Global markets sink as rally over eased trade tensions fades

Global stock markets sank Wednesday on evaporating cheer over eased tariff tensions, while oil prices climbed as Washington appeared closer to imposing new sanctions on Moscow over Ukraine.On Wall Street, all three major indices closed lower ahead of earnings from artificial intelligence titan Nvidia, with US Treasury bond yields ticking higher.The US chip designer’s shares jumped after the bell on news it had reported better-than-expected earnings despite increased export controls, recording a profit of $18.8 billion on revenue of $44.1 billion.Minutes from the most recent Federal Reserve meeting also published on Wednesday reported that US firms had warned the US central bank that the cost of President Donald Trump’s tariffs would likely be borne by consumers.Earlier, London, Paris and Frankfurt all closed lower, following Asia’s lead.- Oil prices rise -Crude prices surged more than two percent on Wednesday before paring some gains, ahead of an OPEC meeting to discuss output and hiked tensions over Russia and Iran.Trump’s rare rebuke Tuesday of Russian counterpart Vladimir Putin over stepped-up attacks on Ukraine — saying he was “playing with fire” — raised the prospect of tougher US sanctions on Russian energy and banking sectors.US-Iran talks on curbing Tehran’s nuclear programme have also yielded no breakthrough so far, additionally fuelling speculation of tightened sanctions.The US dollar picked up against major currencies, but analysts said that masked a fundamental weakness in the greenback, and in the US debt market, evident in recent weeks.”It’s the creeping realization that US assets no longer provide the same refuge,” said Stephen Innes of SPI Asset Management. “Dollar strength is no longer reflexive — it’s contested.”- Investors ‘looking past tariffs’ -Europe and Asia fell after a rally over the previous two days triggered by Trump’s announcement that he was pausing threatened 50-percent tariffs on the European Union to give space for trade negotiations.”The market no longer takes Trump at his word when he delivers swathing tariff hikes seemingly at random,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.”It looks as if investors are looking past tariffs, assuming that all will be for the best, in the best of all worlds,” said David Morrison, senior market analyst at Trade Nation. “This Panglossian view could be severely tested, and a US-EU deal could prove hard to achieve.”In Europe, auto giant Stellantis, which makes Jeep, Peugeot, Chrysler and Fiat vehicles, named North America chief Antonio Filosa as its next chief executive, succeeding Carlos Tavares, who was sacked in December.”To give him full authority and ensure an efficient transition, the Board has granted him CEO powers effective June 23,” the company said.Stellantis’s shares closed more than two percent lower in Milan.- Key figures at around 2045 GMT -New York – S&P 500: DOWN 0.6 percent at 5,888.55 points (close)New York – Dow: DOWN 0.6 percent at 42,098.70 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.5 percent at 19,100.94 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.6 percent at 8,726.01 (close) Paris – CAC 40: DOWN 0.5 percent at 7,788.10 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.8 percent at 24,038.19 (close)Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 37,722.40 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,258.31 (close)Shanghai – Composite: DOWN less than 0.1 percent at 3,339.93 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1291 from $1.1329 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3468 from $1.3504Dollar/yen: UP at 144.82 yen from 144.34 yenEuro/pound: DOWN at 83.84 pence from 83.88 penceBrent North Sea Crude: UP 1.3 percent at $64.90 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.6 percent at $61.84 per barrel burs-da/dw

Roland-Garros: Halys au troisième tour, Mpetshi Perricard s’incline

