Boeing n’a livré aucun avion en Chine en mai

Boeing n’a livré aucun avion en Chine au mois de mai malgré le feu vert de Pékin, qui avait temporairement interdit en avril aux compagnies aériennes chinoises de faire affaire avec le constructeur aéronautique américain du fait de la guerre commerciale initiée par Washington.Les deux plus grandes puissances économiques mondiales ont finalement annoncé mi-mai la suspension, pour 90 jours, de la majeure partie de leurs surtaxes respectives.Dans la foulée, Pékin a donné des directives pour une reprise des livraisons des avions Boeing – plus gros exportateur américain – mais le processus et les démarches administratives devaient prendre “un peu de temps”, avait alors expliqué à l’AFP une source proche du dossier.Selon les données publiées mardi par Boeing, le groupe a procédé à 45 livraisons en mai (24 un an plus tôt): 32 exemplaires de la famille du 737 – dont 31 737 MAX, avion le plus vendu de Boeing – , sept 787 Dreamliner, cinq 777 Fret et un 767 Fret.Depuis le début de l’année, il a remis 220 avions à leurs propriétaires – dont 164 737 MAX – contre 131 sur les cinq premiers mois de 2024.A noter qu’en fin de mois, le groupe est parvenu à hisser la production du 737 au plafond mensuel de 38 appareils imposé par le régulateur aérien (FAA) après l’incident en vol en janvier 2024 sur un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines, qui a plongé l’avionneur dans une crise existentielle.- Cadence accélérée -Kelly Ortberg, patron de Boeing, avait indiqué récemment être proche de ce plafond et compter demander l’autorisation de grimper à 42 mensuels, puis à 47 vers la fin de l’année. Avant la pandémie de Covid-19 et le crash de deux 737 MAX 8 en 2018 et en 2019 (346 morts au total), Boeing produisait 52 avions de la famille du 737 par mois.La cadence de production du 777/777X devrait atteindre prochainement quatre par mois, celle du 767 se hisser à trois et Boeing vient d’obtenir de la FAA l’autorisation de passer de cinq 787 Dreamliner par mois à sept.Du côté des commandes, le carnet a été grandement étoffé par la commande historique du Qatar à l’occasion de la visite du président Donald Trump dans l’émirat.Qatar Airways a ainsi acheté 210 avions gros porteurs, pour une valeur totale de 96 milliards de dollars: 130 exemplaires du 787 Dreamliner et trente du nouveau programme 777X – pas encore certifié -, avec une option pour cinquante supplémentaires.Au total, l’avionneur a enregistré 303 commandes brutes en mai dont 146 pour des 737 MAX, 127 pour des 787 et trente pour des 777.Il s’agit du plus gros volume de commandes brutes mensuelles depuis décembre 2023 (371 avions commandés), juste avant l’incident d’Alaska Airlines qui n’a fait que des blessés légers.Après annulations et ajustements comptables, les commandes nettes ressortent à 345 avions en mai et à 606 sur les cinq premiers mois de l’année.Le carnet de commandes contenait 6.537 avions à fin mai, soit l’équivalent de plus de 500 milliards de dollars.

