Dati aurait perçu 299.000 euros d’honoraires de GDF Suez en 2010-2011, selon deux médias

Une enquête conjointe de deux médias met au jour des documents d’un cabinet d’avocats suggérant que Rachida Dati aurait perçu 299.000 euros d'”honoraires” non-déclarés de GDF Suez en 2010-2011 quand elle était eurodéputée et avocate, ce qu’elle réfute.Le magazine Complément d’enquête, qui sera diffusé jeudi soir sur France 2, et Le Nouvel Observateur mettent ces versements en regard de “prises de position favorables au secteur gazier” de Rachida Dati quand elle siégeait au Parlement européen(2009-2019). La ministre de la Culture, par ailleurs mise en examen pour corruption passive dans l’affaire Carlos Ghosn, a toujours récusé tout lien contractuel avec le groupe gazier français, rebaptisé Engie en 2015, et nié tout conflit d’intérêts. “Madame Dati a donné toutes ses explications et n’a jamais été l’avocate de GDF Suez”, ont insisté mercredi auprès de l’AFP ses avocats, Mes Olivier Baratelli et Olivier Pardo. Brossant le portrait de Mme Dati en “bulldozer” de la politique, le Complément d’enquête que l’AFP a visionné mercredi révèle l’existence de documents qui ne sont à l’heure actuelle pas aux mains de la justice et prouveraient que Mme Dati a été rémunérée par le géant français. Ces documents proviennent de la comptabilité d’un cabinet d’avocats liquidé en 2019 et font apparaître l’encaissement de deux virements de 149.500 euros chacun provenant de GDF Suez et datés de juillet 2010 et février 2011.A chaque fois, quelques semaines après ces opérations, ces mêmes sommes ont été décaissées par le cabinet au profit de Rachida Dati avec la mention “Dati honoraires GDF Suez”, selon les documents dévoilés par les deux médias.Contacté par l’AFP, Engie n’a pas donné suite dans l’immédiat. Mme Dati a plusieurs fois été questionnée sur ses liens avec GDF Suez, notamment par les juges en charge de l’affaire Ghosn.Fin 2013, l’eurodéputée centriste Corinne Lepage s’était étonnée du soutien apporté par Rachida Dati à la revendication de grands groupes énergétiques, dont GDF Suez, pour l’arrêt des subventions aux renouvelables.Interrogée dans Complément d’enquête, Mme Lepage confirme avoir été aussi surprise par les amendements déposés par Mme Dati à Strasbourg en faveur des groupes gaziers. Dans l’affaire Ghosn, l’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy est mis en examen depuis 2021 en raison de 900.000 euros d’honoraires d’avocats qu’elle aurait perçus entre 2010 et 2012, d’une filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan. La justice cherche à savoir si ces revenus ont pu masquer des activités de lobbying, interdites aux eurodéputés. Mme Dati réfute toute irrégularité.

Dati aurait perçu 299.000 euros d’honoraires de GDF Suez en 2010-2011, selon deux médias

