Cryptomonnaie: arrestation au Maroc d’un commanditaire présumé d’une série d’enlèvements

Un Franco-Marocain de 24 ans recherché par la justice française a été arrêté au Maroc, soupçonné d’avoir commandité une série d’enlèvements dans le milieu des cryptomonnaies, dont le rapt avec séquestration du cofondateur de la société Ledger, David Balland.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a remercié mercredi sur X les autorités marocaines “pour cette arrestation qui montre l’excellente coopération judiciaire” entre Paris et Rabat, “en particulier contre la criminalité organisée”.Une source proche des autorités a confirmé à l’AFP l’arrestation de cet homme, Badiss Mohamed Amide Bajjou, révélée par le quotidien Le Parisien.Le parquet de Versailles a également confirmé “l’interpellation au Maroc récente par les autorités marocaines d’un individu franco-marocain âgé de 24 ans, originaire des Yvelines, déjà condamné par la justice”. Il “faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge d’instruction versaillais qui avait transmis aux autorités marocaines une demande d’entraide internationale”, a ajouté le ministère public dans un communiqué.Cet homme originaire du Chesnay, dans les Yvelines, faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol notamment pour “arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, commis en bande organisée”.Cette arrestation intervient dans un contexte de multiplications des rapts et tentatives d’enlèvements dans le secteur des cryptomonnaies depuis janvier, inquiétant les autorités françaises et les incitant à redoubler de vigilance.Cette série noire a commencé en janvier, avec notamment le kidnapping, avec séquestration, du cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne. L’alerte avait été donnée par l’autre cofondateur de cette société spécialiste de portefeuilles crypto, Eric Larchevêque, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Ce dernier avait finalement été libéré et sa compagne retrouvée ligotée dans un véhicule. L’information judiciaire se poursuit, avec au moins neuf suspects mis en examen, dont un autre commanditaire présumé.Badiss Mohamed Amide Bajjou est soupçonné d’être l’un des donneurs d’ordre de ce rapt qui avait suscité la consternation, affirme Le Parisien.- Deux notices rouges –  Le suspect a été interpellé à Tanger, dans le nord du Maroc, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) du pays, cité par l’agence officielle marocaine MAP.Badiss Mohamed Amide Bajjou était également recherché, toujours selon Le Parisien, pour avoir commandité depuis le Maroc l’agression d’une femme de 56 ans dans les Yvelines afin que son fils paye une rançon en cryptomonnaies contre sa libération en 2023.Bruno Retailleau était en contact depuis plusieurs jours avec son homologue marocain, a fait valoir à l’AFP l’entourage du ministre de l’Intérieur. Le suspect faisait l’objet de deux notices rouges dans le but de son arrestation provisoire aux fins d’extradition, précise-t-on de même source, ajoutant qu’il appartient à l’autorité judiciaire marocaine de se prononcer sur une demande d’extradition ou une dénonciation officielle des faits.De son côté, la justice française s’interroge également sur l’implication éventuelle de Badiss Mohamed Amide Bajjou dans la série de rapts ou tentatives d’enlèvement du mois de mai à Paris et en région parisienne, dont l’une en pleine rue à Paris, selon Le Parisien.Cette spectaculaire tentative d’enlèvement dans le XIe arrondissement de la fille et du petit-fils du PDG de la société spécialisée Paymium, immortalisée par une vidéo devenue virale, a eu un très fort écho médiatique. Les victimes étaient parvenues, avec l’aide de riverains, à faire fuir leurs agresseurs.Dans le cadre de cette affaire et d’une autre déjouée in extremis fin mai près de Nantes, la justice a mis en examen vendredi 25 jeunes, âgés de 16 à 23 ans.   Début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain. Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains. Une rançon “très élevée” avait été réclamée.Le 1er mai, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies avait lui été enlevé par quatre hommes encagoulés, déjà en plein Paris, et libéré deux jours plus tard. Cinq personnes ont été mises en examen dans cette affaire.abo-anr-dho-mca-adr/bfa/jco

Cryptomonnaie: arrestation au Maroc d’un commanditaire présumé d’une série d’enlèvements

