US Congress back to work as clock ticks on federal shutdown

US lawmakers returned to work Tuesday after more than a month off, with a countdown beginning as they rush to pass a temporary budget and ward off a federal government shutdown before September 30.The stakes are high: a shutdown would see an abrupt halt to many federal services, including some benefit payments, disruption to air traffic, and the furloughing of hundreds of thousands of civil servants.President Donald Trump’s Republicans have a majority in both chambers of Congress, but due to Senate rules will have to convince at least seven Democratic senators to vote for their budget.It’s a tall order: Democrats have already warned that the Trump administration’s decision last week to cut nearly $5 billion in international aid could destroy any chance of talks.”It is clear that Republicans are prioritizing chaos over governing, partisanship over partnership, and their own power over the American people,” Senate Minority Leader Chuck Schumer said in a letter to fellow Democrats. The “only way” to avoid a shutdown is for Republicans to work with Democrats on the bill, he said. But it was far from certain that the White House would take such advice, having made virtually no concessions to Democrats since Trump returned to power in January.Last time Congress faced a shutdown — in March of this year — Republicans refused talks with Democrats over massive budget cuts and the layoff of thousands of federal employees.Ten Democratic senators, including Schumer, reluctantly voted for the bill to avoid the shutdown — provoking party supporters to accuse them of bowing to Trump and his radical agenda.There is one glimmer of bipartisanship in Congress — but it will not be welcome to the White House, as it again stirs up the controversy of disgraced US financier Jeffrey Epstein. Epstein died in prison in 2019 awaiting trial for alleged sex trafficking of underage girls.He and Trump were once friends, and US media has reported that the president’s name was among hundreds found in the so-called Epstein files, though there has not been evidence of wrongdoing.Trump’s supporters have been obsessed with the Epstein case for years and held as an article of faith that “Deep State” elites were protecting Epstein associates in the Democratic Party and Hollywood — but not Trump.These supporters have been up in arms since the FBI and Justice Department said in July that Epstein had committed suicide, did not blackmail any prominent figures, and did not keep a “client list.”Since coming to power, Trump has repeatedly sought to shrug off allegations surrounding Epstein.But Democrat Ro Khanna and Republican Thomas Massie are expected to launch a push this week to force the House of Representatives to vote on publishing the Epstein files.

