Le fils du cinéaste Rob Reiner en attente d’une comparution devant un juge

Nick Reiner, soupçonné du meurtre de son père, le cinéaste américain Rob Reiner et de sa mère, la photographe Michele Singer, pourrait être jugé médicalement apte à comparaître mercredi devant un juge, afin de se voir officiellement notifier son inculpation pour meurtres.Selon son avocat Alan Jackson, Nick Reiner, le fils cadet du couple âgé de …

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Le Parlement européen valide deux textes clefs pour durcir la politique migratoire

Le Parlement européen a validé mercredi deux textes phares pour durcir la politique migratoire du continent, grâce à une alliance de la droite et de l’extrême droite.Les mesures adoptées par les eurodéputés permettraient notamment de renvoyer des demandeurs d’asile vers des pays dont ils ne sont pas originaires, mais que l’Europe considère comme “sûrs”.”Un cadeau …

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Budget: les positions se tendent à deux jours d’un conclave aussi crucial qu’incertain

“La tâche est immense” pour trouver un compromis sur le budget de l’État, a reconnu mercredi Sébastien Lecornu à deux jours d’un conclave députés-sénateurs très incertain, entre un Parti socialiste à satisfaire et une droite sénatoriale extrêmement remontée, qui réclame le 49.3.Pour avoir un budget avant le 31 décembre, “il va falloir plus de clarté” et il “va falloir aussi que les gens se parlent davantage”, a affirmé devant le Sénat le Premier ministre.Assumant son choix de laisser la main au Parlement dans les débats budgétaires, le locataire de Matignon a constaté la “désynchronisation” entre députés et sénateurs, dont les positions paraissent chaque jour plus orthogonales : “Je suis frappé de voir à quel point nous en sommes, à 48 heures” de la commission mixte paritaire (CMP), qui réunira sept députés et sept sénateurs à partir de vendredi matin au Palais Bourbon.Ce conclave à huis clos fait figure de dernière chance pour tenter de trouver un terrain d’entente sur le projet de loi de finances pour 2026, bien plus complexe à faire aboutir que le budget de la Sécurité sociale, définitivement adopté mardi par un vote des députés.Si un texte commun est approuvé en CMP, il sera ensuite soumis aux deux chambres du Parlement mardi pour une adoption définitive. Faute d’accord en revanche, les débats devraient probablement reprendre en janvier, après le vote d’une loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat.- “Se plier en six” -Mais entre un Sénat dominé par une droite attachée aux économies dans les dépenses de l’Etat et une Assemblée nationale où la gauche demande de nouvelles recettes fiscales, l’équation semble insoluble, a fortiori sans l’outil du 49.3, auquel M. Lecornu a renoncé.En Conseil des ministres dans la matinée, il a demandé à son gouvernement “de se plier en six pour faciliter les convergences” entre députés et sénateurs.Les deux rapporteurs généraux du Budget, Philippe Juvin pour l’Assemblée et Jean-François Husson pour le Sénat (Les Républicains tous les deux), ont déjà multiplié les échanges. Une réunion se tiendra ce soir à Matignon autour du Premier ministre avec la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin et les deux rapporteurs, selon des sources parlementaires.L’hypothèse de réunir une “CMP à blanc” pour négocier en amont du conclave officiel, une option proposée par le Premier ministre, n’a toujours pas pu se concrétiser.Et les postures se sont considérablement tendues mercredi.D’une part du côté du groupe socialiste de l’Assemblée, où l’on a mis en avant une condition pour une éventuelle abstention sur le budget : obtenir au moins 10 milliards d’euros de recettes supplémentaires par rapport au budget initial du gouvernement, de manière à retirer certaines coupes dans les services publics ou l’écologie.Mais aussi, et surtout, du côté de la chambre haute, où le puissant groupe LR a multiplié les interpellations en direction de l’exécutif lors d’une séance de Questions au gouvernement assez houleuse, une rareté au Palais du Luxembourg, plus policé que l’Assemblée.- “Faire un choix” -“Gouverner, c’est choisir. Il faut faire un choix entre les tenants de la taxe et de la surtaxe ou les tenants, comme nous le sommes ici, des économies”, a lancé Mathieu Darnaud, chef de la droite sénatoriale, à l’attention de M. Lecornu. Un peu plus tôt, Bruno Retailleau avait lancé les hostilités en refusant catégoriquement la demande des socialistes: “A ces conditions-là, qui sont des conditions néfastes pour le pays, ce n’est pas acceptable”, a dit sur TF1 le patron des Républicains, ténor de la droite au Sénat. Ses troupes ne se cachent même plus pour demander ouvertement le retour du 49.3 pour entériner un hypothétique accord en CMP, où l’ancien “socle commun” est majoritaire. “Nous ne renierons pas l’essentiel et nous demandons que les conclusions de la CMP soient votées à l’Assemblée nationale, quitte à utiliser le 49.3″, a martelé l’ex-ministre LR Sophie Primas, rejoignant de nombreuses voix dont celle du président du Sénat Gérard Larcher ou encore de l’ex-Première ministre Elisabeth Borne.”Il faut qu’il bouge (sur le 49.3) avant la CMP, sinon c’est mort, ça ne marchera pas”, explicite une sénatrice LR.Une source socialiste au Sénat reconnaît volontiers que “le 49.3 est la seule manière d’avoir un budget au 31 décembre”… Renvoyant néanmoins cette responsabilité au chef du gouvernement.parl-are-ama/sde/frd