Un Franco-Marocain de 24 ans recherché par la justice française a été arrêté au Maroc, soupçonné d’avoir commandité une série d’enlèvements dans le milieu des cryptomonnaies, dont le rapt avec séquestration du cofondateur de la société Ledger, David Balland.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a remercié mercredi sur X les autorités marocaines “pour cette arrestation qui montre l’excellente coopération judiciaire” entre Paris et Rabat, “en particulier contre la criminalité organisée”.Une source proche des autorités a confirmé à l’AFP l’arrestation de cet homme, Badiss Mohamed Amide Bajjou, révélée par le quotidien Le Parisien.Le parquet de Versailles a également confirmé “l’interpellation au Maroc récente par les autorités marocaines d’un individu franco-marocain âgé de 24 ans, originaire des Yvelines, déjà condamné par la justice”. Il “faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge d’instruction versaillais qui avait transmis aux autorités marocaines une demande d’entraide internationale”, a ajouté le ministère public dans un communiqué.Cet homme originaire du Chesnay, dans les Yvelines, faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol notamment pour “arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, commis en bande organisée”.Cette arrestation intervient dans un contexte de multiplications des rapts et tentatives d’enlèvements dans le secteur des cryptomonnaies depuis janvier, inquiétant les autorités françaises et les incitant à redoubler de vigilance.Cette série noire a commencé en janvier, avec notamment le kidnapping, avec séquestration, du cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne. L’alerte avait été donnée par l’autre cofondateur de cette société spécialiste de portefeuilles crypto, Eric Larchevêque, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Ce dernier avait finalement été libéré et sa compagne retrouvée ligotée dans un véhicule. L’information judiciaire se poursuit, avec au moins neuf suspects mis en examen, dont un autre commanditaire présumé.Badiss Mohamed Amide Bajjou est soupçonné d’être l’un des donneurs d’ordre de ce rapt qui avait suscité la consternation, affirme Le Parisien.- Deux notices rouges –  Le suspect a été interpellé à Tanger, dans le nord du Maroc, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) du pays, cité par l’agence officielle marocaine MAP.Badiss Mohamed Amide Bajjou était également recherché, toujours selon Le Parisien, pour avoir commandité depuis le Maroc l’agression d’une femme de 56 ans dans les Yvelines afin que son fils paye une rançon en cryptomonnaies contre sa libération en 2023.Bruno Retailleau était en contact depuis plusieurs jours avec son homologue marocain, a fait valoir à l’AFP l’entourage du ministre de l’Intérieur. Le suspect faisait l’objet de deux notices rouges dans le but de son arrestation provisoire aux fins d’extradition, précise-t-on de même source, ajoutant qu’il appartient à l’autorité judiciaire marocaine de se prononcer sur une demande d’extradition ou une dénonciation officielle des faits.De son côté, la justice française s’interroge également sur l’implication éventuelle de Badiss Mohamed Amide Bajjou dans la série de rapts ou tentatives d’enlèvement du mois de mai à Paris et en région parisienne, dont l’une en pleine rue à Paris, selon Le Parisien.Cette spectaculaire tentative d’enlèvement dans le XIe arrondissement de la fille et du petit-fils du PDG de la société spécialisée Paymium, immortalisée par une vidéo devenue virale, a eu un très fort écho médiatique. Les victimes étaient parvenues, avec l’aide de riverains, à faire fuir leurs agresseurs.Dans le cadre de cette affaire et d’une autre déjouée in extremis fin mai près de Nantes, la justice a mis en examen vendredi 25 jeunes, âgés de 16 à 23 ans.   Début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain. Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains. Une rançon “très élevée” avait été réclamée.Le 1er mai, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies avait lui été enlevé par quatre hommes encagoulés, déjà en plein Paris, et libéré deux jours plus tard. Cinq personnes ont été mises en examen dans cette affaire.abo-anr-dho-mca-adr/bfa/jco

Cryptomonnaie: arrestation au Maroc d’un commanditaire présumé d’une série d’enlèvements

Un Franco-Marocain de 24 ans recherché par la justice française a été arrêté au Maroc, soupçonné d’avoir commandité une série d’enlèvements dans le milieu des cryptomonnaies, dont le rapt avec séquestration du cofondateur de la société Ledger, David Balland.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a remercié mercredi sur X les autorités marocaines “pour cette arrestation qui montre l’excellente coopération judiciaire” entre Paris et Rabat, “en particulier contre la criminalité organisée”.Une source proche des autorités a confirmé à l’AFP l’arrestation de cet homme, Badiss Mohamed Amide Bajjou, révélée par le quotidien Le Parisien.Le parquet de Versailles a également confirmé “l’interpellation au Maroc récente par les autorités marocaines d’un individu franco-marocain âgé de 24 ans, originaire des Yvelines, déjà condamné par la justice”. Il “faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge d’instruction versaillais qui avait transmis aux autorités marocaines une demande d’entraide internationale”, a ajouté le ministère public dans un communiqué.Cet homme originaire du Chesnay, dans les Yvelines, faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol notamment pour “arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, commis en bande organisée”.Cette arrestation intervient dans un contexte de multiplications des rapts et tentatives d’enlèvements dans le secteur des cryptomonnaies depuis janvier, inquiétant les autorités françaises et les incitant à redoubler de vigilance.Cette série noire a commencé en janvier, avec notamment le kidnapping, avec séquestration, du cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne. L’alerte avait été donnée par l’autre cofondateur de cette société spécialiste de portefeuilles crypto, Eric Larchevêque, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Ce dernier avait finalement été libéré et sa compagne retrouvée ligotée dans un véhicule. L’information judiciaire se poursuit, avec au moins neuf suspects mis en examen, dont un autre commanditaire présumé.Badiss Mohamed Amide Bajjou est soupçonné d’être l’un des donneurs d’ordre de ce rapt qui avait suscité la consternation, affirme Le Parisien.- Deux notices rouges –  Le suspect a été interpellé à Tanger, dans le nord du Maroc, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) du pays, cité par l’agence officielle marocaine MAP.Badiss Mohamed Amide Bajjou était également recherché, toujours selon Le Parisien, pour avoir commandité depuis le Maroc l’agression d’une femme de 56 ans dans les Yvelines afin que son fils paye une rançon en cryptomonnaies contre sa libération en 2023.Bruno Retailleau était en contact depuis plusieurs jours avec son homologue marocain, a fait valoir à l’AFP l’entourage du ministre de l’Intérieur. Le suspect faisait l’objet de deux notices rouges dans le but de son arrestation provisoire aux fins d’extradition, précise-t-on de même source, ajoutant qu’il appartient à l’autorité judiciaire marocaine de se prononcer sur une demande d’extradition ou une dénonciation officielle des faits.De son côté, la justice française s’interroge également sur l’implication éventuelle de Badiss Mohamed Amide Bajjou dans la série de rapts ou tentatives d’enlèvement du mois de mai à Paris et en région parisienne, dont l’une en pleine rue à Paris, selon Le Parisien.Cette spectaculaire tentative d’enlèvement dans le XIe arrondissement de la fille et du petit-fils du PDG de la société spécialisée Paymium, immortalisée par une vidéo devenue virale, a eu un très fort écho médiatique. Les victimes étaient parvenues, avec l’aide de riverains, à faire fuir leurs agresseurs.Dans le cadre de cette affaire et d’une autre déjouée in extremis fin mai près de Nantes, la justice a mis en examen vendredi 25 jeunes, âgés de 16 à 23 ans.   Début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain. Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains. Une rançon “très élevée” avait été réclamée.Le 1er mai, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies avait lui été enlevé par quatre hommes encagoulés, déjà en plein Paris, et libéré deux jours plus tard. Cinq personnes ont été mises en examen dans cette affaire.abo-anr-dho-mca-adr/bfa/jco

