‘One hell after another’: US travel ban deepens despair for Afghans awaiting visas

Mehria had been losing hope of getting a visa to emigrate to the United States but her spirits were crushed when President Donald Trump raised yet another hurdle by banning travel for Afghans.Trump had already disrupted refugee pathways after he returned to power in January but a sweeping new travel ban on 12 countries, including Afghanistan, will go into effect on Monday.The ban changes little for most Afghans who already faced steep barriers to travel abroad, but many who had hung their hopes on a new life in the United States felt it was yet another betrayal.”Trump’s recent decisions have trapped not only me but thousands of families in uncertainty, hopelessness and thousands of other disasters,” Mehria, a 23-year-old woman who gave only one name, said from Pakistan, where she has been waiting since applying for a US refugee visa in 2022.”We gave up thousands of hopes and our entire lives and came here on a promise from America, but today we are suffering one hell after another,” she told AFP.The United States has not had a working embassy in Afghanistan since the Taliban ousted the foreign-backed government in 2021, forcing Afghans to apply for visas in third countries.The Taliban’s return followed the drawdown of US and NATO troops who had ousted them two decades earlier in response to the September 11, 2001, attacks.The Taliban government has since imposed a strict view of Islamic law and severe restrictions on women, including bans on some education and work.Hundreds of thousands of Afghans have applied for visas to settle in the United States, either as refugees or under the Special Immigrant Visa (SIV) programme reserved for those who aided the US government during its war against the Taliban.Afghans with SIV visas and asylum cases will not be affected by Trump’s new order but family reunification pathways are threatened, the Afghan-American Foundation said in a statement condemning the ban.Some 12,000 people are awaiting reunification with family members already living in the United States, according to Shawn VanDiver, the president of the AfghanEvac non-profit group.”These are not ‘border issues’. These are legal, vetted, documented reunifications,” he wrote on social media platform X. “Without exemptions, families are stranded.” – ‘Abandoned’ -Refugee pathways and relocation processes for resettling Afghans had already been upset by previous Trump orders, suddenly leaving many Afghans primed to travel to the United States in limbo.The Trump administration revoked legal protections temporarily shielding Afghans from deportation in May, citing an improved security situation in Afghanistan.”We feel abandoned by the United States, with whom we once worked and cooperated,” said Zainab Haidari, another Afghan woman who has been waiting in Pakistan for a refugee visa. “Despite promises of protection and refuge we are now caught in a hopeless situation, between the risk of death from the Taliban and the pressure and threat of deportation in Pakistan,” said Haidari, 27, who worked with the United States in Kabul during the war but applied for a refugee visa.Afghans fled in droves during decades of conflict, but the chaotic withdrawal of US-led troops from Kabul saw a new wave clamouring to escape Taliban government curbs and fears of reprisal for working with Washington.Pakistan and Iran have meanwhile ramped up deportation campaigns to expel Afghans who have crossed their borders.The Taliban authorities have not responded to multiple requests for comment on the new travel ban but have said they are keen to have good relations with every country now that they are in power — including the United States. Visa options for Afghans are already severely limited by carrying the weakest passport globally, according to the Henley Passport Index.However, travel to the United States is far from the minds of many Afghans who struggle to make ends meet in one of the world’s poorest countries, where food insecurity is rife. “We don’t even have bread, why are you asking me about travelling to America?” said one Afghan man in Kabul.Sahar, a 29-year-old economics graduate who has struggled to find work amid sky-high unemployment, said the new rules will not have any impact on most Afghans.”When there are thousands of serious issues in Afghanistan, this won’t change anything,” she told AFP.”Those who could afford to travel and apply for the visa will find another way or to go somewhere else instead of the US.”

