TV: chamboulement effectif sur les télécommandes et coup d’envoi imminent de T18

Les téléspectateurs vont devoir s’habituer, après ce bingo des chaînes: plusieurs ont changé de numéro dans la nuit de jeudi à vendredi, dont celles d’info qui ont été regroupées, et une nouvelle va être lancée dans la soirée, T18.Cette petite révolution sur la TNT (télévision numérique terrestre) est inédite depuis vingt ans. La grande majorité des téléviseurs a effectué automatiquement la mise à jour dans la nuit ou la propose à l’allumage. Dans de rares cas, il faut procéder manuellement à une recherche automatique.Le seul retard a été observé chez Free, où le basculement n’a pas eu lieu instantanément, contrairement aux autres opérateurs, mais plus tard dans la journée.Ce bouleversement sur la zapette découle de l’arrêt fin février des chaînes C8 et NRJ12. Cela a ouvert la possibilité d’une remise en ordre plus logique des canaux, décidée par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Les chaînes “historiques” (TF1, France 2, France 3, France 5, M6…) ne sont pas touchées.La modification la plus notable est la constitution d’un bloc info. Les leaders BFMTV et CNews, jusqu’alors numéros 15 et 16, avancent en 13 et 14. LCI (canal 26) et franceinfo (27) s’installent en 15 et 16.”Ce qui nous a motivés, c’est la lisibilité et le pluralisme”, a justifié le président de l’Arcom, Martin Ajdari, vendredi sur franceinfo.Une concurrence accrue se profile, au grand dam de BFMTV qui perd sa position établie et a déjà été détrônée l’année dernière en audience par CNews. “BFMTV retrouvera son leadership, j’en suis convaincu”, a assuré son directeur général, Fabien Namias, au Figaro. Une cinquantaine de départs de journalistes ont été enregistrés depuis octobre. Ce bloc info est permis par le bond au numéro 8 des chaînes publiques LCP et Public Sénat, qui se partageaient le canal 13.Et France 4, chaîne jeunesse et culturelle de France Télévisions, quitte le 14 pour remplacer Canal+ sur le 4. Ainsi France 2, France 3, France 4 et France 5 se suivent désormais.- Audiences scrutées -Le canal 4 a été libéré par le groupe Canal+, qui a retiré ses quatre chaînes payantes de la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction notamment au non-renouvellement de la fréquence de sa chaîne C8.Ce départ va permettre au groupe de “faire des économies” de quelque 20 millions d’euros par an en supprimant les coûts techniques de diffusion, ont indiqué son président, Maxime Saada, et sa directrice financière, Amandine Ferré, lors de son assemblée générale dans la matinée à Paris.Enfin, Gulli, la chaîne pour enfants du groupe M6, troque le numéro 18 contre le 12, laissé vacant par NRJ12.En décembre, l’Arcom avait écarté C8 et NRJ12 de la TNT et sélectionné deux nouvelles chaînes: l’une créée par le groupe CMI France, du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, l’autre par le groupe régional Ouest-France.La première, baptisée T18, sera lancée en fanfare à 19H45 sur le canal 18, avec l’ex-star de France 2 Laurent Ruquier qui présentera la grille. La nouvelle chaîne, qui diffuse pour l’heure des extraits de films et documentaires avec un compte-à-rebours, promet d’être “la télé qui s’amuse à réfléchir”. La seconde, NOVO19, arrivera le 1er septembre sur le canal 19.Ce changement général constitue une première depuis la création de la TNT en 2005 car, jusque-là, les derniers arrivés prenaient les derniers numéros.La numérotation reste un enjeu capital, malgré un visionnage croissant via les plateformes des chaînes. Être dans les premiers est considéré comme un avantage: plus un numéro est bas, plus vite on tombe dessus, de nombreux téléspectateurs faisant défiler les chaînes au lieu de taper le numéro souhaité. Les premières vagues d’audiences seront donc scrutées de près.C8, où officiait l’animateur controversé Cyril Hanouna, ainsi que NRJ12, ont contesté leur exclusion devant le Conseil d’État, en vain. Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 avait cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages du présentateur de l’émission TPMP. Cyril Hanouna animera à partir du 1er septembre deux nouvelles quotidiennes, “Tout beau tout 9” sur W9 et “Tout beau tout Fun” sur Fun Radio, deux médias du groupe M6.reb-ls-pr-ac/pel/sla

