Nepal mourns its dead after anti-corruption protests

Nepal flew flags at half-mast during a national day of mourning Wednesday for the 73 people killed during youth-led anti-corruption protests that toppled the government.An interim government, which took over after two days of protests last week, declared the day of mourning “in honour of those who lost their lives during the protests”, the Ministry of Home Affairs said in a statement.Protests began on September 8, sparked by a short-lived ban on social media, but fuelled by anger at corruption and long-standing economic woes.At least 19 people were killed in a crackdown on the first day.Anger over the deaths escalated, triggering an outpouring of rage nationwide, with government offices, a Hilton Hotel and other buildings set on fire.”The changes we are witnessing today would not be possible without the courage and sacrifice of those who gave their lives during the protests,” Hami Nepal, a key organisation in the protests, posted on social media.Prime Minister Sushila Karki, a 73-year-old former chief justice, has been tasked with restoring order and addressing protester demands for a corruption-free future ahead of elections in six months.Karki has declared the victims martyrs, promising state honours at their cremations.Shopkeeper Pooja Shrestha, 22, said that the day of mourning would bring people together.”Everyone is sad about what happened, the loss of lives — all young people like us,” she said.”Things have improved now, and we hope the new government will bring the changes we need.”A fifth of people in Nepal aged 15-24 are unemployed, according to the World Bank, with GDP per capita just $1,447.Police spokesman Binod Kharel said Wednesday that the number killed during protests had risen to 73, including police officers and prisoners as they staged a mass breakout.More than a third of the 13,500 prisoners who escaped from two dozen jails during the protests have been recaptured or surrendered themselves, he added.”So far about 5,000 prisoners who had absconded have returned to the prisons, many voluntarily,” Kharel said.

C1: Liverpool en quête d’une nouvelle étoile avec son armée de recrues

Rendez-vous le 30 mai à Budapest? Liverpool lance son aventure en Ligue des champions, mercredi contre l’Atlético, dans la peau d’un favori pour la victoire finale, porté par un mercato inhabituellement dispendieux mais qui n’a pas encore livré toutes ses promesses.Jamais un club anglais n’avait investi autant d’argent au même moment: 515 millions d’euros (contre 263M EUR de ventes), principalement pour attirer les attaquants Alexander Isak, Florian Wirtz et Hugo Ekitike, les trois plus gros transferts de l’été.Le club de la Mersey a laissé filer des visages appréciés (Alexander-Arnold, Diaz, Nunez…), en plus d’avoir perdu le regretté Diogo Jota, mais il s’est renforcé en défense (Frimpong, Kerkez, Leoni) et il a prolongé deux piliers, le capitaine Virgil van Dijk et l’ailier star Mohamed Salah.Liverpool ne peut pas se cacher, il fait partie des favoris pour succéder au Paris Saint-Germain, fin mai en Hongrie. C’est même la prédiction du statisticien Opta, lequel place les Reds (20,1%) devant Arsenal (16,3%) et le tenant du titre français (11,1%).”À l’aube de cette campagne, je suis convaincu que nous pouvons montrer à l’Europe que nous avons une équipe fantastique, mais il faut travailler pour cela”, a dit mardi van Dijk. En bref, “on ne s’emballe pas”.Le capitaine et ses coéquipiers ont pu recharger les batteries au coeur de l’été quand le Real Madrid, le Bayern Munich, l’Inter Milan et le PSG, pour ne citer qu’eux, ont disputé la Coupe du monde des clubs sous de fortes chaleurs aux Etats-Unis.Le nouveau format de la Ligue des champions, avec deux matches supplémentaires et de potentiels barrages avant la phase à élimination directe, a alourdi davantage le calendrier et poussé certains clubs à renforcer leurs effectifs.Les propriétaires américains de Liverpool, d’habitude très économes, ont eux doublé le poste de N.9 avec Isak et Ekitike pour répondre à un besoin cruellement apparu la saison dernière durant l’élimination en huitièmes de finale face au PSG.- Slot défend Wirtz -La campagne de Liverpool débute mercredi à domicile contre l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann, mal parti cette saison (une victoire en quatre matches) et privé de son buteur attitré, l’Argentin Julian Alvarez, forfait sur blessure.Tous les voyants ne sont pas au vert, non plus, du côté des Reds.L’équipe d’Arne Slot domine déjà la Premier League, certes, mais il lui a fallu des buts après la 80e minute pour remporter ses quatre premiers matches. Dans le jeu, sa domination apparaît bien moins totale qu’en début de saison dernière.”C’est normal avec autant de nouveaux joueurs, nous allons nous améliorer mais en attendant, nous avons douze points”, a positivé l’entraîneur néerlandais dimanche après la victoire à Burnley (1-0), obtenue dans le temps additionnel sur un pénalty de Salah.Le sang froid de l’Egyptien en fin de match ne masque toutefois pas ses limites actuelles. Et il n’est pas le seul à décevoir.En défense, Milos Kerkez n’a pour l’heure pas donné satisfaction à gauche, tandis qu’à droite les débuts de Jeremie Frimpong ont été perturbés par une blessure.Enfin, le rendement de Wirtz au poste de milieu offensif apparaît bien éloigné des attentes suscitées par son transfert à plus de 130 millions d’euros depuis Leverkusen.”Florian n’a pas quatre buts ni douze passes décisives à son actif après ses quatre premiers matches, mais c’est lié à la qualité de nos adversaires”, a nuancé Slot mardi. “Il fait partie de l’équipe qui est première du championnat, celle qui a battu Arsenal, celle qui a battu Newcastle”.Les joueurs ont “largement dépassé” les attentes du début de saison et le meilleur est à venir, a-t-il promis. L’entraîneur a d’ailleurs confirmé que sa recrue phare, l’attaquant suédois Alexander Isak, pourrait faire ses grands débuts sous le maillot rouge, mercredi contre l’Atlético.

