Mort de Philippe Labro, point final d’une vie éclectique

Philippe Labro est mort à 88 ans, après avoir marqué la vie médiatique et culturelle française pendant six décennies, comme journaliste, écrivain, cinéaste et parolier pour Johnny Hallyday, amoureux comme lui de l’Amérique.”C’est une immense figure de RTL qui disparaît et notre maison, ce matin, est traversée par une très grande émotion”, a déclaré mercredi Hervé Beroud, directeur de l’information du groupe M6-RTL, en annonçant à l’antenne la mort de son aîné.L’image de Philippe Labro est indissociable de celle de la radio au logo rouge et blanc. Il en a été le directeur des programmes pendant 15 ans, de 1985 à 2000, et le vice-président, aux côtés de Jacques Rigaud.Selon Paris Match, un autre de ses anciens employeurs, il est mort “des suites d’un cancer”.Son décès a suscité une pluie d’hommages, de nombreuses personnalités des médias et de la culture saluant en lui un père spirituel.- “C’était l’élégance” -“Il m’a tout apporté, il m’a apporté 20 ans de radio, il m’a apporté son amitié, sa fidélité”, a réagi l’animateur Nagui au micro de RTL, où il a travaillé durant une vingtaine d’années. “C’était l’élégance, c’est toujours l’élégance, j’ai pas envie de parler de lui au passé.””Quelle tristesse ce matin… Philippe Labro a été mon mentor… Il m’a tant transmis… Quel talent chez cet homme doué pour tout”, a assuré le journaliste Jean-Jacques Bourdin sur le réseau social X.C’était “un immense grand frère, tellement humain”, a renchéri l’écrivain Erik Orsenna sur RTL.La station a rendu public un message que lui a envoyé le président de la République, Emmanuel Macron: “Il fut le plus illustre de vos patrons, élégant, bienveillant, qui fit de RTL la première radio de France”.”Le président de la République et son épouse saluent le parcours d’un géant du verbe et des médias, doué d’une curiosité universelle et d’une finesse unique”, a écrit l’Élysée dans un communiqué.”Grand écrivain et cinéaste, ami fidèle si proche des plus grands de Melville à Hallyday, grand connaisseur et conteur de l’Amérique, il a traversé le siècle comme personne, curieux de tout, profondément libre”, a écrit le patron du groupe Canal+, Maxime Saada, sur X.En 2005, avec le milliardaire Vincent Bolloré, Philippe Labro avait lancé la chaîne Direct 8, devenue C8 et qui appartenait au groupe Canal+ jusqu’à sa fermeture en mars.Il y avait présenté jusqu’à fin février l’émission “L’Essentiel chez Labro” et avait dénoncé la décision de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, de ne pas renouveler la fréquence de la chaîne, ce qui a entraîné son arrêt.- Belmondo et Johnny -Né le 27 août 1936 à Montauban (Tarn-et-Garonne), Philippe Labro a commencé sa carrière dans les années 1950 à la radio, chez Europe 1, et en presse écrite, à Marie-France puis à France-Soir. Il collabore en parallèle au magazine télévisé “Cinq colonnes à la Une” (1960-64).Journaliste indépendant de 1968 à 1976, il entre alors à RTL, où il devient rédacteur en chef et présentateur du journal de 13 heures, prélude à une longue histoire d’amour avec la station.Comme écrivain, il est l’auteur d’une vingtaine de livres, dont certains ont été des succès commerciaux, comme “Quinze ans” (1992) et “L’Etudiant étranger”, prix Interallié 1986. En 2003, il signe “Tomber sept fois, se relever huit”, dans lequel il raconte sa dépression.Avec cet ouvrage, “il a partagé un témoignage courageux sur la santé mentale”, a souligné la ministre de la Culture, Rachida Dati, sur X.A la fin des années 1960, Philippe Labro se lance dans le cinéma et réalise sept longs-métrages, inspirés par le polar à l’américaine. Parmi eux, “Tout peut arriver” (1969), “Sans mobile apparent” (1971), “L’Héritier” (1972) et “L’alpagueur” (1976), tous deux avec Jean-Paul Belmondo, “La Crime” (1983) ou “Rive droite, rive gauche” (1984).Il s’est aussi illustré comme parolier de chansons, notamment pour Johnny Hallyday, pour qui il a écrit “Oh! Ma jolie Sarah”, “Mon Amérique à moi” ou “Jésus Christ”. Cette chanson avait fait scandale en 1970 car elle dépeignait Jésus en hippie.Philippe Labro était marié à la journaliste Françoise Labro et était père de quatre enfants.fan-pr-jfg-hh/dch   