Pour la première fois de sa carrière, à 28 ans, le Français Quentin Halys (52e) s’est qualifié pour le troisième tour de Roland-Garros mercredi, une marche sur laquelle Giovanni Mpetshi Perricard a lui buté.. Les fleurs d’HalysAprès la victoire de Gaël Monfils en cinq sets dans la nuit, Quentin Halys (52e) a repris le flambeau tricolore en dominant en quatre manches le Serbe Miomir Kecmanovic (46e).S’il est entré timidement dans un match brièvement interrompu par les intempéries, Halys a ensuite renversé son adversaire 4-6, 6-3, 7-6 (7/2), 7-5, lui qui sortait de cinq éliminations d’affilée au premier tour porte d’Auteuil.Le grand Bondynois (1,91 m) a sauvé 14 balles de break grâce à un bon coup droit et surtout à son service, avec 22 aces réussis. Il sera opposé au N.10 mondial Danois Holger Rune au troisième tour, tombeur dans la soirée de l’Américain Emilio Nava (137e).”J’ai été très bon dans les moments importants. Pour sauver les balles de break, j’ai souvent bien servi, j’ai été toujours très offensif”, a apprécié Halys, dans des “conditions assez difficiles” sur le court 14, avec “beaucoup de vent, un peu de soleil, ça tourbillonnait”. Autre excellent serveur, le N.3 français Giovanni Mpetshi Perricard (37e) a lui été sans idée face au Bosnien Damir Dzumhur (69e), vainqueur 7-6 (7/4), 6-3, 4-6, 6-4 sur le Suzanne-Lenglen. “Le seul coup qui a marché aujourd’hui, c’était mon service”, a soupiré “Gio” en conférence de presse. “Être aussi inefficace au retour, ce n’est pas normal”, s’est agacé un Mpetshi Perricard particulièrement abattu.Soigné au début du quatrième set après une glissade qui l’a fait se tordre de douleur, Dzumhur a malgré tout pu mener le match à son terme sans paraître trop gêné. Il affrontera le N.2 mondial Carlos Alcaraz, tenant du titre, au prochain tour.. Alcaraz puissant, Swiatek expéditiveL’Espagnol de 22 ans retrouvait mercredi le court Philippe-Chatrier, après un premier tour facilement remporté sur le Suzanne-Lenglen, et il a dominé le Hongrois Fabian Marozsan (56e) 6-1, 4-6, 6-1, 6-2. “J’ai maintenu mon niveau pendant tout le match, mais dans le deuxième set, il a atteint un niveau bien meilleur que le mien”, a estimé Alcaraz, qui s’était incliné contre lui sur terre battue, en 2023 à Rome.Sevrée de titres depuis son troisième sacre consécutif à Paris en juin 2024 et retombée au cinquième rang mondial, la Polonaise Iga Swiatek est en train de relever la tête grâce à deux victoires expéditives en 1h24 puis 1h19.Après un succès 6-3, 6-3 tout en maîtrise au premier tour, l’ex-N.1 mondiale (actuelle 5e) a enchaîné avec une autre victoire en deux sets, ne laissant que des miettes sur le Central à la Britannique Emma Raducanu (41e), balayée 6-1, 6-2. “Je me sentais bien aujourd’hui. On verra bien ce qui se passera à l’avenir mais mes deux matches ici ont été plutôt solides”, s’est réjoui la Polonaise.Accrochée dans le premier set par la Suissesse Jil Teichmann, la N.1 mondiale Aryna Sabalenka a ensuite déroulé dans la deuxième manche pour s’imposer 6-3, 6-1.”Elle a vraiment très très bien débuté et moi je ne servais pas bien. Je suis très contente d’avoir trouvé mon rythme au milieu du premier set et d’avoir réussi à lui mettre la pression”, a expliqué la Bélarusse de 27 ans qui affrontera au troisième tour la Serbe Olga Danilovic (34e).. Ruud blesséLe spécialiste norvégien de la terre battue Casper Ruud, vainqueur du Masters 1000 de Madrid et double finaliste à Roland-Garros (2022 et 2023), a quitté Paris dès le deuxième tour, battu en quatre sets par le Portugais Nuno Borges (41e).Le N.8 mondial, manifestement diminué en fin de match, a révélé après coup souffrir du genou gauche depuis le début de la saison sur terre battue.Les Italiens, eux, ont été à la fête: Lorenzo Musetti (7e) n’a concédé que huit jeux au Colombien Daniel Elahi Galan (122e), le qualifié Matteo Gigante (167e) a surpris Stefanos Tsitsipas (20e) en quatre manches et Jasmine Paolini (4e) a dominé 6-3, 6-3 l’Australienne Ajla Tomljanovic (71e).aco-ole-dga-bdu/cpb/

Israël annonce la mort de Mohammed Sinouar, chef présumé du Hamas à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé mercredi qu’Israël avait tué Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du Hamas dans le territoire palestinien dévasté par une guerre entrée dans son 600e jour.  