Guerre commerciale: Trump critique un président chinois “dur”, l’Europe optimiste
Le président américain Donald Trump a fait pression sur la Chine mercredi pour avancer dans le dossier des droits de douane, tandis que l’Europe s’est montrée “optimiste” sur les négociations avec Washington tout en critiquant les lourdes surtaxes sur l’acier et l’aluminium imposées mercredi.”J’apprécie le président XI de la Chine, je l’ai toujours aimé et je l’aimerai toujours, mais il est TRÈS DUR”, a posté mercredi le président américain sur son réseau Truth Social.La Maison Blanche a assuré mardi que Trump espérait échanger avec son homologue chinois Xi Jinping, “probablement cette semaine”, mais le président américain a déclaré mercredi qu’il “est extrêmement dur de trouver un accord” avec lui.Donald Trump a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse), menaçant de relancer la guerre commerciale.- “Productive et constructive” -En parallèle, le commissaire européen au Commerce qui a échangé à Paris avec le représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR) Jamieson Greer, a salué mercredi des échanges qui “vont dans la bonne direction”.Sous une publication écrite de Maros Sefcovic sur X qui qualifie une discussion entre les deux hommes de “productive et constructive”, les deux responsables se serrent la main en souriant sur une photo alors que Donald Trump menaçait encore récemment de durcir à 50% les surtaxes imposées à l’UE, accusant le bloc de ne pas négocier de bonne foi.Cette discussion intervient dans un contexte de fortes tensions, alors que la fin de la pause de 90 jours, annoncée dans la foulée des droits de douane dits “réciproques” est prévue pour le 9 juillet.Et que les Etats-Unis viennent de durcir fortement les surtaxes sur l’acier et l’aluminium à 50% mercredi à travers un décret entré en vigueur à 00H01 heure locale (04H01 GMT) dans lequel Donald Trump a justifié la hausse de ces surtaxes par la volonté de “s’assurer que (les importations) ne mettront pas en péril la sécurité nationale”.”Cela n’aide pas les négociations actuelles d’autant que nous réalisons des progrès”, a pointé le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic au cours d’une conférence de presse à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), disant regretter “fortement” ces surtaxes.”Je crois toujours” aux négociations, a-t-il poursuivi, les qualifiant de “très concrètes” et se disant “optimiste” sur leur issue, tout en rappelant que l’Europe est prête à répliquer en cas de hausse la ciblant spécifiquement.Cas singulier, le Royaume-Uni est quant à lui exempté de cette nouvelle hausse et voit son taux rester à 25%, pour laisser le temps à Londres et Washington de boucler leurs négociations et faire entrer en vigueur un arrangement commercial, annoncé le mois dernier, censé réduire à zéro les droits de douane du secteur sidérurgique britannique.- “Sous l’eau” -UK Steel, qui représente les professionnels du secteur, salue “une pause bienvenue” mais appelle Londres et Washington à “transformer de toute urgence l’accord de mai en réalité”.”Sans une action rapide (de Bruxelles), nous ne serons pas seulement sous l’eau, nous nous noierons”, s’est inquiété en revanche Eurofer, lobby européen de l’acier.Interrogé par l’AFP, un cadre dirigeant français du secteur de l’aluminium a critiqué le “temps de réaction trop long” de la commission européenne, et fustigé le contenu de certaines contremesures préparées par Bruxelles la proposition de taxer les déchets d’aluminium exportés des Etats-Unis vers la France, ce que n’ont pas fait les Américains.L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars, dans la volonté affichée d’inciter aux investissements dans le pays.Et ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile avant de s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs, sont les seuls à ne pas avoir été bloqués par une récente décision de justice, qui a visé les droits de douane appliqués sans distinction.Les représentants au Commerce du G7 se sont en parallèle rassemblés à la représentation canadienne de l’OCDE, une organisation internationale qui tient une réunion jusqu’à mercredi soir fortement teintée des discussions sur les droits de douane.