Afrique du Sud: l’écornage des rhinocéros a fortement réduit le braconnage

Couper les cornes des rhinocéros, très convoitées par les trafiquants, a entraîné une chute de près de 80% la chasse illégale de ce mammifère, selon une étude menée pendant sept ans dans le secteur du célèbre parc national Kruger en Afrique du Sud, ont indiqué jeudi des chercheurs.L’étude, publiée par le journal Science, a été réalisée entre 2017 et 2023 dans onze réserves autour du parc Kruger, la plus grande réserve animalière d’Afrique du Sud.Au cours de cette période, 1.985 rhinocéros ont été braconnés dans les réserves naturelles de la région du Grand Kruger en dépit des 74 millions de dollars dépensés pour appliquer la loi, des mesures qui ont permis l’arrestation de quelque 700 braconniers, selon l’étude. Le déploiement de gardes et de chiens font partie de ces mesures.En revanche, l’écornage de 2.284 rhinocéros s’est traduit par une réduction de 78% du braconnage, pour un coût qui ne représente que 1,2% de ce budget, selon l’étude publiée par l’American Association for the Advancement of Science.”Certains braconnages de rhinocéros écornés se sont poursuivis, les braconniers ciblant les moignons de cornes et la repousse, ce qui souligne la nécessité d’un écornage régulier associé à une application judicieuse de la loi”, relève l’étude.L’Afrique du Sud, qui abrite la plus grande partie des rhinocéros dans le monde, dont le rhinocéros noir en danger critique d’extinction, est fortement touchée par le braconnage, en raison d’une grande demande dans les pays asiatiques, où les cornes de rhinocéros, utilisées par la médecine traditionnelle, sont très prisées.La corne de rhinocéros est très recherchée sur le marché noir, où son prix au poids rivalise avec celui de l’or et de la cocaïne.Comme l’ivoire, les cornes de rhinocéros sont utilisées par la médecine traditionnelle pour leurs supposées propriétés aphrodisiaques, mais elles sont aussi une marque de prestige social.”Les inégalités socio-économiques persistantes incitent un grand nombre de personnes vulnérables et motivées à rejoindre des organisations criminelles ou à braconner pour eux, même quand les risques sont élevés”, soulignent les chercheurs.La corruption joue un rôle dans ce phénomène, les gangs étant prévenus par des informateurs, ce qui leur permet d’échapper à une arrestation.- Impact incertain -L’étude souligne que “les effets de l’écornage sur la biologie des rhicncéros ne sont toujours pas clairs, les recherches actuelles suggérant que l’écornage peut modifier l’utilisation par les rhinocéros de leur territoire, mais (sans affecter) leur survie et la reproduction”.Les co-auteurs de l’étude sont des chercheurs de l’Université Nelson Mandela d’Afrique du Sud et de l’Université du Cap, ainsi que de plusieurs organisations comme le Réseau de préservation de la faune sauvage (Wildlife Conservation Network) et Save the Rhino International du Royaume-Uni.Selon des données gouvernementales, l’Afrique du Sud comptait plus de 16.000 rhinocéros à la fin de l’année 2023, principalement des rhinocéros blancs.Mais au moins 34 rhinocéros sont tués chaque mois, avait indiqué en mai le ministre sud-africain de l’Environnement.En 2024, des scientifiques sud-africains avaient injecté des matériaux radioactifs dans les cornes de rhinocéros vivants afin de permettre plus facilement leur détection éventuelle aux postes frontières. Les matériaux radioactifs n’affectaient ni la santé des animaux ni l’environnement, mais rendaient les cornes toxiques pour la consommation humaine, selon le département de l’Université de Witwatersrand qui a supervisé cette expérience.Les rhinocéros noirs font partie de la liste des espèces en danger critique d’extinction de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