L’émissaire spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a de son côté fait part à Washington d'”un très bon ressenti” sur la possibilité de parvenir à “un cessez-le-feu temporaire à Gaza et une solution à long terme”. “Nous sommes sur le point d’envoyer une nouvelle proposition”, a-t-il ajouté.Mais à Gaza, Bassam Daloul, 40 ans, ne voit aucun espoir: “Six cents jours ont passé et rien n’a changé. La mort continue et les bombardements israéliens n’arrêtent pas”, déplore-t-elle. “Nous avons (…) éliminé des dizaines de milliers de terroristes, éliminé (…) Mohammed Sinouar”, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, au Parlement.Selon des médias israéliens, ce dirigeant du Hamas à Gaza avait été visé par une frappe israélienne le 13 mai à Khan Younès, dans le sud de Gaza. Mohammed Sinouar dirigeait, d’après les experts, la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, considérées, au même titre que leur pendant politique, comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne notamment.Son frère Yahya Sinouar – l’ex-chef suprême du Hamas dépeint comme le principal architecte de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre – avait été tué à Gaza en octobre 2024.- “Hordes de gens affamés” – Mercredi soir, une foule de Palestiniens a pillé un entrepôt du Programme alimentaire mondial (PAM) à Deir el-Balah (centre), ont constaté des journalistes de l’AFP.Selon des images de l’AFP, la foule n’a rien laissé, emportant sacs de nourriture, palettes de bois, madriers…Des hordes de gens affamés ont fait irruption dans l’entrepôt”, a déploré le PAM, appelant à un “accès humanitaire sûr et sans entraves” dans la bande de Gaza.Plus tôt, le responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, avait fustigé le nouveau système promu par Israël et les Etats-Unis, déléguant la distribution d’aide à une société privée, après une distribution chaotique de nourriture ayant fait 47 blessés la veille.L’armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu mardi sur la foule en marge lors de cet épisode à Rafah (sud), dans un nouveau centre tenu par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée. L’opération a tourné au chaos lorsque des milliers de Palestiniens se sont rués sur le site, selon des journalistes de l’AFP.”Toutes les boites d’aide ont été déchiquetées et chacun prenait ce qu’il voulait”, raconte un habitant, Qasim Chalouf, qui a pu s’emparer de “cinq sacs de pois chiches et cinq kilos de riz”.”Environ 47 personnes ont été blessées”, “la plupart par balles”, tirées par l’armée israélienne, selon le Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme dans les Territoires palestiniens occupés.L’armée israélienne a reconnu des “tirs de sommation en l’air” de ses soldats, “à l’extérieur” du centre de la GHF, mais “en aucun cas vers les gens”.La GHF a aussi démenti tout tir vers la foule. Elle a indiqué avoir ouvert un nouveau site de distribution, et s’est targuée d’avoir acheminé huit camions d’aide et distribué plus de 840.000 repas mercredi.Israël a partiellement levé la semaine dernière le blocus total de l’aide à Gaza imposé depuis le 2 mars, officiellement pour contraindre le Hamas à relâcher ses derniers otages. Depuis, le pays dit avoir laissé passer plusieurs centaines de camions humanitaires.- Soutien aux otages -Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 16 personnes tuées par des frappes israéliennes mercredi. A Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rassemblées mercredi soir pour réclamer un cessez-le-feu avec le Hamas qui permettrait la libération des otages, détenus depuis 600 jours, en point d’orgue d’une mobilisation entamée dès le matin. A l’appel du Forum des familles, des centaines de personnes s’étaient réunies à des carrefours à travers le pays à 06h29 (03h29 GMT), heure du début de l’attaque du Hamas. L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.084 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Israël annonce la mort de Mohammed Sinouar, chef présumé du Hamas à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé mercredi qu’Israël avait tué Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du Hamas dans le territoire palestinien dévasté par une guerre entrée dans son 600e jour.  L’émissaire spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a de son côté fait part à Washington d'”un très bon ressenti” sur la possibilité de parvenir à “un cessez-le-feu temporaire à Gaza et une solution à long terme”. “Nous sommes sur le point d’envoyer une nouvelle proposition”, a-t-il ajouté.Mais à Gaza, Bassam Daloul, 40 ans, ne voit aucun espoir: “Six cents jours ont passé et rien n’a changé. La mort continue et les bombardements israéliens n’arrêtent pas”, déplore-t-elle. “Nous avons (…) éliminé des dizaines de milliers de terroristes, éliminé (…) Mohammed Sinouar”, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, au Parlement.Selon des médias israéliens, ce dirigeant du Hamas à Gaza avait été visé par une frappe israélienne le 13 mai à Khan Younès, dans le sud de Gaza. Mohammed Sinouar dirigeait, d’après les experts, la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, considérées, au même titre que leur pendant politique, comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne notamment.Son frère Yahya Sinouar – l’ex-chef suprême du Hamas dépeint comme le principal architecte de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre – avait été tué à Gaza en octobre 2024.