Foot: Philippe Diallo insiste pour la création d’une Société de clubs à la place de la Ligue

Des pouvoirs redistribués, “les clubs au centre de la gouvernance”, mais toujours un droit de veto de la FFF: Philippe Diallo a dévoilé mardi une nouvelle version du projet “Premier League à la française”, censée convaincre le monde professionnel réticent devant sa première mouture.Cette contribution, qui a pris en compte certaines des observations faites par la Ligue de football professionnel cet été, doit désormais être partagée avec l’ensemble des acteurs du microcosme pro (LFP, clubs, syndicats…)  pour envisager une position commune avant un passage de la loi à l’Assemblée nationale.Mais Philippe Diallo reste à la manoeuvre pour faire aboutir la réforme de la gouvernance du football professionnel national qu’il a initiée lors de sa réélection à la tête de la “3F” en décembre, en engageant en mars des “Etats généraux” du secteur englué dans une crise des droits TV qui plombe ses finances et menace son existence.Cette réforme prévoit la transformation de la LFP en une Société des clubs, en lien plus étroit avec la Fédération, dans la droite ligne de la proposition de loi (PPL) des sénateurs Michel Savin (LR) et Laurent Lafon (Union centriste) adoptée en juin au Sénat. Le texte voté par la chambre haute à la quasi-unanimité en juin, propose en effet de faciliter, pour les fédérations, leur possibilité de retirer aux ligues leur “subdélégation de service public”, en cas de “défaillance grave” ou de “difficulté sérieuse de financement” par exemple. Une mesure ressentie comme un droit de vie et de mort par le monde du foot pro.- “Deux entités” -Pour calmer la grogne, Philippe Diallo a donc revu sa copie dans la perspective du passage à l’Assemblée de la PPL, même si le calendrier parlementaire reste très incertain en raison de la crise politique actuelle. Contrairement à ce qui était proposé dans sa première mouture, la future Société des clubs commercialisera les droits audiovisuels et marketing, organisera et réglementera les compétitions. Soit peu ou prou, le regroupement de l’ensemble des compétences actuelles de la LFP et de sa filiale commerciale LFP Media.”De trois entités (FFF, LFP, la société commerciale LFP Media), nous passons à deux (FFF et Société des clubs) avec des prérogatives claires pour les deux entités”, a insisté le président de la FFF lors de son Comité exécutif.La représentation des clubs professionnels à l’Assemblée générale de la FFF ne sera pas limitée comme le prévoyait le texte du Sénat et la rémunération de leurs futurs dirigeants, pas plafonnée.La Fédération garde en revanche le droit de veto sur les décisions importantes. Malgré la forte opposition du secteur professionnel, elle n’a pas non plus voulu céder sur la prise de contrôle de la DNCG, le gendarme financier du football français, une commission indépendante placée jusqu’ici sous l’autorité de la Ligue.  – Plus de président -La FFF siègera par ailleurs au conseil de surveillance de la Société des clubs, ainsi qu’à son Assemblée générale, aux côtés des clubs, du fonds d’investissement CVC (qui détient 13% de LFP Media) et des familles (joueurs, entraîneurs, arbitres).”C’est pour cela que l’on peut parler d’une +Premier League à la française+, a expliqué Philippe Diallo. La Société des clubs a le même fonctionnement (que celui de l’instance anglaise, ndlr) mais elle prend en compte la particularité française d’inclure dans les décisions les différentes familles du football”. “Les clubs gardent la maîtrise de leur développement et de leur compétitivité et les salariés actuels de la Ligue devraient être ceux de la future société commerciale, sauf la DNCG qui rejoint la Fédération”, a-t-il ajouté.Autre évolution majeure: la disparition du poste de président et des élections, au profit d'”un directoire de trois ou quatre manageurs indépendants, sans lien avec les clubs pour éviter les conflits d’intérêts, recrutés pour leurs compétences et révocables par les clubs”, selon M. Diallo. “Cette société des clubs, détenue à 87% par les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 — le reste par le fonds d’investissement CVC — serait une société commerciale et non plus une association de 1901, comme l’est la Ligue actuellement”, a encore exposé le patron de la FFF qui espère voir cette nouvelle structure “mise en place en juillet 2026 pour la saison prochaine”.