Budget: les positions se tendent à deux jours d’un conclave aussi crucial qu’incertain

“La tâche est immense” pour trouver un compromis sur le budget de l’État, a reconnu mercredi Sébastien Lecornu à deux jours d’un conclave députés-sénateurs très incertain, entre un Parti socialiste à satisfaire et une droite sénatoriale extrêmement remontée, qui réclame le 49.3.Pour avoir un budget avant le 31 décembre, “il va falloir plus de clarté” et il “va falloir aussi que les gens se parlent davantage”, a affirmé devant le Sénat le Premier ministre.Assumant son choix de laisser la main au Parlement dans les débats budgétaires, le locataire de Matignon a constaté la “désynchronisation” entre députés et sénateurs, dont les positions paraissent chaque jour plus orthogonales : “Je suis frappé de voir à quel point nous en sommes, à 48 heures” de la commission mixte paritaire (CMP), qui réunira sept députés et sept sénateurs à partir de vendredi matin au Palais Bourbon.Ce conclave à huis clos fait figure de dernière chance pour tenter de trouver un terrain d’entente sur le projet de loi de finances pour 2026, bien plus complexe à faire aboutir que le budget de la Sécurité sociale, définitivement adopté mardi par un vote des députés.Si un texte commun est approuvé en CMP, il sera ensuite soumis aux deux chambres du Parlement mardi pour une adoption définitive. Faute d’accord en revanche, les débats devraient probablement reprendre en janvier, après le vote d’une loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat.- “Se plier en six” -Mais entre un Sénat dominé par une droite attachée aux économies dans les dépenses de l’Etat et une Assemblée nationale où la gauche demande de nouvelles recettes fiscales, l’équation semble insoluble, a fortiori sans l’outil du 49.3, auquel M. Lecornu a renoncé.En Conseil des ministres dans la matinée, il a demandé à son gouvernement “de se plier en six pour faciliter les convergences” entre députés et sénateurs.Les deux rapporteurs généraux du Budget, Philippe Juvin pour l’Assemblée et Jean-François Husson pour le Sénat (Les Républicains tous les deux), ont déjà multiplié les échanges. Une réunion se tiendra ce soir à Matignon autour du Premier ministre avec la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin et les deux rapporteurs, selon des sources parlementaires.L’hypothèse de réunir une “CMP à blanc” pour négocier en amont du conclave officiel, une option proposée par le Premier ministre, n’a toujours pas pu se concrétiser.Et les postures se sont considérablement tendues mercredi.D’une part du côté du groupe socialiste de l’Assemblée, où l’on a mis en avant une condition pour une éventuelle abstention sur le budget : obtenir au moins 10 milliards d’euros de recettes supplémentaires par rapport au budget initial du gouvernement, de manière à retirer certaines coupes dans les services publics ou l’écologie.Mais aussi, et surtout, du côté de la chambre haute, où le puissant groupe LR a multiplié les interpellations en direction de l’exécutif lors d’une séance de Questions au gouvernement assez houleuse, une rareté au Palais du Luxembourg, plus policé que l’Assemblée.- “Faire un choix” -“Gouverner, c’est choisir. Il faut faire un choix entre les tenants de la taxe et de la surtaxe ou les tenants, comme nous le sommes ici, des économies”, a lancé Mathieu Darnaud, chef de la droite sénatoriale, à l’attention de M. Lecornu. Un peu plus tôt, Bruno Retailleau avait lancé les hostilités en refusant catégoriquement la demande des socialistes: “A ces conditions-là, qui sont des conditions néfastes pour le pays, ce n’est pas acceptable”, a dit sur TF1 le patron des Républicains, ténor de la droite au Sénat. Ses troupes ne se cachent même plus pour demander ouvertement le retour du 49.3 pour entériner un hypothétique accord en CMP, où l’ancien “socle commun” est majoritaire. “Nous ne renierons pas l’essentiel et nous demandons que les conclusions de la CMP soient votées à l’Assemblée nationale, quitte à utiliser le 49.3″, a martelé l’ex-ministre LR Sophie Primas, rejoignant de nombreuses voix dont celle du président du Sénat Gérard Larcher ou encore de l’ex-Première ministre Elisabeth Borne.”Il faut qu’il bouge (sur le 49.3) avant la CMP, sinon c’est mort, ça ne marchera pas”, explicite une sénatrice LR.Une source socialiste au Sénat reconnaît volontiers que “le 49.3 est la seule manière d’avoir un budget au 31 décembre”… Renvoyant néanmoins cette responsabilité au chef du gouvernement.parl-are-ama/sde/frd