Cryptomonnaie: arrestation au Maroc d’un commanditaire présumé d’une série d’enlèvements

Un Franco-Marocain de 24 ans recherché par la justice française a été arrêté au Maroc, soupçonné d’avoir commandité une série d’enlèvements dans le milieu des cryptomonnaies, dont le rapt avec séquestration du cofondateur de la société Ledger, David Balland.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a remercié mercredi sur X les autorités marocaines “pour cette arrestation qui montre l’excellente coopération judiciaire” entre Paris et Rabat, “en particulier contre la criminalité organisée”.Une source proche des autorités a confirmé à l’AFP l’arrestation de cet homme, Badiss Mohamed Amide Bajjou, révélée par le quotidien Le Parisien.Le parquet de Versailles a également confirmé “l’interpellation au Maroc récente par les autorités marocaines d’un individu franco-marocain âgé de 24 ans, originaire des Yvelines, déjà condamné par la justice”. Il “faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge d’instruction versaillais qui avait transmis aux autorités marocaines une demande d’entraide internationale”, a ajouté le ministère public dans un communiqué.Cet homme originaire du Chesnay, dans les Yvelines, faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol notamment pour “arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, commis en bande organisée”.Cette arrestation intervient dans un contexte de multiplications des rapts et tentatives d’enlèvements dans le secteur des cryptomonnaies depuis janvier, inquiétant les autorités françaises et les incitant à redoubler de vigilance.Cette série noire a commencé en janvier, avec notamment le kidnapping, avec séquestration, du cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne. L’alerte avait été donnée par l’autre cofondateur de cette société spécialiste de portefeuilles crypto, Eric Larchevêque, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Ce dernier avait finalement été libéré et sa compagne retrouvée ligotée dans un véhicule. L’information judiciaire se poursuit, avec au moins neuf suspects mis en examen, dont un autre commanditaire présumé.Badiss Mohamed Amide Bajjou est soupçonné d’être l’un des donneurs d’ordre de ce rapt qui avait suscité la consternation, affirme Le Parisien.- Deux notices rouges –  Le suspect a été interpellé à Tanger, dans le nord du Maroc, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) du pays, cité par l’agence officielle marocaine MAP.Badiss Mohamed Amide Bajjou était également recherché, toujours selon Le Parisien, pour avoir commandité depuis le Maroc l’agression d’une femme de 56 ans dans les Yvelines afin que son fils paye une rançon en cryptomonnaies contre sa libération en 2023.Bruno Retailleau était en contact depuis plusieurs jours avec son homologue marocain, a fait valoir à l’AFP l’entourage du ministre de l’Intérieur. Le suspect faisait l’objet de deux notices rouges dans le but de son arrestation provisoire aux fins d’extradition, précise-t-on de même source, ajoutant qu’il appartient à l’autorité judiciaire marocaine de se prononcer sur une demande d’extradition ou une dénonciation officielle des faits.De son côté, la justice française s’interroge également sur l’implication éventuelle de Badiss Mohamed Amide Bajjou dans la série de rapts ou tentatives d’enlèvement du mois de mai à Paris et en région parisienne, dont l’une en pleine rue à Paris, selon Le Parisien.Cette spectaculaire tentative d’enlèvement dans le XIe arrondissement de la fille et du petit-fils du PDG de la société spécialisée Paymium, immortalisée par une vidéo devenue virale, a eu un très fort écho médiatique. Les victimes étaient parvenues, avec l’aide de riverains, à faire fuir leurs agresseurs.Dans le cadre de cette affaire et d’une autre déjouée in extremis fin mai près de Nantes, la justice a mis en examen vendredi 25 jeunes, âgés de 16 à 23 ans.   Début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain. Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains. Une rançon “très élevée” avait été réclamée.Le 1er mai, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies avait lui été enlevé par quatre hommes encagoulés, déjà en plein Paris, et libéré deux jours plus tard. Cinq personnes ont été mises en examen dans cette affaire.abo-anr-dho-mca-adr/bfa/jco

