Wall Street termine en hausse et tient bon malgré les tensions commerciales

La Bourse de New York a terminé en hausse lundi malgré le regain de tension entre Washington et ses partenaires commerciaux, portée par l’image d’une économie américaine qui ne flanche pas.Le Dow Jones a terminé proche de l’équilibre (+0,08%), l’indice Nasdaq a gagné 0,67% et l’indice élargi S&P 500 a progressé de 0,41%.Dernier épisode en date sur le plan commercial: la Chine a déclaré lundi qu’elle “rejetait fermement” les accusations des Etats-Unis selon lesquelles elle aurait violé un accord conclu le mois dernier visant à réduire les droits de douane imposés réciproquement.Pékin et Washington étaient parvenus le mois dernier à un accord permettant de suspendre temporairement l’escalade commerciale qui avait porté les surtaxes douanières sur les produits américains à 125% et celles appliquées aux produits chinois à 145%, et s’engageant à poursuivre leurs discussions pour parvenir à un accord.Le président américain Donald Trump a également annoncé vendredi que les droits de douane sur l’acier et l’aluminium passeront de 25% à 50% dès mercredi.”Le marché est devenu un peu insensible à ce flux constant de gros titres (sur les droits de douane, ndlr), parce qu’il a été témoin de nombreux renversements de situation”, commente auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.Selon l’analyste, les acteurs du marché se concentrent plutôt les données économiques ainsi que sur “la saison des résultats d’entreprises”, qui “apporte un certain soutien malgré toutes les inconnues”.Côté indicateurs, l’activité manufacturière a continué de se contracter en mai aux États-Unis, selon un indice publié lundi montrant que les industriels passent beaucoup de temps à jongler avec les nouveaux droits de douane.Conformément aux attentes, l’activité manufacturière a reculé pour le troisième mois d’affilée en mai à 48,5% (contre 48,7% précédemment).La place américaine attend cette semaine plusieurs données sur le marché de l’emploi, dont le taux de chômage vendredi.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans se tendait, à 4,44% vers 20H15 GMT, contre 4,40% en clôture vendredi.Côté entreprises, “le marché continue d’interpréter positivement les résultats” de certains grands noms de l’intelligence artificielle (IA), dont le géant des semiconducteurs Nvidia (+1,67% à 137,38 dollars), selon M. Kourkafas.Le reste du secteur a globalement évolué dans le vert, à l’instar de Broadcom (+2,74%), AMD (+3,55%) ou Micron (+3,94%).D’autres grands noms de la “tech” américains ont également terminé dans le vert, comme Microsoft (+0,35% à 4614,97 dollars) ou Apple (+0,42% à 201,70 dollars).”Le fait que les actions de grande capitalisation aient été un bastion de force relative aujourd’hui a aidé, car elles soutiennent l’ensemble du marché”, avancent pour leur part les analystes de Briefing.com.L’avionneur américain Boeing a gagné 2,00% à 211,47 dollars après qu’un juge fédéral a annulé lundi le procès qui devait s’ouvrir fin juin contre le constructeur, une dizaine de jours après l’annonce d’un accord entre le groupe et le gouvernement américain lié aux crashes mortels de 2018 et 2019.Le doublement des surtaxes américaines sur l’acier et l’aluminium ont propulsé les valeurs cotées du secteur, à l’image de Cleveland-Cliffs (+23,16% à 7,18 dollars), ou encore Nucor (+10,10% à 120,40).Seul U.S. Steel est allé à l’encontre de cette dynamique, lâchant 0,54% à 53,53 dollars.

