Trump, l’inflation et l’économie poussent la BCE à abaisser encore ses taux

La Banque centrale européenne devrait, sauf surprise, abaisser de nouveau ses taux jeudi, sous la pression des droits de douane imposés par Donald Trump, du ralentissement de l’inflation et des craintes persistantes sur la croissance.Le taux de dépôt, principal instrument de référence, devrait être abaissé d’un quart de point à 2,0%, un niveau considéré comme “neutre”, c’est-à-dire ni restrictif ni stimulant pour l’économie, selon les analystes.Cette huitième baisse du loyer de l’argent depuis juin 2024, et la septième consécutive, intervient alors que l’institution présidée par Christine Lagarde semble avoir remporté son combat contre l’inflation excessive. Les inquiétudes se sont déplacées vers la faiblesse persistante de l’activité dans les vingt pays de la zone euro, où l’atonie de la demande pourrait avoir des effets déflationnistes.L’Europe est en outre dans le viseur du président américain, qui ne cesse de s’emporter contre l’important excédent commercial affiché avec les États-Unis.Si les menaces protectionnistes de Donald Trump sont mises à exécution, de lourds droits de douane pourraient “fortement peser sur les exportations européennes”, voire “plonger l’UE dans la récession”, avec à la clé un risque “d’inflation durablement trop faible pour la BCE”, avertit Éric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management.- Nouvelles projections -Les anticipations d’une baisse des taux en juin se sont renforcées cette semaine avec l’annonce par Eurostat d’une inflation à 1,9% en mai dans la zone euro, en net ralentissement et sous la cible des 2% visée par la BCE.Ce recul s’explique notamment par la baisse des prix de l’énergie, mais même hors énergie et autres prix volatils de l’alimentation, l’inflation sous-jacente, qui sert aussi de référence, a également ralenti, à 2,3% sur un an contre 2,7% en avril.La BCE note aussi un apaisement progressif des tensions salariales, éloignant les craintes d’effets de “second tour” sur les prix.Résultat : “tous les doutes sur une baisse des taux [ce jeudi] sont désormais levés”, affirme Dirk Schumacher, chef économiste au sein de la banque publique allemande KfW.Au-delà de la décision sur les taux, les marchés scruteront de près les nouvelles prévisions macroéconomiques publiées jeudi pour obtenir des indices sur la suite de la politique monétaire.Les données sur l’inflation de mai “renforcent la probabilité d’une nouvelle baisse en juillet”, avance Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics.L’ultimatum de Trump sur des taxes de 50% visant les produits européens expire le 9 juillet, ce qui maintient une forte incertitude quant à l’ampleur du choc à venir.Washington a relevé mercredi à 50% les droits de douane sur l’acier et l’aluminium européens, une mesure “fortement” regrettée par le commissaire européen Maros Sefcovic, qui estime qu’elle complique les négociations en cours entre les deux blocs.- Pause en juillet ? -Lors de la conférence de presse prévue à 12H45 GMT, Christine Lagarde “soulignera très probablement l’incertitude exceptionnellement élevée entourant l’économie de la zone euro”, selon Felix Schmidt, de Berenberg.Elle devrait de même réaffirmer l’approche “dépendante des données” et guidée “réunion par réunion” de la BCE.Certains analystes estiment que la baisse de juin pourrait être la dernière de la série actuelle. La BCE pourrait signaler jeudi qu’elle compte faire une pause en juillet, le temps d’évaluer l’évolution de la conjoncture, selon François Rimeu, de Crédit Mutuel Asset Management.La série de baisses en zone euro tranche avec la position de la Réserve fédérale américaine, qui maintient ses taux au-dessus de 4%, craignant que les mesures de Trump ne relancent l’inflation aux États-Unis.La Banque d’Angleterre suit une stratégie similaire.L’attention des marchés pourrait se détourner lors du second semestre des tensions commerciales pour se concentrer sur la mise en Å“uvre du plan de relance allemand, doté de centaines de milliards d’euros. Ses effets sur la croissance et l’inflation en Europe après 2025 seront scrutés de près.