US arrests nihilist over fertility clinic bombing

An American man who believes human life should not exist has been arrested in connection with the bombing of a fertility clinic in California that killed the attacker, the FBI said Wednesday.Daniel Park, 32, was taken into custody at a New York area airport, where he arrived from Poland, on charges that he shipped explosives to the man who blew himself up in Palm Springs last month.The explosion ripped a hole in the clinic and blew out the windows and doors of nearby buildings.Bomber Guy Edward Bartkus, 25, of the town of Twentynine Palms in California, died in the blast, which also wounded four people.None of the embryos stored at the clinic were affected.US Attorney Bill Essayli said investigators probing the bombing had discovered Bartkus had “pro-mortalist, anti-natalist and anti-pro-life extremist ideology.”Bartkus believed “that individuals should not be born without their consent and that non-existence is best,” the US Justice Department said in a statement. Essayli said Park shared those beliefs, and is accused of “shipping approximately 180 pounds of ammonium nitrate, an explosive precursor commonly used to construct homemade bombs, to Bartkus.” He said Park, who lives in Seattle, Washington, and Bartkus were together in Twentynine Palms in January and February, where they ran experiments.Days after the attack, Park — a US citizen — fled to Poland, where he was ultimately detained by Polish law enforcement at the request of the FBI.Park was expected to appear in court in New York on Wednesday for a hearing to determine if he can be extradited to California.Akil Davis of the FBI said law enforcement was aware of a small nihilist movement in the United States, and had been tracking it for several years, although these two men were not on their radar.”They don’t believe that people should exist,” he told reporters. “There’s tons of terminology out there, anti-natalism, pro-mortalism, nihilism. These all are intertwined to create their belief system.”US Attorney General Pam Bondi said the bomb attack had been a “cruel, disgusting crime that strikes at the very heart of our shared humanity.””We are grateful to our partners in Poland who helped get this man back to America and we will prosecute him to the fullest extent of the law,” she wrote on social media.

Aya Nakamura: des peines de 4 mois avec sursis à 4 mois ferme requises aux procès de 13 identitaires

