L’Ukraine mène une vaste attaque contre l’aviation russe, jusqu’en Sibérie
L’Ukraine a mené dimanche une vaste attaque coordonnée de drones contre des aérodromes militaires en Russie, jusqu’en Sibérie, Moscou confirmant ensuite que plusieurs avions avaient “pris feu”, à la veille de pourparlers attendus à Istanbul.Des délégations russe et ukrainienne sont attendues en Turquie lundi pour un nouveau cycle de négociations, plus de trois ans après le début de l’invasion russe.Dimanche, l’Ukraine a mené une “opération spéciale d’ampleur” contre quatre aérodromes militaires russes, dont certains à des milliers de kilomètres du front, selon une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU).Quelque 41 avions utilisés pour “bombarder les villes ukrainiennes” ont été touchés, a-t-elle indiqué, citant notamment des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 et des appareils radar A-50.Le ministère russe de la Défense a confirmé que “plusieurs appareils aériens ont pris feu” après une attaque de drones dans des aérodromes des régions de Mourmansk et d’Irkoutsk, respectivement dans l’Arctique russe et en Sibérie orientale.Il n’y a pas eu de victimes, selon le ministère.Le premier des deux aérodromes cités, Olenia, est à près de 1.900 kilomètres de l’Ukraine, et le deuxième, Belaïa, à environ 4.300 kilomètres de l’Ukraine. Les services ukrainiens ont publié une vidéo censée montrer la base de Belaïa, dans laquelle on peut voir plusieurs appareils en flammes, des panaches de fumée noire s’en élevant.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué les résultats “brillants” de cette attaque ayant mobilisé 117 drones, affirmant que son pays n’avait jamais mené d’opération à si “longue portée”.L’Ukraine envoie régulièrement des drones en Russie, en réponse aux attaques aériennes contre son territoire, mais a utilisé cette fois un mode opératoire entièrement différent.Le ministère russe a indiqué que les drones avaient été lancés depuis des lieux se trouvant “à proximité immédiate des aérodromes”.- “Toile d’araignée” -L’Ukraine a fait passer clandestinement des drones en Russie, cachés dans des structures en bois dans le plafond de containers de transport, selon la source ukrainienne.Les toits de ces structures ont ensuite été ouverts à distance pour laisser s’envoler les engins, selon elle.Volodymyr Zelensky a aussi affirmé qu’un des lieux depuis lesquels l’attaque a été mise au point est situé “juste à côté” d’un des bureaux des services de sécurité russes (FSB).Des agents travaillaient dans plusieurs régions russes, selon lui.L’opération, au nom de code “toile d’araignée”, a été préparée pendant plus d’un an et demi et supervisée par Volodymyr Zelensky, selon la source ukrainienne.Elle a visé d’autres aérodromes, dont l’un dans l’Extrême-Orient russe, mais ces attaques ont été repoussées, a assuré le ministère russe.La Russie a dit avoir arrêté des suspects, notamment le conducteur d’un camion d’où un drone avait décollé, selon les agences d’Etat.Volodymyr Zelensky a lui assuré que les personnes impliquées dans la préparation de l’attaque ont été “extraites du territoire russe à temps”.Il a salué des résultats “absolument brillants” et dignes des “livres d’Histoire”, tout comme d’autres responsables ukrainiens.Des blogueurs militaires russes ont déploré à l’inverse un “jour noir pour l’aviation” de leur pays.La chaîne Telegram Rybar, proche de l’armée russe, a estimé qu'”il s’agit sans exagération d’un coup très dur”, dénonçant de “graves erreurs” des services spéciaux russes.- Effondrement de ponts -Les conséquences de cette attaque sur les capacités militaires de la Russie sont difficiles à prédire, mais sa portée symbolique est importante dans le contexte des négociations.L’Ukraine est à la peine sur le champ de bataille, son armée moins nombreuse et bien armée que celle de la Russie.Cette attaque spectaculaire survient à la veille de négociations attendues entre Russie et Ukraine en Turquie, proposées par Moscou.Le président Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche qu’une délégation ukrainienne, menée par son ministre de la Défense Roustem Oumerov, serait à Istanbul lundi.Volodymyr Zelensky a notamment appelé à un “cessez-le-feu complet et inconditionnel”, que Moscou refuse pour l’instant.Les délégations russe et ukrainienne ont déjà tenu des pourparlers peu fructueux à Istanbul le 16 mai.Malgré les efforts diplomatiques, leurs positions restent inconciliables.Les autorités russes ont en outre dit enquêter sur des “actes de terrorisme”, après l’effondrement de deux ponts dans les régions de Koursk et Briansk.Cela a provoqué des accidents de train, dont l’un a fait au moins sept morts.Les autorités d’investigation russes n’ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n’a pas officiellement commenté l’effondrement des ponts.
