Louis Schweitzer, humaniste et grande figure de l’industrie

Grand patron de l’automobile, mais aussi humaniste cultivé et défenseur des animaux, Louis Schweitzer, décédé à l’âge de 83 ans, a illustré l’éclectisme de la haute fonction publique à la française.Petit-neveu du docteur Albert Schweitzer, prix Nobel de la Paix en 1952, fils d’un directeur général du Fonds monétaire international et cousin de Jean-Paul Sartre, ce protestant de famille alsacienne, né à Genève en Suisse le 8 juillet 1942, s’est imposé tant dans le monde des affaires qu’en politique, ou plus tard dans le domaine culturel.A la tête de Renault de 1992 à 2005, le constructeur, longtemps vu comme le “laboratoire social” de la France d’après-guerre, s’est métamorphosé en multinationale, d’abord via la privatisation puis par une alliance structurante et mouvementée avec le japonais Nissan, signée en 1999, après l’échec d’un premier mariage avec le suédois Volvo.La même année, Louis Schweitzer, qui a passé au total 20 ans chez Renault, avait aussi signé le rachat de la marque roumaine Dacia, au départ pour concevoir une voiture à bas prix destinée aux pays de l’ancienne Europe de l’Est, devenue ensuite un immense succès commercial.L’ancien patron aux emblématiques lunettes rondes avait par la suite mis en cause publiquement la gestion de son successeur Carlos Ghosn dans les difficultés ultérieures rencontrées par Renault avec son allié japonais.Cet homme de dossiers, longiligne et d’humeur égale, avait aussi rencontré son lot de vicissitudes: lorsqu’il a annoncé la fermeture de l’usine Renault de Vilvorde en Belgique, ou lorsqu’il fut, comme directeur de cabinet de Laurent Fabius, cité dans les affaires du sang contaminé et des écoutes de l’Elysée.”C’est par hasard”, avait-il confié plus tard, que ce haut fonctionnaire avait été amené, en 1981 après l’arrivée d’un gouvernement socialiste au pouvoir en France, à travailler auprès de M. Fabius, comme directeur de cabinet au Budget, puis à l’Industrie, et enfin à l’Hôtel Matignon.- “respect de la vie” -Un  peu “par hasard” aussi qu’il était arrivé en mai 1986, au lendemain de législatives perdues par la gauche, chez Renault aux côtés du PDG Georges Besse – assassiné la même année par Action Directe.Un monde automobile où cet opiniâtre est devenu le dauphin de Raymond Lévy, successeur de Besse, avant de prendre la tête du groupe au losange.Après son départ de la firme de Billancourt, cet amateur d’art contemporain, père de deux filles, était resté très actif dans le domaine économique. Il avait intégré les conseils d’administration de grands groupes comme Volvo, BNP, L’Oréal ou Veolia Environnement.Grand collectionneur de bandes dessinées, il avait fondé la Société des amis du musée du Quai Branly, présidé le conseil d’administration du festival d’Avignon et du Musée du Louvre.En 2005, cet humaniste avait aussi dirigé la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), aujourd’hui absorbée par le Défenseur des Droits, où la Cour des Comptes lui avait reproché une “opacité dans les comptes”.  Louis Schweitzer a également présidé le conseil de surveillance du quotidien Le Monde.Ces dernières années, il s’était engagé pour des causes plus sociales. De 2011 à 2020, il avait présidé Initiative France, un réseau d’aide à la création d’entreprises dans les quartiers défavorisés. Il avait aussi pris la tête un temps de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) après la démission d’Olivier Duhamel, visé par une enquête pour viols sur mineur.En 2012, il avait mis sa notoriété au service de la cause animale en prenant la tête de la Fondation droit animal, éthique, et sciences (LFDA). Alors qu’il menait campagne contre l’élevage des poulets en batterie industrielle vendus dans les supermarchés, pour défendre “les poulets en liberté”, il s’était souvenu auprès de l’AFP en 2018 de son grand-oncle Albert Schweitzer qui “défendait le respect de la vie”.

