Thousands protest in London over Trump UK visit

Armed with signs and shouting slogans, thousands of anti-Donald Trump protesters descended on central London on Wednesday to decry the US president’s unprecedented second state visit to the UK.London’s Metropolitan Police estimated that there were around 5,000 people at the protest, which culminated in a rally in front of parliament.With Trump receiving the red-carpet treatment at Windsor Castle, around 22 miles (35 kilometres) west of London, demonstrators marched in the heart of the British capital to display their disdain on the first full day of the trip.”We’re protesting, I suppose, about everything about Donald Trump. You don’t know what placard to carry, really, there’s so many things” to dislike, former teacher Dave Lockett, 67, told AFP.”He’s sowing destruction and disorder throughout the whole Earth… If Trump’s ideas get into this society, then what we’re talking about is fascism in Britain,” he added.Left-wing lawmakers, including new Green Party leader Zack Polanski, were among those to address the crowds in Parliament Square at the rally hosted by well-known comedian Nish Kumar.”We are gathered here united to say this is not in our name,” Polanski said of Trump’s invitation from the ruling centre-left Labour government. “This is the moment to challenge everything Donald Trump stands for. This is the moment to reject the politics of hate and division.”- ‘Hiding’ -Protesters had first massed early afternoon near the BBC’s headquarters, holding aloft an array of banners, flags and signs, covering everything from support for the Palestinians to rejecting fascism. Amid a cacophony of drumming, some demonstrators had recreated smaller versions of the giant balloon depicting Trump wearing a nappy which was famously flown during his first state visit in 2019.Yashi Sriram, a doctor originally from India, turned out with a placard reading: “End the genocide. Stop Trump.””I just wanted to show support for the people of Palestine, really, more than anything else,” said the 32-year-old.A group called the Stop Trump Coalition organised the demo, with a broad alliance of organisations sponsoring it, including Amnesty International UK, Black Lives Matter UK, Palestine Solidarity Campaign and Greenpeace.The coalition questioned why Trump would barely be in London during the visit.”Because he knows we’re protesting against him,” the group said in a statement ahead of the march.”Instead, he’ll be hiding and having a sad little carriage ride all by himself in Windsor with a parade that no one will even see. This is because of the power of our protest.”Those at the evening rally repeatedly chanted: “Say it loud, say it clear: Donald Trump not welcome here,” as various speakers railed against him.- Trump unpopular -London’s Metropolitan Police deployed more than 1,600 officers — including 500 brought in from other forces — to ensure the event passed off without incident.A purported counter-demonstration failed to muster, and there were no reports of disorder or arrests.A lone protester, surrounded by police, displayed a sign reading: “We Love Trump,” sparking boos as anti-Trump campaigners marched past him.Trump remains deeply unpopular in Britain, with new polling Wednesday showing almost half of respondents thought it was wrong to invite him for a second state visit.Only a quarter believed it will improve UK-US relations, according to the YouGov/Sky survey.London mayor Sadiq Khan, who allowed the unflattering Trump baby blimp to fly during the American president’s first-term visits, has been a persistent critic amid a years-long feud.Khan wrote Tuesday in The Guardian: “Trump and his coterie have perhaps done the most to fan the flames of divisive, far-right politics around the world in recent years.”An estimated 150,000 people attended a weekend rally in London organised by far-right activist Tommy Robinson, with 26 police officers injured in clashes on the event’s fringes.In the article, Khan — the first Muslim mayor of a Western capital when he was first elected in 2016 — accused Trump of “scapegoating minorities, illegally deporting US citizens, deploying the military to the streets of diverse cities”.”These actions aren’t just inconsistent with western values — they’re straight out of the autocrat’s playbook,” he wrote.