L’Ukraine mène une vaste attaque contre l’aviation russe, jusqu’en Sibérie
L’Ukraine a mené dimanche une vaste attaque coordonnée de drones contre des aérodromes militaires en Russie, jusqu’en Sibérie, Moscou confirmant ensuite que plusieurs avions avaient “pris feu”, à la veille de pourparlers attendus à Istanbul.Des délégations russe et ukrainienne sont attendues en Turquie lundi pour un nouveau cycle de négociations, plus de trois ans après le début de l’invasion russe.Dimanche, l’Ukraine a mené une “opération spéciale d’ampleur” contre quatre aérodromes militaires russes, dont certains à des milliers de kilomètres du front, selon une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU).Quelque 41 avions utilisés pour “bombarder les villes ukrainiennes” ont été touchés, a-t-elle indiqué, citant notamment des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 et des appareils radar A-50.Le ministère russe de la Défense a confirmé que “plusieurs appareils aériens ont pris feu” après une attaque de drones dans des aérodromes des régions de Mourmansk et d’Irkoutsk, respectivement dans l’Arctique russe et en Sibérie orientale.Il n’y a pas eu de victimes, selon le ministère.Le premier des deux aérodromes cités, Olenia, est à près de 1.900 kilomètres de l’Ukraine, et le deuxième, Belaïa, à environ 4.300 kilomètres de l’Ukraine. Les services ukrainiens ont publié une vidéo censée montrer la base de Belaïa, dans laquelle on peut voir plusieurs appareils en flammes, des panaches de fumée noire s’en élevant.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué les résultats “brillants” de cette attaque ayant mobilisé 117 drones, affirmant que son pays n’avait jamais mené d’opération à si “longue portée”.L’Ukraine envoie régulièrement des drones en Russie, en réponse aux attaques aériennes contre son territoire, mais a utilisé cette fois un mode opératoire entièrement différent.Le ministère russe a indiqué que les drones avaient été lancés depuis des lieux se trouvant “à proximité immédiate des aérodromes”.- “Toile d’araignée” -L’Ukraine a fait passer clandestinement des drones en Russie, cachés dans des structures en bois dans le plafond de containers de transport, selon la source ukrainienne.Les toits de ces structures ont ensuite été ouverts à distance pour laisser s’envoler les engins, selon elle.Volodymyr Zelensky a aussi affirmé qu’un des lieux depuis lesquels l’attaque a été mise au point est situé “juste à côté” d’un des bureaux des services de sécurité russes (FSB).Des agents travaillaient dans plusieurs régions russes, selon lui.L’opération, au nom de code “toile d’araignée”, a été préparée pendant plus d’un an et demi et supervisée par Volodymyr Zelensky, selon la source ukrainienne.Elle a visé d’autres aérodromes, dont l’un dans l’Extrême-Orient russe, mais ces attaques ont été repoussées, a assuré le ministère russe.La Russie a dit avoir arrêté des suspects, notamment le conducteur d’un camion d’où un drone avait décollé, selon les agences d’Etat.Volodymyr Zelensky a lui assuré que les personnes impliquées dans la préparation de l’attaque ont été “extraites du territoire russe à temps”.Il a salué des résultats “absolument brillants” et dignes des “livres d’Histoire”, tout comme d’autres responsables ukrainiens.Des blogueurs militaires russes ont déploré à l’inverse un “jour noir pour l’aviation” de leur pays.La chaîne Telegram Rybar, proche de l’armée russe, a estimé qu'”il s’agit sans exagération d’un coup très dur”, dénonçant de “graves erreurs” des services spéciaux russes.- Effondrement de ponts -Les conséquences de cette attaque sur les capacités militaires de la Russie sont difficiles à prédire, mais sa portée symbolique est importante dans le contexte des négociations.L’Ukraine est à la peine sur le champ de bataille, son armée moins nombreuse et bien armée que celle de la Russie.Cette attaque spectaculaire survient à la veille de négociations attendues entre Russie et Ukraine en Turquie, proposées par Moscou.Le président Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche qu’une délégation ukrainienne, menée par son ministre de la Défense Roustem Oumerov, serait à Istanbul lundi.Volodymyr Zelensky a notamment appelé à un “cessez-le-feu complet et inconditionnel”, que Moscou refuse pour l’instant.Les délégations russe et ukrainienne ont déjà tenu des pourparlers peu fructueux à Istanbul le 16 mai.Malgré les efforts diplomatiques, leurs positions restent inconciliables.Les autorités russes ont en outre dit enquêter sur des “actes de terrorisme”, après l’effondrement de deux ponts dans les régions de Koursk et Briansk.Cela a provoqué des accidents de train, dont l’un a fait au moins sept morts.Les autorités d’investigation russes n’ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n’a pas officiellement commenté l’effondrement des ponts.
