunion tripartite avec son homologue égyptien Badr Abelatty et le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi. Ce dernier a de son côté appelé l’Iran à “plus de transparence”. En vue d’un éventuel accord, Téhéran veut “des garanties que les sanctions soient bien levées”, a par ailleurs déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaïl Baghaï. “Jusqu’à présent, la partie américaine n’a pas voulu clarifier cette question”. – “Rien à cacher” -Selon le New York Times, la proposition américaine prône la création d’un groupe régional pour produire de l’énergie nucléaire au bénéfice de l’Iran. Un projet “acceptable” et dans le “meilleur intérêt” des Iraniens, a estimé la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.Les pays occidentaux et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran nie avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.Après la divulgation samedi d’un rapport de l’AIEA montrant que l’Iran a intensifié sa production d’uranium enrichi à 60% – un niveau proche des 90% nécessaires à la fabrication d’armes atomiques – Abbas Araghchi a aussi affirmé au Caire que son pays n’avait “rien à cacher” sur son “programme nucléaire pacifique”. “Il faut plus de transparence – c’est très, très clair – en Iran, et rien ne nous apportera cette confiance (à part) des explications complètes d’un certain nombre d’activités”, venait d’affirmer Rafael Grossi. Il a défendu le rapport “impartial” de son agence, dont l’Iran avait rejeté les conclusions, les qualifiant de “politiques” et fondées sur des informations “non fiables et trompeuses”.- “Guerre régionale” -L’AIEA doit tenir du 9 au 13 juin à Vienne, en Autriche, un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l’Iran.Dénonçant des “pressions exercées sur l’Agence par certains pays européens”, Abbas Araghchi les avait menacés dimanche d'”une réponse proportionnée de la part de l’Iran”, s’ils voulaient “exploiter davantage ce rapport politique”. La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres de l’accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015. Les Etats-Unis s’en sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.Abbas Araghchi et Rafael Grossi ont tous deux rencontré lundi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui, selon son porte-parole, a appelé à la “désescalade” pour éviter “une guerre régionale généralisée”.”La région en a assez des crises et des défis sécuritaires”, a aussi mis en avant le chef de la diplomatie égyptienne, alors que le président Donald Trump a à plusieurs reprises menacé l’Iran d’un recours à l’option militaire en cas d’échec des pourparlers sur ce dossier. 

Le parquet antiterroriste se saisit de l’enquête sur le meurtre d’un Tunisien dans le Var