Romanian man pleads guilty to ‘swatting’ attacks on US officials

A Romanian man pleaded guilty on Monday to making bomb threats and triggering “swatting” attacks on dozens of US officials and lawmakers, the Justice Department said.Thomasz Szabo, 26, who was extradited from Romania in November, faces up to five years in prison for conspiracy and a maximum of 10 years for making threats involving explosives.”This defendant led a dangerous swatting criminal conspiracy, deliberately threatening dozens of government officials with violent hoaxes and targeting our nation’s security infrastructure from behind a screen overseas,” Attorney General Pam Bondi said in a statement.”Swatting” takes its name from the heavily armed SWAT teams dispatched to tackle emergencies in the United States.The law enforcement response is often prompted by a caller who reports a false violent crime at a home. The calls to law enforcement made by Szabo and his co-conspirators included false claims of homicides, suicides, kidnappings and mass shootings.According to court documents, Szabo was the organizer and moderator of chat groups formed in 2020 where the conspirators communicated with one another.He used the monikers “Jonah,” “Plank,” “Rambler,” and “War Lord,” among others.Among the false reports made to US law enforcement were a December 2020 threat to commit a mass-shooting at New York City synagogues and a January 2021 threat to detonate a bomb at the US Capitol and kill then President-elect Donald Trump.Other swatting victims included at least 25 members of the US Congress or their relatives, cabinet-level officials and former federal law enforcement officials.The FBI tracked about 600 “swatting” incidents in the country in 2023.

Nigerian military air strike kills at least 20 civilians: residentsMon, 02 Jun 2025 19:53:04 GMT

A Nigerian military air strike in the country’s embattled northwest has killed at least 20 civilians, three residents told AFP on Monday.A group of local vigilantes were struck over the weekend as they were pursuing a criminal gang in Zamfara state, the residents said. The Nigerian military did not respond to a request for comment but …

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Ligue 1: Lens fait le choix Sage

Pierre Sage est le nouvel entraîneur de Lens, son deuxième club de Ligue 1 quelques mois après avoir été limogé de Lyon, a annoncé lundi l’équipe nordiste, officialisant une nomination attendue depuis plusieurs jours.L’entraîneur de 46 ans s’est engagé sur le banc des Sang et Or jusqu’en 2028, a ajouté le club dans un communiqué. Il prend la succession de Will Still, parti au bout d’une seule saison pour Southampton en Angleterre.”Cette nomination marque une étape importante pour le club et nous permet de nous projeter avec ambition et humilité dans la mise en Å“uvre de notre projet”, a affirmé Benjamin