Affaire Legrand-Cohen: conflit bloc contre bloc entre l’audiovisuel public et les médias Bolloré

L’audiovisuel public fait bloc dans son conflit contre les médias de la galaxie Bolloré, qui est monté d’un cran mercredi: France Télévisions et Radio France ont conjointement dénoncé auprès de l’Arcom une “campagne de dénigrement” de la part de CNews et Europe 1 au sujet de l’affaire Legrand-Cohen.A un an et demi de la présidentielle de 2027, une telle opposition est inédite dans l’histoire médiatique française.D’un côté, les médias privés dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré accusent l’audiovisuel public de parti pris pour la gauche. De l’autre, les deux groupes publics contre-attaquent et en appellent au régulateur de l’audiovisuel.”France Télévisions et Radio France font actuellement l’objet d’une campagne de dénigrement systématique et quotidienne par un autre groupe de médias, en particulier sur les antennes de la chaîne de télévision CNews et de la station de radio Europe 1″, écrivent les présidentes des deux entreprises publiques, Delphine Ernotte Cunci et Sibyle Veil, dans un courrier à l’Arcom consulté par l’AFP.Toutes deux doivent être entendues par le régulateur mercredi après-midi au sujet de l’affaire Legrand-Cohen. Sollicitées par l’AFP pour réagir à ces accusations, CNews et Europe n’ont pas répondu dans l’immédiat.Le déclencheur des hostilités a été une vidéo diffusée début septembre par le média conservateur L’Incorrect, source d’une vive polémique politico-médiatique.- “Outrancier” -Filmée en juillet dans un restaurant parisien, la vidéo montre Thomas Legrand, chroniqueur à Libération et France Inter, et Patrick Cohen, qui intervient sur France Inter et sur France 5 (France Télévisions), échanger avec deux responsables du Parti socialiste. Au cours de cette discussion, M. Legrand déclare: “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”.La séquence a valu aux deux journalistes des accusations de connivence avec le PS et de parti pris à l’encontre de la ministre de la Culture sortante. Les deux hommes ont demandé par huissier à L’Incorrect l’intégralité des images vidéo, sans montage. Mercredi soir, L’Incorrect a indiqué avoir fait constater par huissier que les images brutes étaient “conformes aux propos” qu’il a publiés. “Il n’y a pas de propos qu’on leur fait dire qu’ils ne disent pas”, a déclaré à l’AFP son directeur de la rédaction, Arthur de Watrigant.Thomas Legrand a renoncé à son émission dominicale sur France Inter, mais continuera d’intervenir à l’antenne.Cette affaire a été amplement commentée sur CNews, Europe 1 et le Journal du dimanche (JDD) -tous dans le giron de M. Bolloré-, qui y ont vu un signe de parti pris politique du service public.Mais pour mesdames Ernotte Cunci et Veil, “le caractère outrancier et déséquilibré de cette campagne dépasse désormais le simple débat d’opinions”, ce qui contribue “à fragiliser la qualité du débat démocratique”.Elles pointent le “temps d’antenne très significatif” consacré par CNews et Europe 1 à des “propos dénigrants”. “Nous aimerions connaître votre position sur le sujet”, concluent les dirigeantes, en interpellant le président de l’Arcom, Martin Ajdari.- “Bien-pensants” -Bien avant cette affaire, les médias dans le giron de M. Bolloré ont fréquemment reproché à l’audiovisuel public de pencher à gauche, notamment dans son traitement des questions d’immigration et d’insécurité.Eux-mêmes sont accusés par des responsables politiques de gauche de promouvoir des idées d’extrême droite, ce qu’ils contestent.Jusqu’à ces derniers jours, les groupes publics n’avaient jamais directement répondu.Radio France a été le premier à changer de braquet. Samedi, deux hauts responsables sont publiquement montés au créneau pour réfuter les accusations. Lundi, dans un message interne consulté par l’AFP, Sibyle Veil a dénoncé “une campagne de déstabilisation”.”Ces gens deviennent fous”, a rétorqué lundi la vedette de CNews, Pascal Praud, en ouvrant son émission “L’heure des pros”. Il a dénoncé une “offensive tous azimuts contre ce que les bien-pensants nomment la presse Bolloré, mais qui est tout simplement une presse libre et indépendante”.Mercredi, le JDNews, le magazine du JDD, a consacrée sa une à l’affaire Legrand-Cohen. Elle est titrée “Radio France, France Télévisions… Le scandale des intouchables” et sous-titrée “Ils donnent des leçons et complotent avec la gauche… avec vos impôts”.

