‘Why this hatred’: French town reels over killing of Tunisian man

The murder of a Tunisian man by his French neighbour in southern France, which is being investigated as a terror crime, has horrified the local community and raised alarm over rising racism in the country.Tributes poured in from shocked neighbours and friends mourning the murder of Hichem Miraoui, with more than a dozen bouquets placed outside the barbershop where he worked in the quiet town of Puget-sur-Argens.”I don’t understand why he was killed. Why all this hatred?” said Sylvia Elvasorre, a 65-year-old pensioner who lives next to the hair salon, tears in her eyes.Marwouen Gharssalli, 43, echoed her disbelief, saying his friend was generous and willing to lend a helping hand.”He even cut hair for free when people couldn’t pay… he regularly used to cut my son’s hair,” said Gharssalli, a welder in the southern town.A card signed by fellow shopkeepers said the death of Miraoui — remembered as hard-working and warm — would “leave a void”.Christophe B., a French national, shot and killed Miraoui, 46, on Saturday evening before injuring another neighbour, a Turkish national. The suspect, born in 1971, was arrested after his partner alerted police.He posted racist videos on social media both before and after the attack, according to regional prosecutor Pierre Couttenier.A silent march is planned in Puget-sur-Argens on Sunday to affirm the city’s “absolute rejection of hatred and our commitment to respect, tolerance and fraternity,” said a town hall statement.- ‘Complete impunity’ -The shooting followed the murder of a Malian man in a mosque in April, also in southern France, while the burning of a Koran near Lyon at the weekend has further fuelled concerns over rising anti-Muslim attacks in the country.”People are stunned that a racist crime like this could happen. This kind of thing is not part of Puget’s culture,” said Paul Boudoube, the town’s mayor.Miraoui was in a video call with family planning for the major Muslim holiday of Eid al-Adha, when he was shot”He was joking with our sick mother when I heard him grunt and the call ended,” said Hanen Miraoui, the victim’s sister.According to French daily Le Parisien, the suspect in Miraoui’s murder said he “swore allegiance to the French flag” and called on the French to “shoot” people of foreign origin in one of his videos posted on social media.Anti-terrorism prosecutors have taken over the investigation into the case, the first such racist attack linked to the far right to be dealt with as “terrorism” since their office was set up in 2019.”It means that investigative resources will be devoted to analysing the political motives behind this act and how this person became radicalised,” said the legal head of the anti-discrimination group SOS Racisme, Zelie Heran, who praised the referral.Following the murder, political and religious leaders have sounded the alarm over growing anti-Muslim acts in France, which increased by 72 percent in the first quarter, with 79 recorded cases, according to interior ministry figures.Interior Minister Bruno Retailleau, who is taking an increasingly hard line on immigration issues, has faced accusations of not being firm enough against such crimes and even fuelling a racist climate.But he said on Tuesday that the killing of Miraoui was “clearly a racist crime”, “probably also anti-Muslim” and “perhaps also a terrorist crime.” Chems-Eddine Hafiz, the rector of the Grand Mosque of Paris, called on French President Emmanuel Macron to speak out. “It is time to hold accountable the promoters of this hatred who, in political and media circles, act with complete impunity and incite extremely serious acts,” said Hafiz.”Remind people of the reality that we are citizens of this country,” said Hafiz.France is home to the largest Muslim community in the European Union, as well as the largest Jewish population outside Israel and the United States.There has also been a rise in reported attacks against members of France’s Jewish community since Palestinian militant group Hamas attacked Israel on October 7, 2023 and the Israeli military responded with a devastating military offensive on the Gaza Strip.France’s Holocaust memorial and three Paris synagogues and a restaurant were vandalised with paint on Saturday.