US-China trade talks stretch into evening on second day

A second day of high-level talks between the United States and China stretched into the evening Tuesday, as officials gathered in London to defuse a bitter trade war that has been dragging on the global economy.Negotiators, who started meetings in the morning, held discussions during the day and took a break before an expected reconvening at 8:00 pm local time (1900 GMT), according to a US official.All eyes are on the outcomes of the talks as the world’s two biggest economies try to overcome an impasse over export curbs and come to a longer-lasting truce in their tariffs war.US Commerce Secretary Howard Lutnick earlier told Bloomberg Television that the talks were “going well”, expecting them to last “all day”.But global stock markets were on edge.With talks dragging on, “the lack of positive headlines weighed on stocks and the dollar,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading platform.One of US President Donald Trump’s top advisers said Monday that he expected “a big, strong handshake” after the meetings in the UK’s historic Lancaster House.Trump told reporters at the White House on Monday: “We are doing well with China. China’s not easy.”The negotiations began on Monday in London, coming after an earlier round of talks in Geneva last month.This time, China’s exports of rare earth minerals used in a wide range of things including smartphones, electric vehicle batteries and green technology are expected to dominate the agenda. “In Geneva, we had agreed to lower tariffs on them, and they had agreed to release the magnets and rare earths that we need throughout the economy,” Trump’s top economic adviser, Kevin Hassett, told CNBC on Monday.Even though Beijing was releasing some supplies, “it was going a lot slower than some companies believed was optimal”, he added.”Our expectation is that after the handshake, any export controls from the US will be eased, and the rare earths will be released in volume,” Hassett said.This marked a signal that the Trump administration might be willing to ease some recent curbs if China rolled back rare earths restrictions as well.- Concessions? -Tensions between Washington and Beijing have heightened since Trump took office in January, with both countries engaging in a tariffs war hiking duties on each other’s exports.The Geneva pact to cool temperatures temporarily brought new US tariffs on Chinese goods down from a staggering 145 percent to 30 percent, and Chinese countermeasures from 125 percent to 10 percent.But Trump recently said China had “totally violated” the deal.And analysts remain cautious.”We doubt that the US will back off completely. That’s likely to restrain any relief rally,” said Thomas Mathews, head analyst of Asia Pacific markets for Capital Economics.Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at the Swissquote Bank, said although there had been “no breakthrough,” it seemed “the first day of the second round of negotiations reportedly went relatively well”.On what he dubbed “Liberation Day” in April, Trump unveiled sweeping levies of 10 percent on friend and foe alike, and threatened steeper rates on dozens of economies.The tariffs have dented trade, with official figures from Beijing showing Chinese exports to the United States in May plunged by 12.7 percent.China is also in talks with other trading partners — including Japan and South Korea — to try to build a united front to counter Trump’s tariffs.Chinese leader Xi Jinping on Tuesday urged South Korea’s new President Lee Jae-myung to work with Beijing to uphold free trade and ensure “the stability and smooth functioning of global and regional industrial and supply chains,” Xinhua news agency said.Chinese Vice Premier He Lifeng is heading the team in London, which included Commerce Minister Wang Wentao and China International Trade Representative Li Chenggang.US Treasury Secretary Scott Bessent, Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer are leading the US delegation.

Commerce: l’espoir grandit dans les discussions entre Washington et Pékin

Les négociations commerciales entre Chine et Etats-Unis se poursuivaient mardi à Londres et devraient reprendre dans la soirée après une pause, l’objectif restant de consolider la trêve arrachée il y a un mois à Genève.Ce nouveau cycle de discussions est scruté attentivement par les marchés, qui espèrent des progrès aussi significatifs que lors des négociations suisses: Pékin et Washington s’étaient alors entendus sur une réduction substantielle de leurs taxes douanières respectives pendant 90 jours.”Nous avons discuté toute la journée d’hier et je m’attends à ce que ce soit encore le cas aujourd’hui. Tout se passe bien”, a déclaré sur Bloomberg TV le secrétaire d’Etat au Commerce américain, Howard Lutnick, à son arrivée mardi pour ce deuxième jour de négociations.Les discussions ont marqué une pause en fin de journée mais devraient reprendre à 20H00 heures locales (19H00 GMT), a confirmé auprès de l’AFP un porte-parole du représentant au Commerce de la Maison Blanche (USTR).Donald Trump avait affirmé lundi avoir “de bons échos”. “Tout se passe bien avec la Chine. Mais la Chine n’est pas facile”, a-t-il dit. “Nous souhaitons ouvrir la Chine et si nous n’y parvenons pas, nous ne ferons sans doute pas de geste” en leur faveur.- Marchés rassurés -Les terres rares chinoises constituent un enjeu clef des négociations, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, bien plus bas “que celui considéré comme optimal par les entreprises”, a souligné sur CNBC Kevin Hasset, principal conseiller économique de M. Trump.Or ces matières premières, dont les expéditions pâtissent de la guerre commerciale mondiale lancée début avril par le président américain, sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou encore les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).La Chine aimerait de son côté que les États-Unis reconsidèrent certains contrôles aux exportations sur ses produits. Interrogé sur cette possibilité, M. Trump s’est contenté d’un “nous verrons bien” évasif.Pour M. Hassett, l’objectif est “une franche et forte poignée de main” après laquelle “le contrôle des exportations par les Etats-Unis sera levé et les terres rares arriveront en quantité”.Selon Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank, les marchés ont été rassurés lundi par “des rumeurs” selon lesquelles “les États-Unis pourraient être disposés à faire des concessions”.”Les investisseurs sont prêts à s’accrocher à toute nouvelle positive concernant le commerce”, relève pour sa part Kathleen Brooks, directrice de recherche pour XTB, au point se satisfaire de la seule prolongation des discussions –qui se déroulent au prestigieux Lancaster House, au cÅ“ur de Londres.La Chine est représentée par son vice-Premier ministre, He Lifeng, comme à Genève, accompagné de son ministre du Commerce Wang Wentao et du représentant au Commerce international, Li Chenggang.Côté américain, Howard Lutnick est entouré du secrétaire au Trésor, Scott Bessent et du USTR, Jamieson Greer.- Dégâts réels -Cette rencontre à Londres est organisé après un accès de tension, Donald Trump accusant il y a une dizaine de jours Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.Puis l’Américain et son homologue chinois Xi Jinping se sont entretenus jeudi dernier par téléphone, un échange jugé positif par le locataire de la Maison Blanche.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.Mais les conséquences de la guerre commerciale sont déjà réels, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux États-Unis.Xi Jinping a d’ailleurs invité mardi son homologue sud-coréen récemment élu, Lee Jae-myung, à travailler avec lui pour “préserver conjointement le multilatéralisme et le libre-échange”, selon un média d’Etat.