Parrot, directeur général du RC Lens, cité dans le communiqué. Evoquant son nouvel entraîneur, il a salué “son exigence, sa capacité à fédérer, son sens du collectif et sa vision de la formation”.L’arrivée de Sage, relativement inexpérimenté à ce niveau, témoigne de la cote de l’ancien directeur du centre de formation de l’OL, devenu entraîneur en novembre 2023, alors que le club rhodanien occupait le dernier rang de Ligue 1.Il avait redressé Lyon, l’amenant à la sixième place, avant d’être écarté au bout de quatorze mois, malgré 57,1% de victoires. Soit le troisième meilleur bilan parmi les entraîneurs lyonnais ayant dirigé au moins cinquante rencontres.Avec Sage, Lens cherchera à retrouver de la stabilité après avoir énormément changé depuis un an, tant au niveau de l’effectif que de l’encadrement.À ce poste en particulier, la succession de l’emblématique Franck Haise n’a pas été totalement faite, avec le départ de Will Still à la surprise générale. Le Normand a laissé une empreinte indélébile au RC Lens, qu’il a ramené en Ligue 1, puis en Ligue des champions à l’issue d’une saison 2023 de rêve conclue à la deuxième place.L’année de Still a coïncidé avec une réduction de la voilure financière, et moins d’ambition sportive.- Organigramme chamboulé -Outre l’entraîneur Anglo-Belge, l’ancien directeur général Pierre Dréossi a quitté son poste, et Diego Lopez, qui était directeur sportif, le club. Toute la colonne vertébrale du club a donc dû être repensée: Benjamin Parrot est devenu directeur général tandis que l’ancien gardien lensois Jean-Louis Leca a pris la direction sportive.Dans le vestiaire, l’effectif lensois a également été remodelé au cours d’une saison mouvementée: le capitaine Brice Samba, les tauliers Kevin Danso et Przemyslaw Frankowski, l’enfant du club David Pereira da Costa et la pépite Abdukodir Khusanov sont tous partis lors du mercato hivernal, principalement pour renflouer les caisses du club.Économiquement, l’opération fut juteuse, mais a forcément affaibli l’effectif, qui n’est pas parvenu à se qualifier pour une compétition européenne, terminant au huitième rang de la Ligue 1.Difficile, à ce stade, d’estimer les ambitions des Lensois pour la saison prochaine, alors que le mercato estival vient de se lancer.Mais Sage devra en tout cas accompagner les jeunes sur lequel le club a misé l’hiver dernier: Jeremy Agbonifo (19 ans), Nidal Celik (18 ans) et Andrija Bulatovic (18 ans).De Lyon à Lens, Sage va connaître un autre club de Ligue 1 propriétaire de son enceinte. Le Racing a racheté son emblématique Stade Bollaert à la municipalité il y a deux semaines pour diversifier ses revenus, dans un contexte d’incertitude financière concernant les droits TV.Sage et ses joueurs profiteront quand même de l’ambiance de ce chaudron la saison prochaine, en dépit d’éventuels travaux voulus par le président Joseph Oughourlian.