Foot: Simone Inzaghi nommé entraîneur du club saoudien Al Hilal (club)

L’Italien Simone Inzaghi, entraîneur de l’Inter Milan battu en finale de la Ligue des champions samedi dernier par le Paris SG, a été nommé entraîneur du Al Hilal, a annoncé jeudi le club saoudien qui tente par ailleurs d’attirer Cristiano Ronaldo.”Le génie italien est là. Bienvenue Simone Inzaghi”, annonce Al Hilal sur les réseaux sociaux.”Je suis Simone Inzaghi et aujourd’hui commence ma nouvelle histoire avec Al Hilal”, déclare l’Italien de 49 ans, qui a été à la tête également de la Lazio Rome mais qui n’avait encore jamais entraîné hors de son pays, dans une vidéo qui accompagne l’annonce du club.Son départ de l’Inter avait été annoncé mardi et les médias italiens avaient évoqué un contrat de deux ans avec Al Hilal pour 50 millions d’euros. Le club n’a pas immédiatement confirmé ce contrat jeudi.En quatre saisons comme entraîneur du club milanais, Simone Inzaghi a remporté avec ses joueurs un championnat d’Italie, deux Coupes d’Italie et trois Supercoupes d’Italie.Mais cette année, l’Inter a terminé la saison sans trophée. Laminée 5-0 en finale de Ligue des champions par le PSG, la formation milanaise a en effet aussi laissé échapper le titre en Serie A en échouant à un point de Naples, après une finale de la Supercoupe d’Italie perdue en janvier et une élimination en demi-finales de la Coupe d’Italie en avril.”J’ai toujours suivi Al Hilal ave beaucoup de sympathie parce qu’ils ont Sergej Milinkovic, un joueur que j’avais entraîné à la Lazio, et je suis heureux de le retrouver”, assure Inzaghi dans un entretien diffusé sur le site du club saoudien.Outre le milieu de terrain serbe, Inzaghi pourraît retrouver sous ses ordres Cristiano Ronaldo, 40 ans, qui a annoncé fin mai son départ du club saoudien d’Al-Nassr.Dans la foulée, une source au sein du Fonds public d’investissement (PIF) saoudien, un fonds souverain fortement impliqué dans le football national, avait annoncé à l’AFP que des négociations étaient menées avec le joueur portugais pour qu’il reste en Saudi Pro League et que “la piste principale était un transfert à Al Hilal avec l’opportunité de disputer la Coupe du monde des clubs” cet été aux Etats-Unis (14 juin – 13 juillet).

Travailler en soins palliatifs, un engagement au “coeur du soin”

