Electriciens et gaziers en grève, donnent le coup d’envoi de la rentrée sociale

“Plus de 250 piquets de grève” mais une mobilisation perfectible: électriciens et gaziers ont fait grève mardi à l’appel de la CGT dans toute la France, un mouvement reconductible pour leurs salaires et la fiscalité de l’énergie, sans lien direct avec les mobilisations annoncées contre l’exécutif, mais susceptible de donner un premier signal de la colère sociale en cette rentrée.Chez les deux principaux employeurs du secteur, les taux de participation étaient en recul par rapport aux précédents conflits : 9,45% de grévistes parmi l’ensemble des effectifs électriciens et gaziers du groupe Engie à la fin de journée, “sans impact” sur les opérations du groupe, c’est très loin des quelque 25% de grévistes relevés en décembre 2024, mais à l’appel de l’ensemble des syndicats du secteur.Chez EDF SA (c’est-à-dire le groupe sans ses filiales), où la mobilisation avait été du même ordre, la direction a fait état en fin de journée de 10,14% de grévistes sur l’effectif total.Sur l’ensemble du secteur, la CGT a assuré avoir comptabilisé “au moins 30.000 salariés grévistes” sur les 138.000, soit un peu plus de 21% de grévistes.Le syndicat a réfuté toute déception: “notre but, n’était pas de sortir des scores incroyables dès la première journée”, a assuré Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT, premier syndicat du secteur, qui a assuré à l’AFP vouloir “construire les choses petit à petit et s’organiser pour tenir dans la durée”.Dans les métiers opérationnels, “on est souvent au-delà de 30%”, notamment dans les centrales nucléaires, a indiqué M. Coudour, tout comme dans la production hydraulique.”Ça représente quand même des milliers de salariés. Et on espère bien que les employeurs vont répondre à leurs revendications”, a-t-il indiqué.En milieu de soirée, le syndicat a annoncé que “la quasi totalité des assemblées générales de grévistes a(vait) décidé la reconduction du mouvement pour les jours à venir (…) sous différentes formes”.Il réclame l’abrogation de la dernière réforme des retraites, une baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur les factures d’énergie et des mesures salariales comme l’alignement sur le Smic du premier échelon de la grille des salaires, actuellement inférieur de 9% au salaire minimum et une revalorisation des indemnités d’astreintes, notamment.- Une jonction avec le 10 septembre ? -“Plusieurs piquets de grève” ont indiqué “avoir voté la reconduction du mouvement” pour mercredi, a indiqué Gaël Farou, secrétaire général adjoint, mais le syndicat n’avait pas encore de remontées pour l’ensemble des piquets de grève et tablait sur un point complet pour mercredi matin.A la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), où travaillent 1.300 personnes, la CGT a procédé des filtrages, ralentissant l’entrée des salariés pour affecter l’activité et comptabilisé “90% de grévistes” dans les personnels de quart, a affirmé à l’AFP Nicolas Vincent, délégué syndical CGT.”Les salariés ont voté la grève et un filtrage +soft+ (ralentissement de l’entrée des salariés pour ralentir l’activité, NDLR) pour une seule journée (mardi NDLR) pour commencer, ensuite on laissera la place aux négociations et si on n’obtient pas gain de cause, on durcira le mouvement” avec un blocage “total” de la centrale, a-t-il ajouté. La CGT est seule à ce stade, à appeler à la grève. Certains syndicats, comme la CFDT, partagent une part de ses préoccupations, mais souhaitent “discuter avec les employeurs”, avant d’envisager d’autres actions.S’ils ne sont pas liés au départ, l’appel dit “citoyen” à “tout bloquer” le 10 septembre “et notre préavis reconductible à compter du 2 ne s’opposent pas, bien au contraire”, a indiqué à l’AFP Fabrice Coudour. Il estime que l’appel à bloquer pourrait s’inscrire “dans la reconductibilité du mouvement” des électriciens et gaziers, si celui-ci venait à se prolonger.A la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime), Sylvain Chevalier, militant CGT, donne d’ailleurs déjà rendez-vous, le 10 septembre, “pour du filtrage et des assemblées citoyennes où les gens se parlent”.EDF a fait état mardi sur son site internet, d’une “perte de puissance disponible” sur son parc hydraulique en raison du mouvement.Mardi soir, la CGT a indiqué n’avoir pas reçu “de sollicitation des employeurs de la branche”. Le syndicat prévoit un point sur les avancées obtenues pour le jeudi 4 septembre au matin. Le syndicat décidera alors de la suite à donner au mouvement.ngu-mac-cln-tq/nth