Inquiétudes sur l’avenir des manuels scolaires en Ile-de-France

Ecrivains, éditeurs et nombre d’enseignants redoutent une disparition progressive des manuels scolaires en Ile-de-France au profit de cours numériques agrégés sur une plateforme unique, une accusation rejetée par la région dirigée par Valérie Pécresse.Plus de 500 signataires s’alarment dans une tribune publiée mardi par Le Monde d’un remplacement des manuels scolaires en format papier ou numérique par des cours en ligne accessibles sur une plateforme unique, Pearltrees.C’est l’école “du scroll”, “un puzzle éclaté où chaque élève est livré à lui-même”, argumente la pétition, décriant l’absence de consultation des enseignants, parents et élèves.”Nous ne sommes ni nostalgiques, ni technophobes. Mais nous affirmons que l’éradication du manuel scolaire comme repère partagé est une erreur”, précisent les signataires, parmi lesquels les écrivains Aurélie Valognes et Sorj Chalandon ou l’animateur Stéphane Bern.Leur mobilisation fait suite à l’annonce par la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (LR) la semaine dernière d’un doublement du nombre de manuels numériques dit “libres”, conçus par des responsables académiques franciliens. Ils sont désormais 50 à être accessibles gratuitement via Pearltrees.Mme Pécresse avait affirmé, lors de sa conférence de presse de rentrée, que “deux tiers des enseignants” étaient “aujourd’hui utilisateurs de manuels libres”.”Trois-quarts des manuels offerts par la région ne sont pas ouverts par les élèves”, avait-elle aussi fait valoir.Elle a rappelé que le choix avait été donné en 2019 aux établissements de garder le papier, ou de passer au “tout numérique”, à la faveur d’un changement des programmes qui impliquait l’achat de nouveaux manuels. Les moitié des établissements avaient alors choisi de garder des manuels scolaires papier – tout en ayant accès aux manuels libres sur Pearltrees.”Nous ne sommes pas dans la démarche d’aller vers le tout numérique”, assure à l’AFP le vice-président de la région en charge des lycées, James Chéron.- Les élèves partagés  -Mais une fois le choix du numérique acté, plus de retour en arrière possible pour les établissements avant le prochain renouvellement des programmes.En outre, pour cette nouvelle année scolaire, même les lycées franciliens qui n’ont pas fait le choix du tout numérique n’ont pas reçu de dotation de la région pour acheter de nouveaux manuels.”Seuls les manuels numériques seront financés et encore de manière très imparfaite”, déplore Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, premier syndicat du secondaire. Le groupe d’opposition communiste et écologiste d’Ile-de-France a fait part de ses craintes quant à une “remise en cause de la liberté pédagogique”, affirmant que “le cahier des charges du marché public relatif à cette plateforme permet à la région et à son prestataire Pearltrees d’en contrôler les contenus en s’octroyant le pouvoir de retirer un contenu”.Patrice Lamothe, PDG de Pearltrees, soutient à l’inverse que les manuels disponibles sur sa plateforme “ne sont pas seulement granulaires mais peuvent être réorganisés en parcours, à l’infini” selon les souhaits pédagogiques des enseignants.Joint par l’AFP, il dit “comprendre les craintes des éditeurs dont l’industrie est en mutation” et face aux pressions générées par le passage au numérique pour “baisser leurs prix”.Caroline Maitrot, fondatrice de Nomad Education, une autre plateforme de cours en ligne, pointe aussi une tentative des éditeurs de livres scolaires de maintenir une “position dominante” au lieu de s’adapter aux usages numériques des élèves.Sophie Venetitay épingle des contradictions entre une volonté de réduire le temps d’écran des élèves mise en avant par l’Education nationale, et le déploiement d’outils dématérialisés.Le ministère de l’Education n’a pas répondu à la question de savoir si ces manuels numériques libres étaient promus également dans d’autres régions.Les élèves, eux, sont partagés. Lila, en première, dit à l’AFP préfèrer les manuels papier aux versions numériques, mais les juge un peu vieillots et se tourne fréquemment vers des professeurs youtubers.Un élève qui entre en terminale à Vincennes étudie de son côté dans un lycée passé aux manuels numériques, mais ne les a jamais utilisés l’an dernier: trop compliqués à trouver.Sybille, en terminale à Paris, trouve pour sa part que les livres numériques allègent les sacs … et qu’on ne risque pas de les oublier.

La Bourse de Paris termine en baisse, freinée par une hausse des taux

La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,70% mardi, freinée par une hausse des taux d’emprunt de la France à long terme sur les marchés financiers, sur fond d’instabilité politique.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 53,65 points et s’est établi à 7.654,25 points à la clôture. Lundi, la Bourse de Paris avait terminé à l’équilibre, prenant 4 points (+0,05%).”Aujourd’hui il y a une remontée des taux globale, mais c’est aussi très saisonnier parce qu’en septembre, traditionnellement, les émissions de dettes souveraines reprennent”, explique Marine Mazet, stratégiste taux chez Nomura. Le rendement de l’emprunt français à échéance 30 ans a dépassé 4,50% mardi, une première depuis 2011. Son équivalent à échéance dix ans évoluait aussi en hausse, à 3,58%, contre 3,53% à la clôture la veille.Selon des données compilées par l’agence Bloomberg, le marché de la dette européenne s’achemine vers une séance comptant 49,6 milliards d’euros de dette émise, un record sur une journée.Sur cette somme, du côté de la dette souveraine, donc émise par des Etats, “il y a 18 milliards d’euros de dette italienne et le Royaume-Uni a émis pour 14 milliards de livres sterling”, détaille Marine Mazet. Plusieurs thèmes s’inscrivent en toile de fond de cette séance animée sur le marché obligataire, dont la question du budget.Le Premier ministre François Bayrou se soumettra lundi à un vote de confiance devant les députés, qui semble toutefois perdu d’avance. L’instabilité politique du pays le laisse dépourvu de budget, alors que la dette publique française représente près de 114% du PIB, la troisième plus importante de la zone euro derrière la Grèce et l’Italie.La gauche et l’extrême droite, ainsi que certains Républicains, rejettent en bloc le projet de budget pour 2026 poussé par Bayrou, qui prévoit notamment un effort de 44 milliards d’euros.Kering et LVMH se démarquentLes géants du luxe LVMH (+1,85% à 513,00 euros) et Kering (+3,83% à 238,60 euros) ont bénéficié d’une recommandation positive de la banque HSBC sur leurs titres, poussant les investisseurs à l’achat.