Affaire Legrand-Cohen: conflit bloc contre bloc entre l’audiovisuel public et les médias Bolloré

L’audiovisuel public fait bloc dans son conflit contre les médias de la galaxie Bolloré, qui est monté d’un cran mercredi: France Télévisions et Radio France ont conjointement dénoncé auprès de l’Arcom une “campagne de dénigrement” de la part de CNews et Europe 1 au sujet de l’affaire Legrand-Cohen.A un an et demi de la présidentielle de 2027, une telle opposition est inédite dans l’histoire médiatique française.D’un côté, les médias privés dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré accusent l’audiovisuel public de parti pris pour la gauche. De l’autre, les deux groupes publics contre-attaquent et en appellent au régulateur de l’audiovisuel.”France Télévisions et Radio France font actuellement l’objet d’une campagne de dénigrement systématique et quotidienne par un autre groupe de médias, en particulier sur les antennes de la chaîne de télévision CNews et de la station de radio Europe 1″, écrivent les présidentes des deux entreprises publiques, Delphine Ernotte Cunci et Sibyle Veil, dans un courrier à l’Arcom consulté par l’AFP.Toutes deux doivent être entendues par le régulateur mercredi après-midi au sujet de l’affaire Legrand-Cohen. Sollicitées par l’AFP pour réagir à ces accusations, CNews et Europe n’ont pas répondu dans l’immédiat.Le déclencheur des hostilités a été une vidéo diffusée début septembre par le média conservateur L’Incorrect, source d’une vive polémique politico-médiatique.- “Outrancier” -Filmée en juillet dans un restaurant parisien, la vidéo montre Thomas Legrand, chroniqueur à Libération et France Inter, et Patrick Cohen, qui intervient sur France Inter et sur France 5 (France Télévisions), échanger avec deux responsables du Parti socialiste. Au cours de cette discussion, M. Legrand déclare: “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”.La séquence a valu aux deux journalistes des accusations de connivence avec le PS et de parti pris à l’encontre de la ministre de la Culture sortante. Les deux hommes ont demandé par huissier à L’Incorrect l’intégralité des images vidéo, sans montage. Mercredi soir, L’Incorrect a indiqué avoir fait constater par huissier que les images brutes étaient “conformes aux propos” qu’il a publiés. “Il n’y a pas de propos qu’on leur fait dire qu’ils ne disent pas”, a déclaré à l’AFP son directeur de la rédaction, Arthur de Watrigant.Thomas Legrand a renoncé à son émission dominicale sur France Inter, mais continuera d’intervenir à l’antenne.Cette affaire a été amplement commentée sur CNews, Europe 1 et le Journal du dimanche (JDD) -tous dans le giron de M. Bolloré-, qui y ont vu un signe de parti pris politique du service public.Mais pour mesdames Ernotte Cunci et Veil, “le caractère outrancier et déséquilibré de cette campagne dépasse désormais le simple débat d’opinions”, ce qui contribue “à fragiliser la qualité du débat démocratique”.Elles pointent le “temps d’antenne très significatif” consacré par CNews et Europe 1 à des “propos dénigrants”. “Nous aimerions connaître votre position sur le sujet”, concluent les dirigeantes, en interpellant le président de l’Arcom, Martin Ajdari.- “Bien-pensants” -Bien avant cette affaire, les médias dans le giron de M. Bolloré ont fréquemment reproché à l’audiovisuel public de pencher à gauche, notamment dans son traitement des questions d’immigration et d’insécurité.Eux-mêmes sont accusés par des responsables politiques de gauche de promouvoir des idées d’extrême droite, ce qu’ils contestent.Jusqu’à ces derniers jours, les groupes publics n’avaient jamais directement répondu.Radio France a été le premier à changer de braquet. Samedi, deux hauts responsables sont publiquement montés au créneau pour réfuter les accusations. Lundi, dans un message interne consulté par l’AFP, Sibyle Veil a dénoncé “une campagne de déstabilisation”.”Ces gens deviennent fous”, a rétorqué lundi la vedette de CNews, Pascal Praud, en ouvrant son émission “L’heure des pros”. Il a dénoncé une “offensive tous azimuts contre ce que les bien-pensants nomment la presse Bolloré, mais qui est tout simplement une presse libre et indépendante”.Mercredi, le JDNews, le magazine du JDD, a consacrée sa une à l’affaire Legrand-Cohen. Elle est titrée “Radio France, France Télévisions… Le scandale des intouchables” et sous-titrée “Ils donnent des leçons et complotent avec la gauche… avec vos impôts”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Des milliers de morts cet été en Europe à cause du changement climatique, avancent des chercheurs