Funny old world: the week’s offbeat news

From the Earth trembling as two of its biggest alpha males fall out to Korean leaders doing battle with toilet brushes, your weekly roundup of offbeat stories from around the world.- ‘Sad, so sad’ -It has been a bruising week for the world’s richest man and his former friend, the world’s most powerful one.First Elon Musk turned up in the Oval Office with a black eye he said he got from “horsing around with lil’ X” — his five-year-old son whose full name is X Æ A-Xii.”I said, ‘Go ahead punch me in the face,'” and the boy duly obliged, the 53-year-old tech billionaire told reporters when asked how he got the shiner as President Donald Trump thanked his “friend” for his “great work” for the so-called Department of Government Efficiency (DOGE).Six days later the two were at each other’s throats, with Musk saying that the president should be impeached, that “without me Trump would have lost the election”, and mocking the US leader’s connections to sex offender Jeffrey Epstein, saying the president is “in the Epstein files. That is the real reason they have not been made public.”Trump took time out from welcoming German Chancellor Friedrich Merz to the White House — telling him D-Day “was not a pleasant day for you” — to hit back hard.”I’m very disappointed in Elon. I’ve helped Elon a lot,” he said, before taking to his own social network to call Musk “crazy”, saying that he had sacked him and that he could save “billions and billions” by cancelling Musk’s government contracts and subsidies.The falling out — sparked by Musk criticising Trump’s “big, beautiful” spending bill as an “abomination” — sent markets into a spin with Musk’s Tesla electric car marker losing $100 billion in share value in a few hours.Trump, however, appears to have made a new friend from the spat, Ashley St Clair, the mother of Musk’s 14th child, who is suing him for child support.”Let me know if u need any breakup advice,” said the rightwing writer, reaching out to the president on her ex’s X social network.- Trust the Dutch -With friends falling out, the world needs love — though possibly not of the kind depicted on an early prophylactic which has gone on display in the venerable Rijksmuseum in Amsterdam.The 19th-century condom made from a sheep’s appendix is adorned with an erotic scene involving a nun and three gentlemen of the cloth displaying parts of their person better kept under their cassocks.The very rare printed piece from around 1830 “embodies both the lighter and darker sides of sexual health”, said the museum, whose curators believe it was a souvenir from a brothel.- Lavatorial politics -To South Korea, where broadcasters outdid themselves on election night with wacky graphics to illustrate the battle for votes between the liberal challenger Lee Jae-myung and conservative Kim Moon-soo.Eye-catching CGI that channelled hit TV show “Squid Game” also included the pair battling to unblock a WC with a toilet brush. In the end it was Lee who mounted the throne after winning a thumping election victory.”Can we go this far with people who might become the president?” wondered journalist Son Hyoung-an from broadcaster SBS, which is famous for its cheeky graphics. Too late now…burs-fg/jxb

