‘This is not life’: Gazans reel from Israeli strike on school-turned-shelter

Young children wandered through the charred shell of what had been a school sheltering displaced Palestinians on Thursday, after a pre-dawn Israeli strike killed 15 people there according to the civil defence agency.Tattered clothes hung from the blackened exterior of the building in western Gaza City, as rubble still smouldered below in the morning light.Bloodstains dotted the ground strewn with the remnants of daily life. Clothing, metal chairs, tins of food and part of an electric fan lay amongst the wreckage, AFP footage showed.”This is not a life,” said Umm Yassin Abu Awda, a Gaza City resident who stood amongst mourners at the city’s Al-Shifa Hospital following the strike.”Either you strike us with a nuclear bomb and end it all, or people’s conscience needs to finally wake up.”Contacted by AFP, the Israeli military said it “struck a key Hamas terrorist who was operating in a Hamas command and control center in Gaza City”.”Prior to the strike, numerous steps were taken to mitigate the risk of harming civilians,” it added.Mahmud Bassal, spokesman for Gaza’s civil defence agency, told AFP that most of the 15 killed in Thursday’s strike were women and children.He also reported a large number of injuries in the “Israeli air strike on the Mustafa Hafez School, which shelters displaced persons, in the Al-Rimal neighbourhood”.They were among 69 people that the agency reported killed by Israeli forces on Thursday in the Palestinian territory, where Israel has recently expanded its military operations.Nearly all of Gaza’s population has been displaced at least once during the nearly 21-month war, which has created dire humanitarian conditions for the more than two million people living there.Many have sought shelter in school buildings, but these have repeatedly come under Israeli attacks that the military often says target Hamas militants hiding among civilians.- ‘Annihilate us’ -Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence.At Mustafa Hafez School, a colourful mural on a wall next to the wreckage showed a smiling boy walking past a tree and a woman next to a Palestinian flag.A small group sat on chairs in what was once the playground of the school.Inside the building, a group of young boys surveyed the damage and climbed on upturned furniture while others sifted through the debris.Crowds of mourners gathered at Al-Shifa Hospital, where men and women wept over the bodies of the dead.”We have no life left. Let them just annihilate us so we can finally rest,” said one woman who lost relatives in the strike and did not give her name.”There’s nothing left for us. My two daughters are gone — and now my niece, along with her six children and her husband, were burned to death,” she said, her voice breaking with emotion.At least 57,130 people have been killed in Israel’s military campaign in Gaza, mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers its figures reliable.The war was triggered by Palestinian militant group Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel which resulted in the deaths of 1,219 people, also mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.

Boulangers, fleuristes… Le Sénat autorise le travail des salariés de certains établissements le 1er-Mai