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi lundi de l’enquête sur le meurtre samedi dans le Var d’un homme de nationalité tunisienne. Selon une source proche du dossier, le suspect, qui avait diffusé deux vidéos au contenu raciste, avait comme volonté de “troubler l’ordre public par la terreur”.Le Tunisien tué à Puget-sur-Argens (Var) est né en 1979, a indiqué lundi cette source proche du dossier à l’AFP. Son corps était criblé de cinq impacts de balles, d’après une autre source proche.Un Turc a aussi été blessé au moment des faits.Le mis en cause est l’un des voisins du Tunisien, “actuellement en garde à vue”, dans une enquête désormais “confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la Sous-direction antiterroriste (SDAT)”, a indiqué lundi le Pnat, confirmant une information de Paris Match.Les investigations sont précisément menées pour assassinat et tentative d’assassinat, en relation avec une entreprise terroriste, “commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion”. Elles sont aussi lancées pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.Le suspect, né en 1971 selon l’une des sources proches du dossier, a été interpellé dans la foulée à bord de son véhicule, où ont été retrouvées des armes “de type pistolet automatique, fusil à pompe et arme de poing”, selon le procureur de Draguignan.”De nationalité française” et adepte du tir sportif, le mis en cause avait “diffusé, avant et après son passage à l’acte, deux vidéos sur son compte d’un réseau social au contenu raciste et haineux”, selon ce magistrat, dont le parquet s’est dessaisi au profit du Pnat.- “Acte anti-français” -Cette saisine du parquet antiterroriste s’explique car “la portée que le mis en cause a lui-même entendu donner à son acte va au-delà de l’action individuelle commise, avec une volonté de troubler l’ordre public par la terreur”, a souligné lundi une source proche du dossier à l’AFP.Selon le journal Le Parisien, le suspect a notamment assuré “prêter allégeance au drapeau français” et appelé les Français à “tirer” sur les personnes d’origine étrangère dans l’une de ses vidéos publiées sur Facebook.Lundi, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé un crime “raciste” et “prémédité”, ajoutant que “chaque acte raciste est un acte antifrançais”.”Ce que je veux dire, c’est que le racisme en France et ailleurs, c’est un poison et on le voit bien, c’est un poison qui tue”, a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre François Bayrou à Matignon, ajoutant s’être entretenu au téléphone avec l’ambassadeur de Tunisie en France.Le ministre de l’Intérieur s’est également entretenu lundi soir par téléphone avec son homologue tunisien Khaled Nouri, qui a condamné l’assassinat et lui a demandé de protéger ses compatriotes.M. Nouri a expliqué que le crime a “suscité un profond mécontentement et une profonde tristesse dans l’opinion publique” du pays, et a souligné “la nécessité d’assurer la protection de la communauté tunisienne sur le territoire français”, selon un communiqué officiel.Le ministre tunisien a aussi demandé à son homologue français d'”adopter une approche proactive pour éviter de tels crimes et garantir qu’ils ne se reproduisent pas”.M. Retailleau avait été critiqué dès dimanche par le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. “Infâme meurtre raciste dans le Var. Ne laissons pas l’officialité attiser la haine raciste en la légitimant”, avait écrit M. Mélenchon sur son compte X.”Ceci est le message de compassion pour la famille agressée. Tous les français informés pensent de même et constatent la faillite dangereuse de Bruno Retailleau”, avait-il insisté.La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a qualifié le meurtre d'”odieux et révoltant” sur X lundi, fustigeant les “immondes vidéos xénophobes” de son auteur. “Plus que jamais, mobilisons-nous pour la République et contre les poisons du racisme, de la haine et de la division qui cherchent à la rendre malade”, a-t-elle lancé.L’association SOS Racisme avait aussi dénoncé dimanche dans un communiqué un “double crime”, “résultat d’un travail minutieux mené par le camp du racisme et visant à rendre légitime l’expression du racisme en mots et en actes”.L’alerte avait été donnée par la compagne du suspect. Les militaires de la gendarmerie nationale avaient alors fait appel à l’antenne locale du GIGN pour interpeller le suspect qui avait pris la fuite en voiture.