Louis Schweitzer, humaniste et grande figure de l’industrie

Grand patron de l’automobile, mais aussi humaniste cultivé et défenseur des animaux, Louis Schweitzer, décédé à l’âge de 83 ans, a illustré l’éclectisme de la haute fonction publique à la française.Petit-neveu du docteur Albert Schweitzer, prix Nobel de la Paix en 1952, fils d’un directeur général du Fonds monétaire international et cousin de Jean-Paul Sartre, ce protestant de famille alsacienne, né à Genève en Suisse le 8 juillet 1942, s’est imposé tant dans le monde des affaires qu’en politique, ou plus tard dans le domaine culturel.A la tête de Renault de 1992 à 2005, le constructeur, longtemps vu comme le “laboratoire social” de la France d’après-guerre, s’est métamorphosé en multinationale, d’abord via la privatisation puis par une alliance structurante et mouvementée avec le japonais Nissan, signée en 1999, après l’échec d’un premier mariage avec le suédois Volvo.La même année, Louis Schweitzer, qui a passé au total 20 ans chez Renault, avait aussi signé le rachat de la marque roumaine Dacia, au départ pour concevoir une voiture à bas prix destinée aux pays de l’ancienne Europe de l’Est, devenue ensuite un immense succès commercial.L’ancien patron aux emblématiques lunettes rondes avait par la suite mis en cause publiquement la gestion de son successeur Carlos Ghosn dans les difficultés ultérieures rencontrées par Renault avec son allié japonais.Cet homme de dossiers, longiligne et d’humeur égale, avait aussi rencontré son lot de vicissitudes: lorsqu’il a annoncé la fermeture de l’usine Renault de Vilvorde en Belgique, ou lorsqu’il fut, comme directeur de cabinet de Laurent Fabius, cité dans les affaires du sang contaminé et des écoutes de l’Elysée.”C’est par hasard”, avait-il confié plus tard, que ce haut fonctionnaire avait été amené, en 1981 après l’arrivée d’un gouvernement socialiste au pouvoir en France, à travailler auprès de M. Fabius, comme directeur de cabinet au Budget, puis à l’Industrie, et enfin à l’Hôtel Matignon.- “respect de la vie” -Un  peu “par hasard” aussi qu’il était arrivé en mai 1986, au lendemain de législatives perdues par la gauche, chez Renault aux côtés du PDG Georges Besse – assassiné la même année par Action Directe.Un monde automobile où cet opiniâtre est devenu le dauphin de Raymond Lévy, successeur de Besse, avant de prendre la tête du groupe au losange.Après son départ de la firme de Billancourt, cet amateur d’art contemporain, père de deux filles, était resté très actif dans le domaine économique. Il avait intégré les conseils d’administration de grands groupes comme Volvo, BNP, L’Oréal ou Veolia Environnement.Grand collectionneur de bandes dessinées, il avait fondé la Société des amis du musée du Quai Branly, présidé le conseil d’administration du festival d’Avignon et du Musée du Louvre.En 2005, cet humaniste avait aussi dirigé la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), aujourd’hui absorbée par le Défenseur des Droits, où la Cour des Comptes lui avait reproché une “opacité dans les comptes”.  Louis Schweitzer a également présidé le conseil de surveillance du quotidien Le Monde.Ces dernières années, il s’était engagé pour des causes plus sociales. De 2011 à 2020, il avait présidé Initiative France, un réseau d’aide à la création d’entreprises dans les quartiers défavorisés. Il avait aussi pris la tête un temps de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) après la démission d’Olivier Duhamel, visé par une enquête pour viols sur mineur.En 2012, il avait mis sa notoriété au service de la cause animale en prenant la tête de la Fondation droit animal, éthique, et sciences (LFDA). Alors qu’il menait campagne contre l’élevage des poulets en batterie industrielle vendus dans les supermarchés, pour défendre “les poulets en liberté”, il s’était souvenu auprès de l’AFP en 2018 de son grand-oncle Albert Schweitzer qui “défendait le respect de la vie”.

MSF accuses powerful nations of weakening S.Africa’s G20 health textFri, 07 Nov 2025 13:10:55 GMT

Powerful G20 nations are pushing back on efforts to promote global access for health at this month’s summit in South Africa, medical charity Doctors Without Borders (MSF) warned Friday, calling the move disappointing.South Africa chose “Solidarity, Equality, Sustainability” as the theme for its presidency of the group of leading economies but has faced some resistance, …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A la COP30, le front contre les énergies fossiles se réveille