Commerce: l’espoir grandit dans les discussions entre Washington et Pékin

Les négociations commerciales entre Chine et Etats-Unis se poursuivaient mardi à Londres et devraient reprendre dans la soirée après une pause, l’objectif restant de consolider la trêve arrachée il y a un mois à Genève.Ce nouveau cycle de discussions est scruté attentivement par les marchés, qui espèrent des progrès aussi significatifs que lors des négociations suisses: Pékin et Washington s’étaient alors entendus sur une réduction substantielle de leurs taxes douanières respectives pendant 90 jours.”Nous avons discuté toute la journée d’hier et je m’attends à ce que ce soit encore le cas aujourd’hui. Tout se passe bien”, a déclaré sur Bloomberg TV le secrétaire d’Etat au Commerce américain, Howard Lutnick, à son arrivée mardi pour ce deuxième jour de négociations.Les discussions ont marqué une pause en fin de journée mais devraient reprendre à 20H00 heures locales (19H00 GMT), a confirmé auprès de l’AFP un porte-parole du représentant au Commerce de la Maison Blanche (USTR).Donald Trump avait affirmé lundi avoir “de bons échos”. “Tout se passe bien avec la Chine. Mais la Chine n’est pas facile”, a-t-il dit. “Nous souhaitons ouvrir la Chine et si nous n’y parvenons pas, nous ne ferons sans doute pas de geste” en leur faveur.- Marchés rassurés -Les terres rares chinoises constituent un enjeu clef des négociations, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, bien plus bas “que celui considéré comme optimal par les entreprises”, a souligné sur CNBC Kevin Hasset, principal conseiller économique de M. Trump.Or ces matières premières, dont les expéditions pâtissent de la guerre commerciale mondiale lancée début avril par le président américain, sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou encore les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).La Chine aimerait de son côté que les États-Unis reconsidèrent certains contrôles aux exportations sur ses produits. Interrogé sur cette possibilité, M. Trump s’est contenté d’un “nous verrons bien” évasif.Pour M. Hassett, l’objectif est “une franche et forte poignée de main” après laquelle “le contrôle des exportations par les Etats-Unis sera levé et les terres rares arriveront en quantité”.Selon Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank, les marchés ont été rassurés lundi par “des rumeurs” selon lesquelles “les États-Unis pourraient être disposés à faire des concessions”.”Les investisseurs sont prêts à s’accrocher à toute nouvelle positive concernant le commerce”, relève pour sa part Kathleen Brooks, directrice de recherche pour XTB, au point se satisfaire de la seule prolongation des discussions –qui se déroulent au prestigieux Lancaster House, au cÅ“ur de Londres.La Chine est représentée par son vice-Premier ministre, He Lifeng, comme à Genève, accompagné de son ministre du Commerce Wang Wentao et du représentant au Commerce international, Li Chenggang.Côté américain, Howard Lutnick est entouré du secrétaire au Trésor, Scott Bessent et du USTR, Jamieson Greer.- Dégâts réels -Cette rencontre à Londres est organisé après un accès de tension, Donald Trump accusant il y a une dizaine de jours Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.Puis l’Américain et son homologue chinois Xi Jinping se sont entretenus jeudi dernier par téléphone, un échange jugé positif par le locataire de la Maison Blanche.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.Mais les conséquences de la guerre commerciale sont déjà réels, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux États-Unis.Xi Jinping a d’ailleurs invité mardi son homologue sud-coréen récemment élu, Lee Jae-myung, à travailler avec lui pour “préserver conjointement le multilatéralisme et le libre-échange”, selon un média d’Etat.