Trump says Iran deal would not allow ‘any’ uranium enrichment

US President Donald Trump on Monday ruled out allowing Iran to enrich uranium under any nuclear deal between the foes — as Tehran defended what it said was its “peaceful” pursuit of fuel for power generation.Uranium enrichment has remained a key point of contention in five rounds of talks since April to ink a new accord to replace the deal with major powers that Trump abandoned during his first term in 2018.”Under our potential Agreement — WE WILL NOT ALLOW ANY ENRICHMENT OF URANIUM!” Trump said on his Truth Social network after the Axios news outlet said Washington’s offer would let Tehran enrich some of the nuclear fuel.Republican Trump also blamed predecessor Joe Biden for the impasse, saying the Democrat “should have stopped Iran a long time ago from ‘enriching.'”Axios said the latest proposal that Washington had sent Tehran on Saturday would allow limited low-level uranium enrichment on Iranian soil, for an amount of time that has yet to be determined.Iran has insisted that Iran has “nothing to hide” on its nuclear program.Speaking in Cairo, where he met the UN nuclear watchdog’s chief Rafael Grossi, Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi said: “If the goal is to deprive Iran of its peaceful activities, then certainly no agreement will be reached.”The remarks came after Grossi of the International Atomic Energy Agency (IAEA) on Monday called for more transparency from Iran following a leaked report that showed Tehran had stepped up uranium enrichment.- ‘Need for more transparency’ -The IAEA report showed that Iran has ramped up production of uranium enriched up to 60 percent — close to the roughly 90 percent level needed for atomic weapons.”There is a need for more transparency — this is very, very clear — in Iran, and nothing will bring us to this confidence (besides) full explanations of a number of activities,” Grossi said ahead of meeting Araghchi.Grossi added that some of the report’s findings “may be uncomfortable for some, and we are… used to being criticized”.Iran has rejected the report, warning it would retaliate if European powers that have threatened to reimpose nuclear sanctions “exploit” it.”Some countries are trying to abuse this agency to pave the way for escalation with Iran. I hope that this agency does not fall into this trap,” Araghchi said of the IAEA.Iran meanwhile pushed for the United States to drop sanctions that have crippled its economy as a condition for a nuclear agreement with Trump’s administration.Araghchi said on Saturday that he had received “elements” of the US proposal for a nuclear deal following the five rounds of talks, mediated by Oman.- ‘With or without a deal’ -Both Araghchi and Grossi met Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi, who praised the US-Iran talks and called for “de-escalation in order to prevent a slide into a full-fledged regional war”.On Monday, Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei told a news conference: “We want to guarantee that the sanctions are effectively lifted.””So far, the American side has not wanted to clarify this issue,” he said.The US envoy in the nuclear talks said last month that Trump’s administration would oppose any Iranian enrichment.”An enrichment program can never exist in the state of Iran ever again. That’s our red line. No enrichment,” Steve Witkoff told Breitbart News.Following a phone call with Witkoff the day before about the ongoing nuclear talks, Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty urged a peaceful solution and a nuclear-weapon-free Middle East, saying in Monday’s press conference that “the region is already experiencing enough problems and crises”.He warned that military confrontation would create “a state of chaos from which no one will be spared”.Iran has vowed to keep enriching uranium “with or without a deal” on its nuclear program.The United States has sent Iran a proposal for a nuclear deal that the White House called “acceptable” and in Tehran’s “best interest” to accept, US media reported on Saturday.The New York Times, citing officials familiar with the diplomatic exchanges, said the proposal calls on Iran to stop all enrichment and suggests creating a regional grouping to produce nuclear power.

Trump says Iran deal would not allow ‘any’ uranium enrichment

US President Donald Trump on Monday ruled out allowing Iran to enrich uranium under any nuclear deal between the foes — as Tehran defended what it said was its “peaceful” pursuit of fuel for power generation.Uranium enrichment has remained a key point of contention in five rounds of talks since April to ink a new accord to replace the deal with major powers that Trump abandoned during his first term in 2018.”Under our potential Agreement — WE WILL NOT ALLOW ANY ENRICHMENT OF URANIUM!” Trump said on his Truth Social network after the Axios news outlet said Washington’s offer would let Tehran enrich some of the nuclear fuel.Republican Trump also blamed predecessor Joe Biden for the impasse, saying the Democrat “should have stopped Iran a long time ago from ‘enriching.'”Axios said the latest proposal that Washington had sent Tehran on Saturday would allow limited low-level uranium enrichment on Iranian soil, for an amount of time that has yet to be determined.Iran has insisted that Iran has “nothing to hide” on its nuclear program.Speaking in Cairo, where he met the UN nuclear watchdog’s chief Rafael Grossi, Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi said: “If the goal is to deprive Iran of its peaceful activities, then certainly no agreement will be reached.”The remarks came after Grossi of the International Atomic Energy Agency (IAEA) on Monday called for more transparency from Iran following a leaked report that showed Tehran had stepped up uranium enrichment.- ‘Need for more transparency’ -The IAEA report showed that Iran has ramped up production of uranium enriched up to 60 percent — close to the roughly 90 percent level needed for atomic weapons.”There is a need for more transparency — this is very, very clear — in Iran, and nothing will bring us to this confidence (besides) full explanations of a number of activities,” Grossi said ahead of meeting Araghchi.Grossi added that some of the report’s findings “may be uncomfortable for some, and we are… used to being criticized”.Iran has rejected the report, warning it would retaliate if European powers that have threatened to reimpose nuclear sanctions “exploit” it.”Some countries are trying to abuse this agency to pave the way for escalation with Iran. I hope that this agency does not fall into this trap,” Araghchi said of the IAEA.Iran meanwhile pushed for the United States to drop sanctions that have crippled its economy as a condition for a nuclear agreement with Trump’s administration.Araghchi said on Saturday that he had received “elements” of the US proposal for a nuclear deal following the five rounds of talks, mediated by Oman.- ‘With or without a deal’ -Both Araghchi and Grossi met Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi, who praised the US-Iran talks and called for “de-escalation in order to prevent a slide into a full-fledged regional war”.On Monday, Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei told a news conference: “We want to guarantee that the sanctions are effectively lifted.””So far, the American side has not wanted to clarify this issue,” he said.The US envoy in the nuclear talks said last month that Trump’s administration would oppose any Iranian enrichment.”An enrichment program can never exist in the state of Iran ever again. That’s our red line. No enrichment,” Steve Witkoff told Breitbart News.Following a phone call with Witkoff the day before about the ongoing nuclear talks, Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty urged a peaceful solution and a nuclear-weapon-free Middle East, saying in Monday’s press conference that “the region is already experiencing enough problems and crises”.He warned that military confrontation would create “a state of chaos from which no one will be spared”.Iran has vowed to keep enriching uranium “with or without a deal” on its nuclear program.The United States has sent Iran a proposal for a nuclear deal that the White House called “acceptable” and in Tehran’s “best interest” to accept, US media reported on Saturday.The New York Times, citing officials familiar with the diplomatic exchanges, said the proposal calls on Iran to stop all enrichment and suggests creating a regional grouping to produce nuclear power.

