Trump prévient que Poutine va “riposter” aux attaques ukrainiennes contre des bases russes

Donald Trump a assuré mercredi qu’il n’y aurait pas de “paix immédiate” en Ukraine après une conversation avec Vladimir Poutine, lequel l’a prévenu, selon les mots du président américain, qu’il allait “riposter” à la spectaculaire attaque ukrainienne contre des bombardiers russes.Dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit avoir eu avec son homologue russe une “bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate” en Ukraine.”Le président Poutine a dit, très fermement, qu’il allait devoir riposter aux récentes attaques” ukrainiennes sur plusieurs aérodromes russes, a ajouté le président américain, précisant que l’entretien avait duré “une heure et quinze minutes”.Rien ne perce dans son message de la frustration qu’il avait manifestée récemment contre Vladimir Poutine. Donald Trump avait jugé le 26 mai que son homologue russe, avec qui il se targue d’avoir une relation privilégiée, était devenu “complètement fou”, à la suite d’attaques russes meurtrières contre l’Ukraine.Pour sa part, le Kremlin a qualifié de “positive” et “productive” la conversation téléphonique entre les deux dirigeants, ajoutant qu’ils avaient décidé de “rester en contact permanent”.C’est une intensification militaire qui semble s’annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain, celle d’une paix rapide, grâce à son intervention, dans le conflit déclenché en février 2022 par l’invasion russe.Dans une conversation téléphonique avec le pape Léon XIV, le président russe a d’ores et déjà rejeté la faute sur l’Ukraine, affirmant vouloir atteindre la paix par des moyens “diplomatiques” alors que, selon lui, Kiev cherche “l’escalade” et “mène des actions de sabotage contre des infrastructures civiles sur le territoire russe”.- “Ultimatum” -Deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, et encouragées par Washington, n’ont rien fait pour rapprocher les positions.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié mercredi d'”ultimatums” inacceptables les conditions maximalistes posées par la Russie.Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a en effet remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à intégrer l’Otan et la limitation de la taille de son armée.Tandis que l’Ukraine est en difficulté sur le front, Zelensky, de concert avec ses alliés européens, réclame depuis des semaines un cessez-le-feu inconditionnel, que refuse la Russie.Le Kremlin considère qu’une telle initiative permettrait aux Ukrainiens de se réarmer avec l’aide des Occidentaux.Dans ce contexte, Vladimir Poutine a accusé mercredi l’Ukraine d’avoir été à l’origine des explosions ayant fait dérailler trois trains le week-end dernier, dans deux régions russes frontalières, avec un bilan de sept morts et 113 blessés, dont des enfants.Il a aussi rejeté la proposition de pourparlers à un haut niveau avec les Ukrainiens, tout en refusant un cessez-le-feu global et inconditionnel.- “Terrorisme” -Le message de Donald Trump mercredi ne fait aucune mention de possibles sanctions supplémentaires contre la Russie, réclamées par l’Ukraine, et récemment évoquées par le président américain lui-même.Contrairement à l’Ukraine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a, lui, insisté mercredi sur le fait que les discussions d’Istanbul étaient “importantes” et “utiles” et avaient conduit à des “résultats concrets”.Russes et Ukrainiens doivent ainsi procéder ce week-end à un nouvel échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Kiev et Moscou sont en outre convenus de remettre les corps de milliers de militaires tués.L’Ukraine avait lancé le week-end dernier une attaque audacieuse de drones sur plusieurs aérodromes russes, détruisant ou endommageant de nombreux avions militaires.Selon le Kremlin, Donald Trump a affirmé à Vladimir Poutine lors de leur appel qu’il n’avait pas avoir été “informé à l’avance” de cette attaque d’ampleur.Les Ukrainiens ont par ailleurs attaqué mardi à l’explosif le pont de Crimée, un gigantesque ouvrage qui relie à la Russie cette péninsule annexée. Le Kremlin a affirmé mercredi que l’attaque n’avait pas engendré de dégâts.