Guerre commerciale: Trump critique un président chinois “dur”, l’Europe optimiste
Le président américain Donald Trump a fait pression sur la Chine mercredi pour avancer dans le dossier des droits de douane, tandis que l’Europe s’est montrée “optimiste” sur les négociations avec Washington tout en critiquant les lourdes surtaxes sur l’acier et l’aluminium imposées mercredi.”J’apprécie le président XI de la Chine, je l’ai toujours aimé et je l’aimerai toujours, mais il est TRÈS DUR”, a posté mercredi le président américain sur son réseau Truth Social.La Maison Blanche a assuré mardi que Trump espérait échanger avec son homologue chinois Xi Jinping, “probablement cette semaine”, mais le président américain a déclaré mercredi qu’il “est extrêmement dur de trouver un accord” avec lui.Donald Trump a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse), menaçant de relancer la guerre commerciale.- “Productive et constructive” -En parallèle, le commissaire européen au Commerce qui a échangé à Paris avec le représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR) Jamieson Greer, a salué mercredi des échanges qui “vont dans la bonne direction”.Sous une publication écrite de Maros Sefcovic sur X qui qualifie une discussion entre les deux hommes de “productive et constructive”, les deux responsables se serrent la main en souriant sur une photo alors que Donald Trump menaçait encore récemment de durcir à 50% les surtaxes imposées à l’UE, accusant le bloc de ne pas négocier de bonne foi.Cette discussion intervient dans un contexte de fortes tensions, alors que la fin de la pause de 90 jours, annoncée dans la foulée des droits de douane dits “réciproques” est prévue pour le 9 juillet.Et que les Etats-Unis viennent de durcir fortement les surtaxes sur l’acier et l’aluminium à 50% mercredi à travers un décret entré en vigueur à 00H01 heure locale (04H01 GMT) dans lequel Donald Trump a justifié la hausse de ces surtaxes par la volonté de “s’assurer que (les importations) ne mettront pas en péril la sécurité nationale”.”Cela n’aide pas les négociations actuelles d’autant que nous réalisons des progrès”, a pointé le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic au cours d’une conférence de presse à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), disant regretter “fortement” ces surtaxes.”Je crois toujours” aux négociations, a-t-il poursuivi, les qualifiant de “très concrètes” et se disant “optimiste” sur leur issue, tout en rappelant que l’Europe est prête à répliquer en cas de hausse la ciblant spécifiquement.Cas singulier, le Royaume-Uni est quant à lui exempté de cette nouvelle hausse et voit son taux rester à 25%, pour laisser le temps à Londres et Washington de boucler leurs négociations et faire entrer en vigueur un arrangement commercial, annoncé le mois dernier, censé réduire à zéro les droits de douane du secteur sidérurgique britannique.- “Sous l’eau” -UK Steel, qui représente les professionnels du secteur, salue “une pause bienvenue” mais appelle Londres et Washington à “transformer de toute urgence l’accord de mai en réalité”.”Sans une action rapide (de Bruxelles), nous ne serons pas seulement sous l’eau, nous nous noierons”, s’est inquiété en revanche Eurofer, lobby européen de l’acier.Interrogé par l’AFP, un cadre dirigeant français du secteur de l’aluminium a critiqué le “temps de réaction trop long” de la commission européenne, et fustigé le contenu de certaines contremesures préparées par Bruxelles la proposition de taxer les déchets d’aluminium exportés des Etats-Unis vers la France, ce que n’ont pas fait les Américains.L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars, dans la volonté affichée d’inciter aux investissements dans le pays.Et ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile avant de s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs, sont les seuls à ne pas avoir été bloqués par une récente décision de justice, qui a visé les droits de douane appliqués sans distinction.Les représentants au Commerce du G7 se sont en parallèle rassemblés à la représentation canadienne de l’OCDE, une organisation internationale qui tient une réunion jusqu’à mercredi soir fortement teintée des discussions sur les droits de douane.