- “Hordes de gens affamés” – Mercredi soir, une foule de Palestiniens a pillé un entrepôt du Programme alimentaire mondial (PAM) à Deir el-Balah (centre), ont constaté des journalistes de l’AFP.Selon des images de l’AFP, la foule n’a rien laissé, emportant sacs de nourriture, palettes de bois, madriers…Des hordes de gens affamés ont fait irruption dans l’entrepôt”, a déploré le PAM, appelant à un “accès humanitaire sûr et sans entraves” dans la bande de Gaza.Plus tôt, le responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, avait fustigé le nouveau système promu par Israël et les Etats-Unis, déléguant la distribution d’aide à une société privée, après une distribution chaotique de nourriture ayant fait 47 blessés la veille.L’armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu mardi sur la foule en marge lors de cet épisode à Rafah (sud), dans un nouveau centre tenu par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée. L’opération a tourné au chaos lorsque des milliers de Palestiniens se sont rués sur le site, selon des journalistes de l’AFP.”Toutes les boites d’aide ont été déchiquetées et chacun prenait ce qu’il voulait”, raconte un habitant, Qasim Chalouf, qui a pu s’emparer de “cinq sacs de pois chiches et cinq kilos de riz”.”Environ 47 personnes ont été blessées”, “la plupart par balles”, tirées par l’armée israélienne, selon le Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme dans les Territoires palestiniens occupés.L’armée israélienne a reconnu des “tirs de sommation en l’air” de ses soldats, “à l’extérieur” du centre de la GHF, mais “en aucun cas vers les gens”.La GHF a aussi démenti tout tir vers la foule. Elle a indiqué avoir ouvert un nouveau site de distribution, et s’est targuée d’avoir acheminé huit camions d’aide et distribué plus de 840.000 repas mercredi.Israël a partiellement levé la semaine dernière le blocus total de l’aide à Gaza imposé depuis le 2 mars, officiellement pour contraindre le Hamas à relâcher ses derniers otages. Depuis, le pays dit avoir laissé passer plusieurs centaines de camions humanitaires.- Soutien aux otages -Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 16 personnes tuées par des frappes israéliennes mercredi. A Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rassemblées mercredi soir pour réclamer un cessez-le-feu avec le Hamas qui permettrait la libération des otages, détenus depuis 600 jours, en point d’orgue d’une mobilisation entamée dès le matin. A l’appel du Forum des familles, des centaines de personnes s’étaient réunies à des carrefours à travers le pays à 06h29 (03h29 GMT), heure du début de l’attaque du Hamas. L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.084 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Wall Street termine en baisse, en pause avant Nvidia et l’inflation

La Bourse de New York a terminé en baisse mercredi, les investisseurs se montrant attentistes en amont des résultats du géant des semiconducteurs Nvdia, et avant la publication vendredi de l’indice d’inflation PCE, privilégié par la Réserve fédérale (Fed).Le Dow Jones a perdu 0,58%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,51% et l’indice élargi S&P 500 a lâché 0,56%.”Aujourd’hui, nous observons un marché qui marque une pause”, résume auprès de l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.Les investisseurs ont adopté durant la séance une posture prudente avant la publication après la clôture des résultats de Nvidia, deuxième capitalisation mondiale, valorisée à plus de 3.000 milliards de dollars.”Ces résultats permettront non seulement de faire le point sur la santé du leader de l’industrie des semiconducteurs, mais aussi de prendre le pouls de l’ensemble du secteur”, soulignent les analystes de Briefing.com. Côté politique monétaire, les investisseurs ont aussi surveillé la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), qui s’est tenue les 6 et 7 mai