British FM says Morocco’s autonomy plan for W. Sahara ‘most credible’ solution
British foreign minister David Lammy said on Sunday that Morocco’s autonomy plan for the territory of Western Sahara was the “most credible” solution to the decades-long dispute, reversing London’s long-standing position.Western Sahara, a mineral-rich former Spanish colony, is largely controlled by Morocco but has been claimed in its entirety for decades by the pro-independence Polisario Front, which is backed by Algeria.Morocco has been campaigning for broad support for its autonomy plan after obtaining US recognition of Morocco’s sovereignty over the disputed territory in 2020, in exchange for the normalisation of diplomatic relations with Israel.”The United Kingdom considers Morocco’s autonomy proposal submitted in 2007 as the most credible, viable and pragmatic basis for a lasting resolution of the dispute,” Lammy told reporters in Rabat.Britain previously backed self-determination for the disputed territory, which Morocco claims as an integral part of its kingdom.Moroccan foreign minister Nasser Bourita welcomed the shift, saying the new British position contributed “greatly to advancing this momentum and promoting the UN path towards a definitive and mutually acceptable solution based on the autonomy initiative.”- Growing European support -Rabat’s push for support for its autonomy plan has seen success.Spain and Germany now officially back the Moroccan autonomy plan, while France last summer recognised Morocco’s sovereignty over the territory.Algeria, which backs the Polisario Front and cut diplomatic relations with Rabat in 2021, said it “regrets” Britain’s decision on Sunday to support Morocco’s autonomy plan.”In 18 years of existence, this plan has never been submitted to the Sahrawis as a basis for negotiation, nor has it ever been taken seriously by the successive UN envoys,” the Algerian foreign ministry said in a statement.The United Nations considers Western Sahara a “non-self-governing territory” and has had a peacekeeping mission there since 1991, whose stated aim is to organise a referendum on the territory’s future.But Rabat has repeatedly ruled out any vote where independence is an option, instead proposing an autonomy plan.”This year is a vital window of opportunity to secure a resolution before we reach 50 years of the dispute in November,” Lammy said.The foreign minister also said it encouraged “relevant parties to engage urgently and positively with the United Nations-led political process”.The ceasefire collapsed in mid-November 2020 after Moroccan troops were deployed to the far south of the territory to remove separatists blocking the only route to Mauritania — a route they claimed was illegal, as it did not exist in 1991.The UN Security Council is calling for negotiations without preconditions, while Morocco insists they focus solely on its autonomy plan.”The only viable and durable solution will be one that is mutually acceptable to the relevant parties and is arrived at through compromise,” added Lammy.In a joint statement, the United Kingdom noted that its export credit agency, UK Export Finance, may consider supporting projects in the Sahara as part of its commitment to mobilise 5 billion British pounds (approximately 5.9 billion euros) for new economic initiatives in Morocco.
Disney’s ‘Lilo & Stitch’ wins N.America box office for second week
Disney’s family-friendly “Lilo & Stitch,” a live-action remake of the 2002 animated film, won the North American box office for a second week in a row, taking in another $63 million, industry estimates showed Sunday. So far, its worldwide take is at a whopping $610 million, Exhibitor Relations said.Maia Kealoha (as Lilo), Hannah Waddingham, Courtney B. Vance and Zach Galifianakis star, while Chris Sanders again provides the voice of the chaos-creating blue alien Stitch.”Mission: Impossible — The Final Reckoning” — the latest, and ostensibly last, in the hugely successful Tom Cruise spy thriller series based on a 1960s TV show — took second place with $27.3 million in the United States and Canada.The Paramount film has made another $231 million overseas, which should help offset its massive production budget, reportedly at $400 million.Debuting in a disappointing third place was Sony’s “Karate Kid: Legends,” a sequel featuring Ralph Macchio — the star of the original 1984 classic — and action flick icon Jackie Chan, along with Ben Wang in the title role. It made $21 million at the domestic box office and another $26 million overseas.”‘Legends’ is trying to invigorate the story with a new Kid — again — but business is not strong,” said David A. Gross of Franchise Entertainment Research. In fourth place was Warner Bros. and New Line’s horror film “Final Destination: Bloodlines,” at $10.8 million.And another horror film, “Bring Her Back,” debuted in fifth place with $7.1 million.”This is a very good opening for an original horror movie that cost only $4.5 million to make,” said Gross.Rounding out the top 10 were:”Sinners” ($5.2 million)”Thunderbolts” ($4.8 million)”Friendship” ($2.6 million)”The Last Rodeo” ($2.1 million)”J-Hope Hope on the Stage” – live tour broadcast ($940,000)