Guerre commerciale: Trump critique un président chinois “dur”, l’Europe optimiste
Le président américain Donald Trump a fait pression sur la Chine mercredi pour avancer dans le dossier des droits de douane, tandis que l’Europe s’est montrée “optimiste” sur les négociations avec Washington tout en critiquant les lourdes surtaxes sur l’acier et l’aluminium imposées mercredi.”J’apprécie le président XI de la Chine, je l’ai toujours aimé et je l’aimerai toujours, mais il est TRÈS DUR”, a posté mercredi le président américain sur son réseau Truth Social.La Maison Blanche a assuré mardi que Trump espérait échanger avec son homologue chinois Xi Jinping, “probablement cette semaine”, mais le président américain a déclaré mercredi qu’il “est extrêmement dur de trouver un accord” avec lui.Donald Trump a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse), menaçant de relancer la guerre commerciale.- “Productive et constructive” -En parallèle, le commissaire européen au Commerce qui a échangé à Paris avec le représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR) Jamieson Greer, a salué mercredi des échanges qui “vont dans la bonne direction”.Sous une publication écrite de Maros Sefcovic sur X qui qualifie une discussion entre les deux hommes de “productive et constructive”, les deux responsables se serrent la main en souriant sur une photo alors que Donald Trump menaçait encore récemment de durcir à 50% les surtaxes imposées à l’UE, accusant le bloc de ne pas négocier de bonne foi.Cette discussion intervient dans un contexte de fortes tensions, alors que la fin de la pause de 90 jours, annoncée dans la foulée des droits de douane dits “réciproques” est prévue pour le 9 juillet.Et que les Etats-Unis viennent de durcir fortement les surtaxes sur l’acier et l’aluminium à 50% mercredi à travers un décret entré en vigueur à 00H01 heure locale (04H01 GMT) dans lequel Donald Trump a justifié la hausse de ces surtaxes par la volonté de “s’assurer que (les importations) ne mettront pas en péril la sécurité nationale”.”Cela n’aide pas les négociations actuelles d’autant que nous réalisons des progrès”, a pointé le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic au cours d’une conférence de presse à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), disant regretter “fortement” ces surtaxes.”Je crois toujours” aux négociations, a-t-il poursuivi, les qualifiant de “très concrètes” et se disant “optimiste” sur leur issue, tout en rappelant que l’Europe est prête à répliquer en cas de hausse la ciblant spécifiquement.Cas singulier, le Royaume-Uni est quant à lui exempté de cette nouvelle hausse et voit son taux rester à 25%, pour laisser le temps à Londres et Washington de boucler leurs négociations et faire entrer en vigueur un arrangement commercial, annoncé le mois dernier, censé réduire à zéro les droits de douane du secteur sidérurgique britannique.- “Sous l’eau” -UK Steel, qui représente les professionnels du secteur, salue “une pause bienvenue” mais appelle Londres et Washington à “transformer de toute urgence l’accord de mai en réalité”.”Sans une action rapide (de Bruxelles), nous ne serons pas seulement sous l’eau, nous nous noierons”, s’est inquiété en revanche Eurofer, lobby européen de l’acier.Interrogé par l’AFP, un cadre dirigeant français du secteur de l’aluminium a critiqué le “temps de réaction trop long” de la commission européenne, et fustigé le contenu de certaines contremesures préparées par Bruxelles la proposition de taxer les déchets d’aluminium exportés des Etats-Unis vers la France, ce que n’ont pas fait les Américains.L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars, dans la volonté affichée d’inciter aux investissements dans le pays.Et ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile avant de s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs, sont les seuls à ne pas avoir été bloqués par une récente décision de justice, qui a visé les droits de douane appliqués sans distinction.Les représentants au Commerce du G7 se sont en parallèle rassemblés à la représentation canadienne de l’OCDE, une organisation internationale qui tient une réunion jusqu’à mercredi soir fortement teintée des discussions sur les droits de douane.
