Ciotti propose un contre-budget à Lecornu pour économiser 120 milliards
Le patron de l’Union des droites pour la République (UDR) Eric Ciotti, allié du RN, propose au Premier ministre Sébastien Lecornu un contre-budget qui prévoit 120 milliards d’économies à réaliser sur l’immigration, la politique sociale ou encore la contribution de la France au budget de l’UE.Ce contre-budget “vise à réaliser 120 milliards d’euros d’économies structurelles, non par une hausse des impôts mais par une remise en ordre profonde de nos finances publiques”, écrit le député des Alpes-Maritimes dans un courrier adressé au chef du gouvernement dont l’AFP a obtenu une copie, avant leur rencontre prévue jeudi à midi à Matignon dans le cadre des entretiens menés par Sébastien Lecornu. Eric Ciotti, qui ne cache pas sa sympathie pour le président ultralibéral argentin Javier Milei élu en promettant de couper dans la dépense publique à la tronçonneuse, propose d’effectuer ainsi des économies près de trois fois supérieures à celle de 44 milliards prévues dans le budget de l’ex-Premier ministre François Bayrou, que l’Assemblée a fait tomber le 8 septembre. Pour y parvenir, il veut “mettre fin aux abus liés à l’immigration”, transformer l’aide médicale d’Etat (AME) “en dispositif d’urgence strictement limité”, réduire la contribution française au budget européen et l’aide au développement, “réformer en profondeur nos politiques sociales” ou encore moderniser l’assurance chômage et la formation professionnelle.Eric Ciotti, qui se présente aux municipales à Nice en mars, fixe des “lignes rouges claires et non négociables” pour le budget, citant notamment son exigence qu’il n’y ait aucune augmentation des prélèvements obligatoires, ni désindexation des retraites ou diminution de la prise en charge des soins et des médicaments.
Asian markets fluctuate after Fed cuts interest rates
Equities wavered in Asia on Thursday after the Federal Reserve lowered interest rates but left investors wondering how many more cuts were in the pipeline despite boss Jerome Powell warning about the struggling jobs market.On the heels of recent economic reports showing weaker job growth, the US central bank said it would lower borrowing costs 25 basis points, its first reduction since December.The 11-1 decision to cut — US President Donald Trump’s appointee Stephen Miran voted for a 50-point cut — came even as inflation runs well above policymakers’ two percent target, but analysts said the main focus was on jobs. The bank’s closely watched forecast for future rates showed some division on the path forward, with a narrow majority of the 19 officials assessing the outlook eyeing two more cuts but seven projecting none.Powell remained cagey, telling reporters decision-makers were approaching it “meeting by meeting”.Michael Pearce of Oxford Economics said the figures showed a “stark divide” that was “unusual” and that the October move could depend on jobs figures.US markets ended on a tepid note, with the Dow up but S&P 500 and Nasdaq down.Asian investors were also cautious.Tokyo closed in the green as the Fed decision boosted the dollar against the yen and other currencies, helping Japanese exporters, while Shanghai retreated by day’s end. Hong Kong’s session ended in the red as well.Seoul closed at a record high, fuelled by a tech stock surge led by Samsung Electronics and chipmaker SK hynix, which soared nearly six percent, following reports that China banned its tech firms from purchasing Nvidia chips.Taipei and Manila rose, while there were losses in Sydney, Wellington, Singapore and Jakarta.London, Paris and Frankfurt were up.”The selloff in rates markets after the presser suggests that investors were looking for Powell to lean more decisively toward the employment mandate,” said economists at Bank of America.”We stick with our view that the Fed will cut only once more this year, in December.”However, after Powell’s comment that (the) rate cut ‘isn’t just one action’, the risk has risen that the second cut will be pulled forward to October (with potentially a third cut in December).”Jack McIntyre at Brandywine Global, part of Franklin Templeton, said the Fed is “putting more emphasis on the softening in the labour market”.”The weakening labour market will have a deleterious impact on inflation, so the Fed is willing to wait out sticky inflation.”The split in the Fed outlook “probably means more volatility in financial markets next year”, he added. Gold prices held losses around $3,660, having spiked on Wednesday at a record above $3,707.In company news, Chinese chip firms surged after the Financial Times reported that China’s internet regulator had instructed firms including Alibaba and ByteDance to terminate orders for Nvidia’s RTX Pro 6000D chips.The state-of-the-art processors are made especially for China.