Democratic giant, trailblazer and Trump foe Nancy Pelosi to retire

Nancy Pelosi, a towering figure in US politics, a leading Trump foe and the first woman to serve as House of Representatives speaker, announced Thursday that she will step down at the next election.Admired as a master strategist with a no-nonsense leadership style that delivered for her party, the 85-year-old Democrat shepherded historic legislation through Congress as she navigated America’s bitter partisan divide.In later years, she was a fierce adversary of President Donald Trump, twice leading his impeachment and stunning Washington in 2020 when she ripped up a copy of his speech to Congress live on television.”I want you, my fellow San Franciscans, to be the first to know I will not be seeking reelection to Congress,” she said in a video statement pointedly aimed at her hometown constituents.”With a grateful heart, I look forward to my final year of service as your proud representative.”Pelosi — whose term ends in January 2027 — was the first woman to lead a major political party in the US Congress. Despite entering political office later in life, she quickly rose through the ranks to become a darling of liberal West Coast politics and, eventually, one of the most powerful women in US history.She is in her 19th term and has represented her San Francisco-area district for 38 years. But her fame centers on her renowned skills at the national level, leading her party for two decades.As House speaker for eight years, she was second in line to the presidency, after the vice president, including during Trump’s chaotic first term.To Republicans she was emblematic of the excesses of the liberal elite, but lawmakers on all sides admired her ability to corral her fractious caucus through difficult votes, including Barack Obama’s signature Affordable Care Act.While several Republicans took to social media to pay her tribute despite their political differences, Trump’s reaction was less gracious.”I thought she was an evil woman who did a poor job, who cost the country a lot in damages and in reputation. I thought she was terrible,” the president told reporters in the Oval Office.- ‘Tenacity, intellect, strategic acumen’ -The granddaughter of Italian immigrants, Pelosi was born in Baltimore where her father, Thomas D’Alesandro, was a mayor and congressman who schooled her in “retail politics.” Pelosi moved to San Francisco and raised five children with businessman Paul Pelosi before being elected to Congress at age 47.”Nancy Pelosi will be recorded as the greatest speaker in American history, the result of her tenacity, intellect, strategic acumen and fierce advocacy,” said Adam Schiff, a colleague in the California House delegation before he moved up to the Senate.But her status as a hate figure for the right was brought in stark relief when an intruder, apparently looking for the speaker, violently assaulted her husband in the runup to the 2022 midterm elections.And during the 2021 assault on the US Capitol, supporters of then-president Trump ransacked her office, and a crowd baying for blood chanted “Where’s Nancy?” as they desecrated the halls of Congress.Pelosi moved quickly after that to secure the second impeachment of Trump, whom she called the “deranged, unhinged, dangerous president of the United States.”Her legislative achievements include steering through Obama’s key health care reforms as well as massive economic packages after both the 2008 financial crisis and the Covid pandemic.”No matter what title they have bestowed upon me — speaker, leader, whip — there has been no greater honor for me than to stand on the House floor and say, I speak for the people of San Francisco,” Pelosi said.

