Ligue des champions: les héros parisiens attendus à Paris pour fêter leur triomphe

Après leur sacre historique en Ligue des champions samedi face à l’Inter Milan (5-0), les héros parisiens sont attendus dimanche après-midi à Paris pour être portés en triomphe par leurs supporters.Dans la nuit de Munich, ils ont écrit, avec la fougue de la jeunesse et la vista de leur entraîneur Luis Enrique, l’histoire du PSG et du foot européen. Mais aussi un moment de télévision: 11,8 millions de personnes ont suivi la finale sur Canal+ et M6.Au même moment, les scènes de liesse se multipliaient dans la capitale en ébullition, avec des rassemblements de supporters autour du Parc des Princes et des Champs-Elysées, ivres de joie après des années d’éliminations frustrantes.Les célébrations ont duré toute la nuit dans les rues de Paris et ailleurs en France, émaillées parfois de violences qui ont conduit à 559 interpellations dans tout le pays. A Dax, un mineur de 17 ans a été tué au couteau. A Paris, un homme à scooter est décédé après avoir été percuté par une voiture. Et dans la Manche, un policier a été placé en coma artificiel après avoir été blessé – a priori accidentellement – par un tir de mortiers d’artifice.A Grenoble, une voiture a percuté la foule, faisant quatre blessés dont deux graves. L’acte n’était pas intentionnel, selon une source proche du dossier.Dans les couloirs de l’Allianz Arena, les coéquipiers du capitaine Marquinhos avaient tous du mal à mettre des mots sur ce qu’ils venaient de réaliser: remporter la première Ligue des champions de l’histoire du PSG, et avec le plus grand écart de buts de l’histoire de la compétition (5-0).”Je n’arrive pas à réaliser, je pense que demain on va réaliser, commentait le jeune “titi” Senny Mayulu, 19 ans et buteur en finale. Dans le vestiaire, tout le monde a craqué à sa manière, on le voyait dans leurs yeux, les gens étaient remplis de joie, de fierté”.Les Parisiens réaliseront forcément leur performance mémorable au moment d’être fêtés en héros par la capitale: des scènes que rêvent de vivre Marquinhos, Presnel Kimpembe, les propriétaires qataris et les fans parisiens depuis tant d’années.- Champs-Elysées, Elysée, Parc des Princes -Après une très courte nuit, les Parisiens vont décoller en début d’après-midi pour Paris où ils atterriront vers 15h30 à l’aéroport de Roissy. Ils seront escortés ensuite jusqu’aux Champs-Elysées où 100.000 supporters sont attendus: les joueurs et le staff de Luis Enrique défileront dans un bus à impériale pendant plus d’une heure, avec la Coupe aux grandes oreilles à partir de 17h00 sur la plus célèbre avenue du monde, fermée à la circulation.Puis les joueurs seront reçus par Emmanuel Macron à l’Elysée. Ils se rendront ensuite au Parc des Princes pour une “célébration inoubliable” avec des concerts, assure le club.”Tout le monde mérite de savourer ce titre. Les gens à Paris et au Parc, dans le monde entier”, savourait de son côté Marquinhos, le seul survivant de la défaite en finale en 2020 et de bon nombre de désillusions avec Presnel Kimpembe. Les deux étaient en larmes sur le terrain au coup de sifflet final.- Klaxons -Dimanche matin, la presse européenne a salué le sacre inédit de la “jeunesse” du PSG: “Dans une performance qui pourrait être exposée au Louvre, Désiré Doué s’est livré à un déchaînement d’adolescent au coeur d’une défense de l’Inter Milan âgée”, a commenté le journal anglais The Sun. Le jeune Français a éclaboussé la finale de son aisance technique, son calme, un doublé et une passe décisive, ce qui n’avait jamais été réalisé avant lui dans une finale.Impliqué sur trois buts dont deux passes décisives, Ousmane Dembélé s’est aussi peut-être rapproché du Ballon d’Or, même si le fait de ne pas avoir marqué pourrait lui coûter des votes. Il a celui de son entraîneur Luis Enrique, qui l’a clamé haut et fort samedi.Justement, pour Marquinhos, l’explication simple de ce succès éclatant “s’appelle Luis Enrique”: “Même quand des gens n’y croyaient pas, lui croyait tout seul, avec nous et il était fier, et on voit aujourd’hui le résultat”. “Il voit le mental, l’équilibre de l’équipe, il voit les choses, il a l’expérience”, a-t-il ajouté devant la presse, alors que le bus parisien l’attendait dans un joyeux brouhaha et à coups de klaxons.Après des heures de fête s’ensuivront quelques jours de repos. Mais ils devront vite se replonger dans l’ambiance de compétition puisqu’ils joueront la Coupe du monde des clubs (14 juin – 13 juillet) aux Etats-Unis.Puis, le 13 août, ils affronteront Tottenham, qui a remporté la Ligue Europa, en finale de la Supercoupe.  