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 45,303.43 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.2 percent at 3,831.66 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.4 percent at 26,544.85 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,232.14Euro/dollar: UP at $1.1825 from $1.1811 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3632 from $1.3626Dollar/yen: UP at 147.26 yen from 147.00 yenEuro/pound: FLAT at 86.74 pence from 86.70 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $63.87 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $67.81 per barrelNew York – Dow: UP 0.6 percent at 46,018.32 (close)
En France, un déploiement “sans précédent” de drones pour surveiller les manifestations
L’utilisation de drones par les forces de l’ordre, encadrée par un décret de 2023, s’est généralisée pour la surveillance de manifestations, lors des mobilisations des 10 et 18 septembre notamment, malgré l’inquiétude des défenseurs des libertés publiques.Moyens de surveillance, de détection ou d’appui pour des opérations: en deux ans, ces petits aéronefs télécommandés et équipés de caméras, dont l’usage nécessite la prise d’arrêtés préfectoraux, sont ainsi devenus des outils “indispensables”, notamment sur les grands événements, selon la police nationale.En cinq ans, la flotte nationale a triplé, comptabilisant 965 drones pour la gendarmerie, et 650 pour la police nationale, selon les chiffres communiqués par les autorités à l’AFP. En tout, plus de 1.500 gendarmes et policiers ont ainsi été formés “à la fois sur le pilotage, les sujets de sécurité aérienne mais également le cadre d’emploi de la caméra déportée”, précise le général Philippe Mirabaud, sous-directeur de l’emploi des forces de gendarmerie. Il insiste sur le cadre juridique strict dans lequel sont utilisés les drones.”Chaque mission est tracée, on sait quel est le télépilote qui l’a réalisée, où, quand, combien de temps, on sait où sont stockées les images, que les images ne seront stockées que sept jours et qu’elles seront ensuite détruites”, assure-t-il.Utilisés à des fins de maintien de l’ordre depuis le milieu des années 2010, les drones ont fait l’objet d’une bataille juridique de plusieurs années, avec de nombreux recours associatifs, notamment devant le Conseil d’Etat, qui ont permis d’aboutir à un “cadre législatif” défini par la loi relative à la responsabilité pénale et la sécurité intérieure de 2022.Une demande soumise à autorisation préfectorale doit être faite par la gendarmerie ou la police, en détaillant les raisons, mentionnant le périmètre géographique surveillé, la durée d’utilisation ou encore le nombre de caméras qui enregistrent en simultané. La captation de son, la reconnaissance faciale ou le croisement de fichiers ne sont pas autorisés.Mercredi soir, trois arrêtés de la préfecture de Seine-Maritime autorisant le survol des manifestations à Gonfreville, le Havre et Rouen ont été suspendus après des recours du Syndicat des avocats de France (SAF).Pour le mouvement “Bloquons Tout” du 10 septembre, 82 arrêtés préfectoraux autorisant l’usage de drones ont été comptabilisés sur le territoire par l’Association de défense des libertés constitutionnelles (ADELICO), le SAF et le Syndicat de la magistrature.Les activistes en ont contesté “une trentaine” devant le juge des référés, aboutissant à “une douzaine” de suspensions, rapporte Serge Slama, professeur de droit public et président de l’ADELICO, dénonçant un déploiement d’une ampleur “sans précédent en France”.Les arrêtés couvraient des zones parfois très importantes, jusqu’à des départements entiers, comme dans l’Orne et le Morbihan, où ils ont été suspendus par les tribunaux administratifs.