“Fast fashion”: le Sénat resserre une loi pour freiner la mode “ultra éphémère”

Pénalités pour les entreprises polluantes, publicité interdite… Une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” a été recentrée lundi au Sénat sur la mode “ultra express”, avec dans le viseur des sénateurs le géant Shein et ses vêtements expédiés à prix cassés depuis la Chine.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces produits textiles qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de cette industrie verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte de la députée Horizons Anne-Cécile Violland, une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”. Adoptée en mars 2024 à l’Assemblée nationale, elle a enfin repris son parcours législatif avec son examen au Sénat lundi soir. Un vote solennel des sénateurs est prévu le mardi 10 juin sur l’ensemble du texte.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.Dénonçant une “invasion” de la mode “ultra éphémère”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a promis à l’ouverture des débats de s’attaquer à un “triple fléau”: “l’incitation à la surconsommation, le désastre écologique et la menace pour nos entreprises”.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a espéré que cette loi fera “bouger les lignes” ailleurs en Europe. Elle a promis que ce texte sera notifié à Bruxelles pour en sécuriser les contours avant son adoption définitive.- Viser “l’ultra express” -Les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, ont apporté plusieurs modifications substantielles au texte, en le recentrant sur la mode “ultra éphémère” surtout symbolisée par les plateformes asiatiques Shein ou Temu et leurs centaines de milliers de références.Plus précisément, c’est la notion de “mode ultra express” qui a été retenue par la chambre haute dans le texte, là où l’Assemblée avait opté pour une définition large englobant de plus nombreux acteurs du secteur.Les entreprises concernées par cette définition auront des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. Avec ces diverses modifications, le Sénat espère épargner les entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte voté à l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Je ne souhaite pas faire payer un euro aux entreprises qui disposent d’enseignes en France et qui contribuent ainsi à la vitalité économique de nos territoires”, a martelé la rapporteure Les Républicains Sylvie Valente Le Hir.La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour les acteurs de la “fast fashion” à travers un système de “bonus-malus” tenant compte de “l’affichage environnemental” des entreprises, une sorte “d’écoscore”. Malgré les réticences de la droite sénatoriale, ce dispositif touchera tous les acteurs de la “fast fashion”, et non seulement les géants asiatiques, selon la ministre Pannier-Runacher.Le montant des pénalités pour les mauvais élèves sera arrêté dans un “cahier des charges” ministériel, mais il a été encadré dans la loi: il sera au minimum de 5 euros par produit en 2025 et d’au moins 10 euros en 2030, dans la limite de 50% du prix hors taxe du produit.- Publicité interdite -Sur RTL, le porte-parole de Shein Quentin Ruffat a estimé lundi que l’encadrement de l’industrie textile ne fonctionnera “que si cette action est collective”, et pas “en visant un seul acteur”. Il a fustigé une loi qui ajoutera selon lui “une taxe de 10 euros par vêtement vendu d’ici 2030” et va “impacter le pouvoir d’achat” des Français.Ce recentrage du texte avait inquiété ces derniers jours les associations environnementales, qui ont regretté un “détricotage” du texte. Le sénateur écologiste Jacques Fernique a lui aussi craint de voir les débats accoucher d’une “coquille certes intéressante, mais un peu vide”.L’Union des industries textiles (UIT) a de son côté salué lundi “un premier pas”, appelant à ce que cette loi soit “adoptée rapidement”, “même si le texte n’est pas totalement conforme à nos attentes”.Les associations ont néanmoins pu se satisfaire d’une bonne surprise dans la soirée: alors que le Sénat avait supprimé en commission l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la mode “ultra éphémère”, celle-ci a été rétablie à l’initiative du gouvernement, assortie d’un volet de sanctions dédié aux influenceurs.