Ligue des nations: les Bleus au défi de la Roja pour prolonger le plaisir

Un an après sa défaite à l’Euro-2024, l’équipe de France retrouve jeudi l’Espagne de Lamine Yamal en demi-finales de la Ligue des nations à Stuttgart où elle espère profiter de l’euphorie de ses cinq champions d’Europe parisiens même si l’état de sa défense, handicapée par des absences majeures, a de quoi inquiéter.La tâche semble très compliquée pour les Bleus face aux tenants du titre et vainqueurs de l’Euro, invaincus depuis mars 2024. Mais le football tricolore, revigoré par le sacre du PSG en Ligue des champions, se verrait bien prolonger le plaisir malgré une préparation réduite à la portion congrue et des corps et des esprits usés par une longue saison.Les héros de la capitale (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Bradley Barcola, Lucas Hernandez, Warren Zaire-Emery) et les deux perdants milanais (Marcus Thuram, Benjamin Pavard) ne sont d’ailleurs arrivés que lundi au Centre national du football à Clairefontane (Yvelines), tout comme le capitaine Kylian Mbappé et Aurélien Tchouaméni, le Real Madrid n’ayant pas voulu libérer ses joueurs avant la date officielle fixée par la Fifa pour le début de la fenêtre internationale. Difficile donc d’évaluer l’état physique et mental des Parisiens, toujours sur leur petit nuage après la nuit magique de Munich samedi et les festivités du lendemain à leur retour.”Ils sont là, je compte sur eux. Ils sont très heureux. Ils ont une certaine fatigue. Le match était il y a peu de temps. On ne sait jamais comment l’organisme réagit. Ils ont vécu quelque chose de fabuleux et après un pic émotionnel, il y a une descente mais là il faut vite remonter”, a expliqué le sélectionneur Didier Deschamps mercredi en conférence de presse. On peut en revanche supposer que Mbappé ne manquera pas de motivation à l’heure de défier son pays d’adoption, histoire également de remettre quelques pendules à l’heure et de marquer son territoire au moment où Dembélé accapare toute l’attention. La superstar française a certes connu un premier exercice prolifique en terme statistique sous le maillot du Real (43 buts, toutes compétitions confondues) et a empoché un premier Soulier d’Or mais il n’a pas gagné de trophée collectif significatif, se contentant d’une Supercoupe d’Europe et de la Coupe Intercontinentale. Avec les Bleus, c’est encore pire puisque son dernier but remonte à un penalty contre la Pologne au 1er tour de l’Euro-2024 (1-1). – Défense décimée -Il y a bien longtemps que le N.10 n’a plus été décisif dans une rencontre importante et il ferait bien d’effacer le souvenir de sa prestation ratée en demi-finales du Championnat d’Europe face à la Roja (2-1). Il sera aussi forcément question de Ballon d’Or à Stuttgart en présence de Yamal et Dembélé, ses deux plus sérieux rivaux pour la conquête de cette récompense individuelle suprême.  Les Bleus, guère fringants depuis plus d’un an, pourront s’appuyer sur leur ultime sortie et cette qualification pour le “Final Four” de la Ligue des nations arrachée avec la manière contre la Croatie sous l’impulsion d’un Michael Olise enfin rayonnant en sélection (2-0, 5-4 t.a.b.). Didier Deschamps sera-t-il aussi ambitieux dans sa composition qu’au mois de mars? Lors de la séance d’entraînement de mercredi, il a peaufiné une animation avec quatre éléments à vocation offensive (Olise, Doué, Dembélé, Mbappé). “Ce n’est pas parce que vous mettez cinq joueurs offensifs que vous allez marquer plus de buts. Mais ce n’est pas parce que vous avez une équipe plus défensive qu’elle n’a pas la capacité à être dangereuse. Quand on a le ballon, il n’y a pas de souci, la créativité, il y en a besoin. Quand vous ne l’avez pas, ce n’est pas la créativité qui vous permet d’être solide et performant”, avait toutefois déclaré le sélectionneur au début du rassemblement des Bleus.  Deschamps a d’autant plus raison de se méfier que sa défense est totalement décimée par les blessures et que Tchouaméni est très incertain au milieu. Avec trois forfaits sur quatre (Dayot Upamecano, William Saliba, Jules Koundé), le technicien français doit bricoler dans l’urgence pour bâtir une arrière-garde capable de résister aux assauts de Yamal ou de Nico Williams.”Dans l’idéal, c’est mieux d’avoir tout le monde disponible. Ils ne sont pas là, ça laissera du temps de jeu aux autres. Evidemment, quand ça tombe contre l’Espagne, ce n’est pas l’idéal”, a noté le sélectionneur.Il faut donc s’attendre à voir les Bleus tanguer sérieusement face à leurs bourreaux de l’Euro. Reste à savoir s’ils auront assez de ressources athlétiques et mentales pour tenir le choc. 