US Congress passes defense bill defying Trump anti-Europe rhetoric

US lawmakers on Wednesday passed a sweeping defense policy bill, signaling ironclad bipartisan support for Europe and delivering a blistering repudiation of President Donald Trump’s increasingly hostile posture toward NATO and America’s closest allies.The comfortable 77-20 Senate vote sends the $900 billion National Defense Authorization Act (NDAA) to the White House, closing out one of Congress’s few remaining rituals of cross-party cooperation even as foreign policy divisions sharpen elsewhere in Washington.”We ask a lot of the brave Americans serving in uniform. And they give a lot,” Republican Senate Majority leader John Thune said ahead of the vote.”And I’m proud that this year’s National Defense Authorization Act will help ensure that they have what they need to keep America safe in a dangerous world.”The action in the upper chamber follows House passage last week and comes amid unease in European capitals over Trump’s rhetoric, especially after the recent White House national security strategy painted Europe as over-regulated, culturally adrift and insufficiently committed to its own defense.The strategy questioned the continent’s strategic value and openly echoed themes championed by far-right parties, fueling fears of a widening transatlantic rift.By contrast, the NDAA reflects lawmakers’ determination to anchor the United States firmly in Europe. The bill bars US troop levels on the continent from falling below 76,000 for more than 45 days and restricts the removal of major military equipment, effectively tying the administration’s hands on any rapid drawdown.It also boosts resources for frontline NATO states, particularly in the Baltic region, reinforcing the alliance’s northeastern flank.The measure authorizes roughly $8 billion more than the administration requested, a signal of congressional assertiveness on defense priorities.Beyond Europe, the NDAA locks in $400 million in security assistance for Ukraine, aiming to preserve a baseline of support even as broader funding debates grind on, and places new limits on any reduction of the 28,500 US troops stationed in South Korea.As ever, the NDAA drew fire from multiple directions — from conservative critics of Ukraine aid to safety experts warning about aviation provisions rolling back critical air-safety requirements for military aircraft operating in Washington’s restricted airspace.But none came close to derailing a package long seen as must-pass legislation.