derniers. “Les responsables de la Fed ont convenu que, compte tenu de la solidité de la croissance et du marché de l’emploi, il convient d’adopter une approche prudente (…) de la politique (monétaire) dans un contexte d’incertitude croissante quant aux perspectives économiques”, observent dans une note les analystes de Briefing.com.L’institution veut “attendre de voir tous les effets de l’inflation résultant de la guerre commerciale, si tel est le cas”, ajoute M. Cardillo.Jeudi, la place américaine prendra connaissance de la deuxième estimation du PIB pour le premier trimestre, puis d’un indicateur de confiance des consommateurs américains en mai vendredi.Les investisseurs surveilleront surtout la publication, également vendredi, de l’indice d’inflation PCE, privilégié par la Fed, selon M. Cardillo. Sur le marché obligataire, le taux de rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans se tendait à 4,47%, contre 4,44% la veille en clôture.Au tableau des valeurs, les groupes Synopsys (-9,64% à 462,43 dollars) et Cadence (-10,47% à 288,61 dollars), spécialisés dans le développement de logiciels pour l’industrie des semi-conducteurs, ont été plombés par des informations du Financial Times selon lesquelles le gouvernement américain leur aurait demandé d’arrêter de vendre à des clients en Chine.Interrogée par l’AFP à ce sujet, la Maison Blanche n’a pas donné suite dans l’immédiat. L’enseigne de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch s’est envolée de 14,67% à 88,87 dollars à l’annonce de ses résultats, qui se sont avérés nettement au-dessus des attentes, avec notamment un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, de 1,69 dollar. L’enthousiasme des investisseurs n’a pas été plombé par la révision à la baisse des prévisions de bénéfice pour l’exercice fiscal en cours.

Pédocriminalité: peine maximale de 20 ans de réclusion pour Le Scouarnec, des victimes en colère

L’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec a été condamné mercredi à la peine maximale de 20 ans de réclusion pour violences sexuelles sur près de 300 victimes, dont beaucoup ont exprimé leur colère et leur déception que la cour n’ait pas assorti cette peine d’une mesure de rétention de sûreté.”Il a été tenu compte du fait que les infractions commises par l’accusé sont d’une particulière gravité, à la fois en raison du nombre de victimes, de leur jeune âge, du caractère obsessionnel voire compulsif des agissements” de l’ancien chirurgien de 74 ans, a déclaré la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, à l’issue de ce procès hors norme qui a duré trois mois.Joël Le Scouarnec échappe en revanche à la rétention de sûreté, mesure qui permet de placer dans un centre un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine, compte tenu de sa “volonté de réparer” et de son âge, a-t-elle annoncé.Vêtu d’une veste noire, l’homme qualifié de “diable” par l’avocat général a écouté le verdict debout dans le box, sans ciller. Il ne fera pas appel “pour ne pas imposer un nouveau procès aux parties civiles”, a annoncé l’un de ses avocats, Me Maxime Tessier.Sa peine, assortie d’un suivi socio-judiciaire de 15 ans comprenant notamment une injonction de soins, inclut également une interdiction définitive d’exercer une profession médicale ou une activité en contact avec des mineurs, conformément aux réquisitions de l’avocat général Stéphane Kellenberger.L’ex-chirurgien, condamné pour avoir commis des viols et agressions sexuelles sur près de 300 personnes de 1989 à 2014, avait été arrêté en 2017. Il a déjà été condamné en 2020 à une peine de 15 ans de prison pour des violences sexuelles sur quatre enfants. – “Humiliée” -Le verdict de la cour a été accueilli par des cris “Honte à la justice” dans la salle de retransmission dédiée aux victimes.Certaines, regroupées devant le tribunal, se sont prises dans les bras, en pleurs sur les marches du bâtiment. “Quelle déception”, a déclaré Manon Lemoine, porte-parole d’un collectif de victimes de Joël Le Scouarnec, devant un parterre de caméras et de micros.Egalement victime, Amélie Lévêque se sent “humiliée par ce verdict”.”On est 300 victimes. Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout, prononcer la rétention de sûreté? Il en faut combien des victimes, mille?”, a-t-elle dénoncé auprès de l’AFP.”Il sortira dès 2032″, selon le calcul de Me Gwendoline Tenier, en déduisant sa détention provisoire et en prenant en compte la confusion avec sa précédente peine. “Les victimes sont dans l’incompréhension et presque dans l’idée d’avoir été de nouveau abusées (…) car stratégiquement parlant, Le Scouarnec a fait exactement ce qu’il fallait.””Il est inexact de dire qu’en 2032 il serait remis en liberté”, a opposé Me Tessier, précisant à l’AFP que “c’est la date à laquelle (sa peine) serait aménageable” et nullement “une remise en liberté automatique”.- “L’impensé” -D’autres avocates de parties civiles, comme Me Cécile de Oliveira, ont salué un verdict “adapté d’une façon très fine à la situation psychiatrique de M. Le Scouarnec”. “La rétention de sûreté doit rester une peine totalement exceptionnelle”, a-t-elle jugé. “Tout cela apparaît complet, cohérent, précis et extrêmement adapté.”Au long de trois mois d’audience, le septuagénaire a reconnu l’ensemble des faits, endossant également la responsabilité pour la mort de deux victimes, l’une par overdose et l’autre par suicide.Il a aussi inlassablement présenté ses excuses aux victimes, “une volonté de réparer”, a argué sa défense.Des mots prononcés à l’identique par Aude Buresi, qui a motivé sa décision en soulignant que “Joël Le Scouarnec a tenu à répondre quotidiennement à l’ensemble des questions qui lui étaient posées (…) sans chercher à se dérober ou à éviter la confrontation.” “Il a tenu à assumer ses actes (…) ce qui atteste de sa volonté de réparer les conséquences de ses actes, a estimé la présidente de la cour, avec une certaine émotion dans sa voix.Et “rien ne permet d’affirmer qu’il présentera à l’issue de sa peine (…) une +probabilité très élevée de récidive+.”Au-delà de la seule culpabilité du médecin, la cour a aussi souhaité rappeler qu’il avait agi pendant des décennies en toute impunité.”Vous avez été l’impensé du monde médical à tel point que vos confrères, les soignants, les directeurs de cliniques et d’hôpitaux, les autorités administratives et ordinales ont été incapables de faire cesser vos agissements”, a dit Mme Buresi. “Même ceux qui ont vu ou entendu leurs enfants parler ont été incapables d’y croire.”Mais, a-t-elle souligné, “il serait démagogique et illusoire de leur faire croire qu'(il) est possible” que le condamné finisse ses jours en prison. “En l’état, le droit ne le permet pas.”Le Conseil national de l’ordre des médecins, décrié dans ce dossier, “appelle à un travail concerté avec les pouvoirs publics afin de faire émerger des actions concrètes (…) telles que la consultation systématique du bulletin n°2 du casier judiciaire et du FIJAIS (fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes”, selon un communiqué. “L’Ordre s’engage à faire toutes les réformes nécessaires et indispensables pour que plus jamais, un tel drame ne puisse se produire”, est-il précisé.Concernant l’indemnisation des parties civiles, une audience civile est prévue les 13 et 14 novembre. all-ban-mb-laf/et/cbn

Pédocriminalité: peine maximale de 20 ans de réclusion pour Le Scouarnec, des victimes en colère

L’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec a été condamné mercredi à la peine maximale de 20 ans de réclusion pour violences sexuelles sur près de 300 victimes, dont beaucoup ont exprimé leur colère et leur déception que la cour n’ait pas assorti cette peine d’une mesure de rétention de sûreté.”Il a été tenu compte du fait que les infractions commises par l’accusé sont d’une particulière gravité, à la fois en raison du nombre de victimes, de leur jeune âge, du caractère obsessionnel voire compulsif des agissements” de l’ancien chirurgien de 74 ans, a déclaré la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, à l’issue de ce procès hors norme qui a duré trois mois.Joël Le Scouarnec échappe en revanche à la rétention de sûreté, mesure qui permet de placer dans un centre un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine, compte tenu de sa “volonté de réparer” et de son âge, a-t-elle annoncé.Vêtu d’une veste noire, l’homme qualifié de “diable” par l’avocat général a écouté le verdict debout dans le box, sans ciller. Il ne fera pas appel “pour ne pas imposer un nouveau procès aux parties civiles”, a annoncé l’un de ses avocats, Me Maxime Tessier.Sa peine, assortie d’un suivi socio-judiciaire de 15 ans comprenant notamment une injonction de soins, inclut également une interdiction définitive d’exercer une profession médicale ou une activité en contact avec des mineurs, conformément