Father of six killed ‘for piece of bread’ during Gaza aid distribution

Cries of grief echoed across southern Gaza’s Nasser Hospital Monday as dozens came to mourn Hossam Wafi, after the father of six was killed while attempting to get supplies to feed his family.His mother, Nahla Wafi, sobbed uncontrollably over her son, who was among 31 people killed by Israeli fire while trying to reach a food distribution site the previous day, according to the Palestinian territory’s civil defence agency.”He went to get food for his daughters — and came back dead,” said Nahla Wafi who lost a son and had relatives injured on Sunday.Hossam Wafi had travelled with his brother and nephew to a newly established distribution centre in the southern city of Rafah. “They were just trying to buy (flour). But the drone came down on them,” his mother said, as she tried to comfort four of her granddaughters in the courtyard of Nasser Hospital in Khan Yunis.Israel has faced growing condemnation over the humanitarian crisis in the war-ravaged Gaza Strip, where the United Nations has warned the entire population faces the risk of famine.-‘Go there and get bombed’-The International Committee of the Red Cross (ICRC) said that its field hospital in Rafah received 179 cases on Sunday, including 21 pronounced dead on arrival.The ICRC said that all those wounded “said they had been trying to reach an aid distribution site”, and that “the majority suffered gunshot or shrapnel wounds”.Israeli authorities and the Gaza Humanitarian Foundation, a US and Israeli-backed outfit that runs the distribution centres, denied any such incident took place.The military instead said that troops fired “warning shots” at people who approached them one kilometre away from the Rafah distribution site before dawn.A witness told AFP thousands of people gathered at the area, known locally as the Al-Alam junction, between 2:00 and 4:00 am (2300 GMT and 0100 GMT) in the hopes of reaching the distribution centre.At Nasser Hospital, Hossam Wafi’s young daughters called out for their father, kissing his body wrapped in a white shroud, before it was taken away.Outside the hospital, dozens of men stood in silence before the body, praying. Some cried as the remains were taken away, one of them holding the father’s face until he was gently pulled away.His uncle, Ali Wafi, told AFP he felt angry his nephew was killed while trying to get aid.”They go there and get bombed — airstrikes, tanks, shelling — all for a piece of bread,” he said.”He went for a bite of bread, not for anything else. What was he supposed to do? He had to feed his little kids. And the result? He’s getting buried today,” he added.- Militarised aid -The deaths in Rafah were one of two deadly incidents reported by Gaza’s civil defence agency on Sunday around the GHF centres, which the UN says contravene basic humanitarian principles and appear designed to cater to Israeli military objectives.There have been several other reports of chaotic scenes and warning shots fired in connection with the distribution sites over the past week. The UN’s humanitarian agency (OCHA) published a video of one such distribution site in central Gaza’s Netzarim corridor on Thursday.A large crowd is seen gathered around four long corridors made from metal fences installed in the middle of an arid landscape, corralling men and women into files to receive flour.The distribution site and its waiting area sit on a flattened piece of land surrounded by massive mounds of soil and sand.It is manned by English-speaking security guards travelling in armoured vehicles.Palestinians exiting the distribution area carry cardboard boxes sometimes bearing a “GHF” logo, as well as wooden pallets presumably to be repurposed as fuel or structures for shelter.In the large crowd gathered outside the gated corridors, some men are seen shoving each other, and one woman complains that her food package was stolen.Hossam Wafi’s uncle Ali said he wished Gaza’s people could safely get aid. “People take the risk (to reach the distribution site), just so they can survive.”