Ain: le suicide d’une voisine à l’origine de l’explosion qui a coûté la vie à deux enfants

L’explosion qui a provoqué la mort lundi de deux enfants de 3 et 5 ans dans un immeuble résidentiel de Trévoux, dans l’Ain, a été provoquée par une femme qui s’est suicidée en ouvrant le gaz dans un appartement voisin.Le corps de cette femme a été découvert dans les décombres 24 heures après la déflagration, qui a entièrement détruit son appartement et en partie celui d’une famille voisine, tuant les deux garçons et blessant leur grand-frère de 18 ans, leur mère et son mari.Ce n’est qu’après la découverte mardi soir du corps d’une “femme majeure décédée”, que l’enquête a permis de conclure qu’elle avait “volontairement mis fin à ses jours en ouvrant le gaz dans son domicile”, a expliqué la procureure de Bourg-en-Bresse, Karine Malara, dans un communiqué.Les familles des défunts ont été reçues mercredi après-midi par une association d’aide aux victimes et la gendarmerie, chargée par le parquet de l’enquête en recherche des causes de la mort, a précisé Mme Malara. Une cellule de soutien a été mise en place par la préfecture de l’Ain, le parquet et la mairie, pour apporter “une aide notamment psychologique, juridique ou matérielle” à toutes les victimes, a-t-elle ajouté.- Fouilles à la pelleteuse -L’explosion, extrêmement puissante, avait été entendue à des kilomètres à la ronde lundi vers 17H30. Elle avait en partie détruit l’immeuble résidentiel, rendant inhabitables ses appartements, et endommagé ou brisé les vitres de bâtiments du voisinage, notamment deux établissements scolaires et sept maisons individuelles, selon les secours.Treize personnes avaient dû être hospitalisées en urgence relative et 53 autres prises en charge pour des blessures légères ou en cellule psychologique.Les secouristes avaient pu rapidement localiser les garçonnets Mathieu, 3 ans, et Thomas, 5 ans, guidés par des messages envoyés par leur grand frère Mael, coincé lui aussi sous les décombres, selon les témoignages de voisins. Les pompiers n’avaient cependant pas réussi à réanimer les deux petits frères.Mael, sa mère, employée d’une cantine de la ville, et son mari avaient été transportés à l’hôpital et en sont ressortis mardi matin.Dès lundi soir, la préfecture avait annoncé qu’une femme était portée manquante, information confirmée le lendemain sur place par le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, précisant qu’il s’agissait “probablement d’une occupante d’un des logements”.Le corps de cette femme a été découvert mardi soir vers 20H00 après des fouilles à la pelleteuse.L’immeuble détruit comptait 20 logements, dont 19 occupés par quelque 70 habitants, hébergés provisoirement dans des hôtels, un camping ou chez des proches, selon la mairie. “Le périmètre va être gelé pendant le temps nécessaire aux constatations”, avait dit mardi M. Nuñez.

Ain: le suicide d’une voisine à l’origine de l’explosion qui a coûté la vie à deux enfants

