10 septembre : comment la mobilisation s’est construite sur les réseaux sociaux
“Le 10 septembre, la France s’arrête” : apparu en mai dans un canal confidentiel sur Telegram, l’appel a fini par déclencher une effervescence sur les réseaux sociaux, nourrie par un rejet du plan d’économies de François Bayrou puis par le soutien de la gauche.A la marge, l’engouement autour de ce mouvement numérique, sans programme précis ni meneurs identifiés, a aussi bénéficié d’un coup de pouce d’acteurs étrangers, notamment prorusses.Retour sur les étapes de cette mobilisation hétéroclite, aux débouchés concrets encore incertains.- A la source -C’est dans un canal Telegram, nommé “Les Essentiels”, que semble apparaître pour la première fois la proposition de mobilisation.”Le 10 septembre, la France s’arrête: plus de résignation, plus de division”, peut-on lire le 21 mai dans son message inaugural.Le canal est animé par un certain Julien Marissiaux, créateur d’un café associatif dans le Nord, comme retracé début août par Le Monde. Se décrivant comme un “point de ralliement” pour bâtir “une France juste, enracinée, humaine”, ce canal ne dépasse pas les 200 abonnés au coeur de l’été.Mais il s’appuie sur un site internet aux accents souverainistes utilisant le même logo, avec en page d’accueil un compte à rebours jusqu’au 10 septembre, ainsi que sur plusieurs comptes “Les Essentiels” sur TikTok et Facebook.Parmi les thèmes récurrents sur ces canaux figurent la sortie de l’Union européenne, l’hostilité aux “élites” ou encore l’appel à la destitution d’Emmanuel Macron. – “Feu aux poudres” -L’annonce le 15 juillet par François Bayrou d’un plan d’économies “met le feu aux poudres et propulse l’appel à se mobiliser”, observe le consultant Thierry Herrant, dans une note publiée par la plateforme d’analyse des réseaux sociaux Visibrain.Une multitude de groupes et pages “officielles” apparaissent en ligne, des hashtags comme #BloquonsTout et #10 septembre fleurissent et les internautes rivalisent d’inventivité dans les slogans et les visuels partagés. Des figures des Gilets jaunes réactivent aussi leurs communautés pour se joindre au mouvement.L’appel est “partagé aussi bien dans des milieux proches de la droite identitaire, de la gauche anti-capitaliste proche de La France Insoumise, des mouvances souverainistes et de la droite populiste, mais aussi des comptes qui s’affichent apolitiques”, décrit M. Herrant.Fin juillet, une bannière “Indignons-nous” émerge aussi en ligne, avec de multiples déclinaisons et des comptes très suivis. On y discute de blocages et d’organisation d’actions locales, quand les comptes proches des “Essentiels” évoquent davantage des actions individuelles (pas de télévision, pas d’achats en ligne ou dans les grandes enseignes, etc.).”On n’a pas comme revendication le fait de manifester”, a expliqué sur France Info Julien Marissiaux, dont le collectif, outre le “Frexit”, propose des mesures comme le transfert de cotisations patronales vers le salaire net ou l’interdiction pour un haut fonctionnaire d’être franc-maçon.