L’exécutif appelé à se saisir “d’urgence” de la question des mineurs auteurs de violences sexuelles

Un tabou “à lever d’urgence” : un rapport publié mardi exhorte le gouvernement à revoir la prise en charge des mineurs auteurs de violences sexuelles et à renforcer la prévention pour “casser le cycle des violences”. “On a 11.500 mineurs qui commettent des violences sexuelles chaque année, ça représente environ 30% des auteurs de violences sexuelles sur mineurs”, souligne auprès de l’AFP la psychiatre Anne-Hélène Moncany.”C’est loin d’être anecdotique, il y a vraiment urgence à lever ce tabou pour protéger les enfants”, estime la présidente de la Fédération française des centres ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (FFCRIAVS).A l’initiative de la fédération, une audition publique s’est tenue en juin sur cette problématique dont les conclusions ont été remises mardi à la Haute commissaire à l’Enfance Sarah El Haïry. Au total, le rapport, rédigé par l’ex-secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles Adrien Taquet et la pédopsychiatre Clémentine Rappaport, émet une quarantaine de préconisations et appelle à un changement d’approche.”Jusqu’à présent, l’accent a surtout été mis sur la réponse répressive après coup, bien plus que sur l’action préventive en amont”, relèvent les auteurs du rapport. Or, “pour casser le cycle des violences”, il est “indispensable de mieux connaître ces mineurs auteurs, de comprendre leurs parcours et d’agir avant qu’un drame ne se produise”.Car s’il “n’y a pas un profil type de mineur auteur de violences sexuelles”, “on sait qu’il y a des facteurs de risque sur lesquels on peut travailler”, abonde Anne-Hélène Moncany. Parmi ces facteurs, la psychiatre cite le fait d’avoir été soi-même victime de violences sexuelles, d’avoir grandi dans une famille dysfonctionnelle ou encore d’avoir été exposé trop prématurément à de la sexualité et de la pornographie.”Mais”, ajoute-t-elle, “cela ne suffit pas à expliquer qu’on commette des violences sexuelles, il faut le considérer comme une vulnérabilité qui peut favoriser ensuite le passage à l’acte”. D’où l’importance d’agir en amont, complète Adrien Taquet. – Discours masculinistes -En matière de prévention, le rapport préconise de donner toute sa place à l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) dans les établissements scolaires.”93% des auteurs mineurs sont des garçons”, rappellent les auteurs du rapport, un “déséquilibre” qui “amène à interroger la construction des rôles de genre et des modèles de domination transmis aux enfants.”Au-delà de l’école, le rapport recommande donc d’inciter les plateformes vidéo, l’industrie du jeu vidéo, les réseaux sociaux et les influenceurs à “promouvoir des contenus éducatifs et égalitaires”.Ou encore de “mettre en place des messages d’alerte et de prévention qui apparaîtraient sous forme de pop-up” lors de “consultations répétées” de contenus pornographiques. Les parents ont également un rôle important à jouer, souligne Adrien Taquet. “Il faut les sensibiliser sur le fait que leur enfant peut être victime de violences sexuelles mais qu’ils peuvent aussi être auteurs”.Le rapport recommande ainsi “d’informer et outiller les parents dès les premières étapes de la vie de l’enfant, voire dès la grossesse, sur le développement psychosexuel de l’enfant et l’éducation à l’intimité”.La réponse judiciaire gagnerait quant à elle à être revue, selon le rapport qui juge essentiel de ne pas considérer les mineurs “comme des adultes miniatures”.”Un enfant ou un ado en conflit avec la loi reste avant tout un mineur en développement, dont la priorité doit être la protection et l’éducation”, précise le rapport qui préconise entre autres la saisine immédiate d’un juge des enfants au civil dès qu’un mineur fait l’objet d’une enquête pour violence sexuelle. “Il n’y a aucune fatalité, un mineur qui est passé à l’acte ne va pas rester agresseur sexuel à vie”, insiste Anne-Hélène Moncany. “S’ils sont bien accompagnés, le taux de récidive est faible, autour de 8% sur deux ans et quasi nul sur cinq ans.”