Ligue Europa: Nice, désespérant, s’effondre contre Fribourg

Nice, désespérant pour ses supporteurs, a perdu un quatrième match consécutif en Ligue Europa cette saison, à domicile contre Fribourg (3-1) et, à mi-parcours dans la compétition, n’a toujours pas inscrit le moindre point.Depuis son arrivée au club à l’été 2024, Franck Haise a désormais dirigé 14 fois les Aiglons en coupe d’Europe. Son bilan est famélique: trois nuls, la saison dernière, et neuf défaites, dont six de rang cette saison, avec l’élimination contre Benfica (2-0, 2-0) en tour préliminaire de C1.Plus largement, la dernière victoire niçoise en Coupe d’Europe remonte au 16 mars 2023, avec une victoire 3 à 1 à l’Allianz Riviera contre les Moldaves du Sheriff Tiraspol en 8e de finale retour de la Ligue conférence (C4).Ce jeudi pourtant face au club allemand de la Forêt Noire, l’équipe azuréenne a mené. Mais elle s’est écroulée en moins d’un quart d’heure avant la pause. La faute à Melvin Bard, auteur, le jour de ses 25 ans, de deux bourdes impossibles à faire à ce niveau. La faute aussi à un mental totalement défaillant après l’égalisation allemande.Pour Nice, le prochain déplacement à Porto sonne comme une dernière chance. Mais qui y croit encore ?Après un début de rencontre où personne n’avait l’intention de prendre des risques inconsidérés, Nice a progressivement porté le danger dans le camp adverse. A l’image de Jérémie Boga, qui a contré le dégagement de Matthias Ginter (5e), puis réalisé un grand pont sur Lukas Kübler, accéléré, avant de voir sa frappe contrée (17e). – 3 buts en 13 minutes -Servi plein axe, Charles Vanhoutte a, pour sa part, frappé sur le gardien de Fribourg, Noah Atubolu (23e). Puis de l’extérieur du pied, il a décalé Kevin Carlos, buteur en force (1-0, 25e). Pour la première fois de la saison, Nice menait en Ligue Europa. Cela n’a pas duré. Car Bard a sabordé son équipe. Sur une relance anodine dans sa surface, il a commis une erreur technique. Yuito Suzuki l’a contré, récupéré le ballon, donné parfaitement en retrait à Johan Manzambi, clinique (1-1, 29e).Ensuite, encore dans sa surface, Bard a encore été devancé par Suzuki, qu’il a accroché. Le capitaine Vincenzo Grifo a pris Yéhvann Diouf à contrepied sur le pénalty accordé (1-2, 39e). A l’envers, les Niçois ont alors coulé, puisque sur l’attaque suivante, Ginter, resté aux avant-postes après un corner, a remis parfaitement pour Derry Scherhant, qui a fait le break (1-3, 42e). En moins d’un quart d’heure, Nice a ainsi explosé, alors qu’il maîtrisait la partie. A la pause, Haise a alors logiquement sorti Ali Abdi pour lancer Mohamed-Ali Cho et passer en 4-3-3. Cela n’a rien changé. Nice est loin du niveau requis…

Pouvoir d’achat et santé: des retraités manifestent en plein flou budgétaire