Des peines de 4 mois avec sursis à 4 mois ferme ont été requises mercredi au tribunal correctionnel de Paris au procès de 13 personnes proches de la mouvance identitaire, hostiles à la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des JO-2024.La décision sera annoncée le 17 septembre.Seuls trois prévenus, dont une ancienne collaboratrice de députés du Rassemblement national (RN), Capucine C., 22 ans, étaient présents à l’audience qui s’est déroulée sans la présence de la star franco-malienne.Pour la procureure, l’action visant Aya Nakamura avait pour but “d’empêcher cette chanteuse française de participer à la cérémonie” d’ouverture des JO “en raison de ses origines”. La magistrate a dénoncé “la rhétorique haineuse” des mis en cause. Il s’agissait de “discriminer et injurier cette chanteuse en raison de ses origines maliennes”, a souligné la procureure qui a insisté sur “le caractère raciste et discriminatoire” de la banderole déployée par les mis en cause.Elle a demandé au tribunal d’infliger des “sanctions fortes et sévères”.Les prévenus présents, dont le porte-parole du groupe identitaire Les Natifs, Stanislas T., 24 ans, ont refusé de répondre aux questions du tribunal, se contentant de lire une déclaration pour justifier leur action.”Ce qui se joue aujourd’hui, c’est la question de la liberté d’expression et celle de l’indépendance du système judiciaire”, a estimé le porte-parole des Natifs, en costume noir, cheveux courts et barbe bien taillée.Selon le militant identitaire, il s’agissait de dénoncer “un choix politique qui visait délibérément à promouvoir la dissolution de notre culture ancestrale”.Leurs avocats, Mes Mathieu Sassi et Pierre-Vincent Lambert, ont demandé la relaxe de leurs clients.- Raciste et complotiste -Le groupuscule Les Natifs, issu de Génération identitaire (dissous en 2021), défend la théorie raciste et complotiste du “grand remplacement”.Les mis en cause, âgés de 20 à 31 ans, sont poursuivis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion ou pour complicité de provocation à la haine.Le 9 mars 2024, après l’évocation de la participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le groupuscule avait posté sur ses réseaux sociaux une photo d’une banderole à connotation raciste.Cette photo a été vue plus de 4,5 millions de fois, a rappelé le tribunal.Tendue par une dizaine de ses membres sur l’île Saint-Louis, la banderole proclamait: “Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako”, une référence à son tube “Djadja” et à sa ville de naissance au Mali.Le compte X des Natifs regrettait de “remplacer l’élégance française par la vulgarité, africaniser nos chansons populaires et évincer le peuple de souche au profit de l’immigration extra-européenne”.Le parquet de Paris avait confié une enquête à l’Office central de lutte contre les crimes de haine et la haine en ligne (OCLCH), après avoir reçu le 13 mars 2024 des signalements de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) et de SOS-Racisme, dénonçant des “publications à caractère raciste au préjudice” de la star de la chanson française.Le 20 mars, Aya Nakamura avait porté plainte à son tour.Avant de s’en prendre à Aya Nakamura, sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique 2024, Les Natifs avaient notamment fait parler d’eux en décembre 2023, pour avoir organisé un rassemblement de plusieurs dizaines de militants à Paris, en hommage à Thomas, un jeune homme de 16 ans tué à la sortie d’une fête de village à Crépol (Drôme).Les Natifs, qui comptent près de 10.000 abonnés sur Instagram et plus de 18.000 sur X, revendiquent des actions coup de poing relayées sur leurs réseaux sociaux.Ainsi, en mars, ils avaient recouvert de draps noirs des portraits de femmes voilées exposés dans la basilique Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.Deux personnes, dont Stanislas T., doivent comparaître jeudi devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) dans le cadre de cette affaire.De son vrai nom Aya Danioko, Aya Nakamura, 30 ans, qui a grandi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde. Sa performance lors de la cérémonie d’ouverture des JO le 26 juillet 2024, avec la Garde républicaine, sur le Pont des Arts à Paris, avait été l’un des moments les plus suivis de l’événement.

Aya Nakamura: des peines de 4 mois avec sursis à 4 mois ferme requises aux procès de 13 identitaires