Draguignan: 4 ans de prison pour avoir fraudé 62 millions d’euros à l’Urssaf

Le tribunal correctionnel de Draguignan (Var) a condamné mardi le dirigeant d’un groupe d’intérim à quatre ans de prison et 100.000 euros d’amende pour une fraude généralisée ayant soustrait 62 millions d’euros aux organismes sociaux, a annoncé le parquet dans un communiqué.La directrice financière du groupe a été condamnée à deux ans de prison et 20.000 euros d’amende, tandis que le groupe Forum Interim et ses 15 agences ont chacun écopé d’amendes dont le total atteint plus de 1,6 million d’euros.Pendant plusieurs années, des salariés du bâtiment engagés en intérim, tous de nationalité étrangère, ont perçu des indemnités excessives, comme par exemple des indemnités de grand déplacement alors qu’ils étaient logés et véhiculés par l’entreprise.Ce procédé fréquent permet de limiter sur la fiche de paie la part de rémunération assujettie aux cotisations sociales. Dans cette affaire, le manque à gagner pour l’Urssaf, qui perçoit les cotisations, s’est élevé à 62 millions d’euros, sans compter les rappels et majorations.L’enquête, menée par les gendarmes et des inspecteurs de l’Urssaf, a duré près de deux ans et nécessité 120 auditions. Mais elle a permis d’identifier les responsables de la fraude et de localiser le patrimoine du dirigeant, dissimulé dans des sociétés en France, au Luxembourg et en Espagne.Les enquêteurs ont saisi pour plus de deux millions d’euros de biens immobiliers, véhicules, meubles et objets de luxe.Le groupe, le directeur et sa directrice financière, condamnés pour travail dissimulé, doivent indemniser l’Urssaf à hauteur de plus de 62 millions d’euros.En mars, la ministre du Travail Catherine Vautrin avait annoncé que la détection par l’Urssaf de la fraude aux cotisations sociales avait augmenté de 33% en 2024, pour atteindre 1,6 milliard d’euros.

Draguignan: 4 ans de prison pour avoir fraudé 62 millions d’euros à l’Urssaf

Le tribunal correctionnel de Draguignan (Var) a condamné mardi le dirigeant d’un groupe d’intérim à quatre ans de prison et 100.000 euros d’amende pour une fraude généralisée ayant soustrait 62 millions d’euros aux organismes sociaux, a annoncé le parquet dans un communiqué.La directrice financière du groupe a été condamnée à deux ans de prison et 20.000 euros d’amende, tandis que le groupe Forum Interim et ses 15 agences ont chacun écopé d’amendes dont le total atteint plus de 1,6 million d’euros.Pendant plusieurs années, des salariés du bâtiment engagés en intérim, tous de nationalité étrangère, ont perçu des indemnités excessives, comme par exemple des indemnités de grand déplacement alors qu’ils étaient logés et véhiculés par l’entreprise.Ce procédé fréquent permet de limiter sur la fiche de paie la part de rémunération assujettie aux cotisations sociales. Dans cette affaire, le manque à gagner pour l’Urssaf, qui perçoit les cotisations, s’est élevé à 62 millions d’euros, sans compter les rappels et majorations.L’enquête, menée par les gendarmes et des inspecteurs de l’Urssaf, a duré près de deux ans et nécessité 120 auditions. Mais elle a permis d’identifier les responsables de la fraude et de localiser le patrimoine du dirigeant, dissimulé dans des sociétés en France, au Luxembourg et en Espagne.Les enquêteurs ont saisi pour plus de deux millions d’euros de biens immobiliers, véhicules, meubles et objets de luxe.Le groupe, le directeur et sa directrice financière, condamnés pour travail dissimulé, doivent indemniser l’Urssaf à hauteur de plus de 62 millions d’euros.En mars, la ministre du Travail Catherine Vautrin avait annoncé que la détection par l’Urssaf de la fraude aux cotisations sociales avait augmenté de 33% en 2024, pour atteindre 1,6 milliard d’euros.