Elles ne sont pas là par hasard. Infirmières, psychomotricienne ou médecin, ces soignantes ont choisi d’exercer auprès de malades dont elles accompagnent les derniers jours, à l’hôpital public, dans une spécialité méconnue mais “au coeur du soin”: les soins palliatifs.”C’est un travail qui fait sens, hyper important”, dit à l’AFP Emma Renard, psychomotricienne qui a rejoint il y a un an l’équipe mobile de soins palliatifs de l’hôpital Antoine-Béclère AP-HP en région parisienne.”J’ai fait mon mémoire dessus. C’était vraiment un souhait de travailler en soins palliatifs, parce qu’on prend le temps avec le patient, les familles, les équipes: on est dans le cÅ“ur du soin”, ajoute-t-elle.Face à une personne avec un “vécu du corps qui peut être très compliqué”, pour qui la maladie a “tout bouleversé”, elle ne va “pas chercher à faire retrouver des facultés”, mais simplement à faire renouer le patient avec “le plaisir du mouvement: on va être dans quelque chose de très contenant, de très doux”, dit-elle.Selon le code de la Santé publique, les soins palliatifs sont des soins actifs et continus, pratiqués par une équipe interdisciplinaire, visant à soulager la douleur de la personne malade, apaiser sa souffrance psychique, sauvegarder sa dignité et soutenir son entourage.Emilie Boiffard, infirmière, a opté il y a 12 ans pour cette spécialité peu abordée pendant sa formation: un seul module y était consacré, en trois ans d’études. Elle attire “des soignants qui veulent prendre le temps de bien faire les choses”, dit-elle.Emile et Emma font partie d’une équipe mobile qui accompagne des patients de tout âge atteints d’une maladie grave, jusqu’à la fin de leur vie, ainsi que leurs familles et leurs soignants de divers services (gériatrie, oncologie…) de l’hôpital. Car “beaucoup de soignants ne sont pas forcément au clair sur les lois qui encadrent les soins palliatifs et sur ces soins tout court”, note l’infirmière Cindy Zobda. “Là où on intervient, on voit qu’ils sont en difficulté”, dit-elle.- “Travail de l’ombre” -Le matin, deux membres de l’équipe mobile assistent aux réunions de service et tendent l’oreille pour repérer des patients dont l’état de santé se dégrade, complexifiant leur prise en charge. “Un travail de l’ombre”, admet en souriant le Dr Isabelle Triol, qui dirige les soins palliatifs de trois hôpitaux de l’AP-HP: Antoine-Béclère, Paul-Brousse et Bicêtre.Car les médecins peuvent se sentir un peu démunis face à des patients âgés aux pathologies multiples, “qui commencent à se fatiguer après un long parcours” de soins où “l’on a fait le tour de ce qu’on peut leur apporter au plan thérapeutique”, explique le médecin interniste Emmanuel Dossou.”On a souvent la tête dans le guidon, on essaie de contrôler la maladie au détriment parfois de la qualité de vie du patient. Il faut se demander s’il est raisonnable de continuer”, ajoute-t-il.Si l’accès aux soins palliatifs est un droit fondamental en France depuis 1999, seul un malade en fin de vie sur deux y a accès par manque de structures, de soignants -il en manquerait une centaine dans le pays, selon une mission parlementaire de 2023- et de moyens.Le 27 mai, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi visant à renforcer ces soins en créant des maisons d’accompagnement et en ouvrant au moins une unité de soins palliatifs dans les 19 départements qui en sont dépourvus.A l’hôpital Paul-Brousse, qui dispose d’une unité dédiée, le Dr Muriel Chatila sort de la chambre d’un patient qu’elle a pu apaiser, grâce à l’hypnose, le temps de la pose d’une sonde nasale. “On est là pour rendre ces moments les moins difficiles possible, voire permettre aux personnes de vivre de beaux moments avec leurs proches, malgré la maladie et la mort qui se rapproche”, dit-elle.”Chaque patient qui arrive, c’est une vraie rencontre. On fait une médecine très humaine, qui a beaucoup de sens”, estime le Dr Chatila.Selon la Cour des comptes, six malades en fin de vie sur 10 nécessitent des soins palliatifs, soit environ 380.000 personnes par an, une chiffre amené à croître “significativement” en raison du vieillissement démographique.

TotalEnergies au tribunal pour des accusations de greenwashing, une première en France