Ligue des champions: les héros parisiens attendus à Paris pour fêter leur triomphe

Après leur sacre historique en Ligue des champions samedi face à l’Inter Milan (5-0), les héros parisiens sont attendus dimanche après-midi à Paris pour être portés en triomphe par leurs supporters.Dans la nuit de Munich, ils ont écrit, avec la fougue de la jeunesse et la vista de leur entraîneur Luis Enrique, l’histoire du PSG et du foot européen. Mais aussi un moment de télévision: 11,8 millions de personnes ont suivi la finale sur Canal+ et M6.Au même moment, les scènes de liesse se multipliaient dans la capitale en ébullition, avec des rassemblements de supporters autour du Parc des Princes et des Champs-Elysées, ivres de joie après des années d’éliminations frustrantes.Les célébrations ont duré toute la nuit dans les rues de Paris et ailleurs en France, émaillées parfois de violences qui ont conduit à 559 interpellations dans tout le pays. A Dax, un mineur de 17 ans a été tué au couteau. A Paris, un homme à scooter est décédé après avoir été percuté par une voiture. Et dans la Manche, un policier a été placé en coma artificiel après avoir été blessé – a priori accidentellement – par un tir de mortiers d’artifice.A Grenoble, une voiture a percuté la foule, faisant quatre blessés dont deux graves. L’acte n’était pas intentionnel, selon une source proche du dossier.Dans les couloirs de l’Allianz Arena, les coéquipiers du capitaine Marquinhos avaient tous du mal à mettre des mots sur ce qu’ils venaient de réaliser: remporter la première Ligue des champions de l’histoire du PSG, et avec le plus grand écart de buts de l’histoire de la compétition (5-0).”Je n’arrive pas à réaliser, je pense que demain on va réaliser, commentait le jeune “titi” Senny Mayulu, 19 ans et buteur en finale. Dans le vestiaire, tout le monde a craqué à sa manière, on le voyait dans leurs yeux, les gens étaient remplis de joie, de fierté”.Les Parisiens réaliseront forcément leur performance mémorable au moment d’être fêtés en héros par la capitale: des scènes que rêvent de vivre Marquinhos, Presnel Kimpembe, les propriétaires qataris et les fans parisiens depuis tant d’années.- Champs-Elysées, Elysée, Parc des Princes -Après une très courte nuit, les Parisiens vont décoller en début d’après-midi pour Paris où ils atterriront vers 15h30 à l’aéroport de Roissy. Ils seront escortés ensuite jusqu’aux Champs-Elysées où 100.000 supporters sont attendus: les joueurs et le staff de Luis Enrique défileront dans un bus à impériale pendant plus d’une heure, avec la Coupe aux grandes oreilles à partir de 17h00 sur la plus célèbre avenue du monde, fermée à la circulation.Puis les joueurs seront reçus par Emmanuel Macron à l’Elysée. Ils se rendront ensuite au Parc des Princes pour une “célébration inoubliable” avec des concerts, assure le club.”Tout le monde mérite de savourer ce titre. Les gens à Paris et au Parc, dans le monde entier”, savourait de son côté Marquinhos, le seul survivant de la défaite en finale en 2020 et de bon nombre de désillusions avec Presnel Kimpembe. Les deux étaient en larmes sur le terrain au coup de sifflet final.- Klaxons -Dimanche matin, la presse européenne a salué le sacre inédit de la “jeunesse” du PSG: “Dans une performance qui pourrait être exposée au Louvre, Désiré Doué s’est livré à un déchaînement d’adolescent au coeur d’une défense de l’Inter Milan âgée”, a commenté le journal anglais The Sun. Le jeune Français a éclaboussé la finale de son aisance technique, son calme, un doublé et une passe décisive, ce qui n’avait jamais été réalisé avant lui dans une finale.Impliqué sur trois buts dont deux passes décisives, Ousmane Dembélé s’est aussi peut-être rapproché du Ballon d’Or, même si le fait de ne pas avoir marqué pourrait lui coûter des votes. Il a celui de son entraîneur Luis Enrique, qui l’a clamé haut et fort samedi.Justement, pour Marquinhos, l’explication simple de ce succès éclatant “s’appelle Luis Enrique”: “Même quand des gens n’y croyaient pas, lui croyait tout seul, avec nous et il était fier, et on voit aujourd’hui le résultat”. “Il voit le mental, l’équilibre de l’équipe, il voit les choses, il a l’expérience”, a-t-il ajouté devant la presse, alors que le bus parisien l’attendait dans un joyeux brouhaha et à coups de klaxons.Après des heures de fête s’ensuivront quelques jours de repos. Mais ils devront vite se replonger dans l’ambiance de compétition puisqu’ils joueront la Coupe du monde des clubs (14 juin – 13 juillet) aux Etats-Unis.Puis, le 13 août, ils affronteront Tottenham, qui a remporté la Ligue Europa, en finale de la Supercoupe.  