UN chief calls for probe into deaths near Gaza aid site

UN chief Antonio Guterres called Monday for an independent investigation into the killing and wounding of scores of Palestinians near a US-backed aid centre in Gaza the day before.Gaza’s civil defence agency said Israeli gunfire killed at least 31 people and wounded 176 near the aid distribution site in the southern city of Rafah on Sunday, with medics at nearby hospitals also reporting a deluge of gunshot wound victims.The Israeli military denied firing at people “while they were near or within” the site.But a military source acknowledged “warning shots were fired towards several suspects” overnight about a kilometre away. “I am appalled by the reports of Palestinians killed and injured while seeking aid in Gaza yesterday. It is unacceptable that Palestinians are risking their lives for food,” Guterres said in a statement, without assigning blame for the deaths. “I call for an immediate and independent investigation into these events and for perpetrators to be held accountable.”Israel’s foreign ministry called the statement “a disgrace”, and faulted Guterres for not criticising Hamas.The Israeli government has worked with the group running the site, the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), to introduce a new mechanism for distributing aid in Gaza that has bypassed the longstanding UN-led system.The UN has declined to work with the group out of concerns about its neutrality.- ‘Bullets were chasing people’ -One 33-year-old who was present on Sunday told AFP it was “around 5 or 5:30 am, before sunrise” when the gunfire broke out at a spot known as the Al-Alam roundabout, where a crowd had gathered from the early hours of the morning to wait before heading to the GHF centre about a kilometre away.”Of course it was the Israeli army who shot live bullets,” said the witness, who declined to be named for fear of Israeli reprisals.”Thousands of people were waiting at Al-Alam roundabout… but the army fired and everyone ran away. There was fear and chaos. I saw with my own eyes martyrs and wounded in the area.”Another witness elsewhere in the crowd, 35-year-old Mohammed Abu Deqqa, said “at first, we thought they were warning shots”. “But it didn’t take long before the shooting intensified. I began to see people lying on the ground, covered in blood. That was around 5:30 am” he said. “People started running, but many couldn’t escape. The bullets were chasing people even as they tried to flee.”AFP photos taken around 5:40 am showed civilians loading bodies onto donkey carts shortly after sunrise.Gaza civil defence spokesman Mahmud Bassal said teams of rescuers arrived around 6:00 am and began assisting with the dead and wounded, though civilians and other paramedics had already taken some to Nasser hospital and a Red Cross field hospital.- ‘Warning shots were fired’ -The military on Sunday said an initial inquiry indicated its troops “did not fire at civilians while they were near or within the humanitarian aid distribution site”, and urged “media to be cautious with information published” by Hamas.But according to an Israeli military source, “warning shots were fired towards several suspects who advanced towards the troops” overnight. The incident took place “approximately one kilometre away” from the GHF distribution centre, outside of operating hours, the source said.Army spokesman Effie Defrin said Sunday that “Hamas is doing its best, its utmost, to stop us from” distributing aid, and vowed to “investigate each one of those allegations” against Israeli troops.A GHF spokesperson also accused Hamas of circulating “fake reports”, saying: “All aid was distributed today without incident.”In a video message from Nasser hospital later on Sunday morning, visiting British surgeon Victoria Rose described a scene of “absolute carnage”, saying “all the bays are full, and they’re all gunshot wounds”.The International Committee of the Red Cross (ICRC) said that its field hospital in Rafah received 179 people, including 21 pronounced dead on arrival.The ICRC reported that all the wounded “said they had been trying to reach an aid distribution site”, adding that “the majority suffered gunshot or shrapnel wounds”.- ‘Intense force’ -GHF said that as of Monday, it had distributed more than 5.8 million meals’ worth of food from its centres.Israel has come under increasing international pressure to improve the humanitarian situation in Gaza following a more than two-month blockade on aid that was only recently eased.The UN has warned the entire population is at risk of famine, and has also reported recent incidents of aid being looted, including by armed individuals.Talks aimed at reaching a ceasefire have so far failed to produce a breakthrough.Civil defence spokesman Bassal said 14 people were killed on Monday in an Israeli strike on a house in Jabalia, in the north.Asked for comment, the army said only that “strikes were conducted toward terror targets in northern Gaza”.The Israeli military also issued an evacuation order for parts of Khan Yunis on Monday.The health ministry in Hamas-run Gaza says at least 4,201 people have been killed in the territory since Israel resumed its offensive on March 18, taking the war’s overall toll to 54,470, mostly civilians.Hamas’s 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, also mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.