Electriciens et gaziers en grève, donnent le coup d’envoi de la rentrée sociale

“Plus de 250 piquets de grève” mais une mobilisation perfectible: électriciens et gaziers ont fait grève mardi à l’appel de la CGT dans toute la France, un mouvement reconductible pour leurs salaires et la fiscalité de l’énergie, sans lien direct avec les mobilisations annoncées contre l’exécutif, mais susceptible de donner un premier signal de la colère sociale en cette rentrée.Chez les deux principaux employeurs du secteur, les taux de participation étaient en recul par rapport aux précédents conflits : 9,45% de grévistes parmi l’ensemble des effectifs électriciens et gaziers du groupe Engie à la fin de journée, “sans impact” sur les opérations du groupe, c’est très loin des quelque 25% de grévistes relevés en décembre 2024, mais à l’appel de l’ensemble des syndicats du secteur.Chez EDF SA (c’est-à-dire le groupe sans ses filiales), où la mobilisation avait été du même ordre, la direction a fait état en fin de journée de 10,14% de grévistes sur l’effectif total.Sur l’ensemble du secteur, la CGT a assuré avoir comptabilisé “au moins 30.000 salariés grévistes” sur les 138.000, soit un peu plus de 21% de grévistes.Le syndicat a réfuté toute déception: “notre but, n’était pas de sortir des scores incroyables dès la première journée”, a assuré Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT, premier syndicat du secteur, qui a assuré à l’AFP vouloir “construire les choses petit à petit et s’organiser pour tenir dans la durée”.Dans les métiers opérationnels, “on est souvent au-delà de 30%”, notamment dans les centrales nucléaires, a indiqué M. Coudour, tout comme dans la production hydraulique.”Ça représente quand même des milliers de salariés. Et on espère bien que les employeurs vont répondre à leurs revendications”, a-t-il indiqué.En milieu de soirée, le syndicat a annoncé que “la quasi totalité des assemblées générales de grévistes a(vait) décidé la reconduction du mouvement pour les jours à venir (…) sous différentes formes”.Il réclame l’abrogation de la dernière réforme des retraites, une baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur les factures d’énergie et des mesures salariales comme l’alignement sur le Smic du premier échelon de la grille des salaires, actuellement inférieur de 9% au salaire minimum et une revalorisation des indemnités d’astreintes, notamment.- Une jonction avec le 10 septembre ? -“Plusieurs piquets de grève” ont indiqué “avoir voté la reconduction du mouvement” pour mercredi, a indiqué Gaël Farou, secrétaire général adjoint, mais le syndicat n’avait pas encore de remontées pour l’ensemble des piquets de grève et tablait sur un point complet pour mercredi matin.A la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), où travaillent 1.300 personnes, la CGT a procédé des filtrages, ralentissant l’entrée des salariés pour affecter l’activité et comptabilisé “90% de grévistes” dans les personnels de quart, a affirmé à l’AFP Nicolas Vincent, délégué syndical CGT.”Les salariés ont voté la grève et un filtrage +soft+ (ralentissement de l’entrée des salariés pour ralentir l’activité, NDLR) pour une seule journée (mardi NDLR) pour commencer, ensuite on laissera la place aux négociations et si on n’obtient pas gain de cause, on durcira le mouvement” avec un blocage “total” de la centrale, a-t-il ajouté. La CGT est seule à ce stade, à appeler à la grève. Certains syndicats, comme la CFDT, partagent une part de ses préoccupations, mais souhaitent “discuter avec les employeurs”, avant d’envisager d’autres actions.S’ils ne sont pas liés au départ, l’appel dit “citoyen” à “tout bloquer” le 10 septembre “et notre préavis reconductible à compter du 2 ne s’opposent pas, bien au contraire”, a indiqué à l’AFP Fabrice Coudour. Il estime que l’appel à bloquer pourrait s’inscrire “dans la reconductibilité du mouvement” des électriciens et gaziers, si celui-ci venait à se prolonger.A la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime), Sylvain Chevalier, militant CGT, donne d’ailleurs déjà rendez-vous, le 10 septembre, “pour du filtrage et des assemblées citoyennes où les gens se parlent”.EDF a fait état mardi sur son site internet, d’une “perte de puissance disponible” sur son parc hydraulique en raison du mouvement.Mardi soir, la CGT a indiqué n’avoir pas reçu “de sollicitation des employeurs de la branche”. Le syndicat prévoit un point sur les avancées obtenues pour le jeudi 4 septembre au matin. Le syndicat décidera alors de la suite à donner au mouvement.ngu-mac-cln-tq/nth