Nucléaire: Trump accuse l’Iran de “traîner des pieds”

Le président américain, Donald Trump, a accusé mercredi l’Iran de “traîner des pieds” dans les négociations sur son programme nucléaire, après que le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a estimé que la dernière proposition des Etats-Unis allait à l’encontre des intérêts de son pays.M. Trump a précisé avoir parlé au téléphone du dossier avec le président russe, Vladimir Poutine, qui a selon lui, “laissé entendre” qu’il pourrait “participer” aux pourparlers entre Iraniens et Américains. Ennemis depuis plus de quatre décennies, l’Iran et les Etats-Unis ont tenu depuis avril cinq séries de pourparlers, sous la médiation d’Oman, afin de tenter de conclure un accord censé empêcher Téhéran de se doter de l’arme atomique en échange d’une levée des sanctions qui paralysent son économie.Les négociations achoppent principalement sur la question de l’enrichissement d’uranium.L’Iran est soupçonné par les pays occidentaux et par Israël de vouloir se doter de la bombe atomique, ce qu’il dément en soulignant son droit à poursuivre un programme nucléaire à des fins civiles.Samedi, les autorités iraniennes ont indiqué avoir reçu via les médiateurs omanais des “éléments” d’une proposition américaine en vue d’un potentiel accord, sans en préciser le contenu.”L’Iran traîne des pieds pour prendre une décision sur cette question très importante, et nous aurons besoin d’une réponse définitive dans un laps de temps très court!”, a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social.Quelques heures plus tôt, l’ayatollah Khamenei, ultime décideur sur les questions stratégiques en Iran, avait affirmé que la proposition américaine était “100% à l’encontre” des idéaux de la Révolution islamique de 1979.  “L’indépendance (du pays) signifie ne pas attendre le feu vert de l’Amérique et de ses semblables”, a-t-il dit.- “Pas d’enrichissement, pas d’accord” – “Pas d’enrichissement, pas d’accord. Pas d’armes nucléaires, nous avons un accord”, a écrit sur X le principal négociateur iranien, le chef de la diplomatie Abbas Araghchi, après avoir fait état de “nombreuses ambiguïtés” dans la proposition américaine.Selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), consulté samedi par l’AFP, Téhéran a accéléré sa production d’uranium hautement enrichi.L’Iran, d’après l’AIEA, est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé (60%), bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord multilatéral sur le nucléaire conclu avec l’Iran en 2015. Pour fabriquer une bombe, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90%. Donald Trump, qui menace de recourir à l’option militaire en cas d’échec de la diplomatie, a affirmé lundi que les Etats-Unis n’autoriseraient “aucun enrichissement d’uranium dans le cadre d’un potentiel accord” avec l’Iran.Les Etats-Unis n’ont “pas” leur “mot à dire” sur cette question, a rétorqué Ali Khamenei.”Si nous avons 100 centrales nucléaires mais que nous ne pouvons enrichir (l’uranium) cela ne nous sera d’aucune utilité” car elles “ont besoin de combustible” pour fonctionner, a-t-il argué.”Si nous ne pouvons pas produire ce combustible localement, nous devrons nous tourner vers les Etats-Unis, qui pourraient poser des dizaines de conditions”, a-t-il insisté. – “Rôle utile” de Poutine ? -Mardi, le New York Times a affirmé que l’administration Trump pourrait autoriser temporairement l’Iran à enrichir l’uranium à un faible niveau dans l’attente d’un accord éventuel plus complet. L’Iran s’est dans le passé dit ouvert à ce compromis.L’AIEA doit tenir à Vienne du 9 au 13 juin un Conseil des gouverneurs, une réunion trimestrielle durant laquelle seront passées en revue les activités nucléaires de l’Iran.Durant le premier mandat de M. Trump, les Etats-Unis s’étaient retirés unilatéralement en 2018 de l’accord de 2015 entre les puissances mondiales et l’Iran, encadrant son programme nucléaire en échange d’une levée des sanctions internationales.  Ils ont aussi rétabli de lourdes sanctions envers l’Iran. En représailles, Téhéran s’est affranchi de certaines obligations, accélérant notamment l’enrichissement d’uranium.”J’ai dit au président Poutine que l’Iran ne pouvait pas se doter de l’arme nucléaire et je crois que nous sommes d’accord sur ce point”, a affirmé M. Trump mercredi, jugeant que son homologue russe, qui entretient une relation étroite avec Téhéran, “pourrait peut-être jouer un rôle utile pour arriver à une rapide conclusion”.