Ligue des champions: Barcola, seul rescapé des leaders de l’attaque du PSG

Avec les incertitudes et les absences, Bradley Barcola, en grande en forme depuis le début de saison, est attendu pour prendre les rênes de l’attaque du PSG, qui débute mercredi la défense de son titre en Ligue des champions face à l’Atalanta Bergame.Cinq sur cinq: avec l’hécatombe de blessures dans le vestiaire parisien (Doué, Dembélé, Beraldo) et les doutes autour de la présence de “Kvara” et Lee, l’ancien Lyonnais se retrouve en première ligne et devrait enchaîner sa sixième titularisation de suite avec le PSG mercredi soir au Parc des Princes (21h00).Et comme en début de saison dernière, il est en grande forme avec trois buts et une passe décisive en quatre matches de Ligue 1 dont un doublé dimanche contre Lens sur deux frappes précises hors de la surface.”C’est travaillé, je ne suis pas un joueur qui tire beaucoup de loin, je ne tire pas beaucoup tout court, j’espère tirer plus et je travaille pour ça”, a expliqué l’ailier dimanche, avec l’objectif de “faire mieux que l’an dernier: plus de buts, plus de passes”.Connu pour ses accélérations, sa percussion et ses dribbles tout en relâchement, il devient de plus en plus efficace devant le but, à l’image de ses premières semaines du dernier exercice. Il avait inscrit une dizaine de buts en dix journées avant de traverser une période plus compliquée à l’automne, tout en se muant en passeur.Bousculé en janvier par l’arrivée de Khvicha Kvaratskhelia à son poste et par l’explosion de Désiré Doué au même moment, il a tout de même fini la saison historique du club avec 21 buts et 21 passes décisives en 64 apparitions.Dès cet été, alors qu’il a été courtisé par Liverpool (offre de 150 millions d’euros) et le Bayern, il a été responsabilisé par Luis Enrique, qui ne voulait pas de son départ, selon une source proche du dossier.- “Il ne faut pas que tout repose sur lui” -Satisfait de son début de saison, le coach aura besoin du joueur de 23 ans pour palier les absences d’Ousmane Dembélé (six à huit semaines), blessé à une cuisse, de Désiré Doué (quatre semaines), touché à un mollet. Sorti dimanche à la demi-heure de jeu, “Kvara” a reçu un gros coup, qui lui a laissé plusieurs traces sur le mollet, mais n’a pas semblé touché musculairement.Absent de la séance collective, le Géorgien pourrait quand même tenir sa place mercredi soir, selon une source proche de l’effectif, tout comme Lee Kang-in, sorti sur blessure dimanche, qui s’est entraîné mardi.Avec ces incertitudes et possibles nouvelles absences, Barcola pourra creuser un peu plus son sillon face à la concurrence.”C’est toujours dans des moments comme ça que ça ouvre des espaces pour un autre joueur. Cela fait vraiment plaisir mais ce n’est pas du tout une surprise pour nous. On connaît sa qualité, on l’a vu aux entraînements et en match, qu’il soit titulaire ou pas. Peut-être que les gens ne s’en rendent pas compte, mais Bradley a toujours été très décisif avec nous, et souvent dans les moments où on en avait le plus besoin”, a expliqué son capitaine Marquinhos mardi devant la presse. “C’est le cas actuellement, mais il ne faut pas non plus que tout repose sur lui”.L’international français “aura le même rôle que d’habitude. Il a été un joueur très important, il est international tout le temps avec la France, il a la qualité, il est rapide, c’est un joueur différent. On est très contents d’avoir Bradley”, a déclaré Luis Enrique dimanche, car “il a joué à un très haut niveau la saison passée, c’est un moment spécial pour lui et pour nous.””Moi ça va, j’ai bien récupéré pendant les vacances, je me sens bien physiquement, j’espère que ça va continuer”, a confirmé le natif de Villeurbanne, arrivé au PSG en 2023. Sous contrat jusqu’en 2028, des discussions pourraient débuter bientôt autour d’une prolongation, selon la source précitée.