Disparition de Maddie: les opérations de recherche ont repris mercredi au Portugal

Les enquêteurs portugais et allemands ont repris mercredi leurs investigations près du lieu où a disparu en 2007 la fillette britannique Maddie McCann dans le sud du Portugal, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des véhicules de police portugais et allemands se sont engagés mercredi, comme la veille, sur un chemin de terre à l’accès barré non loin de la station balnéaire de Praia da Luz, sur la commune de Lagos. Les opérations de fouille ont repris à 09H00 (08H00 GMT), selon une porte-parole de la police portugaise.Mardi, les enquêteurs, dont environ 25 Allemands, avaient notamment mené des investigations autour d’un bâtiment en ruines, dans une zone boisée et pleine de broussailles.Ces nouvelles recherches, qui devraient durer jusqu’à jeudi ou vendredi, sont menées dans le cadre d’un mandat émis par le ministère public de Brunswick (nord de l’Allemagne), qui dirige une enquête préliminaire contre Christian Brückner, un Allemand déjà condamné pour viol notamment, soupçonné par la justice allemande d’avoir tué Madeleine McCann.Dans ce dossier, les dernières fouilles, infructueuses, avaient eu lieu en mai 2023, près d’un lac situé à Silves, dans l’arrière-pays de la région touristique de l’Algarve, à une cinquantaine de kilomètres du lieu de la disparition de Maddie.La justice allemande avait fait sensation en 2020 en disant être convaincue de l’implication de Christian Brückner dans la disparition de la fillette, une énigme criminelle au retentissement mondial et pour laquelle il n’a toujours pas été inculpé.En 2007, Maddie, trois ans, a disparu de l’appartement où elle passait des vacances avec ses parents pendant que ceux-ci dînaient à proximité. Sa disparition a donné lieu à une campagne internationale et une mobilisation médiatique hors du commun.A l’époque des faits, Christian Brückner vivait sur la côte portugaise de l’Algarve, à proximité du lieu de villégiature des McCann, et un téléphone portable à son nom a borné près de leur logement le soir de la disparition. Christian Brückner purge actuellement une condamnation à sept ans de prison pour le viol en 2005 d’une septuagénaire américaine à Praia da Luz, où a disparu Madeleine McCann. Il doit sortir de prison en septembre prochain. Il a par ailleurs été acquitté en octobre 2024 en Allemagne dans un procès pour deux agressions sexuelles et trois viols commis entre 2000 et 2017, encore au Portugal.

Cybersécurité: Microsoft renforce sa coopération avec les gouvernements européens

Microsoft va approfondir sa coopération avec les gouvernements européens en matière de cybersécurité en fournissant aux autorités davantage de renseignements obtenus grâce à ses outils d’intelligence artificielle (IA), a-t-il annoncé mercredi.Ce “programme de sécurité européen” (European Security Program) lancé par le géant de la tech vise à “utiliser le pouvoir de l’intelligence artificielle pour renforcer la résilience en matière de cybersécurité”, a indiqué le président de Microsoft Brad Smith lors d’une conférence de presse en ligne. “Nous sommes en position aujourd’hui de partager davantage de renseignements sur les menaces, et de meilleure qualité, avec les gouvernements et de le faire plus rapidement qu’avant”, a-t-il souligné. L’essor de l’IA a aussi “démultiplié et fait évoluer le comportement des auteurs de menaces”, a-t-il détaillé dans un billet de blog.   C’est la raison pour laquelle “Microsoft traque désormais l’usage malveillant de ses nouveaux modèles d’intelligence artificielle et prend des mesures proactives pour empêcher les auteurs de menaces d’utiliser ses produits”, a ajouté le dirigeant. Brad Smith a aussi annoncé des ressources additionnelles pour la cybersécurité dans l’Union européenne, en termes d’effectifs et d’infrastructures mais sans donner de chiffres précis. Microsoft entend également intensifier sa collaboration avec les forces de l’ordre européennes pour identifier et interrompre les comportements criminels en ligne. Dans cette optique, l’entreprise avait rendu publique mi-mai une opération d’ampleur menée avec l’agence Europol et avec la participation du gouvernement américain pour neutraliser l’infrastructure ayant permis la propagation d’un virus d’origine russe baptisé “Lumma Stealer”. Microsoft est ainsi parvenu à bloquer, suspendre ou effacer environ 2.300 adresses internet qui formaient l’ossature de Lumma. Ces efforts s’inscrivent aussi dans la volonté du géant de la Silicon Valley de muscler l’ensemble de ses opérations en Europe, à un moment où le Vieux continent connaît un bras de fer sans précédent avec les Etats-Unis et où la dépendance stratégique des entreprises européennes à la tech américaine est particulièrement remise en question. 