Suspected mastermind of French crypto kidnappings held in Morocco
A 24-year-old Franco-Moroccan man suspected of masterminding a series of kidnappings targeting cryptocurrency entrepreneurs in France has been arrested in Morocco, France said.Badiss Mohamed Amide Bajjou was wanted by the French authorities and was the subject of an Interpol red notice for “arrest, kidnapping, false imprisonment or arbitrary detention of a hostage.”The suspect was arrested in the northern Moroccan city of Tangier, according to a statement from the country’s General Directorate for National Security carried by Moroccan state news agency MAP.France has been shaken by a series of kidnappings and attempted abductions targeting cryptocurrency bosses and their families in recent months, prompting one prominent crypto entrepreneur to call on authorities to “stop the Mexicanisation” of the country.”I sincerely thank Morocco for this arrest, which demonstrates excellent judicial cooperation between our two countries, particularly in the fight against organised crime,” French Justice Minister Gerald Darmanin said on X.A native of Le Chesnay west of Paris, Bajjou is suspected of being one of the masterminds behind the high-profile kidnapping in January of French crypto boss David Balland and his partner, according to French daily Le Parisien.Balland co-founded the crypto firm Ledger, valued at the time at more than $1 billion. Balland’s finger was cut off by his kidnappers, who demanded a hefty ransom. Last week French authorities charged 25 people, including six minors, over the series of kidnappings and attempted abductions.The crimes have become a major embarrassment for the French government and have sparked concern about the security of wealthy crypto tycoons, who have notched up immense fortunes from the booming business.In May, Interior Minister Bruno Retailleau held an emergency meeting with cryptocurrency leaders, with the ministry announcing plans to bolster their security.edy-abo-anr-as/sjw/fg
Treize proches des identitaires jugés pour des injures racistes contre Aya Nakamura
Le procès de treize personnes proches de la mouvance identitaire, hostiles à la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des JO 2024, s’est ouvert mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris.Seuls trois des prévenus étaient présents à l’audience, les dix autres étant représentés par leurs avocats, Mes Mathieu Sassi et Pierre-Vincent Lambert.Aya Nakamura n’était ni présente ni représentée à l’audience.Les treize prévenus, âgés de 20 à 31 ans, sont proches du groupe identitaire Les Natifs, lui-même issu du groupuscule Génération identitaire (dissous en 2021), qui défend la théorie raciste et complotiste du “grand remplacement”.Les mis en cause sont poursuivis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion ou pour complicité de provocation à la haine.Le 9 mars 2024, après l’évocation par L’Express de la participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le groupuscule Les Natifs avait posté sur ses réseaux sociaux une photo d’une banderole à connotation raciste.Tendue par une dizaine de ses membres sur l’île Saint-Louis, en bord de Seine à Paris, la banderole disait: “Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako”, une référence à son tube “Djadja” et à sa ville de naissance au Mali.Ce message avait été relayé sur les réseaux sociaux par le média d’extrême droite “Livre noir”, connu désormais sous le nom de “Frontières”.Le compte X des Natifs déplorait de “remplacer l’élégance française par la vulgarité, africaniser nos chansons populaires et évincer le peuple de souche au profit de l’immigration extra-européenne”.Le parquet de Paris avait confié une enquête à l’Office central de lutte contre les crimes de haine et la haine en ligne (OCLCH), après avoir reçu le 13 mars 2024 des signalements de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) et de SOS-Racisme, dénonçant des “publications à caractère raciste au préjudice” de la star de la chanson française. Le 20 mars, Aya Nakamura avait porté plainte à son tour.- “Collaborateur parlementaire” -Parmi les prévenus figurent Édouard M., cadre financier âgé de 28 ans, chef des Natifs, et Antoine G., un juriste de 27 ans, porte-parole du groupuscule identitaire. Tous deux étaient absents à l’audience.Marine de C., 24 ans, soeur cadette du fondateur du groupuscule d’ultradroite les “Zouaves de Paris”, dissous en janvier 2022, était aussi absente.Capucine C., 22 ans, une chargée de communication qui, jusqu’en mars 2025, a été “collaborateur parlementaire” de trois députés du RN, était en revanche présente devant la 17e chambre du tribunal correctionnel.Avant de s’en prendre à Aya Nakamura, sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique 2024, Les Natifs avaient notamment fait parler d’eux en décembre 2023, pour avoir organisé un rassemblement de plusieurs dizaines de militants à Paris, en hommage à Thomas, ce jeune homme de 16 ans tué à la sortie d’une fête de village à Crépol (Drôme).L’enquête n’a toujours pas permis d’identifier le meurtrier de l’adolescent.Les Natifs, qui comptent près de 10.000 abonnés sur Instagram et plus de 18.000 sur X, revendiquent des actions coup de poing relayées sur leurs réseaux sociaux.Ainsi, en mars, ils avaient recouvert de draps noirs des portraits de femmes voilées exposés dans la basilique Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.Deux personnes dont Stanislas T., 24 ans, un des 13 prévenus dans le procès pour injures contre Aya Nakamura, doivent comparaître jeudi devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) dans le cadre de cette affaire.De son vrai nom Aya Danioko, Aya Nakamura, 30 ans, qui a grandi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde. Sa performance lors de la cérémonie d’ouverture des JO le 26 juillet 2024, avec la Garde républicaine, sur le Pont des Arts à Paris, avait été l’un des moments les plus suivis de l’événement.