A Reims, un incendie dans une tour HLM fait quatre morts, dont un enfant

Quatre personnes, dont un enfant, ont perdu la vie dans un incendie survenu dans la nuit de jeudi à vendredi dans un immeuble HLM à Reims et une enquête a été ouverte pour établir les causes du drame.Par ailleurs, un enfant est “pour l’instant considéré comme disparu”, selon le préfet de la Marne, Henri Prévost. “On ne sait pas s’il était présent dans l’appartement ou pas”, a-t-il précisé à l’AFP. “Ce sont les investigations complémentaires qui vont permettre de savoir où il est, s’il est encore vivant ou s’il est malheureusement à compter parmi les victimes”.Deux adultes gravement blessés, classés en urgence absolue, ont été transportés à l’hôpital. Douze autres personnes, enfants et adultes, ont été plus légèrement touchées.Le maire de Reims, Arnaud Robinet, avait indiqué dans la matinée que les pompiers n’avaient pas trouvé de corps supplémentaire lors de leurs opérations de reconnaissance.L’élu précise que les victimes appartiennent à des familles différentes. L’enfant a été retrouvé mort au quatrième étage, d’où serait parti le feu, deux autres personnes sont décédées par inhalation de fumée et la dernière s’est défenestrée, a-t-il indiqué.L’incendie, qui est terminé, s’est déclaré vers 00H30 au quatrième étage de cette tour de HLM et s’est rapidement propagé aux étages supérieurs, notamment par la façade, selon la préfecture. “On voyait tout le monde qui criait, qui était sur les fenêtres de l’immeuble en train d’appeler à l’aide, jusqu’au dernier étage, il y avait des personnes en danger, c’était assez impressionnant”, raconte un lycéen témoin des débuts de l’incendie, Yael Coché. “Au bout d’un moment, il y avait des explosions, je suppose de gaz, qui ont retenti et là, les flammes étaient énormes, ça montait jusqu’en haut des arbres, c’était impressionnant.”La préfecture a indiqué que “les sapeurs-pompiers ont pu effectuer une reconnaissance dans l’ensemble des appartements à l’exception d’un appartement situé au quatrième étage dans lequel les dégâts et les débris sont beaucoup plus importants”. Elle précise dans un communiqué diffusé à 7h que “le bilan définitif ne sera connu qu’à l’issue de la reconnaissance des dégâts”.”Il n’y a pas d’hypothèse pour la cause de l’incendie pour l’instant”, a indiqué le procureur de Reims François Schneider, ajoutant qu’une enquête était en cours pour la déterminer.- “Énorme courage” -Le quartier Croix-Rouge, mêlant hauts immeubles et maisons dans le sud-ouest de Reims, était entièrement bouclé en tout début de matinée, l’accès à la tour sinistrée interdit par de la rubalise, a constaté une journaliste de l’AFP sur place. Des fenêtres étaient entièrement noircies sur trois niveaux, et plus légèrement sur deux autres au-dessus.L’immeuble où le drame s’est produit compte 11 niveaux, comportant quatre appartements chacun. Selon Arnaud Robinet, il ne posait pas de problème de salubrité et avait fait l’objet d’un programme de rénovation thermique. L’immeuble voisin avait été touché par un incendie en février, causé par un “feu de cuisine”, selon le maire.Des policiers nationaux patrouillant dans ce quartier populaire pendant la nuit sont intervenus les premiers après le départ de feu et ont évacué des personnes qui se trouvaient dans les escaliers “avec un énorme courage”, a rapporté M. Robinet. Les pompiers sont ensuite arrivés rapidement sur les lieux.Sur place, l’intervention s’est révélée “difficile”, a précisé le préfet, en raison de la taille de l’immeuble, mais aussi des conditions météorologiques.”Il y avait beaucoup de vent sur Reims dans la nuit, et les fumées avaient tendance à se rabattre vers l’intérieur”, ce qui compliquait l’évacuation, a-t-il expliqué.Quinze véhicules de pompiers et 62 sapeurs-pompiers ont été mobilisés, ainsi que 20 policiers nationaux, 20 policiers municipaux et neuf soignants du Smur.Une quarantaine de personnes sinistrées ont été prises en charge par la Croix-Rouge dans un gymnase mis à disposition par la municipalité.Un résident de l’immeuble voisin, Cyril Gasnier, a raconté à l’AFP qu’il était au téléphone avec sa mère, vers minuit, quand il a entendu des gens hurler. Il est descendu dans la rue et a confié avoir eu peur pour son logement mais a ensuite pu rentrer chez lui.cor-bj-bbr-zl/cnp/vk