L’explosion qui a provoqué la mort lundi de deux enfants de 3 et 5 ans dans un immeuble résidentiel de Trévoux, dans l’Ain, a été provoquée par une femme qui s’est suicidée en ouvrant le gaz dans un appartement voisin.Le corps de cette femme a été découvert dans les décombres 24 heures après la déflagration, qui a entièrement détruit son appartement et en partie celui d’une famille voisine, tuant les deux garçons et blessant leur grand-frère de 18 ans, leur mère et son mari.Ce n’est qu’après la découverte mardi soir du corps d’une “femme majeure décédée”, que l’enquête a permis de conclure qu’elle avait “volontairement mis fin à ses jours en ouvrant le gaz dans son domicile”, a expliqué la procureure de Bourg-en-Bresse, Karine Malara, dans un communiqué.Les familles des défunts ont été reçues mercredi après-midi par une association d’aide aux victimes et la gendarmerie, chargée par le parquet de l’enquête en recherche des causes de la mort, a précisé Mme Malara. Une cellule de soutien a été mise en place par la préfecture de l’Ain, le parquet et la mairie, pour apporter “une aide notamment psychologique, juridique ou matérielle” à toutes les victimes, a-t-elle ajouté.- Fouilles à la pelleteuse -L’explosion, extrêmement puissante, avait été entendue à des kilomètres à la ronde lundi vers 17H30. Elle avait en partie détruit l’immeuble résidentiel, rendant inhabitables ses appartements, et endommagé ou brisé les vitres de bâtiments du voisinage, notamment deux établissements scolaires et sept maisons individuelles, selon les secours.Treize personnes avaient dû être hospitalisées en urgence relative et 53 autres prises en charge pour des blessures légères ou en cellule psychologique.Les secouristes avaient pu rapidement localiser les garçonnets Mathieu, 3 ans, et Thomas, 5 ans, guidés par des messages envoyés par leur grand frère Mael, coincé lui aussi sous les décombres, selon les témoignages de voisins. Les pompiers n’avaient cependant pas réussi à réanimer les deux petits frères.Mael, sa mère, employée d’une cantine de la ville, et son mari avaient été transportés à l’hôpital et en sont ressortis mardi matin.Dès lundi soir, la préfecture avait annoncé qu’une femme était portée manquante, information confirmée le lendemain sur place par le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, précisant qu’il s’agissait “probablement d’une occupante d’un des logements”.Le corps de cette femme a été découvert mardi soir vers 20H00 après des fouilles à la pelleteuse.L’immeuble détruit comptait 20 logements, dont 19 occupés par quelque 70 habitants, hébergés provisoirement dans des hôtels, un camping ou chez des proches, selon la mairie. “Le périmètre va être gelé pendant le temps nécessaire aux constatations”, avait dit mardi M. Nuñez.

Une gloire autoproclamée du surf condamnée à 15 ans de réclusion pour des viols et tortures