- L’effet Mélenchon -Le 17 août va marquer un rebond du mouvement en ligne, avec le soutien la veille de Jean-Luc Mélenchon “à l’initiative populaire du 10 septembre”, qui sera suivi par les écologistes, le PCF et le PS, ainsi que par la CGT.”On assiste donc à une reconfiguration complète du mouvement du 10 septembre qui, sur le réseau X en tout cas, s’apparente davantage désormais à une mobilisation classique de la gauche radicale”, observe la note de Visibrain.Si des internautes déplorent une “récupération”, la mobilisation en ligne monte en flèche en termes de nombre de messages et de contenus partagés.Au total, plus de 840.000 messages ont été publiés sur le seul réseau X au sujet du 10 septembre depuis sa première mention, selon le décompte à fin août de la plateforme Visibrain, un volume “largement supérieur à celui observé pour les Gilets Jaunes en 2018″.”Plus de 22 millions de vues” ont été relevées pour les contenus relatifs au mouvement sur TikTok, et “plus de 5.200 pages Facebook actives, souvent issues d’anciens Gilets jaunes”, selon la même source.- Ingérence prorusse ? – Si la mobilisation de nombreux internautes est incontestable, elle a vraisemblablement aussi bénéficié de l’activité de comptes automatisés, pouvant publier pour certains plus de 1.000 tweets par jour.Visibrain évoque ainsi une “vaste opération d’astroturfing”, une technique visant à donner l’impression d’un mouvement spontané et populaire.Parmi les comptes suspects figurent notamment des profils aux noms féminins, dont les photos sont récupérées sur internet ou créées par IA. Ces comptes interagissent et se retweetent entre eux sur X, gonflant artificiellement leur visibilité.Une source gouvernementale a indiqué à l’AFP que les autorités avaient observé des “reprises opportunistes” du mouvement “par plusieurs modes opératoires informationnels étrangers”, évoquant notamment des acteurs pro-russes mais aussi pro-iraniens, qui ont cherché à amplifier la popularité de certains hashtags.Mais “le phénomène est plutôt marginal, par rapport aux publications d’origine domestique” et il ne “s’agit pas d’une manœuvre coordonnée d’ingérence numérique étrangère”, nuance cette même source.
10 septembre : comment la mobilisation s’est construite sur les réseaux sociaux
“Le 10 septembre, la France s’arrête” : apparu en mai dans un canal confidentiel sur Telegram, l’appel a fini par déclencher une effervescence sur les réseaux sociaux, nourrie par un rejet du plan d’économies de François Bayrou puis par le soutien de la gauche.A la marge, l’engouement autour de ce mouvement numérique, sans programme précis ni meneurs identifiés, a aussi bénéficié d’un coup de pouce d’acteurs étrangers, notamment prorusses.Retour sur les étapes de cette mobilisation hétéroclite, aux débouchés concrets encore incertains.- A la source -C’est dans un canal Telegram, nommé “Les Essentiels”, que semble apparaître pour la première fois la proposition de mobilisation.”Le 10 septembre, la France s’arrête: plus de résignation, plus de division”, peut-on lire le 21 mai dans son message inaugural.Le canal est animé par un certain Julien Marissiaux, créateur d’un café associatif dans le Nord, comme retracé début août par Le Monde. Se décrivant comme un “point de ralliement” pour bâtir “une France juste, enracinée, humaine”, ce canal ne dépasse pas les 200 abonnés au coeur de l’été.Mais il s’appuie sur un site internet aux accents souverainistes utilisant le même logo, avec en page d’accueil un compte à rebours jusqu’au 10 septembre, ainsi que sur plusieurs comptes “Les Essentiels” sur TikTok et Facebook.Parmi les thèmes récurrents sur ces canaux figurent la sortie de l’Union européenne, l’hostilité aux “élites” ou encore l’appel à la destitution d’Emmanuel Macron. – “Feu aux poudres” -L’annonce le 15 juillet par François Bayrou d’un plan d’économies “met le feu aux poudres et propulse l’appel à se mobiliser”, observe le consultant Thierry