Des peines de 4 mois avec sursis à 4 mois ferme ont été requises mercredi au tribunal correctionnel de Paris au procès de 13 personnes proches de la mouvance identitaire, hostiles à la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des JO-2024.La décision sera annoncée le 17 septembre.Seuls trois prévenus, dont une ancienne collaboratrice de députés du Rassemblement national (RN), Capucine C., 22 ans, étaient présents à l’audience qui s’est déroulée sans la présence de la star franco-malienne.Pour la procureure, l’action visant Aya Nakamura avait pour but “d’empêcher cette chanteuse française de participer à la cérémonie” d’ouverture des JO “en raison de ses origines”. La magistrate a dénoncé “la rhétorique haineuse” des mis en cause. Il s’agissait de “discriminer et injurier cette chanteuse en raison de ses origines maliennes”, a souligné la procureure qui a insisté sur “le caractère raciste et discriminatoire” de la banderole déployée par les mis en cause.Elle a demandé au tribunal d’infliger des “sanctions fortes et sévères”.Les prévenus présents, dont le porte-parole du groupe identitaire Les Natifs, Stanislas T., 24 ans, ont refusé de répondre aux questions du tribunal, se contentant de lire une déclaration pour justifier leur action.”Ce qui se joue aujourd’hui, c’est la question de la liberté d’expression et celle de l’indépendance du système judiciaire”, a estimé le porte-parole des Natifs, en costume noir, cheveux courts et barbe bien taillée.Selon le militant identitaire, il s’agissait de dénoncer “un choix politique qui visait délibérément à promouvoir la dissolution de notre culture ancestrale”.Leurs avocats, Mes Mathieu Sassi et Pierre-Vincent Lambert, ont demandé la relaxe de leurs clients.- Raciste et complotiste -Le groupuscule Les Natifs, issu de Génération identitaire (dissous en 2021), défend la théorie raciste et complotiste du “grand remplacement”.Les mis en cause, âgés de 20 à 31 ans, sont poursuivis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion ou pour complicité de provocation à la haine.Le 9 mars 2024, après l’évocation de la participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le groupuscule avait posté sur ses réseaux sociaux une photo d’une banderole à connotation raciste.Cette photo a été vue plus de 4,5 millions de fois, a rappelé le tribunal.Tendue par une dizaine de ses membres sur l’île Saint-Louis, la banderole proclamait: “Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako”, une référence à son tube “Djadja” et à sa ville de naissance au Mali.Le compte X des Natifs regrettait de “remplacer l’élégance française par la vulgarité, africaniser nos chansons populaires et évincer le peuple de souche au profit de l’immigration extra-européenne”.Le parquet de Paris avait confié une enquête à l’Office central de lutte contre les crimes de haine et la haine en ligne (OCLCH), après avoir reçu le 13 mars 2024 des signalements de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) et de SOS-Racisme, dénonçant des “publications à caractère raciste au préjudice” de la star de la chanson française.Le 20 mars, Aya Nakamura avait porté plainte à son tour.Avant de s’en prendre à Aya Nakamura, sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique 2024, Les Natifs avaient notamment fait parler d’eux en décembre 2023, pour avoir organisé un rassemblement de plusieurs dizaines de militants à Paris, en hommage à Thomas, un jeune homme de 16 ans tué à la sortie d’une fête de village à Crépol (Drôme).Les Natifs, qui comptent près de 10.000 abonnés sur Instagram et plus de 18.000 sur X, revendiquent des actions coup de poing relayées sur leurs réseaux sociaux.Ainsi, en mars, ils avaient recouvert de draps noirs des portraits de femmes voilées exposés dans la basilique Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.Deux personnes, dont Stanislas T., doivent comparaître jeudi devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) dans le cadre de cette affaire.De son vrai nom Aya Danioko, Aya Nakamura, 30 ans, qui a grandi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde. Sa performance lors de la cérémonie d’ouverture des JO le 26 juillet 2024, avec la Garde républicaine, sur le Pont des Arts à Paris, avait été l’un des moments les plus suivis de l’événement.

Former Biden spokeswoman quits Democratic party

Former White House press secretary Karine Jean-Pierre has quit the Democratic party after its “betrayal” of Joe Biden to become an independent, her publisher said in a statement Wednesday announcing a new book.Jean-Pierre, 50, who served under Biden for two years, will explain the decision in her book, titled “Independent: A Look Inside a Broken White House, Outside the Party Lines,” publishing house Hachette said.Jean-Pierre blazed a trail as the first Black and gay presidential spokesperson. “Jean-Pierre didn’t come to her decision to be an Independent lightly,” the Hachette statement said as it announced the book, which will be published on October 21.”She takes us through the three weeks that led to Biden’s abandoning his bid for a second term and the betrayal by the Democratic Party that led to his decision,” the statement added.Biden, who was 81 at the time, dropped his bid for a second term after a disastrous debate performance against Republican Donald Trump renewed concerns about his health and mental acuity.Jean-Pierre strongly defended Biden after the debate, when a series of senior Democrats including former House speaker Nancy Pelosi pushed him to step aside.But she and other former White House aides have since faced questions about whether they covered up the impact of Biden’s age, fanned by the publication of another book by two journalists, “Original Sin.”The revelations have also prompted a bout of Democratic infighting as party members seek to distance themselves from Biden’s legacy and fight back against Trump ahead of the 2026 midterm elections.Jean-Pierre’s book will however also push back at what her publisher called a “torrent of disinformation and misinformation.”She would also urge people to look beyond “blind loyalty” to the current two-party system and share “why Americans must step beyond party lines to embrace life as Independents.”