Karim Braire, une gloire autoproclamée du surf, a été condamné mercredi à Pau à 15 ans de réclusion criminelle, dont 10 ans de période de sûreté, pour des viols, tortures et actes de barbarie sur son ex-épouse, et des violences sur ses enfants.Les juges de la cour criminelle des Pyrénées-Atlantiques ont également assorti sa peine d’une injonction de soins pendant sept ans et d’un retrait total de l’autorité parentale sur ses enfants.L’avocat général, jugeant l’homme de 44 ans “éminemment dangereux”, avait requis une peine de 18 années de réclusion criminelle, assortie d’une période de sûreté de 12 ans. L’ex-femme du mis en cause, âgée de 42 ans, a décrit à l’audience, ouverte lundi, des rapports sexuels imposés et une “emprise totale” de son conjoint sur elle et leurs enfants, qu’il a aussi violentés.Elle a raconté un épisode “ultime” de violences survenu fin 2022 au Maroc, avant qu’elle ne prenne la fuite par “instinct de survie”, après 14 ans de vie de couple. Séquestrée durant une semaine dans le sous-sol de la maison familiale, battue chaque nuit à coups de câble électrique, elle s’était alors “vue mourir”. M. Braire a contesté, ne reconnaissant qu’une seule “soirée” de violences, au motif qu’elle lui aurait avoué un prétendu adultère.”Ce n’est pas dans les victimes qu’il faut aller chercher le mensonge”, avait lancé l’avocat général à l’accusé, revenant sur son passé romancé de surfeur de l’extrême, signature d’un “menteur pathologique”.- “Regard biaisé” -En défense, Me Niels Capeyron avait fustigé cette image de “mythomane”, venue selon lui “polluer” le dossier en posant un “regard biaisé” sur son client. Si celui-ci reconnaît des violences conjugales et un mécanisme “évident” d’emprise, à en croire son conseil, “les sévices ne sont pas ceux qu’on vous présente”.”On a voulu s’assurer que Karim Braire reste longtemps en prison et il a fallu créer cette image de pervers sexuel”, avait lancé l’avocat en demandant la requalification des faits de tortures et actes de barbarie en violences avec arme. “On a le sentiment d’avoir été entendus et qu’une forme d’équilibre a été ramené dans ce dossier”, a-t-il réagi après la condamnation, sans se prononcer sur un éventuel appel.Pour l’accusation au contraire, cette personnalité “mythomane” et “violente”, dans la “négation de l’humanité de l’autre”, éclaire les faits dénoncés par l’ex-épouse, étayés par les témoignages d’anciennes compagnes esquissant “un schéma”, voire un “mode opératoire” de Karim Braire. Deux d’entre elles ont évoqué des “baffes”, des mots dégradants mais aussi des rapports sexuels imposés, voire “violents et douloureux”.L’accusé, visiblement agacé, a répondu être la cible d’accusations “mensongères” après une “concertation” entre ses accusatrices, alors que son ex-femme confiait ses craintes à la cour: “La prochaine, il va la tuer”.- Des enfants “cabossés” -Pour les experts psychiatre et psychologue, le “narcissisme” de Karim Braire empêche toute “remise en question” et le fait “exploser de colère” lorsque ses proches s’opposent à son “contrôle coercitif”. L’ex-épouse a relaté de longues années de dénigrement “insidieux” et d’insultes, un travail de sape qui lui donnait la sensation “de ne plus être elle-même”.”Je me sens vidée, mais soulagée et libérée. J’espère maintenant pouvoir me reconstruire”, a-t-elle glissé à la presse après l’annonce de la décision.L’accusé a reconnu des violences sur ses enfants, “pour des bêtises” ou “le quotidien de l’éducation”, alors que sa fille de 15 ans a évoqué sa “peur constante” des coups qui tombaient sur elle ou son petit frère pour le moindre incident.Des enfants “cabossés”, qui ont subi les violences de leur père et assisté à son “déferlement de haine” sur leur mère, a plaidé leur avocate, Me Maialen Cazeau.Karim Braire avait eu un certain écho médiatique en 2017 en publiant un livre, “Zarma Sunset”, qui raconte son parcours de gamin de la banlieue d’Orléans parvenu à surfer les plus grosses vagues de la planète. Une “supercherie”, selon les spécialistes de la discipline.

Pour Fillon, un barrage républicain contre le RN serait “un déni de démocratie”

L’ancien Premier ministre (LR), François Fillon, s’élève contre un “barrage républicain” contre le RN, estimant que ce serait “un déni de démocratie”, et assure qu’il “démissionnerait” s’il se trouvait “à la place” d’Emmanuel Macron, dans un entretien mis en ligne mercredi sur le site du Figaro.”Tous les partis qui respectent la Constitution font partie de l’arc républicain. C’est clairement le cas du Rassemblement national”, observe François Fillon, condamné définitivement en juin par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison avec sursis pour détournement de fonds publics, pour les emplois fictifs de son épouse Penelope à l’Assemblée nationale.”Appeler au +front républicain+ serait un déni de démocratie”, assure le candidat battu lors de la présidentielle de 2017. Il fait la différence entre le RN et LFI “dont nombre de ses membres poursuivent un projet révolutionnaire assumé”.Ces déclarations interviennent après la promesse de Nicolas Sarkozy à Marine Le Pen qu’il ne s’associerait pas à un éventuel “front républicain” contre le RN, comme il l’a révélé dans son récent livre “Le journal d’un prisonnier”.Interrogé sur la situation financière de la France, l’ex-Premier ministre en attribue la responsabilité au chef de l’Etat pour avoir “fait campagne contre les solutions nécessaires que je proposais pour rétablir les comptes publics” en 2017. “A la place d’Emmanuel Macron, je tirerais les conséquences de l’état du pays et donnerais ma démission pour ne pas faire perdre dix-huit mois au pays”, ajoute François Fillon, soutien de Bruno Retailleau, l’actuel président de LR.Si le président de la République “décide d’aller au bout de son mandat, alors il devrait dissoudre l’Assemblée nationale et rendre la parole aux Français”, estime-t-il.