Herrant, dans une note publiée par la plateforme d’analyse des réseaux sociaux Visibrain.Une multitude de groupes et pages “officielles” apparaissent en ligne, des hashtags comme #BloquonsTout et #10 septembre fleurissent et les internautes rivalisent d’inventivité dans les slogans et les visuels partagés. Des figures des Gilets jaunes réactivent aussi leurs communautés pour se joindre au mouvement.L’appel est “partagé aussi bien dans des milieux proches de la droite identitaire, de la gauche anti-capitaliste proche de La France Insoumise, des mouvances souverainistes et de la droite populiste, mais aussi des comptes qui s’affichent apolitiques”, décrit M. Herrant.Fin juillet, une bannière “Indignons-nous” émerge aussi en ligne, avec de multiples déclinaisons et des comptes très suivis. On y discute de blocages et d’organisation d’actions locales, quand les comptes proches des “Essentiels” évoquent davantage des actions individuelles (pas de télévision, pas d’achats en ligne ou dans les grandes enseignes, etc.).”On n’a pas comme revendication le fait de manifester”, a expliqué sur France Info Julien Marissiaux, dont le collectif, outre le “Frexit”, propose des mesures comme le transfert de cotisations patronales vers le salaire net ou l’interdiction pour un haut fonctionnaire d’être franc-maçon.- L’effet Mélenchon -Le 17 août va marquer un rebond du mouvement en ligne, avec le soutien la veille de Jean-Luc Mélenchon “à l’initiative populaire du 10 septembre”, qui sera suivi par les écologistes, le PCF et le PS, ainsi que par la CGT.”On assiste donc à une reconfiguration complète du mouvement du 10 septembre qui, sur le réseau X en tout cas, s’apparente davantage désormais à une mobilisation classique de la gauche radicale”, observe la note de Visibrain.Si des internautes déplorent une “récupération”, la mobilisation en ligne monte en flèche en termes de nombre de messages et de contenus partagés.Au total, plus de 840.000 messages ont été publiés sur le seul réseau X au sujet du 10 septembre depuis sa première mention, selon le décompte à fin août de la plateforme Visibrain, un volume “largement supérieur à celui observé pour les Gilets Jaunes en 2018″.”Plus de 22 millions de vues” ont été relevées pour les contenus relatifs au mouvement sur TikTok, et “plus de 5.200 pages Facebook actives, souvent issues d’anciens Gilets jaunes”, selon la même source.- Ingérence prorusse ? – Si la mobilisation de nombreux internautes est incontestable, elle a vraisemblablement aussi bénéficié de l’activité de comptes automatisés, pouvant publier pour certains plus de 1.000 tweets par jour.Visibrain évoque ainsi une “vaste opération d’astroturfing”, une technique visant à donner l’impression d’un mouvement spontané et populaire.Parmi les comptes suspects figurent notamment des profils aux noms féminins, dont les photos sont récupérées sur internet ou créées par IA. Ces comptes interagissent et se retweetent entre eux sur X, gonflant artificiellement leur visibilité.Une source gouvernementale a indiqué à l’AFP que les autorités avaient observé des “reprises opportunistes” du mouvement “par plusieurs modes opératoires informationnels étrangers”, évoquant notamment des acteurs pro-russes mais aussi pro-iraniens, qui ont cherché à amplifier la popularité de certains hashtags.Mais “le phénomène est plutôt marginal, par rapport aux publications d’origine domestique” et il ne “s’agit pas d’une manœuvre coordonnée d’ingérence numérique étrangère”, nuance cette même source.