aux réquisitions de l’avocat général Stéphane Kellenberger.L’ex-chirurgien, condamné pour avoir commis des viols et agressions sexuelles sur près de 300 personnes de 1989 à 2014, avait été arrêté en 2017. Il a déjà été condamné en 2020 à une peine de 15 ans de prison pour des violences sexuelles sur quatre enfants. – “Humiliée” -Le verdict de la cour a été accueilli par des cris “Honte à la justice” dans la salle de retransmission dédiée aux victimes.Certaines, regroupées devant le tribunal, se sont prises dans les bras, en pleurs sur les marches du bâtiment. “Quelle déception”, a déclaré Manon Lemoine, porte-parole d’un collectif de victimes de Joël Le Scouarnec, devant un parterre de caméras et de micros.Egalement victime, Amélie Lévêque se sent “humiliée par ce verdict”.”On est 300 victimes. Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout, prononcer la rétention de sûreté? Il en faut combien des victimes, mille?”, a-t-elle dénoncé auprès de l’AFP.”Il sortira dès 2032″, selon le calcul de Me Gwendoline Tenier, en déduisant sa détention provisoire et en prenant en compte la confusion avec sa précédente peine. “Les victimes sont dans l’incompréhension et presque dans l’idée d’avoir été de nouveau abusées (…) car stratégiquement parlant, Le Scouarnec a fait exactement ce qu’il fallait.””Il est inexact de dire qu’en 2032 il serait remis en liberté”, a opposé Me Tessier, précisant à l’AFP que “c’est la date à laquelle (sa peine) serait aménageable” et nullement “une remise en liberté automatique”.- “L’impensé” -D’autres avocates de parties civiles, comme Me Cécile de Oliveira, ont salué un verdict “adapté d’une façon très fine à la situation psychiatrique de M. Le Scouarnec”. “La rétention de sûreté doit rester une peine totalement exceptionnelle”, a-t-elle jugé. “Tout cela apparaît complet, cohérent, précis et extrêmement adapté.”Au long de trois mois d’audience, le septuagénaire a reconnu l’ensemble des faits, endossant également la responsabilité pour la mort de deux victimes, l’une par overdose et l’autre par suicide.Il a aussi inlassablement présenté ses excuses aux victimes, “une volonté de réparer”, a argué sa défense.Des mots prononcés à l’identique par Aude Buresi, qui a motivé sa décision en soulignant que “Joël Le Scouarnec a tenu à répondre quotidiennement à l’ensemble des questions qui lui étaient posées (…) sans chercher à se dérober ou à éviter la confrontation.” “Il a tenu à assumer ses actes (…) ce qui atteste de sa volonté de réparer les conséquences de ses actes, a estimé la présidente de la cour, avec une certaine émotion dans sa voix.Et “rien ne permet d’affirmer qu’il présentera à l’issue de sa peine (…) une +probabilité très élevée de récidive+.”Au-delà de la seule culpabilité du médecin, la cour a aussi souhaité rappeler qu’il avait agi pendant des décennies en toute impunité.”Vous avez été l’impensé du monde médical à tel point que vos confrères, les soignants, les directeurs de cliniques et d’hôpitaux, les autorités administratives et ordinales ont été incapables de faire cesser vos agissements”, a dit Mme Buresi. “Même ceux qui ont vu ou entendu leurs enfants parler ont été incapables d’y croire.”Mais, a-t-elle souligné, “il serait démagogique et illusoire de leur faire croire qu'(il) est possible” que le condamné finisse ses jours en prison. “En l’état, le droit ne le permet pas.”Le Conseil national de l’ordre des médecins, décrié dans ce dossier, “appelle à un travail concerté avec les pouvoirs publics afin de faire émerger des actions concrètes (…) telles que la consultation systématique du bulletin n°2 du casier judiciaire et du FIJAIS (fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes”, selon un communiqué. “L’Ordre s’engage à faire toutes les réformes nécessaires et indispensables pour que plus jamais, un tel drame ne puisse se produire”, est-il précisé.Concernant l’indemnisation des parties civiles, une audience civile est prévue les 13 et 14 novembre. all-ban-mb-laf/et/cbn

Israel says killed Hamas’s presumed leader in Gaza

