A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’ouragan Melissa arrive aux Bermudes, au moins 30 morts en Haïti

Dopé par le changement climatique mais désormais affaibli, l’ouragan Melissa arrive jeudi soir aux Bermudes après son passage destructeur en Jamaïque, à Cuba et en Haïti, où il a tué au moins 30 personnes.”Les conditions aux Bermudes vont se détériorer rapidement ce soir”, indique dans son dernier point le Centre national américain des ouragans (NHC), qui fait état de vents mesurés à 165 kilomètres par heure. L’alerte a été levée aux Bahamas.Le changement climatique causé par les activités humaines a rendu l’ouragan Melissa plus puissant et plus destructeur, selon une étude publiée mardi par des climatologues de l’Imperial College de Londres.A Haïti, pas directement touché par l’ouragan mais victime de fortes pluies, au moins 30 personnes, dont dix enfants, sont mortes, et 20 portées disparues, selon un nouveau bilan communiqué jeudi par les autorités locales. L’essentiel des décès, 23, ont été provoqués par la crue d’une rivière dans le sud-ouest du pays.Depuis mercredi, Cuba nettoie ses rues inondées et jonchées de débris.A Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays, des pans de maisons se sont effondrés et des toits de tôle n’ont pas résisté. La ville est sans électricité, de nombreux poteaux gisent au sol. Le toit de la maison de Mariela Reyes a été emporté. “Ce n’est pas facile de perdre tout ce qu’on a. Le peu qu’on possède”, a soupiré cette femme de 55 ans, découragée.A El Cobre, à une vingtaine de kilomètres de là, le son des marteaux résonne jeudi sous le soleil revenu: ceux dont le toit s’est envolé s’efforcent de réparer avec l’aide d’amis et de voisins, a constaté l’AFP. D’autres s’aventurent dehors en quête de nourriture, certaines boutiques commençant à rouvrir.- “Destruction immense” – Le président cubain Miguel Diaz-Canel a indiqué que l’ouragan avait causé des “dégâts considérables”, sans faire de victime selon les autorités.L’ouragan Melissa a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu’il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l’échelle Saffir-Simpson, avec des vents d’environ 300 km/h.”Il y a eu une destruction immense, sans précédent, des infrastructures, des propriétés, des routes, des réseaux de communication et d’énergie”, a déclaré depuis Kingston Dennis Zulu, coordinateur pour l’ONU dans plusieurs pays des Caraïbes.”Nos évaluations préliminaires montrent que le pays a été dévasté à des niveaux jamais vus auparavant”, a-t-il ajouté, évoquant un million de personnes touchées, sur une île de 2,8 millions d’habitants. “Il y a eu des victimes et nous nous attendons, au vu de nos informations, à ce qu’il y en ait d’autres”, s’est borné à dire jeudi le ministre jamaïcain des Collectivités locales, Desmond McKenzie.Nombreux habitants n’ont toujours pas pu contacter leurs proches, ont expliqué les autorités, pour montrer à quel point les infrastructures ont été endommagées, dans l’ouest surtout. L’armée jamaïcaine s’emploie à dégager les routes bloquées, selon le gouvernement.- “Rappel tragique” -Progressivement, l’aide étrangère a commencé à affluer. Les Etats-Unis ont “envoyé des équipes de secours et d’intervention dans les zones touchées, ainsi que des fournitures vitales”, a indiqué sur X le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio.Le Royaume-Uni va fournir une aide financière d’urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d’euros) pour les pays touchés, et la France envoie également une cargaison d’aide en Jamaïque.Le secrétaire exécutif de l’ONU chargé du changement climatique a évoqué la grande conférence climatique des Nations unies COP30 qui s’ouvre dans quelques jours au Brésil.”Chaque désastre climatique est un rappel tragique de l’urgence de limiter chaque fraction de degré de réchauffement, principalement causé par la combustion de quantités excessives de charbon, de pétrole et de gaz”, a déclaré Simon Stiell.Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons), les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total, selon le groupe d’experts du climat mandatés par l’ONU, le Giec.burs-es/ube/aem