10 septembre : comment la mobilisation s’est construite sur les réseaux sociaux
“Le 10 septembre, la France s’arrête” : apparu en mai dans un canal confidentiel sur Telegram, l’appel a fini par déclencher une effervescence sur les réseaux sociaux, nourrie par un rejet du plan d’économies de François Bayrou puis par le soutien de la gauche.A la marge, l’engouement autour de ce mouvement numérique, sans programme précis ni meneurs identifiés, a aussi bénéficié d’un coup de pouce d’acteurs étrangers, notamment prorusses.Retour sur les étapes de cette mobilisation hétéroclite, aux débouchés concrets encore incertains.- A la source -C’est dans un canal Telegram, nommé “Les Essentiels”, que semble apparaître pour la première fois la proposition de mobilisation.”Le 10 septembre, la France s’arrête: plus de résignation, plus de division”, peut-on lire le 21 mai dans son message inaugural.Le canal est animé par un certain Julien Marissiaux, créateur d’un café associatif dans le Nord, comme retracé début août par Le Monde. Se décrivant comme un “point de ralliement” pour bâtir “une France juste, enracinée, humaine”, ce canal ne dépasse pas les 200 abonnés au coeur de l’été.Mais il s’appuie sur un site internet aux accents souverainistes utilisant le même logo, avec en page d’accueil un compte à rebours jusqu’au 10 septembre, ainsi que sur plusieurs comptes “Les Essentiels” sur TikTok et Facebook.Parmi les thèmes récurrents sur ces canaux figurent la sortie de l’Union européenne, l’hostilité aux “élites” ou encore l’appel à la destitution d’Emmanuel Macron. – “Feu aux poudres” -L’annonce le 15 juillet par François Bayrou d’un plan d’économies “met le feu aux poudres et propulse l’appel à se mobiliser”, observe le consultant Thierry Herrant, dans une note publiée par la plateforme d’analyse des réseaux sociaux Visibrain.Une multitude de groupes et pages “officielles” apparaissent en ligne, des hashtags comme #BloquonsTout et #10 septembre fleurissent et les internautes rivalisent d’inventivité dans les slogans et les visuels partagés. Des figures des Gilets jaunes réactivent aussi leurs communautés pour se joindre au mouvement.L’appel est “partagé aussi bien dans des milieux proches de la droite identitaire, de la gauche anti-capitaliste proche de La France Insoumise, des mouvances souverainistes et de la droite populiste, mais aussi des comptes qui s’affichent apolitiques”, décrit M. Herrant.Fin juillet, une bannière “Indignons-nous” émerge aussi en ligne, avec de multiples déclinaisons et des comptes très suivis. On y discute de blocages et d’organisation d’actions locales, quand les comptes proches des “Essentiels” évoquent davantage des actions individuelles (pas de télévision, pas d’achats en ligne ou dans les grandes enseignes, etc.).”On n’a pas comme revendication le fait de manifester”, a expliqué sur France Info Julien Marissiaux, dont le collectif, outre le “Frexit”, propose des mesures comme le transfert de cotisations patronales vers le salaire net ou l’interdiction pour un haut fonctionnaire d’être franc-maçon.- L’effet Mélenchon -Le 17 août va marquer un rebond du mouvement en ligne, avec le soutien la veille de Jean-Luc Mélenchon “à l’initiative populaire du 10 septembre”, qui sera suivi par les écologistes, le PCF et le PS, ainsi que par la CGT.”On assiste donc à une reconfiguration complète du mouvement du 10 septembre qui, sur le réseau X en tout cas, s’apparente davantage désormais à une mobilisation classique de la gauche radicale”, observe la note de Visibrain.Si des internautes déplorent une “récupération”, la mobilisation en ligne monte en flèche en termes de nombre de messages et de contenus partagés.Au total, plus de 840.000 messages ont été publiés sur le seul réseau X au sujet du 10 septembre depuis sa première mention, selon le décompte à fin août de la plateforme Visibrain, un volume “largement supérieur à celui observé pour les Gilets Jaunes en 2018″.”Plus de 22 millions de vues” ont été relevées pour les contenus relatifs au mouvement sur TikTok, et “plus de 5.200 pages Facebook actives, souvent issues d’anciens Gilets jaunes”, selon la même source.- Ingérence prorusse ? – Si la mobilisation de nombreux internautes est incontestable, elle a vraisemblablement aussi bénéficié de l’activité de comptes automatisés, pouvant publier pour certains plus de 1.000 tweets par jour.Visibrain évoque ainsi une “vaste opération d’astroturfing”, une technique visant à donner l’impression d’un mouvement spontané et populaire.Parmi les comptes suspects figurent notamment des profils aux noms féminins, dont les photos sont récupérées sur internet ou créées par IA. Ces comptes interagissent et se retweetent entre eux sur X, gonflant artificiellement leur visibilité.Une source gouvernementale a indiqué à l’AFP que les autorités avaient observé des “reprises opportunistes” du mouvement “par plusieurs modes opératoires informationnels étrangers”, évoquant notamment des acteurs pro-russes mais aussi pro-iraniens, qui ont cherché à amplifier la popularité de certains hashtags.Mais “le phénomène est plutôt marginal, par rapport aux publications d’origine domestique” et il ne “s’agit pas d’une manœuvre coordonnée d’ingérence numérique étrangère”, nuance cette même source.