A Reims, un incendie dans une tour HLM fait quatre morts, dont un enfant

Quatre personnes, dont un enfant, ont perdu la vie dans un incendie survenu dans la nuit de jeudi à vendredi dans un immeuble HLM à Reims et une enquête a été ouverte pour établir les causes du drame.Par ailleurs, un enfant est “pour l’instant considéré comme disparu”, selon le préfet de la Marne, Henri Prévost. “On ne sait pas s’il était présent dans l’appartement ou pas”, a-t-il précisé à l’AFP. “Ce sont les investigations complémentaires qui vont permettre de savoir où il est, s’il est encore vivant ou s’il est malheureusement à compter parmi les victimes”.Deux adultes gravement blessés, classés en urgence absolue, ont été transportés à l’hôpital. Douze autres personnes, enfants et adultes, ont été plus légèrement touchées.Le maire de Reims, Arnaud Robinet, avait indiqué dans la matinée que les pompiers n’avaient pas trouvé de corps supplémentaire lors de leurs opérations de reconnaissance.L’élu précise que les victimes appartiennent à des familles différentes. L’enfant a été retrouvé mort au quatrième étage, d’où serait parti le feu, deux autres personnes sont décédées par inhalation de fumée et la dernière s’est défenestrée, a-t-il indiqué.L’incendie, qui est terminé, s’est déclaré vers 00H30 au quatrième étage de cette tour de HLM et s’est rapidement propagé aux étages supérieurs, notamment par la façade, selon la préfecture. “On voyait tout le monde qui criait, qui était sur les fenêtres de l’immeuble en train d’appeler à l’aide, jusqu’au dernier étage, il y avait des personnes en danger, c’était assez impressionnant”, raconte un lycéen témoin des débuts de l’incendie, Yael Coché. “Au bout d’un moment, il y avait des explosions, je suppose de gaz, qui ont retenti et là, les flammes étaient énormes, ça montait jusqu’en haut des arbres, c’était impressionnant.”La préfecture a indiqué que “les sapeurs-pompiers ont pu effectuer une reconnaissance dans l’ensemble des appartements à l’exception d’un appartement situé au quatrième étage dans lequel les dégâts et les débris sont beaucoup plus importants”. Elle précise dans un communiqué diffusé à 7h que “le bilan définitif ne sera connu qu’à l’issue de la reconnaissance des dégâts”.”Il n’y a pas d’hypothèse pour la cause de l’incendie pour l’instant”, a indiqué le procureur de Reims François Schneider, ajoutant qu’une enquête était en cours pour la déterminer.- “Énorme courage” -Le quartier Croix-Rouge, mêlant hauts immeubles et maisons dans le sud-ouest de Reims, était entièrement bouclé en tout début de matinée, l’accès à la tour sinistrée interdit par de la rubalise, a constaté une journaliste de l’AFP sur place. Des fenêtres étaient entièrement noircies sur trois niveaux, et plus légèrement sur deux autres au-dessus.L’immeuble où le drame s’est produit compte 11 niveaux, comportant quatre appartements chacun. Selon Arnaud Robinet, il ne posait pas de problème de salubrité et avait fait l’objet d’un programme de rénovation thermique. L’immeuble voisin avait été touché par un incendie en février, causé par un “feu de cuisine”, selon le maire.Des policiers nationaux patrouillant dans ce quartier populaire pendant la nuit sont intervenus les premiers après le départ de feu et ont évacué des personnes qui se trouvaient dans les escaliers “avec un énorme courage”, a rapporté M. Robinet. Les pompiers sont ensuite arrivés rapidement sur les lieux.Sur place, l’intervention s’est révélée “difficile”, a précisé le préfet, en raison de la taille de l’immeuble, mais aussi des conditions météorologiques.”Il y avait beaucoup de vent sur Reims dans la nuit, et les fumées avaient tendance à se rabattre vers l’intérieur”, ce qui compliquait l’évacuation, a-t-il expliqué.Quinze véhicules de pompiers et 62 sapeurs-pompiers ont été mobilisés, ainsi que 20 policiers nationaux, 20 policiers municipaux et neuf soignants du Smur.Une quarantaine de personnes sinistrées ont été prises en charge par la Croix-Rouge dans un gymnase mis à disposition par la municipalité.Un résident de l’immeuble voisin, Cyril Gasnier, a raconté à l’AFP qu’il était au téléphone avec sa mère, vers minuit, quand il a entendu des gens hurler. Il est descendu dans la rue et a confié avoir eu peur pour son logement mais a ensuite pu rentrer chez lui.cor-bj-bbr-zl/cnp/vk