Ligue des nations: Cherki a pris rendez-vous

Rayan Cherki a réussi ses débuts en équipe de France malgré la défaite contre l’Espagne (5-4), avec un but superbe et une passe décisive en une demi-heure, et donné envie de le revoir contre l’Allemagne dimanche.Ses coups de patte ont évité la déroute. De 4-0 à son entrée en jeu à la place de Michael Olise (64e), le score a pris des proportions moins catastrophiques pour les Bleus en demi-finale de Ligue des nations à Stuttgart.Un délicieux enchaînement contrôle-volée, un but contre son camp provoqué et une passe décisive pour la tête de Randal Kolo-Muani pour la réduction du score à 5-4: le jeune Lyonnais (21 ans) a marqué son territoire pour sa toute première sélection.Les Parisiens (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Bradley Barcola) épuisés par une longue saison, l’attaquant pourrait ainsi avoir sa chance dans le onze de départ contre le pays hôte de ce Final four lors du match pour la troisième place, dimanche (15h00).Cherki a touché presque autant de ballons (27) qu’Olise en une heure (41) et a souvent amené le danger, fidèle à sa promesse.Le néo-international avait en effet prévenu dès sa première conférence de presse avec les A, à Clairefontaine, en parlant de Kylian Mbappé et Dembélé: “Je suis là pour les servir, c’est les deux meilleurs joueurs du monde, je suis là pour les rendre encore meilleurs, pour les mettre dans les meilleures dispositions et qu’ils prennent du plaisir sur le terrain”. – “Il est là pour ça” -“Il est là pour ça, approuve Didier Deschamps. Il a de la qualité, il est plein de bonnes intentions”.Le sélectionneur l’a d’ailleurs fait entrer à son poste de prédilection. “Il sait que ma position préférée c’est d’être numéro 10″, disait Cherki.”J’aime voir ce que les autres ne voient pas”, a-t-il complété au micro de TF1 après le match.Il aime aussi voir le bon côté des choses, les quatre buts marqués aux champions d’Europe plutôt que les cinq encaissés. “C’est un des meilleurs matches qu’on ait fait quand on regarde les stats”, a-t-il estimé.Cherki a pris date, il a plus percuté en une demi-heure qu’Olise, qui n’a pas reproduit le match magistral réussi contre la Croatie en quarts de finale retour (0-2/2-0, 5 t.a.b. à 4), et plus apporté que Désiré Doué.Le meilleur joueur de la finale de la Ligue des champions, qui vivait lui sa deuxième sélection et sa première titularisation, est bien entré dans le match mais s’est vite éteint.Cherki “fait partie de ces joueurs dans ce registre offensif, synthétise Deschamps. “Je ne vais pas pouvoir les mettre tous ensemble, mais c’est très intéressant pour le futur”, a-t-il ajouté.Avec cette entrée percutante, au bout d’une saison accomplie sur un plan individuel avec à la clé un titre de meilleur passeur de Ligue 1, le Lyonnais, qui devrait quitter son cocon, a au moins décollé l’étiquette de joueur un peu dilettante et égoïste qu’il traînait depuis ses débuts.”Je ne pense pas en avoir souffert, disait-il en début de semaine. C’est juste frustrant de voir qu’on invente des choses sur moi qui sont infondées, ça ne m’a jamais gêné parce que je sais ce que j’apporte à l’équipe, je sais pourquoi je suis dans le groupe”.”J’ai juste laissé le temps faire les choses, concluait-il, et j’étais juste impatient que vous vous rendiez compte que vous vous trompiez”.