Finale de la Ligue des champions: 11,8 millions de téléspectateurs devant M6 et les chaînes Canal+

Quelque 11,8 millions de téléspectateurs étaient rassemblés samedi soir devant M6 et les chaînes Canal+ pour regarder la victoire du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions contre l’Inter Milan, selon les chiffres diffusés par Médiamétrie et la chaîne cryptée dimanche.En moyenne, 8,7 millions de personnes ont suivi cette rencontre sur M6 et 3,1 millions sur Canal+ et Canal+ Foot (dont 2,8 millions sur Canal+). Ensemble, elles ont attiré un peu plus d’un téléspectateur sur deux samedi soir, avec une part d’audience de 39,9% pour la première et de 14,3% pour les chaînes de Canal+.A la fin de la rencontre, remportée 5-0 par le club français, M6 a enregistré un pic à 10,3 millions de téléspectateurs et les chaînes Canal+ un plus haut à 3,5 millions.Lors de la dernière finale de Ligue des champions disputée par le club parisien en 2020, au cours du mois d’août en raison de la crise du Covid, un peu plus de 12 millions de personnes avaient regardé le match sur TF1 et RMC Sport, qui étaient alors les diffuseurs.

Gaza: les secours font état de tirs israéliens meurtriers en marge de distributions d’aide

Au moins 23 personnes ont été tuées, selon les secours, par des tirs israéliens dimanche en marge de distributions d’aide dans la bande de Gaza, où l’espoir d’une trêve se heurte toujours à l’absence d’accord entre Israël et le Hamas sur une proposition américaine. Au moins 22 Palestiniens ont été tués et plus de 120 blessés par des tirs “israéliens vers des milliers de citoyens qui se dirigeaient” à l’aube “vers le site d’aide américaine à l’ouest de Rafah” (sud), a indiqué la Défense civile à Gaza. “Il y avait beaucoup de monde, c’était le chaos”, et “l’armée a tiré depuis des drones et des chars”, relate à l’AFP, Abdallah Barbakh, 58 ans, qui dit s’être rendu dans ce centre de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée soutenue par Israël et les Etats-Unis. “La distribution a commencé, mais soudain”, des drones et des chars “ont ouvert le feu sur la foule”, décrit également Sameh Hamouda, 33 ans. Des images de l’AFP montrent des Gazaouis évacuant des morts sur une charrette tirée par un âne, et une foule compacte d’hommes, certains chargés de colis, s’en revenant du centre, dans un paysage désertique et dévasté.     L’armée israélienne a affirmé dans un communiqué ne “pas avoir connaissance” de personnes blessées par des tirs de ses soldats dans l’enceinte du site. La Défense civile a ensuite fait état d’autres tirs israéliens à proximité d’un autre centre de la GHF, dans le nord du territoire, ayant selon elle fait un mort et des dizaines de blessés. Un photographe de l’AFP a vu des ambulanciers évacuer des blessés dans ce secteur. Selon l’ONU, “100% de la population” de Gaza est “menacée de famine” après un blocus humanitaire de plus de deux mois, qu’Israël n’a que partiellement assoupli la semaine dernière. S’appuyant sur la GHF, Israël a mis en place un nouveau système de distribution d’aide, décrié par la communauté humanitaire internationale. – “Base pour des pourparlers” -En dépit de pressions internationales croissantes pour cesser son offensive à Gaza, Israël l’a intensifiée mi-mai, affirmant vouloir prendre le contrôle de tout le territoire palestinien, anéantir le Hamas, et libérer les derniers otages enlevés lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Les négociations indirectes pour un cessez-le-feu et la libération des derniers otages ont jusquà présent échoué à faire taire les armes. Sur 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 57 restent retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes.Le Hamas a affirmé samedi avoir répondu “de manière positive” à un projet américain présenté cette semaine, mais l’envoyé spécial de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a jugé cette réponse “complètement inacceptable”. Le Hamas “devrait accepter la proposition que nous avons présentée comme base pour des pourparlers”, a-t-il affirmé sur X, sans autre détail.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui aussi jugé que la réponse du Hamas faisait “reculer le processus”.- “Parti pris” -Selon Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, le mouvement n’a pas rejeté le plan américain, mais c’est la réponse israélienne à cette proposition “qui était en désaccord avec toutes les dispositions sur lesquelles nous nous étions mis d’accord”.Le Hamas, a-t-il précisé, exige une garantie qu’un cessez-le-feu de 60 jours soit respecté par Israël, que l’aide humanitaire afflue à Gaza, et que des négociations soient menées pour mettre fin à la guerre. Il a dénoncé “un parti-pris total” américain en faveur d’Israël. Le 19 mai, M. Netanyahu avait conditionné la fin de la campagne militaire à l'”exil” du Hamas, et au “désarmement” du territoire, des exigences jusque-là rejetées par le mouvement palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.Selon deux sources proches des négociations, la nouvelle proposition américaine prévoit une trêve de 60 jours pouvant être étendue à 70, la remise par le Hamas de cinq otages vivants et neuf morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens au cours de la première semaine, et un deuxième échange sur le même nombre d’otages vivants et morts au cours de la deuxième semaine.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Plus de 54.321 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: les secours font état de tirs israéliens meurtriers en marge de distributions d’aide