Cybersécurité: Microsoft renforce sa coopération avec les gouvernements européens

Microsoft va approfondir sa coopération avec les gouvernements européens en matière de cybersécurité en fournissant aux autorités davantage de renseignements obtenus grâce à ses outils d’intelligence artificielle (IA), a-t-il annoncé mercredi.Ce “programme de sécurité européen” (European Security Program) lancé par le géant de la tech vise à “utiliser le pouvoir de l’intelligence artificielle pour renforcer la résilience en matière de cybersécurité”, a indiqué le président de Microsoft Brad Smith lors d’une conférence de presse en ligne. “Nous sommes en position aujourd’hui de partager davantage de renseignements sur les menaces, et de meilleure qualité, avec les gouvernements et de le faire plus rapidement qu’avant”, a-t-il souligné. L’essor de l’IA a aussi “démultiplié et fait évoluer le comportement des auteurs de menaces”, a-t-il détaillé dans un billet de blog.   C’est la raison pour laquelle “Microsoft traque désormais l’usage malveillant de ses nouveaux modèles d’intelligence artificielle et prend des mesures proactives pour empêcher les auteurs de menaces d’utiliser ses produits”, a ajouté le dirigeant. Brad Smith a aussi annoncé des ressources additionnelles pour la cybersécurité dans l’Union européenne, en termes d’effectifs et d’infrastructures mais sans donner de chiffres précis. Microsoft entend également intensifier sa collaboration avec les forces de l’ordre européennes pour identifier et interrompre les comportements criminels en ligne. Dans cette optique, l’entreprise avait rendu publique mi-mai une opération d’ampleur menée avec l’agence Europol et avec la participation du gouvernement américain pour neutraliser l’infrastructure ayant permis la propagation d’un virus d’origine russe baptisé “Lumma Stealer”. Microsoft est ainsi parvenu à bloquer, suspendre ou effacer environ 2.300 adresses internet qui formaient l’ossature de Lumma. Ces efforts s’inscrivent aussi dans la volonté du géant de la Silicon Valley de muscler l’ensemble de ses opérations en Europe, à un moment où le Vieux continent connaît un bras de fer sans précédent avec les Etats-Unis et où la dépendance stratégique des entreprises européennes à la tech américaine est particulièrement remise en question. 

Dans le laboratoire français où l’on tourmente les huîtres pour les préparer à un océan plus acide