Du muguet et du pain pour la Fête du Travail: le Sénat a adopté jeudi un texte pour permettre aux boulangers et aux fleuristes, notamment, de faire travailler leurs salariés le 1er-Mai, une initiative vilipendée par les syndicats et la gauche.Loi de bon sens ou attaque en règle contre les droits des travailleurs ? Les débats ont révélé de nettes divergences entre les deux côtés de l’hémicycle, dans un traditionnel clivage droite gauche.Mais sans surprise dans un hémicycle dominé par une alliance entre la droite et les centristes, la proposition de loi portée par le patron de l’UDI (centre) Hervé Marseille et sa collègue Annick Billon a été adoptée en première lecture à 228 voix contre 112. Elle est transmise à l’Assemblée nationale.Le point de départ de la discussion remonte à la fin du mois d’avril, lorsque certains boulangers étaient montés au créneau, dénonçant les contrôles inédits menés ces dernières années par l’Inspection du travail auprès de plusieurs artisans. Car si eux sont autorisés à travailler, ils ont été épinglés pour avoir fait travailler leurs salariés durant cette journée fériée et chômée en France. Ces chefs d’entreprise s’indignent d’une législation très floue, qui permet certes des exceptions, mais seulement dans les établissements qui “ne peuvent interrompre le travail”, comme les transports, la sécurité ou les hôpitaux…C’est pour clarifier cette disposition que les sénateurs centristes, appuyés par le gouvernement, ont souhaité agir par la loi.Cette proposition de loi “ne remet pas en cause l’existant”, mais vient “combler une faille juridique, une insécurité qui pénalise des commerçants, des salariés, des territoires et certains de nos concitoyens”, a insisté la ministre du Travail Catherine Vautrin, qui soutient “pleinement” l’initiative.- “Voler un jour de congé” -Le texte centriste visait initialement à permettre aux établissements déjà autorisés à ouvrir le dimanche de pouvoir le faire le 1er-Mai. Mais dans sa version votée jeudi, il a été remanié et définit désormais précisément le périmètre des commerces bénéficiant d’une dérogation spécifique pour la Fête du Travail.Parmi eux figurent les “commerces de bouche de proximité” (boulangeries, pâtisseries, boucheries… ), les activités répondant à un “usage traditionnel propre au 1er-Mai”, comme les fleuristes, ou encore les établissements exerçant “une activité culturelle” comme les cinémas et les théâtres.Ces derniers pourraient donc faire travailler leurs salariés, à condition qu’ils soient volontaires. Ils seraient alors payés double, comme les autres métiers concernés par ces dérogations.La mesure a offusqué l’ensemble des groupes de gauche au Sénat, qui ont échoué à faire adopter une motion de rejet du texte.La communiste Cathy Apourceau-Poly a accusé la majorité sénatoriale et le gouvernement de “détricoter petit à petit le principe du 1er-Mai chômé de manière à justifier demain sa remise en cause totale”, estimant que ce texte impactera “1,5 millions de salariés”. “Votre objectif final est de voler un jour de congé aux salariés, car vous trouvez qu’ils ne travaillent pas suffisamment”, s’est-elle insurgée durant les débats.”Il va falloir nous expliquer en quoi le 1er mai, on ne peut pas se passer d’aller dans une charcuterie acheter du pâté, ou dans une boulangerie où l’artisan aura mobilisé sa horde de salariés”, a pour sa part lancé la socialiste Monique Lubin. “Pendant 40 ans, vous avez acheté du pain le 1er mai, vous avez acheté du muguet le 1er mai, sans que cela ne vous pose aucun problème”, lui a rétorqué Annick Billon, dénonçant une attitude “caricaturale” de la gauche. Les invectives ont parfois fusé, dans cette chambre habituée aux discussions plutôt courtoises. “Continuez comme ça et vous verrez que la censure sera au bout du rendez-vous politique”, a fini par lancer Patrick Kanner, président du groupe PS.Si le patronat soutient cette modification juridique, les syndicats opposent eux une fin de non-recevoir en bloc: dans un communiqué intersyndical publié mardi, ils ont appelé les sénateurs à s’opposer au texte.”Remettre en cause le principe de cette journée, c’est remettre en cause 100 ans d’histoire de lutte sociale”, écrivent ainsi CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et la FSU.

Gaza: la Défense civile annonce 69 morts, un cessez-le-feu débattu en Israël

La Défense civile de la bande de Gaza a rapporté jeudi la mort de 69 personnes dans des opérations militaires israéliennes, en pleines discussions de part et d’autre pour un cessez-le-feu, qui divise le gouvernement en Israël.L’armée israélienne a récemment étendu son offensive dans le petit territoire côtier palestinien, où la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023, a poussé une large majorité des habitants à se déplacer.Beaucoup d’entre eux ont trouvé refuge dans des bâtiments scolaires, parfois attaqués par les forces israéliennes, qui affirment cibler des combattants du Hamas se cachant parmi les civils.La Défense civile gazaouie a indiqué à l’AFP qu’une frappe aérienne nocturne sur l’école Moustafa Hafez de Gaza-ville (nord), qui abrite des déplacés, avait fait 15 morts, dont “une majorité d’enfants et de femmes”.”Ce n’est pas une vie”, déplore Oumm Yassin Abou Awda, parmi les Palestiniens endeuillés à l’hôpital où les dépouilles ont été amenées. “Soit ils (les Israéliens) nous lancent une bombe atomique et on en finit, soit la conscience des gens doit enfin se réveiller”.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a affirmé avoir visé un combattant du Hamas “de premier plan” et avoir pris “de nombreuses mesures pour réduire le risque de toucher des civils”.- La GHF en question -Selon le porte-parole de la Défense civile Mahmoud Basal, 38 personnes ont aussi été tuées par des tirs israéliens alors qu’elles attendaient pour recevoir de l’aide humanitaire, ce que l’armée, sollicitée, n’a pas encore commenté.Le mécanisme de distribution de l’aide est dénoncé par la communauté humanitaire internationale depuis sa prise en main, fin mai, par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël avec laquelle l’ONU refuse de collaborer.Les Nations unies ont accusé les militaires israéliens d’avoir “bombardé et tiré sur des Palestiniens essayant d’atteindre les points de distribution, causant de nombreux décès”.L’armée israélienne a reconnu avoir ouvert le feu à proximité de sites de distribution d’aide, mais affirme avoir répondu à une “menace”.Amnesty International a fustigé jeudi un “système militarisé” à travers lequel “Israël continue d’utiliser la famine des civils comme arme de guerre contre les Palestiniens”.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations des organisations opérant sur le territoire palestinien. – “Nos enfants en souffriront” -En Israël, la classe politique continue de se diviser entre partisans d’une trêve qui permettrait la libération d’une partie des otages encore retenus à Gaza et ceux d’une poursuite des combats tant que le Hamas n’est pas anéanti.”Si nous ne parvenons pas à faire disparaître le Hamas, nos enfants en souffriront!”, a estimé dans un entretien à la chaîne 14 le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.Il compte, avec un autre ministre d’extrême droite, Bezalel Smotrich, faire pression sur le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, pour qu’il repousse les propositions américaines pour un cessez-le-feu de 60 jours. Cette trêve, selon une source palestinienne, serait assortie de la libération de la moitié des otages encore vivants, en échange de prisonniers palestiniens. M. Netanyahu doit se rendre la semaine prochaine à Washington pour une troisième rencontre en moins de six mois avec le président américain, Donald Trump, qui presse pour un arrêt des hostilités.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.  Plus de 57.130 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: la Défense civile annonce 69 morts, un cessez-le-feu débattu en Israël