Au moins 23 personnes ont été tuées, selon les secours, par des tirs israéliens dimanche en marge de distributions d’aide dans la bande de Gaza, où l’espoir d’une trêve se heurte toujours à l’absence d’accord entre Israël et le Hamas sur une proposition américaine. Au moins 22 Palestiniens ont été tués et plus de 120 blessés par des tirs “israéliens vers des milliers de citoyens qui se dirigeaient” à l’aube “vers le site d’aide américaine à l’ouest de Rafah” (sud), a indiqué la Défense civile à Gaza. “Il y avait beaucoup de monde, c’était le chaos”, et “l’armée a tiré depuis des drones et des chars”, relate à l’AFP, Abdallah Barbakh, 58 ans, qui dit s’être rendu dans ce centre de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée soutenue par Israël et les Etats-Unis. “La distribution a commencé, mais soudain”, des drones et des chars “ont ouvert le feu sur la foule”, décrit également Sameh Hamouda, 33 ans. Des images de l’AFP montrent des Gazaouis évacuant des morts sur une charrette tirée par un âne, et une foule compacte d’hommes, certains chargés de colis, s’en revenant du centre, dans un paysage désertique et dévasté.     L’armée israélienne a affirmé dans un communiqué ne “pas avoir connaissance” de personnes blessées par des tirs de ses soldats dans l’enceinte du site. La Défense civile a ensuite fait état d’autres tirs israéliens à proximité d’un autre centre de la GHF, dans le nord du territoire, ayant selon elle fait un mort et des dizaines de blessés. Un photographe de l’AFP a vu des ambulanciers évacuer des blessés dans ce secteur. Selon l’ONU, “100% de la population” de Gaza est “menacée de famine” après un blocus humanitaire de plus de deux mois, qu’Israël n’a que partiellement assoupli la semaine dernière. S’appuyant sur la GHF, Israël a mis en place un nouveau système de distribution d’aide, décrié par la communauté humanitaire internationale. – “Base pour des pourparlers” -En dépit de pressions internationales croissantes pour cesser son offensive à Gaza, Israël l’a intensifiée mi-mai, affirmant vouloir prendre le contrôle de tout le territoire palestinien, anéantir le Hamas, et libérer les derniers otages enlevés lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Les négociations indirectes pour un cessez-le-feu et la libération des derniers otages ont jusquà présent échoué à faire taire les armes. Sur 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 57 restent retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes.Le Hamas a affirmé samedi avoir répondu “de manière positive” à un projet américain présenté cette semaine, mais l’envoyé spécial de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a jugé cette réponse “complètement inacceptable”. Le Hamas “devrait accepter la proposition que nous avons présentée comme base pour des pourparlers”, a-t-il affirmé sur X, sans autre détail.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui aussi jugé que la réponse du Hamas faisait “reculer le processus”.- “Parti pris” -Selon Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, le mouvement n’a pas rejeté le plan américain, mais c’est la réponse israélienne à cette proposition “qui était en désaccord avec toutes les dispositions sur lesquelles nous nous étions mis d’accord”.Le Hamas, a-t-il précisé, exige une garantie qu’un cessez-le-feu de 60 jours soit respecté par Israël, que l’aide humanitaire afflue à Gaza, et que des négociations soient menées pour mettre fin à la guerre. Il a dénoncé “un parti-pris total” américain en faveur d’Israël. Le 19 mai, M. Netanyahu avait conditionné la fin de la campagne militaire à l'”exil” du Hamas, et au “désarmement” du territoire, des exigences jusque-là rejetées par le mouvement palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.Selon deux sources proches des négociations, la nouvelle proposition américaine prévoit une trêve de 60 jours pouvant être étendue à 70, la remise par le Hamas de cinq otages vivants et neuf morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens au cours de la première semaine, et un deuxième échange sur le même nombre d’otages vivants et morts au cours de la deuxième semaine.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Plus de 54.321 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.