Israel builds up forces ahead of Gaza City offensive

Israeli reservists began responding to call-up orders on Tuesday, swelling the military’s ranks ahead of a planned offensive to capture Gaza City after nearly two years of devastating war.Despite mounting pressure at home and abroad to end its campaign, Israel has recently been stepping up operations as it lays the groundwork for seizing the Palestinian territory’s largest urban centre.Gaza’s civil defence agency said Israeli forces killed at least 85 people on Tuesday across the Strip, which has been in the grips of a major humanitarian crisis for months.In Tel Aviv on Tuesday, a group of reservists refusing to serve in the war and calling themselves “Soldiers for the Hostages” held a public event urging their fellow reservists and active-duty soldiers not to report for service. Max Kresch, a member of the 400-strong group, said that as a veteran who had already served in the war, it was his “patriotic duty to refuse to take part”.Continuing the hostilities instead of striking a deal to free the hostages taken by Hamas, he added, was a “betrayal” of both the captives and the Israeli people.Israeli media has reported that around 40,000 reservists were being mobilised in the first wave.The UN estimates that nearly a million people live in and around Gaza City, where a famine has been declared.Army chief Eyal Zamir told reservists reporting for duty on Tuesday they were being deployed to “enhance the strikes of our operation”.  The military has intensified its bombardment of Gaza City, and has been operating on its outskirts in recent days.”We are already entering places we have never entered before,” Zamir said.In his own message to the troops, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu credited them with advancing “Israel towards a sweeping victory”, adding they were now at “the decisive stage”.- ‘Completely overcrowded’ -Weary Palestinians in Gaza City told AFP they felt helpless and desperate ahead of the looming offensive.”There is no place for us to go, and no means to get there. We are exhausted physically and mentally from displacement and from the war,” 60-year-old Amal Abdel-Aal, who lives in a tent in the city’s west, told AFP by telephone.In a post on X on Tuesday, a military spokesman warned Gazans of the upcoming “expansion of combat operations towards Gaza City”.”We wish to remind you that in Al-Mawasi enhanced services will be provided, with an emphasis on access to medical care, water and food,” Avichay Adraee said, referring to an area in the south that Israel has designated a humanitarian zone but which has been hit by repeated strikes.In mid-August, the UN human rights office said Palestinians in Al-Mawasi had “little or no access to essential services and supplies”.Khalil al-Madhoun, 37, who lives in a partially destroyed apartment in western Gaza City said he had travelled twice to the south looking for somewhere to pitch a tent but found no space.”The centre and the south are completely overcrowded,” he told AFP by telephone.Most of Gaza’s population of more than two million people has been displaced at least once during the war.-‘End the war’-Gaza’s civil defence agency said 10 people were killed in an Israeli air strike on a residential building in the southwest of Gaza City.AFP footage from the aftermath of the strike in the Tel al-Hawa neighbourhood showed Palestinians carrying a dead girl from the rubble of the top floor.”We were sleeping safely in our homes and suddenly we woke up to the sound of bombing and destruction and found most of our neighbours murdered and injured,” said Sanaa al-Dreimli.Contacted by AFP, the Israeli military requested precise timeframes and coordinates to look into the reports.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.Pressure is growing on Israel to halt its offensive, which it says is aimed at eradicating Hamas and freeing the hostages seized during the group’s October 2023 attack that sparked the war.Belgium on Tuesday became the latest Western country to say it would recognise the State of Palestine at the UN General Assembly this month following similar announcements by Australia, Canada and France.Hamas’s October 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Of the 251 hostages seized during the assault, 47 are still being held in Gaza, including 25 the military says are dead.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 63,633 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.