Une enquête conjointe de deux médias met au jour des documents d’un cabinet d’avocats suggérant que Rachida Dati aurait perçu 299.000 euros d'”honoraires” non-déclarés de GDF Suez en 2010-2011 quand elle était eurodéputée et avocate, ce qu’elle réfute.Le magazine Complément d’enquête, qui sera diffusé jeudi soir sur France 2, et Le Nouvel Observateur mettent ces versements en regard de “prises de position favorables au secteur gazier” de Rachida Dati quand elle siégeait au Parlement européen(2009-2019). La ministre de la Culture, par ailleurs mise en examen pour corruption passive dans l’affaire Carlos Ghosn, a toujours récusé tout lien contractuel avec le groupe gazier français, rebaptisé Engie en 2015, et nié tout conflit d’intérêts. “Madame Dati a donné toutes ses explications et n’a jamais été l’avocate de GDF Suez”, ont insisté mercredi auprès de l’AFP ses avocats, Mes Olivier Baratelli et Olivier Pardo. Brossant le portrait de Mme Dati en “bulldozer” de la politique, le Complément d’enquête que l’AFP a visionné mercredi révèle l’existence de documents qui ne sont à l’heure actuelle pas aux mains de la justice et prouveraient que Mme Dati a été rémunérée par le géant français. Ces documents proviennent de la comptabilité d’un cabinet d’avocats liquidé en 2019 et font apparaître l’encaissement de deux virements de 149.500 euros chacun provenant de GDF Suez et datés de juillet 2010 et février 2011.A chaque fois, quelques semaines après ces opérations, ces mêmes sommes ont été décaissées par le cabinet au profit de Rachida Dati avec la mention “Dati honoraires GDF Suez”, selon les documents dévoilés par les deux médias.Contacté par l’AFP, Engie n’a pas donné suite dans l’immédiat. Mme Dati a plusieurs fois été questionnée sur ses liens avec GDF Suez, notamment par les juges en charge de l’affaire Ghosn.Fin 2013, l’eurodéputée centriste Corinne Lepage s’était étonnée du soutien apporté par Rachida Dati à la revendication de grands groupes énergétiques, dont GDF Suez, pour l’arrêt des subventions aux renouvelables.Interrogée dans Complément d’enquête, Mme Lepage confirme avoir été aussi surprise par les amendements déposés par Mme Dati à Strasbourg en faveur des groupes gaziers. Dans l’affaire Ghosn, l’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy est mis en examen depuis 2021 en raison de 900.000 euros d’honoraires d’avocats qu’elle aurait perçus entre 2010 et 2012, d’une filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan. La justice cherche à savoir si ces revenus ont pu masquer des activités de lobbying, interdites aux eurodéputés. Mme Dati réfute toute irrégularité.

Dati aurait perçu 299.000 euros d’honoraires de GDF Suez en 2010-2011, selon deux médias

Une enquête conjointe de deux médias met au jour des documents d’un cabinet d’avocats suggérant que Rachida Dati aurait perçu 299.000 euros d'”honoraires” non-déclarés de GDF Suez en 2010-2011 quand elle était eurodéputée et avocate, ce qu’elle réfute.Le magazine Complément d’enquête, qui sera diffusé jeudi soir sur France 2, et Le Nouvel Observateur mettent ces versements en regard de “prises de position favorables au secteur gazier” de Rachida Dati quand elle siégeait au Parlement européen(2009-2019). La ministre de la Culture, par ailleurs mise en examen pour corruption passive dans l’affaire Carlos Ghosn, a toujours récusé tout lien contractuel avec le groupe gazier français, rebaptisé Engie en 2015, et nié tout conflit d’intérêts. “Madame Dati a donné toutes ses explications et n’a jamais été l’avocate de GDF Suez”, ont insisté mercredi auprès de l’AFP ses avocats, Mes Olivier Baratelli et Olivier Pardo. Brossant le portrait de Mme Dati en “bulldozer” de la politique, le Complément d’enquête que l’AFP a visionné mercredi révèle l’existence de documents qui ne sont à l’heure actuelle pas aux mains de la justice et prouveraient que Mme Dati a été rémunérée par le géant français. Ces documents proviennent de la comptabilité d’un cabinet d’avocats liquidé en 2019 et font apparaître l’encaissement de deux virements de 149.500 euros chacun provenant de GDF Suez et datés de juillet 2010 et février 2011.A chaque fois, quelques semaines après ces opérations, ces mêmes sommes ont été décaissées par le cabinet au profit de Rachida Dati avec la mention “Dati honoraires GDF Suez”, selon les documents dévoilés par les deux médias.Contacté par l’AFP, Engie n’a pas donné suite dans l’immédiat. Mme Dati a plusieurs fois été questionnée sur ses liens avec GDF Suez, notamment par les juges en charge de l’affaire Ghosn.Fin 2013, l’eurodéputée centriste Corinne Lepage s’était étonnée du soutien apporté par Rachida Dati à la revendication de grands groupes énergétiques, dont GDF Suez, pour l’arrêt des subventions aux renouvelables.Interrogée dans Complément d’enquête, Mme Lepage confirme avoir été aussi surprise par les amendements déposés par Mme Dati à Strasbourg en faveur des groupes gaziers. Dans l’affaire Ghosn, l’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy est mis en examen depuis 2021 en raison de 900.000 euros d’honoraires d’avocats qu’elle aurait perçus entre 2010 et 2012, d’une filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan. La justice cherche à savoir si ces revenus ont pu masquer des activités de lobbying, interdites aux eurodéputés. Mme Dati réfute toute irrégularité.