Israël menace de continuer à viser Beyrouth si le Hezbollah n’est pas désarmé

Israël a menacé vendredi de continuer à frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah, au lendemain d’une série de frappes israéliennes qui ont visé le mouvement soutenu par l’Iran dans la banlieue sud de la capitale libanaise.Israël a mené jeudi soir les frappes les plus violentes contre ce bastion du Hezbollah depuis le cessez-le-feu qui a mis fin à un an de conflit avec le mouvement islamiste fin novembre. Les dernières frappes contre la banlieue sud remontaient au 27 avril.Jeudi soir, des milliers d’habitants de ce secteur s’étaient précipités dans les rues pour fuir, après un appel de l’armée israélienne à évacuer. Vendredi, un journaliste de l’AFP sur place a vu d’importantes destructions tandis que certains habitants, qui avaient fui à la hâte jeudi soir à la veille de l’Aïd al-Adha, la plus importante fête musulmane, rentraient chez eux.”Il n’y aura pas de calme à Beyrouth ni d’ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l’Etat d’Israël, les accords doivent être respectés et si vous ne faites pas ce qu’il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force”, a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.La banlieue sud, où l’armée israélienne a déclaré avoir visé des cibles appartenant à “l’unité aérienne” du Hezbollah, a été touchée jeudi soir par une dizaine de frappes. Plusieurs personnes ont été blessées par des éclats de verre, selon le ministre de la Santé Rakan Nassereddine.Le président libanais Joseph Aoun a dénoncé une “violation flagrante” du cessez-le-feu.L’armée libanaise a accusé Israël de l’avoir empêchée d’inspecter un site jugé suspect avant qu’il ne soit bombardé, a déclaré à l’AFP un responsable militaire sous couvert d’anonymat.”L’armée a tenté de se rendre sur un des sites mentionnés dans l’appel à évacuer, mais des frappes de sommation israéliennes l’ont empêchée de mener à bien sa mission”, selon ce responsable.L’armée a menacé vendredi de suspendre sa coopération avec le comité international de suivi du cessez-le-feu, composé des Etats-Unis, de l’ONU et de la France “en ce qui concerne l’inspection des sites”.Elle a dénoncé “l’insistance de l’ennemi israélien” à “refuser de coopérer avec le comité”.Le Hezbollah, qui n’a pas commenté les accusations israéliennes, a publié un communiqué de l’un de ses députés, Ali Ammar, “saluant les positions” des dirigeants libanais et “de la direction de l’armée”.- “Sites souterrains de drones” -Environ une heure avant les premières frappes, le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée israélienne, avait exhorté les habitants à évacuer un rayon d’au moins 300 mètres autour de quatre bâtiments situés dans les quartiers d’Al-Hadath, Haret Hreik et Bourj el-Barajneh, via un message publié sur X et accompagné de cartes.L’armée israélienne a ensuite annoncé qu’elle avait “frappé des sites de production souterrains de drones et des installations de stockage utilisées par l’unité aérienne du Hezbollah (127)” dans la banlieue sud de Beyrouth.Elle a affirmé que cette unité “oeuvrait à la production de milliers de drones” en vue de “la prochaine guerre” et accusé l’Iran, qui a dénoncé les frappes de jeudi comme “un acte d’agression flagrant” contre le Liban, d’en financer la production.Dès le début de la guerre dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, le Hezbollah avait ouvert un front en tirant des roquettes à partir du sud du Liban sur le nord d’Israël, affirmant agit “en soutien” au mouvement palestinien Hamas dont il est un allié.Le conflit s’est transformé en guerre ouverte à l’automne, avant un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre. Israël a maintenu depuis des positions dans cinq points qu’il juge stratégiques à la frontière et continue de mener des frappes au Liban où il dit viser le Hezbollah.