Kenya court seeks UK citizen’s arrest over young mother’s murderTue, 16 Sep 2025 15:16:32 GMT

A Nairobi court issued an arrest warrant Tuesday for a British citizen in connection with the high-profile death of a young Kenyan mother whose body was found in a septic tank over a decade ago.Agnes Wanjiru, 21, died in 2012 after she reportedly went partying with British soldiers at a hotel in central Nanyuki town, …

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Nepal protests echo regional uprisings

Protests that toppled Nepal’s government last week echo uprisings across parts of Asia, where angry, unemployed young people are rising against entrenched elites.From Sri Lanka’s 2022 economic revolt to Bangladesh’s student-led 2024 uprising, Nepal’s turmoil reflects a generational rebellion by tech-savvy jobless youths mobilised through social media.All share a “youth bulge” population — where the young vastly outnumber older generations — with disenchanted protesters comparing their bleak prospects to the opulent lifestyles of longstanding ruling classes.- Nepal -Youth demonstrations began September 8 under the “Gen Z” banner — referring to those under age 28 — initially sparked by a social media ban but fuelled by frustration with the economy and corruption.In Nepal, a fifth of people aged 15-24 are unemployed, with GDP per capita at just $1,447 — underscoring the economic desperation driving protests.Protesters borrowed imagery from Indonesia, waving a pirate flag from Japanese anime series “One Piece” — a symbol adopted by anti-establishment youth movements in Jakarta.Clashes escalated after deadly police crackdowns, forcing the veteran prime minister KP Sharma Oli to quit as parliament and government buildings were torched.”There have been uprisings in Sri Lanka and Bangladesh,” said 23-year-old protester Amrita Ban. “We exist within this geopolitical sphere, so it is obvious there will be an effect.”Youth activist Nimesh Shrestha pointed to TikTok videos showing the lavish lifestyles of politicians’ children.”That made many realise the scale of corruption,” he said.Thousands later used group-chat app Discord to name 73-year-old former chief justice Sushila Karki as their choice of leader — now interim prime minister until March 2026 elections.- Bangladesh -In Dhaka, where student-led protests toppled prime minister Sheikh Hasina in 2024, parallels with Nepal were quickly drawn.Bangladesh’s protests were sparked by government job quota reforms, but anger was rooted in “severe unemployment, discrimination, and nepotism,” said Umama Fatema, who took part in the demonstrations.”Students — mostly Gen Z in both countries — led the revolutions,” she said. “In Bangladesh, political parties had long been protesting against Hasina’s rule and joined the students. In Nepal, Gen Z was entirely opposed to the political parties.”- Sri Lanka -Sri Lanka’s 2022 protests forced president Gotabaya Rajapaksa to resign after an economic crash.The “hashtag generation” toppled Rajapaksa without mass casualties, though politicians’ homes were torched.Former minister Dayasiri Jayasekara said Nepal’s violence showed how much worse things could have become.”What happened in Nepal and Bangladesh showed that we too could have gone down a path of death and destruction,” he told AFP.Rajapaksa’s successor, Ranil Wickremesinghe, said Nepali authorities could have acted sooner.”Everyone was focused on day-to-day politics… without finding solutions to the acute problems. That caused great frustration among the younger generation.”- Indonesia -Deadly August protests over unemployment and lawmakers’ perks offered lessons for the region.”Jobs are obvious challenges, both in Nepal and Indonesia,” said Human Rights Watch’s Andreas Harsono.Amnesty International Indonesia’s Usman Hamid told AFP that economic despair was the common thread. “With increasing frustration, they have no choice but to push back against a system they believe has failed.”- East Timor -The generational fury reached East Timor as well, with university students rallying in the capital Dili on September 15 and 16 against government plans to buy SUVs for dozens of lawmakers in a nation that ranks among Southeast Asia’s poorest.The demonstrators burned tyres, a government vehicle near the parliament building and hurled rocks towards police officers, who responded with tear gas.Undeterred, the protesters vow the rallies will continue until the plan is scrapped altogether.But President Jose Ramos-Horta told reporters Tuesday that there would be “no tolerance” for violence.- India -Events in Nepal caused jitters among some in India, with opposition politicians calling it a warning.Youth unemployment still hovers around 10 percent despite being the world’s fastest-growing major economy.Opposition Congress party politician Shashi Tharoor called Nepal’s unrest a “blaring siren for New Delhi, a reminder of the fragility in our immediate neighbourhood.”In Mumbai, Shiv Sena lawmaker Sanjay Raut reposted images of Kathmandu’s protests, saying: “This can happen in any country. Be cautious.”burs-pjm/abs/mtp

La France rapatrie treize femmes et enfants depuis les camps en Syrie, une première depuis deux ans