Pékin fustige les propos de Rubio sur la répression de Tiananmen

Pékin a qualifié mercredi d'”attaque” délibérée les propos du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, selon qui le monde “n’oubliera jamais” la répression sanglante des manifestants sur la place Tiananmen en 1989.Le 4 juin 1989, des soldats et des chars chinois ont réprimé les protestataires de l’immense place de Pékin attenante à la Cité interdite, après plusieurs semaines de manifestations organisées pour réclamer davantage de libertés politiques.Le bilan exact de la répression reste inconnu mais des centaines de personnes sont mortes, voire plus de mille, selon plusieurs estimations.”Le monde n’oubliera jamais” ce qui s’est passé en 1989 même si Pékin “tente activement de censurer les faits”, a déclaré mercredi le secrétaire d’Etat Marco Rubio dans un communiqué.- “Bravoure” -“Nous commémorons aujourd’hui la bravoure des Chinois qui ont été tués alors qu’ils essayaient d’exercer leurs libertés fondamentales et de ceux qui continuent de souffrir de persécutions” en cherchant à ce que justice soit rendue pour “les événements du 4 juin 1989”, a-t-il poursuivi.Pékin a vivement réagi, estimant que ces “propos erronés (…) déforment de manière malveillante les faits historiques, attaquent délibérément le système politique et la voie de développement de la Chine et constituent une ingérence grave dans les affaires intérieures de la Chine”.”La Chine exprime sa vive insatisfaction et s’oppose fermement (à ces propos). Nous avons adressé une protestation solennelle à la partie américaine”, a ajouté un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, au cours d’un point presse régulier.Le président taïwanais Lai Ching-te a fait écho aux propos de M. Rubio, promettant mercredi d’entretenir la mémoire des victimes de la place Tiananmen.”Nous nous souvenons du sacrifice de nos prédécesseurs, nous connaissons la valeur de la liberté et nous ne pouvons ignorer l’érosion de la démocratie” dans le monde, a dit M. Lai.”Les sociétés démocratiques choisissent de préserver la vérité et refusent d’oublier ceux qui ont contribué à l’idéal des droits humains”, a écrit le président taïwanais sur Facebook en amont d’une veillée à Taipei, place de la Liberté.- Présence policière -Les autorités communistes cherchent à supprimer toute évocation publique de l’événement, censurant la couverture des médias étrangers et les références en ligne à la répression. Mercredi à Pékin, des policiers ont été aperçus par des journalistes de l’AFP autour du cimetière Wan’an, où les personnes tuées pendant la répression ont été enterrées.Des agents étaient également postés à plusieurs intersections menant à la place Tiananmen sur l’avenue Chang’an, une large artère placée sous haute sécurité tout au long de l’année.Dans la soirée, une file de bus a partiellement bloqué les écrans des ambassades d’Allemagne et du Canada diffusant des images de bougies, un symbole couramment utilisé pour rendre hommage aux victimes de Tiananmen.Des commémorations publiques sont en outre organisées chaque année à Taïwan, que le Parti communiste chinois considère comme une partie du territoire chinois mais n’a jamais gouverné.Au cours d’une veillée mercredi sur la place de la Liberté à Taipei, Lara Waldron, une étudiante américaine de 20 ans, a déclaré à l’AFP : “J’ai l’impression que ce 4 juin est très proche de moi en ce moment. “En tant qu’étudiante, j’ai l’âge de nombreux organisateurs et participants, des personnes qui ont perdu la vie à Tiananmen”.- Grève de la faim -A Hong Kong, Chow Hang-tung, une militante emprisonnée, a entamé mercredi une grève de la faim de 36 heures. Une tentative de commémorer individuellement l’événement dans une cité qui pendant des années a été le seul endroit en Chine où les commémorations étaient tolérées.Cette ancienne avocate aidait autrefois à organiser une veillée annuelle qui rassemblait des dizaines de milliers de personnes dans le parc Victoria, dans le centre-ville.Depuis que Pékin a imposé une loi de sécurité nationale dans ce hub financier en 2020, l’événement a été interdit et Mme Chow a été emprisonnée. Elle risque la prison à vie pour subversion.Mercredi, des journalistes de l’AFP ont vu au moins sept personnes emmenées par la police aux abords du parc Victoria, dont deux écolières avec à la main des fleurs blanches – souvent synonymes de deuil dans la culture chinoise – et un homme qui se tenait debout en silence. “C’est dommage qu’il n’y ait plus” de veillées, “en fait, personne ne les oubliera jamais”, a dit à l’AFP Yuen, 49 ans, qui a souhaité garder l’anonymat.