Pour leur pouvoir d’achat, leur santé, leurs enfants: des retraités se sont mobilisés jeudi dans toute la France à l’appel de syndicats et d’associations contre les projets d’économies budgétaires, en pleine incertitude sur les mesures qui seront retenues.Les branches retraités de la CGT, de la CFTC, de la CFE-CGC, de Solidaires, ainsi que la FSU et des associations comme l’Union nationale des retraités et personnes âgées, les avaient appelés à descendre dans la rue.A Paris, le cortège a défilé entre le Sénat et les Invalides, rassemblant 6.000 personnes selon la CGT, 1.100 selon une source policière. Dans toute la France, la même source policière a dénombré 14.000 participants pour 130 actions.A Marseille, où la police a comptabilisé 400 manifestants, Josette Biancheri, retraitée de l’informatique et membre de la CGT, manifeste pour dénoncer un “boomer bashing” alors que “les Trente Glorieuses, c’est pour le capitalisme, pour nous (c’était) les Trente Laborieuses”.La mobilisation porte sur trois revendications, a résumé la numéro un de la CGT Sophie Binet dans le cortège parisien: “la réindexation des pensions sur l’inflation, l’abandon du doublement des franchises médicales, un financement des hôpitaux et des Ehpad à la hauteur des besoins. Parce que (…) cette triple peine est catastrophique pour les retraités”.  La mobilisation se déroule quelques jours après que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a annoncé être prêt à renoncer au gel des pensions de retraite et des minima sociaux.”Le Premier ministre commence à retropédaler sous la pression de la mobilisation”, a estimé Sophie Binet. “Pour autant, à ce stade, nous n’avons pas de garantie claire (…) et en plus cette désindexation était prévue dans le projet initial jusqu’en 2030 et là-dessus (sous-indexation jusqu’en 2030, NDLR), le gouvernement ne s’est pas positionné”.Des incertitudes planent sur le financement de la suspension de la réforme des retraites, après que les propositions gouvernementales d’une surtaxe sur les complémentaires santé et d’une sous-indexation supplémentaire des retraites ont été rejetées en commission.”J’ai déjà fait six mois de plus (que prévu initialement, NDLR) et j’ai pas volé ma retraite”, explique Babette Mauroy, 63 ans, venue de Saint-Quentin (Aisne) pour manifester à Paris. “J’ai eu quatre enfants et je vis avec une misère, le budget de Noël a baissé, (gâter) les petits-enfants, on ne peut plus”, explique cette responsable de magasin à la retraite, qui touche 1.350 euros par mois. “Moi, j’ai de quoi éponger mais certains ont des retraites tellement petites que les mesures actuelles vont leur prendre des choses essentielles, de quoi payer leur chauffage”, craint Evelyne Guislin, enseignante retraitée, syndiquée FSU venue de Melun, du haut de ses 83 ans.Jeudi après-midi, la CGT, Solidaires et la FSU ont appelé l’ensemble de la population à faire grève et manifester à nouveau le 2 décembre pour les salaires et contre l’austérité.Un appel lancé par une intersyndicale restreinte, contrairement à ceux des manifestations des 18 septembre et 2 octobre, qui incluaient notamment le premier syndicat français, la CFDT.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Sombre lancement pour la COP30 de Belem: les dirigeants constatent l’échec sur l’accord de Paris