La France a rapatrié tôt mardi matin dix enfants et trois femmes âgées de 18 à 34 ans qui étaient détenus dans des camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie, une première depuis deux ans.  Parmi les femmes, “deux ont été placées en garde à vue, sur commission rogatoire du juge d’instruction”, a annoncé le Parquet national antiterroriste (Pnat) dans un communiqué.”Une autre femme, faisant l’objet d’un mandat d’arrêt, sera présentée à un juge d’instruction dans la journée” en vue d’une possible mise en examen, a-t-il ajouté.”Les mineurs sont pris en charge dans le cadre de procédures d’assistance éducative sous la responsabilité du parquet” de Versailles, a indiqué le Pnat, qui “assurera le suivi centralisé des mineurs concernés, en lien avec les parquets territoriaux”.”La France remercie les autorités syriennes de transition ainsi que l’administration locale du Nord-Est syrien qui a rendu possible cette opération”, a déclaré de son coté le porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Cette opération est une première depuis juillet 2023 en France, où ces retours restent une question sensible, dix ans après la vague d’attentats jihadistes sur le sol national. Au total, 179 enfants et 60 femmes adultes ont été rapatriées depuis 2019, précise une source diplomatique.Mais ces opérations avaient cessé à l’été 2023, faute de volontaires selon les autorités, et ce malgré des condamnations internationales dont celle de la Cour européenne des droits de l’Homme en 2022.- “Arbitraire” -“Pour les familles qui attendaient leurs petits-enfants, neveux et nièces depuis plus de six ans, c’est un immense et indescriptible soulagement”, a déclaré l’avocate des femmes rapatriées, Marie Dosé, dans un communiqué transmis à l’AFP.Mais “la France laisse derrière elle 110 autres enfants français, toujours détenus dans le camp Roj”, l’un des camps contrôlés comme d’autres centres et prisons par les forces kurdes, depuis plus de six ans, dénonce-t-elle.Des dizaines de milliers de personnes, d’une cinquantaine de nationalités et soupçonnées de liens avec l’organisation jihadiste État islamique, sont retenues dans ces camps.En juin, quelque 120 enfants et une cinquantaine de femmes françaises y étaient encore retenus, selon le Collectif des Familles unies, qui rassemble leurs proches.Après ce rapatriement nocturne, ce collectif a rediffusé sur X mardi matin son message habituel dénonçant la détention sur place d’enfants “coupables de rien” dans “des conditions indignes”.Car pour ces familles, rien n’est encore réglé. “Une nouvelle fois, la France fait le choix de l’arbitraire”, regrette Marie Dosé.”La France, qui refusait de rapatrier des enfants tant que leurs mères n’avaient pas donné leur accord, refuse aujourd’hui leur retour alors qu’ils sont devenus majeurs. Ce faisant et plus que jamais, la France décide donc de faire payer à ces enfants le choix de leurs parents”, estime-t-elle aussi.Elle dénonce également le sort de femmes sans enfant ou dont les enfants sont décédés, et que la France refuse désormais de rapatrier, ainsi que d’enfants nés en France et “conduits de force en Syrie” avant de pouvoir acquérir la nationalité, ou de jeunes majeurs enfermés dans d’autres lieux de détention syriens.Pour Matthieu Bagard, responsable du pôle expertise Syrie de l’ONG Avocats sans frontières France, “ce rapatriement démontre une nouvelle fois que la France a la possibilité d’organiser ces opérations”. Mais il déplore lui aussi la situation des femmes et jeunes majeurs toujours “illégalement détenus”.En février, l’administration kurde a annoncé, en coordination avec l’ONU, son intention de vider d’ici fin 2025 les camps du nord-est de la Syrie des déplacés syriens et irakiens, y compris les proches présumés de jihadistes. gd-cl-fbe-sva/asl/alv

L’université Paris 1 “condamne avec la plus grande fermeté” des actes antisémites