Trump prévient que Poutine va “riposter” aux attaques ukrainiennes contre des bases russes

Donald Trump a assuré mercredi qu’il n’y aurait pas de “paix immédiate” en Ukraine après une conversation avec Vladimir Poutine, lequel l’a prévenu, selon les mots du président américain, qu’il allait “riposter” à la spectaculaire attaque ukrainienne contre des bombardiers russes.Dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit avoir eu avec son homologue russe une “bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate” en Ukraine.”Le président Poutine a dit, très fermement, qu’il allait devoir riposter aux récentes attaques” ukrainiennes sur plusieurs aérodromes russes, a ajouté le président américain, précisant que l’entretien avait duré “une heure et quinze minutes”.Rien ne perce dans son message de la frustration qu’il avait manifestée récemment contre Vladimir Poutine. Donald Trump avait jugé le 26 mai que son homologue russe, avec qui il se targue d’avoir une relation privilégiée, était devenu “complètement fou”, à la suite d’attaques russes meurtrières contre l’Ukraine.Pour sa part, le Kremlin a qualifié de “positive” et “productive” la conversation téléphonique entre les deux dirigeants, ajoutant qu’ils avaient décidé de “rester en contact permanent”.C’est une intensification militaire qui semble s’annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain, celle d’une paix rapide, grâce à son intervention, dans le conflit déclenché en février 2022 par l’invasion russe.Dans une conversation téléphonique avec le pape Léon XIV, le président russe a d’ores et déjà rejeté la faute sur l’Ukraine, affirmant vouloir atteindre la paix par des moyens “diplomatiques” alors que, selon lui, Kiev cherche “l’escalade” et “mène des actions de sabotage contre des infrastructures civiles sur le territoire russe”.- “Ultimatum” -Deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, et encouragées par Washington, n’ont rien fait pour rapprocher les positions.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié mercredi d'”ultimatums” inacceptables les conditions maximalistes posées par la Russie.Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a en effet remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à intégrer l’Otan et la limitation de la taille de son armée.Tandis que l’Ukraine est en difficulté sur le front, Zelensky, de concert avec ses alliés européens, réclame depuis des semaines un cessez-le-feu inconditionnel, que refuse la Russie.Le Kremlin considère qu’une telle initiative permettrait aux Ukrainiens de se réarmer avec l’aide des Occidentaux.Dans ce contexte, Vladimir Poutine a accusé mercredi l’Ukraine d’avoir été à l’origine des explosions ayant fait dérailler trois trains le week-end dernier, dans deux régions russes frontalières, avec un bilan de sept morts et 113 blessés, dont des enfants.Il a aussi rejeté la proposition de pourparlers à un haut niveau avec les Ukrainiens, tout en refusant un cessez-le-feu global et inconditionnel.- “Terrorisme” -Le message de Donald Trump mercredi ne fait aucune mention de possibles sanctions supplémentaires contre la Russie, réclamées par l’Ukraine, et récemment évoquées par le président américain lui-même.Contrairement à l’Ukraine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a, lui, insisté mercredi sur le fait que les discussions d’Istanbul étaient “importantes” et “utiles” et avaient conduit à des “résultats concrets”.Russes et Ukrainiens doivent ainsi procéder ce week-end à un nouvel échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Kiev et Moscou sont en outre convenus de remettre les corps de milliers de militaires tués.L’Ukraine avait lancé le week-end dernier une attaque audacieuse de drones sur plusieurs aérodromes russes, détruisant ou endommageant de nombreux avions militaires.Selon le Kremlin, Donald Trump a affirmé à Vladimir Poutine lors de leur appel qu’il n’avait pas avoir été “informé à l’avance” de cette attaque d’ampleur.Les Ukrainiens ont par ailleurs attaqué mardi à l’explosif le pont de Crimée, un gigantesque ouvrage qui relie à la Russie cette péninsule annexée. Le Kremlin a affirmé mercredi que l’attaque n’avait pas engendré de dégâts.

Trump prévient que Poutine va “riposter” aux attaques ukrainiennes contre des bases russes