Déraillement d’un funiculaire à Lisbonne: une Franco-canadienne décédée
Une ressortissante franco-canadienne est morte dans le déraillement du funiculaire de Lisbonne mercredi, qui a fait 16 morts, a annoncé vendredi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.”Nous avons la confirmation du décès d’une de nos compatriotes dans le tragique accident”, a posté le ministre sur X. “Nous adressons toutes nos pensées à sa famille et à ses proches. L’ambassade se tient à leur disposition pour les accompagner”.Il s’agit d’une victime qui n’avait pas été identifiée jusqu’ici comme française. Dans un communiqué, le ministère souhaite par ailleurs un “prompt rétablissement” à l’autre Française blessée dans l’accident.Le dernier bilan faisait état de 16 morts et cinq blessés graves, selon le Premier ministre Luis Montenegro, qui a évoqué “une des plus grandes tragédies humaines” de l’histoire récente du Portugal, après avoir décrété une journée de deuil national.Jusqu’ici, parmi les personnes mortes dans l’accident survenu mercredi figurent cinq Portugais, deux Sud-Coréens et un Suisse, selon le parquet portugais. Selon la police, figurent également parmi les morts, “avec un haut degré de probabilité”, deux Canadiens, un Américain, un Allemand et un Ukrainien. La nationalité de trois personnes décédées restait encore indéterminée hier. L’AFP n’était pour l’instant pas en mesure de dire si la victime franco-canadienne annoncée ce vendredi par Paris est l’une des deux victimes identifiées comme canadiennes par la police ou s’il s’agit d’une des trois personnes dont la nationalité était encore inconnue.
US AI giant Anthropic bars Chinese-owned entities
Anthropic is barring Chinese-run companies and organizations from using its artificial intelligence services, the US tech giant said, as it toughened restrictions on “authoritarian regions.”The startup, heavily backed by Amazon, is known for its Claude chatbot and positions itself as focused on AI safety and responsible development.Companies based in China, as well as in countries including Russia, North Korea and Iran, are already unable to access Anthropic’s commercial services over legal and security concerns.ChatGPT and other products from US competitor OpenAI are also unavailable within China — spurring the growth of homegrown AI models from Chinese companies such as Alibaba and Baidu.Anthropic said in a statement dated Friday that it was going a step further in an update to its terms of service.Despite current restrictions, some groups “continue accessing our services in various ways, such as through subsidiaries incorporated in other countries,” the US firm said.So “this update prohibits companies or organizations whose ownership structures subject them to control from jurisdictions where our products are not permitted, like China, regardless of where they operate.”Anthropic — valued at $183 billion — said that the change would affect entities more than 50 percent owned, directly or indirectly, by companies in unsupported regions.”This is the first time a major US AI company has imposed a formal, public prohibition of this kind,” said Nicholas Cook, a lawyer focused on the AI industry with 15 years of experience at international law firms in China.”The immediate commercial effect may be modest, since US AI providers already face barriers to operating in this market and relevant groups have been self-selecting for their own locally developed AI tech,” he told AFP.But “taking a stance like this will inevitably lead to questions as to whether others will or should take a similar approach.”An Anthropic executive told the Financial Times that the move would have an impact on revenues in the “low hundreds of millions of dollars”.The San Francisco-headquartered company was founded in 2021 by former executives from OpenAI.It announced this week it had raised $13 billion in its latest funding round, saying it now has more than 300,000 business customers.And the number of accounts on pace to generate more than $100,000 annually is nearly seven times larger than a year ago, Anthropic said Tuesday.Some users in China do access US generative AI chatbots such as ChatGPT or Claude by using VPN services.Assumptions that the US was far ahead of China in the fast-moving AI sector were upended this year when Chinese start-up DeepSeek unveiled a chatbot that matched top American systems for an apparent fraction of the cost.