TotalEnergies a-t-il “trompé” ses clients avec ses promesses climatiques? La multinationale pétrogazière répond jeudi devant un tribunal civil d’accusations de “publicités mensongères” portées par plusieurs ONG, un premier procès de “greenwashing” en France pour un énergéticien.Trois ONG, Greenpeace France, les Amis de la Terre France et Notre Affaire à Tous, ont assigné le groupe français en mars 2022 devant le tribunal judiciaire de Paris pour “pratiques commerciales trompeuses” en raison d’allégations environnementales laissant penser que le groupe pouvait atteindre la neutralité carbone tout en continuant à extraire du pétrole et du gaz.Au cÅ“ur de l’affaire se trouve la campagne de communication du groupe déployée à partir de mai 2021, notamment sur son site internet, dans la presse, sur les réseaux sociaux et à la télévision. A l’époque, Total s’était rebaptisé TotalEnergies pour souligner ses investissements dans les énergies bas carbone, l’électricité notamment.Le groupe affichait alors son objectif de “neutralité carbone d’ici 2050”, en ajoutant souvent “ensemble avec la société”, et vantait le gaz comme “l’énergie fossile la moins émettrice de gaz à effet de serre”. Au total, une quarantaine de messages sont visés au tribunal, des “publicités mensongères” selon les ONG ne reflétant pas “de façon sincère la réalité des activités de TotalEnergies”, a expliqué à l’AFP Apolline Cagnat, responsable juridique de Greenpeace.En face, le groupe conteste la nature “publicitaire” ou “commerciale” de ces messages qui relèvent selon lui de “sa communication institutionnelle”, encadrée par le droit boursier et les règles de l’Autorité des marchés financiers (AMF), et non par le droit de la consommation. – “Verdissement total” -Pendant des années, faute de cadre clair, les entreprises ont communiqué abondamment sur leurs politiques environnementales, clamant la neutralité carbone ou utilisant des termes vagues comme “vert”, “durable” ou “écoresponsable”. Ce qui a poussé des militants du climat à saisir la justice pour tenter d’obtenir une jurisprudence sur le “greenwashing” (écoblanchiment), le fait de se clamer plus vertueux qu’on ne l’est, via le droit de la consommation.En Europe, des tribunaux ont déjà épinglé pour écoblanchiment les compagnies aériennes KLM, en 2024, et Lufthansa, en mars dernier. Mais dans l’énergie, l’énergéticien espagnol Iberdrola a échoué à faire condamner le groupe pétrogazier ibérique Repsol, qui était poursuivi pour avoir présenté des informations environnementales “mensongères” dans ses communications marketing.En France, la procédure, fondée sur une directive européenne relative aux pratiques commerciales déloyales, est inédite pour une entreprise d’hydrocarbures. Pour les associations, TotalEnergies a induit les consommateurs en erreur en affichant “un verdissement total” de son image, “qui ne présente absolument pas de façon objective, sincère et transparente comme l’exige la directive, la réalité de sa production et de ses investissements”, “largement fondés sur les énergies fossiles”, de plus en plus le gaz, que le groupe présente comme une alternative au pétrole et au charbon. Le tribunal va d’ailleurs, soulignent-elles, “juger, de façon inédite à l’échelle internationale, la légalité de publicités présentant le gaz comme une énergie indispensable à la transition”, malgré son bilan climatique contesté par les experts du climat, en raison des fuites de méthane, au pouvoir très réchauffant pour l’atmosphère.TotalEnergies assure qu'”aucune pratique commerciale trompeuse ne peut lui être reprochée”. Le groupe voit dans cette procédure, à laquelle aucune organisation de consommateurs n’est associée, un détournement du droit de la consommation pour attaquer sa stratégie.Il entend “exposer en quoi les communications (…) sur son changement de nom, sa stratégie et son rôle dans la transition énergétique sont fiables et fondées sur des données objectives et vérifiables”, a indiqué sa direction, en mettant en avant les progrès de l’entreprise: “investissements, nouveaux métiers, baisse significative des émissions directes de gaz à effet de serre…”Les associations demandent notamment au tribunal “d’ordonner la cessation immédiate sous astreinte des pratiques commerciales trompeuses”, ce qui serait un “signal fort” envers les entreprises d’hydrocarbures, selon Mme Cagnat.A côté de cette procédure au civil, d’autres associations ont attaqué avec un arsenal juridique différent, cette fois au pénal, là encore pour “pratiques commerciales trompeuses”. Et dans cette affaire, c’est le parquet de Nanterre qui enquête.

TotalEnergies au tribunal pour des accusations de greenwashing, une première en France