La Défense civile de la bande de Gaza a rapporté jeudi la mort de 69 personnes dans des opérations militaires israéliennes, en pleines discussions de part et d’autre pour un cessez-le-feu, qui divise le gouvernement en Israël.L’armée israélienne a récemment étendu son offensive dans le petit territoire côtier palestinien, où la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023, a poussé une large majorité des habitants à se déplacer.Beaucoup d’entre eux ont trouvé refuge dans des bâtiments scolaires, parfois attaqués par les forces israéliennes, qui affirment cibler des combattants du Hamas se cachant parmi les civils.La Défense civile gazaouie a indiqué à l’AFP qu’une frappe aérienne nocturne sur l’école Moustafa Hafez de Gaza-ville (nord), qui abrite des déplacés, avait fait 15 morts, dont “une majorité d’enfants et de femmes”.”Ce n’est pas une vie”, déplore Oumm Yassin Abou Awda, parmi les Palestiniens endeuillés à l’hôpital où les dépouilles ont été amenées. “Soit ils (les Israéliens) nous lancent une bombe atomique et on en finit, soit la conscience des gens doit enfin se réveiller”.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a affirmé avoir visé un combattant du Hamas “de premier plan” et avoir pris “de nombreuses mesures pour réduire le risque de toucher des civils”.- La GHF en question -Selon le porte-parole de la Défense civile Mahmoud Basal, 38 personnes ont aussi été tuées par des tirs israéliens alors qu’elles attendaient pour recevoir de l’aide humanitaire, ce que l’armée, sollicitée, n’a pas encore commenté.Le mécanisme de distribution de l’aide est dénoncé par la communauté humanitaire internationale depuis sa prise en main, fin mai, par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël avec laquelle l’ONU refuse de collaborer.Les Nations unies ont accusé les militaires israéliens d’avoir “bombardé et tiré sur des Palestiniens essayant d’atteindre les points de distribution, causant de nombreux décès”.L’armée israélienne a reconnu avoir ouvert le feu à proximité de sites de distribution d’aide, mais affirme avoir répondu à une “menace”.Amnesty International a fustigé jeudi un “système militarisé” à travers lequel “Israël continue d’utiliser la famine des civils comme arme de guerre contre les Palestiniens”.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations des organisations opérant sur le territoire palestinien. – “Nos enfants en souffriront” -En Israël, la classe politique continue de se diviser entre partisans d’une trêve qui permettrait la libération d’une partie des otages encore retenus à Gaza et ceux d’une poursuite des combats tant que le Hamas n’est pas anéanti.”Si nous ne parvenons pas à faire disparaître le Hamas, nos enfants en souffriront!”, a estimé dans un entretien à la chaîne 14 le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.Il compte, avec un autre ministre d’extrême droite, Bezalel Smotrich, faire pression sur le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, pour qu’il repousse les propositions américaines pour un cessez-le-feu de 60 jours. Cette trêve, selon une source palestinienne, serait assortie de la libération de la moitié des otages encore vivants, en échange de prisonniers palestiniens. M. Netanyahu doit se rendre la semaine prochaine à Washington pour une troisième rencontre en moins de six mois avec le président américain, Donald Trump, qui presse pour un arrêt des hostilités.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.  Plus de 57.130 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Stocks climb as strong US jobs data pushes off rate hike