Trump talks with Putin on Ukraine, Iran

US President Donald Trump said he spoke to Russian counterpart Vladimir Putin Wednesday about Ukraine and Iran, warning that the Kremlin leader had “very strongly” pledged to respond to Kyiv’s stunning drone attack on Russian bombers.Trump said that there was no “immediate peace” on the horizon in Ukraine — which Russia invaded in 2022 — following what he described as a one hour and 15 minute call with the Russian president.On Iran, Trump said that Putin had offered to “participate” in talks on Tehran’s nuclear program, as Trump accused the Islamic republic of “slowwalking” its response to Washington’s offer of a deal.The call came three days after Ukraine conducted a massive, daring drone attack against Russian military airbases, saying it had destroyed several Russian nuclear-capable bombers worth billions of dollars.Trump said that he and Putin had “discussed the attack on Russia’s docked airplanes, by Ukraine and also various other attacks that have been taking place by both sides.” “It was a good conversation, but not a conversation that will lead to immediate Peace. President Putin did say, and very strongly, that he will have to respond to the recent attack on the airfields,” Trump said in his post.Trump did not say whether he had warned Putin off any such retaliation against Ukraine, which Washington has supported to the tune of billions of dollars in its fight against Russia.- ‘Definitive answer’ -The Republican has repeatedly alarmed Kyiv and Western allies by appearing to side with Putin over the war, and had a blazing Oval Office row with visiting Ukrainian President Volodymyr Zelensky.But Trump has also showed growing frustration with Putin as Russia has so far derailed the US president’s efforts to honor a campaign pledge to end the war within 24 hours — even if he never explained how this could be achieved.The call between Trump and Putin did however show that Washington and Moscow may be eying cooperation on another key global issue — Iran.Trump said he believed they were both “in agreement” that Iran could not have a nuclear weapon, and that time was running out for Tehran to respond to US offers of a deal.”President Putin suggested that he will participate in the discussions with Iran and that he could, perhaps, be helpful in getting this brought to a rapid conclusion,” Trump said.The US president added: “It is my opinion that Iran has been slowwalking their decision on this very important matter, and we will need a definitive answer in a very short period of time!”Putin told his Iranian counterpart Masoud Pezeshkian that Moscow was ready to help advance talks on a nuclear deal, the Kremlin said on Tuesday.But Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei said earlier Wednesday that Washington’s proposal was against Tehran’s national interest, amid sharp differences over whether Tehran can continue to enrich uranium.