Pékin fustige les propos de Rubio sur la répression de Tiananmen

Pékin a qualifié mercredi d'”attaque” délibérée les propos du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, selon qui le monde “n’oubliera jamais” la répression sanglante des manifestants sur la place Tiananmen en 1989.Le 4 juin 1989, des soldats et des chars chinois ont réprimé les protestataires de l’immense place de Pékin attenante à la Cité interdite, après plusieurs semaines de manifestations organisées pour réclamer davantage de libertés politiques.Le bilan exact de la répression reste inconnu mais des centaines de personnes sont mortes, voire plus de mille, selon plusieurs estimations.”Le monde n’oubliera jamais” ce qui s’est passé en 1989 même si Pékin “tente activement de censurer les faits”, a déclaré mercredi le secrétaire d’Etat Marco Rubio dans un communiqué.- “Bravoure” -“Nous commémorons aujourd’hui la bravoure des Chinois qui ont été tués alors qu’ils essayaient d’exercer leurs libertés fondamentales et de ceux qui continuent de souffrir de persécutions” en cherchant à ce que justice soit rendue pour “les événements du 4 juin 1989”, a-t-il poursuivi.Pékin a vivement réagi, estimant que ces “propos erronés (…) déforment de manière malveillante les faits historiques, attaquent délibérément le système politique et la voie de développement de la Chine et constituent une ingérence grave dans les affaires intérieures de la Chine”.”La Chine exprime sa vive insatisfaction et s’oppose fermement (à ces propos). Nous avons adressé une protestation solennelle à la partie américaine”, a ajouté un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, au cours d’un point presse régulier.Le président taïwanais Lai Ching-te a fait écho aux propos de M. Rubio, promettant mercredi d’entretenir la mémoire des victimes de la place Tiananmen.”Nous nous souvenons du sacrifice de nos prédécesseurs, nous connaissons la valeur de la liberté et nous ne pouvons ignorer l’érosion de la démocratie” dans le monde, a dit M. Lai.”Les sociétés démocratiques choisissent de préserver la vérité et refusent d’oublier ceux qui ont contribué à l’idéal des droits humains”, a écrit le président taïwanais sur Facebook en amont d’une veillée à Taipei, place de la Liberté.- Présence policière -Les autorités communistes cherchent à supprimer toute évocation publique de l’événement, censurant la couverture des médias étrangers et les références en ligne à la répression. Mercredi à Pékin, des policiers ont été aperçus par des journalistes de l’AFP autour du cimetière Wan’an, où les personnes tuées pendant la répression ont été enterrées.Des agents étaient également postés à plusieurs intersections menant à la place Tiananmen sur l’avenue Chang’an, une large artère placée sous haute sécurité tout au long de l’année.Dans la soirée, une file de bus a partiellement bloqué les écrans des ambassades d’Allemagne et du Canada diffusant des images de bougies, un symbole couramment utilisé pour rendre hommage aux victimes de Tiananmen.Des commémorations publiques sont en outre organisées chaque année à Taïwan, que le Parti communiste chinois considère comme une partie du territoire chinois mais n’a jamais gouverné.Au cours d’une veillée mercredi sur la place de la Liberté à Taipei, Lara Waldron, une étudiante américaine de 20 ans, a déclaré à l’AFP : “J’ai l’impression que ce 4 juin est très proche de moi en ce moment. “En tant qu’étudiante, j’ai l’âge de nombreux organisateurs et participants, des personnes qui ont perdu la vie à Tiananmen”.- Grève de la faim -A Hong Kong, Chow Hang-tung, une militante emprisonnée, a entamé mercredi une grève de la faim de 36 heures. Une tentative de commémorer individuellement l’événement dans une cité qui pendant des années a été le seul endroit en Chine où les commémorations étaient tolérées.Cette ancienne avocate aidait autrefois à organiser une veillée annuelle qui rassemblait des dizaines de milliers de personnes dans le parc Victoria, dans le centre-ville.Depuis que Pékin a imposé une loi de sécurité nationale dans ce hub financier en 2020, l’événement a été interdit et Mme Chow a été emprisonnée. Elle risque la prison à vie pour subversion.Mercredi, des journalistes de l’AFP ont vu au moins sept personnes emmenées par la police aux abords du parc Victoria, dont deux écolières avec à la main des fleurs blanches – souvent synonymes de deuil dans la culture chinoise – et un homme qui se tenait debout en silence. “C’est dommage qu’il n’y ait plus” de veillées, “en fait, personne ne les oubliera jamais”, a dit à l’AFP Yuen, 49 ans, qui a souhaité garder l’anonymat.