“Regardez, comme elles sont blanchies: l’acidité a rongé les coquilles”, pointe Fabrice Pernet, un sac de jeunes huîtres à la main. Dans son laboratoire de la côte bretonne, le biologiste teste des solutions à “l’autre problème du CO2”: l’acidification des océans. La petite salle aux murs blancs est plongée dans une lumière bleutée. Sur des étagères, 36 bassines transparentes laissent deviner filets d’huîtres creuses, algues brunes ou algues rouges. C’est dans ce laboratoire de bord de mer, niché entre deux rochers sur une presqu’île à la pointe de la Bretagne, que Fabrice Pernet, chercheur à l’Ifremer, étudie des mesures d’adaptation au second problème créé par le CO2.Le dioxyde de carbone émis par les activités humaines n’est en effet pas seulement responsable du réchauffement de l’atmosphère: il se dissout également dans les océans et en change la composition chimique. L’eau de mer devient plus acide, et donc plus corrosive, compliquant la vie et la croissance des organismes calcaires (huîtres, crabes, oursins, homards, coraux, etc.).- “Maladie chronique”-“L’acidification a tendance à agir comme une maladie chronique. Elle rend l’ensemble de l’écosystème moins apte à supporter les chocs soudains”, résume pour l’AFP Sarah Cooley, chimiste marine et ancienne directrice du programme sur l’acidification des océans de l’administration océanographique américaine (NOAA), licenciée par l’administration Trump. L’acidité des océans, qui varie fortement selon l’endroit et la saison, a déjà augmenté de 30% depuis la révolution industrielle. Plus de 10.000 articles scientifiques ont montré les conséquences néfastes de l’acidification sur l’aquaculture et les écosystèmes, conséquences d’autant plus graves dans un océan qui se réchauffe et est de moins en moins oxygéné. Une étude a même montré qu’une eau acide altérait le goût des crevettes nordiques. “On a un peu fait le tour. On sait ce qu’il va se passer:  le constat est affligeant, on l’a fait mille fois et il n’est pas suffisant pour mobiliser les gens”, estime M. Pernet. “Là, on essaie de trouver des solutions.”Après avoir observé le retard de croissance de l’huître en eau acidifiée, le chercheur étudie désormais les bénéfices éventuels d’une forme d'”agroforesterie marine”, consistant à cultiver côté-à-côte algues et huîtres, une pratique déjà éprouvée en Chine.Pendant deux mois, les huîtres creuses sont ainsi réparties à égale proportion entre des bassines remplies d’eau de mer acidifiée (pH 7,5) ou ambiante (pH 8,1), certaines étant accompagnées d’algues rouges ou brunes et d’autres laissées seules.    Pour obtenir une eau acidifiée, un petit tuyau fait buller du CO2 dans l’eau de mer pompée à côté du labo, “comme une cheminée d’usine qui cracherait directement dans la mer”, montre M. Pernet.- “Pansement sur une jambe de bois”-Lors d’une expérience précédente, les algues, qui absorbent du CO2 en grandissant, avaient aidé les huîtres à compenser en partie l’effet négatif de l’acidité sur leur croissance, selon le chercheur.Cette fois, il a été décidé d’introduire un herpèsvirus dans les bassins pour voir comment la maladie se propage, en eau acidifiée ou ambiante et avec ou sans algues. “Les huîtres creuses arrivent à composer avec l’acidité mais ça leur coûte beaucoup d’énergie. Cette énergie, elles ne pourront pas l’utiliser face à un pathogène”, explique M. Pernet.Les chercheurs s’attendent donc à observer une plus forte mortalité d’huîtres en eau acidifiée. Mais les algues pourraient compenser en partie le phénomène car “elles améliorent le microbiote des huîtres” et augmentent ainsi leur résistance au virus, selon M. Pernet. Ce genre d’étude “est très prometteur”, estime Sarah Cooley. “Ce concept de coculture a beaucoup de potentiel pour l’aquaculture. C’est passionnant et encourageant”.”Ça peut vraiment aider” mais “il faut parfois se méfier des bonnes idées”, tempère Sam Dupont, maître de conférences à l’université de Göteborg, qui a lui observé un effet négatif de la présence d’herbiers marins sur la croissance des larves d’oursins en eau acidifiée, dans une étude publiée avec une de ses étudiantes.Quoi qu’il en soit, “tout ça ne sera jamais qu’un pansement sur une jambe de bois, s’il n’y a pas une baisse drastique des émissions de CO2”, prévient Fabrice Pernet.