Trump talks with Putin on Ukraine, Iran

US President Donald Trump said he spoke to Russian counterpart Vladimir Putin Wednesday about Ukraine and Iran, warning that the Kremlin leader had “very strongly” pledged to respond to Kyiv’s stunning drone attack on Russian bombers.Trump said that there was no “immediate peace” on the horizon in Ukraine — which Russia invaded in 2022 — following what he described as a one hour and 15 minute call with the Russian president.On Iran, Trump said that Putin had offered to “participate” in talks on Tehran’s nuclear program, as Trump accused the Islamic republic of “slowwalking” its response to Washington’s offer of a deal.The call came three days after Ukraine conducted a massive, daring drone attack against Russian military airbases, saying it had destroyed several Russian nuclear-capable bombers worth billions of dollars.Trump said that he and Putin had “discussed the attack on Russia’s docked airplanes, by Ukraine and also various other attacks that have been taking place by both sides.” “It was a good conversation, but not a conversation that will lead to immediate Peace. President Putin did say, and very strongly, that he will have to respond to the recent attack on the airfields,” Trump said in his post.Trump did not say whether he had warned Putin off any such retaliation against Ukraine, which Washington has supported to the tune of billions of dollars in its fight against Russia.- ‘Definitive answer’ -The Republican has repeatedly alarmed Kyiv and Western allies by appearing to side with Putin over the war, and had a blazing Oval Office row with visiting Ukrainian President Volodymyr Zelensky.But Trump has also showed growing frustration with Putin as Russia has so far derailed the US president’s efforts to honor a campaign pledge to end the war within 24 hours — even if he never explained how this could be achieved.The call between Trump and Putin did however show that Washington and Moscow may be eying cooperation on another key global issue — Iran.Trump said he believed they were both “in agreement” that Iran could not have a nuclear weapon, and that time was running out for Tehran to respond to US offers of a deal.”President Putin suggested that he will participate in the discussions with Iran and that he could, perhaps, be helpful in getting this brought to a rapid conclusion,” Trump said.The US president added: “It is my opinion that Iran has been slowwalking their decision on this very important matter, and we will need a definitive answer in a very short period of time!”Putin told his Iranian counterpart Masoud Pezeshkian that Moscow was ready to help advance talks on a nuclear deal, the Kremlin said on Tuesday.But Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei said earlier Wednesday that Washington’s proposal was against Tehran’s national interest, amid sharp differences over whether Tehran can continue to enrich uranium.

Irish university to cut links with Israel over Gaza war

Ireland’s prestigious Trinity College Dublin said on Wednesday that it would cut all links with Israel in protest at “ongoing violations of international and humanitarian law”.The university’s board informed students by email that it had accepted the recommendations of a taskforce to sever “institutional links with the State of Israel, Israeli universities and companies headquartered in Israel”.The recommendations would be “enacted for the duration of the ongoing violations of international and humanitarian law”, said the email sent by the board’s chairman Paul Farrell, and seen by AFP. The taskforce was set up after part of the university’s campus in central Dublin was blockaded by students for five days last year in protest at Israel’s actions in Gaza.Among the taskforce’s recommendations approved by the board were pledges to divest “from all companies headquartered in Israel” and to “enter into no future supply contracts with Israeli firms” and “no new commercial relationships with Israeli entities”.The university also said that it would “enter into no further mobility agreements with Israeli universities”. Trinity has two current Erasmus+ exchange agreements with Israeli universities: Bar Ilan University, an agreement that ends in July 2026, and the Hebrew University of Jerusalem, which ends in July 2025, the university told AFP in an email.The board also said that the university “should not submit for approval or agree to participate in any new institutional research agreements involving Israeli participation”.It “should seek to align itself with like-minded universities and bodies in an effort to influence EU policy concerning Israel’s participation in such collaborations,” it added.Ireland has been among the most outspoken critics of Israel’s response to the October 7, 2023 attacks on southern Israel by Hamas militants that sparked the war in Gaza. Polls since the start of the war have shown overwhelming pro-Palestinian sympathy in Ireland.In May 2024, Dublin joined several other European countries in recognising Palestine as a “sovereign and independent state”.It then joined South Africa in bringing a case before the International Court of Justice in The Hague accusing Israel of committing genocide in Gaza — charges angrily denied by Israeli leaders.In December, Israel’s Foreign Minister Gideon Saar ordered the closure of the country’s embassy in Dublin, blaming Ireland’s “extreme anti-Israel policies”.The University of Geneva also announced Wednesday that it has ended its partnership with the Hebrew University of Jerusalem following student protests, saying it no longer reflected the institution’s “strategic priorities”.