Stock markets rose and the dollar slid Thursday as strong jobs data showed the resilience of the US economy and reduced the likelihood of interest rate cuts.Investors were also keeping a close eye on President Donald Trump’s bid to push through a tax-cutting budget and reach trade deals.London’s stock market and the pound recovered, having taken a knock Wednesday on rumours that British finance minister Rachel Reeves faced losing her job.Oil prices fell, with OPEC and the cartel’s crude-producing allies expected to announce a rise to output Sunday.Investors had been keenly awaiting the US government’s monthly non-farm payrolls report, seen as one of the best data points on the health of companies and the labour market.Job growth came in at 147,000 last month, beating expectations, and rising from an upwardly revised 144,000 figure in May.”The much stronger non-farm payrolls data means a July rate cut is now no longer in consideration, which is music to stock market bulls’ ears,” said City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada.Wall Street’s main indices opened higher, the S&P 500 and Nasdaq Composite pushing up from record closes.”But with the July 9 tariff deadline looming next week, can stocks retain their gains ahead of the long weekend?,” added Razaqzada.US markets are closed on Friday for US Independence Day celebrations, but negotiators from several nations are racing to reach trade deals with Washington ahead of the deadline imposed by Trump.Thursday’s jobs numbers comes one day after a smaller survey showed the US private sector unexpectedly shed jobs last month for the first time since March 2023. That suggested that the US economy was beginning to be hit by the uncertainty caused by Trump’s trade war.Wednesday’s data boosted speculation that the Federal Reserve could cut US interest rates three times this year, with one possibly at the July meeting.But Razaqzada said Thursday’s jobs data ruled out chances of a July cut and a September cut “is now even questionable”.He said investors’ focus was likely to shift to trade talks.The announcement of a US-Vietnam trade deal on Wednesday drew only a muted response.While the pact provided hope that other governments could reach agreements with Washington, dealers were cautious as it emerged that Vietnam must still pay levies of as much as 40 percent for certain exports.The deal means Hanoi will avoid paying the 46-percent levies applied on the April 2 tariff blitz, though the cost of goods going into America will still surge.The stock exchanges in Ho Chi Minh City and Hanoi both dipped Thursday.With less than a week left until Trump’s July 9 deadline to avoid his “reciprocal” levies, in addition to Vietnam only Britain and China have reached preliminary deals.Trump has said he will not push back his deadline to make more deals, though he and some of his officials have said a number were in the pipeline.Elsewhere, US Treasury yields rose amid fresh worries in the bond market over Trump’s “Big, Beautiful Bill” that aims to cut taxes and spending on programmes such as Medicaid.Independent analysis suggests the budget will add $3 trillion to the already-colossal US debt mountain, which observers warn could deal a fresh blow to the world’s top economy.- Key figures at around 1330 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 44,580.68 pointsNew York – S&P 500: UP 0.4 percent at 6,252.39  New York – Nasdaq Composite: UP 0.6 percent at 20,519.86 London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,812.82 Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,752.87Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 23,861.11Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 39,785.90 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 24,069.94 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,461.15 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1761 from $1.1801 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3653 from $1.3634Dollar/yen: UP at 144.79 yen from 143.65 yenEuro/pound: DOWN at 86.18 pence from 86.52 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $67.15 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $68.80 per barrelburs-rl/jj