Guerre commerciale: Trump critique un président chinois “dur”, Bruxelles et Washington avancent

Le président américain Donald Trump a fait pression sur la Chine mercredi pour avancer dans le dossier des droits de douane, tandis que Bruxelles et Washington se sont montrés optimistes au sujet de leurs négociations malgré l’imposition de lourdes surtaxes sur l’acier et l’aluminium.”J’apprécie le président chinois Xi, je l’ai toujours aimé et je l’aimerai toujours, mais il est TRÈS DUR”, a posté mercredi le président américain sur son réseau Truth Social, alors que la Maison Blanche assurait la veille que les deux chefs d’Etat pourraient échanger “probablement cette semaine”.Donald Trump a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse), menaçant de relancer la guerre commerciale.En parallèle, le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic a rencontré à Paris le représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR) Jamieson Greer.M. Sefcovic a salué à l’issue des échanges qui “vont dans la bonne direction”, parlant de discussion “productive et constructive”.Les négociations “avancent rapidement”, s’est de son côté félicité Jamieson Greer, estimant que l’Union européenne manifeste la “volonté (…) de travailler avec nous”.Cette discussion intervient dans un contexte de fortes tensions. La fin de la pause de 90 jours sur les droits de douane les plus punitifs voulus par Donald Trump est prévue pour le 9 juillet. Le bloc européen est menacé dans ce cadre d’une surtaxe de 50%.Les Etats-Unis viennent en outre de durcir fortement les surtaxes sur l’acier et l’aluminium à 50%.Des droits de douane “illégaux et injustifiés”, a dénoncé le Premier ministre canadien Mark Carney.Les “discussions approfondies” avec le gouvernement américain “progressent”, selon lui, mais “nous prendrons le temps” pour élaborer la réponse à cette nouvelle hausse.”Cela n’aide pas les négociations actuelles d’autant que nous réalisons des progrès”, a pointé le commissaire européen Sefcovic, disant regretter “fortement” ces surtaxes.- “Temps de réaction trop long” -“Je crois toujours” aux négociations, a poursuivi Maros Sefcovic, les qualifiant de “très concrètes” et se disant “optimiste” sur leur issue, tout en rappelant que l’Europe est prête à répliquer en cas de hausse la ciblant spécifiquement.”Sans une action rapide (de Bruxelles), nous ne serons pas seulement sous l’eau, nous nous noierons”, a pressé Eurofer, lobby européen de l’acier.Interrogé par l’AFP, un cadre dirigeant français du secteur de l’aluminium a critiqué le “temps de réaction trop long” de la Commission européenne.L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars.Devant le Sénat, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a affirmé mercredi que le gouvernement envisageait d’imposer de “nouveaux standards” en matière de droits de douane sur les pièces d’avions, potentiellement “d’ici la fin du mois” afin de “protéger notre industrie”.Ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile pourraient aussi s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs.Ce sont pour l’instant les seuls à ne pas avoir été invalidés récemment par des juges. Leurs décisions concernaient uniquement les droits de douane appliqués sans distinction.Ces derniers – en vigueur tant que l’affaire n’est pas tranchée définitivement – continuent néanmoins d’alimenter l’incertitude pour les entreprises américaines, comme l’a rappelé à l’AFP le directeur général de Learning Resources, Rick Woldenberg.Son entreprise vend des jeux éducatifs et est à l’origine d’une des procédures.”Nous sommes confrontés aux mêmes difficultés et problèmes qu’avant la décision judiciaire et devons gérer d’importantes ruptures d’approvisionnements”, s’est-il inquiété.Dans un rapport publié mercredi le Bureau du budget du Congrès (CBO), organe non-partisan, a estimé que “les évolutions des droits de douane allaient pénaliser l’économie américaine, renforcer l’inflation mais aussi réduire le déficit public grâce aux nouvelles recettes.

Guerre commerciale: Trump critique un président chinois “dur”, Bruxelles et Washington avancent