Commerce: l’espoir grandit dans les discussions entre Washington et Pékin

Les négociations commerciales entre Chine et Etats-Unis se poursuivaient mardi à Londres et devraient reprendre dans la soirée après une pause, l’objectif restant de consolider la trêve arrachée il y a un mois à Genève.Ce nouveau cycle de discussions est scruté attentivement par les marchés, qui espèrent des progrès aussi significatifs que lors des négociations suisses: Pékin et Washington s’étaient alors entendus sur une réduction substantielle de leurs taxes douanières respectives pendant 90 jours.”Nous avons discuté toute la journée d’hier et je m’attends à ce que ce soit encore le cas aujourd’hui. Tout se passe bien”, a déclaré sur Bloomberg TV le secrétaire d’Etat au Commerce américain, Howard Lutnick, à son arrivée mardi pour ce deuxième jour de négociations.Les discussions ont marqué une pause en fin de journée mais devraient reprendre à 20H00 heures locales (19H00 GMT), a confirmé auprès de l’AFP un porte-parole du représentant au Commerce de la Maison Blanche (USTR).Donald Trump avait affirmé lundi avoir “de bons échos”. “Tout se passe bien avec la Chine. Mais la Chine n’est pas facile”, a-t-il dit. “Nous souhaitons ouvrir la Chine et si nous n’y parvenons pas, nous ne ferons sans doute pas de geste” en leur faveur.- Marchés rassurés -Les terres rares chinoises constituent un enjeu clef des négociations, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, bien plus bas “que celui considéré comme optimal par les entreprises”, a souligné sur CNBC Kevin Hasset, principal conseiller économique de M. Trump.Or ces matières premières, dont les expéditions pâtissent de la guerre commerciale mondiale lancée début avril par le président américain, sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou encore les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).La Chine aimerait de son côté que les États-Unis reconsidèrent certains contrôles aux exportations sur ses produits. Interrogé sur cette possibilité, M. Trump s’est contenté d’un “nous verrons bien” évasif.Pour M. Hassett, l’objectif est “une franche et forte poignée de main” après laquelle “le contrôle des exportations par les Etats-Unis sera levé et les terres rares arriveront en quantité”.Selon Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank, les marchés ont été rassurés lundi par “des rumeurs” selon lesquelles “les États-Unis pourraient être disposés à faire des concessions”.”Les investisseurs sont prêts à s’accrocher à toute nouvelle positive concernant le commerce”, relève pour sa part Kathleen Brooks, directrice de recherche pour XTB, au point se satisfaire de la seule prolongation des discussions –qui se déroulent au prestigieux Lancaster House, au cÅ“ur de Londres.La Chine est représentée par son vice-Premier ministre, He Lifeng, comme à Genève, accompagné de son ministre du Commerce Wang Wentao et du représentant au Commerce international, Li Chenggang.Côté américain, Howard Lutnick est entouré du secrétaire au Trésor, Scott Bessent et du USTR, Jamieson Greer.- Dégâts réels -Cette rencontre à Londres est organisé après un accès de tension, Donald Trump accusant il y a une dizaine de jours Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.Puis l’Américain et son homologue chinois Xi Jinping se sont entretenus jeudi dernier par téléphone, un échange jugé positif par le locataire de la Maison Blanche.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.Mais les conséquences de la guerre commerciale sont déjà réels, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux États-Unis.Xi Jinping a d’ailleurs invité mardi son homologue sud-coréen récemment élu, Lee Jae-myung, à travailler avec lui pour “préserver conjointement le multilatéralisme et le libre-échange”, selon un média d’Etat.