L’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a fait état mardi d'”actes antisémites” subis ces derniers jours par certains de ses étudiants, indiquant qu’elle condamne “avec la plus grande fermeté” ces “dérives inadmissibles” et que “tout est et sera fait pour poursuivre” les coupables.”J’apporte tout mon soutien à ces jeunes, victimes de l’antisémitisme que nous devons combattre partout, y compris, malheureusement, dans nos universités. Une seule ligne est possible : la tolérance zéro!”, a réagi de son côté sur X le ministre de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste. Il a indiqué avoir “demandé à la rectrice de Paris de saisir le procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale”.Deux “actes graves” sont survenus “dans des groupes de discussion entre étudiants” ces derniers jours, a expliqué l’université dans un communiqué.Le premier acte a eu lieu le 24 août, quand un étudiant a créé sur un groupe Whatsapp d’étudiants de la même promotion un sondage “Les juifs pour ou contre ?”, détaille Paris 1. L’université a “signalé les éléments portés à sa connaissance au procureur de la République” et “engagera des poursuites disciplinaires contre l’auteur dès que son identité sera établie”.Le deuxième acte s’est produit lundi. L’université indique avoir “été avertie en fin de journée de l’exclusion d’un groupe de discussion sur le réseau social Instagram de plusieurs étudiants en raison de leur supposé sionisme, plus vraisemblablement en raison de leur prétendue appartenance religieuse, par un étudiant ou une étudiante”. Paris 1 a saisi mardi matin la justice pour ces faits, et engagera là aussi “des poursuites disciplinaires dès que l’auteur sera identifié”, poursuit-elle.”Ces deux actes dont le caractère antisémite apparaît manifeste méritent une sanction à la hauteur de leur gravité”, conclut Paris 1.Dans un message posté sur X, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a jugé qu'”il est temps de réagir. L’antisémitisme n’est pas le problème des juifs”.”Notre message est clair: l’université doit rassembler et non diviser”, a renchéri auprès de l’AFP Daphné Hubelé, présidente de l’UEJF de Paris 1. “On alerte sur le climat actuellement. Ce ne sont pas des actes isolés”.Le Parlement a adopté début juillet une proposition de loi visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, qui prévoit des mesures en matière de sensibilisation et de sanctions disciplinaires et rend obligatoire la désignation au sein de chaque établissement d’un “référent” dédié.Entre janvier et mai 2025, 504 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur, soit une baisse de 24% sur un an mais plus d’un doublement par rapport à la même période de 2023. 

Robert Redford, Hollywood’s golden boy with a Midas touch

With his all-American good looks, Robert Redford, who died on Tuesday aged 89 was the eternal “Sundance Kid”, a US screen legend both in front of and behind the camera.The tousled-haired heartthrob made his breakthrough alongside Paul Newman as the affable outlaw in the Western “Butch Cassidy and the Sundance Kid” in 1969.After 20 years as one of Hollywood’s hottest actors, he moved behind the camera becoming an Oscar-winning director and co-founded the Sundance Film Festival, which became a springboard for a new generation of independent filmmakers like Quentin Tarantino.”Few careers have had such an impact on the history of cinema,” said French producer Alain Terzian before awarding him the French equivalent of an Oscar in 2019.- Outlaw -But the athletic young Redford’s beginnings were far from a smooth ascent to the top. The son of an accountant from Santa Monica, California, his mother died in 1955, a year after he finished high school.He won a scholarship to the University of Colorado thanks to his baseball skills, but lost it a year later because of his heavy drinking.Redford spent the next months travelling around Europe before enrolling in the American Academy of Dramatic Arts in 1959.After various television roles, his first big screen break was in the romantic comedy “Barefoot In The Park” (1967) opposite Jane Fonda.Two years later his career went stellar with “Butch Cassidy and the Sundance Kid” about two outlaw buddies who flee to Bolivia to escape US authorities.The film became an instant classic, launching Redford and burnishing the career of the older Newman, who became a lifelong friend.The pair also teamed up as 1930s con artists in “The Sting” (1973), which won Redford his only nomination for an Oscar for best actor.- Behind the camera -Now a household name, he starred in a succession of major films such as “The Great Gatsby” (1974), “Three Days of the Condor” (1975) and the critically acclaimed “All the President’s Men” (1976), playing Bob Woodward, one of the Washington Post journalists who broke the Watergate scandal.In another career high, he won an Oscar for his directorial debut with “Ordinary People” in 1980.The baseball classic “The Natural” followed in 1984 before Redford had another generation of women swooning in the epic romance “Out of Africa” (1985), in which he starred alongside Meryl Streep.He went on to star with a young Brad Pitt in “A River Runs Through It” (1992) and the Oscar-nominated “Quiz Show” (1994).”At one time I thought when I was making films… that might have an effect on the country or the future,” he told AFP in 2007. “I don’t think so anymore.””If you look at ‘All The President’s Men’ and what it was saying about the relationship between the media and government and the corporate powers, and then look where we are now, it’s worse than it was,” he added.”Robert Redford’s work… always represents the man himself: the intellectual, the artist, the cowboy,” said singer Barbra Streisand as she presented the avowed liberal and environmentalist with a Lifetime Achievement Oscar in 2002.The actress, who played his lover in “The Way We Were” (1973), said: “He’s always interesting, he’s always interested. He’s very smart, very private, he’s self-assured, but shy.”- Indie guru -Redford always saw his part in launching the independent Sundance Film Festival in 1985 as one of his greatest achievements.Created to help aspiring filmmakers disaffected with Hollywood’s commercialism and lack of diversity, it has fostered leading independent directors such as Jim Jarmusch, Tarantino and Steven Soderbergh.In 2013 Redford said that by pursuing the indie path, he had ensured his own survival in the movie business.”Had I given in to living in the (Hollywood) system, I don’t know that I would be here right now.” – #Metoo -Aged 76, he was back on screen for one of his meatiest starring roles in years, a solo performance as a lost-at-sea yachtsman in “All Is Lost” (2013).He also had a role in Marvel Studios’ superhero blockbuster “Captain America: The Winter Soldier” (2014) and a cameo in its record-shattering “Avengers: Endgame” (2019).In 2018 Redford said that the greatest change in Hollywood over his 60-year career had been the #MeToo movement, a “tipping point” he said would change the industry’s attitudes towards women and sexual misconduct.  Redford had four children with his first wife, Lola Van Wagenen, one of whom died as an infant. He married German artist and longtime girlfriend Sibylle Szaggars in 2009.