Lieux juifs aspergés de peinture: les suspects serbes écroués, possible influence russe

Trois Serbes  ont été mis en examen et écroués à Paris, suspectés d’avoir dégradé des lieux juifs à Paris avec de la peinture verte le week-end dernier “dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère”, possiblement la Russie.Selon une source judiciaire, ces deux hommés nés en 1995 et un né en 2003 sont mis en cause pour dégradations commises en réunion, en raison de la religion ou de l’ethnie supposée, et pour servir les intérêts d’une puissance étrangère, ce qui est passible de 20 ans de détention criminelle et de 300.000 euros d’amende.Selon une source proche du dossier, les enquêteurs suspectent la Russie d’avoir instigué ces actions, mais le dossier est à ce stade dépourvu d’éléments sur cela, selon une autre source proche.La Serbie, où se sont installés plusieurs dizaines de Russes ces trois dernières années, n’a jamais coupé ses liens historiques et politiques avec la Russie et n’a imposé aucune sanction à Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Contactés par l’AFP, les ministères serbes de la Justice et des Affaires étrangères n’avaient pas répondu vendredi.Selon la source proche du dossier, les mis en cause auraient échangé des messages sur Telegram avec d’autres protagonistes qui n’auraient pas été interpellés à ce stade. Les trois hommes, présentés par cette source comme des exécutants simplement motivés par une rémunération mais sans conscience des enjeux géopolitiques, avaient été interpellés lundi dans les Alpes-Maritimes alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire. Deux suspects ont été placés en détention provisoire, le troisième sera fixé en milieu de semaine prochaine, selon la source judiciaire.”Il y a une disproportion manifeste entre les faits reprochés et la qualification criminelle retenue pour tous, indifféremment du rôle de chacun”, a réagi Julia d’Avout d’Auerstaedt, avocate d’un des deux frères mis en cause.”Nous parlons uniquement de jets de peinture en contrepartie d’une somme d’argent dérisoire” a aussi déploré Reda Ghilaci, avocat d’un troisième homme établi en France depuis plusieurs années.”Mon client a immédiatement reconnu les faits et a par ailleurs manifesté un profond respect pour notre pays dans lequel il a des attaches (…). Il avait sa place en comparution immédiate, pas à l’instruction criminelle”, a-t-il ajouté.- Opération de déstabilisation -Dans la nuit de vendredi à samedi, ces trois hommes sont suspectés d’avoir aspergé de peinture verte le mur des Justes du Mémorial de la Shoah, deux synagogues et un restaurant de la communauté juive, situés dans le 4e arrondissement de la capitale, ainsi qu’une synagogue du 20e arrondissement.Les faits ont été découverts au petit matin par des policiers en patrouille.Les caméras de surveillance du Mémorial et de deux synagogues ont capté des images de plusieurs hommes vêtus de noir. Un filmait, un autre lançait de la peinture, selon une des sources proches.Aucun message ni revendication n’a été trouvé sur place.Ces actes ont été immédiatement condamnés par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, la maire de Paris Anne Hidalgo et l’ensemble du spectre politique et a provoqué la colère d’Israël.La piste d’une opération de déstabilisation venue de l’étranger a “dès le départ” été envisagée “compte tenu des similitudes avec le mode opératoire” utilisé pour les tags de mains rouges sur le mur des Justes du Mémorial, l’an dernier, a confié en début de semaine à l’AFP une source proche de l’enquête.Dans cette affaire, trois Bulgares, soupçonnés de les avoir peintes, ont été mis en examen et écroués fin 2024.Ces tags, symboles pouvant êtres liés au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d’ingérence de la part de russophones.A l’automne 2023, deux Moldaves ont été interpellés pour avoir tagué des étoiles de David sur des façades d’immeubles parisiens, dans une autre opération présumée d’ingérence.Viginum, l’organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères, a affirmé début mai que près de 80 opérations de désinformation avaient été menées en ligne entre fin août 2023 et début mars 2025 par “des acteurs russes” ciblant principalement le gouvernement ukrainien et les pays soutenant l’Ukraine, dont la France. 