Ligue des champions: un PSG amoindri par les blessures entame la défense de son titre

Le Paris SG débute sa campagne de Ligue des champions avec la fierté du tenant du titre, mercredi contre l’Atalanta Bergame au Parc des Princes (21h00), mais aussi la frustration et l’inquiétude liées aux multiples blessures.Comme si les blessures pendant la trêve internationale de sa star Ousmane Dembélé, favori au Ballon d’or, et de l’étoile montante Désiré Doué ne suffisaient pas, l’infirmerie du club a vu arriver Khvicha Kvaratskhelia, Kang-in Lee et Lucas Beraldo après le match contre Lens dimanche (victoire 2-0).Le soulagement était cependant de mise mardi au Campus PSG puisque “Kvara”, s’il s’est entraîné à part, pourrait bel et bien participer à la rencontre de mercredi, selon une source proche de l’effectif. Lee Kang-in a quant à lui repris l’entraînement collectif. En revanche Lucas Beraldo est resté aux soins.Ces doutes sur les états de forme ne sont pas un cadeau au moment de devoir se hisser au niveau Ligue des champions pour recevoir l’Atalanta. L’équipe italienne est certes en reconstruction après le départ de son entraîneur emblématique Gian Piero Gasperini: son attaquant phare Mateo Retegui est parti et Ademola Lookman n’a pas rejoué depuis qu’il a voulu partir. Mais l’Atalanta vient d’étriller Lecce (4-1).Surtout, la victoire est impérative au PSG pour se mettre en confiance, dans un calendrier de phase de ligue qui ne propose aucun match facile: déplacements à Barcelone, Bilbao, au Sporting Portugal et à Leverkusen, réceptions du Bayern Munich, Tottenham et Newcastle.”La saison vient de commencer et elle va être longue”, a reconnu le défenseur parisien Lucas Hernandez.- Pas de marge -“Cela arrive à tout le monde, c’est un moment un peu difficile pour nous car il y a des joueurs blessés”, a confié pour sa part l’entraîneur Luis Enrique, qui s’est lui-même cassé une clavicule en tombant de vélo. “C’est comme ça, il faut s’adapter.”Le coach ne se plaint pas des possibles causes de ces blessures – les cadences infernales et les saisons à rallonge -, lui qui a été un défenseur de la Coupe du monde des clubs que le PSG a disputée jusqu’à mi-juillet.Son peu d’empressement à demander au conseiller sportif Luis Campos de recruter cet été va-t-il se retourner contre lui ? Avec seulement trois recrues (les gardiens Lucas Chevalier et Renato Marin, le défenseur Illya Zabarnyi), le PSG ne s’est pas donné beaucoup de marge, d’autant que ces arrivées ne concernent pas le secteur offensif, le plus touché.”Nous sommes très contents de l’effectif qu’on a, avec plusieurs solutions. On essaie d’éviter d’avoir des blessures. C’est une fenêtre qui s’ouvre pour d’autres joueurs qui sont là, pour prouver leur valeur”, a estimé Luis Campos sur RMC.La rotation chère à Luis Enrique et au staff, qui vise à faire reposer les joueurs tout autant qu’à les mettre en concurrence, sera forcément limitée lors des prochaines semaines, menaçant d’user en retour les corps des titulaires.- Un milieu efficace -Mais le PSG a aussi son lot de satisfactions à l’abord de la Ligue des champions. D’abord, la fierté de commencer à défendre le premier titre de C1 de son histoire, qui plus est dans son jardin du Parc des Princes.”Nous avons plus de confiance, a confié Luis Enrique. Après avoir été champions d’Europe, notre objectif c’est de faire l’histoire de nouveau, gagner une deuxième Ligue des champions consécutive.””Aucune équipe n’aura plus faim que nous”, a aussi prévenu le capitaine Marquinhos.Ensuite, sur le terrain, Paris s’en sort très bien en ce début de saison annoncé comme compliqué, avec quatre victoires en quatre matches et des principes de jeu qui reviennent naturellement.Car, et c’est là aussi un motif de contentement, ses milieux de terrain sont pour l’instant épargnés par les blessures. Le PSG a félicité la sélection espagnole pour sa préservation de Fabian Ruiz pendant la trêve internationale. Et le temps de jeu de Vitinha et Joao Neves a pu être géré sereinement. Le trio devrait être aligné contre Bergame.Les milieux sont d’ores et déjà efficaces pour apporter leur lot de buts, comme la saison dernière. Joao Neves a marqué trois fois et Vitinha et Ruiz un but chacun. Autre relai de l’attaque orpheline d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué, l’ancien Lyonnais Bradley Barcola vient de marquer un magnifique doublé contre Lens, portant son total à trois buts. Sa place mercredi soir est quasiment assurée, et ce n’est pas par défaut.