Dix ans après l’accord de Paris, l’heure n’est pas à la célébration: des dirigeants internationaux ont admis à Belem jeudi que le monde n’avait pas réussi à limiter le réchauffement climatique comme espéré, tout en cherchant à éviter tout découragement.”La fenêtre d’opportunité” pour agir “se ferme rapidement”, a mis en garde le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en ouverture d’un sommet avant la 30e conférence sur le climat de l’ONU. Il a fustigé les “mensonges” de “forces extrémistes” qui favorisent “la dégradation de l’environnement”.Pendant longtemps, l’ONU comme les dirigeants pro-climat ont évité le catastrophisme par crainte de démobiliser. Face à des températures incontestablement record, ils invitent à une “COP de la vérité”, selon le terme de Lula.”Nous sommes moins nombreux ici à Belem, moins de dirigeants prêts à dire les choses comme elles sont”, a reconnu le président irlandais Micheál Martin. “Notre attention a été détournée vers d’autres menaces et crises qui peuvent sembler moins pressantes”, a-t-il déploré, en allusion aux tensions géopolitiques et commerciales.Seulement une trentaine de chefs d’Etats et de gouvernements ont fait le voyage vers cette ville fluviale de l’Amazonie. Plusieurs ont abandonné la cravate voire opté pour une chemisette afin d’affronter la moiteur du climat amazonien, par 30°C.Après une inauguration joyeuse en musique, le ton est devenu brutal, alors que l’ONU a confirmé en même temps que l’année 2025 serait la 2e ou 3e année la plus chaude jamais enregistrée.Le secrétaire général de l’ONU António Guterres a acté l’échec de la communauté internationale à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à la période préindustrielle, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015, évoquant une “faillite morale”. L’ONU a basculé sur un message réaliste: les pays doivent faire en sorte que ce dépassement soit le plus court possible. Mais il faudra encore 50 ou 70 ans pour revenir à 1,5°C, dit à l’AFP Johan Rockström, directeur de l’Institut de recherche sur le climat de Potsdam.Avec force, des présidents ont rejeté la désinformation climatique, les lobbys du pétrole, le manque d’argent et le retrait des Etats-Unis de la coopération sur le climat – même si l’absence de la première économie mondiale est une source de soulagement pour ceux qui craignaient que Donald Trump envoie des agents d’obstruction.A la tribune, le président américain a suscité de vives critiques. Le Chilien Gabriel Boric a dénoncé ceux qui “choisissent d’ignorer ou de nier les preuves scientifiques et la crise climatique”. “Trump est contre l’Humanité”, a tranché son homologue colombien, Gustavo Petro, dont le visa pour les Etats-Unis a été annulé par Washington.Mais “nous n’avons jamais été mieux équipés pour contre-attaquer”, a aussi dit Antonio Guterres. C’est l’autre objectif des dirigeants à Belem: ne pas laisser penser que la bataille est perdue. Beaucoup vantent les progrès phénoménaux des énergies renouvelables qui font entrevoir un avenir sans pétrole.S’il a fustigé les “prophètes du désordre”, Emmanuel Macron a appelé à choisir le “multilatéralisme face au repli sur soi”, “la science face à l’idéologie” et “l’action face au fatalisme”.La Chine, championne industrielle de la transition énergétique, a profité de l’occasion pour demander à lever les “barrières” commerciales sur les “produits verts”, un rappel des tensions douanières actuelles.- Fonds pour les forêts -Le choix de la capitale de l’Etat du Para pour la COP a fait polémique en raison de ses infrastructures limitées qui ont renchéri la venue des petites délégations et des ONG. Au point que le Brésil a dû trouver des fonds pour loger gratuitement des délégués des pays les plus pauvres dans deux navires de croisière affrétés.Jamais la ville de quelque 1,4 million d’habitants, dont la moitié vivent dans des favelas, n’avait accueilli un tel événement international.Le Brésil ne cherchera pas de nouvelles décisions emblématiques, mais veut que la COP30 inscrive dans le marbre des engagements concrets et organise un suivi des promesses du passé.Le Brésil a ainsi lancé jeudi un fonds d’un nouveau genre appelé à générer des dividendes sur les marchés financiers pour la protection des forêts (TFFF). La Norvège a déjà proposé d’allouer jusqu’à 3 milliards de dollars.- “crise de justice” -Une partie du monde en développement reste sur sa faim après l’accord arraché dans la douleur l’an dernier à Bakou sur la finance climatique et veut remettre le sujet sur la table.Les financements internationaux en faveur du climat sont “insuffisants, fragmentés et trop souvent mal ciblés”, a déploré jeudi le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Son pays dans le bassin du Congo abrite la deuxième plus grande forêt tropicale humide au monde, après l’Amazonie.