Roland-Garros: Gauff, c’est carré avant le choc Djokovic-Zverev
L’Américaine Coco Gauff (2e) a rejoint mercredi le dernier carré de Roland-Garros aux dépens de sa compatriote Madison Keys (8e), avant le choc de la soirée sur le Central, qui opposera Novak Djokovic et Alexander Zverev en quarts de finale.. Gauff renverse KeysMenée d’un set et par moments en difficulté au service, Coco Gauff est parvenue à renverser sa compatriote Madison Keys, lauréate de l’Open d’Australie en janvier, pour rallier le dernier carré de Roland-Garros pour la troisième fois à 21 ans.La lauréate de l’US Open 2023 s’est imposée 6-7 (6/8), 6-4, 6-1 en 2h11.Elle affrontera jeudi en demi-finales la gagnante du match entre la sensation française Loïs Boisson, 361e mondiale et tombeuse de la N.3 Jessica Pegula en huitièmes, et la jeune Russe Mirra Andreeva (6e mondiale à 18 ans), demi-finaliste l’an dernier porte d’Auteuil. La partie avait pourtant mal débuté pour Gauff. Menée 4-1, elle est parvenue à revenir à hauteur avant de concéder le tie-break de la première manche.Mais la cadette des deux Américaines, finaliste aux WTA 1000 de Madrid et Rome (terre battue) juste avant Roland-Garros, s’est ressaisie pour remporter les deux manches suivantes, malgré quelques trous d’air et de nombreuses fautes directes.Madison Keys s’arrête ainsi à une marche de sa meilleure performance porte d’Auteuil, une demi-finale en 2018.”J’ai changé quelques petites choses à 4-1″ pour Keys dans le premier set, a expliqué Gauff en interview d’après-match. “J’ai essayé de frapper des balles plus longues, d’être agressive” face à une joueuse dont le coup droit “est probablement un des meilleurs du circuit”, a-t-elle affirmé sur le court au Suédois Mats Wilander, triple vainqueur de Roland-Garros reconverti en intervieweur d’après-match.”Je savais que je devrais courir aujourd’hui (mercredi)”, a conclu Gauff sous le toit du court Philippe-Chatrier, fermé en raison de la légère pluie qui a commencé à arroser Paris en fin de matinée.. Djokovic-Zverev, un air de déjà vuDéjà opposés en demi-finale de l’Open d’Australie il y a quatre mois, Novak Djokovic et Alexander Zverev se retrouvent en quart de finale à Roland-Garros, pour un quatorzième duel entre les deux hommes (8-5 pour Djokovic).A Melbourne, l’affiche avait tourné court pour le Serbe de 38 ans. Après un premier set perdu au bout d’un long combat d’1h20, il était venu serrer la main de l’Allemand pour lui signifier qu’il abandonnait, en raison d’une déchirure musculaire à la cuisse gauche.Mais à Paris, seules des ampoules persistantes aux pieds, soignées lors de ses victoires contre le Français Corentin Moutet au 2e tour et le Britannique Cameron Norrie en huitièmes de finale, sont venues jusqu’à présent le contrarier.L’ex-N.1 mondial n’a pas perdu un set en quatre rencontres, Zverev n’en lâchant pour sa part qu’un seul, au deuxième tour contre le Néerlandais Jesper de Jong (88e). Le dernier match de l’Allemand, en huitièmes de finale, a tourné court après l’abandon du Néerlandais Tallon Griekspoor (35e) au milieu du deuxième set.Le vainqueur du choc Zverev-Djokovic croisera le fer pour une place en finale avec le N.1 mondial Jannik Sinner ou l’imprévisible Kazakh Alexander Bublik (62e).Â
Trump says deal with Xi ‘extremely hard’ as steel tariffs double