“Fast fashion”: le Sénat resserre une loi pour freiner la mode “ultra éphémère”

Pénalités pour les entreprises polluantes, publicité interdite… Une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” a été recentrée lundi au Sénat sur la mode “ultra express”, avec dans le viseur des sénateurs le géant Shein et ses vêtements expédiés à prix cassés depuis la Chine.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces produits textiles qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de cette industrie verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte de la députée Horizons Anne-Cécile Violland, une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”. Adoptée en mars 2024 à l’Assemblée nationale, elle a enfin repris son parcours législatif avec son examen au Sénat lundi soir. Un vote solennel des sénateurs est prévu le mardi 10 juin sur l’ensemble du texte.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.Dénonçant une “invasion” de la mode “ultra éphémère”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a promis à l’ouverture des débats de s’attaquer à un “triple fléau”: “l’incitation à la surconsommation, le désastre écologique et la menace pour nos entreprises”.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a espéré que cette loi fera “bouger les lignes” ailleurs en Europe. Elle a promis que ce texte sera notifié à Bruxelles pour en sécuriser les contours avant son adoption définitive.- Viser “l’ultra express” -Les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, ont apporté plusieurs modifications substantielles au texte, en le recentrant sur la mode “ultra éphémère” surtout symbolisée par les plateformes asiatiques Shein ou Temu et leurs centaines de milliers de références.Plus précisément, c’est la notion de “mode ultra express” qui a été retenue par la chambre haute dans le texte, là où l’Assemblée avait opté pour une définition large englobant de plus nombreux acteurs du secteur.Les entreprises concernées par cette définition auront des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. Avec ces diverses modifications, le Sénat espère épargner les entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte voté à l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Je ne souhaite pas faire payer un euro aux entreprises qui disposent d’enseignes en France et qui contribuent ainsi à la vitalité économique de nos territoires”, a martelé la rapporteure Les Républicains Sylvie Valente Le Hir.La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour les acteurs de la “fast fashion” à travers un système de “bonus-malus” tenant compte de “l’affichage environnemental” des entreprises, une sorte “d’écoscore”. Malgré les réticences de la droite sénatoriale, ce dispositif touchera tous les acteurs de la “fast fashion”, et non seulement les géants asiatiques, selon la ministre Pannier-Runacher.Le montant des pénalités pour les mauvais élèves sera arrêté dans un “cahier des charges” ministériel, mais il a été encadré dans la loi: il sera au minimum de 5 euros par produit en 2025 et d’au moins 10 euros en 2030, dans la limite de 50% du prix hors taxe du produit.- Publicité interdite -Sur RTL, le porte-parole de Shein Quentin Ruffat a estimé lundi que l’encadrement de l’industrie textile ne fonctionnera “que si cette action est collective”, et pas “en visant un seul acteur”. Il a fustigé une loi qui ajoutera selon lui “une taxe de 10 euros par vêtement vendu d’ici 2030” et va “impacter le pouvoir d’achat” des Français.Ce recentrage du texte avait inquiété ces derniers jours les associations environnementales, qui ont regretté un “détricotage” du texte. Le sénateur écologiste Jacques Fernique a lui aussi craint de voir les débats accoucher d’une “coquille certes intéressante, mais un peu vide”.L’Union des industries textiles (UIT) a de son côté salué lundi “un premier pas”, appelant à ce que cette loi soit “adoptée rapidement”, “même si le texte n’est pas totalement conforme à nos attentes”.Les associations ont néanmoins pu se satisfaire d’une bonne surprise dans la soirée: alors que le Sénat avait supprimé en commission l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la mode “ultra éphémère”, celle-ci a été rétablie à l’initiative du gouvernement, assortie d’un volet de sanctions dédié aux influenceurs.