Gouvernement: le coup de semonce de LR et Retailleau sur la proportionnelle

“Toutes les options sont ouvertes”: depuis Matignon, le nouveau patron des Républicains (LR) et ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, n’a pas exclu lundi un départ du gouvernement, refusant de porter au Parlement le scrutin proportionnel cher à François Bayrou.Scène curieuse dans la cour de Matignon: reçu avec Bruno Retailleau, qui l’a battu à plate couture pour la présidence du parti, et avec son homologue au Sénat Mathieu Darnaud, le patron des députés LR Laurent Wauquiez s’est dit à la sortie “consterné” par son échange avec le Premier ministre.”On a donc un pays dans lequel on a l’explosion de la dépense publique, des difficultés sur la sécurité et l’immigration contre lesquels se bat Bruno Retailleau, un pays dont on voit les difficultés de fonctionnement des services publics, et la priorité du Premier ministre est donc le changement des règles électorales”, a cinglé Laurent Wauquiez.Nouvel homme fort de LR, qui s’exprimait pour la première fois publiquement devant la presse avec son concurrent battu, Bruno Retailleau s’est montré plus policé mais tout aussi explicite: comme ministre de l’Intérieur, il refusera de porter cette réforme, cheval de bataille depuis trois décennies du Premier ministre François Bayrou, qui multiplie les consultations partisanes.L’ex-sénateur de Vendée a redit son opposition “très ferme, absolue à ce mode de scrutin”, qui “pourrait déséquilibrer les institutions de la cinquième République, qui a besoin d’une majorité pour bien fonctionner”.”Au moment où il faut prendre des décisions, le scrutin proportionnel à travers cette ingouvernabilité amènerait finalement à une forme d’impuissance publique”, a-t-il fait valoir.Bruno Retailleau a aussi argué que la proportionnelle “écartèlerait une fois de plus, encore un peu plus la France des territoires ruraux et la France qui est plus urbaine”, soulignant l’attachement de la droite à “un enracinement”, un “lien entre le député, son territoire et la population qu’il représente”.L’ex-Premier ministre Michel Barnier, qui a aussi exprimé sur TF1 son opposition à la proportionnelle, s’est même permis de conseiller à son successeur à Matignon de “se concentrer sur les sujets importants” comme la réduction de la dette et “des actions pour rétablir l’ordre aux frontières et dans la rue”.François Bayrou, à la recherche de 40 milliards d’euros d’économies, a lui réitéré ses ambitions au Figaro. “Est-ce que j’ai conscience que c’est un risque maximal ? Oui, mais on ne peut pas faire autrement (…) Je ne me déroberai pas”, a déclaré le Premier ministre, menacé de censure sur le budget comme sur l’issue du conclave entre partenaires sociaux sur la réforme des retraites.- “Une négociation politique” -La sortie alignée des LR jette toutefois un doute sur la survie du gouvernement de François Bayrou, dépourvu de majorité absolue à l’Assemblée nationale.Un casus belli de la droite sur le mode de scrutin ? “LR ne va pas quitter le gouvernement sur ce motif”, assure une source proche du nouveau patron du parti. Mais “c’est une négociation politique”.Quitter le gouvernement, que les LR ont rejoint après la dissolution et les législatives de 2024, “il faut que ça ait du sens”. “Il n’y a pas de calendrier idéal” mais “il faut que le timing soit compréhensible”, explique cette source, évoquant les dossiers de la Nouvelle-Calédonie ou de l’évolution institutionnelle de la Corse.François Bayrou défend la proportionnelle au nom de la représentativité, sur le modèle de 1986, seule élection de ce type de l’histoire de la Ve République, adoptée par François Mitterrand et immédiatement abrogée par la droite revenue au gouvernement.Le Premier ministre, qui a entamé le 30 avril une série de consultations des forces politiques, recevra mardi soir les Écologistes. Un projet de loi pourrait être examiné à la rentrée.Le bloc central est divisé. Comme LR, Horizons, le parti d’Édouard Philippe, est opposé à cette réforme. Les macronistes ont changé d’avis sur le sujet, considérant que le scrutin uninominal majoritaire est désormais “le moins pire”. Le RN, favorable à une proportionnelle avec une prime majoritaire, a indiqué qu’il pourrait s’accommoder du modèle de 1986.A gauche, le Parti socialiste n’a pas encore arrêté sa position sur la proportionnelle, qui n’est “pas la priorité” du leader communiste Fabien Roussel, tandis que les députés de La France insoumise défendent un scrutin “à un échelon régional”, tout comme le parti Place publique de Raphaël Glucksmann.are-bpa-arz-sac/jco