Plus de 15.000 morts pourraient être attribuées au changement climatique à l’issue de cet été dans les principales villes européennes, avancent des chercheurs dans un travail encore préalable mais dont l’intérêt a été salué par d’autres scientifiques.”Centrée sur 854 villes européennes, cette étude conclut que le changement climatique est à l’origine de 68% des 24.400 morts qui seraient liées à la chaleur cet été”, souligne mercredi le communiqué des deux instituts britanniques auxquels appartiennent les auteurs, l’Imperial College London et la London School of Hygiene & Tropical Medicine.Ils concluent donc qu’entre 15.013 et 17.864 décès liés cet été à la chaleur n’auraient pas eu lieu sans le réchauffement climatique, dans ces villes qui ne représentent par ailleurs qu’un petit tiers de la population européenne.Il s’agit de la première estimation de si grande ampleur sur les impacts sanitaires d’un été marqué en Europe par des températures particulièrement élevées. Plusieurs canicules ont été observées et l’été s’est révélé le plus chaud jamais enregistré dans plusieurs pays, comme l’Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni.Or, les effets sur la santé des chaleurs sont bien connus: aggravation des troubles cardiovasculaires, déshydratation, troubles du sommeil… Et les plus âgés sont, de loin, les plus à risque d’en mourir.Il faut toutefois prendre ces chiffres avec précaution. Ce type d’étude, de plus en plus courante depuis plusieurs années, vise à donner une estimation rapide de la mortalité liée au réchauffement climatique, sans attendre une publication en bonne et due forme en revue scientifique avec une méthodologie plus robuste.Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont d’abord modélisé dans quelle mesure le réchauffement climatique avait contribué aux températures élevées cet été. Ils estiment, au final, que sans changement climatique, les températures moyennes auraient été inférieures de 2,2°C dans les villes concernées.- En-dessous de la réalité ? -Les auteurs ont ensuite croisé cette observation avec des données passés sur la mortalité liée à la chaleur dans les différentes villes. Ils en arrivent ainsi à la conclusion que le réchauffement climatique a contribué à plus de 800 morts à Rome, plus de 600 à Athènes, plus de 400 à Paris… De manière générale, plus de 85% de ces morts auraient frappé des plus de 65 ans.”Il suffit que les canicules soient plus chaudes de 2 à 4°C pour que des milliers de personnes passent de vie à trépas”, a souligné Garyfallos Konstantinoudis, co-auteur de l’étude, lors d’une conférence de presse, qualifiant les pics de chaleur de “tueurs silencieux”.Mais ces chiffres ne prennent pas en compte l’excès réellement observé de mortalité. C’est à partir de telles données que des chercheurs finissent par donner une estimation solide de la mortalité liée à la chaleur: elle avait ainsi causé quelque 47.000 morts en Europe en 2023, selon une étude publiée par Nature Medicine un an après la période concernée.”C’est impossible d’obtenir des statistiques en temps réel à l’heure actuelle”, a admis Friederike Otto, co-auteure de l’étude. Mais les estimations “sont dans les clous”, a-t-elle assuré.De fait, nombre de chercheurs extérieurs à l’étude ont salué une étude valable, soulignant même qu’elle risquait d’être en-dessous de la réalité.”Les méthodes utilisées dans ces études d’attribution sont scientifiquement solides mais prudentes”, a expliqué Akshay Deoras, spécialiste en sciences de l’atmosphère à l’université britannique, au Science Media Centre. “Le nombre réel de morts pourrait même être plus élevé.”