Un printemps 2025 anormalement chaud en France, très sec dans la moitié nord

Le printemps 2025 se classe parmi les plus chauds jamais enregistrés en France, notamment dans le nord du pays, très ensoleillé et avec des déficits de pluies particulièrement importants, a annoncé mercredi Météo-France.Avec une température moyenne supérieure aux normales de 1,1°C, la période allant de début mars à fin mai arrive au troisième rang des printemps les plus chauds en France métropolitaine depuis le début des mesures en 1900, derrière 2011 (+1,5°C) et 2020 (+1,3°C).Cela a même été le printemps le plus chaud dans le Finistère, les Côtes-d’Armor et la Manche, a précisé Mattieu Sorel, climatologue à Météo-France, lors d’un point de presse.Sur l’Hexagone, “neuf des dix printemps les plus chauds ont été enregistrés après l’année 2000”, illustrant la nette tendance imprimée par le réchauffement climatique sous l’effet de la combustion des énergies fossiles.Le climat en France est considéré comme déjà réchauffé de 1,7°C depuis l’ère pré-industrielle et pourrait atteindre +2°C d’ici à 2030, selon les projections de Météo-France.En 2025, “mars, avril et mai ont été tous les trois plus chauds que la normale (+0,7°C, +1,7°C, +0,8°C)” de la période 1991-2020, déjà elle-même marquée par le réchauffement, note le prévisionniste national.Cette chaleur exceptionnelle peut être “à la fois reliée à des conditions météorologiques particulières”, comme la présence récurrente de conditions anticycloniques sur la moitié nord de l’Europe, “mais aussi à la tendance de fond du changement climatique”, car les températures ont été supérieures aux normales, y compris dans le sud qui était pourtant dans un système largement dépressionnaire favorisant un temps maussade, a expliqué M. Sorel.Cette tendance n’est pas cantonnée à la France: en Europe, le printemps 2025 a battu plusieurs records climatiques au Royaume-Uni, et une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe aussi depuis plusieurs semaines le Danemark et les Pays-Bas, faisant craindre pour les rendements agricoles et les réserves en eau.-Chaleur précoce-En France, “le printemps a été marqué par plusieurs épisodes anormalement chauds, en particulier fin avril/début mai ou encore fin mai.” “Un signe évident du changement climatique” marqué par “des coups de chauds plus intenses et plus précoces”, souligne M. Sorel.Les 29 et 30 mai, le cap des 30 degrés a été franchi sur plus de la moitié du pays, “valeur très exceptionnelle” et même record pour un mois de mai, indique-t-il. Entre le 30 avril et le 3 mai, un épisode “inhabituellement chaud” et précoce a touché le nord du pays, avec des “températures supérieures aux normales de plus de 10 degrés par endroit”.Sur l’ensemble du printemps, c’est d’ailleurs dans cette moitié nord de la France que la chaleur a été la plus marquée.Les températures maximales y ont été supérieures de 1,5°C par rapport aux normales, et localement jusqu’à +3°C, des Pays de la Loire et de la Bretagne au Grand-Est et à la Franche-Comté. Elles sont en revanche plus proches des valeurs de saison sur les régions du sud.Des orages violents, parfois accompagnés de grêle, ont durement frappé mi-mai le Sud-Ouest ainsi que le Var, où trois personnes sont mortes.-Manque de pluie-Un même contraste Nord-Sud se retrouve pour l’ensoleillement: excédentaire de 10% sur l’ensemble de l’Hexagone, il est de l’ordre de +20% au nord de la Loire et même supérieur de 30% au nord de la Seine. A l’inverse, près de la Méditerranée, le soleil s’est un peu moins montré qu’à l’accoutumée.De la même manière, tout au long de la saison, les précipitations ont été très faibles et peu fréquentes sur le nord du pays, le déficit atteignant 40% sur les régions au nord de la Loire, parfois même 50 à 70% de la Mayenne aux Hauts-de-France et à la Champagne.Cela représente 15 jours de pluie de moins qu’en temps normal, avec pour conséquence des sols “inhabituellement secs” sur la Normandie, les Hauts-de-France et les Ardennes, une “situation digne d’une fin juillet”, provoquant l’inquiétude des agriculteurs.Sur l’ensemble du pays, le déficit de pluie est en moyenne de 20%, indique Météo-France qui pour les trois prochains mois anticipe des températures très probablement plus chaudes que les normales, mais reste incertain sur le niveau des précipitations. 