Deadly stampede at India cricket celebrations leaves 11 dead

Packed crowds in India celebrating their cricket team’s victory ended in a deadly stampede on Wednesday with 11 mainly young fans crushed to death, the local state’s chief minister said.Joyous cricket fans had come out to celebrate and welcome home their heroes, Royal Challengers Bengaluru, after they beat Punjab Kings in a roller-coaster Indian Premier League cricket final on Tuesday night.But the euphoria of the vast crowds in the southern tech city of Bengaluru ended in disaster, with Prime Minister Narendra calling it “absolutely heartrending”.Karnataka state Chief Minister Siddaramaiah said most of the deceased are young, with 11 dead and 47 injured in the crush.In one Bengaluru hospital, a stream of injured came for treatment. “I was standing near the entrance, there was a huge crowd and they stamped on me”, one lady told AFP, being taken in a wheelchair, who did not give her name. “I was not able to breathe. I fell unconscious.”Siddaramaiah told reporters said that “no one expected such a huge crowd.” But he added that the entire police force of the city had been deployed.”The stadium has a capacity of only 35,000 people, but 200,000-300,000 people came,” the minister said.He said a victory street parade by the winning team was called off as authorities had anticipated an uncontrollable crowd.”The pain of this tragedy has even erased the joy of victory,” said Siddaramaiah, who has ordered an inquiry in the deaths.”I don’t want to defend the incident, the tragedy… our government is not going to play politics on this,” he added.”This tragedy should not have happened. We are with the victims.”- ‘Distressing’ -The IPL winning team said it was “deeply anguished” by the incident. “The safety and well-being of everyone is of utmost importance to us,” Royal Challengers Bengaluru said late Wednesday. Karnataka Deputy Chief Minister DK Shivakumar said hundreds of thousands of people had flocked onto the streets and that police had been “finding it very difficult.”An AFP photographer saw vast crowds as a sea of people crammed the streets and police waved sticks.Broadcasters showed police rushing away from crowds carrying young children in their arms, who had seemingly fainted.One unattended young man was sitting in an ambulance struggling to breathe.India cricket great Sachin Tendulkar called the deaths “beyond tragic”, in a post on social media. “My heart goes out to every affected family,” he said. “Wishing peace and strength to all.”Former British Prime Minister Rishi Sunak, who attended the final match with his wife on Tuesday, expressed sorrow over the stampede. “We celebrated with you yesterday and we mourn with you today,” he said in a post on X. Where the crush took place, abandoned shoes lay scattered around.Mallikarjun Kharge, a senior Congress party leader, said the deaths were “profoundly distressing”, adding that “the joy of victory should never come at the cost of lives”.- ‘Heartfelt condolences -Organisers pressed ahead with the ceremony, with the team’s social media account posting a video of cheering crowds as the bus full of the players — including batting legend Virat Kohli — waved back.”This welcome is what pure love looks like,” the club said in a post on X, which it later deleted. But IPL chairman Arun Dhumal, speaking to NDTV, said organisers in the stadium had not been told about the stampede until later.”At the time of the celebrations inside the stadium officials there did not know what had happened… I would like to send my heartfelt condolences,” Dhumal said. Shivakumar said cricket organisers had “shortened the programme”.Bengaluru had erupted in midnight celebrations after their team RCB, who scored 190-9, restricted Punjab to 184-7.India’s IPL mega-tournament wrapped up on Tuesday night watched by 91,000 fans packed into the stadium in Ahmedabad — and many millions more on television.Bengaluru fans celebrated wildly after their hero Kohli and RCB clinched victory for the first time in the 18 years of the IPL, their three previous finals having all ended in defeat. Deadly crowd incidents are a frequent occurrence at Indian mass events such as religious festivals due to poor crowd management and safety lapses.A stampede at India’s Kumbh Mela religious fair in January this year killed 30 people and injured several others.In July last year, 121 people were killed in northern Uttar Pradesh state during a Hindu religious gathering.