Fired US health agency chief says was under RFK Jr ‘pressure’ to ignore science

The ex-chief of the US disease prevention agency told senators Wednesday she was fired for refusing to approve changes to childhood vaccine schedules not backed by scientific evidence, as the Trump administration moves to dismantle longstanding health policy. The high-profile testimony follows last month’s abrupt ouster of the Centers for Disease Control and Prevention head Susan Monarez, who told lawmakers on the Senate Health Committee that US Health Secretary Robert F. Kennedy Jr. also demanded she fire career scientists from the agency without cause.”Even under pressure I could not replace evidence with ideology, or compromise my integrity,” she told the panel.”Vaccine policy must be guided by credible data, not predetermined outcomes.”The testimony comes a day before a highly anticipated meeting of the Advisory Committee on Immunization Practices — a body Kennedy has dramatically revamped, firing all of its members and replacing them with figures whose views mirror his own vaccine skepticism.Monarez said Kennedy had demanded she agree to rubber-stamp every recommendation that committee makes to the CDC.She was fired less than a month after senators had voted to confirm her with unanimous support from Republican lawmakers.Her testimony contradicts what Kennedy had told the Senate Finance Committee. He insisted he had only requested she keep an open mind and said that she ultimately had not been “trustworthy.”Under questioning from Republican Senate health committee chair Bill Cassidy — a physician who continues to vouch for the safety of vaccines — Monarez said she told Kennedy she “would be open” to childhood vaccine schedule shifts if there were solid scientific data to justify them.But Kennedy “did not have any data or science to point to,” she said.”To be clear, he said there was not science or data” but he “still expected you to change this?” Cassidy asked.”Correct,” Monarez responded.- ‘Censored’ science -Monarez’s ouster was followed by the departure of several senior CDC officials from the body.Former CDC chief medical officer Debra Houry also testified Wednesday, and said Kennedy “censored CDC science, politicized its processes and stripped leaders of independence.””I could not in good conscience remain under those conditions.”Senator Angela Alsobrooks, a Democrat, later asked Houry if she believed Kennedy was “incompetent and dangerous to the American people’s health.”Houry was uncompromising in her response: “Seeing what he has asked our scientists to do and to compromise our integrity, and the children that have died under his watch, I think he should resign.”In 2025, the United States experienced its worst measles outbreak in more than 30 years, with more than 1,400 total confirmed cases and three deaths, including two young children.Asked by Republican Susan Collins what the public health implications might be if major CDC decisions come from politicized ideology rather than hard science, Monarez said it could move the US into “a very dangerous place in public health.””These are very important, highly technical discussions that have life-saving implications for our children and others who need vaccines.”Vaccines are safe and effective, according to the overwhelming consensus of the scientific community, but critics say the Trump administration has gone out of its way to sow doubt about them.

Afghanistan: le gouvernement taliban réduit l’accès à internet pour lutter contre “le vice”

Le gouvernement taliban a réduit mercredi pour la deuxième journée consécutive l’accès à internet dans plusieurs provinces afghanes, où des responsables ont justifié les coupures par la lutte contre le “vice” et la “corruption morale”.Dans la province de Balkh (nord), l’internet par fibre optique a été totalement interdit “et le réseau est déconnecté” sur ordre du chef suprême des talibans, l’émir Hibatullah Akhundzada, a annoncé Attaullah Zaïd, porte-parole du gouvernorat.”Cette mesure a été prise pour empêcher le vice et des options alternatives seront mises en place dans le pays pour répondre aux besoins” de connectivité, a-t-il ajouté mardi sur X.Dans cette région, l’accès à internet n’est désormais possible que via le réseau téléphonique, qui est perturbé, a confirmé un correspondant de l’AFP, précisant que tous les opérateurs étaient concernés.Il en va de même dans les régions de Badakhshan et de Takhar, dans le nord, et de Kandahar, Helmand, Uruzgan et Nangarhar dans le sud, ont rapporté mercredi d’autres correspondants de l’AFP.Sollicités par l’AFP, ni les porte-paroles du gouvernement ni le ministère des Télécommunications n’ont commenté ces mesures dans l’immédiat.La fibre est la technologie la plus répandue en Afghanistan, a précisé à l’AFP un employé d’un opérateur privé à Kaboul, ajoutant, sous couvert d’anonymat, ignorer les raisons et les détails de la mesure talibane.”Si ces problèmes de connexion ne sont pas résolus, on va subir de grandes pertes”, a déploré Atta Mohammed, un entrepreneur dans le marbre à Kandahar. “Si on ne répond pas à temps aux emails de nos clients à Dubaï et en Inde, on ne pourra pas continuer nos affaires. Je n’en ai pas dormi de la nuit”.Qoraishi Badloune, porte-parole du département de l’Information et de la Culture de Nangarhar, a dit s’attendre à une mise en oeuvre de la décision à l’échelle nationale “dans les jours à venir”.”De récentes études menées en Afghanistan montrent que des applications en ligne ont affecté négativement les fondations économiques, sociales, culturelles et religieuses de la société et l’ont conduit vers la corruption morale”, a-t-il plaidé dans un communiqué publié mardi.En 2024, Kaboul avait pourtant présenté la fibre optique, déployée à partir des années 2000 par les précédentes autorités et couvrant aujourd’hui 9.350 km, comme une “priorité” pour “rapprocher le pays du reste du monde” et le “sortir de la pauvreté”.Depuis leur retour au pouvoir en 2021, les talibans multiplient les décisions liberticides, inspirées de leur vision ultra-rigoriste de la loi islamique.Certains responsables talibans sont toutefois très actifs pour relayer les communications gouvernementales sur les réseaux sociaux.