Le sommet de dirigeants mondiaux sur le climat se poursuit vendredi à Belem, au Brésil, après une première journée marquée par des discours crus sur l’échec à freiner le réchauffement mais offensifs pour l’avenir, y compris contre l’industrie pétrolière.Des dizaines de ministres et quelques chefs d’Etat et de gouvernement, dont ceux d’Espagne, d’Allemagne et de Namibie, défileront encore à la tribune. Puis s’ouvriront lundi deux semaines de très lourdes négociations annuelles de la conférence de l’ONU à Belem – la première COP en Amazonie.Forcés de réconcilier leurs discours avec le fait que les 11 dernières années sont les 11 plus chaudes jamais mesurées, et face aux terribles bilans des ouragans et canicules, l’ONU et des chefs d’Etat et de gouvernement ont dû jeudi se rendre à l’évidence, à l’ouverture de la COP30.Ils ont admis que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5°C de réchauffement, la limite la plus ambitieuse inscrite dans l’accord de Paris il y a dix ans, mais sans se résigner à 2°C, l’autre limite négociée alors.L’atmosphère de crise, renforcée par l’absence des dirigeants des plus gros pollueurs, à commencer par le président américain Donald Trump, est néanmoins propice aux injonctions à la remobilisation.Deux ans après l’adoption inédite à Dubaï d’un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, certains pays refusent que le monde se détourne du problème climatique.Ils ont applaudi une phrase de l’hôte de cette COP, Luiz Inacio Lula da Silva, qui dans son discours d’ouverture a appelé à une “feuille de route” pour “surmonter la dépendance aux combustibles fossiles”.- “Gaz fossiles toxiques” -Parmi ces pays figurent des Européens et de nombreuses petites îles dont l’avenir est hypothéqué par l’intensification des cyclones et la montée des océans.Le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, dans les Caraïbes, Gaston Browne, a tempêté contre “les grands pollueurs (qui) continuent de détruire délibérément nos environnements marins et terrestres avec leurs gaz fossiles toxiques”.La sortie du pétrole revient chez de nombreux Européens. Malgré leurs récentes divisions, ils se targuent de réduire depuis plus de trois décennies leurs émissions de gaz à effet de serre et de viser -90% d’ici 2040.Chaque pays doit “élaborer sa stratégie pour éliminer progressivement les combustibles fossiles”, a appelé le président français Emmanuel Macron.- “Pas facile” -La “feuille de route” de Lula sur les énergies fossiles est interprétée comme “un signal clair des priorités du Brésil pour la COP30″, selon Katrine Petersen, du centre de réflexion E3G.”Pas forcément dans les négociations officielles, mais dans l’agenda d’actions” volontaires qui les accompagne, dit à l’AFP Marta Salomon, du centre de réflexion brésilien Instituto Talanoa.Mais le pays hôte du sommet se débat, comme d’autres, avec ses propres contradictions: le Brésil vient de se lancer dans l’exploration pétrolière au large de l’Amazonie, au grand dam des écologistes.Mardi lors d’un entretien à des agences de presse, dont l’AFP, le président brésilien avait lancé: “Nous voulons également proposer une voie pour réduire l’utilisation des combustibles fossiles”. Mais il avait ajouté: “Ce n’est pas facile”.Les paroles de Lula indiquent un intérêt à “pousser politiquement” le sujet à la COP, mais cela ne signifie pas qu’il faille s’attendre à un consensus entre les 200 pays, a prévenu jeudi une source diplomatique brésilienne.- “Langage d’amour” -Les chances d’une décision formelle hostile aux énergies fossiles sont en effet perçues comme quasi-nulles à Belem, le consensus étant obligatoire.Mais la COP30 va donner une place centrale aux engagements volontaires des pays, ce qui pourrait aussi donner des annonces autour du méthane, ingrédient principal du gaz fossile qui s’échappe facilement des gazoducs et installations gazières.Un “frein d’urgence” sur les fuites de méthane doit être actionné, a plaidé Mia Mottley, Première ministre des Barbades. “Ce serait gagnant-gagnant car cela parle le langage d’amour du secteur pétrogazier tout en parlant le langage d’amour de ceux d’entre nous qui veulent sauver la planète”.burs-ico/tmo/lpa