Israël menace de continuer à viser Beyrouth si le Hezbollah n’est pas désarmé

Israël a menacé vendredi de continuer à frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah, au lendemain d’une série de frappes israéliennes qui ont visé le mouvement soutenu par l’Iran dans la banlieue sud de la capitale libanaise.Israël a mené jeudi soir les frappes les plus violentes contre ce bastion du Hezbollah depuis le cessez-le-feu qui a mis fin à un an de conflit avec le mouvement islamiste fin novembre. Les dernières frappes contre la banlieue sud remontaient au 27 avril.Jeudi soir, des milliers d’habitants de ce secteur s’étaient précipités dans les rues pour fuir, après un appel de l’armée israélienne à évacuer. Vendredi, un journaliste de l’AFP sur place a vu d’importantes destructions tandis que certains habitants, qui avaient fui à la hâte jeudi soir à la veille de l’Aïd al-Adha, la plus importante fête musulmane, rentraient chez eux.”Il n’y aura pas de calme à Beyrouth ni d’ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l’Etat d’Israël, les accords doivent être respectés et si vous ne faites pas ce qu’il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force”, a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.La banlieue sud, où l’armée israélienne a déclaré avoir visé des cibles appartenant à “l’unité aérienne” du Hezbollah, a été touchée jeudi soir par une dizaine de frappes. Plusieurs personnes ont été blessées par des éclats de verre, selon le ministre de la Santé Rakan Nassereddine.Le président libanais Joseph Aoun a dénoncé une “violation flagrante” du cessez-le-feu.L’armée libanaise a accusé Israël de l’avoir empêchée d’inspecter un site jugé suspect avant qu’il ne soit bombardé, a déclaré à l’AFP un responsable militaire sous couvert d’anonymat.”L’armée a tenté de se rendre sur un des sites mentionnés dans l’appel à évacuer, mais des frappes de sommation israéliennes l’ont empêchée de mener à bien sa mission”, selon ce responsable.L’armée a menacé vendredi de suspendre sa coopération avec le comité international de suivi du cessez-le-feu, composé des Etats-Unis, de l’ONU et de la France “en ce qui concerne l’inspection des sites”.Elle a dénoncé “l’insistance de l’ennemi israélien” à “refuser de coopérer avec le comité”.Le Hezbollah, qui n’a pas commenté les accusations israéliennes, a publié un communiqué de l’un de ses députés, Ali Ammar, “saluant les positions” des dirigeants libanais et “de la direction de l’armée”.- “Sites souterrains de drones” -Environ une heure avant les premières frappes, le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée israélienne, avait exhorté les habitants à évacuer un rayon d’au moins 300 mètres autour de quatre bâtiments situés dans les quartiers d’Al-Hadath, Haret Hreik et Bourj el-Barajneh, via un message publié sur X et accompagné de cartes.L’armée israélienne a ensuite annoncé qu’elle avait “frappé des sites de production souterrains de drones et des installations de stockage utilisées par l’unité aérienne du Hezbollah (127)” dans la banlieue sud de Beyrouth.Elle a affirmé que cette unité “oeuvrait à la production de milliers de drones” en vue de “la prochaine guerre” et accusé l’Iran, qui a dénoncé les frappes de jeudi comme “un acte d’agression flagrant” contre le Liban, d’en financer la production.Dès le début de la guerre dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, le Hezbollah avait ouvert un front en tirant des roquettes à partir du sud du Liban sur le nord d’Israël, affirmant agit “en soutien” au mouvement palestinien Hamas dont il est un allié.Le conflit s’est transformé en guerre ouverte à l’automne, avant un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre. Israël a maintenu depuis des positions dans cinq points qu’il juge stratégiques à la frontière et continue de mener des frappes au Liban où il dit viser le Hezbollah.