Wall Street ouvre en hausse, satisfaite des chiffres de l’emploi en juin

La Bourse de New York a ouvert en hausse jeudi, soutenue par des chiffres de l’emploi meilleurs qu’attendu aux Etats-Unis pour le mois de juin, mais toujours dans l’attente de développements sur le front des négociations commerciales. Vers 13H50 GMT, le Dow Jones gagnait 0,49%, l’indice Nasdaq prenait 0,62% et l’indice élargi S&P 500 avançait de 0,52%, les deux derniers indices touchant de nouveaux records en séance.Les investisseurs ont été satisfaits jeudi du dernier rapport sur l’emploi aux Etats-Unis, selon lequel le taux de chômage a légèrement reculé à 4,1% en juin et davantage d’emplois qu’attendu ont été créés.”Les données sur l’emploi sont bien plus positives que ce que l’on avait anticipé (…), ce qui est sans aucun doute une bonne nouvelle pour les marchés”, commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La première économie mondiale a créé 147.000 emplois le mois dernier, soit plus que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (110.000, selon le consensus publié par MarketWatch). Le taux de chômage a légèrement reculé, passant de 4,2% à 4,1% – un niveau considéré comme proche du plein emploi, et alors que les analystes s’attendaient au contraire à une légère dégradation à 4,3%.”L’incertitude entourant les droits de douane (…) n’a apparemment pas incité les entreprises à licencier des travailleurs”, souligne dans une note Jeffrey Roach, de LPL Financial.En outre, les premières demandes d’allocation chômage sont ressorties en baisse par rapport à la semaine passée et en deçà des attentes du marché (233.000).Cela “prouve que nous avons un marché du travail solide et stable”, estime M. Hogan, selon qui “cela repousse probablement l’idée d’une baisse des taux d’intérêt”.Ces chiffres devraient en effet permettre à la Réserve fédérale (Fed) d’attendre encore avant de baisser ses taux d’intérêt.Les investisseurs “se tournent maintenant vers la saison des résultats d’entreprises du deuxième trimestre, qui débutera au retour du long week-end”, note Art Hogan. Dans le même temps, les acteurs du marché continuent de surveiller les derniers développements sur le front commercial, à quelques jours du retour annoncé de droits de douane punitifs sur les produits en provenance de dizaines de partenaires commerciaux des Etats-Unis. “Les négociations commerciales restent mitigées”, résume M. Hogan. Dernier épisode en date, Donald Trump a annoncé mercredi avoir scellé un accord prévoyant “zéro” droit de douane sur les produits américains entrant au Vietnam et à l’inverse une surtaxe d’au moins 20% sur les exportations vietnamiennes vers les Etats-Unis.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait encore à 4,33%, contre 4,28% à la clôture mercredi. Au tableau des valeurs, la société d’informatique Datadog s’envolait (+9,00% à 147,15 dollars) après l’annonce de son intégration au sein de l’indice S&P 500 le 9 juillet, remplaçant l’équipementier en télécommunications Juniper Networks.Les groupes Synopsys (+4,40% à 546,14 dollars) et Cadence (+4,76% à 325,75 dollars), spécialisés dans le développement de logiciels pour l’industrie des semiconducteurs, étaient recherchés après avoir annoncé que les États-Unis allaient lever certaines des restrictions imposées à la Chine sur les exportations de puces.Le groupe américain de livraison de plis et de colis Fedex gagnait du terrain (+2,32% à 244,70 dollars) après une réévaluation à la hausse de son titre par BNP Paribas.La séance sera écourtée de trois heures à cause de la fête nationale du 4 juillet, vendredi, lors de laquelle Wall Street sera fermée.

“On ne sait pas où sont les vélos”: à Paris, 640 Vélib’ disparaissent chaque semaine