Le président américain Donald Trump a fait pression sur la Chine mercredi pour avancer dans le dossier des droits de douane, tandis que Bruxelles et Washington se sont montrés optimistes au sujet de leurs négociations malgré l’imposition de lourdes surtaxes sur l’acier et l’aluminium.”J’apprécie le président chinois Xi, je l’ai toujours aimé et je l’aimerai toujours, mais il est TRÈS DUR”, a posté mercredi le président américain sur son réseau Truth Social, alors que la Maison Blanche assurait la veille que les deux chefs d’Etat pourraient échanger “probablement cette semaine”.Donald Trump a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse), menaçant de relancer la guerre commerciale.En parallèle, le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic a rencontré à Paris le représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR) Jamieson Greer.M. Sefcovic a salué à l’issue des échanges qui “vont dans la bonne direction”, parlant de discussion “productive et constructive”.Les négociations “avancent rapidement”, s’est de son côté félicité Jamieson Greer, estimant que l’Union européenne manifeste la “volonté (…) de travailler avec nous”.Cette discussion intervient dans un contexte de fortes tensions. La fin de la pause de 90 jours sur les droits de douane les plus punitifs voulus par Donald Trump est prévue pour le 9 juillet. Le bloc européen est menacé dans ce cadre d’une surtaxe de 50%.Les Etats-Unis viennent en outre de durcir fortement les surtaxes sur l’acier et l’aluminium à 50%.Des droits de douane “illégaux et injustifiés”, a dénoncé le Premier ministre canadien Mark Carney.Les “discussions approfondies” avec le gouvernement américain “progressent”, selon lui, mais “nous prendrons le temps” pour élaborer la réponse à cette nouvelle hausse.”Cela n’aide pas les négociations actuelles d’autant que nous réalisons des progrès”, a pointé le commissaire européen Sefcovic, disant regretter “fortement” ces surtaxes.- “Temps de réaction trop long” -“Je crois toujours” aux négociations, a poursuivi Maros Sefcovic, les qualifiant de “très concrètes” et se disant “optimiste” sur leur issue, tout en rappelant que l’Europe est prête à répliquer en cas de hausse la ciblant spécifiquement.”Sans une action rapide (de Bruxelles), nous ne serons pas seulement sous l’eau, nous nous noierons”, a pressé Eurofer, lobby européen de l’acier.Interrogé par l’AFP, un cadre dirigeant français du secteur de l’aluminium a critiqué le “temps de réaction trop long” de la Commission européenne.L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars.Devant le Sénat, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a affirmé mercredi que le gouvernement envisageait d’imposer de “nouveaux standards” en matière de droits de douane sur les pièces d’avions, potentiellement “d’ici la fin du mois” afin de “protéger notre industrie”.Ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile pourraient aussi s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs.Ce sont pour l’instant les seuls à ne pas avoir été invalidés récemment par des juges. Leurs décisions concernaient uniquement les droits de douane appliqués sans distinction.Ces derniers – en vigueur tant que l’affaire n’est pas tranchée définitivement – continuent néanmoins d’alimenter l’incertitude pour les entreprises américaines, comme l’a rappelé à l’AFP le directeur général de Learning Resources, Rick Woldenberg.Son entreprise vend des jeux éducatifs et est à l’origine d’une des procédures.”Nous sommes confrontés aux mêmes difficultés et problèmes qu’avant la décision judiciaire et devons gérer d’importantes ruptures d’approvisionnements”, s’est-il inquiété.Dans un rapport publié mercredi le Bureau du budget du Congrès (CBO), organe non-partisan, a estimé que “les évolutions des droits de douane allaient pénaliser l’économie américaine, renforcer l’inflation mais aussi réduire le déficit public grâce aux nouvelles recettes.

Guerre commerciale: Trump critique un président chinois “dur”, Bruxelles et Washington avancent

Le président américain Donald Trump a fait pression sur la Chine mercredi pour avancer dans le dossier des droits de douane, tandis que Bruxelles et Washington se sont montrés optimistes au sujet de leurs négociations malgré l’imposition de lourdes surtaxes sur l’acier et l’aluminium.”J’apprécie le président chinois Xi, je l’ai toujours aimé et je l’aimerai toujours, mais il est TRÈS DUR”, a posté mercredi le président américain sur son réseau Truth Social, alors que la Maison Blanche assurait la veille que les deux chefs d’Etat pourraient échanger “probablement cette semaine”.Donald Trump a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse), menaçant de relancer la guerre commerciale.En parallèle, le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic a rencontré à Paris le représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR) Jamieson Greer.M. Sefcovic a salué à l’issue des échanges qui “vont dans la bonne direction”, parlant de discussion “productive et constructive”.Les négociations “avancent rapidement”, s’est de son côté félicité Jamieson Greer, estimant que l’Union européenne manifeste la “volonté (…) de travailler avec nous”.Cette discussion intervient dans un contexte de fortes tensions. La fin de la pause de 90 jours sur les droits de douane les plus punitifs voulus par Donald Trump est prévue pour le 9 juillet. Le bloc européen est menacé dans ce cadre d’une surtaxe de 50%.Les Etats-Unis viennent en outre de durcir fortement les surtaxes sur l’acier et l’aluminium à 50%.Des droits de douane “illégaux et injustifiés”, a dénoncé le Premier ministre canadien Mark Carney.Les “discussions approfondies” avec le gouvernement américain “progressent”, selon lui, mais “nous prendrons le temps” pour élaborer la réponse à cette nouvelle hausse.”Cela n’aide pas les négociations actuelles d’autant que nous réalisons des progrès”, a pointé le commissaire européen Sefcovic, disant regretter “fortement” ces surtaxes.- “Temps de réaction trop long” -“Je crois toujours” aux négociations, a poursuivi Maros Sefcovic, les qualifiant de “très concrètes” et se disant “optimiste” sur leur issue, tout en rappelant que l’Europe est prête à répliquer en cas de hausse la ciblant spécifiquement.”Sans une action rapide (de Bruxelles), nous ne serons pas seulement sous l’eau, nous nous noierons”, a pressé Eurofer, lobby européen de l’acier.Interrogé par l’AFP, un cadre dirigeant français du secteur de l’aluminium a critiqué le “temps de réaction trop long” de la Commission européenne.L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars.Devant le Sénat, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a affirmé mercredi que le gouvernement envisageait d’imposer de “nouveaux standards” en matière de droits de douane sur les pièces d’avions, potentiellement “d’ici la fin du mois” afin de “protéger notre industrie”.Ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile pourraient aussi s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs.Ce sont pour l’instant les seuls à ne pas avoir été invalidés récemment par des juges. Leurs décisions concernaient uniquement les droits de douane appliqués sans distinction.Ces derniers – en vigueur tant que l’affaire n’est pas tranchée définitivement – continuent néanmoins d’alimenter l’incertitude pour les entreprises américaines, comme l’a rappelé à l’AFP le directeur général de Learning Resources, Rick Woldenberg.Son entreprise vend des jeux éducatifs et est à l’origine d’une des procédures.”Nous sommes confrontés aux mêmes difficultés et problèmes qu’avant la décision judiciaire et devons gérer d’importantes ruptures d’approvisionnements”, s’est-il inquiété.Dans un rapport publié mercredi le Bureau du budget du Congrès (CBO), organe non-partisan, a estimé que “les évolutions des droits de douane allaient pénaliser l’économie américaine, renforcer l’inflation mais aussi réduire le déficit public grâce aux nouvelles recettes.