A Montpellier, le gouvernement au chevet des enfants des quartiers populaires

Très attendu par les acteurs des quartiers populaires, le comité interministériel des villes (CIV) présidé par François Bayrou se déroule vendredi à Montpellier sous le signe de “l’enfant dans la ville”, près de deux ans après les émeutes qui ont en partie enflammé ces quartiers.Accompagné de huit ministres, le chef du gouvernement a visité dans la matinée le quartier défavorisé de la Mosson, où il s’est rendu dans un nouveau groupe scolaire construit à la lisière du quartier afin de favoriser la mixité sociale.Il a ensuite inauguré un commissariat où polices nationale et municipale travaillent de concert. “Faire travailler ensemble la police municipale et la police nationale, c’est un très grand progrès (…) La sécurité ne se divise pas”, a félicité François Bayrou.”Vous voyez ici une illustration que l’on peut relever des défis. On les a relevés à l’école que nous avons visitée ce matin. On les relève dans ce commissariat. On va les relever cet après-midi”, en tenant le comité interministériel des villes, “tout ceci est pour nous un défi de survie de notre pays”, a-t-il ajouté.Le CIV se tiendra à partir de 14H00.Le Premier ministre était accompagné des ministres Juliette Méadel (Ville), Elisabeth Borne (Education), François Rebsamen (Aménagement du territoire), Yannick Neuder (Santé), Valérie Létard (Logement), Amélie de Montchalin (Comptes publics), François-Noël Buffet (Intérieur) et Véronique Louwagie (Commerce).”La priorité de ce comité interministériel est de mettre plus de moyens dans l’éducation et dans la santé”, a expliqué à l’AFP Juliette Méadel. “Le maître-mot est la prévention. On préviendra si on s’occupe enfin du destin des enfants et des adolescents.”Après deux reports, ce rendez-vous se tient dans un contexte budgétaire tendu, alors que le gouvernement cherche 40 milliards d’économies pour 2026.En 2025, le budget de la politique de la ville s’élevait à 609,6 millions d’euros, mais 15 millions viennent d’être annulés par décret tandis que 26,5 millions sont gelés. – “Fortes inquiétudes” -“On se félicite qu’enfin ce CIV se tienne. Quand on dit qu’il y a urgence à apporter des réponses dans les quartiers, on espère que ce qui en sortira permettra d’apporter du plus aux habitants”, a estimé Gilles Leproust, président de l’association Ville et Banlieue. Il confiait toutefois ses “fortes inquiétudes” au vu des réductions budgétaires annoncées pour 2026.Selon une source gouvernementale, François Bayrou devrait annoncer une quarantaine de mesures autour de trois axes: le soutien à l’enfance et à l’émancipation de la jeunesse, l’amélioration du cadre de vie des habitants et le développement économique, notamment en faveur de l’entrepreneuriat féminin.Septième ville de France avec plus de 300.000 habitants, Montpellier compte dix quartiers dits “prioritaires de la politique de la ville” (QPV) et affiche un taux de pauvreté de 27%, contre 14,4% à l’échelle nationale.”Après les émeutes de 2023, il ne s’est pas passé grand-chose, mais ici on est très mobilisés pour donner des signes concrets aux habitants en alignant tous les dispositifs de la politique de la ville”, a expliqué à l’AFP le maire PS Michaël Delafosse.Créé en 1988, le CIV vise à coordonner l’action des différents ministères en matière de politique de la ville afin de répondre plus efficacement aux difficultés de ces quartiers défavorisés. La France compte environ 1.600 QPV qui représentent six millions d’habitants.Chaque gouvernement est libre d’organiser ou non un CIV. Le précédent avait eu lieu en octobre 2023 après de nombreux retards et quatre mois après les émeutes déclenchées par la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre.Face aux violences, la Première ministre de l’époque, Mme Borne, avait réclamé plus de sévérité pour les délinquants, si besoin en encadrant les jeunes délinquants par des militaires, et des peines d’intérêt général pour “responsabiliser” leurs parents. Elle avait aussi présenté une série de mesures visant à enrayer la concentration de la pauvreté dans ces quartiers, en donnant notamment consigne aux préfets de ne plus y attribuer de logements aux ménages les plus précaires pour favoriser la mixité sociale, mesure qui avait suscité l’ire de la gauche et du monde associatif.

Musk ‘very welcome’ in Europe after Trump bust-up, official says

Elon Musk is “very welcome” in Europe, a spokesperson for the European Commission quipped Friday, following the tech billionaire’s spectacular public falling-out with US President Donald Trump.The Trump-Musk political marriage blew up on Thursday as the president declared himself “very disappointed” in criticisms from his former aide and top donor — before the pair hurled insults at each other on social media.At the commission’s daily briefing, spokesperson Paula Pinho was asked whether Musk had reached out to the European Union with a view to relocating his businesses, or setting up new ones.”He’s very welcome,” she replied with a smile.The commission’s spokesperson for tech matters, Thomas Regnier, followed up by stressing — straight-faced — that “everyone is very welcome indeed to start and to scale in the EU”.”That is precisely the objective of Choose Europe,” he said, referencing an EU initiative in favour of start-ups and expanding businesses.Musk has been a frequent critic of the 27-nation EU — attacking its digital laws as censorship and berating its leaders, while cheering on the ascendant far-right in Germany and elsewhere.The tycoon’s row with Trump saw the president threaten to strip him of government contracts estimated at $18 billion — with Musk vowing in response to end a critical US spaceship programme.Explaining the rift, Trump said Musk had gone “crazy” about a plan to end electric vehicle subsidies in the new US spending bill — as the bust-up sent shares in Musk’s Tesla car company plunging.