A la COP30, le front contre les énergies fossiles se réveille

Le sommet de dirigeants mondiaux sur le climat se poursuit vendredi à Belem, au Brésil, après une première journée marquée par des discours crus sur l’échec à freiner le réchauffement mais offensifs pour l’avenir, y compris contre l’industrie pétrolière.Des dizaines de ministres et quelques chefs d’Etat et de gouvernement, dont ceux d’Espagne, d’Allemagne et de Namibie, défileront encore à la tribune. Puis s’ouvriront lundi deux semaines de très lourdes négociations annuelles de la conférence de l’ONU à Belem – la première COP en Amazonie.Forcés de réconcilier leurs discours avec le fait que les 11 dernières années sont les 11 plus chaudes jamais mesurées, et face aux terribles bilans des ouragans et canicules, l’ONU et des chefs d’Etat et de gouvernement ont dû jeudi se rendre à l’évidence, à l’ouverture de la COP30.Ils ont admis que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5°C de réchauffement, la limite la plus ambitieuse inscrite dans l’accord de Paris il y a dix ans, mais sans se résigner à 2°C, l’autre limite négociée alors.L’atmosphère de crise, renforcée par l’absence des dirigeants des plus gros pollueurs, à commencer par le président américain Donald Trump, est néanmoins propice aux injonctions à la remobilisation.Deux ans après l’adoption inédite à Dubaï d’un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, certains pays refusent que le monde se détourne du problème climatique.Ils ont applaudi une phrase de l’hôte de cette COP, Luiz Inacio Lula da Silva, qui dans son discours d’ouverture a appelé à une “feuille de route” pour “surmonter la dépendance aux combustibles fossiles”.- “Gaz fossiles toxiques” -Parmi ces pays figurent des Européens et de nombreuses petites îles dont l’avenir est hypothéqué par l’intensification des cyclones et la montée des océans.Le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, dans les Caraïbes, Gaston Browne, a tempêté contre “les grands pollueurs (qui) continuent de détruire délibérément nos environnements marins et terrestres avec leurs gaz fossiles toxiques”.La sortie du pétrole revient chez de nombreux Européens. Malgré leurs récentes divisions, ils se targuent de réduire depuis plus de trois décennies leurs émissions de gaz à effet de serre et de viser -90% d’ici 2040.Chaque pays doit “élaborer sa stratégie pour éliminer progressivement les combustibles fossiles”, a appelé le président français Emmanuel Macron.- “Pas facile” -La “feuille de route” de Lula sur les énergies fossiles est interprétée comme “un signal clair des priorités du Brésil pour la COP30″, selon Katrine Petersen, du centre de réflexion E3G.”Pas forcément dans les négociations officielles, mais dans l’agenda d’actions” volontaires qui les accompagne, dit à l’AFP Marta Salomon, du centre de réflexion brésilien Instituto Talanoa.Mais le pays hôte du sommet se débat, comme d’autres, avec ses propres contradictions: le Brésil vient de se lancer dans l’exploration pétrolière au large de l’Amazonie, au grand dam des écologistes.Mardi lors d’un entretien à des agences de presse, dont l’AFP, le président brésilien avait lancé: “Nous voulons également proposer une voie pour réduire l’utilisation des combustibles fossiles”. Mais il avait ajouté: “Ce n’est pas facile”.Les paroles de Lula indiquent un intérêt à “pousser politiquement” le sujet à la COP, mais cela ne signifie pas qu’il faille s’attendre à un consensus entre les 200 pays, a prévenu jeudi une source diplomatique brésilienne.- “Langage d’amour” -Les chances d’une décision formelle hostile aux énergies fossiles sont en effet perçues comme quasi-nulles à Belem, le consensus étant obligatoire.Mais la COP30 va donner une place centrale aux engagements volontaires des pays, ce qui pourrait aussi donner des annonces autour du méthane, ingrédient principal du gaz fossile qui s’échappe facilement des gazoducs et installations gazières.Un “frein d’urgence” sur les fuites de méthane doit être actionné, a plaidé Mia Mottley, Première ministre des Barbades. “Ce serait gagnant-gagnant car cela parle le langage d’amour du secteur pétrogazier tout en parlant le langage d’amour de ceux d’entre nous qui veulent sauver la planète”.burs-ico/tmo/lpa

Emmanuel Macron arrivé au Mexique pour “resserrer les liens”