Donald Trump a assuré mercredi qu’il n’y aurait pas de “paix immédiate” en Ukraine après une conversation avec Vladimir Poutine, lequel l’a prévenu, selon les mots du président américain, qu’il allait “riposter” à la spectaculaire attaque ukrainienne contre des bombardiers russes.Dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit avoir eu avec son homologue russe une “bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate” en Ukraine.”Le président Poutine a dit, très fermement, qu’il allait devoir riposter aux récentes attaques” ukrainiennes sur plusieurs aérodromes russes, a ajouté le président américain, précisant que l’entretien avait duré “une heure et quinze minutes”.Rien ne perce dans son message de la frustration qu’il avait manifestée récemment contre Vladimir Poutine. Donald Trump avait jugé le 26 mai que son homologue russe, avec qui il se targue d’avoir une relation privilégiée, était devenu “complètement fou”, à la suite d’attaques russes meurtrières contre l’Ukraine.Pour sa part, le Kremlin a qualifié de “positive” et “productive” la conversation téléphonique entre les deux dirigeants, ajoutant qu’ils avaient décidé de “rester en contact permanent”.C’est une intensification militaire qui semble s’annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain, celle d’une paix rapide, grâce à son intervention, dans le conflit déclenché en février 2022 par l’invasion russe.Dans une conversation téléphonique avec le pape Léon XIV, le président russe a d’ores et déjà rejeté la faute sur l’Ukraine, affirmant vouloir atteindre la paix par des moyens “diplomatiques” alors que, selon lui, Kiev cherche “l’escalade” et “mène des actions de sabotage contre des infrastructures civiles sur le territoire russe”.- “Ultimatum” -Deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, et encouragées par Washington, n’ont rien fait pour rapprocher les positions.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié mercredi d'”ultimatums” inacceptables les conditions maximalistes posées par la Russie.Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a en effet remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à intégrer l’Otan et la limitation de la taille de son armée.Tandis que l’Ukraine est en difficulté sur le front, Zelensky, de concert avec ses alliés européens, réclame depuis des semaines un cessez-le-feu inconditionnel, que refuse la Russie.Le Kremlin considère qu’une telle initiative permettrait aux Ukrainiens de se réarmer avec l’aide des Occidentaux.Dans ce contexte, Vladimir Poutine a accusé mercredi l’Ukraine d’avoir été à l’origine des explosions ayant fait dérailler trois trains le week-end dernier, dans deux régions russes frontalières, avec un bilan de sept morts et 113 blessés, dont des enfants.Il a aussi rejeté la proposition de pourparlers à un haut niveau avec les Ukrainiens, tout en refusant un cessez-le-feu global et inconditionnel.- “Terrorisme” -Le message de Donald Trump mercredi ne fait aucune mention de possibles sanctions supplémentaires contre la Russie, réclamées par l’Ukraine, et récemment évoquées par le président américain lui-même.Contrairement à l’Ukraine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a, lui, insisté mercredi sur le fait que les discussions d’Istanbul étaient “importantes” et “utiles” et avaient conduit à des “résultats concrets”.Russes et Ukrainiens doivent ainsi procéder ce week-end à un nouvel échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Kiev et Moscou sont en outre convenus de remettre les corps de milliers de militaires tués.L’Ukraine avait lancé le week-end dernier une attaque audacieuse de drones sur plusieurs aérodromes russes, détruisant ou endommageant de nombreux avions militaires.Selon le Kremlin, Donald Trump a affirmé à Vladimir Poutine lors de leur appel qu’il n’avait pas avoir été “informé à l’avance” de cette attaque d’ampleur.Les Ukrainiens ont par ailleurs attaqué mardi à l’explosif le pont de Crimée, un gigantesque ouvrage qui relie à la Russie cette péninsule annexée. Le Kremlin a affirmé mercredi que l’attaque n’avait pas engendré de dégâts.