Retard d’avions: les 27 veulent réduire l’indemnisation des passagers

Les 27 pays de l’UE se sont mis d’accord pour réduire l’indemnisation des passagers en cas de retard d’avions, une souplesse donnée aux compagnies aériennes tempérée par de nouveaux droits accordés aux voyageurs.Objet d’âpres négociations, cet accord entre Etats membres doit maintenant être discuté au Parlement européen, et pourrait ainsi faire l’objet de nouvelles modifications avant son éventuelle adoption.Les passagers peuvent actuellement réclamer jusqu’à 600 euros pour un retard de plus de trois heures, une règle adoptée il y a plus de 20 ans, le règlement EU 261.Mais les compagnies aériennes se plaignent régulièrement d’une charge financière excessive — évaluée à 8,1 milliards d’euros par an par la Commission européenne.Afin de leur donner de l’air, une majorité d’Etats membres a voté pour changer les règles, malgré l’opposition de l’Allemagne.Pour les vols d’une distance maximale de 3.500 kilomètres ainsi que pour tous les vols intra-européens, les passagers auraient droit à un remboursement de 300 euros à partir de quatre heures de retard. Pour les trajets plus longs, les passagers recevraient 500 euros à partir de six heures de retard.Les associations de consommateurs ont fustigé cette mesure. “Les nouveaux seuils d’éligibilité priveront la majorité des passagers de leurs droits d’indemnisation, étant donné que la plupart des retards se situent entre 2h et 4h”, a dénoncé le Bureau européen des unions de consommateurs.Mais le compromis n’a pas pour autant satisfait les compagnies aériennes. L’association Airlines for Europe (A4E) regroupant les compagnies Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair ou encore easyJet reproche au texte d’introduire “encore plus de complexité” par rapport à la proposition initiale de la Commission européenne. Ce nouveau texte contient des “avancées pour les consommateurs”, a déclaré pour sa part à l’AFP le délégué général de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers, porte-voix du secteur aérien français, Laurent Timsit.Les modifications au règlement revêtent aussi des aspects “favorables” aux compagnies aériennes, “elles clarifient le texte et elles évitent des contentieux récurrents et nombreux devant les tribunaux, parce que c’est un peu le problème du règlement 261” actuel, a-t-il ajouté.Rien qu’aux compagnies françaises, le règlement a coûté 450 millions d’euros en 2024, selon M. Timsit. A titre de comparaison, le groupe Air France-KLM a dégagé la même année 317 millions d’euros de bénéfice net.Pour M. Timsit, le nouveau seuil de quatre heures, s’il est entériné par le Parlement européen, donnerait aux transporteurs “plus de temps afin de mettre en place des moyens opérationnels pour justement limiter les retards”, comme un remplacement d’avion ou d’équipage.Les dirigeants européens évoquent pour leur part “plus de 30 nouveaux droits” pour les passagers, applicables entre le moment où ils achètent leur billet et celui de l’arrivée à destination, s’est félicité le ministre polonais Dariusz Klimczak.Philippe Tabarot, ministre français des Transports, s’est dit “heureux du compromis” auquel l’UE est parvenue, dans un message sur le réseau X.Il a cité plusieurs avancées concrètes, notamment des droits renforcés pour les passagers en situation de handicap ou à mobilité réduite ou un mécanisme automatique d’indemnisation en cas d’annulation de vol.”Ce texte aurait pu être plus ambitieux, mais il est une étape importante pour continuer à améliorer la qualité du service offert aux usagers du transport aérien”, a ajouté M. Tabarot.