Emmanuel Macron conclut vendredi sa tournée en Amérique latine par une visite à Mexico, où il entend “resserrer les liens” politiques et économiques entre la France et le Mexique, un an après l’entrée en fonctions de la présidente de gauche Claudia Sheinbaum.Le président français est arrivé dans la nuit de jeudi dans la capitale mexicaine en provenance du Brésil, ont constaté des journalistes de l’AFP.Il veut “resserrer les liens politiques et stratégiques” avec ce pays membre du G20 avec lequel “on partage beaucoup de valeurs” sur “le respect des règles fondant l’ordre international, le respect du multilatéralisme”, a dit l’Elysée aux journalistes.”La visite a aussi pour vocation d’approfondir nos liens économiques avec le Mexique”, a ajouté un conseiller du chef de l’Etat.”Ce sera l’occasion d’annoncer une accélération de notre coopération dans tous les domaines : économique, universitaire, scientifique, culturel, mais aussi en matière d’environnement, de santé, et de sécurité”, a déclaré pour sa part le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.Le dernier déplacement sur place d’un président français, François Hollande, remonte à onze ans.Emmanuel Macron doit s’entretenir vendredi dans la matinée avec son homologue mexicaine. Les deux présidents réuniront ensuite des dirigeants d’entreprises françaises et mexicaines.Le Mexique est le premier pays latino-américain investisseur en France, tandis que la France se classe comme le 11e investisseur étranger au Mexique.Au-delà de cet aspect économique, Claudia Sheinbaum a clairement fait savoir que pour Mexico, la priorité de cette visite était la demande de retour d’œuvres illustrant la vie et les croyances de la civilisation Mexica, anciennement appelée aztèque, conservées aujourd’hui en France.”Nous sommes très intéressés par certains +codex+”, “que nous souhaitons voir arriver au Mexique. C’est notre principal intérêt”, a dit la présidente la semaine dernière à la presse. Ils “sont très importants pour le Mexique”.Il s’agit notamment du “Codex Borbonicus”, conservé à l’Assemblée nationale française, composé de 36 feuilles en écorce de ficus, et long de 14 mètres.”C’est un dossier important sur lequel nous avons un dialogue qui est très ouvert avec les Mexicains”, a assuré l’Elysée avant le déplacement, soulignant la mise en place depuis septembre “d’un groupe de travail franco-mexicain qui rassemble nos meilleurs experts sur ces sujets”.”Toutes ces initiatives conjointes, on espère pouvoir en parler à Mexico”, a assuré la présidence française.

Emmanuel Macron arrivé au Mexique pour “resserrer les liens”

Emmanuel Macron conclut vendredi sa tournée en Amérique latine par une visite à Mexico, où il entend “resserrer les liens” politiques et économiques entre la France et le Mexique, un an après l’entrée en fonctions de la présidente de gauche Claudia Sheinbaum.Le président français est arrivé dans la nuit de jeudi dans la capitale mexicaine en provenance du Brésil, ont constaté des journalistes de l’AFP.Il veut “resserrer les liens politiques et stratégiques” avec ce pays membre du G20 avec lequel “on partage beaucoup de valeurs” sur “le respect des règles fondant l’ordre international, le respect du multilatéralisme”, a dit l’Elysée aux journalistes.”La visite a aussi pour vocation d’approfondir nos liens économiques avec le Mexique”, a ajouté un conseiller du chef de l’Etat.”Ce sera l’occasion d’annoncer une accélération de notre coopération dans tous les domaines : économique, universitaire, scientifique, culturel, mais aussi en matière d’environnement, de santé, et de sécurité”, a déclaré pour sa part le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.Le dernier déplacement sur place d’un président français, François Hollande, remonte à onze ans.Emmanuel Macron doit s’entretenir vendredi dans la matinée avec son homologue mexicaine. Les deux présidents réuniront ensuite des dirigeants d’entreprises françaises et mexicaines.Le Mexique est le premier pays latino-américain investisseur en France, tandis que la France se classe comme le 11e investisseur étranger au Mexique.Au-delà de cet aspect économique, Claudia Sheinbaum a clairement fait savoir que pour Mexico, la priorité de cette visite était la demande de retour d’œuvres illustrant la vie et les croyances de la civilisation Mexica, anciennement appelée aztèque, conservées aujourd’hui en France.”Nous sommes très intéressés par certains +codex+”, “que nous souhaitons voir arriver au Mexique. C’est notre principal intérêt”, a dit la présidente la semaine dernière à la presse. Ils “sont très importants pour le Mexique”.Il s’agit notamment du “Codex Borbonicus”, conservé à l’Assemblée nationale française, composé de 36 feuilles en écorce de ficus, et long de 14 mètres.”C’est un dossier important sur lequel nous avons un dialogue qui est très ouvert avec les Mexicains”, a assuré l’Elysée avant le déplacement, soulignant la mise en place depuis septembre “d’un groupe de travail franco-mexicain qui rassemble nos meilleurs experts sur ces sujets”.”Toutes ces initiatives conjointes, on espère pouvoir en parler à Mexico”, a assuré la présidence française.