L’ouragan Melissa arrive aux Bermudes, au moins 30 morts en Haïti

Dopé par le changement climatique mais désormais affaibli, l’ouragan Melissa arrive jeudi soir aux Bermudes après son passage destructeur en Jamaïque, à Cuba et en Haïti, où il a tué au moins 30 personnes.”Les conditions aux Bermudes vont se détériorer rapidement ce soir”, indique dans son dernier point le Centre national américain des ouragans (NHC), qui fait état de vents mesurés à 165 kilomètres par heure. L’alerte a été levée aux Bahamas.Le changement climatique causé par les activités humaines a rendu l’ouragan Melissa plus puissant et plus destructeur, selon une étude publiée mardi par des climatologues de l’Imperial College de Londres.A Haïti, pas directement touché par l’ouragan mais victime de fortes pluies, au moins 30 personnes, dont dix enfants, sont mortes, et 20 portées disparues, selon un nouveau bilan communiqué jeudi par les autorités locales. L’essentiel des décès, 23, ont été provoqués par la crue d’une rivière dans le sud-ouest du pays.Depuis mercredi, Cuba nettoie ses rues inondées et jonchées de débris.A Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays, des pans de maisons se sont effondrés et des toits de tôle n’ont pas résisté. La ville est sans électricité, de nombreux poteaux gisent au sol. Le toit de la maison de Mariela Reyes a été emporté. “Ce n’est pas facile de perdre tout ce qu’on a. Le peu qu’on possède”, a soupiré cette femme de 55 ans, découragée.A El Cobre, à une vingtaine de kilomètres de là, le son des marteaux résonne jeudi sous le soleil revenu: ceux dont le toit s’est envolé s’efforcent de réparer avec l’aide d’amis et de voisins, a constaté l’AFP. D’autres s’aventurent dehors en quête de nourriture, certaines boutiques commençant à rouvrir.- “Destruction immense” – Le président cubain Miguel Diaz-Canel a indiqué que l’ouragan avait causé des “dégâts considérables”, sans faire de victime selon les autorités.L’ouragan Melissa a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu’il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l’échelle Saffir-Simpson, avec des vents d’environ 300 km/h.”Il y a eu une destruction immense, sans précédent, des infrastructures, des propriétés, des routes, des réseaux de communication et d’énergie”, a déclaré depuis Kingston Dennis Zulu, coordinateur pour l’ONU dans plusieurs pays des Caraïbes.”Nos évaluations préliminaires montrent que le pays a été dévasté à des niveaux jamais vus auparavant”, a-t-il ajouté, évoquant un million de personnes touchées, sur une île de 2,8 millions d’habitants. “Il y a eu des victimes et nous nous attendons, au vu de nos informations, à ce qu’il y en ait d’autres”, s’est borné à dire jeudi le ministre jamaïcain des Collectivités locales, Desmond McKenzie.Nombreux habitants n’ont toujours pas pu contacter leurs proches, ont expliqué les autorités, pour montrer à quel point les infrastructures ont été endommagées, dans l’ouest surtout. L’armée jamaïcaine s’emploie à dégager les routes bloquées, selon le gouvernement.- “Rappel tragique” -Progressivement, l’aide étrangère a commencé à affluer. Les Etats-Unis ont “envoyé des équipes de secours et d’intervention dans les zones touchées, ainsi que des fournitures vitales”, a indiqué sur X le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio.Le Royaume-Uni va fournir une aide financière d’urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d’euros) pour les pays touchés, et la France envoie également une cargaison d’aide en Jamaïque.Le secrétaire exécutif de l’ONU chargé du changement climatique a évoqué la grande conférence climatique des Nations unies COP30 qui s’ouvre dans quelques jours au Brésil.”Chaque désastre climatique est un rappel tragique de l’urgence de limiter chaque fraction de degré de réchauffement, principalement causé par la combustion de quantités excessives de charbon, de pétrole et de gaz”, a déclaré Simon Stiell.Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons), les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total, selon le groupe d’experts du climat mandatés par l’ONU, le Giec.burs-es/ube/aem

Incursion israélienne dans le sud du Liban, un employé municipal tué

L’armée israélienne a mené jeudi une incursion meurtrière dans un village frontalier du sud du Liban, tuant un employé municipal, un acte aussitôt condamné par le président libanais qui a appelé l’armée à s’opposer à toute nouvelle incursion.En vertu du cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah pro-iranien et …

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Afghanistan et Pakistan d’accord pour reprendre les négociations le 6 novembre

Après plusieurs jours de discussions et un silence qui laissait redouter un échec, l’Afghanistan et le Pakistan se sont accordés jeudi pour reprendre leurs discussions en Turquie, en vue d’instaurer une trêve durable à leur frontière.Selon le ministère turc des Affaires étrangères, “toutes les parties se sont accordées sur la poursuite du cessez-le-feu. Les modalités …

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Les Etats-Unis sabrent l’accueil de réfugiés, privilégient des blancs sud-africains

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi réduire de façon drastique le nombre de réfugiés qu’ils sont prêts à accueillir chaque année, à un nombre historiquement bas, et dit privilégier les blancs d’Afrique du Sud.Dans ce qui constitue un revirement majeur d’une tradition d’accueil bien ancrée depuis des décennies, les Etats-Unis ont fixé à quelque 7.500 le …

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Caught between Venezuela and US, Trinidad fishermen fear the sea