Thyssenkrupp says India’s Jindal Steel makes bid for steel business

India’s Jindal Steel International has made an offer for Thyssenkrupp’s steel division, the German company said Tuesday, in what would be a mega-deal for the struggling industrial titan. Once a symbol of German manufacturing might, Thyssenkrupp has fallen into crisis in recent years as it battles high manufacturing costs at home and fierce competition from Asian rivals, particularly in the traditional steel business.The sprawling conglomerate — whose businesses range from auto parts to submarine-making — has long been seeking to get rid of the loss-making steel unit which is in the midst of a painful restructuring.It confirmed in a statement that it had received a “non-binding” offer from Jindal Steel International for the purchase of Thyssenkrupp Steel Europe (TKSE).The group said it would “carefully review” the offer and pay “particular attention” to what it would mean for jobs.Jindal said it was “committed” to the production of green steel, which has been a key focus for Thyssenkrupp in recent years. Neither side mentioned a possible purchase price for the steel business, but the news sent the conglomerate’s shares up almost eight percent in Frankfurt. Juergen Kerner, workers’ representative on the Thyssenkrupp board, said the offer from “growth-oriented” Jindal Steel was “good news” for employees.”Jindal Steel has its own access to raw materials and expertise in the green transformation,” he said, adding it was important to enter into discussions quickly to “gain clarity” on important questions.The steel unit had announced in November last year it would seek to cut 11,000 jobs by 2030 — about 40 percent of its workforce. The Indian offer however sets up a potential battle with Czech billionaire Daniel Kretinsky, who last year acquired a stake in TKSE through his holding company EPCG.- Green steel -Thyssenkrupp has been seeking to navigate the long-term costs of the green transition.CEO Miguel Lopez warned in March that a new site in the western city of Duisburg, which forms the heart of its steel operations, designed to produce carbon-neutral steel might not be profitable.In a statement, Jindal Steel said it was committed to making green steel at the same time as turning a profit.”We believe in the future of green steel production in Germany and Europe,” said Narendra Misra, head of European Operations at Jindal. “Our goal is to preserve and advance the 200-year-old heritage of Thyssenkrupp.”Jindal said it would invest in further green steel production and make Thyssenkrupp “the largest low-emission steel producer in Europe,” adding that it already had a similar site in Oman which is due to start production in 2027.A spokesman for Kretinsky’s EPCG declined to comment on the Indian offer.Previously Thyssenkrupp has said discussions were ongoing with the Czech billionaire about “an equal 50/50 joint venture”.Offloading the steel business is part of a broader plan to split Thyssenkrupp into a series of standalone businesses with the aim of boosting profitability.