Over 1.5 million pilgrims begin hajj under blazing sun

More than 1.5 million pilgrims joined Islam’s most important rite under a beating sun on Wednesday, as the hajj kicked off with the Saudi hosts scrambling to avoid last year’s 1,000-plus deaths in sweltering heat.With temperatures exceeding 40 degrees Celsius (104 degrees Fahrenheit), robed pilgrims slowly circled the Kaaba, the black cube at the heart of Mecca’s Grand Mosque which is Islam’s holiest site.Others arrived en masse in the sprawling tent city of Mina on Mecca’s outskirts, where they will stay overnight before the hajj’s high-point Thursday — prayers on Mount Arafat, where the Prophet Mohammed is believed to have delivered his final sermon.”You feel like you’re not in this world,” Khitam, a 63-year-old pilgrim, told AFP by phone, saying that “before hajj, I used to watch the Grand Mosque on TV all day.”Before entering Mecca, pilgrims must first enter a state of purity, called ihram, which requires special dress and behaviour.Men don a seamless shroud-like white garment that emphasises unity among believers, regardless of their social status or nationality.Women, in turn, wear loose dresses exposing just their faces and hands.Authorities said over 1.5 million pilgrims had arrived in Saudi Arabia for the hajj, one of the five pillars of Islam that must be performed at least once by all Muslims with the means.Officials have ratcheted up heat protection measures such as extra shade to avoid a repeat of last year, when 1,301 people died as temperatures hit 51.8C.”Last year, the heat was extremely intense, and people were lying on the streets, on the middle of the road and next to the walls,” Alaa Refai, a pilgrim from Iraq, told AFP, adding that he saw several dead people during the previous hajj.”This year the roads are empty,” he added.- Artificial intelligence -Following last year’s lethal heatwave, authorities have mobilised more than 40 government agencies and 250,000 officials to improve protection.Shaded areas have been enlarged by 50,000 square metres (12 acres), thousands of additional medics will be on standby and more than 400 cooling units will be deployed, Hajj Minister Tawfiq al-Rabiah told AFP last week.Artificial intelligence technology will help process the deluge of data, including video from a new fleet of drones, to better manage the massive crowds.”The scene in Mina this year was completely different. We noticed that most pilgrims kept to their… tents instead of exposing themselves to the sun,” Ibrahim bin Saleh Al-Mazni, from the Al-Furqan group for hajj tours, told AFP from Mina.”This reflects the success of the awareness campaign” of authorities he added, which have been striving to dissuade pilgrims from staying in the sun — with many faithful believing hardship was essential to hajj.Earlier this week, Saudi authorities called on pilgrims to stay inside their tents between 10:00 am and 4:00 pm on Thursday during the hajj’s climax at Mount Arafat, when the desert sun is at its harshest.There, pilgrims assemble on the high hill and its surrounding plain for hours of prayer and Koran recital, staying there until the evening.There is little to no shade on Mount Arafat, leaving pilgrims directly exposed to the blistering desert sun for hours.- ‘No hajj without permit’ -Authorities said most of the deaths last year were among unregistered pilgrims who lacked access to air-conditioned tents and buses.This year, they have cracked down on the unregistered, using frequent raids, drone surveillance and a barrage of text alerts.A billboard reading “No hajj without permit” greeted pilgrims as they arrived in Mecca.Hajj permits are allocated to countries on a quota basis and distributed to individuals by lottery.But even for those who can obtain them, the steep costs prompt many to attempt the hajj without a permit, even though they risk arrest and deportation if caught.Large crowds at the hajj have proved hazardous in the past, most notably in 2015 when a stampede during the “stoning the devil” ritual in Mina killed up to 2,300 people in the deadliest hajj disaster.Saudi Arabia earns billions of dollars a year from the hajj, and the lesser pilgrimage known as umrah, undertaken at other times of the year.