Présidentielle 2027: “ça n’est pas dans mon objectif aujourd’hui”, dit Bayrou
François Bayrou a affirmé vendredi que la prochaine élection présidentielle n’était “pas dans son objectif aujourd’hui” et qu’il ne sollicitait pas un vote de confiance, qui risque très probablement de le faire tomber lundi, pour “préparer un autre acte”.”Je serai là en 2027 mais ça ne veut pas dire candidat à l’élection présidentielle. Ca n’est pas dans mon objectif aujourd’hui”, a déclaré le Premier ministre sur RTL.”C’est toujours possible”, a-t-il cependant ajouté. Mais “ça n’est pas mon plan”. “Je ne fais pas ça pour obtenir quelque chose qui serait une manière de préparer un autre acte”, a-t-il développé.M. Bayrou a expliqué engager la responsabilité de son gouvernement lundi devant l’Assemblée nationale car “on continuera à s’enfoncer s’il n’y a pas la prise de conscience nécessaire” sur l’état d’endettement de la France.”Ce que j’ai fait, en prenant ce risque, en effet inédit, c’est de montrer que c’est tellement important que je n’hésite pas à mettre en jeu les responsabilités qui sont les miennes”, a-t-il ajouté.Qui pour lui succéder à Matignon en cas de chute ? “Si j’avais une réponse à la question, je me garderais bien de vous le dire”, a-t-il répondu, ajoutant: “je pense que c’est extrêmement difficile”.M. Bayrou a laissé entendre qu’il pourrait rester quelques temps à Matignon pour expédier les affaires courantes. “Il n’y a jamais d’interruption du gouvernement en France. Et donc oui, je remplirai ma mission avec tout ce que j’ai de conscience et de volonté de préserver les choses, et je serai là pour aider mon pays”, a-t-il dit.Interrogé sur l’hypothèse d’une démission d’Emmanuel Macron, réclamée par le Rassemblement national, LFI et même par certains responsables de la droite -Jean-François Copé, Valérie Pécresse, David Lisnard-, François Bayrou a répondu: “quand quelqu’un est élu, son devoir, sa mission et son honneur est d’aller au bout de son mandat”.
Les feux de forêt détériorent la qualité de l’air à des milliers de kilomètres, selon l’ONU
Les feux de forêt libèrent un “mélange toxique” de polluants qui peuvent finir par détériorer la qualité de l’air à des milliers de kilomètres de là, a affirmé vendredi l’Organisation météorologique mondiale (OMM).Cette agence de l’ONU a expliqué que la qualité de l’air que les gens respirent était intimement liée au changement climatique et que les deux problèmes devaient être abordés ensemble. Les incendies en Amazonie, au Canada et en Sibérie ont permis de comprendre la façon dont la qualité de l’air peut être affectée à grande échelle, a souligné l’OMM dans son cinquième bulletin annuel sur la qualité de l’air et le climat. “Le changement climatique et la pollution de l’air ne respectent aucune frontière nationale, comme en témoignent la chaleur et la sécheresse intenses qui alimentent les feux de forêt et dégradent la qualité de l’air de millions de personnes”, a déclaré la secrétaire générale adjointe de cette organisation Ko Barrett. L’OMM s’est penchée sur l’interaction entre la qualité de l’air et le climat, mettant en évidence le rôle des particules microscopiques appelées aérosols dans ces incendies, la formation du brouillard hivernal, les émissions des transports maritimes et la pollution urbaine. Les particules