Trump announces US Space Command move to Alabama

President Donald Trump on Tuesday announced that the headquarters of the US Space Command will be moved from Colorado to Alabama, reversing a decision by his Democratic predecessor Joe Biden.The move, which Trump openly linked to his debunked conspiracy theory about election fraud by opponents, follows a bitter, years-long battle between the two states over which should host the facility.The command center oversees US operations in outer space and brings with it a significant boost to jobs in the area where it is located.”I’m thrilled to report that the US Space Command headquarters will move to the beautiful locale of a place called Huntsville, Alabama,” Trump said at the White House.Democrat Biden had decided to keep Space Command — known as SPACECOM — at its temporary location in Colorado, after Republican Trump picked Alabama as the location during his first term.”We initially selected Huntsville for the SPACECOM headquarters. Yet those plans were wrongfully obstructed by the Biden administration,” Trump said.One of the reasons given by Trump for the military reorganization was his dislike for Colorado being one of the US states that allows voters to mail in their ballots.Trump, who himself has cast a vote by mail in Florida, repeated his claim that the method is linked to voter fraud — a theory repeatedly proved to be false, but which is part of the Republican’s broader, unprecedented attempts to discredit trust in US elections.”When the state is for mail-in voting, that means they want dishonest elections, because that’s what that means. So that played a big factor” in the SPACECOM decision, Trump said.Space plays a vital role in just about every aspect of modern warfare, with many military technologies reliant on a network of orbiting sensors and satellites.

Trump dismisses health rumors as ‘fake news’

US President Donald Trump on Tuesday dismissed social media rumors that have swirled about his health as “fake news” during press conference at the White House.Trump did not schedule any public appearances or hold any press conferences for several days last week, a noticeable absence from the cameras for the publicity-loving 79-year-old.Combined with his age — he is the oldest person ever to be elected US president — and recent images of his bruised hand and swollen ankles, the quiet from the Oval Office ignited widespread speculation that something was seriously wrong with Trump’s health.Many users even suggested that the 47th US president may have passed away, and that the White House was covering it up.”I didn’t see that,” the Republican said when a reporter on Tuesday asked him jokingly, “How did you find out over the weekend that you were dead?””That’s fake news,” he added as the reporter, Fox News’ Peter Doocy, told him of the speculation.In July the White House said that discoloration on Trump’s right hand was “tissue irritation from frequent handshaking” and the use of aspirin as part of a standard cardiovascular treatment.It said his legs were swollen by chronic venous insufficiency, a common, benign vein condition.The condition involves damaged leg veins that fail to keep blood flowing properly.Presidential physician Sean Barbabella said Trump “remains in excellent health” despite the condition, in a letter released by the White House at the time.The Republican frequently boasts of his good health and energy levels while the administration even posted an image depicting him as Superman.The health of US presidents has always been closely watched, but with the White House seeing its two oldest ever occupants since 2017 the scrutiny is now heavier than ever.Trump has alleged that Democrats covered up the mental and physical decline of his predecessor, Joe Biden, who was 82 when he left office in January.Biden’s health was a key issue in the 2024 election, and the then-president was forced to drop his campaign for a second term after a disastrous debate performance against Trump.

Israël intensifie ses préparatifs en vue d’une offensive sur Gaza-ville

Israël intensifie mardi ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d’une offensive annoncée sur la ville de Gaza après près de deux années de guerre contre le Hamas palestinien.Un groupe de réservistes a appelé mardi à Tel-Aviv leurs camarades à ne pas répondre à ces appels car “tout acte visant à légitimer la poursuite des hostilités au détriment d’un accord pour les otages (retenus à Gaza, ndlr) est une trahison envers eux et envers le peuple israélien”, selon Max Kresch, un de ces réservistes.Nombre de ces réservistes quittent leur vie, leur famille et leur travail pour la quatrième ou cinquième fois depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste sur le sol israélien.Dans le territoire palestinien ravagé par le conflit, 85 personnes ont été tuées mardi dans des bombardements israéliens, selon la Défense civile, l’organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas.- “Vers une victoire écrasante” -Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ce bilan.Malgré une pression croissante, à l’étranger comme en Israël, pour mettre fin à la guerre, le gouvernement israélien a ordonné à l’armée de lancer une offensive sur Gaza-ville, dans le but affiché d’y anéantir le Hamas et de récupérer les personnes enlevées le 7 octobre 2023 et encore retenues à Gaza.L’armée israélienne se prépare “sur le plan logistique et opérationnel à des opérations de combat étendues et à la mobilisation massive de réservistes”, indique un communiqué militaire. En approuvant fin août les plans militaires pour la conquête de Gaza, le ministre de la Défense Israël Katz avait autorisé la mobilisation d’environ 60.000 réservistes.”Chers soldats, réguliers et réservistes, tout au long de cette guerre, nous avons pris des décisions très difficiles (…) Mais nous les avons mises en œuvre parce que vous nous avez donnés, à moi et au pays, la force de faire avancer Israël vers une victoire écrasante” contre le Hamas, a dit mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans une vidéo. Dans une publication sur X mardi, le porte-parole de l’armée israélienne en arabe, Avichay Adraee, a averti les habitants de Gaza de “l’élargissement des opérations de combat vers la ville de Gaza”.L’armée avait affirmé fin août que l’évacuation de Gaza-ville était “inévitable” en vue de l’offensive. La majorité des plus de deux millions d’habitants de la bande de Gaza assiégée a déjà été déplacée au moins une fois depuis le début de la guerre.Khalil al-Madhoun, 37 ans, qui vit dans un appartement partiellement détruit dans l’ouest de Gaza-ville, a expliqué avoir tenté deux fois de se rendre dans le sud, mais sans succès. “Le centre et le sud sont complètement surpeuplés”, a-t-il dit à l’AFP par téléphone.- Appel à Trump -Les Nations unies estiment qu’environ un million de personnes vivent dans la ville de Gaza et ses environs, où une famine a été déclarée.Mardi, des images tournées par une journaliste de l’AFP à Tel el-Hawa, quartier du sud de Gaza-ville montrent des secouristes du Croissant-Rouge sortir des décombres le corps sans vie d’une petite fille, entièrement recouvert de poussière.”Nous dormions dans nos maisons et soudain nous nous sommes réveillés au bruit des bombardements (…) et avons trouvé la plupart de nos voisins assassinés et blessés”, a déclaré à l’AFP Sanaa al-Dreimli, une voisine.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Des proches d’otages ont imploré mardi le président américain Donald Trump de “conclure un accord” pour ramener leurs proches, dans une conférence de presse à Tel-Aviv.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 63.633 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués. 