Un printemps 2025 anormalement chaud en France, très sec dans la moitié nord

Le printemps 2025 se classe parmi les plus chauds jamais enregistrés en France, notamment dans le nord du pays, très ensoleillé et avec des déficits de pluies particulièrement importants, a annoncé mercredi Météo-France.Avec une température moyenne supérieure aux normales de 1,1°C, la période allant de début mars à fin mai arrive au troisième rang des printemps les plus chauds en France métropolitaine depuis le début des mesures en 1900, derrière 2011 (+1,5°C) et 2020 (+1,3°C).Cela a même été le printemps le plus chaud dans le Finistère, les Côtes-d’Armor et la Manche, a précisé Mattieu Sorel, climatologue à Météo-France, lors d’un point de presse.Sur l’Hexagone, “neuf des dix printemps les plus chauds ont été enregistrés après l’année 2000”, illustrant la nette tendance imprimée par le réchauffement climatique sous l’effet de la combustion des énergies fossiles.Le climat en France est considéré comme déjà réchauffé de 1,7°C depuis l’ère pré-industrielle et pourrait atteindre +2°C d’ici à 2030, selon les projections de Météo-France.En 2025, “mars, avril et mai ont été tous les trois plus chauds que la normale (+0,7°C, +1,7°C, +0,8°C)” de la période 1991-2020, déjà elle-même marquée par le réchauffement, note le prévisionniste national.Cette chaleur exceptionnelle peut être “à la fois reliée à des conditions météorologiques particulières”, comme la présence récurrente de conditions anticycloniques sur la moitié nord de l’Europe, “mais aussi à la tendance de fond du changement climatique”, car les températures ont été supérieures aux normales, y compris dans le sud qui était pourtant dans un système largement dépressionnaire favorisant un temps maussade, a expliqué M. Sorel.Cette tendance n’est pas cantonnée à la France: en Europe, le printemps 2025 a battu plusieurs records climatiques au Royaume-Uni, et une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe aussi depuis plusieurs semaines le Danemark et les Pays-Bas, faisant craindre pour les rendements agricoles et les réserves en eau.-Chaleur précoce-En France, “le printemps a été marqué par plusieurs épisodes anormalement chauds, en particulier fin avril/début mai ou encore fin mai.” “Un signe évident du changement climatique” marqué par “des coups de chauds plus intenses et plus précoces”, souligne M. Sorel.Les 29 et 30 mai, le cap des 30 degrés a été franchi sur plus de la moitié du pays, “valeur très exceptionnelle” et même record pour un mois de mai, indique-t-il. Entre le 30 avril et le 3 mai, un épisode “inhabituellement chaud” et précoce a touché le nord du pays, avec des “températures supérieures aux normales de plus de 10 degrés par endroit”.Sur l’ensemble du printemps, c’est d’ailleurs dans cette moitié nord de la France que la chaleur a été la plus marquée.Les températures maximales y ont été supérieures de 1,5°C par rapport aux normales, et localement jusqu’à +3°C, des Pays de la Loire et de la Bretagne au Grand-Est et à la Franche-Comté. Elles sont en revanche plus proches des valeurs de saison sur les régions du sud.Des orages violents, parfois accompagnés de grêle, ont durement frappé mi-mai le Sud-Ouest ainsi que le Var, où trois personnes sont mortes.-Manque de pluie-Un même contraste Nord-Sud se retrouve pour l’ensoleillement: excédentaire de 10% sur l’ensemble de l’Hexagone, il est de l’ordre de +20% au nord de la Loire et même supérieur de 30% au nord de la Seine. A l’inverse, près de la Méditerranée, le soleil s’est un peu moins montré qu’à l’accoutumée.De la même manière, tout au long de la saison, les précipitations ont été très faibles et peu fréquentes sur le nord du pays, le déficit atteignant 40% sur les régions au nord de la Loire, parfois même 50 à 70% de la Mayenne aux Hauts-de-France et à la Champagne.Cela représente 15 jours de pluie de moins qu’en temps normal, avec pour conséquence des sols “inhabituellement secs” sur la Normandie, les Hauts-de-France et les Ardennes, une “situation digne d’une fin juillet”, provoquant l’inquiétude des agriculteurs.Sur l’ensemble du pays, le déficit de pluie est en moyenne de 20%, indique Météo-France qui pour les trois prochains mois anticipe des températures très probablement plus chaudes que les normales, mais reste incertain sur le niveau des précipitations. 