Colombie: multiples attaques coordonnées dans le sud-ouest, quatre morts

Deux policiers et deux civils ont été tués mardi dans le sud-ouest de la Colombie visé par une série d’attentats à la bombe et d’attaques armées coordonnées, a indiqué la police.Au total, dix-neuf attaques armées, explosions de drones et de voitures et motos piégées ont visé des postes de police et des bâtiments municipaux à Cali, la troisième ville du pays, et plusieurs municipalités voisines, a déclaré le chef de la police locale, Carlos Fernando Triana, à la station de radio locale La FM.”Il y a deux policiers morts ainsi que des civils” a-t-il dit.La police a ensuite précisé qu’au moins deux civils faisaient partie des victimes, et que 12 personnes ont été blessées, dont trois policiers.Selon M. Triana, des combats sont en cours aux abords du village de Morales, dans le département de Cauca.Les départements de Cauca et de Valle del Cauca sont le théâtre d’affrontements réguliers entre l’armée et des dissidents de l’ex-guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, qui ont signé un accord de paix en 2016).Selon le chef de la police, les guérilleros commémorent l’anniversaire de la mort en 2022 d’un ex-commandant, Leider Johani Noscue, alias “Mayimbu”. Il qualifie ces attaques de “démentielles”.Diverses explosions ont été enregistrées dans le département de Valle del Cauca, dont à Cali la capitale où un policier a été tué, à Jamundi, à Corinto et à Buenaventura, le port le plus important de la Colombie sur le Pacifique.D’autres explosions se sont produites à El Bordo et Villa Rica, situés dans le département voisin de Cauca.A Corinto, un photographe de l’AFP a constaté les dégâts dans la rue et bâtiments environnants après l’explosion d’une voiture piégée.Luz Amparo Hincapié, une habitante, était chez elle lorsque l’explosion a également ravagé sa boulangerie. “On a pensé à un tremblement de terre,” a-t-elle déclaré à l’AFP. “Mon mari a dit +non, ça tire+”. Elle est allée ensuite constater les dégâts sur son commerce: “Tout est détruit”, s’est-elle lamenté.- Arrestation imminente ? -Dans ces deux départements et dans l’Amazonie colombienne, les dissidents des FARC de l’État-Major Central (EMC), commandés par Ivan Mordisco, occupent de vastes zones de culture de coca, le principal ingrédient de la cocaïne.Depuis plusieurs semaines, des spéculations ont émergé concernant l’état de santé d’Ivan Mordisco, qui aurait été blessé lors d’une opération militaire, et sa possible arrestation. Ces attaques coordonnées pourraient être liées. Le président colombien Gustavo Petro, qui avait ouvert des pourparlers de paix avec l’ensemble des guérillas et cartels qui opèrent dans le pays, premier producteur au monde de cocaïne, compare Ivan Mordisco au défunt baron de la cocaïne Pablo Escobar (1949-1993).Le dialogue de paix entamé avec son organisation a été rompu en avril 2024, Mordisco ayant abandonné les négociations.Ces attentats et attaques surviennent trois jours après la tentative d’assassinat à Bogota du sénateur de droite Miguel Uribe, 39 ans, prétendant à la présidence. Touché par deux balles à la tête, il est dans un état grave. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues des grandes villes pour allumer des bougies, prier et exprimer leur colère. De nombreux Colombiens craignent un retour à la violence des années 1980 et 1990, lorsque les attentats des cartels, la violence des guérillas et les assassinats politiques étaient récurrents.