A Istanbul, le commerce à la valise avec l’Afrique s’enraye
A Laleli, dans le centre d’Istanbul, le commerce à la valise est une institution. Sous un ciel tissé de câbles électriques, des porteurs sillonnent les rues étroites chargés de colis prêts à l’expédition.Ici, on vend en gros à des clients du monde entier, notamment d’Afrique subsaharienne. Si certains continuent de faire des allers-retours avec leurs valises, les échanges s’opèrent surtout autour de services d’envois professionnels.Dans son bureau à l’étage d’un immeuble étroit, entouré de ses associés, Fadil Bayero tue le temps. Le Camerounais tient un “kargo”, le nom donné localement aux commerces d’expédition de marchandises qui jouent le rôle d’intermédiaire entre grossistes turcs et acheteurs étrangers.Depuis l’Afrique, des commerçants lui passent commande de produits destinés à être revendus. Vêtements, cosmétiques, linge de maison… Selon lui, le “made in Turkey” a très bonne réputation en Afrique.”Avant, cette pièce était remplie jusqu’au plafond”, assure l’homme de 39 ans, arrivé à Istanbul il y a quelques années pour “faire du business”.”Aujourd’hui, elle est à moitié vide”, déplore-t-il, affirmant comme de nombreux Africains du quartier que les envois ont chuté ces dernières années, même si les exportations turques vers l’Afrique, où Ankara développe sa présence, ont bondi: de 11,5 milliards de dollars en 2017 à 19,4 milliards l’an passé tous secteurs confondus (produits chimiques et agricoles, acier…).- “Tout est vide!” -Historiquement bon marché, le textile turc s’est renchéri ces dernières années. L’inflation, supérieure à 35% depuis fin 2021, décourage des acheteurs africains qui se tournent vers des fournisseurs chinois et égyptiens, selon des commerçants.Mais pour Fadil Bayero, l’explication est ailleurs: “Ce n’est pas l’inflation le problème, ce sont les arrestations. Beaucoup de personnes ont été expulsées”, affirme-t-il.Depuis 2022, la politique migratoire turque s’est durcie. Les autorités bloquent les nouvelles demandes de permis de séjour dans plusieurs arrondissements d’Istanbul dont Fatih, où se situe Laleli.Objectif: limiter la proportion d’étrangers à 20% par quartier.”Les magasins, les rues, tout est vide maintenant!”, s’emporte Franck, un collègue de Fadil Bayero. “Regarde par la fenêtre: les vendeurs restent assis toute la journée à boire du thé en attendant des clients”.- “Economie locale” – Quelques rues plus loin, Shamsu Abdullahi, la trentaine, scrute des tableaux Excel. Dans sa pièce mal éclairée s’entassent sur le carrelage blanc des dizaines de ballots en attente d’être expédiés. Avec deux amis, il dirige un “kargo” qui dessert l’Afrique, notamment le Nigeria, son pays natal. Depuis janvier, ils ont envoyé plus de 20 tonnes de marchandises par fret aérien et rempli l’équivalent de 15 conteneurs maritimes. Pour son propre compte, M. Abdullahi a également effectué une quinzaine d’allers-retours au pays, emportant avec lui 80 kg de biens à chaque voyage.”Mon permis de résidence expire dans deux mois et je pense que les autorités ne vont pas le renouveler”, soupire le Nigérian, qui dit faire plus d’un million d’euros par an de chiffre d’affaires avec ses associés.”C’est de l’argent dépensé en Turquie, qui alimente l’économie locale”, se défend-il.- “Débrouillardise” – Toutefois, “il est difficile de donner des chiffres sur le volume des exportations de la Turquie vers l’Afrique car beaucoup d’entreprises sont informelles”, relève Issouf Binaté, historien et maître de conférence à l’Université Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire. Les “kargos” sont selon lui des “business de transition”, une activité de “débrouillardise” partagée entre amis ou membres de la même famille. A Laleli, tous ont conscience que l’âge d’or du “kargo” et du commerce à la valise est terminé. “En une année, nous sommes passés d’environ 3 tonnes d’envois par semaine à 1,5″, glisse sous couvert d’anonymat un jeune Congolais installé à Istanbul depuis cinq ans.”Même si nous arrivons encore à trouver des produits à bas prix, nous ne pouvons pas rivaliser avec la Chine”, ajoute-t-il.Arslan Arslan, vendeur de robes africaines quelques mètres plus loin, dresse le même bilan. “Avant, j’avais des clients du matin au soir (…) mais les autorités les ont renvoyés”. Désormais, le commerçant turc recherche ses clients africains sur les réseaux sociaux. “Je me suis mis sur Telegram, Instagram, Facebook. Mais ici, tout est devenu cher. J’ai perdu 70% de chiffre d’affaires en un an”.