d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres (PM 2,5) sont considérées comme particulièrement nocives car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons ou le système cardiovasculaire. Or les feux de forêt en 2024 ont entraîné des niveaux de PM 2,5 supérieurs à la moyenne au Canada, en Sibérie et en Afrique centrale, a précisé l’OMM. La plus forte augmentation de PM 2,5 a toutefois été enregistrée dans le bassin amazonien. – Conséquences intercontinentales -“La saison des incendies de forêt a tendance à être plus grave et plus longue chaque année en raison du changement climatique”, a déclaré pour sa part Lorenzo Labrador, le directeur scientifique en chef de l’Organisation météorologique mondiale, qui a édité le bulletin. Ainsi, les feux de forêt au Canada ont fini par provoquer une pollution atmosphérique en Europe. “C’était le cas l’année dernière et cette année également. Vous avez donc une dégradation de la qualité de l’air à travers les continents lorsque les conditions météorologiques sont réunies”, a souligné M. Labrador au cours d’une conférence de presse. “Ces incendies ont essentiellement produit un mélange toxique de composants qui polluent l’air”, a-t-il résumé. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la pollution de l’air ambiant est à l’origine de plus de 4,5 millions de décès prématurés chaque année dans le monde, avec des coûts environnementaux et économiques considérables.L’OMM a appelé à une amélioration du suivi et à de meilleures politiques pour protéger la santé humaine et environnementale et réduire les pertes agricoles et plus généralement économiques. Le bulletin a également mis en lumière des points chauds de pollution dans le nord de l’Inde. Il précise que la plaine indo-gangétique, qui abrite plus de 900 millions de personnes, a connu une augmentation marquée de la pollution de l’air, notamment causée par la combustion de biomasse agricole, qui a causé une hausse du nombre et de la durée des épisodes de brouillard hivernal. “La persistance du brouillard n’est plus un simple événement météorologique saisonnier : c’est un symptôme de l’impact croissant des activités humaines sur l’environnement”, d’après l’Organisation météorologique mondiale.- Améliorations spectaculaires en Chine -Les niveaux de PM 2,5 ont continué à diminuer dans l’est de la Chine l’année dernière, ce que l’OMM attribue à des politiques soutenues. Lorsque les pays agissent pour lutter contre la mauvaise qualité de l’air, l’amélioration est clairement visible dans les données météorologiques, a ainsi estimé Paulo Laj, le responsable chargé de l’atmosphère globale dans cette organisation. “Regardez l’Europe, Shanghai, Pékin, des villes aux États-Unis… De nombreuses cités ont pris des mesures et on observe sur le long terme une forte diminution” de la pollution de l’air enregistrée, a-t-il déclaré à l’AFP.”Sur une période de 10 ans, les villes chinoises ont considérablement amélioré leur qualité de l’air. Ce qu’elles ont accompli est vraiment impressionnant”, a-t-il noté. Selon lui, il n’existe pas de mesures universelles qui puissent apporter un changement radical, comme passer aux voitures électriques, “mais lorsque des mesures sont prises, cela fonctionne”. En Europe, a-t-il conclu, “nous ne réalisons pas que ce que nous respirions il y a 20 ans était bien pire qu’aujourd’hui”.