Lieux juifs aspergés de peinture: les suspects serbes écroués, possible influence russe

Trois Serbes  ont été mis en examen et écroués à Paris, suspectés d’avoir dégradé des lieux juifs à Paris avec de la peinture verte le week-end dernier “dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère”, possiblement la Russie.Selon une source judiciaire, ces deux hommés nés en 1995 et un né en 2003 sont mis en cause pour dégradations commises en réunion, en raison de la religion ou de l’ethnie supposée, et pour servir les intérêts d’une puissance étrangère, ce qui est passible de 20 ans de détention criminelle et de 300.000 euros d’amende.Selon une source proche du dossier, les enquêteurs suspectent la Russie d’avoir instigué ces actions, mais le dossier est à ce stade dépourvu d’éléments sur cela, selon une autre source proche.La Serbie, où se sont installés plusieurs dizaines de Russes ces trois dernières années, n’a jamais coupé ses liens historiques et politiques avec la Russie et n’a imposé aucune sanction à Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Contactés par l’AFP, les ministères serbes de la Justice et des Affaires étrangères n’avaient pas répondu vendredi.Selon la source proche du dossier, les mis en cause auraient échangé des messages sur Telegram avec d’autres protagonistes qui n’auraient pas été interpellés à ce stade. Les trois hommes, présentés par cette source comme des exécutants simplement motivés par une rémunération mais sans conscience des enjeux géopolitiques, avaient été interpellés lundi dans les Alpes-Maritimes alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire. Deux suspects ont été placés en détention provisoire, le troisième sera fixé en milieu de semaine prochaine, selon la source judiciaire.”Il y a une disproportion manifeste entre les faits reprochés et la qualification criminelle retenue pour tous, indifféremment du rôle de chacun”, a réagi Julia d’Avout d’Auerstaedt, avocate d’un des deux frères mis en cause.”Nous parlons uniquement de jets de peinture en contrepartie d’une somme d’argent dérisoire” a aussi déploré Reda Ghilaci, avocat d’un troisième homme établi en France depuis plusieurs années.”Mon client a immédiatement reconnu les faits et a par ailleurs manifesté un profond respect pour notre pays dans lequel il a des attaches (…). Il avait sa place en comparution immédiate, pas à l’instruction criminelle”, a-t-il ajouté.- Opération de déstabilisation -Dans la nuit de vendredi à samedi, ces trois hommes sont suspectés d’avoir aspergé de peinture verte le mur des Justes du Mémorial de la Shoah, deux synagogues et un restaurant de la communauté juive, situés dans le 4e arrondissement de la capitale, ainsi qu’une synagogue du 20e arrondissement.Les faits ont été découverts au petit matin par des policiers en patrouille.Les caméras de surveillance du Mémorial et de deux synagogues ont capté des images de plusieurs hommes vêtus de noir. Un filmait, un autre lançait de la peinture, selon une des sources proches.Aucun message ni revendication n’a été trouvé sur place.Ces actes ont été immédiatement condamnés par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, la maire de Paris Anne Hidalgo et l’ensemble du spectre politique et a provoqué la colère d’Israël.La piste d’une opération de déstabilisation venue de l’étranger a “dès le départ” été envisagée “compte tenu des similitudes avec le mode opératoire” utilisé pour les tags de mains rouges sur le mur des Justes du Mémorial, l’an dernier, a confié en début de semaine à l’AFP une source proche de l’enquête.Dans cette affaire, trois Bulgares, soupçonnés de les avoir peintes, ont été mis en examen et écroués fin 2024.Ces tags, symboles pouvant êtres liés au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d’ingérence de la part de russophones.A l’automne 2023, deux Moldaves ont été interpellés pour avoir tagué des étoiles de David sur des façades d’immeubles parisiens, dans une autre opération présumée d’ingérence.Viginum, l’organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères, a affirmé début mai que près de 80 opérations de désinformation avaient été menées en ligne entre fin août 2023 et début mars 2025 par “des acteurs russes” ciblant principalement le gouvernement ukrainien et les pays soutenant l’Ukraine, dont la France. 