Israel said Wednesday its military killed Mohammed Sinwar, Hamas’s presumed Gaza leader and the brother of Yahya, slain mastermind of the October 2023 attacks that sparked the Gaza war.On the war’s 600th day, Prime Minister Benjamin Netanyahu hailed Israel’s Gaza offensive, saying it had killed tens of thousands of militants including Mohammed Sinwar — nicknamed “the shadow”.Israeli media said Sinwar was targeted by strikes in southern Gaza earlier this month. His brother was killed in October 2024.Wednesday’s announcement came as the UN condemned a US- and Israeli-backed aid system in Gaza after dozens were hurt the day before in chaotic scenes at a food distribution site.Also Wednesday, AFP footage showed crowds of Palestinians breaking into a UN World Food Programme warehouse at Deir el-Balah in central Gaza and taking food as gunshots rang out.The WFP posted on X that “hungry people” raided the warehouse “in search of food supplies that were pre-positioned for distribution”.The aid issue has worsened amid a hunger crisis and criticism of the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), which bypasses the longstanding UN-led system.The UN said 47 people were injured Tuesday when thousands of Palestinians rushed a GHF site. A Palestinian medical source reported at least one death.Ajith Sunghay, head of the UN Human Rights Office in the Palestinian territories, said most injuries came from Israeli gunfire.The military rejected this. A spokesman said soldiers “fired warning shots into the air”, not towards people.GHF also denied crowds were shot while waiting for aid and said operations continue, with a new site opened “without incident” and more planned.With two of its four sites fully operational, GHF said it distributed eight trucks of aid and more than 840,000 meals on Wednesday.Gazans accused the US-backed system of causing confusion and unfair access.”All the aid boxes were torn apart and people just took whatever they wanted. This is all I could find: five bags of chickpeas and five kilos of rice,” said Qasim Shalouf in Khan Yunis.UN Middle East envoy Sigrid Kaag said Gazans “deserve more than survival”.”Since the resumption of hostilities in Gaza, the already horrific existence of civilians has only sunk further into the abyss,” she told the Security Council.- ‘War of Revival’ -Netanyahu marked the 600-day milestone in parliament, saying the offensive had “changed the face of the Middle East”.”We drove the terrorists out of our territory, entered the Gaza Strip with force, eliminated tens of thousands of terrorists, eliminated… Mohammed Sinwar,” he said.In Washington, US envoy Steve Witkoff expressed optimism about a possible ceasefire, saying he expected to propose a plan soon.”I have some very good feelings about getting to a long-term resolution, temporary cease fire, and a long-term resolution, a peaceful resolution of that conflict,” he said.Gazans remained pessimistic.”Six hundred days have passed and nothing has changed. Death continues, and Israeli bombing does not stop,” said Bassam Daloul, 40.”Even hoping for a ceasefire feels like a dream and a nightmare.”Displaced mother-of-three Aya Shamlakh, 35, said: “There is no food, no water, not even clothes. The clothes we wear are torn and my children cannot find food to eat, where do we go?”In Israel, relatives of hostages held since the October 7 attack gathered in Tel Aviv.”I want you to know that when Israel blows up deals, it does so on the heads of the hostages,” said Arbel Yehud, who was freed from Gaza captivity in January.”Their conditions immediately worsen, food diminishes, pressure increases, and bombings and military actions do not save them, they endanger their lives.”- ‘Waste of resources’ -The UN has criticised the GHF, which faces accusations of failing humanitarian principles.”I believe it is a waste of resources and a distraction from atrocities,” said Philippe Lazzarini, head of the UN agency for Palestinian refugees.Gaza’s civil defence said Israeli strikes killed 16 people Wednesday.Israel imposed a full blockade on Gaza for more than two months, before easing it slightly last week.It stepped up its military offensive earlier this month, while mediators push for a still elusive ceasefire.In Tel Aviv, hundreds of people called for a ceasefire, lining roads and the main highway at 6:29 am — the exact time the unprecedented October 7 attack began.Most Israeli media focused on the 600-day milestone and the hostage families’ struggle.Some 1,218 people were killed in Hamas’s October 7, 2023, attack, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza said Wednesday at least 3,924 people had been killed in the territory since Israel ended the ceasefire on March 18, taking the war’s overall toll to 54,084, mostly civilians.bur-az-lba-acc/srm/dv