-“Massification”-Les critères requis sont l'”adéquation, (la) nécessité, (la) proportionnalité”, liste Me Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l’homme (LDH), en soulignant un dernier posé par le Conseil constitutionnel: “Etant donné les libertés qui sont en cause, il faut que l’usage du drone soit le dernier recours”. En dépit de ce dernier critère, la LDH dénonce “un côté exponentiel” des moyens engagés, et un “moindre contrôle” de l’autorité préfectorale et des juges administratifs.”Vous avez une généralisation du drone, une massification dans toute la métropole, et des pratiques préfectorales empêchant la contestation et n’informant pas le public de l’utilisation des drones”, appuie M. Slama.Selon la police nationale, cette technologie est pourtant “devenue indispensable à la sécurisation des grands évènements”.”Il apparaîtrait aujourd’hui difficile de se passer de cet outil qui représente une véritable plus-value dans les missions de police du quotidien”, soutient l’institution, citant “la surveillance des frontières, la lutte contre les rodéos urbains, les violences urbaines, le trafic de stupéfiants ou plus généralement la sécurisation de nos concitoyens”.”Aujourd’hui, se passer de drones, c’est comme se passer de la vue”, résume le général Mirabaud. Selon lui, les forces de l’ordre visent un “équilibre entre demande de sécurité” de la population et “vigilance par rapport aux libertés et à la protection des personnes”. Pour Serge Slama, “la bataille des drones est perdue”, puisque ceux-ci sont entrés dans les usages des forces de l’ordre. Pour autant, en continuant de contester les arrêtés, il compte “faire en sorte que l’usage soit (…) moins généralisé”, et “corresponde vraiment à une utilité opérationnelle”.
Foot: Messi d’accord avec l’Inter Miami pour prolonger son contrat (source proche du dossier)
Moins d’un an avant la Coupe du monde 2026, l’Inter Miami et Lionel Messi se sont entendus pour prolonger le contrat de la star argentine au sein du club de la ligue nord-américaine (MLS), a déclaré mercredi soir une source proche du dossier à l’AFP.Cette prolongation garantirait à Messi, 38 ans et dont le contrat actuel expire en décembre 2025, de rester actif à l’approche de la Coupe du monde 2026 au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique (11 juin-19 juillet). Mais la prolongation pourrait s’étendre au-delà de 2026, ce qui ouvrirait la voie à une fin de carrière en MLS pour le champion du monde en titre et ancienne icône du Barça.Les préparatifs pour l’annonce officielle sont en cours et celle-ci devrait avoir lieu dans les deux prochaines semaines, une fois les derniers détails réglés, a précisé cette source à l’AFP.Messi avait laissé entrevoir la possibilité d’une extension de contrat après le match de qualification pour le Mondial contre le Venezuela en septembre: “nous terminons la saison en fin d’année, puis je dois faire une pré-saison. On verra comment je me sens, j’espère faire une bonne pré-saison”, avait dit le champion du monde avec l’Argentine au Qatar en 2022.”Neuf mois passent très vite et en même temps, c’est beaucoup”, avait également déclaré Messi en évoquant une éventuelle participation à la Coupe du monde.L’Inter Miami est actuellement 6e de la conférence Est de la MLS et Messi est en lice pour obtenir comme en 2024 le titre de meilleur joueur de la saison (MVP), avec 20 buts inscrits en 21 matchs. La saison 2025 de l’Inter Miami a déjà été marquée par une première participation aux demi-finales de la Ligue des champions de la Concacaf et une élimination en huitièmes de finale du Mondial des clubs (4-0 contre le PSG).Messi négocie depuis plusieurs mois la prolongation de son contrat actuel, qui expire en décembre. Cet été, des rumeurs ont circulé sur une nouvelle tentative de la riche ligue saoudienne pour faire venir la star dans le même championnat que son rival portugais Cristiano Ronaldo.Le capitaine de l’Albiceleste a rejoint la MLS en 2023, mettant fin à sa carrière européenne, marquée par ses légendaires années au FC Barcelone plus que par son bref et mitigé passage au Paris Saint-Germain.Il y a un an, l’octuple lauréat du Ballon d’Or avait déjà exprimé son souhait de prendre sa retraite à Miami, où il est entouré par d’anciens coéquipiers du Barça comme Luis Suárez, Jordi Alba et Sergio Busquets.