A stone’s throw from Venezuela, in the eye of a political storm fueled by a US naval deployment, fishermen from the archipelago of Trinidad and Tobago fear getting caught up in the tumult.Between Venezuelan military preparations in response to muscular US “provocation” on the one hand, and Trinidad-backed American strikes on alleged drug boats on the other, people who normally ply their trade in the sea told AFP they are keeping a low profile.In Cedros, a village in the extreme southwest of the island of Trinidad, a group of them chatted in hammocks on the beach, their boats unusually idle.The fishers eyed the Venezuelan coast, about a dozen kilometers (seven miles) away, as they discussed their dilemma.Barefoot and dressed in shorts, Kendrick Moodee told AFP he and his comrades were taking “a little more caution,” with the Venezuelan coast guard “a bit tense” these days.There has been closer policing, the 58-year-old said, of fishing in Venezuelan territorial waters where boats from Trinidad and Tobago were previously left to operate undisturbed.Several Cedros fishermen said Venezuelan patrols have been violently repelling Trinidadian vessels, and beatings and extortion have increased.Their territory curtailed, the fishermen have seen their yields and income dwindle.- ‘Anything can happen’ -US strikes in the Caribbean and Pacific have killed at least 62 people on boats Washington claims were ferrying drugs in recent weeks. Family members and victims’ governments have said some of them were fishermen at sea.Earlier this month US President Donald Trump hailed the success of the operation, saying: “We’re so good at it that there are no boats. In fact, even fishing boats –- nobody wants to go into the water anymore.”At least two of those killed were Trinidadians, according to mourning loved ones, though the government of the US-aligned nation of 1.4 million people has refused to confirm the identities.”This (fishing) is the only thing we have to… make a dollar,” 42-year-old Rakesh Ramdass told AFP, saying he was afraid of the diplomatic fallout, but without an alternative.”You have to take a chance,” he said. But at sea, “anything can happen.”Fishermen said the Trinidadian coast guard was also making life more difficult for them in an area known as a hotspot for the trafficking of drugs, arms and people — including Venezuelans fleeing dire economic straits in their own country.Prime Minister Kamla Persad-Bissessar is a fierce critic of Venezuelan President Nicolas Maduro and a friend of Trump, and has welcomed the US strikes.Maduro accused her of turning Trinidad and Tobago into “an aircraft carrier of the American empire” after Washington sent a guided-missile destroyer there for four days for a joint military exercise within striking distance of the Venezuelan mainland.Caracas fears the US deployment of war vessels is part of a regime change plan under the guise of an anti-drug operation.- ‘Everyone becomes suspect’ – The diplomatic standoff has meant that “everyone becomes suspect, even simple fishermen,” a Western diplomat in Trinidad and Tobago told AFP on condition of anonymity.Those who fish “find themselves caught in the crossfire,” said the diplomat, and “normal economic life is disrupted.”In Icacos, a village near Cedros, Alexsi Soomai, 63, lamented that fishermen like him were going out to sea less frequently. “Better safe than sorry,” he said. Icacos is the arrival point for many undocumented Venezuelans seeking a better life elsewhere.A few steps from the beach, a hamlet with houses made of salvaged wood shelters several families, including that of Yacelis Garcia, a 35-year-old Indigenous Venezuelan who left that country six years ago. In Venezuela, she recounted, “sometimes we ate, sometimes we didn’t.”Her brother-in-law Juan Salazar said he now lives “solely from fishing.”But he does not dare venture far in the current political climate, fearing he will be caught and sent back.

Beyond words: ’67’ crowned ‘Word of the Year’

A double-digit combination set the social media sphere ablaze among teens in 2025, leaving parents and teachers befuddled — and now it has officially been crowned Dictionary.com’s “Word of the Year”: 67.  But even the organization that unveiled the winning word — pronounced “six-seven” and never “sixty-seven” — admitted it was not exactly sure about its meaning. “You might be feeling a familiar vexation at the sight of these two formerly innocuous numerals,” Dictionary.com said, addressing parents as it announced the winner this week.Members of Gen Alpha, it added, might be “smirking at the thought of adults once again struggling to make sense of your notoriously slippery slang.” Dictionary.com said the origin of the word might be traced to “Doot Doot (6 7),” a song by the US rapper Skrilla. Use of the word went viral in schools and on social media this year. It can be taken to mean a variety of things, with context, tone and absurdity all playing a role in determining its definition in the moment.”67″ beat out some stiff competition from other words that were short-listed for “Word of the Year.” These included “broligarchy,” “Gen Z stare,” and an entry from the world of emoticons — the dynamite emoji.Its use exploded online with news of the engagement between pop superstar Taylor Swift and American football star Travis Kelce, as it was used as shorthand to refer to the “TNT” couple.