Combs defense seeks to show ex had agency

Sean Combs’s defense lawyers on Tuesday began questioning a woman who dated the music mogul up until his arrest, and who has testified in agonizing detail that he pressured her into drug-fueled sex with escorts.In the initial hours of questioning defense attorney Teny Geragos sought to show that this woman speaking under the pseudonym Jane had agency throughout her relationship with Combs — an attempt to show that what prosecutors deem to be sex trafficking was in fact consensual.The defense exhibited loving messages and voice notes the pair shared, and also asked Jane about her “jealousy” regarding Combs’s “polyamorous” lifestyle that involved other girlfriends, some of them public.Geragos elicited testimony from Jane in which she said she gravitated to men who were “successful.””My ideal partner is a protector and provider,” Jane said.She also testified that at points she felt “very loved” by Combs and that he was her “baby.”This witness questioning core to the case has so far been largely cordial, with Jane responding calmly and precisely.At one point when Geragos asked her a probing question about her ex’s relationship with their child, Jane was direct.”What does that have to do with this whole thing?” she answered.- Violent outburst -Jane previously told jurors how the final year of her relationship with the artist known as “Diddy” exploded into violence in June 2024.At the time Combs was already under investigation by federal authorities; his homes had been raided, and the now-infamous security footage of him assaulting his ex-girlfriend Casandra Ventura in a hotel was public.Jane, who began seeing Combs in early 2021, detailed how she had longed for a more traditional romantic relationship with him.But she said 90 percent of their time together resulted in sometimes days-long sex parties that saw Combs direct her to have sex with male escorts while he watched, even as she told him the encounters made her feel “sleazy” and “disgusted.”Jane told jurors Combs paid for her rent at the time and still does. He also continues to fund her legal costs.She previously testified at length that she felt “obligated” to participate in hotel sex parties for “fear of losing the roof over my head” that Combs was bankrolling.A June 2024 date-turned-argument escalated when Jane said she pushed Combs’s head onto a marble countertop in her home and began hurling candles — acts of “built-up” anger, she testified.Combs was livid: Jane said he kicked down doors and ultimately put her in a chokehold. She ran out but upon return Combs kicked and punched her until she had a black eye and “golf-ball” sized welts, she said.Combs instructed her to ice the injuries and prepare for a hotel night with an escort.”You’re not going to ruin my fucking night,” she said Combs told her. When she said she didn’t want to participate, he stood closely to her face as he asked in a “forceful” tone: “Then is this coercion?” Jane ultimately complied: “I just felt like I wasn’t even in my own body,” she said.- ‘Sexual trauma’ -When Ventura — who last month testified of physical and psychological abuse in similarily excruciating detail — filed her 2023 civil lawsuit that opened the door for a federal investigation, Jane said she “almost fainted.””There was a whole other woman feeling the same thing,” Jane said.”I feel like I’m reading my own sexual trauma. It makes me sick how three solid pages, word for word, is exactly my experiences and my anguish,” she messaged Combs, in text records read in court.Jane said that following their physical fight in the summer of 2024, they saw each other twice more before his arrest last September.The 55-year-old faces life in prison if convicted of racketeering and sex trafficking.Jane’s story was not in the original indictment against Combs, but she was added after receiving a subpoena requiring she testify in November 2024 before a grand jury.She began speaking to prosecutors in January of this year.Jane testified that she told Combs’s defense team about the brawl last summer before she told prosecutors.She said she felt “obligated” to meet the defense team “due to my relationship.”Jane has not filed any civil suit against Combs, and said in court Monday she has no plans to.Jane’s testimony is expected to last through Thursday, and the Manhattan federal trial is anticipated to continue several more weeks.

Contamination au cadmium: des dépistages remboursés “à l’automne” en médecine de ville