Ligue des nations: les Bleus au défi de la Roja pour prolonger le plaisir

Un an après sa défaite à l’Euro-2024, l’équipe de France retrouve jeudi l’Espagne de Lamine Yamal en demi-finales de la Ligue des nations à Stuttgart où elle espère profiter de l’euphorie de ses cinq champions d’Europe parisiens même si l’état de sa défense, handicapée par des absences majeures, a de quoi inquiéter.La tâche semble très compliquée pour les Bleus face aux tenants du titre et vainqueurs de l’Euro, invaincus depuis mars 2024. Mais le football tricolore, revigoré par le sacre du PSG en Ligue des champions, se verrait bien prolonger le plaisir malgré une préparation réduite à la portion congrue et des corps et des esprits usés par une longue saison.Les héros de la capitale (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Bradley Barcola, Lucas Hernandez, Warren Zaire-Emery) et les deux perdants milanais (Marcus Thuram, Benjamin Pavard) ne sont d’ailleurs arrivés que lundi au Centre national du football à Clairefontane (Yvelines), tout comme le capitaine Kylian Mbappé et Aurélien Tchouaméni, le Real Madrid n’ayant pas voulu libérer ses joueurs avant la date officielle fixée par la Fifa pour le début de la fenêtre internationale. Difficile donc d’évaluer l’état physique et mental des Parisiens, toujours sur leur petit nuage après la nuit magique de Munich samedi et les festivités du lendemain à leur retour.”Ils sont là, je compte sur eux. Ils sont très heureux. Ils ont une certaine fatigue. Le match était il y a peu de temps. On ne sait jamais comment l’organisme réagit. Ils ont vécu quelque chose de fabuleux et après un pic émotionnel, il y a une descente mais là il faut vite remonter”, a expliqué le sélectionneur Didier Deschamps mercredi en conférence de presse. On peut en revanche supposer que Mbappé ne manquera pas de motivation à l’heure de défier son pays d’adoption, histoire également de remettre quelques pendules à l’heure et de marquer son territoire au moment où Dembélé accapare toute l’attention. La superstar française a certes connu un premier exercice prolifique en terme statistique sous le maillot du Real (43 buts, toutes compétitions confondues) et a empoché un premier Soulier d’Or mais il n’a pas gagné de trophée collectif significatif, se contentant d’une Supercoupe d’Europe et de la Coupe Intercontinentale. Avec les Bleus, c’est encore pire puisque son dernier but remonte à un penalty contre la Pologne au 1er tour de l’Euro-2024 (1-1). – Défense décimée -Il y a bien longtemps que le N.10 n’a plus été décisif dans une rencontre importante et il ferait bien d’effacer le souvenir de sa prestation ratée en demi-finales du Championnat d’Europe face à la Roja (2-1). Il sera aussi forcément question de Ballon d’Or à Stuttgart en présence de Yamal et Dembélé, ses deux plus sérieux rivaux pour la conquête de cette récompense individuelle suprême.  Les Bleus, guère fringants depuis plus d’un an, pourront s’appuyer sur leur ultime sortie et cette qualification pour le “Final Four” de la Ligue des nations arrachée avec la manière contre la Croatie sous l’impulsion d’un Michael Olise enfin rayonnant en sélection (2-0, 5-4 t.a.b.). Didier Deschamps sera-t-il aussi ambitieux dans sa composition qu’au mois de mars? Lors de la séance d’entraînement de mercredi, il a peaufiné une animation avec quatre éléments à vocation offensive (Olise, Doué, Dembélé, Mbappé). “Ce n’est pas parce que vous mettez cinq joueurs offensifs que vous allez marquer plus de buts. Mais ce n’est pas parce que vous avez une équipe plus défensive qu’elle n’a pas la capacité à être dangereuse. Quand on a le ballon, il n’y a pas de souci, la créativité, il y en a besoin. Quand vous ne l’avez pas, ce n’est pas la créativité qui vous permet d’être solide et performant”, avait toutefois déclaré le sélectionneur au début du rassemblement des Bleus.  Deschamps a d’autant plus raison de se méfier que sa défense est totalement décimée par les blessures et que Tchouaméni est très incertain au milieu. Avec trois forfaits sur quatre (Dayot Upamecano, William Saliba, Jules Koundé), le technicien français doit bricoler dans l’urgence pour bâtir une arrière-garde capable de résister aux assauts de Yamal ou de Nico Williams.”Dans l’idéal, c’est mieux d’avoir tout le monde disponible. Ils ne sont pas là, ça laissera du temps de jeu aux autres. Evidemment, quand ça tombe contre l’Espagne, ce n’est pas l’idéal”, a noté le sélectionneur.Il faut donc s’attendre à voir les Bleus tanguer sérieusement face à leurs bourreaux de l’Euro. Reste à savoir s’ils auront assez de ressources athlétiques et mentales pour tenir le choc. 