Un printemps 2025 anormalement chaud en France, très sec dans la moitié nord

Le printemps 2025 se classe parmi les plus chauds jamais enregistrés en France, notamment dans le nord du pays, très ensoleillé et avec des déficits de pluies particulièrement importants, a annoncé mercredi Météo-France.Avec une température moyenne supérieure aux normales de 1,1°C, la période allant de début mars à fin mai arrive au troisième rang des printemps les plus chauds en France métropolitaine depuis le début des mesures en 1900, derrière 2011 (+1,5°C) et 2020 (+1,3°C).Cela a même été le printemps le plus chaud dans le Finistère, les Côtes-d’Armor et la Manche, a précisé Mattieu Sorel, climatologue à Météo-France, lors d’un point de presse.Sur l’Hexagone, “neuf des dix printemps les plus chauds ont été enregistrés après l’année 2000”, illustrant la nette tendance imprimée par le réchauffement climatique sous l’effet de la combustion des énergies fossiles.Le climat en France est considéré comme déjà réchauffé de 1,7°C depuis l’ère pré-industrielle et pourrait atteindre +2°C d’ici à 2030, selon les projections de Météo-France.En 2025, “mars, avril et mai ont été tous les trois plus chauds que la normale (+0,7°C, +1,7°C, +0,8°C)” de la période 1991-2020, déjà elle-même marquée par le réchauffement, note le prévisionniste national.Cette chaleur exceptionnelle peut être “à la fois reliée à des conditions météorologiques particulières”, comme la présence récurrente de conditions anticycloniques sur la moitié nord de l’Europe, “mais aussi à la tendance de fond du changement climatique”, car les températures ont été supérieures aux normales, y compris dans le sud qui était pourtant dans un système largement dépressionnaire favorisant un temps maussade, a expliqué M. Sorel.Cette tendance n’est pas cantonnée à la France: en Europe, le printemps 2025 a battu plusieurs records climatiques au Royaume-Uni, et une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe aussi depuis plusieurs semaines le Danemark et les Pays-Bas, faisant craindre pour les rendements agricoles et les réserves en eau.-Chaleur précoce-En France, “le printemps a été marqué par plusieurs épisodes anormalement chauds, en particulier fin avril/début mai ou encore fin mai.” “Un signe évident du changement climatique” marqué par “des coups de chauds plus intenses et plus précoces”, souligne M. Sorel.Les 29 et 30 mai, le cap des 30 degrés a été franchi sur plus de la moitié du pays, “valeur très exceptionnelle” et même record pour un mois de mai, indique-t-il. Entre le 30 avril et le 3 mai, un épisode “inhabituellement chaud” et précoce a touché le nord du pays, avec des “températures supérieures aux normales de plus de 10 degrés par endroit”.Sur l’ensemble du printemps, c’est d’ailleurs dans cette moitié nord de la France que la chaleur a été la plus marquée.Les températures maximales y ont été supérieures de 1,5°C par rapport aux normales, et localement jusqu’à +3°C, des Pays de la Loire et de la Bretagne au Grand-Est et à la Franche-Comté. Elles sont en revanche plus proches des valeurs de saison sur les régions du sud.Des orages violents, parfois accompagnés de grêle, ont durement frappé mi-mai le Sud-Ouest ainsi que le Var, où trois personnes sont mortes.-Manque de pluie-Un même contraste Nord-Sud se retrouve pour l’ensoleillement: excédentaire de 10% sur l’ensemble de l’Hexagone, il est de l’ordre de +20% au nord de la Loire et même supérieur de 30% au nord de la Seine. A l’inverse, près de la Méditerranée, le soleil s’est un peu moins montré qu’à l’accoutumée.De la même manière, tout au long de la saison, les précipitations ont été très faibles et peu fréquentes sur le nord du pays, le déficit atteignant 40% sur les régions au nord de la Loire, parfois même 50 à 70% de la Mayenne aux Hauts-de-France et à la Champagne.Cela représente 15 jours de pluie de moins qu’en temps normal, avec pour conséquence des sols “inhabituellement secs” sur la Normandie, les Hauts-de-France et les Ardennes, une “situation digne d’une fin juillet”, provoquant l’inquiétude des agriculteurs.Sur l’ensemble du pays, le déficit de pluie est en moyenne de 20%, indique Météo-France qui pour les trois prochains mois anticipe des températures très probablement plus chaudes que les normales, mais reste incertain sur le niveau des précipitations. 