Sombre lancement pour la COP30 de Belem: les dirigeants constatent l’échec sur l’accord de Paris

Dix ans après l’accord de Paris, l’heure n’est pas à la célébration: des dirigeants internationaux ont admis à Belem jeudi que le monde n’avait pas réussi à limiter le réchauffement climatique comme espéré, tout en cherchant à éviter tout découragement.”La fenêtre d’opportunité” pour agir “se ferme rapidement”, a mis en garde le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en ouverture d’un sommet avant la 30e conférence sur le climat de l’ONU. Il a fustigé les “mensonges” de “forces extrémistes” qui favorisent “la dégradation de l’environnement”.Pendant longtemps, l’ONU comme les dirigeants pro-climat ont évité le catastrophisme par crainte de démobiliser. Face à des températures incontestablement record, ils invitent à une “COP de la vérité”, selon le terme de Lula.”Nous sommes moins nombreux ici à Belem, moins de dirigeants prêts à dire les choses comme elles sont”, a reconnu le président irlandais Micheál Martin. “Notre attention a été détournée vers d’autres menaces et crises qui peuvent sembler moins pressantes”, a-t-il déploré, en allusion aux tensions géopolitiques et commerciales.Seulement une trentaine de chefs d’Etats et de gouvernements ont fait le voyage vers cette ville fluviale de l’Amazonie. Plusieurs ont abandonné la cravate voire opté pour une chemisette afin d’affronter la moiteur du climat amazonien, par 30°C.Après une inauguration joyeuse en musique, le ton est devenu brutal, alors que l’ONU a confirmé en même temps que l’année 2025 serait la 2e ou 3e année la plus chaude jamais enregistrée.Le secrétaire général de l’ONU António Guterres a acté l’échec de la communauté internationale à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à la période préindustrielle, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015, évoquant une “faillite morale”. L’ONU a basculé sur un message réaliste: les pays doivent faire en sorte que ce dépassement soit le plus court possible. Mais il faudra encore 50 ou 70 ans pour revenir à 1,5°C, dit à l’AFP Johan Rockström, directeur de l’Institut de recherche sur le climat de Potsdam.Avec force, des présidents ont rejeté la désinformation climatique, les lobbys du pétrole, le manque d’argent et le retrait des Etats-Unis de la coopération sur le climat – même si l’absence de la première économie mondiale est une source de soulagement pour ceux qui craignaient que Donald Trump envoie des agents d’obstruction.A la tribune, le président américain a suscité de vives critiques. Le Chilien Gabriel Boric a dénoncé ceux qui “choisissent d’ignorer ou de nier les preuves scientifiques et la crise climatique”. “Trump est contre l’Humanité”, a tranché son homologue colombien, Gustavo Petro, dont le visa pour les Etats-Unis a été annulé par Washington.Mais “nous n’avons jamais été mieux équipés pour contre-attaquer”, a aussi dit Antonio Guterres. C’est l’autre objectif des dirigeants à Belem: ne pas laisser penser que la bataille est perdue. Beaucoup vantent les progrès phénoménaux des énergies renouvelables qui font entrevoir un avenir sans pétrole.S’il a fustigé les “prophètes du désordre”, Emmanuel Macron a appelé à choisir le “multilatéralisme face au repli sur soi”, “la science face à l’idéologie” et “l’action face au fatalisme”.La Chine, championne industrielle de la transition énergétique, a profité de l’occasion pour demander à lever les “barrières” commerciales sur les “produits verts”, un rappel des tensions douanières actuelles.- Fonds pour les forêts -Le choix de la capitale de l’Etat du Para pour la COP a fait polémique en raison de ses infrastructures limitées qui ont renchéri la venue des petites délégations et des ONG. Au point que le Brésil a dû trouver des fonds pour loger gratuitement des délégués des pays les plus pauvres dans deux navires de croisière affrétés.Jamais la ville de quelque 1,4 million d’habitants, dont la moitié vivent dans des favelas, n’avait accueilli un tel événement international.Le Brésil ne cherchera pas de nouvelles décisions emblématiques, mais veut que la COP30 inscrive dans le marbre des engagements concrets et organise un suivi des promesses du passé.Le Brésil a ainsi lancé jeudi un fonds d’un nouveau genre appelé à générer des dividendes sur les marchés financiers pour la protection des forêts (TFFF). La Norvège a déjà proposé d’allouer jusqu’à 3 milliards de dollars.- “crise de justice” -Une partie du monde en développement reste sur sa faim après l’accord arraché dans la douleur l’an dernier à Bakou sur la finance climatique et veut remettre le sujet sur la table.Les financements internationaux en faveur du climat sont “insuffisants, fragmentés et trop souvent mal ciblés”, a déploré jeudi le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Son pays dans le bassin du Congo abrite la deuxième plus grande forêt tropicale humide au monde, après l’Amazonie.