Nucléaire: Trump accuse l’Iran de “traîner des pieds”

Le président américain, Donald Trump, a accusé mercredi l’Iran de “traîner des pieds” dans les négociations sur son programme nucléaire, après que le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a estimé que la dernière proposition des Etats-Unis allait à l’encontre des intérêts de son pays.M. Trump a précisé avoir parlé au téléphone du dossier avec le président russe, Vladimir Poutine, qui a selon lui, “laissé entendre” qu’il pourrait “participer” aux pourparlers entre Iraniens et Américains. Ennemis depuis plus de quatre décennies, l’Iran et les Etats-Unis ont tenu depuis avril cinq séries de pourparlers, sous la médiation d’Oman, afin de tenter de conclure un accord censé empêcher Téhéran de se doter de l’arme atomique en échange d’une levée des sanctions qui paralysent son économie.Les négociations achoppent principalement sur la question de l’enrichissement d’uranium.L’Iran est soupçonné par les pays occidentaux et par Israël de vouloir se doter de la bombe atomique, ce qu’il dément en soulignant son droit à poursuivre un programme nucléaire à des fins civiles.Samedi, les autorités iraniennes ont indiqué avoir reçu via les médiateurs omanais des “éléments” d’une proposition américaine en vue d’un potentiel accord, sans en préciser le contenu.”L’Iran traîne des pieds pour prendre une décision sur cette question très importante, et nous aurons besoin d’une réponse définitive dans un laps de temps très court!”, a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social.Quelques heures plus tôt, l’ayatollah Khamenei, ultime décideur sur les questions stratégiques en Iran, avait affirmé que la proposition américaine était “100% à l’encontre” des idéaux de la Révolution islamique de 1979.  “L’indépendance (du pays) signifie ne pas attendre le feu vert de l’Amérique et de ses semblables”, a-t-il dit.- “Pas d’enrichissement, pas d’accord” – “Pas d’enrichissement, pas d’accord. Pas d’armes nucléaires, nous avons un accord”, a écrit sur X le principal négociateur iranien, le chef de la diplomatie Abbas Araghchi, après avoir fait état de “nombreuses ambiguïtés” dans la proposition américaine.Selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), consulté samedi par l’AFP, Téhéran a accéléré sa production d’uranium hautement enrichi.L’Iran, d’après l’AIEA, est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé (60%), bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord multilatéral sur le nucléaire conclu avec l’Iran en 2015. Pour fabriquer une bombe, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90%. Donald Trump, qui menace de recourir à l’option militaire en cas d’échec de la diplomatie, a affirmé lundi que les Etats-Unis n’autoriseraient “aucun enrichissement d’uranium dans le cadre d’un potentiel accord” avec l’Iran.Les Etats-Unis n’ont “pas” leur “mot à dire” sur cette question, a rétorqué Ali Khamenei.”Si nous avons 100 centrales nucléaires mais que nous ne pouvons enrichir (l’uranium) cela ne nous sera d’aucune utilité” car elles “ont besoin de combustible” pour fonctionner, a-t-il argué.”Si nous ne pouvons pas produire ce combustible localement, nous devrons nous tourner vers les Etats-Unis, qui pourraient poser des dizaines de conditions”, a-t-il insisté. – “Rôle utile” de Poutine ? -Mardi, le New York Times a affirmé que l’administration Trump pourrait autoriser temporairement l’Iran à enrichir l’uranium à un faible niveau dans l’attente d’un accord éventuel plus complet. L’Iran s’est dans le passé dit ouvert à ce compromis.L’AIEA doit tenir à Vienne du 9 au 13 juin un Conseil des gouverneurs, une réunion trimestrielle durant laquelle seront passées en revue les activités nucléaires de l’Iran.Durant le premier mandat de M. Trump, les Etats-Unis s’étaient retirés unilatéralement en 2018 de l’accord de 2015 entre les puissances mondiales et l’Iran, encadrant son programme nucléaire en échange d’une levée des sanctions internationales.  Ils ont aussi rétabli de lourdes sanctions envers l’Iran. En représailles, Téhéran s’est affranchi de certaines obligations, accélérant notamment l’enrichissement d’uranium.”J’ai dit au président Poutine que l’Iran ne pouvait pas se doter de l’arme nucléaire et je crois que nous sommes d’accord sur ce point”, a affirmé M. Trump mercredi, jugeant que son homologue russe, qui entretient une relation étroite avec Téhéran, “pourrait peut-être jouer un rôle utile pour arriver à une rapide conclusion”.