Central Nigerian town rebuilds religious trust in shadow of Trump’s threatFri, 07 Nov 2025 12:23:26 GMT

On a cool November morning, members of a local council in central Nigeria met religious leaders at the traditional ruler’s palace to discuss religious harmony as US President Donald Trump revs up accusations of Christian persecution in Africa’s most populous country.Nigeria, a west African country of 230 million people, is roughly evenly split between a …

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Inside Germany’s rare earth treasure chest

In a World War II bunker east of Frankfurt, a steel door weighing over four tonnes protects Germany’s largest reserve of rare earths, a treasure at the heart of rising geopolitical tensions.The exact location is confidential and the site is under close video surveillance. This is where Tradium, a German company specialised in trading rare earths, keeps thousands of barrels of the precious materials — almost all from China, the world’s biggest producer.The materials in the bunker — such as dysprosium, terbium and neodymium — are essential for the manufacture of crucial modern technology including smartphones, electric cars and wind turbines.Tradium, which employs fewer than 40 people, expects to reach a turnover of 300 million euros ($346 million) this year.In the midst of the US-China trade war, Beijing imposed restrictions in April on rare earth exports, making them subject to licenses with stringent conditions. China controls over 60 percent of rare earths mining and 92 percent of refined production worldwide, according to the International Energy Agency.Germany’s flagship automotive sector is especially affected by the restrictions because it is dependent on rare earth magnets.China’s dominance in the sector has left European industry highly exposed.Matthias Rueth, president and founder of Tradium, said that “nervousness is rising” among his clients.For one industrial customer, any further shortage of rare earths “could go as far as halting production”, he said.”Our Chinese suppliers are naturally not very happy either” and would prefer open trade, Rueth said, adding that the Chinese government’s decisions had “tied their hands”.”The rest of the world is currently in a dilemma. There’s a shortage of these raw materials, prices are exploding, and no one really knows how things will turn out.”- Restrictions remain – China’s dominance of the rare earths market goes back decades.According to Rueth, at least since the 1990s Chinese governments have looked at the materials as an asset on a par with the Middle East’s oil reserves.Europe has never created a comparable mining industry, said Martin Erdmann from the Federal Institute for Geosciences and Natural Resources (BGR).He said Europe had preferred to “import these materials at lower cost from countries with less stringent environmental regulations”.The United States, which was the sector’s global leader until the 1990s, then “abandoned production for cost and environmental reasons, leaving China to dominate the market,” Erdmann told AFP. Although US President Donald Trump claimed that his agreement with Chinese counterpart Xi Jinping in late October meant the suspension of some of the restrictions related to rare earths, the reality is far less clear. According to Erdmann, “April’s restrictions remain” in place, with Beijing still requiring “mandatory licenses, which involve disclosing industrial secrets and proving that the material will not be used in defence industries”. Few European companies are able to accept these conditions.- ‘Already too late’ -About 15 years ago, Japan faced a similar rare earths crisis caused by difficulties with supply chains from China.In response, it developed alternative suppliers, notably in Australia, and built strategic reserves. For Europe, “it is crucial to learn the same lessons and invest massively,” said Erdmann. In 2024 the European Union adopted legislation to secure its supplies of 17 strategic raw materials.The Critical Raw Materials Act sets a 2030 target for at least 10 percent of rare earths consumed in the EU to be extracted within the bloc, along with 40 percent of necessary processing and 25 percent of recycling.However, meeting these targets will be complicated given that the rare earth market remains captive to “very low prices, probably deliberately maintained at this level” by Beijing, which aims to “prevent any profitable exploitation” outside China, said Erdmann. Rueth said that “our modern life entirely depends on these materials” but that finding an alternative when they become scarce “is very difficult”.Looking at the conundrum now faced by Europe to catch up in the race for critical rare earths, he said he has come to the gloomy conclusion that “it’s already too late”.