Gaza: le chef de l’ONU appelle à une enquête sur des tirs mortels près d’un centre d’aide

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une enquête indépendante sur des tirs ayant fait des dizaines de morts et blessés la veille près d’un centre d’aide humanitaire soutenu par les Etats-Unis et Israël dans le sud de la bande de Gaza.Selon la Défense civile du territoire palestinien, des tirs israéliens ont fait au moins 31 morts et 176 blessés non loin de ce centre de distribution d’aide alimentaire dans le gouvernorat de Rafah.En guerre depuis près de 20 mois à Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas après l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, l’armée israélienne a nié avoir “tiré sur des civils pendant qu’ils se trouvaient à proximité ou à l’intérieur” du centre de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).Mais une source militaire israélienne a reconnu “des tirs de sommation (…) en direction de plusieurs suspects qui avançaient en direction de soldats” dimanche avant le lever du jour, à environ un kilomètre de ce centre.Lundi, M. Guterres a demandé “l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante sur ces événements et que les auteurs soient tenus pour responsables”.”Quelle honte!”, a réagi le ministère israélien des Affaires étrangères sur son compte X, reprochant au secrétaire général de l’ONU de ne pas critiquer le Hamas. La GHF, organisation au financement opaque, affirme avoir distribué six millions de repas depuis le début de ses opérations il y a une semaine, mais son déploiement a été marqué par des scènes chaotiques et des informations faisant état de victimes de tirs israéliens à proximité des centres de distribution.Les Nations unies ont refusé de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- “Peur et chaos” -Des témoins ont déclaré à l’AFP qu’ils se rendaient au centre d’aide quand des drones et des chars équipés de mitrailleuses ont ouvert le feu sur la foule dimanche.Il était “05H00 ou 05H30, avant le lever du jour” lorsque les tirs ont éclaté près du rond-point Al-Alam, où une foule s’était rassemblée avant de se rendre au centre GHF, situé à environ un kilomètre de là, a raconté un habitant de 33 ans.”Bien sûr, c’est l’armée israélienne qui a tiré à balles réelles. Des milliers de personnes attendaient au rond-point Al-Alam (…) mais l’armée a tiré et tout le monde s’est enfui. La peur et le chaos régnaient. J’ai vu de mes propres yeux des martyrs et des blessés dans le secteur”, a-t-il ajouté, demandant à conserver l’anonymat par peur de représailles israéliennesUn autre témoin, Mohammed Abou Deqqa, 35 ans, a déclaré avoir entendu de premiers coups de feu “vers 05H00″.”Au début, nous avons pensé qu’il s’agissait de tirs d’avertissement. Mais il n’a pas fallu longtemps pour que les tirs s’intensifient. J’ai commencé à voir des gens allongés au sol, couverts de sang”, a-t-il dit: “Les tirs visaient les civils, les gens ont commencé à courir mais beaucoup n’ont pas pu s’échapper”.Des photos de l’AFP prises vers 05H40 montrent des civils en train d’entreposer des corps blessés sur des charrettes tirées par des ânes alors que le soleil vient à peine de se lever.Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré que des équipes de secours étaient arrivées vers 06H00 et avaient pris en charge des morts et des blessés. A cette heure-là, des civils et d’autres ambulanciers avaient déjà amené des morts et des blessés à l’hôpital Nasser de Khan Younès et à un hôpital de campagne de la Croix-Rouge.- “Rumeurs” -“Le Hamas fait (…) tout son possible pour nous empêcher” de distribuer l’aide, a déclaré dimanche le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne. “Je vous invite à ne pas croire toutes les rumeurs propagées par le Hamas. Nous enquêterons sur chacun de ces incidents et sur chacune de ces allégations”, a-t-il ajouté.Dans un message vidéo diffusé dimanche matin depuis l’hôpital Nasser, la chirurgienne britannique Victoria Rose a décrit une scène de “carnage absolu”, déclarant que “toutes les salles étaient pleines et qu’il ne s’agissait que de blessures par balles”.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré que son hôpital de campagne à Rafah avait reçu 179 personnes, dont 21 ont été déclarées mortes à leur arrivée. Tous les blessés “ont déclaré qu’ils essayaient d’atteindre un site de distribution d’aide”, a souligné le CICR, ajoutant que “la majorité d’entre eux souffraient de blessures par balle ou d’éclats d’obus”.Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, en proie à une situation humanitaire catastrophique. Selon l’ONU, l’ensemble de la population du territoire est confrontée à un risque de famine. Récemment, les Nations unies ont rapporté des incidents au cours desquels l’aide humanitaire avait été pillée, notamment par des individus armés.Par ailleurs, la Défense civile a annoncé la mort lundi de “14 personnes parmi lesquelles six enfants et trois femmes, en plus des 20 personnes qui se trouvent encore sous les décombres” après un bombardement israélien sur une habitation à Jabalia, dans le nord de Gaza.Interrogée à ce sujet par l’AFP, l’armée a fait état de “frappes menées contre des cibles terroristes dans le nord de la bande de Gaza”, sans autre précision.

Gaza: le chef de l’ONU appelle à une enquête sur des tirs mortels près d’un centre d’aide