Donald Trump said on Wednesday that it was “extremely hard” to reach a deal with Chinese leader Xi Jinping, but the EU touted progress in its own trade talks with Washington even though the US president doubled global metal tariffs.Trump’s latest trade moves came as ministers from Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD) countries gathered in Paris to discuss the outlook for the world economy in light of a US hardball approach that has rattled world markets.Trump’s sweeping tariffs on allies and adversaries have strained ties with trading partners and sparked a flurry of negotiations to avoid the duties.The White House has suggested the president will speak to Xi this week, raising hopes they can soothe tensions and speed up a trade deal between the world’s two biggest economies.However, early on Wednesday, Trump appeared to dampen hopes for a quick deal.”I like President XI of China, always have, and always will, but he is VERY TOUGH, AND EXTREMELY HARD TO MAKE A DEAL WITH!!!” he posted on his Truth Social platform.Asked about the remarks during a regular press briefing, Chinese foreign ministry spokesman Lin Jian said: “The Chinese side’s principles and stance on developing Sino-US relations are consistent.”China was the main target of Trump’s April tariff blitz, hit with levies of 145 percent on its goods and triggering tit-for-tat tariffs of 125 percent on US imports.Both sides agreed to temporarily de-escalate in May, after Trump delayed most sweeping measures on other countries until July 9.His latest remarks came hours after he increased his tariffs on aluminum and steel from 25 percent to 50 percent, raising temperatures with various partners while exempting Britain from the higher levy.EU trade commissioner Maros Sefcovic said after talks with US Trade Representative Jamieson Greer on the sidelines of the OECD meeting in Paris that raising the metal tariffs “doesn’t help the negotiations”.The two sides were nonetheless “making progress” in their negotiations, Sefcovic said at a news conference.Goods from the 27-nation bloc will be hit with 50-percent tariffs on July 9 unless it reaches a deal with Washington. The EU has vowed to retaliate.”We did very much focus on these negotiations, and I still believe in them,” Sefcovic said, adding that he was optimistic that a “positive result” could be reached.- Steel tariffs -The US-EU meeting took place a day after the OECD cut its forecast for global economic growth, blaming Trump’s tariff blitz for the downgrade.”We need to come up with negotiated solutions as quickly as possible, because time is running out,” German economy minister Katherina Reiche warned.French trade minister Laurent Saint-Martin said: “We have to keep our cool and always show that the introduction of these tariffs is in no one’s interest.”After talks between UK Trade Secretary Jonathan Reynolds and Greer on Tuesday, London said that imports from the UK would remain at 25 percent for now. Both sides needed to work out duties and quotas in line with the terms of a recently signed trade pact.”We’re pleased that as a result of our agreement with the US, UK steel will not be subject to these additional tariffs,” a British government spokesperson said.- White House wants offers -The Group of Seven advanced economies — Britain, Canada, France, Germany, Italy, Japan and the United States — was due to hold separate trade talks on Wednesday.Mexico will request an exemption from the higher tariff, Economy Minister Marcelo Ebrard said, arguing that it was unfair because the United States exports more steel to its southern neighbour than it imports.”It makes no sense to put a tariff on a product in which you have a surplus,” Ebrard said.Mexico is highly vulnerable to Trump’s trade wars because 80 percent of its exports go to the United States, its main partner.While some of Trump’s most sweeping levies face legal challenges, they have been allowed to remain in place for now as an appeals process takes place.White House press secretary Karoline Leavitt confirmed on Tuesday that the Trump administration sent letters to governments pushing for offers by Wednesday as the July 9 deadline approached.burs-alb-lth/bc