TotalEnergies a-t-il “trompé” ses clients avec ses promesses climatiques? La multinationale pétrogazière répond jeudi devant un tribunal civil d’accusations de “publicités mensongères” portées par plusieurs ONG, un premier procès de “greenwashing” en France pour un énergéticien.Trois ONG, Greenpeace France, les Amis de la Terre France et Notre Affaire à Tous, ont assigné le groupe français en mars 2022 devant le tribunal judiciaire de Paris pour “pratiques commerciales trompeuses” en raison d’allégations environnementales laissant penser que le groupe pouvait atteindre la neutralité carbone tout en continuant à extraire du pétrole et du gaz.Au cÅ“ur de l’affaire se trouve la campagne de communication du groupe déployée à partir de mai 2021, notamment sur son site internet, dans la presse, sur les réseaux sociaux et à la télévision. A l’époque, Total s’était rebaptisé TotalEnergies pour souligner ses investissements dans les énergies bas carbone, l’électricité notamment.Le groupe affichait alors son objectif de “neutralité carbone d’ici 2050”, en ajoutant souvent “ensemble avec la société”, et vantait le gaz comme “l’énergie fossile la moins émettrice de gaz à effet de serre”. Au total, une quarantaine de messages sont visés au tribunal, des “publicités mensongères” selon les ONG ne reflétant pas “de façon sincère la réalité des activités de TotalEnergies”, a expliqué à l’AFP Apolline Cagnat, responsable juridique de Greenpeace.En face, le groupe conteste la nature “publicitaire” ou “commerciale” de ces messages qui relèvent selon lui de “sa communication institutionnelle”, encadrée par le droit boursier et les règles de l’Autorité des marchés financiers (AMF), et non par le droit de la consommation. – “Verdissement total” -Pendant des années, faute de cadre clair, les entreprises ont communiqué abondamment sur leurs politiques environnementales, clamant la neutralité carbone ou utilisant des termes vagues comme “vert”, “durable” ou “écoresponsable”. Ce qui a poussé des militants du climat à saisir la justice pour tenter d’obtenir une jurisprudence sur le “greenwashing” (écoblanchiment), le fait de se clamer plus vertueux qu’on ne l’est, via le droit de la consommation.En Europe, des tribunaux ont déjà épinglé pour écoblanchiment les compagnies aériennes KLM, en 2024, et Lufthansa, en mars dernier. Mais dans l’énergie, l’énergéticien espagnol Iberdrola a échoué à faire condamner le groupe pétrogazier ibérique Repsol, qui était poursuivi pour avoir présenté des informations environnementales “mensongères” dans ses communications marketing.En France, la procédure, fondée sur une directive européenne relative aux pratiques commerciales déloyales, est inédite pour une entreprise d’hydrocarbures. Pour les associations, TotalEnergies a induit les consommateurs en erreur en affichant “un verdissement total” de son image, “qui ne présente absolument pas de façon objective, sincère et transparente comme l’exige la directive, la réalité de sa production et de ses investissements”, “largement fondés sur les énergies fossiles”, de plus en plus le gaz, que le groupe présente comme une alternative au pétrole et au charbon. Le tribunal va d’ailleurs, soulignent-elles, “juger, de façon inédite à l’échelle internationale, la légalité de publicités présentant le gaz comme une énergie indispensable à la transition”, malgré son bilan climatique contesté par les experts du climat, en raison des fuites de méthane, au pouvoir très réchauffant pour l’atmosphère.TotalEnergies assure qu'”aucune pratique commerciale trompeuse ne peut lui être reprochée”. Le groupe voit dans cette procédure, à laquelle aucune organisation de consommateurs n’est associée, un détournement du droit de la consommation pour attaquer sa stratégie.Il entend “exposer en quoi les communications (…) sur son changement de nom, sa stratégie et son rôle dans la transition énergétique sont fiables et fondées sur des données objectives et vérifiables”, a indiqué sa direction, en mettant en avant les progrès de l’entreprise: “investissements, nouveaux métiers, baisse significative des émissions directes de gaz à effet de serre…”Les associations demandent notamment au tribunal “d’ordonner la cessation immédiate sous astreinte des pratiques commerciales trompeuses”, ce qui serait un “signal fort” envers les entreprises d’hydrocarbures, selon Mme Cagnat.A côté de cette procédure au civil, d’autres associations ont attaqué avec un arsenal juridique différent, cette fois au pénal, là encore pour “pratiques commerciales trompeuses”. Et dans cette affaire, c’est le parquet de Nanterre qui enquête.

Trump récidive et ferme le territoire américain aux ressortissants de 12 pays

Avec un “travel ban” qui rappelle son premier mandat, Donald Trump a décidé d’interdire aux ressortissants de 12 pays d’entrer aux Etats-Unis afin de “protéger” le pays de “terroristes étrangers”, et imposé des restrictions contre 7 autres Etats.L’interdiction, effective le 9 juin, s’applique à l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Erythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, selon la Maison Blanche.Sept autres pays sont visés par des restrictions: le Burundi, Cuba, le Laos, le Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.L’exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très agressive, explique la présence des pays sur cette liste par l’absence d’administrations efficaces; la tendance des ressortissants de certains pays à rester aux Etats-Unis après l’expiration de leurs visa; et dans le cas de l’Iran, par le soutien au “terrorisme”.- Coupe du monde et JO -Des exceptions sont prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux Etats-Unis “sert l’intérêt national”.Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.Le Venezuela a averti mercredi ses ressortissants que voyager aux Etats-Unis représentait un “grand risque”.”Le retour de l’interdiction ne va pas augmenter la sécurité de l’Amérique mais va faire souffrir de nombreux Américains, dont ceux de la communauté américano-iranienne, dont les êtres chers seront arbitrairement privés de visa”, a regretté Jamal Abdi, président du National Iranian American Council.La liste ne comporte pas l’Egypte, pays d’origine de l’homme de 45 ans accusé de l’attaque par laquelle Donald Trump justifie sa décision.Dans une vidéo publiée sur X, le président américain a assuré que “la récente attaque terroriste à Boulder, dans le Colorado (ouest), avait mis en évidence les dangers extrêmes que représente pour (les Etats-Unis) l’entrée de ressortissants étrangers qui n’ont pas été correctement contrôlés”.- “Nous ne voulons pas d’eux” -“Nous ne voulons pas d’eux”, a-t-il ajouté.Dimanche à Boulder, un homme a lancé des engins incendiaires sur les participants à une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens retenus dans la bande de Gaza, faisant 12 blessés. Il avait crié “Palestine Libre” lors de son acte.Il doit comparaître jeudi devant la justice du Colorado pour se voir officiellement signifier les chefs d’accusation retenus contre lui. Il est notamment accusé de “crime motivé par la haine” et de tentatives d’assassinat.L’administration américaine a affirmé que l’auteur présumé de l’attaque était sur le territoire américain de manière “illégale”, son visa touriste ayant expiré. Elle a toutefois reconnu qu’il avait demandé l’asile et qu’il avait obtenu un permis de travail.Donald Trump a comparé son nouveau “travel ban” aux “restrictions efficaces” qu’il avait imposées à un certain nombre de pays, principalement musulmans, au cours de son premier mandat (2017-2021) et qui, selon lui, avaient empêché les États-Unis de subir des attaques qui s’étaient produites en Europe. “Nous ne laisserons pas ce qui s’est passé en Europe se produire en Amérique”, a-t-il affirmé mercredi.”Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable”, a assuré le président américain.