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une enquête indépendante sur des tirs ayant fait des dizaines de morts et blessés la veille près d’un centre d’aide humanitaire soutenu par les Etats-Unis et Israël dans le sud de la bande de Gaza.Selon la Défense civile du territoire palestinien, des tirs israéliens ont fait au moins 31 morts et 176 blessés non loin de ce centre de distribution d’aide alimentaire dans le gouvernorat de Rafah.En guerre depuis près de 20 mois à Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas après l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, l’armée israélienne a nié avoir “tiré sur des civils pendant qu’ils se trouvaient à proximité ou à l’intérieur” du centre de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).Mais une source militaire israélienne a reconnu “des tirs de sommation (…) en direction de plusieurs suspects qui avançaient en direction de soldats” dimanche avant le lever du jour, à environ un kilomètre de ce centre.Lundi, M. Guterres a demandé “l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante sur ces événements et que les auteurs soient tenus pour responsables”.”Quelle honte!”, a réagi le ministère israélien des Affaires étrangères sur son compte X, reprochant au secrétaire général de l’ONU de ne pas critiquer le Hamas. La GHF, organisation au financement opaque, affirme avoir distribué six millions de repas depuis le début de ses opérations il y a une semaine, mais son déploiement a été marqué par des scènes chaotiques et des informations faisant état de victimes de tirs israéliens à proximité des centres de distribution.Les Nations unies ont refusé de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- “Peur et chaos” -Des témoins ont déclaré à l’AFP qu’ils se rendaient au centre d’aide quand des drones et des chars équipés de mitrailleuses ont ouvert le feu sur la foule dimanche.Il était “05H00 ou 05H30, avant le lever du jour” lorsque les tirs ont éclaté près du rond-point Al-Alam, où une foule s’était rassemblée avant de se rendre au centre GHF, situé à environ un kilomètre de là, a raconté un habitant de 33 ans.”Bien sûr, c’est l’armée israélienne qui a tiré à balles réelles. Des milliers de personnes attendaient au rond-point Al-Alam (…) mais l’armée a tiré et tout le monde s’est enfui. La peur et le chaos régnaient. J’ai vu de mes propres yeux des martyrs et des blessés dans le secteur”, a-t-il ajouté, demandant à conserver l’anonymat par peur de représailles israéliennesUn autre témoin, Mohammed Abou Deqqa, 35 ans, a déclaré avoir entendu de premiers coups de feu “vers 05H00″.”Au début, nous avons pensé qu’il s’agissait de tirs d’avertissement. Mais il n’a pas fallu longtemps pour que les tirs s’intensifient. J’ai commencé à voir des gens allongés au sol, couverts de sang”, a-t-il dit: “Les tirs visaient les civils, les gens ont commencé à courir mais beaucoup n’ont pas pu s’échapper”.Des photos de l’AFP prises vers 05H40 montrent des civils en train d’entreposer des corps blessés sur des charrettes tirées par des ânes alors que le soleil vient à peine de se lever.Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré que des équipes de secours étaient arrivées vers 06H00 et avaient pris en charge des morts et des blessés. A cette heure-là, des civils et d’autres ambulanciers avaient déjà amené des morts et des blessés à l’hôpital Nasser de Khan Younès et à un hôpital de campagne de la Croix-Rouge.- “Rumeurs” -“Le Hamas fait (…) tout son possible pour nous empêcher” de distribuer l’aide, a déclaré dimanche le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne. “Je vous invite à ne pas croire toutes les rumeurs propagées par le Hamas. Nous enquêterons sur chacun de ces incidents et sur chacune de ces allégations”, a-t-il ajouté.Dans un message vidéo diffusé dimanche matin depuis l’hôpital Nasser, la chirurgienne britannique Victoria Rose a décrit une scène de “carnage absolu”, déclarant que “toutes les salles étaient pleines et qu’il ne s’agissait que de blessures par balles”.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré que son hôpital de campagne à Rafah avait reçu 179 personnes, dont 21 ont été déclarées mortes à leur arrivée. Tous les blessés “ont déclaré qu’ils essayaient d’atteindre un site de distribution d’aide”, a souligné le CICR, ajoutant que “la majorité d’entre eux souffraient de blessures par balle ou d’éclats d’obus”.Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, en proie à une situation humanitaire catastrophique. Selon l’ONU, l’ensemble de la population du territoire est confrontée à un risque de famine. Récemment, les Nations unies ont rapporté des incidents au cours desquels l’aide humanitaire avait été pillée, notamment par des individus armés.Par ailleurs, la Défense civile a annoncé la mort lundi de “14 personnes parmi lesquelles six enfants et trois femmes, en plus des 20 personnes qui se trouvent encore sous les décombres” après un bombardement israélien sur une habitation à Jabalia, dans le nord de Gaza.Interrogée à ce sujet par l’AFP, l’armée a fait état de “frappes menées contre des cibles terroristes dans le nord de la bande de Gaza”, sans autre précision.