Crude prices surge after Trump orders Venezuela oil blockade

Oil prices surged on Wednesday after US President Donald Trump ordered a blockade of “sanctioned” oil tankers heading to and leaving Venezuela.Both Brent and WTI contracts jumped more than two percent before paring gains.”The big news is the oil-price rally after President Donald Trump announced an oil blockade on Venezuela,” said Forex.com analyst Fawad Razaqzada.”The news lifted shares in energy stocks in Europe — the likes of BP and Shell helping the UK’s FTSE 100 to outperform,” he added.Shares in both companies rose more than one percent.The gains for crude pared some of the 2.7 percent in losses suffered Tuesday after the US president said a deal to end the war in Ukraine was closer than ever.Such a development could ease sanctions on Russian oil, adding to oversupply concerns already weighing on the market.But Razaqzada noted there are reports that the Trump administration is preparing further sanctions on Russia’s oil sector in the event Russian President Vladimir Putin rejects a Ukraine peace deal.Stock indices opened higher on Wall Street, but turned lower as the morning wore on.”Investors are getting a little worried that maybe we are headed for at least economic softness, weakness, and hopefully not a recession,” said CFRA Research’s Sam Stovall.IG analyst Chris Beauchamp noted that tech shares were struggling once again, with AI chipmaker Nvidia and Google parent company Alphabet both lower.”Concerns about AI have reared their head again, weighing on sentiment just as the Santa rally was meant to get underway,” he said.In Europe, London’s stock market rallied as the pound faltered on expectations of cuts to Bank of England interest rates, after data showed UK inflation falling faster than forecast.Britain’s annual inflation rate slowed to 3.2 percent in November, cementing expectations that the Bank of England will cut its main interest rate on Thursday and again on more than one occasion in 2026.Analysts had expected inflation to have cooled only slightly to 3.5 percent from 3.6 percent in October.Eurozone inflation remained at 2.1 percent in November, hovering just above the target set by the European Central Bank, slightly revised official data showed Wednesday.The ECB is expected to hold interest rates steady Thursday for its fourth straight meeting with inflation in check, although debate is heating up about the path forward.Both the Paris and Frankfurt stock markets ended lower. Asian markets were mixed.Investors continued to study Tuesday’s release of US non-farm payrolls reports, which showed that unemployment in the world’s biggest economy had jumped to a four-year high of 4.6 percent in November.Analysts said the data did little to change expectations that the Federal Reserve would likely keep key US interest rates unchanged in January.Investors are now looking to consumer price inflation data due to be released on Friday.In corporate news, the share price of Chinese chipmaker MetaX Integrated Circuits Shanghai soared more than 550 percent on its home-city debut Wednesday.Shares in Netflix climbed 1.1 percent after Warner Bros. Discovery rejected a hostile takeover bid by Paramount in favour of being acquired by the streaming giant.Shares in Warner Bros. Discovery shed 1.3 percent and shares in Paramount tumbled almost five percent.- Key figures at around 1630 GMT -New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 48,003.15 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.8 percent at 6,749.47New York – Nasdaq Composite: DOWN 1.2 percent at 22,844.55London – FTSE 100: UP 0.9 percent at 9,774.32 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.3 percent at 8,086.05 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 23,960.59 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 49,512.28 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.9 percent at 25,468.78 (close)Shanghai – Composite: UP 1.2 percent at 3,870.28 (close)Euro/dollar: UP at $1.1750 from $1.1747 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3392 from $1.3422Dollar/yen: UP at 155.56 yen from 154.80Euro/pound: UP at 87.75 pence from 87.52Brent North Sea Crude: UP 1.8 percent at $59.95 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.8 percent at $56.10 per barrelburs-rl/db