Avec la nouvelle Twingo, Renault veut réveiller le marché des électriques “abordables”

Avec la nouvelle Twingo, dévoilée jeudi, Renault veut prouver que le marché de la petite voiture électrique peut enfin décoller, pourvu que l’on propose aux ménages des véhicules attractifs à moins de 20.000 euros.La marque au losange s’est appuyée sur l’imaginaire véhiculé par ce modèle, lancé en 1993 et vendu à plus de 4,1 millions d’exemplaires sur les trois générations confondues (1993, 2007, 2014) pour relever le “défi” des petites voitures, explique Fabrice Cambolive, directeur de la marque Renault.Sur ces 4,1 millions vendus, 1,8 million de Twingo sont toujours en circulation, précise Renault.La nouvelle Twingo reprend des traits marquants de son aïeule: quatre couleurs vives (rouge, vert, jaune et noir étoilé), banquette arrière coulissante, poupe arrondie et phares en demi-lune qui lui ont valu le surnom de “la grenouille”.Le “design néorétro fonctionne bien depuis quelques années”, relève Olivier Hanoulle, associé automobile au sein du cabinet Roland Berger. Mais exclusivement en électrique et avec la technologie d’aujourd’hui.Commercialisée début 2026, la Twingo E-Tech disposera d’une autonomie de 263 km selon les normes WLTP. Un niveau peu élevé assumé par Renault, qui destine ce véhicule avant tout aux trajets du quotidien.- Un segment “déserté” -Le segment A (qui désigne les plus petits véhicules) “a été quasi déserté par les constructeurs, en raison de la règlementation” qui impose des dispositifs de sécurité coûteux, selon Fabrice Cambolive. Les marges sont par ailleurs moindres sur ces petites voitures. “Mais c’est un segment clé pour la démocratisation de l’électrification”, dit-il.L’Union européenne (UE) prévoit d’interdire la vente de véhicules neufs thermiques ou hybrides à partir de 2035. Une mesure phare pour que l’UE remplisse ses objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, mais contestée par le secteur automobile qui réclame un assouplissement.L’électrique a représenté 19% des ventes de véhicules neufs en France depuis début 2025 (et 24% pour le seul mois d’octobre), selon la Plateforme automobile, qui regroupe les industriels français du secteur. Dans l’UE, la part était de 16% sur les neuf premiers mois de l’année, contre 13% sur cette même période en 2024, un niveau insuffisant pour atteindre l’objectif de 2035, selon l’ACEA, équivalent européen de la Plateforme automobile.Pour Christophe Michaëli, directeur du marché automobile chez Cetelem, la nouvelle Twingo “est un enjeu majeur pour Renault et pour l’électrification du parc auto” en France. “Aujourd’hui, 70% des voitures neuves électriques sont achetées par 20% des Français les plus riches. On a besoin de modèles +populaires+” pour réussir la transition écologique, ajoute-t-il, rappelant qu’il s’agit d’un objectif de santé publique.- Méthodes chinoises -A ceux qui affirment que les Français sont rétifs à l’électrique, l’expert rappelle le succès du leasing social (location avec option d’achat de véhicules électriques pour les ménages modestes avec un soutien de l’État) pour arguer qu’il s’agit d’abord d’une question de prix à l’achat.Les R5, R4 ou encore la C3 de Citroën et la Fiat 500 sont elles aussi des citadines avec des versions électriques, mais de segment B (un peu plus grosses que le A), à plus de 20.000 euros.  Pour passer sous la barre des 20.000 euros (hors aides de l’État comme le bonus écologique), Renault s’est inspiré des méthodes des constructeurs automobiles chinois. Le groupe a ouvert un centre de recherche et d’ingénierie près de Shanghai fin 2023, où a été conçue la nouvelle Twingo en moins de 24 mois, contre trois à quatre ans pour une voiture européenne.Ces petites voitures “ne font pas les plus gros volumes de vente ni le plus de marge”, mais la conception de la Twingo peut servir de test pour d’autres véhicules qui pourraient être développés sur le même modèle, selon Olivier Hanoulle.Quelque 45% des pièces de la nouvelle voiture sont conçues ou partiellement fabriquées en Chine. L’assemblage s’effectue dans l’usine Renault de Novo Mesto (Slovénie), où étaient déjà produites les deux dernières générations de Twingo.