Chikungunya: les contaminations dans l’Hexagone grimpent encore, la vigilance reste de mise

Face à la hausse inédite des contaminations cet été en métropole par le chikungunya et dans une moindre mesure par la dengue, les autorités sanitaires ont appelé mercredi à rester vigilants car “la saison n’est pas terminée” pour les moustiques vecteurs de ces maladies.Au 15 septembre, autour de 480 cas autochtones de chikungunya ont été identifiés en France métropolitaine, selon le bilan hebdomadaire de l’agence sanitaire, contre 382 la semaine précédente. Si plusieurs épisodes sont désormais clos, l’été 2025 est d’une ampleur inédite en métropole pour les cas autochtones de chikungunya, dont le virus se transmet d’un humain à l’autre via des piqûres de moustiques tigres et provoque des fièvres et douleurs articulaires.”Plusieurs foyers totalisent plus de 20 et même 50 cas (Fréjus, Antibes et Bergerac)”, et il existe aussi parfois des foyers secondaires (dus à une chaîne de transmission initiée par un cas autochtone d’un autre foyer), a noté Santé publique France.Cet été, le nombre important de foyers de chikungunya dans l’Hexagone et leur précocité est partiellement lié à l’épidémie majeure qui a sévi à La Réunion et dans la zone de l’océan Indien et encouragé l’arrivée de cas importés, lesquels ont ensuite favorisé des contaminations en métropole.L’expansion du chikungunya s’inscrit aussi dans un contexte où le moustique tigre, encore absent de métropole voici quelques décennies, est désormais implanté dans 81 départements, sur fond de réchauffement climatique.Egalement transmise par le moustique tigre, la dengue totalise toujours 21 cas -aucun nouveau enregistré la semaine écoulée-, sans atteindre le record 2024 (66 cas).Pour “limiter le risque de circulation de ces virus entre les territoires, une attention particulière est demandée aux voyageurs à destination des Antilles et de la Guyane, territoires moins touchés par le chikungunya mais où sont présents, toute l’année, les moustiques vecteurs de cette maladie”, ont prévenu le centre de crises sanitaires du ministère de la Santé et Santé Publique France dans un communiqué commun.Autre maladie sous surveillance renforcée: la fièvre “West Nile” ou du Nil occidental, transmise par le moustique Culex, compte 32 cas autochtones mi-septembre – neuf nouveaux en une semaine.Dans ce “contexte inédit en France métropolitaine”, les autorités sanitaires ont donc appelé à “maintenir un haut niveau de vigilance individuelle et collective” contre les piqûres et contre la prolifération des moustiques.