Beijing slams Rubio ‘attack’ on China after Tiananmen Square remarks

Beijing hit back Wednesday at US Secretary of State Marco Rubio for saying the world will “never forget” the deadly Tiananmen Square crackdown in 1989, describing his remarks as an “attack” on China.Troops and tanks forcibly cleared peaceful protesters from Beijing’s Tiananmen Square on June 4, 1989, after weeks-long demonstrations demanding greater political freedoms.The exact toll is unknown but hundreds died, with some estimates exceeding 1,000.China’s communist rulers have since sought to erase any public mention of the crackdown, with censors scrubbing all online references.Police were seen by AFP on Wednesday at the entrance to Wan’an Cemetery, a site in west Beijing where victims of the crackdown are known to be buried.Officers were also posted at several intersections leading into Tiananmen Square.On Wednesday evening, a line of buses and a cherry picker partially blocked screens at the German and Canadian embassies showing images of candles, a symbol commonly used to pay tribute to Tiananmen victims.- ‘Never forget’ -Rubio said in a statement the “world will never forget” what happened in Tiananmen Square, even as Beijing “actively tries to censor the facts”.”Today we commemorate the bravery of the Chinese people who were killed as they tried to exercise their fundamental freedoms, as well as those who continue to suffer persecution as they seek accountability and justice for the events of June 4, 1989,” Rubio said.Chinese foreign ministry spokesman Lin Jian hit back during a briefing in the capital, saying Beijing had “lodged a solemn protest” over the top diplomat’s comments which “maliciously distort historical facts… and seriously interfere in China’s internal affairs”.Taiwanese President Lai Ching-te echoed Rubio’s remarks, vowing to preserve the memory of victims of the bloody crackdown.”Authoritarian governments often choose to be silent and forget history; democratic societies choose to preserve the truth and refuse to forget those who have contributed to the ideal of human rights and their dreams,” Lai said on Facebook.China claims Taiwan is part of its territory and has threatened to seize the democratically-run island by force.- ‘Reaffirm our commitment’ -In Hong Kong, jailed activist Chow Hang-tung began a 36-hour hunger strike Wednesday, a dogged attempt to individually commemorate the anniversary in a city that once hosted huge public remembrances.The former lawyer used to help organise an annual vigil that drew tens of thousands to Victoria Park.Hong Kong had been the only place under Chinese rule where commemoration of the crackdown was tolerated. Slogans at the candlelight vigil sometimes called for democracy in China and an end to one-party rule.But after huge and sometimes violent protests roiled the city in 2019, Beijing brought in a wide-ranging national security law that has quashed political dissent.The public memorial has effectively been banned and Chow imprisoned, facing a potential life sentence on subversion charges.On Wednesday, AFP journalists saw at least seven people taken away by police around Victoria Park, including two schoolgirls holding white flowers — which often signify mourning in Chinese culture — and a man standing in silent tribute.Some people were stopped and searched.Hong Kong police said 10 people were detained and suspected of “breach of the peace.” Seven of them were released soon thereafter.It was not clear if the seven seen by AFP being taken away were among those reported arrested.”It’s a shame that there’s no more (vigils)… In fact, no one will ever forget,” a man named Yuen, 49, who did not give his first name, told AFP.Over the last few years, activists have been detained for “offences in connection with seditious intention” around the anniversary.In a social media post, Chow said her hunger strike would “commemorate this day and reaffirm our commitment” and urged authorities to apologise over her “wrongful” imprisonment.”History tells us that (the apology) will likely take a very long time –- the Tiananmen Mothers have been waiting for 36 years and still have not received an apology,” she said, referring to an activist group made up of families of victims of the crackdown.A video featuring 87-year-old Zhang Xianling, whose 19-year-old son was killed in 1989, circulated online last week.”The lights in Victoria Park may have been blown out by the gales, but the sparks of justice will glow in the hearts of every conscientious person,” she added.At a vigil Wednesday on Taipei’s Liberty Square, 20-year-old American student Lara Waldron told AFP: “I feel like this June 4 is very close to me right now.”As a college student, I’m of the age of many organisers and participants — people (who) lost their lives in Tiananmen.”burs-tjx/mtp/aha/dw/mlm