ICC confirms charges against Ugandan warlord KonyThu, 06 Nov 2025 19:13:31 GMT

The International Criminal Court Thursday confirmed all 39 charges of war crimes and crimes against humanity allegedly committed by fugitive Uganda warlord Joseph Kony, including murder, enslavement, rape, and torture.The leader of the Lord’s Resistance Army spearheaded a campaign of terror across northern Uganda between July 2002 and December 2005.Under ICC procedure, a trial would …

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France urges EU to sanction Shein platform

France has urged the European Union to take measures against Asian e-commerce giant Shein, two ministers said Thursday, following an uproar over sales of childlike sex dolls on its French website.The European Commission, which is already investigating Shein for multiple suspected breaches of EU rules, responded that it takes “very seriously” the risks from illegal products on the online platform but did not plan to block access for now.The Chinese-born giant opened its first brick-and-mortar store in Paris on Wednesday with activists up in arms over the dolls and the environmental footprint of the fast fashion brand.While the shop at the BHV department store remains open, the French government has moved to suspend online sales while it verifies the e-platform is complying with French laws, and ordered customs officials to inspect around 200,000 Shein packages.”The European Commission must take action,” Foreign Minister Jean-Noel Barrot told broadcaster France Info.”The commission has conducted certain investigations. It must now accompany them with sanctions,” he said.French junior minister for digital platforms Anne Le Henanff said she and Finance Minister Roland Lescure had sent a letter to the European Commission urging the EU’s executive arm “to use all its powers to shed light on Shein’s actions”.”Platforms that benefit from the European market must adhere to its principles,” she wrote on LinkedIn. “The era of impunity is over.”EU digital spokesperson Thomas Regnier told reporters: “The sale of childlike sex dolls is extremely concerning.””We do not want to see these products being offered to European citizens,” he added.Regnier said there was currently no plan to block access to Shein, and that under the bloc’s Digital Services Act such a step would be a “very last resort” to be taken by the member state hosting the platform — in this case, Ireland, home to Shein’s EU headquarters.Shein’s chief executive Donald Tang made assurances of the company’s “steadfast commitment to comply with all French laws” in a letter sent Wednesday to France’s commerce minister, asking for a meeting to present immediate steps it would take. France ramped up its crackdown on Thursday, with all Shein parcels arriving at Paris-Charles de Gaulle Airport — the key entry point for packages from China — to be inspected by customs officials to bolster investigations into the company. Officials had already found illegal and non-compliant products, including “unauthorised cosmetics, toys dangerous for children, counterfeit goods (and) defective household appliances”, Budget Minister Amelie de Montchalin said on X, after visiting the airport.- ‘Didn’t stop me from coming’ -The EU added Shein in April 2024 to its list of Very Large Online Platforms subject to tougher obligations under the DSA, a powerful law that forces tech giants to do more to protect European consumers online.It has been looking since February this year into risks linked to illegal products on the site, a possible first step towards a formal investigation under the DSA.In parallel, Brussels has launched a probe along with consumer authorities in several EU countries into practices by Shein that infringe on the bloc’s consumer laws, from fake discount deals to misleading product information.Shein risks fines unless it tackles the concerns, which it has said it is working to do.Shein said it was banning all sex dolls on its French website after a fraud watchdog alerted authorities over its sale of sex dolls resembling children.French newspaper Le Parisien posted a picture of a childlike doll measuring around 80 centimetres (30 inches) in height and holding a teddy bear that it said was sold on the website.It cited a product description that made clear it was being sold for sexual purposes.The scandal did not deter hundreds of shoppers from flocking to the upper-end BHV department store in central Paris on Wednesday.”The dolls didn’t stop me from coming,” said Fatima Mriouch, a 48-year-old education worker.Outside, activists distributed a flyer denouncing “suspected forced labour” and “pollution”, and urging passersby to sign a petition against Shein’s presence in the Paris store.Frederic Merlin, director of the SGM company that operates BHV, has said he hopes Shein will help increase footfall at the department store. Nearly 8,000 people visited BHV for the opening on Wednesday, according to store figures. Five other Shein stores are set to open soon in France.burs-ah/sw/phz