Israël intensifie ses préparatifs en vue d’une offensive sur Gaza-ville

Israël intensifie mardi ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d’une offensive annoncée sur la ville de Gaza après près de deux années de guerre contre le Hamas palestinien.Un groupe de réservistes a appelé mardi à Tel-Aviv leurs camarades à ne pas répondre à ces appels car “tout acte visant à légitimer la poursuite des hostilités au détriment d’un accord pour les otages (retenus à Gaza, ndlr) est une trahison envers eux et envers le peuple israélien”, selon Max Kresch, un de ces réservistes.Nombre de ces réservistes quittent leur vie, leur famille et leur travail pour la quatrième ou cinquième fois depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste sur le sol israélien.Dans le territoire palestinien ravagé par le conflit, 85 personnes ont été tuées mardi dans des bombardements israéliens, selon la Défense civile, l’organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas.- “Vers une victoire écrasante” -Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ce bilan.Malgré une pression croissante, à l’étranger comme en Israël, pour mettre fin à la guerre, le gouvernement israélien a ordonné à l’armée de lancer une offensive sur Gaza-ville, dans le but affiché d’y anéantir le Hamas et de récupérer les personnes enlevées le 7 octobre 2023 et encore retenues à Gaza.L’armée israélienne se prépare “sur le plan logistique et opérationnel à des opérations de combat étendues et à la mobilisation massive de réservistes”, indique un communiqué militaire. En approuvant fin août les plans militaires pour la conquête de Gaza, le ministre de la Défense Israël Katz avait autorisé la mobilisation d’environ 60.000 réservistes.”Chers soldats, réguliers et réservistes, tout au long de cette guerre, nous avons pris des décisions très difficiles (…) Mais nous les avons mises en œuvre parce que vous nous avez donnés, à moi et au pays, la force de faire avancer Israël vers une victoire écrasante” contre le Hamas, a dit mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans une vidéo. Dans une publication sur X mardi, le porte-parole de l’armée israélienne en arabe, Avichay Adraee, a averti les habitants de Gaza de “l’élargissement des opérations de combat vers la ville de Gaza”.L’armée avait affirmé fin août que l’évacuation de Gaza-ville était “inévitable” en vue de l’offensive. La majorité des plus de deux millions d’habitants de la bande de Gaza assiégée a déjà été déplacée au moins une fois depuis le début de la guerre.Khalil al-Madhoun, 37 ans, qui vit dans un appartement partiellement détruit dans l’ouest de Gaza-ville, a expliqué avoir tenté deux fois de se rendre dans le sud, mais sans succès. “Le centre et le sud sont complètement surpeuplés”, a-t-il dit à l’AFP par téléphone.- Appel à Trump -Les Nations unies estiment qu’environ un million de personnes vivent dans la ville de Gaza et ses environs, où une famine a été déclarée.Mardi, des images tournées par une journaliste de l’AFP à Tel el-Hawa, quartier du sud de Gaza-ville montrent des secouristes du Croissant-Rouge sortir des décombres le corps sans vie d’une petite fille, entièrement recouvert de poussière.”Nous dormions dans nos maisons et soudain nous nous sommes réveillés au bruit des bombardements (…) et avons trouvé la plupart de nos voisins assassinés et blessés”, a déclaré à l’AFP Sanaa al-Dreimli, une voisine.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Des proches d’otages ont imploré mardi le président américain Donald Trump de “conclure un accord” pour ramener leurs proches, dans une conférence de presse à Tel-Aviv.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 63.633 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués. 