Avec quelque 640 vélos qui disparaissent chaque semaine de ses radars, l’Agemob, organisme public qui gère les vélos partagés Vélib’ en région parisienne, “alerte” d’un niveau de vandalisme “trois fois supérieur” à la normale. “Ce ne sont que quelques centaines de fraudeurs, mais ça suffit à mettre le système en l’air”, s’est inquieté jeudi auprès de l’AFP Sylvain Raifaud, président de l’Agemob. “En ce moment, il nous manque 3.000 vélos” sur un parc qui doit en principe compter 20.000 Vélib’ en circulation, 40% d’électriques et 60% de mécaniques, chiffre-t-il.”Le phénomène de vandalisme a toujours existé, mais il était relativement contenu” jusqu’à présent. Or “là, on est sur une alerte, puisque le nombre de vélos abandonnés est trois fois supérieur à l’ordinaire (…) depuis un mois” : 640 par semaine, contre 230 habituellement, selon lui. Comment est-ce possible ? “Des personnes secouent les vélos jusqu’à ce qu’ils se décrochent et puis ils partent avec”, indique M. Raifaud. Les engins, qui se bloquent automatiquement après 24 heures, sont alors abandonnées.Problème, “on ne sait pas où sont les vélos, ils n’ont pas de puce GPS”, déplore le président de l’organisme. Et si “16 personnes supplémentaires ont été embauchées pour aller chercher les Vélib'” par Smovengo, l’exploitant (depuis 2018) de ce service public, la marge de manÅ“uvre reste limitée pour l’Agemob, qui n’a pas de moyens d’identifier ou de sanctionner les auteurs, puisqu’ils contournent le système.Afin de “couper le robinet du vandalisme”, l’organisme a “besoin des communes, des polices (…) pour mieux surveiller les stations”, et des usagers “pour signaler” les vélos égarés, plaide le dirigeant.Pourquoi cette augmentation ? “On ne sait pas”, avoue-t-il, se demandant s’il existe “un tuto qui circule (sur) comment débloquer un vélo gratuitement”, et estimant qu’il s’agit sûrement d'”actions un peu coordonnées.”Pour lui, ce trou dans la flotte entraîne l’usure des vélos restants, qui mécontente les utilisateurs. “Les vélos qui sont disponibles sont beaucoup plus utilisés, beaucoup plus fatigués”, notamment les engins électriques, davantage demandés et dont les batteries “n’ont pas le temps de recharger”. “C’est ce qui fait que vous avez des stations entières (…) (avec) des vélos qui ne sont pas utilisables”, et que “les usagers sont extrêmement frustrés”, estime le président de l’Agemob.Le service est de plus en plus sollicité : en mai dernier, Vélib’ a enregistré 16% de courses en plus qu’en mai 2024. 

“On ne sait pas où sont les vélos”: à Paris, 640 Vélib’ disparaissent chaque semaine

Avec quelque 640 vélos qui disparaissent chaque semaine de ses radars, l’Agemob, organisme public qui gère les vélos partagés Vélib’ en région parisienne, “alerte” d’un niveau de vandalisme “trois fois supérieur” à la normale. “Ce ne sont que quelques centaines de fraudeurs, mais ça suffit à mettre le système en l’air”, s’est inquieté jeudi auprès de l’AFP Sylvain Raifaud, président de l’Agemob. “En ce moment, il nous manque 3.000 vélos” sur un parc qui doit en principe compter 20.000 Vélib’ en circulation, 40% d’électriques et 60% de mécaniques, chiffre-t-il.”Le phénomène de vandalisme a toujours existé, mais il était relativement contenu” jusqu’à présent. Or “là, on est sur une alerte, puisque le nombre de vélos abandonnés est trois fois supérieur à l’ordinaire (…) depuis un mois” : 640 par semaine, contre 230 habituellement, selon lui. Comment est-ce possible ? “Des personnes secouent les vélos jusqu’à ce qu’ils se décrochent et puis ils partent avec”, indique M. Raifaud. Les engins, qui se bloquent automatiquement après 24 heures, sont alors abandonnées.Problème, “on ne sait pas où sont les vélos, ils n’ont pas de puce GPS”, déplore le président de l’organisme. Et si “16 personnes supplémentaires ont été embauchées pour aller chercher les Vélib'” par Smovengo, l’exploitant (depuis 2018) de ce service public, la marge de manÅ“uvre reste limitée pour l’Agemob, qui n’a pas de moyens d’identifier ou de sanctionner les auteurs, puisqu’ils contournent le système.Afin de “couper le robinet du vandalisme”, l’organisme a “besoin des communes, des polices (…) pour mieux surveiller les stations”, et des usagers “pour signaler” les vélos égarés, plaide le dirigeant.Pourquoi cette augmentation ? “On ne sait pas”, avoue-t-il, se demandant s’il existe “un tuto qui circule (sur) comment débloquer un vélo gratuitement”, et estimant qu’il s’agit sûrement d'”actions un peu coordonnées.”Pour lui, ce trou dans la flotte entraîne l’usure des vélos restants, qui mécontente les utilisateurs. “Les vélos qui sont disponibles sont beaucoup plus utilisés, beaucoup plus fatigués”, notamment les engins électriques, davantage demandés et dont les batteries “n’ont pas le temps de recharger”. “C’est ce qui fait que vous avez des stations entières (…) (avec) des vélos qui ne sont pas utilisables”, et que “les usagers sont extrêmement frustrés”, estime le président de l’Agemob.Le service est de plus en plus sollicité : en mai dernier, Vélib’ a enregistré 16% de courses en plus qu’en mai 2024.Â