En Corse, derrière les promenades en mer, la criminalité organisée en embuscade

Derrière la vague d’incendies criminels qui a frappé des bateaux de promenade en mer ces derniers jours en Corse, magistrats, spécialistes et collectifs antimafia pointent la présence, de longue date, de la criminalité organisée dans ce secteur touristique lucratif.Mardi, à Calvi (Haute-Corse), cinq semi-rigides appartenant à trois sociétés différentes ont été incendiés par des personnes munies de bidons d’essence, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. “Les premières constatations suggèrent une origine criminelle”, a confirmé à l’AFP le procureur de la République de Bastia, Jean-Philippe Navarre, qui a ouvert une enquête pour association de malfaiteurs et destruction en bande organisée par un moyen dangereux.Mercredi toujours à Calvi, c’était au tour d’un luxueux catamaran également dédié aux excursions d’être détruit par les flammes, et là encore l’hypothèse d’une origine criminelle est “privilégiée”, a précisé à l’AFP le procureur.Fin avril à Saint-Florent, autre port de Haute-Corse, un bateau de promenade faisant figure d’institution avait été détruit par un incendie criminel qui avait également endommagé quatre autres navires. Mi-mai à Ajaccio, c’était un bateau de la compagnie effectuant les traversées dans le golfe d’Ajaccio qui était incendié, après une précédente tentative en février.Face à ces événements, le collectif antimafia “Maffia no, a vita ié” (Non à la mafia, oui à la vie) a dénoncé ces “attentats crapuleux” contre “le tourisme maritime”, dont “la nature même révèle des pratiques mafieuses visant à ruiner les entreprises pour mieux asseoir leur emprise”.La justice doit “mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces actes lâches avant qu’ils ne poussent plus loin leur avantage et ne recourent à l’assassinat pour consolider leur domination”, a appelé le collectif.- “Outil pour blanchir” -Même indignation du côté de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Corse, qui craint que sans la mise “hors d’état de nuire sans délai” des auteurs “de cette vague de violence autodestructrice”, “l’économie de la Corse déjà fragilisée” soit “précipitée vers le chaos et l’anarchie”.Pour un spécialiste de la sécurité en Corse interrogé par l’AFP sous couvert d’anonymat, depuis des décennies “la batellerie en Corse est attractive pour la criminalité organisée, parce que ça n’est pas très difficile de blanchir dans ce secteur. Quand on a un bateau de 20 places et qu’on embarque 10 personnes, il est facile de dire qu’on en a embarqué 20. Donc non seulement il y a de l’argent à se faire parce qu’il y a de la clientèle, mais en plus c’est un outil assez pertinent pour blanchir des fonds”.Cet expert rappelle l'”hyperconcurrence dans le secteur”, qui s’était déjà traduite par des morts et des blessés par balles et de multiples incendies dans les années 1990 et 2000, en particulier dans les bouches de Bonifacio (Corse-du-Sud) où les sociétés de promenades en mer se menaient une véritable guerre.En juin 2019, un batelier de 52 ans, condamné en 2016 dans une affaire d’extorsion autour de ce juteux marché, avait également été tué sur le port de Bonifacio dans ce qui avait été analysé par le procureur d’Ajaccio de l’époque comme une possible réplique dans la guerre du secteur.”Aujourd’hui encore, la présence de la criminalité organisée est avérée dans ce secteur économique”, assure le spécialiste consulté par l’AFP.En avril 2024, dix personnes avaient ainsi été mises en examen dans une enquête pour extorsion et blanchiment autour de la “prise de contrôle d’un village de vacances” et “des conditions d’exploitation d’une société de promenade en mer, en Haute-Corse”, avait annoncé le parquet de Marseille.Cette enquête concernait la mouvance du “clan Federici”, qui figure parmi les 25 bandes criminelles de l’île de Beauté répertoriées dans une note confidentielle de 2022 de la police nationale, consultée par l’AFP. Près de 520.000 euros et un véhicule avaient été saisis.