Crash mortel de l’émission Dropped : procès requis contre la production

Dix ans après un crash d’hélicoptères ayant fait dix morts lors du tournage de l’émission Dropped en Argentine, le parquet de Paris a requis un procès pour homicides involontaires à l’encontre de la production et d’un responsable sécurité.La société Adventure Line Productions (ALP) et ce responsable “ont commis des fautes de nature à engager leur responsabilité pénale”, et qui ont conduit à la tragédie la plus meurtrière de l’histoire de la téléréalité, a précisé le parquet à l’AFP.Pour les familles des victimes du drame, dans lequel ont péri notamment trois sportifs français de haut niveau, la navigatrice Florence Arthaud, le boxeur Alexis Vastine et la nageuse Camille Muffat, la perspective d’un procès pénal se rapproche. Cinq membres français de la production et deux pilotes argentins avaient également été tués.”Les familles ont enfin une réponse. C’est à la fois très tardif, mais en même temps c’est un soulagement. Elles seront maintenant très attentives à la décision du juge d’instruction”, qui décidera de renvoyer ou non les mis en cause devant le tribunal, a réagi auprès de l’AFP Me Solenn Le Tutour, avocate des familles de victimes.Le 9 mars 2015, le tournage de Dropped, jeu d’aventures prévu pour diffusion à l’été 2015 sur TF1, avait tourné au drame: deux hélicoptères Ecureuil étaient entrés en collision en plein vol avant de s’écraser, dans la province argentine de la Rioja.L’accident avait eu lieu au départ de ce vol rapproché à basse altitude, visant à ce que le cameraman d’un appareil filme l’autre. Les candidats, eux, devaient être largués dans des zones isolées, puis avaient 72 heures pour retrouver la civilisation.- Pas de briefing -Le pôle accidents collectifs du parquet de Paris, qui a rendu son réquisitoire fin août, reproche à la production et au responsable sécurité de n’avoir organisé en amont du vol aucun briefing “en présence du second pilote”, arrivé tardivement sur les lieux.Une telle réunion aurait dû permettre “de s’assurer que la manœuvre en vol souhaitée par la production à des fins éditoriales soit parfaitement comprise par les deux pilotes”, a souligné le ministère public.Les organisateurs ne se sont pas non plus assurés du “respect des règles aéronautiques en vigueur concernant ce type de manœuvre en vol”, a-t-il ajouté.Sollicitée par l’AFP, la défense de la société de production ALP, poids lourd des jeux télévisés d’aventure tels que Koh-Lanta ou Fort Boyard, n’a pas commenté dans l’immédiat.En revanche, “un non-lieu a été requis à l’encontre des autres personnes physiques mises en examen dans le dossier”, soit les ex-dirigeants de la société de production.Après l’accident, deux enquêtes judiciaires avaient été ouvertes, en Argentine et en France.Vidéos et témoignages ont vite mis en cause une erreur de pilotage, hypothèse accréditée fin 2015 par la Direction d’enquête des accidents de l’aviation civile (Jiaac), l’équivalent argentin du Bureau d’enquêtes et analyses (BEA).Mais la Jiaac pointait aussi d’autres défaillances: “Lacunes dans la planification” du vol, utilisation dans un cadre commercial d’hélicoptères publics, imprudences de pilotage pour des séquences spectaculaires.En 2021, la justice française avait décidé de la mise en examen d’ALP soupçonnant une “faute caractérisée”, avoir sous-évalué le budget affecté aux moyens aériens et privilégié les critères financiers dans le choix des pilotes et des hélicoptères, “au détriment de la sécurité des personnes”.ALP, aujourd’hui dirigée par Alexia Laroche-Joubert, est une filiale du poids-lourd de la production audiovisuelle Banijay fondé par Stéphane Courbit.La société ALP a déjà été condamnée au civil. En 2021 notamment, la cour d’appel de Versailles l’a condamnée pour “faute inexcusable” à indemniser la famille d’un caméraman victime de l’accident.