Une centaine d’amendes à 135 euros pour avoir filmé un accident sur l’A7

Une amende de 135 euros et trois points de permis en moins: c’est ce qu’il en coûtera à 109 automobilistes ayant filmé ou photographié avec leur téléphone un camion renversé sur l’autoroute A7 dans la Drôme, a indiqué vendredi la gendarmerie.Les véhicules de ces conducteurs indélicats, qui contribuent souvent à aggraver les bouchons dans ces circonstances, n’ont pas été arrêtés mais l’infraction a été relevée “visuellement” jeudi par les militaires occupés à sécuriser les opérations de relevage du poids-lourd, a expliqué à l’AFP le capitaine Stéphane Albano, commandant en second de l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de la Drôme.Les 109 contrevenants surpris dans les deux sens “téléphone en main” par les gendarmes de l’EDSR, selon la procédure dite de la verbalisation à la volée – sans intercepter les véhicules mais en relevant leur plaque d’immatriculation – recevront l’amende automatisée, a expliqué l’officier à l’AFP, confirmant une information du quotidien Le Dauphiné Libéré.Jeudi matin, un poids-lourd, dont le chauffeur s’était endormi au volant, selon le Dauphiné libéré, s’était couché sur l'”autoroute du soleil”, l’une des plus fréquentées de France, au niveau de La Roche-de-Glun, entre Tain-l’Hermitage et Valence. Il avait été légèrement blessé, a précisé le journal. Les opérations de relevage du semi-remorque et de nettoyage de la chaussée avaient pris plusieurs heures, provoquant un gigantesque bouchon dans les deux sens.L’infraction ne concerne que les conducteurs, pour usage du téléphone en main au volant, pas les passagers, a précisé le capitaine Albano. L’amende est minorée à 90 euros si le paiement est effectué sous 15 jours après réception du courrier.

Les nouveaux agents de l’Etat sont plus âgés et contractuels, selon la Cour des comptes

Les jeunes travailleurs accèdent de plus en plus tard à la fonction publique d’Etat, à plus de 33 ans en moyenne, et principalement comme contractuels, a pointé vendredi la Cour des comptes, qui recommande une politique d’attractivité les ciblant spécifiquement.Dans un rapport, la Cour constate “une transformation profonde du modèle traditionnel de la fonction publique, basé historiquement sur l’accès au statut de fonctionnaire en début de carrière et par la voie du concours”. L’âge moyen des nouveaux entrants dans la fonction publique d’Etat, qui compte 2,5 millions d’agents, atteignait 33 ans et 3 mois en 2022, contre 25 ans en 2010 et 21 ans en 1980. En 2022, il était de 39 ans et 6 mois pour les fonctionnaires et 31 ans et 8 mois pour les contractuels. Les recrutements annuels par concours ont enregistré une forte baisse de 28% entre 2002 (56.000 postes offerts hors militaires) et 2022 (40.300). Parmi les quelque 250.000 nouvelles recrues en 2022, 71,4% ont été recrutés comme contractuels civils ou militaires, contre 21,3% comme fonctionnaires, le reste étant des apprentis, ouvriers d’Etat ou enseignants d’établissements privés sous contrat. La Cour constate relève aussi un “essor des contrats temporaires à durée limitée”, dont 54% de moins d’un an, 34% entre un et trois ans et 11% supérieurs à trois ans, induisant une volatilité accrue des effectifs. “Parmi les agents rentrés en 2020 dans les administrations publiques, 91% des titulaires sont encore présents deux ans après et 94% des moins de 30 ans. En revanche, les contractuels ne sont que 52% à être présents en 2023” et 44% chez les moins de 30 ans. Parmi les défis de la fonction publique d’Etat, la Cour note notamment “un vieillissement important lié à l’allongement des carrières”, ce qui rend “inéluctables (…) des départs massifs à la retraite dans les prochaines années”.Elle estime que les aspirations des jeunes générations – recherche de sens dans le travail, organisation souple, relations moins hiérarchisées – “peuvent se heurter à la représentation qu’ils en ont ou à la réalité des pratiques de la fonction publique de l’Etat”. Face à ce constat, elle préconise “de mettre en Å“uvre au plus vite une stratégie dédiée spécifiquement au recrutement des jeunes, fondée sur une gestion prévisionnelle de ses emplois et de ses compétences à cinq, dix ou quinze ans”.