“Fast fashion”: le Sénat resserre une loi pour freiner la mode “ultra éphémère”

Pénalités pour les entreprises polluantes, publicité interdite… Une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” a été recentrée lundi au Sénat sur la mode “ultra express”, avec dans le viseur des sénateurs le géant Shein et ses vêtements expédiés à prix cassés depuis la Chine.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces produits textiles qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de cette industrie verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte de la députée Horizons Anne-Cécile Violland, une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”. Adoptée en mars 2024 à l’Assemblée nationale, elle a enfin repris son parcours législatif avec son examen au Sénat lundi soir. Un vote solennel des sénateurs est prévu le mardi 10 juin sur l’ensemble du texte.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.Dénonçant une “invasion” de la mode “ultra éphémère”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a promis à l’ouverture des débats de s’attaquer à un “triple fléau”: “l’incitation à la surconsommation, le désastre écologique et la menace pour nos entreprises”.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a espéré que cette loi fera “bouger les lignes” ailleurs en Europe. Elle a promis que ce texte sera notifié à Bruxelles pour en sécuriser les contours avant son adoption définitive.- Viser “l’ultra express” -Les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, ont apporté plusieurs modifications substantielles au texte, en le recentrant sur la mode “ultra éphémère” surtout symbolisée par les plateformes asiatiques Shein ou Temu et leurs centaines de milliers de références.Plus précisément, c’est la notion de “mode ultra express” qui a été retenue par la chambre haute dans le texte, là où l’Assemblée avait opté pour une définition large englobant de plus nombreux acteurs du secteur.Les entreprises concernées par cette définition auront des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. Avec ces diverses modifications, le Sénat espère épargner les entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte voté à l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Je ne souhaite pas faire payer un euro aux entreprises qui disposent d’enseignes en France et qui contribuent ainsi à la vitalité économique de nos territoires”, a martelé la rapporteure Les Républicains Sylvie Valente Le Hir.La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour les acteurs de la “fast fashion” à travers un système de “bonus-malus” tenant compte de “l’affichage environnemental” des entreprises, une sorte “d’écoscore”. Malgré les réticences de la droite sénatoriale, ce dispositif touchera tous les acteurs de la “fast fashion”, et non seulement les géants asiatiques, selon la ministre Pannier-Runacher.Le montant des pénalités pour les mauvais élèves sera arrêté dans un “cahier des charges” ministériel, mais il a été encadré dans la loi: il sera au minimum de 5 euros par produit en 2025 et d’au moins 10 euros en 2030, dans la limite de 50% du prix hors taxe du produit.- Publicité interdite -Sur RTL, le porte-parole de Shein Quentin Ruffat a estimé lundi que l’encadrement de l’industrie textile ne fonctionnera “que si cette action est collective”, et pas “en visant un seul acteur”. Il a fustigé une loi qui ajoutera selon lui “une taxe de 10 euros par vêtement vendu d’ici 2030” et va “impacter le pouvoir d’achat” des Français.Ce recentrage du texte avait inquiété ces derniers jours les associations environnementales, qui ont regretté un “détricotage” du texte. Le sénateur écologiste Jacques Fernique a lui aussi craint de voir les débats accoucher d’une “coquille certes intéressante, mais un peu vide”.L’Union des industries textiles (UIT) a de son côté salué lundi “un premier pas”, appelant à ce que cette loi soit “adoptée rapidement”, “même si le texte n’est pas totalement conforme à nos attentes”.Les associations ont néanmoins pu se satisfaire d’une bonne surprise dans la soirée: alors que le Sénat avait supprimé en commission l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la mode “ultra éphémère”, celle-ci a été rétablie à l’initiative du gouvernement, assortie d’un volet de sanctions dédié aux influenceurs.