La Bulgarie prête à devenir le 21e Etat à adopter l’euro

Bientôt une zone euro à 21 membres: la Bulgarie remplit désormais les conditions pour adopter la monnaie unique au 1er janvier 2026, selon la Commission européenne, trois ans après l’entrée de la Croatie.”Un jour exceptionnel”, a réagi le Premier ministre Rossen Jeliazkov après la publication mercredi du satisfecit de Bruxelles, saluant ce “nouveau pas en avant” sur le chemin européen, aboutissement de “nombreux sacrifices” et d’une longue attente.La décision formelle doit être prise le 8 juillet par les ministres des Finances de l’UE, mais aucune opposition n’est attendue, alors que le pays d’Europe orientale de 6,4 millions d’habitants, le plus pauvre du bloc, respecte l’ensemble des critères techniques.La Banque centrale européenne (BCE) a également rendu mercredi un avis positif.”Félicitations Bulgarie!”, a lancé la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. “Grâce à l’euro, l’économie bulgare deviendra plus forte, avec plus d’échanges avec les partenaires de la zone euro, plus d’investissements directs étrangers”.- “Préservons le lev bulgare” -Dans cet Etat membre de l’Union européenne depuis 2007, la perspective d’abandonner la devise nationale, le lev, est pourtant loin de faire l’unanimité.Après une manifestation qui avait réuni plusieurs milliers de personnes samedi, des sympathisantsdu parti prorusse Vazrajdane se sont de nouveau rassemblés mardi devant le bâtiment de la Banque centrale bulgare, au coeur de Sofia.  “Préservons le lev bulgare”, “Non à l’euro” ou encore “L’avenir appartient aux États souverains”, pouvait-on lire sur les pancartes.Le projet alimente la crainte d’une flambée des prix et nourrit la colère des europhobes. Selon des sondages récents, près de la moitié des personnes interrogées refuse l’entrée du pays dans la zone euro dès l’an prochain.Mais les partisans de ce changement historique y voient une étape importante vers l’ancrage géopolitique occidental et une protection contre l’influence du Kremlin.Si Akseniya, développeuse informatique de 36 ans qui n’a pas voulu donner son nom de famille, dit à l’AFP “ressentir une certaine tristesse et un peu de nostalgie” à l’idée de perdre le lev, elle se réjouit du fait que “cela nous donnera une plus grande liberté et facilitera les voyages à l’étranger”.”L’euro apportera des avantages concrets aux citoyens et aux entreprises bulgares”, confirme le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis. “Après l’adhésion complète de la Bulgarie à l’espace Schengen plus tôt cette année”, le pays se “rapproche encore davantage du cÅ“ur de l’Europe”.- “Juste vivre bien” -Dans son rapport, la Commission européenne conclut que la Bulgarie remplit “les conditions pour adopter la monnaie unique”.Ces critères économiques incluent la stabilité des prix, des finances publiques saines, une stabilité de la devise nationale, et des taux d’intérêts qui ne divergent pas trop des autres pays de l’UE.La Bulgarie, dont le lev est déjà arrimé à l’euro, aurait souhaité passer à l’euro plus tôt, mais elle en avait été empêchée jusqu’ici en raison d’une inflation trop élevée sur fond de grave crise politique.La monnaie unique européenne a été créée au 1er janvier 1999 pour les transactions électroniques. Mais elle a pris une forme concrète en 2002, avec la mise en circulation des pièces et des billets, en remplacement des devises nationales de 12 Etats membres de l’UE dont l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.Ils ont été rejoints plus tard par huit autres pays: la Slovénie en 2007, Chypre et Malte en 2008, la Slovaquie (2009), l’Estonie (2011), la Lettonie (2014), la Lituanie (2015) et la Croatie en 2023. La zone euro rassemble déjà 350 millions d’habitants, en attendant la Bulgarie. La monnaie unique est un symbole d’unité et de souveraineté européennes. Tous les pays de l’UE se sont engagés en théorie à y adhérer dès qu’ils remplissent les conditions, mais aucun calendrier n’est fixé. Seule exception: le Danemark qui a négocié une exemption après un référendum ayant rejeté l’euro en 2000.A Sofia, Svilen Manavski, ouvrier en BTP de 61 ans, a accueilli la nouvelle avec philosophie. “Que ce soit en euros, en dollars ou en leva, moi, je veux juste vivre bien!”, résume-t-il.