“Dabadabada” et puis s’en va: Nicole Croisille, voix de la chanson française, est décédée

La chanteuse, danseuse et comédienne Nicole Croisille est décédée dans la nuit de mardi à mercredi à 88 ans, laissant son empreinte dans la mémoire populaire avec des tubes, mais surtout l’entêtant “dabadabada” du film “Un homme et une femme”.Elue “plus belle voix de 1975″, elle incarnait les chanteuses dites à voix, dans un registre à contre-courant de la vague yéyé mais qui deviendra à la mode deux décennies plus tard avec ses cadettes Patricia Kaas ou Lara Fabian.”Je n’ai chanté que des chansons d’amour et je sais ce que j’ai apporté aux gens”, avait confié, en 2017 à Paris Match, cette célibataire convaincue, sans mari ni enfant.Ses succès en chansons ont émaillé les années 1970 comme “Parlez-moi de lui” (1973), “Une femme avec toi” (1975) ou encore “Téléphone-moi” (1975).Au total, une vingtaine d’albums studio sont à mettre son actif. Sa rencontre avec le cinéaste Claude Lelouch et le compositeur Francis Lai en 1966 est décisive. La musique du film “Un homme et une femme”, interprétée par Pierre Barouh et Nicole Croisille, devient culte pour son onomatopée entêtante et chaloupée, transformée au fil du temps en “chabada-bada”.Cet air va abonner Nicole Croisille aux génériques du réalisateur (“Vivre pour vivre”, “Les uns et les autres”, “Itinéraire d’un enfant gâté”, “Il y a des jours… et des lunes”).”Sa voix, si singulière, a été le souffle de mes films, la musique de mes émotions.
 Ensemble, nous avons créé des instants d’éternité. Son timbre unique donnait vie aux images, transformant chaque séquence en un moment de grâce”, a salué Claude Lelouch sur Instagram.”Sa présence, sa sensibilité, son immense talent ont profondément marqué ma vie. 
Nicole était une muse, une amie, une complice. Aujourd’hui, je perds bien plus qu’une voix. 
Elle a été la voix de ma vie”, a-t-il assuré.”Avec le mythique thème d’+Un homme et une femme+, elle nous laisse un air inoubliable, ancré dans nos mémoires”, a écrit sur X la ministre de la Culture Rachida Dati, rendant hommage à une artiste qui avait “du talent dans tous les arts et tous les styles”.- Passion jazz -Née le 9 octobre 1936 à Neuilly-sur-Seine, Nicole Croisille a entamé sa carrière artistique comme danseuse, d’abord au sein du ballet de la Comédie-Française qu’elle intègre à 17 ans. Trois ans plus tard, elle décroche le premier rôle dans “L’Apprenti fakir”, une comédie musicale de Jean Marais.Artiste complète, elle apprit à jouer à la Comédie-Française avec le sociétaire Jean Hervé, le mime avec Marcel Marceau, le chant à l’Opéra et la danse dans le cours où sa mère jouait au piano avant de devenir habilleuse chez les Barrault et aux Folies Bergère. A ses débuts, c’est le jazz qui emporte la jeune Croisille: elle s’y plonge lors de tournées aux Etats-Unis, où elle accompagne Marcel Marceau, et intègre en 1958 la troupe de Joséphine Baker, qui a contribué à l’éclosion de ce courant musical à Paris.Son premier 45 tours, en 1961, est d’ailleurs une adaptation de Ray Charles. Avec le “Blues du businessman” – le tube de Starmania qu’elle adapte pour “Itinéraire d’un enfant gâté” -, elle signe son dernier grand succès populaire en 1985, avant de retourner à ses premières amours avec des titres jazz ou bossa nova (“Jazzille”, 1987, “Black et Blanche”, 1991, “Bossa d’hiver”, 2008). Sur sa fin de carrière, cette bosseuse adepte du twist était remontée sur les planches, cette fois comme comédienne dans les théâtres parisiens. En 1992, elle avait réalisé “son rêve” en incarnant le rôle-titre de “Hello, Dolly!”, comédie musicale américaine. Après un rôle de “vieille dame dévergondée” – selon ses propres mots – dans “Hard”, pièce loufoque sur l’industrie du porno, elle avait campé en 2019 une ex-maîtresse d’un riche antiquaire dans la comédie de Sacha Guitry “N’écoutez pas, Mesdames!”, aux côtés de Michel Sardou.