Trump récidive et ferme le territoire américain aux ressortissants de 12 pays

Avec un “travel ban” qui rappelle son premier mandat, Donald Trump a décidé d’interdire aux ressortissants de 12 pays d’entrer aux Etats-Unis afin de “protéger” le pays de “terroristes étrangers”, et imposé des restrictions contre 7 autres Etats.L’interdiction, effective le 9 juin, s’applique à l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Erythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, selon la Maison Blanche.Sept autres pays sont visés par des restrictions: le Burundi, Cuba, le Laos, le Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.L’exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très agressive, explique la présence des pays sur cette liste par l’absence d’administrations efficaces; la tendance des ressortissants de certains pays à rester aux Etats-Unis après l’expiration de leurs visa; et dans le cas de l’Iran, par le soutien au “terrorisme”.- Coupe du monde et JO -Des exceptions sont prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux Etats-Unis “sert l’intérêt national”.Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.Le Venezuela a averti mercredi ses ressortissants que voyager aux Etats-Unis représentait un “grand risque”.”Le retour de l’interdiction ne va pas augmenter la sécurité de l’Amérique mais va faire souffrir de nombreux Américains, dont ceux de la communauté américano-iranienne, dont les êtres chers seront arbitrairement privés de visa”, a regretté Jamal Abdi, président du National Iranian American Council.La liste ne comporte pas l’Egypte, pays d’origine de l’homme de 45 ans accusé de l’attaque par laquelle Donald Trump justifie sa décision.Dans une vidéo publiée sur X, le président américain a assuré que “la récente attaque terroriste à Boulder, dans le Colorado (ouest), avait mis en évidence les dangers extrêmes que représente pour (les Etats-Unis) l’entrée de ressortissants étrangers qui n’ont pas été correctement contrôlés”.- “Nous ne voulons pas d’eux” -“Nous ne voulons pas d’eux”, a-t-il ajouté.Dimanche à Boulder, un homme a lancé des engins incendiaires sur les participants à une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens retenus dans la bande de Gaza, faisant 12 blessés. Il avait crié “Palestine Libre” lors de son acte.Il doit comparaître jeudi devant la justice du Colorado pour se voir officiellement signifier les chefs d’accusation retenus contre lui. Il est notamment accusé de “crime motivé par la haine” et de tentatives d’assassinat.L’administration américaine a affirmé que l’auteur présumé de l’attaque était sur le territoire américain de manière “illégale”, son visa touriste ayant expiré. Elle a toutefois reconnu qu’il avait demandé l’asile et qu’il avait obtenu un permis de travail.Donald Trump a comparé son nouveau “travel ban” aux “restrictions efficaces” qu’il avait imposées à un certain nombre de pays, principalement musulmans, au cours de son premier mandat (2017-2021) et qui, selon lui, avaient empêché les États-Unis de subir des attaques qui s’étaient produites en Europe. “Nous ne laisserons pas ce qui s’est passé en Europe se produire en Amérique”, a-t-il affirmé mercredi.”Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable”, a assuré le président américain.