Des dépistages du cadmium, auquel les Français sont fortement contaminés en mangeant des céréales ou du pain du fait de l’utilisation des engrais phosphatés en agriculture, seront remboursés “à l’automne en médecine de ville”, a annoncé mardi le ministre chargé de la Santé.Le 5 juin, les Unions régionales des professionnels de santé-Médecins Libéraux (URPS) avaient dénoncé “une explosion de la contamination des jeunes enfants” en France à ce métal toxique, “omniprésent dans notre environnement” en raison de l’épandage d’engrais phosphatés, qui s’accumule dans l’organisme et expose à un risque accru de pathologies cardiovasculaires et de cancer notamment.Ces professionnels ont “fait remonter l’intérêt d’un dépistage” de cette substance ciblant les patients à risque, a rappelé Yannick Neuder, interrogé à l’Assemblée nationale par la députée écologiste Sandrine Rousseau.”Ce dépistage est remboursé à l’hôpital et il le sera à l’automne en médecine de ville”, a-t-il déclaré.Selon le ministère, “les travaux sur le remboursement des tests de dépistage du cadmium pour les personnes à risque, et le cadre de ce remboursement, sont en cours avec l’objectif d’avoir défini” ce périmètre d’ici la fin 2025.Quant à la recommandation émise en 2021 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement (Anses) de ne pas dépasser les 20 mg de cadmium par kg d’engrais phosphatés, M. Neuder a affirmé qu’il sera “particulièrement vigilant sur l’arrêté que doit prendre le ministère de l’Agriculture sur ce sujet, comme l’ont fait d’autres pays, comme la Finlande, la Pologne ou la Roumanie”.D’une ampleur inédite, l’enquête de santé publique Albane, dont le lancement a été annoncé mardi, doit scruter la santé de la population française (alimentation, activité physique…) et notamment son exposition à des substances telles que pesticides, bisphénols, phtalates et cadmium.Par ailleurs, la proposition de loi visant à instaurer un registre national des cancers pour améliorer le suivi de cette maladie, adoptée en avril 2023 au Sénat, a été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le 23 juin, a noté M. Neuder. Les registres départementaux existants ne couvrent que 21 à 24% de la population française.Le 3 juin, Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé devenu député, avait demandé à M. Neuder de “mener à son terme le projet de registre” et révélé être lui-même atteint d’un cancer, appelant le gouvernement à ne pas couper dans les budgets de la recherche sur cette maladie et à soutenir la prévention.La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, qui avait révélé en janvier avoir été diagnostiquée il y a trois ans d’un cancer du sein, avait de son côté enjoint l’exécutif à se saisir du texte “sur l’ordre du jour du gouvernement” pour “aller vite”.

MaPrimeRénov’ complétée avec “des centaines de millions d’euros” d’argent privé en 2025, selon la ministre du Logement

La ministre chargée du Logement Valérie Létard a assuré, mardi devant les députés, que le budget de 3,6 milliards d’euros pour 2025 de MaPrimeRénov’ serait “complété avec plusieurs centaines de millions d’euros de certificats d’économie d’énergie”, dispositif financé par les entreprises.Le doute règne autour du programme d’aides à la rénovation énergétique depuis l’annonce la semaine dernière par le gouvernement de la suspension cet été du guichet de demande d’aides MaPrimeRénov’. Mme Létard a rappelé que le gouvernement n’entendait pas supprimer MaPrimeRénov’ – “le budget est sanctuarisé avec 3,6 milliards d’euros” – et veut aller “plus loin”. “Nous allons même compléter, avec plusieurs centaines de millions d’euros de certificats d’économies d’énergie”, a-t-elle annoncé. Les certificats d’économies d’énergie (CEE) sont un dispositif basé sur le principe du pollueur-payeur, qui oblige les fournisseurs d’énergie à financer des actions de réduction de la consommation d’énergie et d’amélioration de l’efficacité énergétique.Le gouvernement prévoit de réorienter fortement ce système, qui représente une enveloppe colossale de 4 à 6 milliards d’euros chaque année, vers la décarbonation de la mobilité et l’amélioration de la performance énergétique des logements.Les CEE financent déjà 30% des aides pour la rénovation énergétique globale d’un logement et le gouvernement prévoit de porter cette part à 60%, selon le cabinet de Mme Létard. Un arrêté en ce sens “sera publié cette semaine et entrera en vigueur le lendemain de sa publication”, a précisé le ministère.Ce texte prévoit de doubler les CEE acquis par une entreprise pour le financement d’une rénovation énergétique globale, de les quadrupler s’il s’agit du logement d’un ménage aux ressources modestes et de le multiplier par cinq si le ménage est en situation de précarité énergétique.”Cette bascule n’est pas une baisse du budget de l’Etat pour le remplacer par autre chose. Les CEE viennent en plus du budget décidé par l’Etat – pas en substitution”, a assuré le ministère chargé du Logement. La ministre a, en outre, annoncé une réunion le 17 juin de “tous les acteurs du secteur pour travailler aux modalités de cette suspension temporaire”, avec pour objectif de réduire les “délais d’instruction qui pèsent trop sur les usagers et sur les entreprises” et de “construire les nouvelles modalités” de MaPrimeRénov’. Le dépôt de nouvelles demandes d’aides MaPrimeRénov’ sera suspendu du 1er juillet au 15 septembre, afin de gérer un trop grand nombre de demandes et de tentatives de fraudes.Â