Les feux de forêt détériorent la qualité de l’air à des milliers de kilomètres, selon l’ONU
Les feux de forêt libèrent un “mélange toxique” de polluants qui peuvent finir par détériorer la qualité de l’air à des milliers de kilomètres de là, a affirmé vendredi l’Organisation météorologique mondiale (OMM).Cette agence de l’ONU a expliqué que la qualité de l’air que les gens respirent était intimement liée au changement climatique et que les deux problèmes devaient être abordés ensemble. Les incendies en Amazonie, au Canada et en Sibérie ont permis de comprendre la façon dont la qualité de l’air peut être affectée à grande échelle, a souligné l’OMM dans son cinquième bulletin annuel sur la qualité de l’air et le climat. “Le changement climatique et la pollution de l’air ne respectent aucune frontière nationale, comme en témoignent la chaleur et la sécheresse intenses qui alimentent les feux de forêt et dégradent la qualité de l’air de millions de personnes”, a déclaré la secrétaire générale adjointe de cette organisation Ko Barrett. L’OMM s’est penchée sur l’interaction entre la qualité de l’air et le climat, mettant en évidence le rôle des particules microscopiques appelées aérosols dans ces incendies, la formation du brouillard hivernal, les émissions des transports maritimes et la pollution urbaine. Les particules d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres (PM 2,5) sont considérées comme particulièrement nocives car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons ou le système cardiovasculaire. Or les feux de forêt en 2024 ont entraîné des niveaux de PM 2,5 supérieurs à la moyenne au Canada, en Sibérie et en Afrique centrale, a précisé l’OMM. La plus forte augmentation de PM 2,5 a toutefois été enregistrée dans le bassin amazonien. – Conséquences intercontinentales -“La saison des incendies de forêt a tendance à être plus grave et plus longue chaque année en raison du changement climatique”, a déclaré pour sa part Lorenzo Labrador, le directeur scientifique en chef de l’Organisation météorologique mondiale, qui a édité le bulletin. Ainsi, les feux de forêt au Canada ont fini par provoquer une pollution atmosphérique en Europe. “C’était le cas l’année dernière et cette année également. Vous avez donc une dégradation de la qualité de l’air à travers les continents lorsque les conditions météorologiques sont réunies”, a souligné M. Labrador au cours d’une conférence de presse. “Ces incendies ont essentiellement produit un mélange toxique de composants qui polluent l’air”, a-t-il résumé. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la pollution de l’air ambiant est à l’origine de plus de 4,5 millions de décès prématurés chaque année dans le monde, avec des coûts environnementaux et économiques considérables.L’OMM a appelé à une amélioration du suivi et à de meilleures politiques pour protéger la santé humaine et environnementale et réduire les pertes agricoles et plus généralement économiques. Le bulletin a également mis en lumière des points chauds de pollution dans le nord de l’Inde. Il précise que la plaine indo-gangétique, qui abrite plus de 900 millions de personnes, a connu une augmentation marquée de la pollution de l’air, notamment causée par la combustion de biomasse agricole, qui a causé une hausse du nombre et de la durée des épisodes de brouillard hivernal. “La persistance du brouillard n’est plus un simple événement météorologique saisonnier : c’est un symptôme de l’impact croissant des activités humaines sur l’environnement”, d’après l’Organisation météorologique mondiale.- Améliorations spectaculaires en Chine -Les niveaux de PM 2,5 ont continué à diminuer dans l’est de la Chine l’année dernière, ce que l’OMM attribue à des politiques soutenues. Lorsque les pays agissent pour lutter contre la mauvaise qualité de l’air, l’amélioration est clairement visible dans les données météorologiques, a ainsi estimé Paulo Laj, le responsable chargé de l’atmosphère globale dans cette organisation. “Regardez l’Europe, Shanghai, Pékin, des villes aux États-Unis… De nombreuses cités ont pris des mesures et on observe sur le long terme une forte diminution” de la pollution de l’air enregistrée, a-t-il déclaré à l’AFP.”Sur une période de 10 ans, les villes chinoises ont considérablement amélioré leur qualité de l’air. Ce qu’elles ont accompli est vraiment impressionnant”, a-t-il noté. Selon lui, il n’existe pas de mesures universelles qui puissent apporter un changement radical, comme passer aux voitures électriques, “mais lorsque des mesures sont prises, cela fonctionne”. En Europe, a-t-il conclu, “nous ne réalisons pas que ce que nous respirions il y a 20 ans était bien pire qu’aujourd’hui”.