Dieselgate: trois associations saisissent la justice, l’État défend ses actions

L’association de consommateurs CLCV, France Nature Environnement et l’ONG ClientEarth ont annoncé mercredi déposer un recours en justice dans le dossier du Dieselgate contre l’État français, accusé d’inaction, ce que ce dernier conteste.Dix ans après la révélation du scandale des moteurs truqués, qui avait d’abord éclaboussé Volkswagen puis de nombreux autres constructeurs, le volet judiciaire n’est pas clos. Trois organisations non gouvernementales ont annoncé déposer mercredi un recours devant le tribunal administratif de Paris, qui vise l’État “en raison de son inaction face aux dommages sanitaires et économiques du Dieselgate”, écrivent-elles dans un communiqué, confirmant des informations de France Info et du Monde. “Plusieurs millions de voitures diesel” aux moteurs truqués, “vendues entre 2009 et 2019, continuent de circuler en France, émettant des niveaux de dioxyde d’azote (NO2) entre 2 et 10 fois supérieurs aux normes en vigueur”, affirment la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), France Nature Environnement (FNE) et ClientEarth, dont le siège est à Bruxelles.Dans leur requête, que l’AFP a consultée, elles demandent le rappel des véhicules en question. “Ces nouvelles actions confirment que le Dieselgate est un scandale de santé publique et environnemental qui perdure et contre lequel toutes les victimes peuvent agir”, a réagi pour l’AFP Marc Barennes, avocat d’entités publiques et privées qui se sont constituées parties civiles, dans des procédures distinctes de celle des associations. Accusé par les trois ONG de n’avoir “ni engagé les procédures nécessaires, ni sanctionné les constructeurs automobiles pour faire cesser ces pratiques”, l’État défend au contraire son action. Après le scandale, il a créé en 2020 le service de surveillance des véhicules et des moteurs (SSMVM) et “la recherche de dispositifs d’invalidation (c’est-à-dire de trucage, NDLR) fait partie depuis cette date des contrôles de surveillance de marché”, soulignent les ministères des Transports et de la Transition écologique dans une déclaration commune à l’AFP. “Plus d’une centaine de modèles de véhicules à motorisation thermique sur différentes générations ont déjà été contrôlés” et “plusieurs modèles ont été identifiés pour des émissions de NOx excédentaires”, précisent les ministères. Mais “certaines étapes” prennent du temps, soulignent-ils : “la durée des analyses nécessaires” et les “échanges contradictoires” avec les constructeurs. Le gouvernement précise aussi que les “multiplications de contestations de constructeurs” ont pu causer des “blocages”. – Quatre procès requis en France -Dans le sillage de Volkswagen, qui a reconnu en septembre 2015 avoir commercialisé plus de 11 millions de véhicules équipés d’un logiciel détectant les phases de tests afin de truquer et diminuer ses émissions, d’autres constructeurs ont été épinglés pour de possibles pratiques similaires. Quatre procès pour tromperie ont pour l’heure été requis en France par le parquet de Paris, visant Volkswagen, mais aussi Peugeot-Citroën, Fiat-Chrysler et Renault. La Répression des fraudes (DGCCRF) avait mis en lumière fin 2016 des écarts allant jusqu’à 377% entre les performances de certains modèles Renault au moment de leur homologation en laboratoire et lors de leur utilisation en conditions réelles.Dans la procédure contre la marque au losange, la cour d’appel de Paris a rejeté mercredi sa demande d’annuler des pièces lui valant sa mise en examen.De son côté, Stellantis, qui détient plusieurs des marques mises en cause, est “fermement convaincu que ses véhicules sont conformes à toutes les réglementations applicables en matière d’émissions et collabore toujours avec les autorités pour le démontrer”, a réagi le groupe auprès de l’AFP. Alors que deux modèles dans son giron font partie de ceux dont les associations demandent le rappel, le groupe indique avoir “volontairement lancé un rappel” des “3.659” Opel Meriva concernées en 2022. S’agissant des “12.800” Peugeot 308 “équipées d’une boîte de vitesses DV6FC et ML6C”, Stellantis demande aux propriétaires “de prendre contact avec leur concessionnaire ou agent agréé”. Les oxydes d’azote (NOx) sont jugés responsables de dizaines de milliers de décès prématurés chaque année à travers le monde.