La Bulgarie prête à devenir le 21e Etat à adopter l’euro

Bientôt une zone euro à 21 membres: la Bulgarie remplit désormais les conditions pour adopter la monnaie unique au 1er janvier 2026, selon la Commission européenne, trois ans après l’entrée de la Croatie.”Un jour exceptionnel”, a réagi le Premier ministre Rossen Jeliazkov après la publication mercredi du satisfecit de Bruxelles, saluant ce “nouveau pas en avant” sur le chemin européen, aboutissement de “nombreux sacrifices” et d’une longue attente.La décision formelle doit être prise le 8 juillet par les ministres des Finances de l’UE, mais aucune opposition n’est attendue, alors que le pays d’Europe orientale de 6,4 millions d’habitants, le plus pauvre du bloc, respecte l’ensemble des critères techniques.La Banque centrale européenne (BCE) a également rendu mercredi un avis positif.”Félicitations Bulgarie!”, a lancé la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. “Grâce à l’euro, l’économie bulgare deviendra plus forte, avec plus d’échanges avec les partenaires de la zone euro, plus d’investissements directs étrangers”.- “Préservons le lev bulgare” -Dans cet Etat membre de l’Union européenne depuis 2007, la perspective d’abandonner la devise nationale, le lev, est pourtant loin de faire l’unanimité.Après une manifestation qui avait réuni plusieurs milliers de personnes samedi, des sympathisantsdu parti prorusse Vazrajdane se sont de nouveau rassemblés mardi devant le bâtiment de la Banque centrale bulgare, au coeur de Sofia.  “Préservons le lev bulgare”, “Non à l’euro” ou encore “L’avenir appartient aux États souverains”, pouvait-on lire sur les pancartes.Le projet alimente la crainte d’une flambée des prix et nourrit la colère des europhobes. Selon des sondages récents, près de la moitié des personnes interrogées refuse l’entrée du pays dans la zone euro dès l’an prochain.Mais les partisans de ce changement historique y voient une étape importante vers l’ancrage géopolitique occidental et une protection contre l’influence du Kremlin.Si Akseniya, développeuse informatique de 36 ans qui n’a pas voulu donner son nom de famille, dit à l’AFP “ressentir une certaine tristesse et un peu de nostalgie” à l’idée de perdre le lev, elle se réjouit du fait que “cela nous donnera une plus grande liberté et facilitera les voyages à l’étranger”.”L’euro apportera des avantages concrets aux citoyens et aux entreprises bulgares”, confirme le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis. “Après l’adhésion complète de la Bulgarie à l’espace Schengen plus tôt cette année”, le pays se “rapproche encore davantage du cÅ“ur de l’Europe”.- “Juste vivre bien” -Dans son rapport, la Commission européenne conclut que la Bulgarie remplit “les conditions pour adopter la monnaie unique”.Ces critères économiques incluent la stabilité des prix, des finances publiques saines, une stabilité de la devise nationale, et des taux d’intérêts qui ne divergent pas trop des autres pays de l’UE.La Bulgarie, dont le lev est déjà arrimé à l’euro, aurait souhaité passer à l’euro plus tôt, mais elle en avait été empêchée jusqu’ici en raison d’une inflation trop élevée sur fond de grave crise politique.La monnaie unique européenne a été créée au 1er janvier 1999 pour les transactions électroniques. Mais elle a pris une forme concrète en 2002, avec la mise en circulation des pièces et des billets, en remplacement des devises nationales de 12 Etats membres de l’UE dont l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.Ils ont été rejoints plus tard par huit autres pays: la Slovénie en 2007, Chypre et Malte en 2008, la Slovaquie (2009), l’Estonie (2011), la Lettonie (2014), la Lituanie (2015) et la Croatie en 2023. La zone euro rassemble déjà 350 millions d’habitants, en attendant la Bulgarie. La monnaie unique est un symbole d’unité et de souveraineté européennes. Tous les pays de l’UE se sont engagés en théorie à y adhérer dès qu’ils remplissent les conditions, mais aucun calendrier n’est fixé. Seule exception: le Danemark qui a négocié une exemption après un référendum ayant rejeté l’euro en 2000.A Sofia, Svilen Manavski, ouvrier en BTP de 61 ans, a accueilli la nouvelle avec philosophie. “Que ce soit en euros, en dollars ou en leva, moi, je veux juste vivre bien!”, résume-t-il.